Publié dans Otome Game

Coup de foudre pour Cupid Parasite

I GAVE A SECOND CHANCE TO CUPIIIIDDDDD.

Tout est dans le titre ! Pour mon deuxième otome game sur Switch, j’ai choisi Cupid Parasite pour sa jaquette colorée et son héroïne débordante d’énergie. Le jeu, développé par Otomate et édité par Idea Factory, est sorti au Japon en 2020 et a rapidement fait son petit bout de chemin jusqu’à chez nous l’année suivante.

Cette comédie romantique déjantée prend place dans la ville fictive de Los York. Les dieux veillent au grain mais malgré tous ses efforts, les couples nés de la flèche de Cupid ne passent pas l’épreuve du temps. Sous le nom de « Lynette », la déesse descend sur Terre pour prouver à son père, le dieu Mars, que les humains se débrouillent très peu tout seuls. Au sein de l’agence matrimoniale Cupid Corporation, elle les aidera à trouver l’amour sans intervention divine !

Tout se déroulait selon le plan jusqu’à que le PDG l’appelle à son bureau. Pour avoir une promotion (la consécration tant attendue !), elle devra réussir à trouver l’âme-sœur de chacun des « Parasite 5 », les clients qui donnent le plus de fil à retordre aux entremetteuses de Cupid Corp.

Avec ce synopsis, on a tous les ingrédients pour un jeu fun, un jeu frais, et c’est appuyé par la direction artistique qui nous plonge dans un univers flashy, moderne avec des chara designs hauts en couleurs. On tombe tout de suite sous le charme de Lynette, une héroïne ambitieuse et indépendante qui nous embarque dans sa vie mouvementée aux côtés de célibataires aussi attachants qu’ils sont marginaux. On ne voit même pas le temps passer durant la common route tant les événements s’enchaînent de façon dynamique.

Je n’arrivais plus à poser ma console, tout était tellement intéressant et amené avec énormément d’humour : la vie de Lynette à Celestia où elle découvre la civilisation humaine aux côtés de sa tante Minerva qui l’éduque aux romcoms américaines, le fonctionnement de Cupid Corp qui réinvente l’agence matrimoniale, l’introduction des Parasite 5 aux personnalités excentriques, le lancement de la télé-réalité complètement barrée « Parasite House »…

J’ai tout de suite accroché : c’est original, très bien rythmé, plein d’humour, le jeu est beau, la traduction est propre, la musique est super entraînante… La common route est un sans-faute, aucune longueur, on entre tout de suite dans le vif du sujet et on s’éclate.

ET ENSUITE ?

Est-ce que les différentes routes sont à la hauteur de ce début explosif ? Nous allons passer en revue les différents parasites et voir s’ils sont si irrécupérables que ça…

Deux des routes ne sont débloquées qu’après avoir terminé les trois premières et l’ordre conseillé est le suivant : Ryuki -> Shelby -> Gill -> Raul -> Allan. J’ai inversé Shelby et Ryuki et je ne suis pas morte !

SHELBY SNAIL – THE PRESTIGE PARASITE (KENN)

On commence fort avec le PDG de Cupid Corporation. Quand on est à la tête d’une agence matrimoniale, on vit forcément une union heureuse, on montre l’exemple de la happy ending parfaite où ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. C’est ce que tout le monde croit. Et pourtant… Shelby Snail est célibataire ! En un sens, il est marié oui… à son travail ! Il se consacre entièrement au développement de Cupid Corp, au point d’en négliger son sommeil et son alimentation.

Il décrit ça comme « voulant toujours être rang SS » mais heu personnellement cet acronyme m’évoque tout autre chose ^^……

Pas besoin d’avoir fait bac+5 pour comprendre que « Monsieur Esse », le prestige parasite qui ne montre jamais le bout de son nez et se sert d’Owen Herriot comme intermédiaire est en fait… Shelby Snail en personne. Lynette est bien embêtée d’avoir un client qui ne daigne même pas se rendre aux personnes aux rendez-vous amoureux qu’elle lui organise mais lorsque son secret le rattrape, Shelby lui avouera la supercherie. Tout naturellement, Lynette propose de faire semblant d’être sa femme ! Evidemment, elle le fait seulement pour le bien de Cupid Corp…

Cette route est délicieuse non seulement parce qu’elle maîtrise à la perfection la trope de « pretend lovers to real lovers » mais aussi parce que les personnalités de Shelby et Lynette fonctionnent merveilleusement bien ensemble. On aurait pu craindre un déséquilibre dans la relation dans la mesure où Shelby est plus âgé et où il a l’ascendant sur Lynette en tant que patron mais pas du tout, on a vraiment la sensation qu’ils sont égaux, avec les mêmes objectifs et les mêmes ambitions. Ils se comprennent parfaitement, ils sont sur la même longueur d’ondes et leur relation évolue naturellement vers de l’amour. Lynette aussi ne jurait que par son travail, elle non plus n’avait jamais envisagée l’amour mais elle aime quand même profiter de la vie et ouvre Shelby à un nouveau monde. J’adore ce couple.

