Publié dans Otome Game

Coup de foudre pour Cupid Parasite

I GAVE A SECOND CHANCE TO CUPIIIIDDDDD.

Tout est dans le titre ! Pour mon deuxième otome game sur Switch, j’ai choisi Cupid Parasite pour sa jaquette colorée et son héroïne débordante d’énergie. Le jeu, développé par Otomate et édité par Idea Factory, est sorti au Japon en 2020 et a rapidement fait son petit bout de chemin jusqu’à chez nous l’année suivante.

Cette comédie romantique déjantée prend place dans la ville fictive de Los York. Les dieux veillent au grain mais malgré tous ses efforts, les couples nés de la flèche de Cupid ne passent pas l’épreuve du temps. Sous le nom de « Lynette », la déesse descend sur Terre pour prouver à son père, le dieu Mars, que les humains se débrouillent très peu tout seuls. Au sein de l’agence matrimoniale Cupid Corporation, elle les aidera à trouver l’amour sans intervention divine !

Tout se déroulait selon le plan jusqu’à que le PDG l’appelle à son bureau. Pour avoir une promotion (la consécration tant attendue !), elle devra réussir à trouver l’âme-sœur de chacun des « Parasite 5 », les clients qui donnent le plus de fil à retordre aux entremetteuses de Cupid Corp.

Avec ce synopsis, on a tous les ingrédients pour un jeu fun, un jeu frais, et c’est appuyé par la direction artistique qui nous plonge dans un univers flashy, moderne avec des chara designs hauts en couleurs. On tombe tout de suite sous le charme de Lynette, une héroïne ambitieuse et indépendante qui nous embarque dans sa vie mouvementée aux côtés de célibataires aussi attachants qu’ils sont marginaux. On ne voit même pas le temps passer durant la common route tant les événements s’enchaînent de façon dynamique.

Je n’arrivais plus à poser ma console, tout était tellement intéressant et amené avec énormément d’humour : la vie de Lynette à Celestia où elle découvre la civilisation humaine aux côtés de sa tante Minerva qui l’éduque aux romcoms américaines, le fonctionnement de Cupid Corp qui réinvente l’agence matrimoniale, l’introduction des Parasite 5 aux personnalités excentriques, le lancement de la télé-réalité complètement barrée « Parasite House »…

J’ai tout de suite accroché : c’est original, très bien rythmé, plein d’humour, le jeu est beau, la traduction est propre, la musique est super entraînante… La common route est un sans-faute, aucune longueur, on entre tout de suite dans le vif du sujet et on s’éclate.

ET ENSUITE ?

Est-ce que les différentes routes sont à la hauteur de ce début explosif ? Nous allons passer en revue les différents parasites et voir s’ils sont si irrécupérables que ça…

Deux des routes ne sont débloquées qu’après avoir terminé les trois premières et l’ordre conseillé est le suivant : Ryuki -> Shelby -> Gill -> Raul -> Allan. J’ai inversé Shelby et Ryuki et je ne suis pas morte !

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Fxxx Me Royally!! Horny Magical Princess — Voilà, tout est dans le titre

Après Café Enchanté, j’avais envie d’enchaîner sur un jeu assez court et pas trop prise de tête… J’ai donc naturellement pensé à un jeu de cul !!! MangaGamer a localisé « Ohime-sama datte XXX Shitai!! -Horny Magical Princess-«  en 2020 et, malgré mon avis mitigé sur Bocchi Musume (Fashioning Little Miss Lonesome) du même studio, je me suis laissée tenter par le scénario quelque peu cocasse.

Kalmia8 est un développeur qui n’a pas beaucoup de titres à son actif et celui-ci est le dernier en date. Leur spécialité, vous l’aurez compris, c’est les otome games pour adultes. Mais, comme j’en avais déjà un peu parlé dans ma première review, je suis à la limite d’être dubitative quant à leur vraie cible parce que, que ça soit Bocchi Musume ou Horny Magical Princess, on dirait vraiment des eroges déguisés en jeux pour meufs… On y reviendra plus tard !

On incarne Marie, la princesse de Kamel’toh. Pour les moins bilingues d’entre nous, je me permets d’expliquer le « jeu de mots » : un camel toe, c’est quand un pantalon, un sous-vêtement ou un maillot de bain trop moulant rend visible les démarcations de la vulve. Pourquoi ce nom ? Je ne suis pas sûre puisque, en VO, c’est juste « mahou no kuni ». Mais j’admets que c’est plus funky à l’oreille que « le royaume magique ». Parce que oui ! Marie vient d’un monde où la magie fait partie intégrante du quotidien et où on baise pour se dire bonjour. Mais c’est pas tout de faire l’amour, il faut aussi songer, un beau jour, à se poser et à fonder une famille. C’est donc dans cette optique que Marie, renommée Marika pour l’occasion, se rend au Japon, accompagnée de sa fidèle domestique, Sana.

Boom badaboum, erreur dans les calculs, le sort de téléportation ne fonctionne pas tout à fait comme prévu, et notre héroïne vient s’écraser sur deux beaux gosses. Mais au Japon, les mœurs sont très différents !!! Ils sont donc fort surpris lorsqu’elle les embrasse à pleine bouche pour simplement faire connaissance. D’un côté, on a Kaoru, le gars sérieux, et de l’autre, Ryuusei, le mec populaire. Marika va se joindre à leur coloc et les initier un peu aux plaisirs charnels. LEQUEL VA-T-ELLE CHOISIR ?!?!

On est donc face à une héroïne sexuellement libérée, beaucoup plus entreprenante que celle de Bocchi Musume, et avec ce synopsis, on a la promesse de scènes de sexe à gogo sans doute un peu déjantées.

Hé bien pas du tout !

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Les otome games sont maintenant sur Switch ! Je teste Café Enchanté…

Bon, ce n’est pas tout à fait nouveau, je suis juste un peu retard… mais oui, vous avez bien entendu, après des années à être localisés pour la PS Vita, les otome games sont passés sur la nouvelle console de Nintendo. Si vous avez lu un de mes récents articles, vous savez que la Switch et moi… ce n’est pas une grande histoire d’amour… mais je trouve la Lite totalement adaptée aux otoges, et comme on est particulièrement gâté-es à ce niveau-là en ce moment, ça me permet d’un peu rentabiliser cette console. C’est dingue de se dire qu’on a un peu plus d’une dizaine de titres qui arrivent en 2023, et si on a l’habitude qu’Aksys nous régale, d’autres éditeurs s’y mettent également. Et en attendant toutes ces nouvelles sorties, on a déjà un bien beau catalogue !

Faute de temps et d’argent, je me suis penchée dessus seulement récemment, mais je compte bien rattraper mon retard. J’avais réussi à faire le tour de tout ce qui était sorti sur la Vita (ou presque… il y en a encore un dans mon backlog, je ne l’oublie pas), mais couvrir toutes les sorties Switch va me prendre un fameux moment. M’enfin… il faut bien commencer quelque part ! Et ça sera avec… Café Enchanté.

