Publié dans Jeux

Mes meilleures vacances avec Shin-chan: Me and the Professor on Summer Vacation

Je ne pars pas en vacances cet été. Mais c’est tout comme depuis que je joue à Shin-chan sur Switch ! Ce jeu, Shin-chan: Me and the Professor on Summer Vacation -The Endless Seven-Day Journey- de son interminable titre complet, est sorti en 2021, a été localisé l’année suivante et… et ensuite, il aura fallu s’armer de patience pour avoir la version physique, mais, ça y est, deux ans après, une attente aussi longue que le titre et un envoi mouvementé plus tard, la cartouche est dans ma Switch. Vous n’en avez pas ? Le jeu est aussi dispo sur PC et PS4. « J’en ai rien à fiche de tout ça, je ne connais même pas Shin-chan ! » Moi non plus !!! Mais fort heureusement, aucune connaissance préalable de l’univers loufoque de la série culte n’est nécessaire pour se perdre dans la beauté de ce jeu.

Ce jeu est en fait un spin-off de la série Boku no Natsuyasumi, pas très connue par chez nous puisqu’elle n’a jamais été traduite, mais vous connaissez peut-être Attack of the Friday Monsters, par les mêmes développeurs et qui est sorti sur 3DS chez nous. Bref, comme ces noms ne vous disent peut-être rien, je vais faire une comparaison plus parlante : Shin-chan se rapproche beaucoup d’un Animal Crossing ou d’un Stardew Valley, mais en beaucoup plus chill, court, facile.

Shinnosuke et sa famille partent en vacances rendre visite à une amie d’enfance dans la petite ville d’Asso, dans la préfecture de Kumamoto. Leur rencontre avec un curieux « professeur » (qui s’apparente plutôt à un savant fou…!!!) va chambouler leur paisible semaine de détente. En effet, ce dernier va utiliser sa dernière invention pour envahir la ville de dinosaures ?!?!?! Lorsque le minuscule Shin-chan le surprend en pleine manigance, il le condamne à être bloqué dans une boucle temporelle où sa semaine de vacances n’aura de cesse de se répéter. Les Japonais aiment vraiment beaucoup la trope du jour de la marmotte. Non pas que ça me dérange !

Il y a donc une trame narrative ponctuée de quelques scénettes et d’un humour loufoque et parfois puéril qui caractérise la franchise Shin-chan mais vous aurez quand même beaucoup de libertés tout au long de la journée. Plein d’activités s’offrent à vous mais la plus intéressante reste d’arpenter et admirer Asso. Le jeu est splendide, on se balade dans des tableaux de la campagne japonaise, on débloque de nouvelles zones petit à petit et on se perd dans ces paysages pittoresques.

Les angles sont parfois un peu originaux pour justement donner cette impression de « tableau », c’est presque contemplatif, il y a des zones où on ne fait que passer, il n’y a rien de plus à y faire, profite juste du paysages, et c’est super mais parfois la caméra nous joue un peu des tours !!! (Particulièrement dans le jardin, j’ai tourné quelques fois en rond parce que l’angle de la caméra change d’un plan à l’autre.) Mais rien de dramatique.

Lire la suite de « Mes meilleures vacances avec Shin-chan: Me and the Professor on Summer Vacation »
Publié dans Chronique

Thème de la semaine : stylée à Disney. Les meilleurs outfits de Minnie et compagnie.

Encore un article que personne n’a demandé. Je ne vais pas beaucoup écrire, juste vous compiler mes costumes préférés portés par les personnages des parcs Disney, principalement Minnie mais aussi le reste de la bande de Mickey (c’est juste que Minnie est généralement la mieux fringuée). Les parcs Disney apportent beaucoup de soin aux tenues des mascottes, il y en a pour chaque occasion, chaque saison, chaque fête, chaque parade et spectacle… la liste n’est donc en rien exhaustive, j’ai mis les premières tenues auxquelles j’ai pensé et à un moment, il était 2h du matin, donc j’ai arrêté.