Le scénario donne lieu à plein de situations cocasses et devient complètement absurde vers la fin, mais c’est toujours bien dosé et la romance est si satisfaisante !!!

La scène où ils jouent avec les ombres pour faire croire à un paparazzi qu’ils sont en train de passer une nuit torride me TUE tellement elle est drôle !!!!

Si Ryuki est impossible à caser, c’est parce qu’il est odieusement exigeant en termes de physique. Jeune couturier à succès, il a sa propre ligne de vêtement, rYUKI, avec une boutique au cœur de Los York et sa famille est connue pour la marque KeiSai:In à la renommée mondiale. C’est un esthète pour qui prétend ne même pas pouvoir percevoir les personnes qui ont un score de beauté trop bas selon ses critères. Lorsqu’il rencontre une potentielle partenaire introduite par Cupid Corp, son premier réflexe est de l’asperger d’un spray hydratant ou de lui attribuer une couleur (qu’il perçoit grâce à sa synesthésie), généralement peu attrayante.

S’il a accepté de devenir membre, c’est pour faire plaisir à sa sœur qui estime qu’il a besoin de connaître l’amour pour réaliser tout son potentiel en tant que couturier. Lui ne voit pas trop le rapport mais comme il la respecte et souhaite être le digne héritier de grand-mère Keisaiin, il se fait violence.

Je peux comprendre pourquoi il est conseillé de commencer par cette route parce que c’est la plus NORMALE. Pas d’incroyable rebondissement, pas de retournement de situation délirant, juste deux jeunes adultes qui découvrent l’amour ensemble. Ryuki aussi est assez à fond dans son travail et ne voit pas l’intérêt de tomber amoureux et de sortir avec quelqu’un, ça s’apparente plutôt à une perte de temps pour lui. Mais qui résisterait à Lynette ?!?! Oui, moi non plus…

Leur relation est adorable et si vous aimez les tsundere… jackpot. Il est un peu peste et j’avais peur d’avoir du mal à passer outre le fait que ce gamin est de toute évidence très mal élevé mais… la façon dont ils tombent amoureux est pleine de douceur et j’ai trouvé leur développement très naturel et attendrissant. Ils vont très bien ensemble et Lynette le tire vers le haut en lui offrant de nouvelles perspectives. Sa carrière prend un tournant très intéressant dans cette route et je me suis surprise à beaucoup m’attacher à ce personnage qui s’adoucit au fil de l’histoire !

GILL LOVECRAFT – THE LOVELORN PARASITE (Kimura Ryouhei)

Gill n’arrive pas à trouver l’amour parce qu’il peine encore à se remettre de sa première déception amoureuse. Fou amoureux de son ancienne colocataire de l’époque où il était encore étudiant, il n’a jamais vraiment réussi à tirer un trait sur cette amourette morte dans l’œuf et lorsqu’il revoit Lynette alors qu’il essayait justement de tourner la page… ses sentiments enfouis se réveillent, plus forts que jamais.

Il n’est vraiment pas subtil à ce sujet et on comprend dès leur première interaction que Gill n’a d’yeux que pour Lynette. Et elle qui est si intelligente et perspicace va étrangement mettre énormément de temps à s’en rendre compte. Elle ne le calcule pas une seule seconde, à son grand désarroi. Pour la satisfaire, il se plie en quatre pour elle, assure toutes les tâches ménagères, lui cuisine des festins, bougerait des montagnes à mains nues si elle sous-entendait que c’était ce qu’elle voulait.

C’est là que, pour moi, ça dégringoleeeeee. Je pense que j’aurais pu aimer une personnalité aussi dévouée, j’adore l’amour où on se donne tout entier pour l’autre, avec l’élément « amis de longue date » en plus, ça aurait pu me plaire… mais là… c’est trop. C’est trop surtout qu’elle n’a manifesté aucun intérêt pour lui pendant plusieurs années donc s’accrocher autant, à ce stade, c’est effrayant !!! Il en fait des tonnes et des tonnes, c’est lourd et étouffant (les autres personnages lui font d’ailleurs remarquer mais ça ne l’arrête pas !!!) et en plus, dans les autres routes, elle en a tellement rien à carrer de lui et de ses avances que ça rendait difficilement crédible que, d’un coup, elle ait des sentiments pour lui et ne soit plus repoussée par son comportement désespéré.

Le plus grave dans cette route, c’est qu’on voit vraiment tout l’étendue de sa toxicité avec de nombreux flashbacks barbants où on découvre que ce qu’il l’a attiré chez Lynette, c’est sa naïveté et le fait qu’elle dépende entièrement de lui !!! !!! !!! Enorme red flag non ???