Kotone Awaki quitte un emploi qui lui faisait frôler le burn out pour reprendre le café de son défunt grand-père. Mais, très vite, elle se rend compte que les habitués d’Enchanté ne sont pas d’attendrissants petits couples de retraités ou bien des jeunes branchés de la capitale tokyoïte. Chevalier sans tête, bête sauvage, ange déchu, roi des démons… tous les clients les plus fidèles passent par la mystérieuse porte au fond du café, un portail vers d’autres mondes où vivent toutes sortes de créatures non-humaines. Après tout, pourquoi pas ? Du moment qu’ils paient leur café… Mais ces allers-retours entre mondes magiques et celui du commun des mortels ne sont pas sans conséquence… et le gouvernement s’en mêle.

C’était la sortie Switch qui me faisait de l’œil : c’est totalement mon type d’univers et de chara design, j’adore le concept du café (très coffee shop AU) et les développeurs sont allés jusqu’au bout avec une interface aux petits oignons. Le menu du jeu nous met tout de suite dans l’ambiance : il faut choisir « New Customers » pour démarrer une partie, sélectionner « Regulars » pour charger une sauvegarde et les « Daily Specials » sont tous les contenus bonus, présentés sous la forme du menu du restaurant. Chaque personnage est associé à un plat qui donne accès à ses CGs, sa section « question-réponse » et son générique de fin. Ce sont des petits détails comme ça qui rendent le jeu si charmant avant même qu’on se lance dans l’histoire !!!

Visuellement, le jeu est un vrai petit plaisir pour les yeux. On doit tout ça à Yuuya, également artiste sur Cupid Parasite, que j’ai acheté directement après avoir fini Café Echanté pour cette seule et unique raison !

La musique colle aussi parfaitement à l’ambiance, rien que quand on lance le jeu, on est tout de suite transporté-es dans l’univers distingué de ce café enchanté… Moins convaincue par les BGM des scènes d’action, mais c’est peut-être juste moi. Je les ai trouvés assez génériques, répétitives et parfois pas toujours adaptés à la scène associée, mais bon, ça ne m’a pas sorti du jeu pour autant donc passons !

Parlons plutôt des choses sérieuses : l’histoire. La common route est particulièrement longue, elle s’entend sur des heures et des heures et fait très exactement 8 chapitres. Ensuite, chaque route fait 4 chapitres supplémentaires, exceptée pour la dernière qui en fait 6.

La common route en question est cependant très sympathique. On apprend à connaître notre héroïne, Kotone Awaki qui sort du lot puisque, croyez-le ou non, elle n’est PAS amnésique ! C’est aussi une femme indépendante, elle travaille dur, elle prend des risques, elle est ouverte d’esprit, bref, quelqu’un de bien. Elle se rapproche pas mal du genre d’héroïne d’otoge qu’on aimerait voir plus souvent, même si je vous avoue que moi, ça ne me suffit pas. J’en ai marre des filles trop gentilles, trop innocentes, trop dociles, j’ai besoin d’un peu plus… !!! Mais au moins, elle a une vraie personnalité et elle est assez agréable à incarner : elle est actrice de l’histoire et elle n’a pas de comportement ou de décision frustrante, ce qui est déjà un grand pas en avant. En plus, elle est trop jolie.

La common route est peut-être un peu longue mais elle permet de voir les relations entre les personnages évoluer et se renforcer ; au bout des 8 chapitres, on a vraiment une belle bande d’amis et pas juste un harem pour l’héroïne. Plusieurs personnages secondaires avec des intrigues intéressantes sont introduits et on explore bien toutes les particularités de ces mondes fantastiques dont viennent les habitués d’Enchanté.

La seule chose que j’aime moins, ce sont les scènes d’action… et elles sont nombreuses. Autant dans les derniers chapitres de la common route que dans les routes des love interests. Je crois que ce n’est juste pas mon truc et, en plus, c’est assez dur d’écrire de bonnes scènes de combat au format visual novel (à mon humble avis). Là, je vous avoue que j’attendais juste que ça passe. J’étais plus intéressée par les longues scènes de world building et tous les passages mélodramatiques. Je suis d’ailleurs contente que le jeu se termine sur ce genre de scène avec juste un combat très rapide plutôt qu’une longue démonstration de force contre le grand méchant.

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Publié dans Mobage, Otome Game

Mobage de qualité : Tears of Themis

Aujourd’hui, je ne vais pas vous parler de Genshin Impact mais d’un autre jeu signé miHoYo qui s’inscrit déjà un peu plus dans ma ligne éditoriale…


A ce jour, mes articles les plus visités sont toujours, entre autres, ceux sur Mystic Messenger et sur les otome games sur téléphone. Pourtant, en âge internet, ce sont des vieilleries ! Mais vous êtes toujours aussi nombreux-ses à vouloir draguer directement depuis votre portable… et ça tombe bien, parce que, même si la vague Mystic Messenger est passée, la relève est assurée.

Effectivement, après le succès de Genshin Impact, la boîte chinoise a décidé de taper dans un nouveau marché : celui des jeunes filles amatrices de jeux de romance. Le résultat : Tears of Themis, un jeu d’enquêtes mais aussi d’amoooour, arrivé chez nous en juillet 2021 !

On incarne une avocate dans la ville futuriste de Stellis, où le nombre de crimes augmente de manière étrange. Des gens aux vies bien rangées et a priori inoffensifs deviennent soudainement violents et les détails de ces incidents sont étouffés, même si le projet X-NOTE a pour vocation de faire éclater la vérité.

Mais ça, au début, ça ne concerne pas trop notre héroïne qui, pendant que cette intrigue un peu plus complexe se met tranquillement en place behind the scenes, se contente de défendre des innocent-es en suivant un schéma très simple :

Quelqu’un est accusé à tort, on prend connaissance de l’affaire, on relève des indices sur la scène du crime, on interroge les personnes impliquées, on fait des connexions entre les informations collectées et on essaie d’assembler toutes les pièces du puzzle avant le procès.

Une fois au tribunal, il faut défendre notre client-e avec toutes les preuves en notre possession. Pendant les procès mais aussi entre les différentes parties au sein d’un chapitre, il y a des « débats » : c’est un peu le coeur du gameplay puisque c’est là qu’il faut être stratégique et utiliser nos cartes. Parce que oui ! On a des cartes ! Il y a un gacha !!!

Lors de ces débats, il faut contrer les arguments de notre opposant-e en respectant quelques principes très simples : l’empathie est plus forte que l’intuition, l’intuition est plus forte que la logique et la logique est plus forte que l’empathie. Chaque carte possède un de ces attributs et il en va de même pour les arguments de la partie adverse. Deux autres statistiques entrent également en jeu : l’influence (qui détermine la valeur d’attaque de la carte) et la défense (relative aux dégâts) ; ces statistiques peuvent être augmentées, au même titre que le niveau et les compétences de la carte. En outre, chaque carte a au minimum une évolution (qui débloque une nouvelle illustration) et les plus rares ont aussi des side stories déblocables.

Pour améliorer ces cartes et amasser un max d’items, plein de possibilités et de modes de jeux différents s’offrent à nous : les Legal Studies (pour s’entraîner aux débats), les Anomaly Levels (les débats de la main story mais version hardcore), les Trials of Themis (des débats mais en 8 bits et dans un univers plus directement inspiré de la mythologie grecque) et le Temple of Trials (qui est sa version plus développée), mais aussi des events ponctuels.

