Publié dans Otome Game

Jack Jeanne… Bref

Enfin !

J’exagère. Mais à peine. Jack Jeanne est un otome game sorti en 2021 qui me paraissait très prometteur : développé par Broccoli, à qui on doit notamment Uta no Prince-sama, et créé par… Sui Ishida ?! Si ce nom vous dit quelque chose, c’est bien normal, c’est le mangaka de Tokyo Ghoul. Je crois bien que c’est la première fois que je vois un auteur de manga à succès s’essayer aux otoges, donc j’étais très curieuse… Il a tout fait du character design et des illustrations au worldbuilding et aux paroles des chansons. Pour le scénario, il a travaillé, comme pour Tokyo Ghoul, avec sa sœur, Towada Shin. Pour cette seule raison, j’étais très curieuse ! Mais ce qui a fini de me convaincre, c’est l’histoire.

Kisa Tachibana a un rêve : faire du théâtre, comme Tsuki, son grand frère qu’elle admire depuis toujours, encore plus depuis qu’elle a l’a vu sur scène. Un obstacle cependant : Kisa est une fille. Et l’école qui forme les futurs stars de la revue Tamasaka est réservée exclusivement aux garçons. Ils y jouent tous les rôles : les élèves qui interprètent des rôles masculins sont des « Jacks », et les rôles féminins sont appelés des « Jeannes ». De toute évidence, le rêve de Kisa est quelque peu compromis… Jusqu’au jour où le principal en personne l’invite à rejoindre les rangs d’Univeil… à quelques conditions ! 1) Dissimuler son identité de jeune fille 2) S’intégrer et tisser des liens forts avec sa camarade 3) Décrocher le rôle principal dans la représentation de fin d’année.

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Publié dans Slice of Life

Otome Cul-de-Sac

Mon dernier article date d’il y a presque un an et ce n’est même pas moi qui l’ait écrit, donc je pense que vous vous attendiez un peu à cette «  » »annonce » » ». Otome Street est devenu un Otome Cul-de-Sac ! J’adore les blogs et j’ai vu tout ceux que je lisais s’éteindre les uns après les autres, souvent sans aucune explication, et je ne pouvais décemment réserver le même sort au mien après tout le temps et tout l’amour que j’y ai consacré. Donc voici.

Ca faisait déjà un moment que je postais de moins en moins, au début surtout par manque de temps, et, de plus en plus, parce que je m’éloignais beaucoup de tout cet univers : je regardais moins d’anime, je ne suivais plus les nouvelles sorties, je n’étais plus du tout active sur Twitter et ne faisait plus vraiment partie d’aucune communauté, aucun fandom. Aujourd’hui, ça reste une partie très importante de ma vie, mais j’ai aussi laissé de la place pour plein d’autres choses, des passions qui m’animent tout autant.

J’en ai déjà parlé plusieurs fois ici ; j’avais certaines ambitions pour Otome Street et je pense ne plus en être à la hauteur. Je voulais que ça soit un blog entièrement consacré à un sujet bien précis, je voulais qu’il s’inscrive dans l’actualité, qu’il soit complet et qu’il soit alimenté régulièrement, qu’il soit (sans prétention aucune) un peu une référence dans son domaine. Je pense que ça a été le cas à une époque, j’en suis très fière et je suis infiniment reconnaissante envers les personnes qui m’ont lue pendant des années et qui ont partagé leur passion et leur enthousiasme avec moi.

J’aime toujours autant écrire des articles, et je continue à le faire sur un autre blog : Manko Monologue. Je me prends beaucoup moins la tête là-bas. Parce que oui, j’avais commencé à me prendre un peu la tête malgré moi sur Otome Street : je n’osais plus trop parler de sujets qui s’éloignaient de ma ligne éditoriale, je faisais très attention à mon SEO, je voulais faire des articles qui « performaient » bien…. Sur Manko Monologue, je m’en fous, je ne paie même pas de noms de domaine, le but n’est absolument pas d’être bien référencée sur les moteurs de recherche, je ne suis pas régulière et je ne fais jamais de pub. J’écris vraiment juste pour moi. J’y ai aussi mis quelques articles parus initialement sur Otome Street, parce que je trouvais qu’ils y avaient davantage leur place.

