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Free! The (vrai) Final Stroke

On ne rigole plus. Cet article portera sur Free! The Final Stroke partie DEUX, autrement dit… la dernière !!! Sorti dans les salles japonaises le 22 avril 2022, il marque, a priori, la fin de la saga Free!… Vous vous demandez sans doute de quoi je vais bien pouvoir parler sur ce blog maintenant. Vous vous interrogez probablement sur la façon dont je vais combler ce vide immense. Vous redoutez sans doute le genre de personne que je vais devenir sans Nitori Aiichiro pour me donner une raison de me lever chaque matin. Hé bien… je me pose les mêmes questions…

Nous y réfléchirons plus tard, voyons plutôt ce que devient Haru !! Si vous n’avez pas vu la première partie, n’avez pas lu mon dernier article ou avez juste la mémoire très courte, petite piqûre de rappel : l’âme de Haru a été corrompue par Albert. Va-t-il se réconcilier avec Rin après toutes les vilaines choses qu’il lui a dites sous l’influence suédoise ?

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Free! The (avant-dernier) Final Stroke

Comment Otome Street a pu survivre sans article sur Free! depuis avril 2022 ?!?! Dieu sait que c’est mon seul sujet de conversation et c’est même tout ce qui me poussait à encore écrire des articles à une époque. Malheureusement, ce que je redoutais pointait le bout de son nez. LA FIN ! La fin de la saga Free! telle qu’on la connait devenait de plus en plus tangible. Quand la dernière saison s’est achevée en 2018, on savait qu’il manquait encore une pièce au puzzle pour conclure cette belle saga qui fait battre nos cœurs depuis 2013. Et en effet, The Final Stroke a été annoncé. Un film en deux parties, dont la première est sortie le 17 septembre 2021.

J’ai pu la voir pour la première fois il y a presque un an, en février dernier. Cependant, je tenais à écrire un article couvrant les deux parties en même temps, alors j’ai attendu presque un an de plus pour voir la suite, tout ça pour QUOI ?! Me rendre compte que ça allait beaucoup trop long de traiter les deux films en un article. … Bref. On va commencer par le premier volume et on se retrouvera très vite pour la suite !!

Je vais faire ma review de la même façon que pour les épisodes de Dive to the Future ; c’est-à-dire que je vais vous résumer tout ce qu’il se passe et vous donner mon avis global à la fin. C’est parti, on se jette à l’eau !

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La weeberie en 2022 — Les 10 anime que j’ai regardés cette année

Il faudrait vérifier en allant déterrer quelques vieux articles mais je suis sûre que, dans ma jeunesse, il y avait des saisons où j’entamais au-delà de 10 anime à la fois… Certes, j’en abandonnais plein en cours de route mais j’avais soif de découvertes, je voulais tout voir et tout commenter ici, sur ce blog. Aujourd’hui, en 2022, regardez-moi… 10 anime, c’est ce que je regarde en DOUZE MOIS ! Ridicule !!!

Mais vous savez ce qu’on dit… Parfois, il vaut mieux de la qualité que de la quantité… Aujourd’hui, je vous présente ces séries triées sur le volet qui ont fait mon année. Oui, ils sont classés par ordre de préférence, et non, je ne vais pas faire durer le suspens, je commence direct avec le meilleur !!!

1. LE TOP DU TOP : IDOLiSH7 Third Beat, deuxième partie

Cette année, on a eu le droit à la deuxième partie de la troisième saison d’IDOLiSH7, un anime qui, comme vous le savez déjà, est cher à mon cœur. Je pense que c’est un des meilleurs sortis ces 10 dernières années, et je maintiens cette position après avoir regardé cette nouvelle salve d’épisodes très croustillants sur l’ascension de ZOOL et la chute de TRIGGER. Beaucoup restent encore sûrement rebuté par le fait que ça soit un anime d’idols mais si on peut bien retirer une chose de « Ainana », c’est que les anime d’idols ne sont pas fondamentalement mauvais, il faut juste les bons ingrédients.

Ne vous y méprenez pas, il y a bien tous les codes des anime d’idols, ça chante et ça danse, mais l’histoire est d’une qualité indéniable, encore plus quand on sait qu’elle est issue d’un jeu mobile et qu’elle n’a pas eu besoin de quelconque réécriture pour être adaptée à l’écran. La formule est pourtant la même que dans les saisons précédentes : une industrie toujours plus corrompue, un nouveau groupe rival peut-être pas si méchant que ça, des relations familiales et amicales tendues, des secrets qui éclatent au grand jour… mais ça marche toujours autant, on rigole, on pleure et, surtout, on se délecte des relations entre les personnages, de leurs interactions toujours plus attendrissantes, de leur évolution et de leurs conflits internes si bien mis en scène. Bref, je redis la même chose à chaque fois, mais c’est si vrai, et j’espère que ça pourra vous encourager à sauter le pas et à regarder cette série ! Crunchyroll ne la met pas trop en avant et je suis sûre que, à cause de ça, des personnes à qui ça pourrait plaire passent à côté.

Les derniers épisodes arriveront en début d’année et j’en trépigne d’impatience ! En attendant, j’ai même repris le jeu pour combler le vide que laissera la fin de la saison.

