Vous n’avez pas idée d’à quel point j’ai retardé la lecture de cet article… ce n’était jamais le « bon » moment ! Je crois que je me cherchais juste des excuses… Ca fait plus d’un an que je n’ai pas écrit de « Slice of Life »… alors qu’à une époque, c’était tous les 1er du mois, sans faute ! J’ai ralenti le rythme quand je me suis rendue compte que je n’avais pas forcément quelque chose d’intéressant à raconter tous les mois, mais maintenant, c’est l’inverse… j’ai tellement de choses à vous dire que je ne prends plus le temps de me poser et de vous les raconter. Mais aujourd’hui, c’est mon anniversaire, et je me suis dit que c’était peut-être le « bon » moment pour faire le bilan. On va reprendre là où je m’étais arrêtée en juin 2021, date de mon dernier article dans cette rubrique.
J’ai fini mes études ! Je suis une adulte maintenant ?!
Waw. Ce n’est pas une page qui se tourne, c’est tout un chapitre qui touche à sa fin. Après cinq ans, je quitte les bancs des amphithéâtres de la fac de la fac de Strasbourg.
Entre vous et moi, je ne me sentais déjà plus étudiante depuis un moment… j’ai choisi un parcours en enseignement à distance pour ma deuxième année de master, où, je vous l’avoue, j’ai assisté à très peu de cours… et où l’alternance occupait une place plus importante dans ma vie que les études en elles-mêmes. Je ne me faisais pas trop de souci quant à la validation de cette dernière année, j’ai eu la petite mention, des compliments sur mes travaux de fin d’études… tout m’apparaissait un peu comme une formalité. Je regretterai cependant le statut d’étudiant et les avantages qu’il allait avec… je m’autorise encore parfois à prendre des places étudiantes au cinéma en espérant qu’on ne me demande pas de présenter un justificatif. Pour le moment, ça marche.
Maintenant que tout ça est derrière moi, je me sens enfin à l’aise de vous dire dans quel master j’étais inscrite : c’est… roulement de tambours… le master CAWEB, petite exclu de l’Université de Strasbourg, qui touche un peu à tous les métiers du web et qui m’a permis de me spécialiser dans la communication digitale. Donc si vous envisagez de candidater à ce master et que, par hasard, vous tombez sur cet article, n’hésitez pas à me poser vos questions, je me ferai une joie d’y répondre.
Comme je le disais donc plus haut, ce qui a surtout marqué cette dernière année d’étude, c’est l’alternance. Si vous avez lu mon dernier Slice of Life, vous savez déjà que je l’ai faite dans un sex shop, où j’ai fait de la communication digitale comme mon master m’y prédestinait, mais où j’ai aussi fait de la vente. J’étais aussi cheffe de projet sur le jeu de société érotique développé par ladite boutique. Autant dire que j’étais bien occupée !!! Si ça vous intéresse (et je sais que ça intéresse bien du monde mais peut-être que vous, vous êtes surtout ici pour les anime… je comprends…), je consacrerai peut-être un article à cette expérience.
C’était pour le moins enrichissant ; j’ai pu toucher à plein de choses (dans tous les sens du terme, pour le coup), j’ai énormément évolué en communication, j’ai pu suivre le lancement et le développement d’un produit et j’ai eu la chance d’avoir une tutrice (aujourd’hui une amie) qui m’a fait confiance et m’a confié beaucoup de responsabilités au fur et à mesure que je faisais mes preuves. C’était aussi très formateur de faire de la vente et je suis contente d’avoir pu faire ça dans une boutique atypique où la clientèle est (généralement) assez relax. Mais je reviendrai dessus dans un article dédié (peut-être).
J’ai trouvé un boulot ! Dans le Nord !! Je suis une adulte maintenant !!
Gameuses… gamers… vous n’êtes sans doute pas sans savoir que le 27 mars 2023 marquera la fermeture du Nintendo eShop sur les consoles Wii U et 3DS. L’heure tourne et il est temps de faire vos derniers achats.
Je ne pense pas avoir besoin de vous vanter les mérites de la 3DS mais la Wii U, elle, été un échec commercial comme Nintendo n’en avait encore jamais connu. Elle a écoulé finalement très peu d’unités, surtout comparé aux autres consoles du géant, et je ne crois pas qu’il y ait une année où l’entreprise a atteint ses objectifs en termes de ventes. La production a été arrêtée en 2017 et, à partir de là, Nintendo a tout misé sur la Switch, qui a été un succès sans précédent.
Il y a des choses comme ça qu’on ne s’explique pas. Je trouve que la Wii U est une sympathique console injustement boudée. Elle était ambitieuse, elle avait un beau catalogue avec plein d’exclusivités (des titres qu’on retrouve quasiment tous sur la Switch aujourd’hui), le Online était gratuit, on pouvait regarder Netflix dessus, elle était rétrocompatible avec la Wii, la Console Virtuelle permettait d’acquérir des jeux de 7 consoles différentes !!!
Et, à côté de ça, j’ai vraiment du mal avec la Switch. Elle n’a aucune personnalité. Trop épurée, trop silencieuse, presque austère… l’interface n’a pas le charme de toutes les consoles Nintendo précédentes. Tout est payant. Le Online est payant. Tu veux jouer à Animal Crossing avec des gens, ce qu’on pouvait faire gratuitement dans tous les autres opus, bah là, non !, il faut donner ses sous. Tu veux jouer à des jeux rétros, ils t’appartiennent aussi longtemps que tu paies un abonnement. Les Joy-Cons sont tous petits, il y a plein de jeux pour lesquels ils ne sont vraiment pas pratiques, sans parler du problème de Joy-Con drift qui n’est toujours pas résolu. J’ai enchaîné beaucoup de frustrations avec cette console. Parfois le problème vient de moi, parfois le problème vient vraiment d’elle.
Bref. Ce n’est pas un concours. Si ça l’était, la Wii U aurait gagné. Mais ce n’est pas un concours. Aujourd’hui, je voulais vous parler d’une exclusivité Wii U sur laquelle vous pourriez vouloir mettre la main avant qu’il ne soit trop tard.
La Wii U était innovante parce que c’était une console de salon mais, en plus de l’écran de la télé, elle disposait aussi d’un écran tactile sur sa manette. C’est son GamePad, sa mablette, sa manette-tablette. Appelez ça comme vous voulez. Le fait est que c’était original, unique, pratique, débordant de potentiel.
Pour mettre ça en avant, quelques mois après la sortie de la console, Nintendo a mis en vente une série de « Panorama View » sur sa boutique virtuelle. Vous pouvez faire plusieurs voyages : un petit tour en bus à Londres, une soirée folle au carnaval de Rio ou… voler avec des oies sauvages en Italie. Mais nous, ici, on est des weebs. On veut aller au Japon. Après une attente interminable, absurde, incompréhensible, les frontières sont enfin ouvertes. Mais l’inflation est passée par là… les prix du kérosène, on peut le dire, flambent ! Et pour ne rien arranger, les avions ont besoin de plus de carburant qu’avant car ils ne peuvent désormais plus passer au-dessus de certaines zones (pas besoin de vous faire un dessin je pense), ce qui rallonge quelque peu le trajet. Qu’est-ce qu’il nous reste donc comme solution ?