On commence avec la tenue la plus iconique qui m’a inspiré cet article : Minnie Fashionista en tailleur Stella McCartney. C’est une collaboration qui a eu lieu à l’occasion des 30 ans du parc parisien, une grosse campagne toujours en cours à l’heure où j’écris ces lignes.

Minnie a fait une apparition au défilé hiver 2022 de Stella McCartney et était présente en meet and greet au Studio Theater (à Walt Disney Studios) dès la semaine du 8 mars et tout au long du mois pour « célébrer les droits des femmes ». La tenue est sensationnelle mais elle a fait couler beaucoup d’encre, elle a mis les « anti-wokistes » et les daronnes conservatrices dans tous leurs états parce que Minnie a troqué sa robe pour un pantalon, un vêtement d’homme, de bonhomme !!! Bref, une véritable star.

Lire la suite de « Thème de la semaine : stylée à Disney. Les meilleurs outfits de Minnie et compagnie. »
Publié dans Jeux, Visual Novel, Yuri game

Lesbiennes cannibales en manque d’amour dans It gets so lonely here

En ce moment, je suis dans ma période cannibale. Rassurez-vous, je n’ai encore englouti personne. Mais le visionnage de Bones and All a éveillé quelque chose en moi. Pas une envie de chair fraîche, fort heureusement. Plutôt une grande curiosité. Pas par rapport au goût ! Par rapport aux gens qui mangent d’autres gens. Bref. Je pourrais passer tout un article à me défendre contre des accusations de cannibalisme prémédité, mais ce n’est pas pour ça que j’ai ouvert WordPress. Il se trouve que c’est pile à ce moment que j’ai entendu parler de It gets so lonely here, un visual novel réalisé dans le cadre de la Yandere Game Jam que Ebi-hime, sa créatrice, décrit comme un visual novel yuri d’horreur avec des lesbiennes cannibales !?!?!?!

Bon, excellente technique marketing (ça a marché sur moi), mais ce n’est en vérité pas le thème central de l’histoire. C’est encore mieux ! Se faire dévorer toute crue n’est en fait qu’une des trois façons dont vous pouvez mourir des mains d’une jolie jeune fille dans It gets so lonely here.

J’écris donc pour vous vivement vous conseiller ce visual novel qui, connaissant un peu mon lectorat, ne peut que vous plaire. En tout cas, moi, il m’a régalée.

Il est court, il est gratuit, il est soigné… L’UI, la musique, les illustrations… tout est si charmant !!! Les thèmes sont intéressants, on est dans un univers très inquiétant inspiré des contes de fées de notre enfance, il y a beaucoup de foreshadowing et de surprises au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire et qu’on recommence de nouvelles parties, la narration est excellente, le style très littéraire est agréable à lire… C’est une véritable expérience très bien construite qui tire pleinement profit et du format court et du format visual novel.

Le concept est assez unique et c’est la première fois que j’ai l’occasion de lire un visual novel yuri dans ce style. C’est du pur bonheur et il en faut plus ! Il y a trois routes différentes, que vous pouvez lire dans n’importe quel ordre, mais je vous conseille de choisir d’aller « to the shore » pour commencer, parce que c’est la route la moins recherchée (la créatrice explique pourquoi dans ses notes) mais elle est parfaite pour se mettre dans le bain (sans mauvais jeux de mots).

J’aimerais vous en dire encore davantage mais je me suis lancée dans ce VN avec pour seule et unique info « CANNIBALISME » et… je pense que vous l’apprécierez pleinement en y allant, vous aussi, à l’aveugle et en vous laissant surprendre par tout ce que réserve It gets so lonely here.

Vous pouvez le retrouver, lui, et les autres participations, sur la page de la Yandere Game Jam 2023 mais aussi sur Steam ! Vous pouvez aussi jeter un œil aux autres VN de Ebi-hime, elle en a sorti PLEIN, beaucoup de yuri, mais aussi du BL, elle n’a aucune limite, elle sait tout faire !!! J’avais déjà parlé de l’un d’eux ici. Voilà, petit article… à table maintenant ! Bon appétit !!!