Et, comme j’aime toujours autant écrire, je n’exclus pas de reposter sur Otome Street. En ce moment, je joue à Jack Jeanne et Hakuoki, je pense que j’aurais plein de choses à dire dessus quand je les aurais finis. Et je le ferais ici.

Mais l’âge d’or d’Otome Street est passé ! Depuis longtemps déjà, mais je voulais quand même l’écrire noir sur blanc et vous dire au revoir. Mais pas adieu !

Publié dans Jeux

Une tempête Sakura Wars s’abat sur les cerisiers en fleurs d’Otome Street

Bonjour à toutes et à tous, c’est Gats et aujourd’hui je prends le contrôle d’Otome Street pour faire la propagande d’un jeu que j’ai beaucoup aimé : Shin Sakura Taisen « Sakura Wars » sur PlayStation 4.

« Un jeu d’action ? Sur Otome Street ? Quelle imposture !» Mais attendez les fans d’otome games, cette licence peu connue de l’occident pourrait bien vous réserver quelques surprises !!!

Tout d’abord Sakura Wars c’est quoi ?

C’est une série de jeux de tactical RPG (Sakura Taisen 1,2,3,4) et d’action-games (5 « So Long My Love » & Shin Sakura Taisen, les seuls sorties hors Japon) qui a la particularité d’introduire des séquences à choix multiples entre les missions et qui penche vers le dating-simulator. Elle possède également quelques spin-off comme des puzzle-games.

Dans un Japon traditionnel mais futuriste style steampunk, vous y incarnez un jeune commandant de l’armée qui après une mutation se voit diriger une équipe de jeunes prodiges, à la fois artistes et combattantes dans des armures de combat. La troupe des fleurs (Hana-gumi) combat les démons et protège Tokyo… Et même le monde puisque que de nouvelles troupes vont se former à Paris dans « Pari wa Moeteiru ka » et aux US dans « So Long My Love ».

Inspiré de la Takarazuka Revue, une troupe de théâtre musical japonaise exclusivement féminine basée à Takarazuka, dans la préfecture de Hyōgo, au Japon. Les femmes jouent tous les rôles dans de somptueuses productions de style Broadway de comédies musicales de style occidental et d’histoires adaptées de films, de romans, de shōjo manga et de contes populaires japonais. La Takarazuka Revue Company est une division de la compagnie ferroviaire Hankyu ; tous les membres de la troupe sont employés par Hankyu. Dans Sakura Wars, nos héroïnes seront aussi des artistes au grand théâtre impérial, votre base d’opération et les noms des troupes sont aussi inspirés de troupes (Hana-gumi, Tsuki-gumi etc…) ayant réellement existées, d’autre sont des dérives comme Kaze-gumi etc)

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Publié dans Jeux

Mes meilleures vacances avec Shin-chan: Me and the Professor on Summer Vacation

Je ne pars pas en vacances cet été. Mais c’est tout comme depuis que je joue à Shin-chan sur Switch ! Ce jeu, Shin-chan: Me and the Professor on Summer Vacation -The Endless Seven-Day Journey- de son interminable titre complet, est sorti en 2021, a été localisé l’année suivante et… et ensuite, il aura fallu s’armer de patience pour avoir la version physique, mais, ça y est, deux ans après, une attente aussi longue que le titre et un envoi mouvementé plus tard, la cartouche est dans ma Switch. Vous n’en avez pas ? Le jeu est aussi dispo sur PC et PS4. « J’en ai rien à fiche de tout ça, je ne connais même pas Shin-chan ! » Moi non plus !!! Mais fort heureusement, aucune connaissance préalable de l’univers loufoque de la série culte n’est nécessaire pour se perdre dans la beauté de ce jeu.

Ce jeu est en fait un spin-off de la série Boku no Natsuyasumi, pas très connue par chez nous puisqu’elle n’a jamais été traduite, mais vous connaissez peut-être Attack of the Friday Monsters, par les mêmes développeurs et qui est sorti sur 3DS chez nous. Bref, comme ces noms ne vous disent peut-être rien, je vais faire une comparaison plus parlante : Shin-chan se rapproche beaucoup d’un Animal Crossing ou d’un Stardew Valley, mais en beaucoup plus chill, court, facile.