2. Ca y est, je suis une normie : JoJo’s Bizarre Adventure: Stone Ocean

Je n’ai jamais eu l’occasion d’en parler sur ce blog mais, depuis l’année dernière, je rattrape un long retard sur un classique qu’on ne présente plus : JoJo. Ce mois-ci, les derniers épisodes de la partie 6, Stone Ocean, sont sortis et je suis donc officiellement à jour sur l’adaptation anime. Wouhou !

Et que dire de cette sixième partie ? C’est sans doute ma préférée et, pour cela, il y a une raison pas du tout objective : c’est tout bêtement que c’est la première dont j’ai assisté à la sortie. Malheureusement, elle est produite par Netflix qui a décidé de la sortir en trois fois ; une expérience totalement différente que de regarder un épisode chaque semaine. J’ai même eu du mal à me remettre dans le bain pour la deuxième partie parce que trop de temps s’était écoulé et j’étais un peu frustrée par ce rythme de parution. Il n’empêche que ça y est, je découvrais une nouvelle itération de l’anime JoJo avec le reste des fans et ça la rendait un peu plus spéciale que les autres à mes yeux.

Outre cet aspect purement personnel, c’est aussi une saison qui était aussi tout simplement excellente. J’adore Jolyne, j’adore sa seiyuu, j’adore que ça soit une fille. Les personnages secondaires sont tous très bons, l’antagoniste est incroyable et, à mon humble avis, à la hauteur de Dio, très peu d’épisodes peuvent être qualifiés de « moyens » et la fin est exceptionnel. C’est un très gros tournant dans l’histoire de JoJo et il est parfaitement exécuté. Ca aussi, je suis contente d’avoir pu le vivre au moment de sa sortie. Les derniers épisodes m’ont hypnotisée comme je ne l’avais pas été depuis la fin de la partie 3 : c’est prenant, c’est grandiose, les enjeux sont monstrueux, le pouvoir de Pucci est terrifiant et l’issue imprévisible. J’étais presque angoissée, j’avais la tête qui tournait !!! Ce qu’il se passe à l’écran est dingue et on ne voit plus le temps passer.

Le seul bémol pour moi, c’était le deuxième opening que j’ai trouvé bien en-dessous du premier, mais on s’est réconciliés lorsque sa deuxième version a été dévoilée.

Que du plaisir.

3. Pourquoi cette saga n’est pas davantage populaire en France ? : Lupin The Third : The Woman Called Fujiko Mine

J’ai commencé à m’intéresser à Lupin en 2020 quand je suis allée voir le film Lupin The Third : The First au cinéma, un vrai régal pour les yeux que je ne peux que recommander…

Depuis, j’ai vu le film Goodbye Partner, la série animée de 2015 qui se passe en Italie, le premier Lupin VS Détective Conan, le film de Miyazaki qui s’intitule le Château de Cagliostro et je compte bien regarder Lupin ZERO qui est en cours en ce moment.

Lupin, j’ai l’impression que tout le monde connaît mais personne ne regarde. Grosse grosse licence au Japon, un peu méconnue en France, ou en tout cas c’est l’impression que j’ai. Toutes les adaptations sont indépendantes les unes des autres et même si parfois il y a quelques références, on peut, sans aucun souci, regarder ce qu’on veut, dans l’ordre qu’on veut. Suivant le réalisateur ou la réalisatrice, le style et le ton peuvent beaucoup changer et je pense sincèrement qu’il y en a pour tous les goûts.

Le film « THE FIRST » est une vraie pépite de l’animation japonaise que je vous recommande vivement et, en termes de séries, s’il y en a une qui est susceptible de vous intéresser, vous qui avez l’habitude de me lire, ça serait sans doute The Woman Called Fujiko Mine. Pourquoi ? Parce que cette série est réalisée par nulle autre que Yamamoto Sayo. Oui, oui, oui ! La réalisatrice de Yuri!!! on ICE, entre autres. J’adore tout ce que j’ai vu d’elle et je n’aurais pu rêver meilleure personne pour réaliser une série consacrée à la femme fatale de la saga, Fujiko.

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L’automne commence… donc je vais vous parler des anime de cet été !

Quand je pense qu’à une époque, je regardais les nouveautés dès leur sortie, j’écrivais mes reviews dans la foulée,… j’étais au taquet et au début de chaque saison, sans faute, je sortais un article. C’est fou comme les temps changent !!! Là, on est presque à la mi-octobre, et je débarque avec mes petites impressions sur les anime de l’été… Mais je me rassure en me disant que ça sera peut-être l’occasion pour vous de revenir sur des séries que vous avez ratées, ou juste de discuter ensemble de ce qu’on a regardé durant ces trois derniers mois. Surtout que, pour une fois, j’ai suivi pas mal de séries !