Wii U Panorama View – Pousse-pousse à Kyoto, bien sûr. Ce n’est pas un jeu, c’est une expérience. Un voyage à Kyoto depuis le confort de votre salon. Vous êtes confortablement assis·e dans un pousse-pousse, aux côtés d’une ravissante maiko. L’immersion est totale. Vous pouvez suivre cette visite guidée depuis votre télé mais le GamePad vous offre une véritable vue panoramique qui permet de regarder tout autour de vous et de découvrir les ruelles de Gion sous tous les angles.
Ma foi, c’est fort plaisant et plutôt bien fait. Après, je suis bon public, je suis toujours ravie de voir des images du Japon, de revoir des coins dans lesquels je suis passée, la simple vue d’un distributeur de boissons me met en joie, le guide, bien que très enthousiaste, est quasi inaudible tellement la musique est forte mais ça me fait plaisir quand même d’entendre ses intonations. Ce qui est un peu dommage, c’est que ça dure 7 minutes à tout casser. J’aurais pu tourner le GamePad dans tous les sens pendant deux heures, pendant neuf heures même !, j’ai regardé Tokyo Reverse (Tokyo Reverse qui, je le découvre en écrivant ces lignes, est disponible en intégralité sur Vimeo). L’autre petit bémol, c’est que cette visite guidée n’est pas sous-titrée. Mais bon. Le but premier, c’est de montrer ce qu’on peut faire avec le GamePad et pas ce qu’on peut faire à Kyoto. Soit.
C’est aussi une façon de vivre sans culpabilité aucune une expérience à laquelle je n’aurais pour rien au monde pris part dans la vraie vie. J’ai cru comprendre que des athlètes tiraient ces pousse-pousses de bon coeur mais ça a quand même tout l’air d’un travail qui n’a pas lieu d’être. Curieuse quant à la rémunération. Quoi qu’il en soit…
Vous vous dites sûrement « tiens, tiens, Léa… tu es bien active pour quelqu’un qui n’a quasiment rien posté en deux ans »… Hé bien la raison est très simple : j’ai un mémoire à écrire, et c’est bien plus intéressant pour moi de procrastriner et d’écrire ici plutôt que de rédiger ledit mémoire !!! Et parmi mes autres façons de constamment repousser le moment de travailler, il y a aussi… la lecture ! Mais pas la lecture d’ouvrages en rapport avec mon mémoire, non… quel intérêt ? A la place, je lis des manga !
C’est quelque chose que j’ai repris récemment. Ca faisait bien quelques années que je ne lisais plus régulièrement : pas le temps, pas l’argent. J’avais un peu décroché, je n’étais plus au courant des nouvelles sorties, je n’arrivais pas à compléter mes séries. Puis c’est revenu tout seul ! Je suis dans une période où j’achète, j’achète, j’en termine un, j’en rachète deux autres derrière. Je pense que je suis dans une période où j’en ai bien besoin.
Par contre, je ne consomme plus comme avant : principalement des one-shots, que des séries courtes. Je me remets doucement dans le bain, on verra plus tard pour les séries qui font plus de 30 tomes !
Bref, je parle, je parle, mais qu’est-ce que je lis ? Je vous présente mes dernières découvertes.
My Broken Mariko de Waka Hirako, disponible aux éditions Ki-oon.
C’est une lecture courte… mais qui restera longtemps avec moi.
Tomoyo est chamboulée lorsqu’elle apprend le décès de son amie Mariko. Après une vie d’abus et de violences, elle s’est finalement donnée la mort. Après tout ce que son père lui a fait subir, Tomoya est folle de rage à l’idée qu’il ose seulement lui rendre hommage. Ni une ni deux, elle se rend chez lui, s’empare des cendres de son amie… et fuit.
C’est un récit bouleversant, qui déborde d’émotions. Qui déborde de douleur et de rage. Le trait est brut, plein d’énergie, à l’image de Tomoyo qui fonce, qui va droit de l’avant, pour essayer de comprendre l’incompréhensible, accepter l’inacceptable, trouver le moyen d’offrir à Mariko un dernier adieu. Les thèmes sont durs mais traités avec beaucoup de justesse et de sensibilité, et l’autrice dépeint avec brio la relation qui en découle entre les deux jeunes femmes : un mélange ambigu d’amité, de jalousie, de dépendance affective, de sentiment maternel et d’amour. Tout va très vite, aussi vite que les émotions contradictoires de Tomoyo se bousculent dans sa tête, et tout est très fort.
Ki-oon nous propose une très belle édition avec une jolie jaquette gaufrée, fidèle à l’originale, une interview de l’autrice et Yiska, son one-shot western en bonus.
J’ai particulièrement apprécié l’interview où elle explique sa volonté de dessiner une héroïne impulsive, clope au bec, qui ne soucie pas de son apparence, qui hurle, avec la morve qui lui dégouline encore du nez.
« Ce que je recherche, ce sont des héroïnes moins genrées, plus nuancées, qui ne sont pas dépeintes de manière conventionnelle, même si elles sont bien dotées d’un corps féminin. »
Moi aussi Waka Hirako, moi aussi !
Je suis née dans un village communautaire de Kaya Takada, disponible aux éditions Rue de L’échiquier.
Je triche… ce n’est pas du tout une lecture récente ! Mais je veux en parler depuis tellement longtemps sans jamais vraiment avoir eu l’occasion que je me permets de le caser ici.
Si vous me connaissez un peu, vous savez que j’aime beaucoup tout ce qui est inspiré de faits réels, et plus particulièrement, les autobiographies, les témoignages… J’ai donc trouvé mon compte dans ce manga où l’autrice raconte les 19 ans qu’elle a passé au sein d’un village communautaire, une sorte de société alternative auto-gérée et où les biens matériels sont partagés.
C’est un concept qui me fascine, un mode de vie auquel je pourrais totalement aspiré de prime abord, et un sujet que j’avais rapidement survolé en cours lorsqu’on avait étudié l’oeuvre de Saneatsu Mushanokôji, un romancier de l’ère Shôwa appartenant au mouvement Shirakabaha qui a notamment fondé un village communautaire, Atarashiki-mura. Les villages communautaires font partie des idées qui ont l’air fort chouettes sur le papier mais qui sont la porte ouverte à moultes dérives une fois mises en oeuvre.
Kaya Takada le montre très bien dans son récit où les enfants sont maltraités et exploités. Quand je n’étais pas révoltée, j’étais presque émue aux larmes lorsque l’autrice relatait certaines anecdotes : battue, affamée, parfois même torturée. Les adultes ne vivent pas forcément mieux. Alors que cette société se veut égalitaire, les personnes en charge des ressources abusent de leur pouvoir et vivent confortablement pendant que certains foyers peinent à s’habiller en hiver.
C’est une réalité très dure qui est comptée dans ce manga, mais l’autrice se remémore ces souvenirs avec légèreté. Le ton, qui est celui de l’enfant insouciante qu’elle était à l’époque, contraste avec les horreurs dépeintes. Dans son récit, on sent une fillette curieuse, bornée, innocente et intelligente, qui était vouée à choisir une vie en dehors de cette communauté.
Je n’entends jamais parler de ce manga mais je ne peux que vous le recommander. Même si elle souffre parfois de quelques longueurs et répétitions, c’est une histoire qui vaut la peine d’être lue !
blanc, tomes 1 et 2, de Asumiko Nakamura, disponibles aux éditions Hana.
J’adore Doukyuusei, j’adore Asumiko Nakamura, c’est un manga que j’ai lu il y a des années et, encore aujourd’hui, il suffit que je le feuillette pour qu’il me mette dans tous mes états. Presque dix ans plus tard, blanc, c’est la suite de l’histoire de Rihito et Hikaru, maintenant adultes, leur promesse de se marier toujours en suspend.