Shinnosuke et sa famille partent en vacances rendre visite à une amie d’enfance dans la petite ville d’Asso, dans la préfecture de Kumamoto. Leur rencontre avec un curieux « professeur » (qui s’apparente plutôt à un savant fou…!!!) va chambouler leur paisible semaine de détente. En effet, ce dernier va utiliser sa dernière invention pour envahir la ville de dinosaures ?!?!?! Lorsque le minuscule Shin-chan le surprend en pleine manigance, il le condamne à être bloqué dans une boucle temporelle où sa semaine de vacances n’aura de cesse de se répéter. Les Japonais aiment vraiment beaucoup la trope du jour de la marmotte. Non pas que ça me dérange !

Il y a donc une trame narrative ponctuée de quelques scénettes et d’un humour loufoque et parfois puéril qui caractérise la franchise Shin-chan mais vous aurez quand même beaucoup de libertés tout au long de la journée. Plein d’activités s’offrent à vous mais la plus intéressante reste d’arpenter et admirer Asso. Le jeu est splendide, on se balade dans des tableaux de la campagne japonaise, on débloque de nouvelles zones petit à petit et on se perd dans ces paysages pittoresques.

Les angles sont parfois un peu originaux pour justement donner cette impression de « tableau », c’est presque contemplatif, il y a des zones où on ne fait que passer, il n’y a rien de plus à y faire, profite juste du paysages, et c’est super mais parfois la caméra nous joue un peu des tours !!! (Particulièrement dans le jardin, j’ai tourné quelques fois en rond parce que l’angle de la caméra change d’un plan à l’autre.) Mais rien de dramatique.

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Publié dans Jeux, Visual Novel, Yuri game

Lesbiennes cannibales en manque d’amour dans It gets so lonely here

En ce moment, je suis dans ma période cannibale. Rassurez-vous, je n’ai encore englouti personne. Mais le visionnage de Bones and All a éveillé quelque chose en moi. Pas une envie de chair fraîche, fort heureusement. Plutôt une grande curiosité. Pas par rapport au goût ! Par rapport aux gens qui mangent d’autres gens. Bref. Je pourrais passer tout un article à me défendre contre des accusations de cannibalisme prémédité, mais ce n’est pas pour ça que j’ai ouvert WordPress. Il se trouve que c’est pile à ce moment que j’ai entendu parler de It gets so lonely here, un visual novel réalisé dans le cadre de la Yandere Game Jam que Ebi-hime, sa créatrice, décrit comme un visual novel yuri d’horreur avec des lesbiennes cannibales !?!?!?!

Bon, excellente technique marketing (ça a marché sur moi), mais ce n’est en vérité pas le thème central de l’histoire. C’est encore mieux ! Se faire dévorer toute crue n’est en fait qu’une des trois façons dont vous pouvez mourir des mains d’une jolie jeune fille dans It gets so lonely here.

J’écris donc pour vous vivement vous conseiller ce visual novel qui, connaissant un peu mon lectorat, ne peut que vous plaire. En tout cas, moi, il m’a régalée.

Il est court, il est gratuit, il est soigné… L’UI, la musique, les illustrations… tout est si charmant !!! Les thèmes sont intéressants, on est dans un univers très inquiétant inspiré des contes de fées de notre enfance, il y a beaucoup de foreshadowing et de surprises au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire et qu’on recommence de nouvelles parties, la narration est excellente, le style très littéraire est agréable à lire… C’est une véritable expérience très bien construite qui tire pleinement profit et du format court et du format visual novel.

Le concept est assez unique et c’est la première fois que j’ai l’occasion de lire un visual novel yuri dans ce style. C’est du pur bonheur et il en faut plus ! Il y a trois routes différentes, que vous pouvez lire dans n’importe quel ordre, mais je vous conseille de choisir d’aller « to the shore » pour commencer, parce que c’est la route la moins recherchée (la créatrice explique pourquoi dans ses notes) mais elle est parfaite pour se mettre dans le bain (sans mauvais jeux de mots).

J’aimerais vous en dire encore davantage mais je me suis lancée dans ce VN avec pour seule et unique info « CANNIBALISME » et… je pense que vous l’apprécierez pleinement en y allant, vous aussi, à l’aveugle et en vous laissant surprendre par tout ce que réserve It gets so lonely here.

Vous pouvez le retrouver, lui, et les autres participations, sur la page de la Yandere Game Jam 2023 mais aussi sur Steam ! Vous pouvez aussi jeter un œil aux autres VN de Ebi-hime, elle en a sorti PLEIN, beaucoup de yuri, mais aussi du BL, elle n’a aucune limite, elle sait tout faire !!! J’avais déjà parlé de l’un d’eux ici. Voilà, petit article… à table maintenant ! Bon appétit !!!