Bien sûr, je me devais de continuer Higurashi ! « Gou » nous avait un peu tous et toutes surpris-es en se faisant passer pour un remake alors que c’était bel et bien une suite avec de nouveaux enjeux, de nouveaux fragments, et surtout!, un nouvel antagoniste. Alors, c’est pas demain la veille que je vais considérer une adaptation animée comme canon : Higurashi a déjà une fin, vieille de plus de 10 ans, et elle est très bien ! Pas besoin d’en rajouter ! Mais c’était sympa d’avoir un anime Higurashi soigné, un truc qui a de la gueule pour changer un peu du massacre de DEEN, et surtout, une histoire mieux rythmée puisqu’elle n’était pas contrainte par un scénario déjà existant censé s’étaler sur des dizaines et des dizaines d’heures. Et, franchement, c’était fun de décortiquer les nouveaux arcs, calqués sur les anciens, pour en déceler toutes les subtilités, toutes les différences,…

En revanche, pour ce qui est de « Sotsu », la suite… disons qu’elle aurait pu tenir en un épisode. C’était beaucoup moins divertissant parce qu’il n’y avait plus tant de mystères, et beaucoup moins matière à imaginer plein de théories, puisqu’on savait déjà ce qui était à l’origine de la « malédiction » et qu’on ne faisait finalement que revoir l’intégralité de Gou mais du point de vue d’un autre personnage (une bonne excuse pour recycler masse de scènes…). Très redondant, très peu de surprises, et beaucoup de potentiel gâché avec des personnages majeurs relayés au second plan. Tout compte fait, heureuseeeement que ce n’était que 15 épisodes !

On reste dans les suites avec la deuxième saison de Miss Kobayashi’s Dragon Maid, un anime signé KyoAni, et le premier depuis la tragédie de 2019. Beaucoup d’émotions que de pouvoir lancer le premier épisode, de constater que le studio s’est bel et bien relevé et continue à faire ce qu’il sait faire de mieux : de beaux anime qui réchauffent le coeur.

Une saison aussi douce que la première avec de l’humour, des moments sérieux, plein de bons sentiments et toujours plus de dragons. Moi, c’est tout ce que j’aime, et certes, y’a des épisodes plus « lourds » que d’autres, un fanservice qui peut déranger de temps en temps, mais je trouve que KyoAni a fait de ce manga quelque chose de vraiment touchant et beau, qui déborde d’amour. C’est vraiment ce que je retiens de cette saison : tous ces personnages s’aiment tellement ! Et dans certains cas, c’était pas gagné : ils ont dû apprendre à s’aimer, à se comprendre… Et le résultat, c’est une bande très unie malgré des différences parfois considérables. Alors oui !!! Y’a des gros seins !!! Mais y’a aussi un très joli message sur la tolérance !!! Je ne peux que vous encourager à lui donner une chance.

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Otome game sur papier : le light novel Obsessions of an Otome Gamer

Cross Infinite World est une maison d’édition californienne qui me fait de l’œil depuis longtemps. En activité depuis 2016, elle se spécialise dans la localisation de light novels et de manga dits « de niche », avec une préférence pour les œuvres qui s’adressent à un public féminin. Et, le mois dernier, elle a eu la générosité de m’envoyer un titre de mon choix au format eBook ! Comme, ici, on aime les otome games, j’ai bien sûr opté pour Obsessions of an Otome Gamer, un web novel écrit par Natsu et illustré par Shoyu.

C’est un titre qui s’inscrit dans la tendance des isekai : des histoires où le personnage principal se réincarne dans un jeu vidéo. Ici, Mashiro est transportée dans le remake de son jeu préféré, Hear My Heart, où elle retombe à l’âge de l’école primaire et se découvre une passion pour le piano, à l’instar de l’héroïne d’origine. Mashiro refuse de mener sa vie en fonction d’un scénario décidé par le jeu, et met donc à point d’honneur à éviter d’atterrir par mégarde sur les routes de Kou et Sou. Mais malgré tous ses efforts, ils finissent toujours par se retrouver aux mêmes endroits qu’elle, menant à des scènes romantiques tout droit sorties d’un otome game. Mashiro peut-elle vraiment échapper à son destin tout tracé ? Va-t-elle déclencher une « bad end » en s’éloignant du scénario ?

Alors, spoiler alert : elle va bel et bien finir avec un des deux garçons. Est-ce que l’heureux élu sera Kou, le personnage qui lui avait volé son cœur à l’époque où elle était encore simple joueuse ? Ou va-t-elle se tourner vers Sou, le garçon sensible et débordant d’affection ? C’est vous qui allez en décider ! En effet, Obsessions of an Otome Gamer s’annonce comme une série en trois arcs : le premier se déroule à l’école primaire, le deuxième prend place au collège, et le dernier, qui correspondra aux années lycées, sera divisé en deux volumes, chacun consacré à un des deux garçons et apportant donc une conclusion différente à l’histoire. Libre à vous de lire choisir la fin qui vous attire le plus ou de lire les deux scénarios possibles, comme dans un otome game !

Ce premier tome est donc ce qui s’apparente à une common route et l’héroïne passe environ autant de temps avec Kou qu’avec Sou, de quoi vous permettre d’apprendre à les connaître et d’orienter votre futur choix… ! Si les personnages évoluent, grandissent, et se rapprochent, c’est un tome qui sert avant tout à planter le décor en expliquant les mécanismes du monde de Hear My Heart et les mystères qui l’entourent. Comme toute bonne héroïne d’otome game qui se respecte, Mashiro est amnésique : pourquoi est-elle ici ? quel lien ont certains personnages avec son passé ? pourquoi les souvenirs de sa précédente vie s’effacent petit à petit ? qu’est-ce que Hear My Heart veut lui faire oublier ? et surtout, que cache Kon, l’ancienne héroïne reléguée au rang de personnage secondaire dans ce remake ? Beaucoup de questions restent sans réponse à l’issue de ce premier volume mais la lecture n’en reste pas moins divertissante et on en ressort forcément curieux-euses de savoir la suite.