Evidemment, j’adore aussi ! Rien que les couvertures qui se complètent sont magnifiques… et reflètent bien toute la douceur de l’histoire. Histoire qui n’en est pas moins chargée d’émotions ! Certaines des thématiques me touchent tout particulièrement, surtout la relation à distance à une période si charnière pour les deux héros ; blanc s’attarde sur le passage à l’âge adulte, les questionnements qui l’accompagnent et sur comment les gens changent et s’éloignent malgré eux. D’autres thèmes lourds sont abordés : le deuil, l’homophobie… Au début, naïve que j’étais, je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus feel-good ! Heureusement, l’autrice sait récompenser ses personnages en leur offrant une conclusion aussi belle qu’émouvante. C’est un manga qui m’a fait beaucoup de bien, et ça aurait été une belle façon de dire au revoir à ses personnages… mais !…
Il semblerait qu’Asumiko Nakamura n’en ait pas encore fini avec eux puisqu’elle publie actuellement les chapitres d’une nouvelle série : Futarigurashi. J’espère qu’on l’aura aussi en France dans quelques années !
Boire pour fuir ma solitude de Kabi Nagata, disponible aux éditions Pika.
Ce nouveau manga est consacré à ses problèmes de santé liés à son alcoolisme, un problème qu’elle a déjà évoqué par le passé mais qui prend la place centrale de cet ouvrage puisque sa consommation a entraîné une pancréatite. Maux de ventre insupportables, séjour à l’hôpital, une alimentation particulièrement restrictive, et une interdiction formelle de retoucher à la boisson… l’autrice est confrontée aux conséquences de ses actions de manière brutale et est contrainte de changer son mode de vie.
Kabi Nagata est la reiiiine de l’introspection et elle n’hésite pas à dévoiler des détails très sombres qui ne la mettent pas en valeur. En ressort un récit authentique, honnête, complètement transparent. C’est la grande force de son écriture, poignante tant elle est crue et dure.
Ceci étant dit, je dois avouer que c’est, jusqu’à présent, son manga qui m’a le moins parlé. Peut-être parce que je peux moins m’identifier à ces problèmes-là, ou peut-être parce que tout le jargon médical et le passage à l’hôpital m’intéressaient moins… mais je n’ai pas été chamboulée par cette lecture comme ça a pu être le cas avec My Lesbian Experience et My Solo Exchange Diary.
Par contre, j’ai trouvé très intéressant qu’elle parle de sa démarche artistique et de comment elle comptait arrêter les autobiographies au profit de la fiction pour ne plus faire de mal à sa famille qui souffrait de voir tous ces détails exposés. Je serais curieuse de voir une histoire originale de sa plume, mais elle brille tellement dans l’autobiographie que je suis aussi très contente qu’elle ait continué dans cette voie. My Wandering Warrior Existence, qui parle de son parcours pour trouver l’amour, est sorti en mars dernier chez Seven Seas en anglais ; j’ai très hâte de le lire.
Et ce n’est pas tout ! Mais je garde la suite pour un prochain article… En tout cas, ça me fait très plaisir de relire beaucoup de manga. En contraste, je ne regarde plus aucun anime… mais ça aussi, ça reviendra.
J’espère vous avoir fait découvrir des titres sympathiques et, en retour, je suis à l’écoute : si jamais vous avez des titres similaires, one shots ou séries en quelques tomes, je suis preneuse de vos recommandations !
J’entends d’ici vos cris de surprise… moi non plus, je ne pensais pas qu’il y aurait vraiment une suite à cette série, mais force est de constater que ce débat ne s’éteint jamais et ça m’a toujours démangé d’écrire sur le sujet. Vous l’aurez compris au titre, nous allons parler de boy’s love, un terme qui englobe toutes les histoires de relations amoureuses et/ou sexuelles entre personnages masculins… un genre extrêmement populaire et connu pour être écrit par des femmes, pour des femmes.
On pourrait être tenté de parler de féminisme, car il s’agit de femmes qui ont créé leur propre espace. C’est une façon, autant pour les autrices que pour les lectrices, d’explorer leur sexualité, leur rapport au corps, à l’abris du male gaze. Sur internet, on va trouver beaucoup de gens qui défendent cette idée et nombre d’articles et études l’appuient.
Mais on a également un autre camp, qui prend tout autant de place dans la discussion, qui considère que cette libération se fait au détriment des hommes gays, fétichisés par ces oeuvres qui mettent en scène des schémas relationnels parfois toxiques, véhiculant des idées homophobes, et souvent éloignés de leur réalité.
Pendant des années et des années, quand j’étais encore au collège/lycée, j’étais plutôt de cet avis-là. Si on ne creuse pas trop, c’est facile de réduire tout ce débat au fait que le boy’s love fait de l’ombre aux concernés qui, dans une société encore homophobe et très hétéronormée, ont encore du mal à faire publier leur propre histoire, tandis que des femmes a priori hétéros les traitent comme des fantasmes et se font de l’argent là-dessus. J’ai même un article qui part de ce principe. J’y pose la question suivante : est-ce que le BL et, par extension, toutes ces oeuvres destinés au public féminin qui se servent d’un sous-texte homoérotique pour vendre, peuvent être considérés comme de la représentation LGBT+ ? ou est-ce simplement de l’exploitation ?
Je ne l’ai jamais supprimé parce que, de toute évidence, il attire encore du monde et je pense qu’il pose quand même quelques questions intéressantes, mais mon avis a quand même beaucoup évolué depuis. Déjà, je me prends beaucoup moins la tête… mais je me considère aussi un peu plus renseignée sur la question et je vais profiter de cet article pour partager le fruit de mes réflexions avec vous.
Un peu d’histoire
J’ai eu l’occasion de le mentionner quelques fois mais, durant ma licence, j’ai rédigé un mémoire de taille bien modeste sur la revue Takarazuka et le travestissement chez les femmes japonaises. Si le sujet vous intéresse, j’ai un article qui précède mon travail de recherche qui traite aussi du sujet.
J’y analyse notamment pourquoi la revue, exclusivement féminine, a eu autant de succès auprès des jeunes femmes mais aussi comment elle a inspiré le shôjo manga, en particulier l’oeuvre de Tezuka. En 1953, il sort Princesse Saphir, considéré comme un des premiers manga du genre et dont les éléments visuels s’inspirent de la revue Takarazuka. Son héroïne a deux coeurs : celui d’une femme, et celui d’un homme. Elle est basée sur les actrices « otokoyaku », qui incarnent les rôles masculins.
Je ne pensais pas remettre les pieds à Hinamizawa pour une nouvelle aventure de si tôt… c’était sans compter sur la sortie de Higurashi Rei, le fandisk sorti au Japon en 2009, enfin disponible chez nous depuis début juin !
Petit rappel pour les néophytes : un fandisk, c’est du contenu bonus sous forme d’un nouveau jeu. Généralement, ce sont des histoires inédites, des scénarios alternatifs, de nouvelles illustrations, parfois des mini jeux, des nouvelles OST ou pistes audio… c’est, de manière totalement assumée, du fanservice ! et ça, on adore !
Ici, ce sont trois nouveaux chapitres, pas nécessairement canon, et beaucoup plus courts que ceux de l’histoire principale. C’est la première fois qu’ils sont officiellement traduits en anglais mais le contenu vous sera peut-être familier si vous avez regardé les anime Higurashi Rei et Higurashi Kira. Ce n’était cependant pas mon cas donc tout était complètement nouveau pour moi et j’ai adoré pouvoir, en 2022, continuer cette histoire que j’aime tant, sous le format que je lui préfère, écrite de la main de Ryûkishi07 en personne (ce que j’estime avoir bien mérité après Gou et Sotsu).