Publié dans Otome Game

Coup de foudre pour Cupid Parasite

I GAVE A SECOND CHANCE TO CUPIIIIDDDDD.

Tout est dans le titre ! Pour mon deuxième otome game sur Switch, j’ai choisi Cupid Parasite pour sa jaquette colorée et son héroïne débordante d’énergie. Le jeu, développé par Otomate et édité par Idea Factory, est sorti au Japon en 2020 et a rapidement fait son petit bout de chemin jusqu’à chez nous l’année suivante.

Cette comédie romantique déjantée prend place dans la ville fictive de Los York. Les dieux veillent au grain mais malgré tous ses efforts, les couples nés de la flèche de Cupid ne passent pas l’épreuve du temps. Sous le nom de « Lynette », la déesse descend sur Terre pour prouver à son père, le dieu Mars, que les humains se débrouillent très peu tout seuls. Au sein de l’agence matrimoniale Cupid Corporation, elle les aidera à trouver l’amour sans intervention divine !

Tout se déroulait selon le plan jusqu’à que le PDG l’appelle à son bureau. Pour avoir une promotion (la consécration tant attendue !), elle devra réussir à trouver l’âme-sœur de chacun des « Parasite 5 », les clients qui donnent le plus de fil à retordre aux entremetteuses de Cupid Corp.

Avec ce synopsis, on a tous les ingrédients pour un jeu fun, un jeu frais, et c’est appuyé par la direction artistique qui nous plonge dans un univers flashy, moderne avec des chara designs hauts en couleurs. On tombe tout de suite sous le charme de Lynette, une héroïne ambitieuse et indépendante qui nous embarque dans sa vie mouvementée aux côtés de célibataires aussi attachants qu’ils sont marginaux. On ne voit même pas le temps passer durant la common route tant les événements s’enchaînent de façon dynamique.

Je n’arrivais plus à poser ma console, tout était tellement intéressant et amené avec énormément d’humour : la vie de Lynette à Celestia où elle découvre la civilisation humaine aux côtés de sa tante Minerva qui l’éduque aux romcoms américaines, le fonctionnement de Cupid Corp qui réinvente l’agence matrimoniale, l’introduction des Parasite 5 aux personnalités excentriques, le lancement de la télé-réalité complètement barrée « Parasite House »…

J’ai tout de suite accroché : c’est original, très bien rythmé, plein d’humour, le jeu est beau, la traduction est propre, la musique est super entraînante… La common route est un sans-faute, aucune longueur, on entre tout de suite dans le vif du sujet et on s’éclate.

ET ENSUITE ?

Est-ce que les différentes routes sont à la hauteur de ce début explosif ? Nous allons passer en revue les différents parasites et voir s’ils sont si irrécupérables que ça…

Deux des routes ne sont débloquées qu’après avoir terminé les trois premières et l’ordre conseillé est le suivant : Ryuki -> Shelby -> Gill -> Raul -> Allan. J’ai inversé Shelby et Ryuki et je ne suis pas morte !

Lire la suite de « Coup de foudre pour Cupid Parasite »
Publié dans Chronique

5 émissions de télé-réalités japonaises qui ne sont pas Terrace House

Voilà encore une autre de mes nombreuses passions très obscures que nous n’avons pas encore exploré ensemble, vous et moi. La télé-réalité japonaise. J’adore ça. Et quand on évoque le sujet, il y a un nom bien précis qui ressort souvent, la référence en la matière : Terrace House. Hé bien figurez-vous que c’est la seule émission à laquelle je n’ai pas du tout accroché ! Et j’ai essayé… j’ai regardé un peu de Aloha State, j’ai vu quelques épisodes de Opening New Doors et, sur le papier, ça a tout pour me plaire… Et pourtant, ça ne prend pas. Heureusement, sur Netflix, il y a d’autres choses à manger !