Si vous n’avez pas encore joué, tout cela ne vous évoque sûrement pas grand chose, alors parlons plutôt de ce qui compte vraiment… Qui est-ce qu’on retrouve donc sur ces fameuses cartes ?! Ce sont bien sûr les quatre séduisants célibataires qui entourent l’héroïne et qui, comme par hasard, sont tous liés entre eux…

Là où ça devient croustillant, c’est que, en dehors de la main story, on peut leur rendre visite et passer des moments privilégiés avec eux…

Chaque jour, on peut distribuer notre affection en… en les caressant… Mais on peut aussi discuter avec eux, jouer à des mini-jeux, et débloquer les chapitres de leur histoire perso.

Pour avoir de nouvelles cartes, c’est simple, c’est un gacha classique : il faut accumuler les « visions » (la monnaie qui sert à tirer des cartes) et les dépenser à une des trois bannières (une permanente, une limitée, et une exclusive à l’event en cours). En termes de rareté, les cartes vont de R à SSR. Un tirage de dix cartes garanti une SR, dix tirages de dix cartes garantissent une SSR. Et bien sûr, vous pouvez acheter (avec de l’argent, du vrai de vrai) des visions mais comme je suis radine et que c’est de toute façon une pente glissante que je ne recommande jamais d’emprunter, je ne vais pas m’étaler sur le sujet. Sachez juste que c’est possible mais qu’on peut aussi tout à fait avancer dans le jeu sans jamais dépenser un centime.


Entre vous et moi, je n’ai plus le temps de m’investir dans un mobage comme à l’époque où je jonglais entre Love Live! et IDOLiSH7, donc je joue déjà beaucoup moins qu’au moment où j’ai téléchargé le jeu début août mais… j’étais trop curieuse pour passer à côté et je me suis retrouvée à dévorer les chapitres disponibles.

J’étais curieuse parce qu’il y a quand même un grand nom derrière ; quand on voit le succès de Genshin Impact, on (je) a envie de voir de quoi miHoYo est capable aux commandes d’un otome game et… la qualité est bel et bien au rendez-vous.

Non seulement, c’est magnifique, avec une direction artistique très propre et soignée, des illustrations et sprites animées, des character designs et des cartes travaillés,… et aussi un doublage de qualité, très sensuel, très suave (du moins pour la version originale ; je ne sais pas pour les autres versions mais il faut savoir que le jeu a également été doublé en japonais et en coréen). C’est un plaisir de naviguer entre les différents écrans et modes de jeu simplement parce que tout est beau et fluide.

Mais ce qui fait vraiment le charme du jeu, c’est qu’il est innovant : il emprunte les meilleurs éléments des jeux d’aventure et des jeux de romance pour faire quelque chose de nouveau et le résultat est quand même pas mal poussé. Les intrigues sont intéressantes, les personnages incarnent des stéréotypes mais restent humains et attachants, l’héroïne est une femme accomplie et compétente, le gameplay est sympa comme tout, il y a plein de choses à faire, et la romance fait partie intégrante du jeu même si elle n’est pas au centre de l’histoire.

miHoYo a l’air d’avoir bien compris son public avec Tears of Themis et, à une époque où les bons otome sur portable ne se bousculent pas non plus, c’est un vent d’air frais qui est le bienvenu.


Disponible sur iOS et Android !

Je me ferais un plaisir de discuter du jeu avec vous et, comme d’habitude, si vous n’avez pas encore joué, je suis curieuse de savoir pour quel personnage vous avez, au premier abord, une préférence !!

Publié dans Otome Game

Bar à chats mais sexy: NEKOPARA – Catboys Paradise

Je voulais profiter de cet été pour vider mon backlog, enchaîner les jeux, pondre plein de reviews… mais je n’ai pas eu le temps !, je n’ai jamais le temps ! Vous non plus ? Ca tombe bien ! Ce jeu dure cinq minutes.

Vous n’êtes peut-être pas étranger-ères à Nekopara : c’est une série de jeux pour adultes assez populaire qui est même arrivée jusqu’à chez nous en anglais et qui, il y a quelques années, a eu le droit à une adaptation anime sous forme d’OVA. Le concept est simple et, les quelques suites auxquelles il a eu le droit en attestent, efficace : il y a des filles-chats, elles travaillent dans une pâtisserie, on peut coucher avec.

J’avais testé la démo il y a de ça un certain temps (tellement longtemps que j’ai hésité à linké la review parce que ma façon d’écrire me fait un peu grincer des dents mais ça aura le mérite de vous apporter davantage d’infos sur la licence). Pour vous la faire courte : c’était pas trop mon truc. Il y a quelque chose de malsain dans le fait que des jeunes filles qui se comportent comme des animaux domestiques soient soumises à leur « maître ».

Et si c’était un otome game ?

C’est la bonne question que s’est posé le studio, Neko Works, à l’approche du 1er avril. Ils ont donc créé les profils de bishônen aux airs de chats pour un de ces poissons d’avril élaborés dont les japonais ont le secret. Le truc, c’est qu’il y avait évidemment un public qui n’attendait que ça!, et les réactions étaient tellement enthousiastes qu’ils se sont dit qu’ils allaient développer un petit quelque chose. Ce quelque chose, c’est NEKOPARA – Catboys Paradise.

Mais attention!, le mot-clé, ici, c’est vraiment « petit » parce que même si ce qui a commencé comme une blague s’est concrétisé, ce n’est pas non plus un jeu du calibre de Nekopara.

L’histoire est cependant assez similaire : on incarne une jeune fille qui n’a ni visage, ni voix, ni dialogue, mais qui a un café, hérité de son grand-père. Pour l’aider à le faire tourner, quatre serveurs aux noms de… d’herbes aromatiques: Laurier, Fennel, Sage et Dill. Mais travailler, ça va cinq minutes !, leur véritable objectif est d’être adoptée et d’officiellement devenir LE chat de compagnie de l’héroïne.

Faisons plus ample connaissance.

Laurier est très joli. C’est aussi celui qui se comporte le plus comme un chat : il est très tacticle et sa nature de félin est une bonne excuse pour passer son temps à faire à la sieste et à se frotter à l’héroïne. Il a une petite faiblesse qui aurait pu le rendre mignon mais qui, en fait, le fait juste pawler comme ça uwu.

Fennel est le plus sérieux (d’où les lunettes!!) et, sans lui, pas sûr que le café aurait eu une chance de marcher. Il est rigoureux, organisé, mais, lui aussi, il a sa petite particularité, ou plutôt un hobby des plus singuliers, censé le rendre « moe ».

Quant à Sage, c’est un peu le « grand frère » : le mec fort, protecteur, très familier, tu sais que tu peux compter sur lui, il a un grand coeur et… et il ne s’habille qu’en kimono. Ce n’est pas un trait de personnalité mais c’est un style qui peut plaire.

Et en parlant de style, Dill est de ces garçons « genderless », c’est à dire de ceux qui, indépendamment de leur orientation sexuelle, s’intéressent à la mode, aux cosmétiques, et assument totalement une apparence qu’on qualifierait « d’efféminée ». Contrairement à Sage, c’est plus le « petit frère ».