Après… qu’est-ce que ça vaut ? Il y a un peu de tout dans Rei : une écriture brillante, des réflexions profondes, mais aussi des moments déjantés, voire vulgaires. Qu’on aime Higurashi pour son histoire, son humour, ou les deux !, on trouve forcément son compte (et c’est un peu tout ce qu’on peut espérer d’un fandisk).
Saikoroshi : le meilleur de Higurashi
Cette histoire se déroule après les évènements de Matsuribayashi, le dernier chapitre de Higurashi. C’est une sortie d’épilogue et, pour vous en parler, je vais forcément devoir vous divulgâcher la fin du visual novel. Il va donc sans dire que si vous ne l’avez pas encore terminé, il vaut mieux pour vous que vous ne lisiez pas les lignes suivantes !
Dans la lignée des deux derniers chapitres du jeu, nous suivons l’histoire du point de vue de Rika, de retour une ultime fois en juin 1983 après avoir été percutée par une voiture. Mais ce fragment est de loin le plus singulier jusqu’ici : aucun conflit n’a eu lieu autour du projet de construction de barrage puisque les habitant·es ont accepté sans trop faire de vagues. Les parents de Satoko sont donc restés en bons termes avec le reste du village, Satoshi n’a jamais disparu, les parents de Rika sont encore en vie, ceux de Re(i)na sont encore mariés, Keiichi n’a jamais déménagé à Hinamizawa, le club ne s’est pas formé, et Rika mène une vie solitaire, à l’écart de la classe. Takano Miyo non plus n’est jamais venue à Hinamizawa et aucune recherche sur le syndrome n’a lieu à la clinique du village.
Quelque part, c’est le monde parfait : aucun des personnages n’a commis de meurtre ou de violence, personne n’est victime du syndrome, et nul ne menace le village qui va de toute façon être submergé, cette fois-ci avec le consentement de ses habitant·es. La seule personne qui ne se sent pas à sa place ici, c’est Rika. Elle n’a plus sa bande d’ami·es, Satoko la harcèle, les habitant·es ne la vénèrent plus et même Hanyuu manque à l’appel.
Dans cette configuration, où toutes les personnes à qui Rika tient le plus n’ont eu à endurer aucun traumatisme, est-ce bien raisonnable pour elle de vouloir perturber le cours de ce fragment pour retourner dans son monde ?
Je suis trop trop contente que ce chapitre existe !!! C’est un scénario presque évident qui méritait d’être exploré et l’écriture est largement à la hauteur des chapitres qui le précèdent. Les enjeux, le conflit interne de Rika, les moments glaçants, l’émouvante conclusion… c’est du Higurashi dans toute sa splendeur.
Et j’apprécie tout particulièrement que, contrairement à Gou et Sotsu (que j’apprécie quand même dans une certaine mesure), l’histoire de Saikoroshi fait suite à Higurashi sans entâcher le canon et complètement dénaturer les personnages.
Rien que pour ce chapitre, je ne peux que conseiller d’acheter Rei, qui fait partie intégrante de l’histoire à mes yeux. C’est aussi un peu l’attraction principale : on en a pour 3 ou 4 heures de lecture et les deux chapitres sont suivants sont beaucoup plus légers, n’ont pas la prétention d’être canon, et durent respectivement ~1h et ~30 minutes.
Hirukowashi : Higurashi sous crack
Ce chapitre se prend nettement moins au sérieux et se base sur le jeu de combat Higurashi Daybreak où deux trésors sacrés du sanctuaire Furude se perdent dans Hinamizawa.
Ici, Rena avale par mégarde le magatama rouge qui va la rendre inconditionnellement amoureuse de quiconque détient le magatama blanc. Le problème, c’est ce deuxième talisman va faire le tour du village, et passer par Tomitake, Takano, Oishi… entre les mauvaises mains, le destin de la Rena pourrait basculer.
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Là encore, on est sur du classic Higurashi, mais le Higurashi bon délire et sans prise de tête des débuts de chapitre quand rien n’a encore tourné au vinaigre. C’est cette ambiance-là, sous stéroïdes.
Aucune doute que le scénario va mettre certaines personnes mal à l’aise, et… à juste titre, parce que Higurashi a la sale habitude de sexualiser ses personnages qui sont, quasiment tous sans exception, des enfants… Donc voir Rena se jeter dans les bras des différents adultes de la série, dont certains prêts à accepter ses avances malgré son jeune âge, c’est discutable voire malaisant mais… ! Je dois dire que… sur l’échelle du malaise dans Higurashi, ce n’était franchement pas méchant.
Les sentiments de Rena sont innocents et évidemment faux, ils ne sont pas réciproques, les situations sont drôles et virent rarement au glauque, Oishi profite de Rena seulement pour ses talents au Mah-jong, la fin est toute mignonne et régalera les fans de Rena et Keiichi… C’est assez sympa à lire.
Par contre…
Batsukoishi : le pire de Higurashi
Ce chapitre, très court mais aussi très pénible, est un condensé de tout ce qui ne va pas dans Higurashi. Je parlais un peu plus haut de la sexualisation des enfants : hé bah on est en plein dedans ! Batsukoishi devait, à l’époque, être l’afterparty de Meakashi, le chapitre 5. Ryukishi07 s’est cependant ravisé, jugeant que le ton était trop différent, trop frivole. Sage décision ! Mais (mal)heureusement, ce fandisk était un bon prétexte pour utiliser malgré tout ce scénario.
Abattu après plusieurs défaites consécutives durant les activités du club, Keiichi se morfond dans sa chambre. C’est alors qu’apparaissent Oishi, Irie et Tomitake pour le donner un regain de motivation. Comment ? On partageant avec lui toutes les situations dégradantes dans lesquelles il pourrait mettre ses camarades si, enfin, il gagnait. Quatre gros porcs partagent donc leurs fantasmes les plus tordus, fantasmes mettant bien sûr en scènes des fillettes qui ont entre 10 et 14.
Ridicule et sale. La fin est vaguement sympa parce que les filles se vengent en imposant leurs propres fantasmes, tous très humiliants pour Keiichi. On termine sur une parodie de la fin d’Onikakushi qui, je l’avoue, m’a fait sourire !! Mais ce chapitre aurait pu rester aux oubliettes sans que je ne verse une larme.
Vous l’aurez compris, il y a du bon, il y a du mauvais, mais pour la qualité de Saikoroshi et le prix dérisoire du fandisk, je ne peux que vous conseiller de vous le procurer.
Mon seul regret, c’est qu’au lieu de deux histoires humoristiques, il n’y en a pas eu au moins une qui soit complètement inscrite dans le genre horreur parce que c’est quand même quelque chose que Higurashi fait très bien. Mais bon ! Je suis quand même contente d’avoir eu quelque chose de quali à me mettre sous la dent après toutes ces années.
Higurashi When They Cry Hou – Rei est disponible sur Steam et MangaGamer à 4,99€ !