Voici pour vous, les gens comme moi qui aime voir des couples se former dans des télé-réalités japonaises aux concepts farfelus, mais aussi pour vous, les gens qui aiment Terrace House et qui cherchent à combler un vide depuis la fin de l’émission.

Ainori Love Wagon

Sans surprise, la première télé-réalité dont j’ai envie de vous parler, c’est Ainori !!! J’en ai déjà parlé sur ce blog par le passé mais, au cas où vous auriez raté cet article, voici le topo :

Ainori, c’est un peu le Pékin Express du love. Les participant·es embarquent à bord d’un bus pour un voyage à travers l’Asie (ou, dans la troisième saison, l’Afrique) où leur but ne sera pas seulement de découvrir les us et coutumes locales mais aussi de trouver l’amour… entre eux !!! Iels sont toujours au nombre de 7 et, lorsque l’un·e d’eux commence à éprouver des sentiments pour quelqu’un, une déclaration d’amour en bonne et due forme a lieu, billets d’avion à la main. Dans le meilleure des cas, la personne en face ressent la même chose et le couple repart ensemble au Japon. Mais… s’il s’avère que ces sentiments ne sont pas réciproques, la personne qui s’est déclarée rentre seule et, peu de temps après, le bus de l’amour récupérera une nouvelle recrue pour la remplacer.

Je suis très, très fan. C’est très kitsch !!! Beaucoup d’humour, l’écran toujours très chargé avec des sous-titres et des onomatopées colorés… Ces émissions ont toujours un panel de commentateur·ices issus du milieu de la télé japonaise qui interviennent généralement au début, au milieu et à la fin de l’épisode mais, là, on peut voir et entendre leurs réactions tout du long et c’est comme regarder la série avec des ami·es !! J’aime évidemment tout particulièrement l’aspect « tourisme », on découvre plein de pays, de superbes paysages, les participant·es vivent des moments très forts et de belles amitiés voient le jour… Le concept oblige à se déclarer assez rapidement pour faire avancer l’émission, ce qui peut paraître un peu inauthentique, mais on se prend au jeu et on voit bien, en fouinant sur Instagram, que certains couples durent ! C’est ma recommandation number one, c’est fun, c’est très croustillant mais parfois aussi extrêmement touchant.


Love is Blind: Japan

Vous connaissez peut-être déjà Love is Blind, j’avais beaucoup d’amis qui regardaient la version US et la version brésilienne… ça a fait un peu de bruit sur Netflix. Ici, le concept est le même : les participant·es sont en mode speed dating pendant la première partie de l’émission, iels discutent dans des capsules où iels apprennent à se connaître sans se voir. L’amour est-il vraiment aveugle ?! C’est ce qu’on va voir ! Des couples vont se former mais on passe tout de suite à la vitesse supérieure : pour se voir en vrai, il faut se fiancer !!! Lorsque les couples se rencontrent pour la première fois, c’est pour la demande en mariage. Mais avant la cérémonie, iels auront quand même plusieurs occasions de mettre leurs sentiments à l’épreuve et vérifier qu’iels sont vraiment fait pour passer le reste de leur vie ensemble. Les couples fiancés vont partir en voyage, vivre l’un chez l’autre, rencontrer les parents… Quels couples tiendront une fois lâchés dans la nature ?!?!

Lire la suite de « 5 émissions de télé-réalités japonaises qui ne sont pas Terrace House »
Publié dans Chronique

Duffy et ses amis : qui vole la vedette à Mickey dans son propre parc ?!

En ce moment, je suis jalouse. Pourquoi ? Parce que certaines personnes ont la chance de profiter des Duffy and Friends Play Days à Hong Kong Disneyland pendant que moi, je suis là, dans mon lit, en train de vous écrire cet article. Spectacles, merch exclusif, pique-nique et afternoon tea time thématisés, rencontres avec les personnages, chambres d’hôtels décorées, compte Instagram dédié… Hong Kong Disneyland a mis le paquet pour cet événement printanier s’étalant sur presque trois mois. Duffy a même remplacé l’emblématique Mickey Mouse sur la fresque florale à l’entrée du parc ! Bye bye la souris américaine capitaliste !!