Les fans d’otome games seront servi-es parce que le concept est bien exploité et on voit que l’autrice aime et connaît bien ce genre de jeux. La protagoniste est une fangirl dans laquelle on aura aucun mal à se reconnaître et l’univers dans lequel elle est plongée fait plein de clin d’œil aux clichés des otome games : après avoir perdu ses souvenirs, elle devient une héroïne bien élevée qui n’a pas une once de méchanceté en elle, ses love interests qui vivent dans l’opulence, l’un d’eux est un personnage « ore-sama » avec un côté tendre et la menace d’une bad end où le gentil garçon séquestre l’héroïne plane…

Et ce light novel saura également satisfaire les amateur-ices de musique classique ! En effet, le piano a une place importante dans l’histoire et de nombreuses scènes, décrites en des termes très techniques, y sont consacrées. J’avoue que, en ce qui me concerne, ça ne me parle pas plus que ça et j’ai parfois trouvé pénible les descriptions à rallonge des morceaux joués pendant les récitals. Mais je suis sûre que certain-e-s y trouveront leur compte ; je n’y connais rien donc je ne peux pas affirmer avec certitude que c’est bien écrit, mais l’autrice a confié dans une interview qu’elle a joué du piano pendant de nombreuses années donc… elle doit savoir de quoi elle parle. Pour les autres qui, comme moi, ne sont pas là pour ça, ce n’est pas grave ! Ca reste un light novel donc ça se lit sans peine grâce à l’écriture relativement simple et les dialogues qui sont très dominants par rapport aux descriptions.

Niveau romance, par contre, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Il y a pourtant toutes les scènes qu’on pourrait attendre d’un shôjo : la Saint-Valentin, la sortie à la plage, le rendez-vous au parc d’attraction, l’aveu des sentiments amoureux,… Mais ce sont des enfants ! des bébés ! Et moi, ça me sort un peu du truc. Ca ne sera pas un frein pour tout le monde, ce n’est pas le premier bouquin dans son genre à prendre l’école primaire comme cadre, et même moi, à l’époque, j’étais dans tous mes états en lisant Gakuen Alice où les personnages étaient dans la même tranche d’âge mais… aujourd’hui, force est de constater que ça ne me fait plus autant d’effet. Je pense que j’ai un peu de mal à prendre ces scènes au sérieux. Mais ça reste mignon comme tout. Il en faut juste un peu plus pour faire battre mon cœur à toute vitesse !!! Peut-être que j’aurais été plus réceptive si Kon avait aussi été présentée comme un possible love interest mais, à en croire les dernières pages, le scénario a d’autres plans pour leur relation (et c’est dommage, parce qu’elles ont plein de scènes qui auraient pu aller dans ce sens !). Je suis curieuse de voir quel sera mon ressenti quand iels auront tous quelques années en plus.

En attendant, c’est une lecture très agréable -accompagnée de superbes illustrations où l’on peut voir les personnages grandir- que je recommande si vous aimez les tranches de vie, les otome games et la musique (évidemment !), et les histoires d’amour avec une touche d’angst.

Les deux premiers volumes sont d’ores et déjà disponibles en anglais, aux formats physique et digital ! Convaincue par cette licence, je compte bien en lire la suite, mais aussi jeter un œil aux autres titres de Cross Infinite World.

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Contre toute attente… je teste des anime de l’hiver 2021.

New year, old me. Pour mon premier article de cette nouvelle année, je reprends des habitudes que j’avais abandonnées en 2018… et vous propose un petit tour d’horizon des nouveautés de cette saison. Saison déjà bien entamée, certes !… mais mieux vaut tard que jamais… j’ai rouillé et je me remerts doucement dans le bain. Je doute avoir le temps (et l’envie) d’en refaire une habitude mais comme pas mal de nouveaux titres m’attiraient cette saison, je me suis dit que ça serait sympa de tester tout ça avec vous, comme au bon vieux temps !

On va commencer avec les grosses daubes pour être débarrassé-es ! Ici, on est sur Otome Street donc, forcément!, je me suis intéressée aux anime destinés à un public féminin, autrement dit… ceux avec plein de mecs censés être beaux gosses et un sous-texte homoérotique à peine subtil. Quand c’est bien fait, on se régale ! Quand c’est mal fait, on a WAVE!! Surfing Yappe!! et Skate-Leading☆Stars.

Le premier parle de surf et, si j’ai bien compris, il s’agit de l’adaptation en série d’une trilogie de films sortis l’année dernière. Aucune idée de ce qu’ils valent mais pour ce qui est de l’anime… on s’ennuie ! C’est divertissant cinq minutes parce que le héros n’essaie même pas de cacher qu’il est attiré par le ~transfer student~; s’il se met au surf, c’est juste pour ses beaux yeux ! alors qu’il ne sait même pas nager (mais ce n’est évidemment pas ce qui va l’empêcher de miraculeusement réussir à super bien prendre une vague du premier coup) !! Ca fait sourire, certes… mais il ne se passe rien, c’est mal rythmé, trop lent!, et c’est pire quand le mec au ukulélé se met à chanter… il casse l’ambiance alors que y’en avait même pas. On (je) a du mal à s’imaginer se taper ça chaque semaine.

