Publié dans Slice of Life

Slice of Life — Un nouveau départ

Vous n’avez pas idée d’à quel point j’ai retardé la lecture de cet article… ce n’était jamais le « bon » moment ! Je crois que je me cherchais juste des excuses… Ca fait plus d’un an que je n’ai pas écrit de « Slice of Life »… alors qu’à une époque, c’était tous les 1er du mois, sans faute ! J’ai ralenti le rythme quand je me suis rendue compte que je n’avais pas forcément quelque chose d’intéressant à raconter tous les mois, mais maintenant, c’est l’inverse… j’ai tellement de choses à vous dire que je ne prends plus le temps de me poser et de vous les raconter. Mais aujourd’hui, c’est mon anniversaire, et je me suis dit que c’était peut-être le « bon » moment pour faire le bilan. On va reprendre là où je m’étais arrêtée en juin 2021, date de mon dernier article dans cette rubrique.

J’ai fini mes études ! Je suis une adulte maintenant ?!

Waw. Ce n’est pas une page qui se tourne, c’est tout un chapitre qui touche à sa fin. Après cinq ans, je quitte les bancs des amphithéâtres de la fac de la fac de Strasbourg.

Entre vous et moi, je ne me sentais déjà plus étudiante depuis un moment… j’ai choisi un parcours en enseignement à distance pour ma deuxième année de master, où, je vous l’avoue, j’ai assisté à très peu de cours… et où l’alternance occupait une place plus importante dans ma vie que les études en elles-mêmes. Je ne me faisais pas trop de souci quant à la validation de cette dernière année, j’ai eu la petite mention, des compliments sur mes travaux de fin d’études… tout m’apparaissait un peu comme une formalité. Je regretterai cependant le statut d’étudiant et les avantages qu’il allait avec… je m’autorise encore parfois à prendre des places étudiantes au cinéma en espérant qu’on ne me demande pas de présenter un justificatif. Pour le moment, ça marche.

Maintenant que tout ça est derrière moi, je me sens enfin à l’aise de vous dire dans quel master j’étais inscrite : c’est… roulement de tambours… le master CAWEB, petite exclu de l’Université de Strasbourg, qui touche un peu à tous les métiers du web et qui m’a permis de me spécialiser dans la communication digitale. Donc si vous envisagez de candidater à ce master et que, par hasard, vous tombez sur cet article, n’hésitez pas à me poser vos questions, je me ferai une joie d’y répondre.

Comme je le disais donc plus haut, ce qui a surtout marqué cette dernière année d’étude, c’est l’alternance. Si vous avez lu mon dernier Slice of Life, vous savez déjà que je l’ai faite dans un sex shop, où j’ai fait de la communication digitale comme mon master m’y prédestinait, mais où j’ai aussi fait de la vente. J’étais aussi cheffe de projet sur le jeu de société érotique développé par ladite boutique. Autant dire que j’étais bien occupée !!! Si ça vous intéresse (et je sais que ça intéresse bien du monde mais peut-être que vous, vous êtes surtout ici pour les anime… je comprends…), je consacrerai peut-être un article à cette expérience.

C’était pour le moins enrichissant ; j’ai pu toucher à plein de choses (dans tous les sens du terme, pour le coup), j’ai énormément évolué en communication, j’ai pu suivre le lancement et le développement d’un produit et j’ai eu la chance d’avoir une tutrice (aujourd’hui une amie) qui m’a fait confiance et m’a confié beaucoup de responsabilités au fur et à mesure que je faisais mes preuves. C’était aussi très formateur de faire de la vente et je suis contente d’avoir pu faire ça dans une boutique atypique où la clientèle est (généralement) assez relax. Mais je reviendrai dessus dans un article dédié (peut-être).

J’ai trouvé un boulot ! Dans le Nord !! Je suis une adulte maintenant !!