Mais d’où sortent ces personnages ? Inconnus au bataillon en France, on peut avoir du mal à mesurer l’ampleur de leur popularité au Japon et en Chine.

Aujourd’hui, je vous propose un article qui explore un autre de mes centres d’intérêt très niche : les parcs d’attraction, plus précisément les parcs Disney, et encore plus spécifiquement les mascottes des parcs Disney asiatiques. Si vous avez ne serait-ce qu’un vague intérêt pour le sujet ou l’envie irrépressible de plonger dans un nouveau rabbit hole, continuez votre lecture et faites connaissance avec Duffy (and friends !).

Si vous avez déjà eu la chance de visiter le parc Tokyo DisneySea, ouvert en 2001 et première destination Disney a avoir ouvert ses portes sur le continent asiatique, vous n’avez pas pu échapper à Duffy. Il est tellement présent sur la destination que j’ai longtemps pensé qu’il était né là-bas. Pas du tout ! Ou en tout cas… pas vraiment.

« The Disney Bear » est un concept imaginé à Walt Disney World, en Floride ! A l’origine, c’est un petit ours en peluche, décliné en trois coloris (brun, gris et blanc) et customisable au fil des saisons avec des costumes thématiques. Un produit très basique mais avec néanmoins la « patte » Disney (hihi) sur ses coussinets. On est en 2002 quand il arrive dans les boutiques de la destination américaine (sans faire beaucoup de bruit). Deux ans plus tard, l’Oriental Land Company y voit un potentiel et fait de Duffy… une STAR !

Lire la suite de « Duffy et ses amis : qui vole la vedette à Mickey dans son propre parc ?! »
Publié dans Otome Game

Fxxx Me Royally!! Horny Magical Princess — Voilà, tout est dans le titre

Après Café Enchanté, j’avais envie d’enchaîner sur un jeu assez court et pas trop prise de tête… J’ai donc naturellement pensé à un jeu de cul !!! MangaGamer a localisé « Ohime-sama datte XXX Shitai!! -Horny Magical Princess-«  en 2020 et, malgré mon avis mitigé sur Bocchi Musume (Fashioning Little Miss Lonesome) du même studio, je me suis laissée tenter par le scénario quelque peu cocasse.

Kalmia8 est un développeur qui n’a pas beaucoup de titres à son actif et celui-ci est le dernier en date. Leur spécialité, vous l’aurez compris, c’est les otome games pour adultes. Mais, comme j’en avais déjà un peu parlé dans ma première review, je suis à la limite d’être dubitative quant à leur vraie cible parce que, que ça soit Bocchi Musume ou Horny Magical Princess, on dirait vraiment des eroges déguisés en jeux pour meufs… On y reviendra plus tard !

On incarne Marie, la princesse de Kamel’toh. Pour les moins bilingues d’entre nous, je me permets d’expliquer le « jeu de mots » : un camel toe, c’est quand un pantalon, un sous-vêtement ou un maillot de bain trop moulant rend visible les démarcations de la vulve. Pourquoi ce nom ? Je ne suis pas sûre puisque, en VO, c’est juste « mahou no kuni ». Mais j’admets que c’est plus funky à l’oreille que « le royaume magique ». Parce que oui ! Marie vient d’un monde où la magie fait partie intégrante du quotidien et où on baise pour se dire bonjour. Mais c’est pas tout de faire l’amour, il faut aussi songer, un beau jour, à se poser et à fonder une famille. C’est donc dans cette optique que Marie, renommée Marika pour l’occasion, se rend au Japon, accompagnée de sa fidèle domestique, Sana.