Tous très beaux autant qu’ils sont, mais, malheureusement, les catboys n’ont pas le droit au système e-mote. Alors que leurs équivalents féminins ont le droit à des modèles 3D, les garçons ont les traditionnels sprites statiques en 2D. Le jeu n’en reste pas moins beau, avec des effets sympathiques par-ci par-là : une patte de chat à chaque clic, des bulles pour illustrer certaines émotions,… c’est mignon comme tout, ça dégouline presque.

Pour nous éviter une overdose, le jeu est très court. 4/5 heures à tout casser. Les routes ne sont pas beaucoup plus longue qu’une demi-heure, même si on lit lentement.

En conséquence, il ne faut pas s’attendre à une histoire développée ou même à une quelconque romance. C’est niais, c’est doux, c’est sous-entendu mais ça ne va pas plus loin. Bien sûr, pas de sexe non plus ! C’est dommage, parce qu’à la base, c’est une série d’eroge, et peut-être bien que nous aussi, les filles, on veut du cul dans nos jeux ! Mais bon, pas le temps pour ça.

Pas le temps non plus pour faire parler l’héroïne. C’est pas un « vrai » jeu, il est court, il est gratuit, donc ça ne me choque pas et ça ne me dérange pas qu’il y ait un protagoniste fantôme, mais pour créer l’illusion d’un échange, les personnages s’expriment souvent sous forme de questions, ce qui rend le texte très peu naturel, voire lourd. « Ah bon ? Tu dis que tu n’as pas confiance en tes compétences de cuisinière et tu aimerais que je te montre comment faire ? » et autres répliques dans le style, toutes les deux phrases. Mais bon, c’est si court qu’on n’a pas vraiment le temps d’en devenir fou/folle.

Et les catboys, eux par contre, ils parlent ! Et pas avec n’importe quelles voix ! On retrouve Ishikawa Kaito, Komada Wataru, Umehara Yuuichirou et Enoki Junya ; des noms qui vous disent peut-être quelque chose si vous avez l’habitude de vous pencher sur le cast de vos anime et otome games. C’est quand même sympa de retrouver des voix qu’on aime bien.

Mais Catboys Paradise n’a pas vraiment grand chose de plus à offrir. Et est-ce que c’est ce qu’on lui demande ? Les otome games, ce n’est pas la spécialité de la maison, et il faut plutôt prendre ce jeu comme une façon pour le studio de dire « merci » à celles et ceux qui ont accueilli ces garçons-chats à bras ouverts. C’est gratuit et c’est le contenu qu’on attendrait plutôt d’une demo ; forcément, ça ne vole pas très haut, mais ça a le mérite d’exister.

Si vous êtes curieux-euses, ça ne coûte rien de lui donner une chance (littéralement !). Ca ne vous prendra que quelques heures et c’est non seulement disponible sur Steam mais aussi sur téléphone, sur iOS comme sur Android !

Publié dans Otome Game, Review

Otome game sur papier : le light novel Obsessions of an Otome Gamer

Cross Infinite World est une maison d’édition californienne qui me fait de l’œil depuis longtemps. En activité depuis 2016, elle se spécialise dans la localisation de light novels et de manga dits « de niche », avec une préférence pour les œuvres qui s’adressent à un public féminin. Et, le mois dernier, elle a eu la générosité de m’envoyer un titre de mon choix au format eBook ! Comme, ici, on aime les otome games, j’ai bien sûr opté pour Obsessions of an Otome Gamer, un web novel écrit par Natsu et illustré par Shoyu.

C’est un titre qui s’inscrit dans la tendance des isekai : des histoires où le personnage principal se réincarne dans un jeu vidéo. Ici, Mashiro est transportée dans le remake de son jeu préféré, Hear My Heart, où elle retombe à l’âge de l’école primaire et se découvre une passion pour le piano, à l’instar de l’héroïne d’origine. Mashiro refuse de mener sa vie en fonction d’un scénario décidé par le jeu, et met donc à point d’honneur à éviter d’atterrir par mégarde sur les routes de Kou et Sou. Mais malgré tous ses efforts, ils finissent toujours par se retrouver aux mêmes endroits qu’elle, menant à des scènes romantiques tout droit sorties d’un otome game. Mashiro peut-elle vraiment échapper à son destin tout tracé ? Va-t-elle déclencher une « bad end » en s’éloignant du scénario ?

Alors, spoiler alert : elle va bel et bien finir avec un des deux garçons. Est-ce que l’heureux élu sera Kou, le personnage qui lui avait volé son cœur à l’époque où elle était encore simple joueuse ? Ou va-t-elle se tourner vers Sou, le garçon sensible et débordant d’affection ? C’est vous qui allez en décider ! En effet, Obsessions of an Otome Gamer s’annonce comme une série en trois arcs : le premier se déroule à l’école primaire, le deuxième prend place au collège, et le dernier, qui correspondra aux années lycées, sera divisé en deux volumes, chacun consacré à un des deux garçons et apportant donc une conclusion différente à l’histoire. Libre à vous de lire choisir la fin qui vous attire le plus ou de lire les deux scénarios possibles, comme dans un otome game !

Ce premier tome est donc ce qui s’apparente à une common route et l’héroïne passe environ autant de temps avec Kou qu’avec Sou, de quoi vous permettre d’apprendre à les connaître et d’orienter votre futur choix… ! Si les personnages évoluent, grandissent, et se rapprochent, c’est un tome qui sert avant tout à planter le décor en expliquant les mécanismes du monde de Hear My Heart et les mystères qui l’entourent. Comme toute bonne héroïne d’otome game qui se respecte, Mashiro est amnésique : pourquoi est-elle ici ? quel lien ont certains personnages avec son passé ? pourquoi les souvenirs de sa précédente vie s’effacent petit à petit ? qu’est-ce que Hear My Heart veut lui faire oublier ? et surtout, que cache Kon, l’ancienne héroïne reléguée au rang de personnage secondaire dans ce remake ? Beaucoup de questions restent sans réponse à l’issue de ce premier volume mais la lecture n’en reste pas moins divertissante et on en ressort forcément curieux-euses de savoir la suite.

Les fans d’otome games seront servi-es parce que le concept est bien exploité et on voit que l’autrice aime et connaît bien ce genre de jeux. La protagoniste est une fangirl dans laquelle on aura aucun mal à se reconnaître et l’univers dans lequel elle est plongée fait plein de clin d’œil aux clichés des otome games : après avoir perdu ses souvenirs, elle devient une héroïne bien élevée qui n’a pas une once de méchanceté en elle, ses love interests qui vivent dans l’opulence, l’un d’eux est un personnage « ore-sama » avec un côté tendre et la menace d’une bad end où le gentil garçon séquestre l’héroïne plane…

Et ce light novel saura également satisfaire les amateur-ices de musique classique ! En effet, le piano a une place importante dans l’histoire et de nombreuses scènes, décrites en des termes très techniques, y sont consacrées. J’avoue que, en ce qui me concerne, ça ne me parle pas plus que ça et j’ai parfois trouvé pénible les descriptions à rallonge des morceaux joués pendant les récitals. Mais je suis sûre que certain-e-s y trouveront leur compte ; je n’y connais rien donc je ne peux pas affirmer avec certitude que c’est bien écrit, mais l’autrice a confié dans une interview qu’elle a joué du piano pendant de nombreuses années donc… elle doit savoir de quoi elle parle. Pour les autres qui, comme moi, ne sont pas là pour ça, ce n’est pas grave ! Ca reste un light novel donc ça se lit sans peine grâce à l’écriture relativement simple et les dialogues qui sont très dominants par rapport aux descriptions.