C’est bien l’alternance, mais après ? Que fait-on ? Hé bien, encore une fois, j’ai eu de la chance, parce que, en juillet, je savais déjà où j’allais être en octobre. J’étais en plein dans mon alternance, j’étais en temps plein depuis mai/juin, donc je ne pensais pas encore vraiment à la suite et je ne cherchais pas activement un travail pour la rentrée. Mais… par hasard, je suis allée voir les offres d’emploi d’une boîte qui me faisait de l’oeil, et là… je vois un job qui avait tout l’air d’être pour moi… Donc, en juin, je postule… on ne sait jamais… En juillet, je passe un entretien. Je commence quand même à vachement vouloir ce poste… Et une semaine plus tard, je suis prise en CDD. Je ne saurais vous décrire l’euphorie de cette journée où j’ai appris la nouvelle. C’était presque trop beau pour être vrai et, d’ailleurs, je n’y croyais pas ! Je n’étais pas tranquille !!! Jusqu’à ce qu’on me recontacte fin-août pour remplir toutes sortes de documents, je vivais dans la peur constante qu’on me recontacte seulement pour me dire qu’en fait on n’avait plus besoin de moi.

Mais c’était bel et bien réel. J’ai terminé mon contrat d’alternance fin septembre, et quelques jours plus tard, je suis entrée dans la vie active en tant que chargée de communication interne. Dans le Nord. Après cinq années à Strasbourg, j’avais un peu fait le tour de la ville. Elle me manque, tous les jours. Mais je suis contente d’écrire un nouveau chapitre dans une nouvelle région.

En toute honnêteté, il m’a fallu un temps d’adaptation, d’autant plus que j’ai eu énormément de mal à trouver un appartement… La crise du logement, ça aussi, c’est bel et bien réel. C’était beaucoup d’angoisse et, au final, je me suis retrouvée à Roubaix dans une résidence en co-living idéalement située à côté d’une salle des fêtes qui est utilisée au moins deux fois par semaine… Je ne vais pas trop cracher dessus non plus parce que, à moins d’une semaine de mon déménagement, je n’avais toujours pas de logement, donc j’étais bien contente d’avoir un toit, mais… je suis quand même très heureuse de vous dire que je déménage pour un sympathique petit studio situé à Lille dans quelques jours. Le co-living, c’est un peu comme être en cité u, sauf que c’est considérablement plus cher. Et vous le savez si vous m’avez suivie pendant mes études, mais la cité u, j’ai donné… là, je suis à un stade de ma vie où j’ai besoin du confort de mon propre appartement, avec ma machine à laver, ma cuisine et une isolation correcte.

Le premier mois ici a donc été difficile, j’ai beaucoup douté, j’ai beaucoup chialé aussi, et mes recherches acharnées d’appartement était particulièrement déprimantes et très peu encourageantes, mais dès le moment où j’ai signé mon nouveau bail, le simple fait de voir la lumière au bout du tunnel m’a remise sur pieds.

D’autant plus qu’au niveau du travail, tout se passe à merveille et je suis très épanouie. Je me suis découvert une passion pour la comm interne, c’est très différent de ce que je faisais avant, les enjeux ne sont évidemment pas les mêmes, et ça me plaît beaucoup de découvrir un aspect différent du métier. Les missions sont intéressantes, j’ai beaucoup de liberté dans ce que je fais, j’aime beaucoup le cadre dans lequel je travaille, il y a une très bonne ambiance, je fais de belles rencontres… Je pense que j’ai beaucoup de chance d’être là où je suis aujourd’hui. Il ne me manquait plus qu’un nid douillet et cette case est bientôt cochée.

Et pour la petite update : j’ai bien eu mon permis ! Comme une vraie adulte.

Je relis mon article de juin 2021 et je suis prise d’un fou rire nerveux. « Objectif permis avant la fin de l’année », non mais pour qui je me prenais ? Autant vous dire que je n’avais pas du tout conscience du temps dont j’allais avoir besoin pour passer le permis.