Boom badaboum, erreur dans les calculs, le sort de téléportation ne fonctionne pas tout à fait comme prévu, et notre héroïne vient s’écraser sur deux beaux gosses. Mais au Japon, les mœurs sont très différents !!! Ils sont donc fort surpris lorsqu’elle les embrasse à pleine bouche pour simplement faire connaissance. D’un côté, on a Kaoru, le gars sérieux, et de l’autre, Ryuusei, le mec populaire. Marika va se joindre à leur coloc et les initier un peu aux plaisirs charnels. LEQUEL VA-T-ELLE CHOISIR ?!?!

On est donc face à une héroïne sexuellement libérée, beaucoup plus entreprenante que celle de Bocchi Musume, et avec ce synopsis, on a la promesse de scènes de sexe à gogo sans doute un peu déjantées.

Hé bien pas du tout !

Lire la suite de « Fxxx Me Royally!! Horny Magical Princess — Voilà, tout est dans le titre »
Publié dans Review

Free! The (vrai) Final Stroke

On ne rigole plus. Cet article portera sur Free! The Final Stroke partie DEUX, autrement dit… la dernière !!! Sorti dans les salles japonaises le 22 avril 2022, il marque, a priori, la fin de la saga Free!… Vous vous demandez sans doute de quoi je vais bien pouvoir parler sur ce blog maintenant. Vous vous interrogez probablement sur la façon dont je vais combler ce vide immense. Vous redoutez sans doute le genre de personne que je vais devenir sans Nitori Aiichiro pour me donner une raison de me lever chaque matin. Hé bien… je me pose les mêmes questions…

Nous y réfléchirons plus tard, voyons plutôt ce que devient Haru !! Si vous n’avez pas vu la première partie, n’avez pas lu mon dernier article ou avez juste la mémoire très courte, petite piqûre de rappel : l’âme de Haru a été corrompue par Albert. Va-t-il se réconcilier avec Rin après toutes les vilaines choses qu’il lui a dites sous l’influence suédoise ?

Lire la suite de « Free! The (vrai) Final Stroke »
Publié dans Review

Free! The (avant-dernier) Final Stroke

Comment Otome Street a pu survivre sans article sur Free! depuis avril 2022 ?!?! Dieu sait que c’est mon seul sujet de conversation et c’est même tout ce qui me poussait à encore écrire des articles à une époque. Malheureusement, ce que je redoutais pointait le bout de son nez. LA FIN ! La fin de la saga Free! telle qu’on la connait devenait de plus en plus tangible. Quand la dernière saison s’est achevée en 2018, on savait qu’il manquait encore une pièce au puzzle pour conclure cette belle saga qui fait battre nos cœurs depuis 2013. Et en effet, The Final Stroke a été annoncé. Un film en deux parties, dont la première est sortie le 17 septembre 2021.

J’ai pu la voir pour la première fois il y a presque un an, en février dernier. Cependant, je tenais à écrire un article couvrant les deux parties en même temps, alors j’ai attendu presque un an de plus pour voir la suite, tout ça pour QUOI ?! Me rendre compte que ça allait beaucoup trop long de traiter les deux films en un article. … Bref. On va commencer par le premier volume et on se retrouvera très vite pour la suite !!

Je vais faire ma review de la même façon que pour les épisodes de Dive to the Future ; c’est-à-dire que je vais vous résumer tout ce qu’il se passe et vous donner mon avis global à la fin. C’est parti, on se jette à l’eau !

Lire la suite de « Free! The (avant-dernier) Final Stroke »
Publié dans Chronique

Shôjosei à tout va : et joseimuke dans tout ça ?

Ici, comme vous le savez, on aime tout ce qui s’adresse aux filles. Les anime destinés à un public féminin, les otome games, les jeux où on peut se rincer l’œil, tous ces médias clairement destinés à plaire aux jeunes femmes.

Parmi eux, les shôjo et les josei. Ce sont des manga qui sont publiés dans des magazines qui ont pour cible les jeunes filles et les jeunes femmes, respectivement. Pour la bonne mesure, on rappelle que ces termes sont des catégories éditoriales et n’indiquent en rien le genre de l’œuvre. Ca donne juste une information sur le public visé.