Niveau romance, par contre, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Il y a pourtant toutes les scènes qu’on pourrait attendre d’un shôjo : la Saint-Valentin, la sortie à la plage, le rendez-vous au parc d’attraction, l’aveu des sentiments amoureux,… Mais ce sont des enfants ! des bébés ! Et moi, ça me sort un peu du truc. Ca ne sera pas un frein pour tout le monde, ce n’est pas le premier bouquin dans son genre à prendre l’école primaire comme cadre, et même moi, à l’époque, j’étais dans tous mes états en lisant Gakuen Alice où les personnages étaient dans la même tranche d’âge mais… aujourd’hui, force est de constater que ça ne me fait plus autant d’effet. Je pense que j’ai un peu de mal à prendre ces scènes au sérieux. Mais ça reste mignon comme tout. Il en faut juste un peu plus pour faire battre mon cœur à toute vitesse !!! Peut-être que j’aurais été plus réceptive si Kon avait aussi été présentée comme un possible love interest mais, à en croire les dernières pages, le scénario a d’autres plans pour leur relation (et c’est dommage, parce qu’elles ont plein de scènes qui auraient pu aller dans ce sens !). Je suis curieuse de voir quel sera mon ressenti quand iels auront tous quelques années en plus.

En attendant, c’est une lecture très agréable -accompagnée de superbes illustrations où l’on peut voir les personnages grandir- que je recommande si vous aimez les tranches de vie, les otome games et la musique (évidemment !), et les histoires d’amour avec une touche d’angst.

Les deux premiers volumes sont d’ores et déjà disponibles en anglais, aux formats physique et digital ! Convaincue par cette licence, je compte bien en lire la suite, mais aussi jeter un œil aux autres titres de Cross Infinite World.

Publié dans Otome Game

Article vite fait bien fait : le DLC Steam Prison (Fin Route !!!).

Si je dis « vite fait bien fait », ce n’est évidemment pas parce que je ne prends pas au sérieux ma carrière de blogueuse ! Loin de moi l’idée de prendre la peine de dépoussièrer le blog juste pour bâcler un article. Mais il se trouve qu’aujourd’hui, on ne va pas parler d’un jeu mais d’un DLC donc, forcément, il y aura moins de choses à dire que d’habitude !

Le DLC en question concerne Steam Prison, un otome game d’HuneX localisé par MangaGamer dont vous pouvez lire ma review ici :

Coup de ♥ pour Steam Prison !

Et comme le titre l’indique, ça a été un gros coup de coeur pour moi et c’est, à ce jour, mon otome game préféré !

Si on en reparle aujourd’hui, c’est parce que depuis octobre dernier, une route qui était jusqu’alors seulement disponible sur la version PS Vita est sortie sur PC. Cette route, c’est bien sûr celle de Fin, considéré comme le grand oublié de Steam Prison : coéquipier de l’héroïne au début du jeu, il l’aime en secret depuis qu’il a posé ses yeux sur elle mais, malheureusement pour lui, ça n’ira jamais plus loin. Non seulement il ne finit avec Cyrus dans aucun scénario mais en plus, il est pas mal maltraité par le jeu : Fin tourne mal ! Et quand il ne tourne pas mal et qu’il a une fin heureuse, bah, il est quand même célibataire (ça arrive aux meilleurs d’entre nous). Certain-e-s diront donc que cette route n’était que justice !

Elle était très attendue et même si, personnellement, je n’aime pas Fin plus que ça (bon gars mais j’aurais pu continuer à vivre sans sa route), je n’allais pas cracher sur du nouveau contenu Steam Prison !

La fameuse trope « y’a une seule chambre de dispo et y’a qu’un lit double » va en régaler certain-e-es.

Dans cette route, au moment où Cyrus est accusée du meurtre de ses parents, Fin se sacrifie en se dénonçant. Bien sûr, comme on le sait vous et moi, et Cyrus aussi d’ailleurs !, ce n’est pas le meurtrier. Mais le temps presse et c’est la solution la plus rapide pour éviter à Cyrus de se faire envoyer dans les Depths. De toute façon, Fin avoue : même s’il n’a rien à se reprocher concernant le meurtre, il est coupable d’un autre crime… celui d’aimer Cyrus. Car oui ! rappelons-le ! être amoureux est formellement interdit dans les Heights. Donc pour Fin, le résultat est le même.

Léger après avoir avoué ses sentiments et confiant d’avoir épargné l’exile à Cyrus, il ne sait pas que dans la police, si ton ou ta partenaire est puni pour un crime, tu es tenu-e comme partiellement responsable donc tu es, toi aussi!, envoyé-e dans les Depths pour rejoindre les rangs des HOUNDS. Et voilà comment les chemins de Fin et de Cyrus vont se recroiser.

La route est mignonne et je pense qu’elle saura satisfaire ceux et celles qui n’attendaient que de voir Fin heureux et épanoui mais… en ce qui me concerne, je ne suis pas convaincue par la progression de l’histoire ni spécialement contente de comment elle se termine. C’est court et, sur la fin, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de facilités et qu’au final, rien n’était réglé, mais bon ! au moins Fin et Cyrus vécurent heureux ! et il est sous-entendu qu’ils vont faire ce qu’il faut pour avoir beaucoup d’enfants ! Cool pour eux, cool pour Fin.

Même si l’idée est d’enfin avoir une fin digne de ce nom pour Fin, qui dit « route » dit « plusieurs fins », et donc une ou deux « bad ends » ! Pas d’exception ici, on a le droit à deux fins tragiques, l’une moins bonne que l’autre.

En plus de cette nouvelle route, le DLC propose également des after stories pour chacune des good ends du premier jeu (même la grand ending story) et des short stories pour TOUS les personnages.

Les after stories sont mignnones et exactement ce que j’attends d’un DLC : un peu de fluff supplémentaire, juste pour le plaisir !! Ma préférence va bien sûr à celle d’Ulrik… leur relation est toujours aussi attendrissante et l’histoire était simple et efficace.

Les short stories sont un peu différentes ! Déjà, elles ne sont pas doublées et en style NVL (c’est-à-dire que le texte occupe tout l’écran). Mais surtout ! Elles sont assez mélancoliques, on a changement total d’ambiance. Les personnages les plus importants ont le droit à plusieurs short stories et la plupart prennent place après les « normal endings » qui sont des fins tristes sans être tragiques (ça vous donne donc une idée du ton des short stories qui leur font suite). J’ai bien aimé le style et c’était intéressant d’avoir le point de vue de tous les personnages, mêmes les plus insignifiants.

Seul petit détail qui m’a gênée avec ces histoires bonus, c’est un petit défaut de programmation qui faisait qu’à chaque transition, une text box vide apparaissait en haut de l’écran et même si c’est pas grave et que ça n’empêche pas de jouer normalement, ça me rendait dingue !!! Mais si c’est le seul truc à critiquer, c’est vraiment que ça roule (mieux vaut que ça soit ça plutôt que, au hasard, la traduction!!!).

Vous pouvez l’acheter sur Steam ou MangaGamer pour 8€19 !