Et ce n’est même pas particulièrement joli ! J’aimais beaucoup les visuels qui avait circulé quand l’anime venait d’être annoncé, mais en pratique… l’animation n’est pas très fluide, la 3D fait assez peine à voir, le chara-design n’est pas terrible,… Bande-son sympathique, cependant ! Mais il en faut plus pour me faire rester.

Pour ce qui est de notre deuxième anime… ça vole pas beaucoup plus haut. C’est cliché, c’est plat, et y’a pas de quoi se rincer l’oeil non plus (Yana Toboso, LA Yana Toboso!, serait à l’origine du chara-design mais on ne la retrouve pas du tout dans le style des personnages je trouve… faut vraiment le savoir).

Déjà, ça parle de patinage artistique et, quand on entend ça, je suis sûre qu’on pense tous-tes à la même chose… Cela dit, j’étais prête à accepter que deux anime sur la même discipline puissent coexister ! Seulement… le fait est que… en regardant, je ne pouvais m’empêcher de penser à quel point Yuri!!! on ICE me manquait (et surtout à quel point c’est mieux). Pour se démarquer, cet anime-là nous sert une rivalité des plus banales et introduit une forme de patinage artistique créée de toutes pièces pour la série où des équipes de cinq patineurs s’affrontent. Le premier épisode ne nous montre pas d’exemple concret et, pour ma part, je pense que je n’en verrai jamais parce que je préfère arrêter les frais tout de suite.

On remonte un peu le niveau avec Wonder Egg Priority, une des deux production de CloverWorks de la saison qui a tout l’air d’être le fruit de Naoko Yamada et pourtant ! C’est à Shin Wakabayashi qu’on la doit.

Clairement, cet anime se différencie des autres. Oeuvre originale et ambitieuse, elle regorge de symboliques et de métaphores, de références philosophiques et de trucs compliqués qui laissent perplexe au premier visionnage mais qui laissent penser qu’on est face à une histoire élaborée et ~profonde~ qui se rapproche d’oeuvres comme Madoka (qui opposait aussi un chara-design mignon comme tout à un décor sombre, dérangeant et sanglant) et Utena (qui parlait aussi d’oeuf ! entre autres similitudes).

C’est assez intéressant, et très plaisant!, de voir le style de Yamada dans une ambiance totalement différente. Après, j’en ai vu d’autres !, donc je n’ai pas été complètement retournée ni même surprise par le premier épisode… mais il est admirablement bien réalisé et on ne peut qu’être curieux-euse de savoir où cette histoire va nous mener… C’est surtout ces histoires d’amitié fusionnelle à la limite du malsain, de suicide et de culpabilité qui m’ont fait accrocher alors que je n’étais pas forcément très investie pendant la première partie mais ! maintenant… j’ai envie d’en voir plus.

Cette saison, CloverWorks nous propose également l’adaptation très anticipée du manga Horimiya ! Alors personnellement… je n’avais jamais lu le manga et je me suis lancée dans l’anime sans trop savoir à quoi m’attendre mais… j’ai bien kiffé ! De ce que j’ai regardé, c’est peut-être même ce que j’ai préféré ! Une romance trop mignonne, sans prise de tête, avec une dynamique vraiment intéressante… c’est un peu Switch Girl mais avec un couple…

Hori est belle, populaire, propre sur elle , mais quand elle quitte le lycée, elle a une vraie vie de femme au foyer. Et la personne qui découvre cette facette de sa personnalité, c’est Miya(mura) ! En cours, il se fait discret : cheveux longs et lunettes qui cachent son visage, on le prend pour un otaku renfermé sur lui-même. Alors qu’en fait ! il a des piercings, des tatouages,… il est stylé ! c’est un beau gosse ! un rebelle ! Et ça aussi, il n’y a que Hori qui le sait. Et moi, je suis une fille simple… une trope style « je suis seulement moi-même quand je suis avec toi » et j’achète.

Vraiment dommage qu’il y ait un prof chelou dont le seul trait de personnalité ça soit de draguer ses élèves !!! J’ai l’impression qu’on ne peut jamais rien avoir sans qu’il y ait une petite zone d’ombre mais bon, au moins, il paraît qu’on le voit pas des masses… je ne peux qu’espérer que ça soit vrai parce que cet anime-là, je compte bien le continuer !

Le meilleur pour la fin… SK∞ the Infinity. Alors… je ne sais pas si c’est LE meilleur anime de la saison, mais une chose est sûre, il a le potentiel d’être mon préféré. C’est tout ce dont j’ai parlé plus haut… mais en bien ! Des personnages attachants, une relation qui promet d’être ambigue, du sport! (c’est soit ça, soit des idols), et un univers coloré, dynamique et frais. C’est super beau, c’est cool et c’est prenant ; typiquement le genre d’anime où y’a quelques grosses facilités scénaristiques mais on passe outre parce qu’on est à fond dedans.

La cerise sur le gâteau, c’est l’antagoniste super dramatique qui observe le héros sur un grand écran en ricant sur fond de musique classique. Comment ne pas être conquis-e ?

De plus… l’anime est réalisé par Hiroko Utsumi, en qui j’ai une confiance aveugle après Free! et Banana Fish. J’ai hâte de voir ce qu’elle nous réserve maintenant qu’elle est bien plus libre créativement parlant. Inutile de préciser que, bien sûr, je continuerai.