Cette route annule tout ce que CupiPara avait fait de bien avec le personnage de Lynette : là, on tombe dans le cliché de « même si c’est une divinité elle est sans défense et un homme doit tout lui apprendre de la vie » !!!?!? C’est un problème que j’ai soulevé dans ma précédente review, d’un jeu complètement différent, certes.

Autre chose que j’apprécie avec ce jeu : il ne perd pas de temps avec des quiproquos, et dans cette route, il y en a plein et ils sont ridicules.

La dernière partie de la route tombe aussi dans l’absurde et, si avec Shelby ça ne m’avait pas dérangée et j’avais trouvé ça sincèrement amusant, là, ça n’a fait que me saouler davantage.

RAUL ACONITE – THE OBSESSED PARASITE (Yashiro Taku)

Raul est une star de Sillywood, un acteur extrêmement populaire qui a fait ses preuves dans des blockbusters où il réalise lui-même toutes ses cascades. Grande première pour lui : il va être le rôle principal d’une romance… Le souci, c’est qu’il n’a jamais été amoureux et ce manque d’expérience impacte grandement la qualité de son jeu d’acteur. Son agent l’a donc inscrit chez Cupid Corp, pas pour qu’il se marie (ce n’est pas ce dont sa carrière a besoin pour le moment), mais pour qu’il goûte un peu aux sentiments amoureux. Lui qui a déjà plein de groupies… trouver une prétendante ne devrait pas être un problème. Et pourtant ! Raul a, pour ainsi dire, un intérêt spécifique. Il ne parle que de mythologie. C’est son seul sujet de conversation, il est passionné par toutes les mythologies mais en particulier la mythologie grecque, il a des théories diverses et variées, et parfois controversées, sur les différents mythes et ne se déplace jamais sans sa statue de Neptune.

J’appréhendais un peu les deux dernières routes parce que Raul et Allan semblaient être réduits à un seul trait de personnalité et je redoutais que les conversations avec Raul soient particulièrement pénibles… Hé bien pas ! du ! tout ! J’ai été agréablement surprise !!! Dans cette route, Lynette va travailler sur le tournage du nouveau film de Raul pour le « coacher en romance », ce qui va leur donner l’occasion de parler d’autres choses que de mythologie… Et on découvre notamment une facette inattendue de Raul mais qui colle finalement bien à son personnage… C’est juste qu’on ne s’attend pas à ce qu’un otome game prenne cette direction !

*spoilers*Dans le milieu, les coups d’un soir son monnaie courante et Lynette découvre, horrifiée, que Raul couche beaucoup à droite et à gauche. Toutes les nuits, il a une autre actrice dans son lit. En tant que déesse de l’amour, ça la choque et elle a une vision très vieux jeu du sexe. Raul va lui montrer que l’acte charnel n’est pas quelque chose de sacré : c’est naturel, c’est normal, on peut tout à fait coucher avec quelqu’un sans éprouver de sentiment, tant que tout le monde est sur la même longueur d’ondes, ce n’est que du plaisir. Quoi de plus efficace pour la convaincre que lui montrer ? J’ai trouvé cette approche du sexe très rafraichissante, de même pour leur relation : c’est rare de voir la trope « sex friends to lovers » dans un otome game mais c’est une très bonne surprise. Là encore, on a une relation qui évolue tout naturellement, l’affection se transforme en sentiments confus, puis en amour.*fin des spoilers*

On est de nouveau sur une fin complètement déjantée, tellement que j’ai un peu décroché mais, à la fin, j’étais très heureuse de les voir ensemble, j’adore ce personnage plein de surprises !

Mec parfait.

ALLAN MELVILLE – THE THIEVING PARASITE (Furukawa Makoto)

Alors lui… ! Si les autres personnages ont des difficultés à trouver chaussure à leur pied, passe encore, ça n’engage qu’eux… Mais Allan cause bien du mouron à Cupid Corporation puisqu’il vole les copines de tous les clients ! Lui, ce qu’il l’attire, c’est les femmes déjà prises, les jeunes filles éperdument amoureuses… Mais ne vous méprenez pas, il ne passe pas son temps à rendre cocu la moitié de Los York : il travaille aussi dans un magasin d’oreillers où il trouve la perle rare faite sur mesure pour chacune de ses clients. Avec ses conseils avisés, elles sont sûres de faire de beaux rêves…

Comme pour Raul, je me demandais bien dans quelle direction cette route pouvait aller dans la mesure où Allan a un seul trait de personnalité qui, en plus, complique grandement tout chance de romance. Mais CupiPara n’avait pas fini de me surprendre !