Est-ce que j’ai abandonné ce blog ? Peut-être. Peut-être un peu. Mais, aujourd’hui, en ce 22 avril 2022, il était impératif pour moi de ressusciter Otome Street, car s’il y a bien une chose qui me fait toujours revenir ici, c’est Free!. Et ce vendredi, Free! se termine au Japon. C’est la fin d’une ère, d’une longue et merveilleuse aventure et, même si je pense sincèrement que la série continuera d’une manière ou d’une autre, Free! tel qu’on l’a toujours connu prend fin. Une page se tourne et je tenais à en garder une trace ici, parce que j’écris sur cette série depuis les tous premiers jours, qu’elle et ses personnages ont grandi avec moi, et que ce petit article est ma façon de lui dire au revoir, même si… on se reverra.
C’est un jour spécial, donc j’écris un article, un petit, mais ça ne sera pas le dernier. Déjà parce que je compte bien faire une review une fois que j’aurai vu le film… mais aussi parce que je suis persuadée que Kyoto Animation n’en a pas fini avec Free!, et les spoilers que j’ai pu lire sur la fin du film me le confirment… J’ai bon espoir que Free! reviendra, même si c’est sous une autre forme, avec d’autres personnages… je pense que le studio se laisse la possibilité d’éventuellement continuer à traire sa vache à lait un jour. Et je serai au rendez-vous.
Mais en attendant, j’ai un petit pincement au cœur, pas tant parce que ça se termine, car ça, je l’ai déjà plus ou moins accepté et je pense même que c’est ce qu’il y a de mieux pour la série. Non, ce qui me chagrine, c’est surtout que ça se termine si loin de moi. Je vis cette fin à travers des tweets, des images, des spoilers. Nous autres fans internationaux ne pourront pas visionner le film avant plusieurs mois (et je ne parle même pas de le regarder légalement car ça n’a l’air d’intéresser aucun éditeur…). Quelque part, ça retarde l’échéance, d’un autre, ça me frustre !!! J’aurais aimé pouvoir profiter un peu plus de Free! une dernière fois.
J’essaie de me dire que l’émotion ne sera que plus grande quand, enfin!, je verrai cette conclusion de mes propres yeux. Une conclusion tant redoutée, mais je suis fière et satisfaite que Free! soit la seule série que KyoAni ait fait durer aussi longtemps, alors que jusque là, le studio, même pour ses séries les plus populaires, n’allait jamais plus loin que deux saisons. Free! nous a beaucoup offert. Peut-être même qu’il n’a pas fini. Merci, pour tout. Les émotions, les rencontres, la passion.
Nous sommes à cette période de l’année où il fait froid, le ciel est gris, aucun manteau n’est trop chaud, il fait nuit à 17h et on a la déprime facile. J’ai donc eu envie de me replonger dans mes souvenirs de cet été ; un article que j’avais déjà envisagé d’écrire à la fin des vacances mais il aura fallu attendre que les températures baissent radicalement pour que je me décide à ressortir mes photos.
J’ai toujours envie de tout partager avec vous, même si je me doute bien que, quand les articles se font rares comme en ce moment, ce n’est peut-être pas ce que la majorité d’entre vous à envie de voir en priorité, mais j’espère réussir à vous emmener avec moi dans mes aventures estivales. J’ai de nouveau eu la chance de pas mal bouger donc, comme pour l’été 2019, on va se poser en mode soirée diapos…
Cologne, Allemagne
Dans un premier temps, j’ai profité du confort et de la généreuse flexibilité des trains à grande vitesse allemand pour aller rendre visite à une amie récemment installée à Cologne pour ses études.
Tant bien que mal et malgré les grandes inondations qui touchaient la France, l’Allemagne et la Belgique à ce moment-là, j’ai réussi à trouver un train direction séjour retrouvailles entre amies le temps d’un week-end même si, situation chaotique oblige, nous n’avons malheureusement pas pu être au complet.
Petit coup de coeur pour cette ville où l’on se sent si bien (en même temps, je suis rarement déçue par l’Allemagne !).
La cathédrale de Cologne !! (Kölner Dom)
Elle est juste à la sortie de la gare, c’est la première chose qu’on voit en arrivant : parfait pour nous accueillir à Cologne.
Bon, elle était évidemment en rénovation, sinon c’est pas drôle, mais certains endroits n’étaient pas atteints par les travaux.
Elle est très belle…
…mais un peu moins impressionnante à l’intérieur.
On a commencé le séjour dans les règles de l’art : en allant boire une kölsch, la bière de Cologne.
Balade au bord du Rhin : le pire était passé mais on voyait que la ville avait été touché par des inondations, déjà parce que l’eau avait une couleur dégueulasse…
…mais aussi parce que ça débordait encore à certains endroits !
La vieille ville
L’église Saint-Martin et ses vieilles maisons colorées
Groß St. Martin, en allemand
Le Severinsbrücke
Découverte de la sauce joppie
Le musée allemand du sport et des jeux Olympiques : super bien pensé, très intéractif, une visite très fun !
La tenue que les femmes portaient pour nager aux alentours de 1900
Terrain de foot sur le toit du msuée
La vue !
Les maisons-grues de Cologne
Dîner au Veggie Vu, un restaurant vietnamien entièrement vegan trop trop bon !!!
Soirée au Jeck, une boîte où on ne passe que des chansons dans le dialecte de Cologne ! Un concept trop sympa et une super ambiance quand il y a du monde.
Si on veut « rien », on se voit servir le « nichts » (littéralement « rien »), un petit shot d’eau du robinet à… 1€.
Autre grosse découverte : le bunte burger, un restaurant vegan où tout était délicieux et travaillé (il y a même du faux bacon et… et… !! un JOPPIE BURGER !)
Balade le long de la Grüngürtel, la ceinture verte, qui est, comme son l’indique, une succession de parcs/espaces verts
Le Hiroshima-Nagasaki Park
Une famille d’ouettes
Direction le 28ème étrange de la Kölntriangle, une tour de 103,2m de haut, pour une vue imprenable sur Cologne, sa cathédrale et le pont Hohenzollern.
Le magasin 4711, une eau de Cologne, parce qu’on est quand même à Cologne
Super petit-dej vegan au Funkhaus, le café-restaurant de la radio WDR
Encore un petit repas avant de partir… Nordsee est une chaîne de fast-food qui se spécialise dans le poisson et les fruits de mer, et ils venaient de sortir des fish and chips vegan, je ne pouvais pas résister…
Pas mal du tout !!!
Un gros cornet de glace sur le chemin de la gare. C’est l’heure de rentrer.
Athènes, Grèce
En manque de catastrophes naturelles, je me suis ensuite rendue à Athènes, en Grèce, pour une petite semaine de vacances en famille, pile au moment où des incendies faisaient rage dans la périphérie de la ville.
J’avoue ne pas être tombée sous le charme de cette capitale mais il n’empêche que j’y ai pris énormément de photos : si vous aimez les ruines, vous allez être servi-es.
Première vue de l’Acropole en arrivant au AirBnB !
Premier snack : le fameux yaourt grec au miel, avec ou sans noix.
Première photo d’une longue série de clichés de chats.
Il y a beaucoup de chats errants à Athènes, et aussi quelques chiens. Des dispositifs sont mis en place pour les nourrir mais le problème s’est aggravé avec la pandémie et les confinements.
Les commerces de Pláka, le quartier historique (et touristique).
Matiasma (Nazar boncuk en turc), symbole qui protège du mauvais oeil.
Un autre chat.
La place Monastiráki, son monastère et l’Acropole en fond.
La Petite Métropole (église Saint-Eleuthérios).
L’intérieur.
La Grande Métropole
Voûte trop belle.
Notre rue !
Street art de la rue commerçante Ermou.