Je termine avec trois anime qui ne sont pas tout à fait des anime de cette saison mais qui sont toujours en cours actuellement donc on va dire que ça compte…

Je ne me suis jamais vraiment intéressée aux adaptations de Higurashi parce que je trouve que le jeu se suffit à lui-même et qu’après avoir visionné quelques épisodes de la série originale… j’estimais en avoir assez vu… Mais là, un remake ! pourquoi pas ! Peut-être que ça allait rendre justivec au visual novel et…

Effectivement, c’est déjà bien plus propre et soigné que la version de DEEN de 2006… Par contre ! plot twist ! ce n’est pas le remake que le marketing a ingénieusement voulu nous faire croire que c’était… mais une énième version alternative. Moi, je ne dis pas non!, d’autant plus que, de ce que j’ai lu, l’anime prend une direction assez intéressante en exploitant le lien entre les univers de Higurashi et Umineko et ça… on aime. Umineko aussi a bien besoin qu’on lui rende justice avec une adaptation digne de ce nom…

Je trouve juste ça dommage d’avoir fait croire à un remake parce que j’imagine que ça a quand même dû salement spoiler les personnes qui ne connaissaient pas du tout Higurashi et qui ont voulu découvrir à l’occasion de ce nouvel anime…

Quoi qu’il en soit, je continuerai, mais plus tard. Quand la diffusion a commencé, je venais de re-finir le visual novel et j’étais moyennement emballée à l’idée de me retaper la même histoire à quelques détails près sur plusieurs épisodes donc je me suis octroyée une petite pause.

Et ensuite, j’ai testé Jujutsu Kaisen, parce que tout le moooonde en parle ! Et je comprends pourquoi ! C’est la recette d’un bon shônen ! Mais est-ce que je sais apprécier les bons shônen ? Rarement ! Donc même si je comprends tout à fait que ça plaise, je doute que ça soit pour moi. Pas le genre d’histoire qui m’intéresse et les scènes d’action, bien que très réussies, ne suffisent pas à me faire rester. Un héros très sympathique néanmoins et l’idée de « combattre le mal par le mal » (si j’ai bien compris ce qu’il se passe, étant donné que je n’ai regardé qu’un épisode) est intéressante.

Bien sûr, j’ai jeté un oeil à la troisième saison d’Osomatsu-san. Les vrai-es savent ! à l’époque… j’étais fan. Mais ça m’a un peu passé, sans doute parce que la saison 2 n’a pas su être à la hauteur des attentes… et j’aurais d’ailleurs probablement ignoré cette suite si je n’avais pas fait cet article qui m’a donné un prétexte pour faire ma curieuse.

Je suis partie optimiste parce qu’ils mettent toujours le paquet dans le premier épisode : c’est bourré de refs, il se passe plein de trucs complètement barrés, on brise le quatrième mur tout le temps, bref, la grosse éclate et ça donne le ton pour la suite de la saison. Là, on est dans cet esprit, mais… c’est pas aussi drôle… L’humour est lourd, le rythme presque lent par moment et on a juste l’impression que la série a du mal à se réinventer. Décevant !


Voilà mes visionnages pour cette saison. Il ne manque plus que la nouvelle saison de Beastars débarque sur Netflix et j’aurais vu tout ce qui m’intéressait cet hiver !

En attendant, n’hésitez surtout pas à me donner votre avis sur ces anime si vous les avez vus, ou sur d’autres titres qui sont sortis récemment mais à côté desquels je serais passée !

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Ce que j’ai quand même réussi à regarder en automne 2018…

Déjà un semestre de passé ! Je radote, je radote, donc vous le savez sûrement déjà mais je suis très prise par la fac et j’ai peu de temps à consacrer au blog, et plus largement, aux anime, donc j’ai l’impression que ces articles sur les sorties de la saison sont de plus en plus courts et de plus en plus tardifs, et je m’en excuse ! Incroyable mais vrai, malgré le rythme effréné de la L2, j’ai quand même réussi à suivre quelques séries, qui sont les suivantes.

La première est bien sûr Tsurune: Kazemai Koukou Kyuudoubu, Tsurune pour les intimes. C’est le dernier anime en date de KyoAni, le premier depuis Free! a mettre en scène un groupe de personnages masculins, et je l’attendais depuis avant même son annonce !!! Comme son nom l’indique, ici, on parle d’un club de tir à l’arc japonais, dit kyûdô, et plus précisément de Minato Narumiya, un habitué de la discipline qui avait rangé son arc un temps à cause d’un incident et qui souffre d’un problème de décoche prématurée depuis. Je ne veux pas trop en parler pour l’instant parce que je suis seulement à l’épisode 5 et même si j’aime déjà beaucoup, je ne suis pas encore aussi emballée que j’aurais pensé l’être mais je pense que ça peut encore venir. Ceci étant dit, je passe quand même un agréable moment devant chaque épisode donc je recommande. Là où j’en suis, les personnages commencent à se rapprocher et à former une vraie équipe, une recette assez classique mais qui marche bien sur moi.

Du même studio, j’ai aussi regardé Liz to Aoi Tori ! Titre que, là aussi, j’attendais depuis longtemps, mais comme on a affaire à un film, j’ai dû prendre mon mal en patience jusqu’à ce qu’il soit disponible, de manière pas forcément légale, ici. Pour rapidement faire les présentations, c’est une sorte de spin-off de l’anime Hibike! Euphonium : le film se passe en même temps que la saison 2 mais se concentre sur les deux personnages qui y ont été introduits, à savoir Mizore et Nozomi.