Publié dans Otome Game

Coup de foudre pour Cupid Parasite

I GAVE A SECOND CHANCE TO CUPIIIIDDDDD.

Tout est dans le titre ! Pour mon deuxième otome game sur Switch, j’ai choisi Cupid Parasite pour sa jaquette colorée et son héroïne débordante d’énergie. Le jeu, développé par Otomate et édité par Idea Factory, est sorti au Japon en 2020 et a rapidement fait son petit bout de chemin jusqu’à chez nous l’année suivante.

Cette comédie romantique déjantée prend place dans la ville fictive de Los York. Les dieux veillent au grain mais malgré tous ses efforts, les couples nés de la flèche de Cupid ne passent pas l’épreuve du temps. Sous le nom de « Lynette », la déesse descend sur Terre pour prouver à son père, le dieu Mars, que les humains se débrouillent très peu tout seuls. Au sein de l’agence matrimoniale Cupid Corporation, elle les aidera à trouver l’amour sans intervention divine !

Tout se déroulait selon le plan jusqu’à que le PDG l’appelle à son bureau. Pour avoir une promotion (la consécration tant attendue !), elle devra réussir à trouver l’âme-sœur de chacun des « Parasite 5 », les clients qui donnent le plus de fil à retordre aux entremetteuses de Cupid Corp.

Avec ce synopsis, on a tous les ingrédients pour un jeu fun, un jeu frais, et c’est appuyé par la direction artistique qui nous plonge dans un univers flashy, moderne avec des chara designs hauts en couleurs. On tombe tout de suite sous le charme de Lynette, une héroïne ambitieuse et indépendante qui nous embarque dans sa vie mouvementée aux côtés de célibataires aussi attachants qu’ils sont marginaux. On ne voit même pas le temps passer durant la common route tant les événements s’enchaînent de façon dynamique.

Je n’arrivais plus à poser ma console, tout était tellement intéressant et amené avec énormément d’humour : la vie de Lynette à Celestia où elle découvre la civilisation humaine aux côtés de sa tante Minerva qui l’éduque aux romcoms américaines, le fonctionnement de Cupid Corp qui réinvente l’agence matrimoniale, l’introduction des Parasite 5 aux personnalités excentriques, le lancement de la télé-réalité complètement barrée « Parasite House »…

J’ai tout de suite accroché : c’est original, très bien rythmé, plein d’humour, le jeu est beau, la traduction est propre, la musique est super entraînante… La common route est un sans-faute, aucune longueur, on entre tout de suite dans le vif du sujet et on s’éclate.

ET ENSUITE ?

Est-ce que les différentes routes sont à la hauteur de ce début explosif ? Nous allons passer en revue les différents parasites et voir s’ils sont si irrécupérables que ça…

Deux des routes ne sont débloquées qu’après avoir terminé les trois premières et l’ordre conseillé est le suivant : Ryuki -> Shelby -> Gill -> Raul -> Allan. J’ai inversé Shelby et Ryuki et je ne suis pas morte !

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Publié dans Otome Game

Fxxx Me Royally!! Horny Magical Princess — Voilà, tout est dans le titre

Après Café Enchanté, j’avais envie d’enchaîner sur un jeu assez court et pas trop prise de tête… J’ai donc naturellement pensé à un jeu de cul !!! MangaGamer a localisé « Ohime-sama datte XXX Shitai!! -Horny Magical Princess-«  en 2020 et, malgré mon avis mitigé sur Bocchi Musume (Fashioning Little Miss Lonesome) du même studio, je me suis laissée tenter par le scénario quelque peu cocasse.

Kalmia8 est un développeur qui n’a pas beaucoup de titres à son actif et celui-ci est le dernier en date. Leur spécialité, vous l’aurez compris, c’est les otome games pour adultes. Mais, comme j’en avais déjà un peu parlé dans ma première review, je suis à la limite d’être dubitative quant à leur vraie cible parce que, que ça soit Bocchi Musume ou Horny Magical Princess, on dirait vraiment des eroges déguisés en jeux pour meufs… On y reviendra plus tard !