Passons aux choses sérieuses !!! Un des endroits où j’ai le plus aimé manger à Athènes : le Vegan Beat, un restaurant de spécialités locales 100% vegan. La première fois, j’ai pris un lahmajoun avec un hachis de soja épicé, des onions, de la vegannaise, du houmous et des tomates ! Trop, trop bon ! Accompagné d’une spiral potato et d’une sauce exceptionnelle.
C’est encore un chat.
L’Acropole by night.
La place Sýntagma.
Relève de la garde au Parlement grec. Les soldats grecs sont connus pour leurs chaussures à pompons.
Le musée d’Histoire nationale d’Athènes.
On est de retour au Vegan Beat !!! Cette fois, j’ai pris une salade (c’était vraiment un temps à salades). Le faux parmesan aurait pu berner n’importe qui !!!
Je suis plus au Vegan Beat mais je savoure une bière grecque, l’Alfa, dans un restaurant indien.
De retour à Ermou.
Un chat !
Visite du musée de l’Acropole.
On fait des infidélités au Vegan Beat… je déteste un autre resto tradi vegan, le Veganaki ! Dans l’assiette, des boulettes soutzoukakia vegan accompagnées de frites et de tzatziki de yaourt de soja.
Croyez-le ou non, ce sont des chats.
Un Γάτα.
Encore un.
Ce jour-là, c’était le grand jour : on est montées à l’Acropole ! Colline de 156 mètres : en été, quand il fait un temps caniculaire, mieux vaut y aller au petit matin.
L’Acropole, c’est une ancienne citadelle devenue sanctuaire dédié au culte d’Athena : on y trouve les vestiges de beaucoup de grands temples. Je vais tout vous faire visiter !!! On commence avec le théâtre de Dyonisos, au pied de la colline.
Même là, il y a des chats.
L’odéon d’Herode Atticus, un autre théâtre.
Le temple d’Athéna nikè, la déesse de la victoire.
Le Pandroséion, hommage à Pandrose, la fille du premier roi d’Athènes.
L’Erechthéion, ancienne église où Pandrose était prêtresse.
Le Parthénon, construit pour abriter une statue d’Athéna mais aussi les trésors de la cité.
Le Parthénon et sa grue d’époque.
Vue sur le mont Lycabette (on y ira aussi, plus tard!).
En descendant de l’Acropole, un chat.
Un pigeon qui prend un petit bain dans une gamelle d’eau.
C’est bien un chat, oui.
Jolie rue.
La Tour des Vents, qui est en fait une horloge hydraulique, et qui se situe sur le site de l’Agora romaine.
La bibliothèque d’Hadrien.
On est de retour au Vegan Beat pour goûter la spécialité de toutes les spécialités : le gyros ! La version grecque du kebab. Ici, des champignons remplacent la viande. C’est le plat que j’ai préféré dans ce restaurant.
Glace au youart grec.
Porte d’Hadrien.
Passage au temple de Zeus Olympie mais on a vite fait demi-tour parce que tout était en rénovation.,
Petit-déj chez Gods’ Restaurant où j’ai eu un nouveau coup de coeur : les oeufs brouillés grecs kagiana avec de la feta et de la sauce tomate !! J’y suis retournée plusieurs fois pour en manger.
Le marché aux puces
Visite de l’Agora antique d’Athènes, un site assez vaste comparé aux autres !
Il faut savoir qu’à Athènes, il y a la fameuse Acropole et six autres grands sites archéologiques.
Chaque entrée est payante mais il existe un billet valide sur chacun de ces sites, valable pendant 5 jours, qui coûte 36€ !!! Je trouve ça énorme, et chaque site ne vaut pas vraiment son pesant d’or… Cela dit, les citoyen-nes de l’UE qui ont entre 6 et 24 ans peuvent entrer partout gratuitement.
Il y a un petit musée.
Et une chapelle.
On peut monter jusqu’au temple de Zeus.
En soirée, parcours du combattant pour atteindre le funiculaire menant au sommet du mont Lycabette.
Belle vue bien mérité. On attendait que la nuit tombe.
Photo moche et floue de l’Acropole de nuit.
Autre coup de coeur et sans conteste mon restaurant préféré parce qu’on pouvait y manger la meilleure salade du monde : le restaurant Meat the Greek.
Pas vegan mais on peut y manger quelques spécialités en version végé, dont les brochettes souvláki où, ici, la viande est remplacée par du fromage halloumi.
Visite du quartier Psyrí, très jeune et dans lequel on ne s’est donc pas trop attardées parce que ma mère et ma grand-mère n’ont que faire des bars et de la nightlife !
Beaucoup de street art.
On s’est quand même arrêtées au Little Kook, un endroit unique en son genre. Déco kitsch à outrace, digne d’un parc d’attraction. Le thème change de saison en saison : cet été, l’honneur
L’espace intérieur était fermé à cause des restrictions sanitaire mais il y a largement de quoi s’installer et s’émerveiller à l’extérieur.
Gâteau au matcha incroyable.
On continue dans les cafés à thèmes le lendemain en allant chez Ellyz. Ambiance rose rose rose.
Rose !
Roses !
Rose.
Rose !!!
Et avec ça, on a bien le tour d’Athènes. Comment ne pas terminer sur des chats ?
Après, je dis que je n’en suis pas tombée sous le charme, mais ça ne veut pas dire que je n’ai pas aimé ce séjour ! C’est juste, je pense, qu’il était long de 10 jours et qu’on n’a franchement pas besoin d’autant de temps pour visiter cette ville (et en plus, il faisait tout le temps 40 degrés, ce qui ne m’a pas aidé à pleinement apprécié le temps que je passais dans les rues d’Athènes !!). Au moins, même si, à un moment, je n’avais plus grand chose à visiter, j’avais toujours de délicieuses choses à manger.
Dunkerque, France / Bruges, Belgique
J’ai terminé mes vacances d’été dans le Nord, dans le coin de Dunkerque, pour voir mon copain. Je n’étais jamais allée dans cette région, ni même dans ses environs, donc tout était à découvrir !
Randonnée au Cap Blanc-Nez sur la côté d’Opale.
Au loin, mémorial dédié à la Dover Patrol.
Trop…
trop…
beau !
Le mémorial, d’un peu plus près.
Des vaches !
On a marché jusqu’à la plage de Sangatte…
…puis demi-tour.
Journée à Plopsaland, ancien Méli Park, parc à thèmes situé à De Panne. Entrée modeste, certes!, mais derrière cette pancarte ne se cachent que de bonnes surprises.
On retrouve plusieurs licences dans le parc, comme Vic le Viking, Maya l’abeille, Heidi et… pas mal de séries belges obscures.
Le château Prinsessia.
The Ride to Happiness, leur nouvelle attraction fraîchement inaugurée cet été, signé Mack Rides (Europa Park) en collaboration avec le festival Tomorrowland. Sans exagération aucune la meilleure attraction que j’ai pu faire de ma vieeee : un spinning coaster avec 5 inversions (le premier de ce type en Europe!!), un point culminant à 35m, une vitesse qui atteint les 90km/h et un parcours long de 920m. Excccellentttt.
Cornet de frites comme on les aime.
Spyro !!?
Le DinoSplash.
Un siège en forme de tasse de Cécémel !! Une boisson chocolatée belge.
Pédalo, classique.
Je regrette de ne pas avoir mieux documenté cette visite (j’étais occupée à profiter!) parce qu’il y a vraiment plein de zones super jolies et des attractions très qualis qui n’ont rien à envier à Europa Park (The Ride to Happiness, les chaises volantes Flyer Garde de Nuit, l’attraction style bâteau pirate mais sur un disque pivotant à Wickieland et le coaster Heidi <3).