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Le film est encore mieux que tout ce que j’avais pu espérer !!! Il est de toute beauté… Vous remarquez déjà que l’animation est différente, les traits sont plus doux, c’est plus épurés, les couleurs plus claires/pastels,… sauf quand on est dans le monde de Liz, car le film alterne entre l’univers de Kitauji, et celui de conte de fées de Liz et l’oiseau bleu, où là on est face à quelque chose de beaucoup plus coloré, comme en témoigne l’affiche ci-dessus qui illustre très bien ce contraste.

Le plaisir n’est pas seulement visuelle car la relation entre Mizore et Nozomi vaut aussi le détour !!! De quoi m’aider à me remettre de ma déception quant au « couple » Kumiko x Reina… Hibike! Euphonium, des années après!, a fini par me donner ce que je voulais, ce que j’attendais de lui !!! Celles et ceux qui ont regardé Free! Dive to the Future ne pourront s’empêcher de faire le lien avec la relation Hiyori/Ikuya… je ne veux pas non plus raconter tout le film mais les similitudes sont… frappantes !!!

Quoiqu’il en soit, je recommande chaudement ce film, il est magnifique, j’ai déjà envie de le revoir, et même celles et ceux qui ne connaissent rien à Hibike! Euphonium peuvent l’apprécier : c’est fait pour.

On passe à un anime dont la diffusion s’est terminée il y a à peine quelques jours mais dont je suis encore à peine à l’épisode 7… Gaikotsu Shotenin Honda-san.

Si toutefois vous ne l’avez pas encore regardé, hé bien je le conseille. C’est un format court, les épisodes font une dizaine de minutes, et c’est toujours très chouette. L’aspect qui me plait le plus est que ça soit autobiographique : c’est un vrai libraire qui, derrière son masque de squelette, nous raconte des anecdotes sur son travail et nous apprend plein de choses sur le métier de libraire. C’est aussi intéressant que drôle !

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J’ai également regardé l’épisode spécial d’Aggretsuko, sorti juste à temps pour les fêtes : We Wish You a Metal Christmas ! Un épisode de 20 minutes où Retsuko devient accro à Instagram et devient obsédé par l’idée de renvoyer l’image du réveillon de Noël parfait sur les réseaux sociaux. Un beau cadeau de Noël, avec l’humour d’Aggretsuko comme on l’aime et une fin toute simple qui réchauffe le cœur ; de quoi nous impatienter encore plus pour la saison 2.

Enfin, j’ai terminé un anime qui était en cours déjà depuis la saison dernière… le fameux Banana Fish. Et à partir de maintenant, attention, on va parler de la fin, pas non plus en en dévoilant trop mais assez pour que vous puissiez quand même vous doutez de ce qu’il s’y passe.

Donc, j’ai adoré Banana Fish, comme nous tous.tes, et j’aurais bien sûr voulu une fin heureuse pour nos deux protagonistes mais étant donné le type d’histoire à laquelle nous avions affaire, j’étais aussi préparée à une fin tragique. La fin tragique, on l’a eu, ça n’a pas manqué hahahahahaha, mais… elle fait débat.

Et je fais justement partie de celles et ceux qui ne sont pas satisfait-es ; certes, la lettre d’Eiji était très émouvante, je pourrais encore en avoir la larme à l’œil, mais la fin, pour moi, n’avait aucun impact. Trop rapide ! sorti de nulle part ! et j’oserais même dire… bâclée ? L’épisode était plus long que la norme et on n’a pourtant pas réussi à consacrer plus de trois minutes, les trois dernières !, à une scène aussi importante… Scène qui était de toute façon mal amenée, pas logique, c’était gratuitement tragique et cruel, ça n’avait d’autre intérêt que de nous tirer quelques dernières larmes, mais ça ne prend pas sur moi, c’était trop feignant. J’irai même jusqu’à dire que le message qu’elle renvoie est discutable, et contradictoire avec tout le développement d’Ash.

C’est bien sûr le manga qu’il faudra pointer du doigt, je sais bien que le studio, et Utsumi, la réalisatrice, n’y sont pour rien et n’ont fait qu’être fidèles à l’oeuvre originale, et je suis reconnaissante pour cette adaptation qui était géniale et m’a fait découvrir cette histoire et ces personnages qui sont devenus si importants pour moi au fil des semaines. La barre est placée très haut et je ne suis pas sûre de revoir un aussi bon anime de si tôt !

Et c’est tout ce que j’ai à dire sur Banana Fish et sur les anime de cet automne en général. C’est tout ce que j’ai réussi à regarder ; ce n’est donc un article très intéressant pour vous en termes de « découvertes » mais disons qu’au moins vous savez où j’en suis niveau visionnages… Je ne suis plus le rythme, je ne peux plus me permettre de regarder les nouveaux épisodes à leur sortie, et de moins en moins de nouveautés m’intéressent, donc pour 2019, comme j’en avais déjà parlé dans un article précédent, je pense arrêter les « premières impressions de la saison ». Ca me désole un peu mais je pense que désormais, je ferai seulement un article à la fin de l’année, avec tout ce que j’aurais regardé durant celle-ci (peut-être sous forme de classement). Ca marque un peu la fin d’une époque pour moi, qui le faisait chaque saison sans faute depuis 2011 !