Ces manga, dans la majorité des cas, sont également écrits par des femmes. Et comme tout ce qui est fait par des femmes pour des femmes et qui plaît aux femmes, c’est très souvent dénigré, ignoré, boudé, stigmatisé… Je ne pense pas avoir besoin de vous faire un dessin.

Mais les consommatrices sont nombreuses et ne s’en cachent pas ! Au cours de l’année dernière, plusieurs comptes dédiés ont fait leur apparition sur Twitter : @shoujocrave, @ShoujoseiWorld et, dans la sphère francophone, @JoseiActu ou encore @shojosphere. Les exemples ne manquent pas ! Et ça fait plaisir.

Pour englober shôjo et josei, il n’est pas rare de croiser le terme « shôjosei ». Simple et efficace.

Je crois bien que c’est une petite invention occidentale : je n’ai jamais vu de japonais-es l’utiliser. Peut-être me trompe-je mais en tout cas il est clairement plus répandu dans nos espaces à nous. Mais je pense qu’il a du sens. Je comprends son utilisation, son utilité, j’estime qu’il rempli plutôt bien sa fonction. Certain-es craindront sûrement que ça créé une plus grande confusion quant à la nature de ces manga, qu’on finisse par penser à tort que les deux se confondent, ce que j’entends tout à fait. Je trouve personnellement ça assez inoffensif.

Quand je vois le terme shôjosei utilisé, c’est souvent par des habitué-es des deux, et c’est juste une façon de dire « voilà, ils ont beaucoup en commun, la tranche d’âge ciblée n’est pas la même, il n’empêche que c’est pour les meufs ». Pour moi, ça se tient !

Là où c’est un peu plus problématique, c’est quand on colle cette étiquette à des œuvres qui n’appartiennent à aucune de ces deux catégories. IDOLiSH7, Diabolik Lovers, Umibe no Etranger… quelques fois déjà, j’ai vu ce genre de titres cités aux côtés de shôjosei. Pourtant, ils n’en sont pas, les termes shôjo et josei n’ont d’ailleurs aucun sens quand il ne s’agit pas de manga ou d’adaptation d’un manga. Mais alors c’est quoi exactement ? Quelle étiquette leur coller ? Boys Love, harems inversés… ce ne sont que des œuvres encore une fois très clairement destinées à un public féminin. Je comprends donc qu’il soit tentant de faire le raccourci… ça serait tellement plus simple !

Sauf que bon. Moi je veux bien fusionner deux termes ensemble quand c’est cohérent. Mais si on range tout et n’importe quoi dans cette catégorie, ça n’a pas de sens non plus !

Si on prend l’exemple de Umibe no Etranger, c’est un BL. Pas la même cat’ éditoriale, pas la même cible.

Diabolik Lovers, c’est un otome game. Pas le même support, déjà.

IDOLiSH7, c’est un jeu avec un cast masculin, également pour un public féminin. Mais pas de romance. C’est différent d’un otome game et encore plus différent d’un shôjo ou d’un josei.

Mais alors qu’est-ce qu’on peut dire !!! Certes, il y a des différences majeures, mais la finalité, c’est quand même que, tout ça, c’est pour les femmes ! Et d’ailleurs, souvent, si on aime l’un, on est susceptible d’aimer l’autre !! Quel nouveau terme on va bien pouvoir inventer pour englober tout ça ?

Et le but de cet article, c’était de vous dire que ce terme existe déjà. Joseimuke. Josei, femme. Muke, « dirigé vers », « en direction de ». C’est tout ce qui s’adresse au public féminin, y compris les shôjo et les josei. Et pour le coup, ce terme-là est utilisé au Japon depuis un moment, il a déjà fait ses preuves. Je le vois aussi dans les cercles francophones et anglophones, je pense qu’il y a beaucoup de personnes à qui je n’apprends pas du tout ce terme, mais il semblerait que « shôjosei » ait pris le dessus au point d’éclipser totalement « joseimuke » alors que les deux pourraient co-exister.

Voilà ! C’est tout pour moi.