Je vous annonçait donc que j’avais eu mon code à la mi-mai. Déjà, comme je n’étais pas sur Strasbourg durant l’été, j’ai seulement commencé la conduite en septembre. Moi, naïve, je pensais vraiment que j’allais seulement avoir besoin de 20 heures, autrement dit le minimum strict pour avoir le droit de passer l’examen. Forcément, dans ma tête, d’ici la fin de l’année, c’était bouclé. Ha, ha, ha.

Alors figurez-vous que, quand on n’a pas fait la conduite accompagnée, et qu’on n’a jamais eu un volant entre les mains, il faut un peu plus d’heures que ça. Ca paraît sûrement évident à quiconque a passé son permis mais je vous jure que je suis tombée de haut et que je me suis mise une pression inutile pour l’avoir le plus vite possible alors qu’il était évident que c’était quelque chose qui prenait du temps. Et qui demandait de la régularité, ce que, malheureusement, je n’avais pas trop, surtout au début. C’était un peu compliqué de caser des heures dans mon emploi du temps, donc j’en faisais une par semaine pendant très longtemps, et je suis passée à deux heures par semaine, trois quand c’était possible, et j’ai bien senti la différence.

Au final, je pense que j’aurais pu l’avoir au bout de 35 heures… 40 heures… mais malgré une demande faite bien à l’avance, j’ai mis un temps fou à obtenir une date d’examen, et je ne me voyais pas stopper de but en blanc la conduite en attendant sagement ma date parce que c’était évident que j’allais rouiller entre temps. Donc j’ai repris 10 heures et j’ai finalement eu mon permis, du premier coup, au bout de 49 heures.

Est-ce que j’ai eu l’occasion de reprendre le volant depuis ? Bien sûr que non ! Mais je suis contente de pouvoir dire que, s’il le fallait, je serais en mesure de conduire, et je suis aussi contente d’avoir rayé ça de ma bucket list. C’était quelque chose que je n’envisageais pas du tout de faire jusqu’à l’année dernière et finalement, je suis bien contente d’avoir sauté le pas. C’était fun, tout simplement. J’avais toujours hâte d’aller à la conduite, j’avais une super monitrice… J’aimerais être sponso pour dire ça mais je ne peux que recommander Ornikar qui m’a permis de faire tout ça à mon rythme avec une monitrice que j’avais choisie. Là, pareil, si vous tombez sur cet article et que vous avez justement des questions sur Ornikar, n’hésitez pas.

Si vous êtes curieux·ses quant aux coûts, j’ai payé 749€ pour le pack 20 heures, dont 500€ qui ont été remboursé par l’Etat car j’étais en contrat d’alternance. J’ai ensuite dû reprendre 20 heures, et, croyez-le ou non, mais Ornikar fait le Black Friday donc j’ai eu une jolie réduc de 100€. Et enfin, j’ai repris 10 heures, et là, j’ai payé plein pot, soit 385€. Il me restait une heure, qui a été remboursée. Mais bref. On est quand même au-dessus des 1000€ et, pourtant, je m’en tire très bien. Tout ça pour dire que c’est une somme qui reste importante donc ne vous lancez pas là-dedans juste parce qu’on vous met la pression. Souvent, c’est les parents, la famille. On me disait tout le temps « et ton permis ?! » quand c’était le cadet de mes soucis. Là, je l’ai fait parce que c’était ma nouvelle lubie, parce que financièrement je pouvais et que je trouvais dommage de passer une aide aussi généreuse, mais voilà, je pense que ça ne sert à rien de se précipiter, à 18 ans ou à 16 ans, si on n’en pas tout de suite l’utilité.

Enfin bref. Vroom vroom.


Je vais m’arrêter là pour cette fois, mais je vais essayer de revenir assez rapidement. Il y a encore tant de choses dont j’aimerais vous parler. J’aimerais parler du blog, de ce qu’il est devenu, de ce qu’il deviendra. Je voudrais bien vous raconter mes vacances aussi, comme j’ai l’habitude de le faire. Je ne fais pas de promesses mais je vais quand même vous dire… à bientôt.

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