On incarne Marie, la princesse de Kamel’toh. Pour les moins bilingues d’entre nous, je me permets d’expliquer le « jeu de mots » : un camel toe, c’est quand un pantalon, un sous-vêtement ou un maillot de bain trop moulant rend visible les démarcations de la vulve. Pourquoi ce nom ? Je ne suis pas sûre puisque, en VO, c’est juste « mahou no kuni ». Mais j’admets que c’est plus funky à l’oreille que « le royaume magique ». Parce que oui ! Marie vient d’un monde où la magie fait partie intégrante du quotidien et où on baise pour se dire bonjour. Mais c’est pas tout de faire l’amour, il faut aussi songer, un beau jour, à se poser et à fonder une famille. C’est donc dans cette optique que Marie, renommée Marika pour l’occasion, se rend au Japon, accompagnée de sa fidèle domestique, Sana.

Boom badaboum, erreur dans les calculs, le sort de téléportation ne fonctionne pas tout à fait comme prévu, et notre héroïne vient s’écraser sur deux beaux gosses. Mais au Japon, les mœurs sont très différents !!! Ils sont donc fort surpris lorsqu’elle les embrasse à pleine bouche pour simplement faire connaissance. D’un côté, on a Kaoru, le gars sérieux, et de l’autre, Ryuusei, le mec populaire. Marika va se joindre à leur coloc et les initier un peu aux plaisirs charnels. LEQUEL VA-T-ELLE CHOISIR ?!?!

On est donc face à une héroïne sexuellement libérée, beaucoup plus entreprenante que celle de Bocchi Musume, et avec ce synopsis, on a la promesse de scènes de sexe à gogo sans doute un peu déjantées.

Hé bien pas du tout !

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Publié dans Review

Free! The (vrai) Final Stroke

On ne rigole plus. Cet article portera sur Free! The Final Stroke partie DEUX, autrement dit… la dernière !!! Sorti dans les salles japonaises le 22 avril 2022, il marque, a priori, la fin de la saga Free!… Vous vous demandez sans doute de quoi je vais bien pouvoir parler sur ce blog maintenant. Vous vous interrogez probablement sur la façon dont je vais combler ce vide immense. Vous redoutez sans doute le genre de personne que je vais devenir sans Nitori Aiichiro pour me donner une raison de me lever chaque matin. Hé bien… je me pose les mêmes questions…

Nous y réfléchirons plus tard, voyons plutôt ce que devient Haru !! Si vous n’avez pas vu la première partie, n’avez pas lu mon dernier article ou avez juste la mémoire très courte, petite piqûre de rappel : l’âme de Haru a été corrompue par Albert. Va-t-il se réconcilier avec Rin après toutes les vilaines choses qu’il lui a dites sous l’influence suédoise ?

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Publié dans Review

Free! The (avant-dernier) Final Stroke

Comment Otome Street a pu survivre sans article sur Free! depuis avril 2022 ?!?! Dieu sait que c’est mon seul sujet de conversation et c’est même tout ce qui me poussait à encore écrire des articles à une époque. Malheureusement, ce que je redoutais pointait le bout de son nez. LA FIN ! La fin de la saga Free! telle qu’on la connait devenait de plus en plus tangible. Quand la dernière saison s’est achevée en 2018, on savait qu’il manquait encore une pièce au puzzle pour conclure cette belle saga qui fait battre nos cœurs depuis 2013. Et en effet, The Final Stroke a été annoncé. Un film en deux parties, dont la première est sortie le 17 septembre 2021.

J’ai pu la voir pour la première fois il y a presque un an, en février dernier. Cependant, je tenais à écrire un article couvrant les deux parties en même temps, alors j’ai attendu presque un an de plus pour voir la suite, tout ça pour QUOI ?! Me rendre compte que ça allait beaucoup trop long de traiter les deux films en un article. … Bref. On va commencer par le premier volume et on se retrouvera très vite pour la suite !!

Je vais faire ma review de la même façon que pour les épisodes de Dive to the Future ; c’est-à-dire que je vais vous résumer tout ce qu’il se passe et vous donner mon avis global à la fin. C’est parti, on se jette à l’eau !

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Publié dans Chronique

Shôjosei à tout va : et joseimuke dans tout ça ?

Ici, comme vous le savez, on aime tout ce qui s’adresse aux filles. Les anime destinés à un public féminin, les otome games, les jeux où on peut se rincer l’œil, tous ces médias clairement destinés à plaire aux jeunes femmes.