Le tout dans le tout, rien de transcendant, mais un peu plus de Steam Prison, ça fait toujours plaisir !

Publié dans Otome Game

Drague, danse et paillettes ! Princess Debut : Le Bal royal

On se retrouve en pleine période de rentrée et, après des vacances d’été longues de six mois où je ne vous ai sorti presque que des articles sur des jeux vidéos parce que, pour une fois, je n’avais que ça à faire, je vous propose un ultime article sur un dating sim avant que les cours et les devoirs ne remplacent mes après-midi PS4 et PS Vita ou, dans ce cas précis, Nintendo DS !

En effet, aujourd’hui, on va parler de Princess Debut : Le Bal royal, un jeu sorti sur notre bonne vieille Nintendo DS en 2008 au Japon et en 2009 en France ! Développé par la boîte Natsume (surtout connue pour Harvest Moon), je crois bien qu’encore aujourd’hui il est le seul jeu de son genre à être officiellement traduit en français, alors que maintenant, on a quand même quelques otome games disponibles en anglais ! Sans doute l’un des premiers à s’être frayé un chemin hors du Japon, il a l’originalité d’être à mi-chemin entre le dating sim et le jeu de rythme. Du fun en perspective, donc !

Sabrina (de son nom par défaut) est une jeune fille qui voit sa vie chamboulée quand son alter ego d’une monde féerique débarque dans sa chambre par un portail magique et lui demande d’échanger leurs vies le temps d’un mois. Notre héroïne se retrouve donc dans une dimension parallèle où les animaux parlent et où tous les princes du royaume ressemblent étrangement aux garçons de sa classe… En se faisant passer pour la princesse, elle doit trouver un partenaire de danse (c’est la partie dating sim !) et s’entraîner à danser en prévision du bal royal (c’est la partie jeu de rythme !).

Le jeu suit donc un schéma assez simple où, chaque jour, Sabrina peut se balader à travers les différents lieux du royaume (marché, parc, lac,…) où elle est susceptible de croiser l’un des princes mais aussi se rendre à la salle de danse où elle peut s’entraîner avec son partenaire : valse, salsa, quickstep, vous avez l’embarras du choix ! Une fois que vous estimez qu’elle a eu une journée bien remplie, elle peut rejoindre sa chambre, se coucher, laisser place à un nouveau jour et… on recommence.

Une partie dure un peu moins de quatre heures mais le jeu compte quatorze fins, chacune accompagnée d’une illustration. C’est un schéma un peu répétitif mais en augmentant son niveau (grâce au jeu de rythme) ou en faisant les bons choix lors d’échanges avec les princes, on peut débloquer de nouvelles danses et des accessoires magiques pour changer la tenue de Sabrina.

Si l’histoire n’est pas très élaborée et que les personnages ne brillent pas par leur profondeur, le jeu vaut le coup d’être rejoué pour compléter sa collection ! Et si on aime le gameplay, c’est tout bénef.

Pour faire danser Sabrina, rien de plus simple : il suffit de suivre le curseur avec son style, au rythme de la musique. Les tracés à réaliser sont assez simples mais il faut s’efforcer à être précis-e pour obtenir un bon score et certaines danses sont plus rapides et enchaînent des tracés qui peuvent représenter un petit challenge !

Vous pouvez suivre votre progression sur l’écran supérieur de la DS qui indique le nombre de jours qui vous séparent du bal, votre niveau d’endurance (qui détermine combien de danses vous pouvez encore faire pour la journée), votre niveau et vos points d’expérience, sans oublier, bien sûr, votre niveau de compatibilité avec votre partenaire.

Vous l’aurez sans doute compris mais Princess Debut s’adresse aux plus jeunes ; Sabrina n’a d’ailleurs que 14 ans et je pense que le jeu vise à peu près cette tranche d’âge. Le jeu est très simple mais aussi très sage dans sa représentation des relations amoureuses (les personnages ne sont pas très tactiles et on préfère échanger des mots doux plutôt que des baisers !) et le texte n’est pas très travaillé, ce qui rend le jeu accessible même aux enfants.

Ca donne quand même des choix de dialogue rigolos.

D’ailleurs, pour ce qui est du texte et des dialogues… c’est vraiment de l’ordre du « Ils sont allés sur le manège. Maintenant, le manège va démarrer. Ils se sont amusés sur le manège ! » ; et on a malheureusement affaire à une traduction peut-être un peu bâclé avec des erreurs de cohérence et d’orthographe mais aussi des formulations maladroites.

Quant aux personnages, là aussi, on est dans la simplicité : ils incarnent tous plus ou moins un archétype et ne connaissent pas de grande évolution au cours de l’histoire.

De droite à gauche, on a Vince (dont l’immaturité fait le charme) Cesar (le vantard… il se prend pour un playboy mais Sabrina a plein d’occasions de le remballer), Klaus (toutes les filles du royaume lui courent après), Liam (grand sensible qui aime les fleurs) et Lucino (un peu dark, un peu tsundere, il a un mauvais sens de l’orientation qu’il n’assume pas). Ah, et bien sûr, Tony. Prof de danse. C’est un lapin mais si tu n’as toujours pas de partenaire au bout de trente jours, il se transforme en beau gosse. Après notre première partie, on débloque aussi le prince Kiefer, pour remplir le quota de mec à lunettes.

Grâce à notre journal, on peut apprendre à mieux les connaître en consultant leur plat préféré, leur date d’anniversaire et, par extension, leur signe astro (et bonne nouvelle si jamais vous êtes soucieux-se de votre compatibilité astrale : on peut aussi choisir le signe astro de l’héroïne).

Je crois pas que Liam soit censé être d’origine germanique donc cette réplique en allemand me laisse perplexe mais soit.

En plus du mode histoire, il y a mode cinéma qui permet de revoir les cinématiques de danse pour celles et ceux qui, comme moi, n’arrivent pas à regarder les deux écrans en même temps pendant le jeu de rythme…, un mode entraînement pour continuer à jouer et un mode salle de bal pour se mettre au défi !

Et avec ça… on a fait le tour de Princess Debut ! Il faut le prendre pour ce que c’est pour l’apprécier : un jeu kitsch et enfantin mais plein de charme et sans prise de tête. Il reste divertissant de par son originalité, la simplicité des dialogues et des conflits ne pourra que nous faire sourire, et il n’y a pas d’âge pour apprécier le graphisme shôjo-esque avec ses motifs old school à base d’étoiles, de froufrous et de paillettes qu’on doit à la mangaka Momoyuki Kotori. N’en déplaise à Aksys, des jeux comme celui-ci, ça fait toujours plaisir !

Pour mettre la main dessus, je crois que, aujourd’hui, le seul moyen est de passer par des particuliers ! Je l’avais moi-même eu en occasion (autour de 5€) et il se trouve toujours assez facilement sur internet à des prix raisonnables.

En ce qui me concerne, j’ai pris beaucoup de plaisir à y jouer ; j’étais curieuse de voir à quoi ressemblait le pionnier des dating sim dispos en France et il a été à la hauteur de mes attentes : girly, with butterfly and sparkles!

Publié dans Otome Game

Un été de mystères avec 7’scarlet.