On continue cette escapade belge avec une visite de Bruges ! Et voici son beffroi.
Le Palais Provincial en rénovation, sinon c’est pas drôle.
La Grand-Place.
Le superbe hôtel de ville sur la plage du Bourg.
La Basilique du Saint-Sang.
L’ancien Greffe civil de la ville de Bruges.
Tour en bateau sur les canaux de Bruges.
Le Quai Rosaire.
Le beer wall de la brasserie 2BE.
L’église Notre-Dame de Bruges
Il serait peut-être temps d’enfin visiter Dunkerque…
Vue depuis le beffroi Saint-Eloi.
L’église Saint-Eloi.
La place Jean Bart.
Apparemment, c’est un peu la photo à prendre sur la plage de Malo.
Colmar, France / Rulantica, Allemagne
C’est la fin de l’été, retour à Strasbourg. Mais !…
Juste avant la rentrée, on a fait un saut à Colmar. J’ai pris deux/trois photo alors je les case là.
Peu de temps après, on a aussi eu l’occasion d’aller à Rulantica, le parc aquatique d’Europa Park qui a ouvert fin 2019. Là, je n’ai pas vraiment pu prendre de photos : mon portable était dans un casier et l’endroit n’est pas spécialement photogénique (les seuls endroits d’où je pouvais éventuellement photographier quelque chose étaient des points de vue pas top). Ceci étant dit, j’ai quand même envie d’en parler un peu, donc je vais quand même caser quelques clichés de l’extérieur pour la forme.
La Petite Venise de Colmar
Le marché couvert.
Balade dans la vieille ville.
L’Eglise Saint-Martin.
Une cigogne dans son nid ! On fait difficilement plus alsacien.
Et nous voilà donc à Rulantica ! Ou presque. Le parc n’est pas très bien desservi : s’il y a bien un bus qui part de Strasbourg et va jusqu’à l’entrée d’Europa Park, il ne pousse pas jusqu’à Rulantica, pourtant à 5 minutes à tout casser ! Une navette relie les hôtels au parc aquatique mais elle ne passe, étrangement, pas par le parc principal. Pas grave, à pied, c’est un peu moins d’une trentaine de minutes : il suffit de traverser Rust et longer un champ de maïs, et voilà qu’on aperçoit l’hôtel Krønasår au loin ! J’y avais passé une nuit peu avant son ouverture, j’en parle dans mon article sur l’été 2019.
Derrière l’hôtel se cache donc le modeste hangar qui abrite Rulantica.
Snorri, la mascotte.
L’endroit est très beau : inspiration nordique, plusieurs espaces thématisques, des attractions pour tous les goûts, une petite dose de sensation, des pool bars, mais surtout… beaucoup d’attente !
Pourtant, il y avait une jauge : c’était bien rempli mais le parc n’était sans doute pas à sa capacité maximale. Et malgré ça, qu’est-ce qu’on attend ! C’est dommage parce que, pour moi, le but de ce genre d’endroit, c’est de pouvoir enchaîner les différents toboggans ou refaire le même plusieurs fois d’affilée, pas… faire une heure de queue entre chaque attraction.
On a le temps de sécher entre chaque attraction (chiant) et même les plus plaisantes ont un petit arrière-goût de déception parce qu’aucun toboggan ne vaut vraiment 50 minutes d’attente. Il vaut sans doute y aller en semaine et hors période de vacances scolaires.
On a quand même réussi à faire (presque) toutes les attractions proposées et il y en a de très chouettes : plusieurs toboggans proposent des double-bouées qui permettent de faire l’attraction à 2, il y a un toboggan avec un entonnoir, un autre avec une halfpipe, un toboggan en chute libre, une piscine à vagues… Très fun et on ne peut que regretter de ne pas pouvoir les refaire aussitôt !! Et si je dis « presque », c’est parce qu’il y a une attraction en réalité virtuelle qui a l’air super mais sur laquelle on a fait l’impasse parce qu’elle était payante et qu’on n’en a de toute façon pas trouvé l’entrée.
Autre point positif : on y mange bien ! On a déjeuné au Snekkjas, où on trouve un peu la même chose qu’à Europa Park, notamment un très bon burger vegan et des loaded fries. Pour 17€, on peut aussi avoir un gobelet à l’effigie de Snorri. Alors oui, 17€, c’est énorme !!! Mais on peut le remplir presque à volonté (5L max) et, finalement, à 2, c’est assez rentable. Puis ça fait un petit souvenir.
Voilà donc mon retour sur Rulantica ! J’en garde un bon souvenir mais il faut avoir de la chance et tomber sur un jeu où il y a peu de monde pour vraiment en profiter à 100%. A savoir qu’il y a aussi des billets beaucoup moins chers qui donnent accès aux piscines à partir de 17h ou 19h, ce qui peut être largement suffisant en admettant qu’il n’y ait pas 1h d’attente partout (et ça permet d’aller à Europa Park en journée !).
J’ai bien cru que je n’allais pas sortir cet article avant 2022 ! Mais le voilà enfin. J’espère qu’il vous aura plus. Toutes les photos ne sont pas de la meilleure qualité : il est loin le temps où je prenais la peine d’utiliser un appareil photo !! Maintenant tout est en format portrait !!! Mais avec un peu de chance, ça ne vous aura pas empêché de voyager un peu.
On se retrouve au plus vite avec du contenu moins perso (une petite review, peut-être ?). En attendant, passez de bonnes fêtes et n’hésitez pas à me raconter votre année 2021 dans les commentaires !
Un nouveau trailer pour la deuxième partie du film Free: The Final Stroke est sorti et donc je me dois d’honorer la tradition et d’en parler ici, même si…
J’ai non seulement un petit pincement au coeur en voyant ce film ultime se rapprocher, mais en plus, j’ai du mal à ressentir la hype autour de cette deuxième partie puisque je n’ai toujours pas pu visionner la première…
C’est un sentiment bizarre mais le fait est que ce trailer est sorti le 11 et je me suis seulement décidée à le regarder deux jours après, alors que d’habitude, je saute sur tout ce qui a un rapport à Free!. Mais quoi qu’il en soit, je vous le mets ci-dessous :
Le trailer est accompagné d’un visuel où Haru, opposé à Rin comme à l’ancienne, semble être possédé par l’esprit d’Albert… On apprend par la même occasion que le coffret DVD/BR de la première partie sortira le 20 avril, soit deux jours avant la sortie en salles de sa suite.
Je n’ai pas vraiment d’avis sur tout ça, j’attends juste sagement que ces films arrivent à nous, légalement ou pas (il faut se rendre à l’évidence), et j’espère qu’un de mes prochains articles sur le sujet sera une review en bonne et due forme.
(Et ce que j’espère plus que tout, c’est surtout qu’il y a au moins un ou deux plans où on aperçoit le personnage principal, Nitori Aiichirou, dans ces films !! Ma hantise : qu’il n’ait pas le droit à une vraie conclusion !!)
Celles et ceux qui sont là depuis vraiment très longtemps, vous vous souvenez des articles où parlais de plein d’oeuvres sans rapport les unes avec les autres et que j’appelais ça un « vrac » ? C’est l’ancêtre de mes articles Slice of Life, et comme aujourd’hui, je ne suis pas vraiment là pour vous raconter ma vie mais que je ne suis pas non plus très inspirée pour un titre, j’ai pensé qu’il était approprié pour le vrac de faire un petit come-back.