Parmi eux, les shôjo et les josei. Ce sont des manga qui sont publiés dans des magazines qui ont pour cible les jeunes filles et les jeunes femmes, respectivement. Pour la bonne mesure, on rappelle que ces termes sont des catégories éditoriales et n’indiquent en rien le genre de l’œuvre. Ca donne juste une information sur le public visé.

Ces manga, dans la majorité des cas, sont également écrits par des femmes. Et comme tout ce qui est fait par des femmes pour des femmes et qui plaît aux femmes, c’est très souvent dénigré, ignoré, boudé, stigmatisé… Je ne pense pas avoir besoin de vous faire un dessin.

Mais les consommatrices sont nombreuses et ne s’en cachent pas ! Au cours de l’année dernière, plusieurs comptes dédiés ont fait leur apparition sur Twitter : @shoujocrave, @ShoujoseiWorld et, dans la sphère francophone, @JoseiActu ou encore @shojosphere. Les exemples ne manquent pas ! Et ça fait plaisir.

Pour englober shôjo et josei, il n’est pas rare de croiser le terme « shôjosei ». Simple et efficace.

Je crois bien que c’est une petite invention occidentale : je n’ai jamais vu de japonais-es l’utiliser. Peut-être me trompe-je mais en tout cas il est clairement plus répandu dans nos espaces à nous. Mais je pense qu’il a du sens. Je comprends son utilisation, son utilité, j’estime qu’il rempli plutôt bien sa fonction. Certain-es craindront sûrement que ça créé une plus grande confusion quant à la nature de ces manga, qu’on finisse par penser à tort que les deux se confondent, ce que j’entends tout à fait. Je trouve personnellement ça assez inoffensif.

Quand je vois le terme shôjosei utilisé, c’est souvent par des habitué-es des deux, et c’est juste une façon de dire « voilà, ils ont beaucoup en commun, la tranche d’âge ciblée n’est pas la même, il n’empêche que c’est pour les meufs ». Pour moi, ça se tient !

Là où c’est un peu plus problématique, c’est quand on colle cette étiquette à des œuvres qui n’appartiennent à aucune de ces deux catégories. IDOLiSH7, Diabolik Lovers, Umibe no Etranger… quelques fois déjà, j’ai vu ce genre de titres cités aux côtés de shôjosei. Pourtant, ils n’en sont pas, les termes shôjo et josei n’ont d’ailleurs aucun sens quand il ne s’agit pas de manga ou d’adaptation d’un manga. Mais alors c’est quoi exactement ? Quelle étiquette leur coller ? Boys Love, harems inversés… ce ne sont que des œuvres encore une fois très clairement destinées à un public féminin. Je comprends donc qu’il soit tentant de faire le raccourci… ça serait tellement plus simple !

Sauf que bon. Moi je veux bien fusionner deux termes ensemble quand c’est cohérent. Mais si on range tout et n’importe quoi dans cette catégorie, ça n’a pas de sens non plus !

Si on prend l’exemple de Umibe no Etranger, c’est un BL. Pas la même cat’ éditoriale, pas la même cible.

Diabolik Lovers, c’est un otome game. Pas le même support, déjà.

IDOLiSH7, c’est un jeu avec un cast masculin, également pour un public féminin. Mais pas de romance. C’est différent d’un otome game et encore plus différent d’un shôjo ou d’un josei.

Mais alors qu’est-ce qu’on peut dire !!! Certes, il y a des différences majeures, mais la finalité, c’est quand même que, tout ça, c’est pour les femmes ! Et d’ailleurs, souvent, si on aime l’un, on est susceptible d’aimer l’autre !! Quel nouveau terme on va bien pouvoir inventer pour englober tout ça ?

Et le but de cet article, c’était de vous dire que ce terme existe déjà. Joseimuke. Josei, femme. Muke, « dirigé vers », « en direction de ». C’est tout ce qui s’adresse au public féminin, y compris les shôjo et les josei. Et pour le coup, ce terme-là est utilisé au Japon depuis un moment, il a déjà fait ses preuves. Je le vois aussi dans les cercles francophones et anglophones, je pense qu’il y a beaucoup de personnes à qui je n’apprends pas du tout ce terme, mais il semblerait que « shôjosei » ait pris le dessus au point d’éclipser totalement « joseimuke » alors que les deux pourraient co-exister.

Voilà ! C’est tout pour moi.