Mon dernier article était consacré au sound novel Higurashi. Aujourd’hui, on revient du côté des otome games mais sans trop de dépaysement non plus puisque 7’scarlet n’est pas sans rappeler la mystérieuse série de meurtres et disparitions d’Hinamizawa ! Vendu aux côtés des jeux Psychedelica lors de la campagne Summer of Mystery d’Aksys Games en 2018, il nous propose lui aussi un contenu davantage axé sur le storytelling que sur la romance, même si… en comparaison aux deux autres jeux entre lesquels il est pris en sandwich, elle y trouve déjà beaucoup plus facilement sa place.

On se rend à Okunezato dans la peau d’Ichiko, sur les traces de son frère disparu il y a un an. Village reclus en forme de croissant de Lune, il abrite de nombreux mystères qui rassemblent les amateur-ices de paranormal. Un été, un site dédié propose une rencontre entre membres sur place et Ichiko se joint à eux sur l’invitation de son ami d’enfance, Hino.

Le club a autant de membres que de prétendants pour Ichiko et, à chaque fois qu’elle se rapprochera de l’un d’eux, elle obtiendra une nouvelle pièce du puzzle qui l’aidera à comprendre ce que cache vraiment Okunezato.

Mais avant même de s’attarder sur l’histoire, ce qu’on remarque tout de suite sont les graphismes ! Ce n’est pas non plus le style que je préfère, et il n’est, a priori, pas particulièrement original, mais c’est soigné et, surtout!, les backgrounds sont particulièrement travaillés. Ils sont beaux et souvent agrémentés de petits détails, voire même carrément des séquences entières!, animé-es.

今の季節にピッタリ! ミステリー&乙女ゲーム『7'scarlet』を ...
Okunezato s’inspire de la ville de Karuizawa !
Animation qui reste assez simple mais c’est rare d’en croiser dans ce genre de jeux.

Je suis assez neutre quant au rendu… j’adore les backgrounds mais je n’adhère pas forcément aux autres éléments du style ; le chara design ne me plaît pas outre mesure, certains visages me semblent un peu déformés sur les CGs (surtout les nez! Hino prend cher), mais si on met mes goûts de côté, j’apprécie la petite pointe d’originalité. Peut-être parce que cet otome game développé par Otomate (comme la quasi totalité des localisations d’Aksys) est une collaboration avec Toybox Inc. (qui a fait appel à Kurahana Chinatsu pour les illustrations ; elle a précédemment travaillé sur Togainu no Chi et Lamento pour Nitro+CHiRAL mais aussi sur Uta no☆Prince-sama♪) mais en tout cas… on sent une petite différence avec leurs autres titres, autant au niveau du visuel que de l’écriture.

Et l’écriture, parlons-en ! Dans l’ensemble… le jeu est divertissant et bien rythmé, avec une héroïne pas des plus désagréables. On ne s’ennuie jamais bien longtemps : il y a une révélation à chaque chapitre, un plot twist en cache toujours un autre, l’intrigue est relativement bien construite avec plusieurs sous-intrigues qui relient les personnages entre eux. Le jeu est assez court, les routes très rapides à lire, mais aucune question ne reste sans réponse et la plupart des dénouements sont satisfaisants. Mais ! Il faut dire que la qualité de l’écriture est quand même discutable. Le style n’est pas terrible, il y a beaucoup de facilités dans le scénarios, les « TIPS » répètent parfois mot pour mot ce que le texte vient de nous indiquer (mais d’autres fois ils sont très drôles, il faut leur laisser!), en général ce n’est jamais très subtil (il y a trop de « révélations » qu’on voit venir à des kilomètres à cause du manque de subtilité des « indices » qu’on met sur notre chemin…), le méchant n’a pas vraiment de motivation si ce n’est qu’il est… méchant… Bref !, plein de défauts qui s’accumulent et qui font que l’impression qui ressort de l’écriture est qu’elle est simple, facile, pour ne pas dire médiocre à certains moments.

Après, l’expérience n’est pas déplaisante pour autant ; ça reste un univers sympathique avec des personnages attachants et une ambiance prenante et qui reste légère malgré le contexte assez sombre de meurtres en série. En ce qui me concerne, le bilan est donc positif et j’ai pris du plaisir à y jouer. Le rythme y est pour beaucoup ; si le jeu traînait en longueur et gardait trop longtemps pour lui des révélations prévisibles dès les premiers chapitres, la lecture serait sans doute plus pénible.

Mais venons-en au vif du sujet quand il s’agit d’otome games… la romance ! Le jeu n’étant déjà pas bien long, les routes le sont encore moins ! Et la romance est parfois expédiée un peu rapidement mais… on a quand même quelque chose à se mettre sous la dent avec des scènes clichés comme on aime, douces comme du miel, qui mettent en scène d’assez bons personnages. Vrai reproche que j’ai à faire à la romance, c’est que, à l’instar de Psychedelica of the Black Butterfly, *spoilers*tous les personnages connaissent l’héroïne depuis l’enfance et en sont tombés amoureux après une interaction ou deux… Trop facile, pas réaliste. Il y a des scénarios où ça fait moins forcé que dans d’autres et les personnages ont quand même l’occasion de se rapprocher dans le présent, de traverser des épreuves et de tisser de vrais liens, ce qui justifie qu’ils puissent retomber amoureux et rend les romances déjà un peu plus naturelles que dans Black Butterfly.*fin des spoilers* Je vous propose de voir tout ça plus en détails !

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Réconciliation : Psychedelica of the Ashen Hawk

Après un mauvais moment passé avec Psychedelica of the Black Butterfly, j’ai quand même tenté sa suite… Psychedelica of the Ashen Hawk. Sorti un an plus tard (mais avec seulement quelques mois d’écart chez nous), ce jeu là n’est pas la suite directe de son prédécesseur… ils appartiennent à la même série et, dans une certaine mesure, au même univers, mais sont indépendants l’un de l’autre. Une très bonne chose en ce qui me concerne puisque je n’ai pas aimé grand chose dans le premier opus !!!… Alors que là, d’emblée, j’ai été charmée par l’univers… une ambiance moyenâgeuse avec des couleurs froides et une bande-son folklorique… déjà un peu plus ma came, alors qu’aucun de ces aspects-là ne m’avaient attirée dans l’autre jeu… On part donc sur de meilleures bases mais quid de l’histoire ? Là aussi, c’est un peu plus intéressant que la dernière fois !