Contrainte par le temps d’espacer un peu plus mes articles, j’ai dû mettre un terme à ma longue tradition d’écrire systématiquement sur tout ce que je regardais, lisais, écoutais,… C’est une bonne comme une mauvaise chose. D’un côté, je ne vous cache pas que ça m’a enlevé une certaine pression : j’en arrivais parfois à repousser le moment où je terminais une série ou un jeu parce que je savais que j’allais « devoir » écrire dessus. Maintenant, je me prends moins la tête, je m’autorise à faire des trucs sans prendre des notes. Mais… d’un autre côté, ça m’embête de ne plus avoir une trace de ce qui m’a marquée, de partager de moins en moins de choses avec vous…
Je vais essayer de m’y remettre doucement, sans trop me prendre la tête.
https://youtu.be/e0VRtRYoEuo
Evidemment, je regarde Visual Prison… Comment aurais-je pu passer à côté de cette daube presque radioactive tant elle dégouline de kitsch et d’edginess ? C’est d’ailleurs le seul anime que je suis cette saison mais je pense qu’il se suffit à lui-même.
Pensée par le créateur d’UtaPri, l’histoire met en scène des vampires appartenant à des groupes de musique et s’affrontant lors du fameux « Visual Prison », un évènement où chacun présente sa plus belle chanson à la « Lune écarlate » dans l’espoir de gagner et d’amasser plus de pouvoir grâce à des petits cristaux rouges qui font office de récompense. Bref ! Comme vous pouvez vous en douter, c’est éclaté, ça n’a pas de sens, mais ça vous parlera si vous avez eu une période visual kei il y a 10 ans. Perso, j’adore cette esthétique et j’adore que l’anime ne fasse pas les choses à moitié : on tape dans tous les clichés au niveau des thèmes (la différence, le deuil), on mentionne Satan, on frôle la frontière avec l’inceste, et, évidemment, on a le droit à des scènes homoérotiques où on suce le sang de ses potes.
Y’a rien de plus divertissant et, en plus, la musique est franchement bonne (j’estime que l’opening est d’ores et déjà iconique ne serait-ce que pour sa transition vers le « aaaaaaaAAAAA »). Si vous tentez, ne vous arrêtez surtout pas au premier épisode qui, il faut bien l’admettre, est vraiment bordélique et pas du tout convaincant. Heureusement, l’histoire ne tarde pas trop à devenir croustillante ! A l’épisode 3, j’étais déjà à fond.
Je ne sais plus si j’ai déjà eu l’occasion de le mentionner mais, suite à des conseils avisés, je me suis lancée dans Yakuza avec Kiwami, le remake du tout premier jeu de la série, sorti près de 10 ans plus tôt.
On est sur un jeu d’action-aventure avec de la BAGARRE, un peu loin des visual novels dont je vous parle d’habitude donc je ne suis même pas sûre qu’un article vous intéresse mais, en ce qui me concerne… un coup de coeur !! Entre temps, j’ai joué à Yakuza 0 et je joue en ce moment même à Kiwami 2.
C’est très story-based, des personnages excellents, un bon équilibre entre des histoires sérieuses et des quêtes secondaires perchées… et, surtout, qu’est-ce que ça me donne envie de retourner au Japon !!! Les quartiers de Kabukichô et Dôtonbori sont reproduits avec un très grand soin et j’ai hâte de jouer aux autres opus pour continuer ce voyage.
Je ne sais pas encore si j’y consacrerai un article parce qu’on est un peu en dehors de ma zone de confort donc j’ai peur de ne pas réussir à bien en parler mais, en tout cas, je recommande chaudement.
Un peu après tout le monde, je me suis aussi mise à Hannibal ! Série en trois saisons qui s’est terminée en 2015, déjà ! Si vous ne l’avez pas vue, vous connaissez au moins sûrement de nom ; en revanche, ce que, personnellement, j’ignorais, c’est que c’est un prélude et une adaptation de Dragon rouge, le premier livre de la tétralogie Hannibal Lecter.
Quand je pense qu’à une époque, je regardais les nouveautés dès leur sortie, j’écrivais mes reviews dans la foulée,… j’étais au taquet et au début de chaque saison, sans faute, je sortais un article. C’est fou comme les temps changent !!! Là, on est presque à la mi-octobre, et je débarque avec mes petites impressions sur les anime de l’été… Mais je me rassure en me disant que ça sera peut-être l’occasion pour vous de revenir sur des séries que vous avez ratées, ou juste de discuter ensemble de ce qu’on a regardé durant ces trois derniers mois. Surtout que, pour une fois, j’ai suivi pas mal de séries !
Bien sûr, je me devais de continuer Higurashi ! « Gou » nous avait un peu tous et toutes surpris-es en se faisant passer pour un remake alors que c’était bel et bien une suite avec de nouveaux enjeux, de nouveaux fragments, et surtout!, un nouvel antagoniste. Alors, c’est pas demain la veille que je vais considérer une adaptation animée comme canon : Higurashi a déjà une fin, vieille de plus de 10 ans, et elle est très bien ! Pas besoin d’en rajouter ! Mais c’était sympa d’avoir un anime Higurashi soigné, un truc qui a de la gueule pour changer un peu du massacre de DEEN, et surtout, une histoire mieux rythmée puisqu’elle n’était pas contrainte par un scénario déjà existant censé s’étaler sur des dizaines et des dizaines d’heures. Et, franchement, c’était fun de décortiquer les nouveaux arcs, calqués sur les anciens, pour en déceler toutes les subtilités, toutes les différences,…
En revanche, pour ce qui est de « Sotsu », la suite… disons qu’elle aurait pu tenir en un épisode. C’était beaucoup moins divertissant parce qu’il n’y avait plus tant de mystères, et beaucoup moins matière à imaginer plein de théories, puisqu’on savait déjà ce qui était à l’origine de la « malédiction » et qu’on ne faisait finalement que revoir l’intégralité de Gou mais du point de vue d’un autre personnage (une bonne excuse pour recycler masse de scènes…). Très redondant, très peu de surprises, et beaucoup de potentiel gâché avec des personnages majeurs relayés au second plan. Tout compte fait, heureuseeeement que ce n’était que 15 épisodes !
On reste dans les suites avec la deuxième saison de Miss Kobayashi’s Dragon Maid, un anime signé KyoAni, et le premier depuis la tragédie de 2019. Beaucoup d’émotions que de pouvoir lancer le premier épisode, de constater que le studio s’est bel et bien relevé et continue à faire ce qu’il sait faire de mieux : de beaux anime qui réchauffent le coeur.
Une saison aussi douce que la première avec de l’humour, des moments sérieux, plein de bons sentiments et toujours plus de dragons. Moi, c’est tout ce que j’aime, et certes, y’a des épisodes plus « lourds » que d’autres, un fanservice qui peut déranger de temps en temps, mais je trouve que KyoAni a fait de ce manga quelque chose de vraiment touchant et beau, qui déborde d’amour. C’est vraiment ce que je retiens de cette saison : tous ces personnages s’aiment tellement ! Et dans certains cas, c’était pas gagné : ils ont dû apprendre à s’aimer, à se comprendre… Et le résultat, c’est une bande très unie malgré des différences parfois considérables. Alors oui !!! Y’a des gros seins !!! Mais y’a aussi un très joli message sur la tolérance !!! Je ne peux que vous encourager à lui donner une chance.