Je ne peux pas trop en dire sans spoiler mais je pense que je peux au moins révéler ceci puisque ce n’est pas trop un secret : Allan est en vérité un démon, plus précisément un incube. La dynamique s’annonçait déjà intéressante… une déesse… avec un démon… ça allait forcément être croustillant ! Et effectivement, je n’ai pas été déçue !!! Mais je ne veux pas trop en dire !!! En tout cas, sachez que la première partie de la route nous régale et, d’un coup d’un seul, le ton change complètement et l’histoire part dans une direction inattendue. CupiPara se garde bien de faire dans l’angst jusqu’à cette route aux airs de tragédie grecque ! On pouvait un peu s’y attendre, je suppose…

Le personnage ne m’attirait pas du tout au début et finalement, j’ai adoré leur histoire du début à la fin. Dans toutes les fins d’otome games, j’ai l’impression qu’il y a toujours quelque chose qui remet l’univers du jeu tel qu’on le connaissait en question et c’est généralement très tiré par les cheveux (si vous avez l’habitude des otoges, vous voyez ce que je veux dire) : là, on n’y échappe pas mais avec le contexte déjà perché avec la mythologie grecque revisitée fait que… ça passe plutôt bien… !!! Et les CG sont pépites, même pour les bad ends, on a de très, très sympathiques illustrations.

Et… voilà !!! Nous n’avons pas tout à fait fait le tour car il y a encore un personnage secret… Et je vous avoue que je ne le savais pas du tout ! J’aime bien y aller à l’aveugle, je ne me renseigne jamais trop sur les jeux que j’achète mais… je suis quand même un walkthrough et j’avais fini par apprendre qu’il fallait recommencer une partie une fois qu’on avait compléter toutes les routes. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai vu qu’il y en avait une toute nouvelle !!! Pas juste un petit bonus, une vraie, longue route qui fait office de « true route » et qui boucle la boucle en répondant aux dernières questions sans réponses et problèmes encore sans solutions. Et… le personnage, que je ne citerai pas !, est devenu un de mes préférés… Peut-être même mon personnage préféré tout court… Encore une fois, CupiPara a choisi une approche vraiment intéressante et l’histoire était passionnante, surtout avec l’introduction d’un nouvel antagoniste qui coche toutes les cases de ce que j’aime chez un personnage !!!

Après environ 50 heures de lecture, je suis toujours aussi éprise de Cupid Parasite. Ca faisait longtemps que je n’avais pas apprécié un jeu comme ça et même l’existence de Gill et de sa route de malheur ne peut pas se mettre en travers de notre amour.

D’autres points qui m’ont fait du bien :

  • Les personnages féminins sont géniaux, l’héroïne est très bien entourée, que ça soit par sa coloc Claris, un perso coup de cœur, sa tante Minerva (même si j’ai été un peu refroidie par certaines révélations mais j’ai choisi de passer au-dessus !!) ou encore sa mère, la déesse Venus. L’héroïne elle-même, comme j’en ai déjà fait l’éloge précédemment, est très bien écrite et est devenue ma prota préférée aux côtés de Cyrus de Steam Prison.
Constamment un comportement de lesbienne.
  • On voit souvent le point de vue / monologue interne des love interests, ce qui est assez sympa, ajoute une autre perspective et de la profondeur aux personnages !
  • Il y a une fonction pour aller directement au prochain choix ou à la prochaine section non-lue, du pain béni qui malheureusement n’est pas encore une fonction qu’on retrouve dans tous les jeux… Le temps de chargement entre les scènes est assez long mais c’est toujours moins pénible que de devoir tout skip manuellement. Il y a aussi une flowchart pour se repérer.
  • L’histoire est divisée en plusieurs petits chapitres, ça rythme bien le jeu.
  • Il y a du SEXE ! Rien d’explicite mais ça fait toujours plaisir. Approche très saine des relations sexuelles et tout est toujours parfaitement consenti, ce qui fait très plaisir à voir. L’héroïne est toujours en contrôle, ce n’est pas une jeune vierge effarouchée naïve qui ne sait même pas ce qui lui arrive… amen !!!

Il va sans dire que je recommande Cupid Parasite à 200% et j’attends avec grande impatience le fandisk ! C’est une vraie bouffée d’air frais et il conviendra autant aux habitué·es des otoges qu’aux novices. Quali, sans prise de tête, sans longueurs, il conviendra parfaitement à quelqu’un qui cherche son premier otome game… mais il fera aussi beaucoup de bien aux personnes qui en ont vu des vertes et des pas mûres avec Otomate car il change complètement de ce qu’on nous sert d’habitude.

Si vous y avez déjà joué, c’est avec grand plaisir que j’en discuterai avec vous !! Et même si vous ne connaissiez pas Cupid Parasite avant cet article, je suis toujours curieuse de savoir quel personnage vous fait de l’œil…

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