Dans un village figé dans le temps où la neige n’a de cesse de tomber, deux grandes familles s’opposent et divisent le peuple en deux clans : celui des pacifistes Wolves, et celui des tyranniques Hawks. Au milieu, il y a Jed, l’héroïne, ou plutôt le héros!, qu’on incarne. Hiver sans fin, dissensions entre les deux factions dirigeantes, meurtres en série,… tous les maux de ce village sont attribués à la « malédiction de la sorcière ». Née avec un œil qui vire au rouge quand ses émotions la dépassent, Jed sait qu’elle est la sorcière que tout le monde craint mais sait aussi qu’elle n’a rien à se reprocher. Cependant, par sécurité, elle cache son identité depuis son plus jeune âge en se faisant passer pour un homme…

Pour encore un peu de contexte : elle a passé son enfance dans la famille Wolf qui l’a recueillie quand elle était encore un bébé mais passé un certain âge, elle a décidé de s’isoler et d’aller vivre dans une tour au fin fond de la forêt, toujours dans une tentative de se faire discrète pour ne pas éveiller les soupçons à son sujet. Depuis, elle vit une vie très modeste et, pour pouvoir se nourrir, elle travaille comme homme à tout faire et rend des services à tous les habitant-es du village. Un jour, le prêtre (beau gosse, parce que c’est un otome game) va lui demander de retrouver le « Kaleido-Via », un…truc… que personne a jamais vu, que personne n’est capable de décrire, mais il faut qu’il soit restitué à l’église avant la « mascarade », occasion lors de laquelle les deux camps ennemis font une trêve et s’amusent ensemble. Comme elle ne sait pas exactement ce qu’elle cherche, la moindre information compte, qu’elle vienne du clan des Wolves ou des Hawks. Elle se rend alors compte que c’est dans son intérêt non seulement d’être anonyme (Jed étant associé aux Wolves même après avoir quitté leur résidence puisqu’il en est toujours proche) mais aussi de se présenter comme une innocente jeune fille…

C’est un concept auquel j’accroche trop ! Si vous me connaissez, vous savez (ou peut-être pas) que je porte un intérêt tout particulier au travestissement et ses implications chez les femmes et même si, ici, on n’est pas plus face à un commentaire social sur la condition des femmes, c’est intéressant de voir quel rapport l’héroïne a avec son genre, les contraintes dont elle fait l’expérience quand elle se présente en tant que femme (elle se plaint surtout de ses vêtements qui ne sont pratiques à une époque médiévale où les femmes ne portent évidemment pas de pantalons) et le regard que portent les gens sur elle en fonction de son apparence (elle fait notamment l’expérience du… sexisme!!!).

Et la meilleure partie, c’est que l’héroïne est géniale ! Comme dans Psychedelica of the Black Butterfly, elle est doublée, ce qui est tellement rare que ça fait toujours plaisir, mais en plus… là pour le coup, j’aime vraiment beaucoup la voix de Tamura Matsumi. Elle a une voix androgyne qui colle parfaitement à ce rôle ; d’ailleurs, elle fait souvent des voix de personnages masculins jeunes (par exemple… Hiyori dans Free!… mention obligatoire!!!). En plus de ça, elle a toutes les qualités qu’on peut rêver de voir chez une héroïne d’otome game mais qu’on ne voit presque jamais : une personnalité et toute une palette d’émotions, elle est gentille mais pas docile et sait s’énerver et se défendre quand besoin est, elle est capable, indépendante et sait se servir d’une épée (elle est cool), elle est courageuse et n’a pas peur de se mettre dans des situations dangereuses… C’est un vrai personnage qu’on a vraiment pris la peine d’écrire, on ne voit pas ça systématiquement !

Je retrouve en elle beaucoup de qualités que j’avais déjà aimé chez Cyrus de Steam Prison ; la seule chose que je trouvais un peu dommage chez cette dernière, c’est qu’elle soit complètement à côté de la plaque en ce qui concerne le sexe, au point de même pas trop savoir comment on fait des bébés… non seulement c’est pas très crédible mais en plus ça l’a mise dans une position vulnérable plus d’une fois alors qu’elle n’est pas naïve en temps normal. Jed, en revanche… disons qu’elle est au courant des choses… ; c’est pas grand chose mais comparé à l’innocence poussée à l’extrême à laquelle on est habitué-es de la part des héroïnes, ça fait quand même une différence de voir une fille qui éprouve du désir.

L’héroïne est donc… validée ! Quant au gameplay… Qui se souvient de la fameuse flowchart ? Je vous rassure, ça va beaucoup mieux. Pour avancer dans l’histoire, toujours des side stories mais plus de mini-jeu. A la place, on a la carte ci-dessous.

En bleu, on a des short episodes qui servent à débloquer de nouveaux chapitres, et en rose, les town memories, qui sont des sortes de mini-interviews avec les habitant-es du village (c’est très rapide, trois phrases maximum à chaque fois) et qui servent à gagner des points pour acheter des bonus à la taverne du village (des variations de CG ou des short episodes supplémentaires).

Ca me dérange toujours autant de devoir faire une pause dans l’histoire et d’être forcée à lire un certain nombre d’épisodes pour avancer seulement de quelques chapitres avant de… devoir recommencer… mais au moins, là, c’est moins récurrent, et les short stories s’intègrent beaucoup mieux à l’histoire, ne serait-ce que parce qu’elles s’inscrivent dans sa continuité contrairement à celles de Black Butterfly où parfois on revenait en arrière de plusieurs chapitres pour un épisode tranche de vie où tout le monde était encore gentil et copains ! Les town memories par contre… c’est vite répétitif ; heureusement, c’est court! mais il y en a beaucoup et c’est ça qui donne l’impression de corvée dans cet opus. Mais c’est bien peu de choses !

Quant à la flowchart, elle est beaucoup plus linéaire cette fois-ci et même si un walkthrough est toujours de rigueur, on s’en sort sans trop de problèmes (certaines routes nécessitent encore et toujours de recommencer le jeu depuis le début et de skip tous les chapitres juste pour un choix à la fin de l’histoire mais bon, c’est un mauvais moment à passer, un seul et pas quinze!, donc y’a du progrès).

Pour ce qui est de l’histoire, il y a aussi un net progrès ! Bien mieux écrite, bien plus travaillée. Cette fois, on a vraiment l’impression d’assembler les différentes pièces d’un puzzle parce qu’on suit plusieurs intrigues différentes, qui bien sûr finissent par être liées entre elles, mais qui permettent d’explorer chacun des personnages, personnages qui, contrairement à ceux de Black Butterfly, ont une vie en dehors de l’héroïne, et ne se limitent pas aux love interests ! Tout ne s’articule pas autour d’elle, les personnages ont d’autres préoccupations et certains sont au centre de l’histoire sans pour autant être de potentiels prétendants pour l’héroïne.

Tee en est un parfait exemple même si j’avoue que ça m’aurait pas dérangé qu’elle soit un love interest…

Ils ont leur propres motivations, tourments et dilemmes, ce qui les rend déjà un peu plus intéressants et profonds que leurs prédécesseurs. Sans être trop élaborée non plus, l’histoire est bien ficelée et pas trop tiré par les cheveux comme ça peut malheureusement arriver. Elle est très plaisante à suivre et on est toujours pressé-es d’en connaître la suite !

Par contre… pour ce qui est de la romance, encore une fois, c’est assez secondaire et rarement synonyme de « happy ending ». Ce n’est pas forcément un mal, surtout que cette fois, l’histoire est très prenante ! Mais ce n’est pas forcément ce que tout le monde recherche en jouant à un otome game donc je préfère prévenir.

Ceci étant dit, quand il y a de la romance… elle est bien écrite, elle est bonne… Plusieurs moments m’ont rendue toute niaise alors que ça m’arrive de plus en plus rarement mais là j’ai trouvé que certaines scènes étaient vraiment… intenses, mignonnes, ou les deux à la fois. Certains personnages ont vraiment su me faire ressentir des choses !!!… mais malheureusement, la fin de la route n’était pas toujours à la hauteur… On va voir ça plus en détails !

2020-04-24-231157
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