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Free! Dive to the Future ! Episodes 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 et 12 !

Je ne fais jamais de reviews hebdomadaires… mais là, c’est de Free! qu’on parle ! Après quatre ans d’attente, « Dive to the Future », la troisième saison, a débuté le 11 juillet !, et nous, on se retrouvera toutes les semaines sur cet article pour parler du dernier épisode en date (avec des spoilers, soyez prévenu-e-s) !

On plonge ?

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Bilan des anime du printemps 2018 !

On commence ce bilan avec le meilleur anime de la saison… Rokuhoudou Yotsuiro Biyori. Oui, je sais !… d’où ça sort ça ? je ne l’avais jamais mentionné avant… C’est parce que je l’ai commencé bien tardivement, sur les bons conseils d’Allia et Gareki, que je remercie de m’avoir poussée à regarder cet anime que je considère maintenant comme la perle de ce printemps.

Rokuhoudou est le nom du salon de thé tenu par Sui, Tokitaka, Gure, et Tsubaki. Et ils ne font pas qu’y servir du thé et des pâtisserie !, l’endroit a pour vocation d’être un lieu de calme et de sérénité pour ses client-e-s, qui en ressortent toujours avec une belle leçon de vie. C’est un anime « feel good » comme on dit !, il retransmet bien l’ambiance que le salon de thé cherche à dégager, on s’attache vite aux quatre personnages mais aussi à tous les habitué-e-s de Rokuhoudou ; c’était intéressant de les voir se constituer une clientèle, et se faire une réputation au fil des épisodes. Et si vous êtes amateur-ice-s des anime qui accordent un soin tout particulier à la représentation de la nourriture, vous allez vous régaler.

Rokuhoudou aura donc un peu éclipsé mon autre chouchou de la saison, Wotakoi, qui malgré tout, reste un anime que j’ai beaucoup aimé et dont j’aimerais voir une seconde saison. Quelques déceptions subsistent : la relation de Narumi et Nifuji n’a pas beaucoup avancé, le personnage de Kou est arrivé beaucoup trop tard !!!, et certains moments « fujoshi » étaient un peu gênants à regarder (quand Narumi se met à photographier deux inconnus parce qu’ils « vont bien ensemble » par exemple… si quelqu’un s’identifie à ce genre de comportements… une remise en question s’impose). Les deux premiers problèmes pourraient se régler avec une suite ! J’attends !

Autre suite à laquelle je ne dirais pas non : celle d’Amanchu!, qui en est déjà à sa deuxième saison, mais la fin n’avait rien d’un « adieu », et Pikari, Teko, et les nouveaux personnages d' »Advance » ont encore des histoires à raconter. En tout cas… j’ai beaucoup aimé l’ambiance onirique de cette saison, pas mal d’épisodes se sont passés dans « un rêve », et j’en aurais presque redemandé !, mais toute cette histoire autour de « Peter » s’est traînée sur trop d’épisodes (si au moins ça avait été moins prévisible!!)… + de Teko sorcière s’il-vous-plait !

En parlant de Teko, je me répète, mais super personnage. Tellement bien écrit. Elle aurait mérité une belle histoire d’amour, mais c’est là que Kokoro intervient ! Moi qui disait qu’elles avaient tout d’un couple il y a quelques semaines, voilà qu’un ENFANT vient se mettre en travers. Alors oui, j’ai aussi été un peu chiffonnée par le fait que Teko « soutienne » Kokoro en disant que son amour pour Pikari était différent du sien puisqu’il était un garçon… … mais malgré tout, je ne pense pas que Kokoro soit un réel danger pour leur relation, je ne pense pas qu’il se passera quoi que ce soit de sérieux entre Pikari et lui, et le dernier épisode a bien montré que la relation Teko/Pikari était plus forte que jamais !

Si vous voulez du sérieux, du concret, entre deux filles, tournez-vous peut-être vers Asagao to Kase-san.

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C’est l’adaptation en OVA du manga « yuri » du même nom, ça dure une heure, c’est sorti en salles le 9 juin, et c’est signé Zexcs. Il n’y a pas vraiment d’histoire, on voit juste des bribes de la relation des deux lycéennes, Yamada et Kase. Réalisation au top, c’est mignon, niais, et gay, que demander de plus ? Si je le prends à part, cet anime, je l’ai adoré, et j’ai passé un agréable moment devant. Mais je ne peux pas vous cacher que si je le compare à ce qui se fait d’autre en matière de « yuri », j’ai quand même une petite impression de déjà-vu… et je peux passer outre, parce que c’est quand même au dessus de ce que j’ai l’habitude de voir et… de ne pas aimer (Citrus, Sakura Trick, etc), mais ça reste une énième romance ultra-innocente entre deux lycéennes, saupoudrée de « même si on est deux filles… » (ma kryptonite cette phrase !!! et c’est la première ligne du film !!!), et… c’est pas mon truc (Sakai Kyuta, chargée de l’animation, a d’ailleurs déjà travaillé sur Sakura Trick, mais aussi Strawberry Panic, et même Sono Hanabira). Pourtant, j’ai aimé !, dans le genre, Asagao to Kase-san est vraiment bon, même moi je ne peux le nier.

Pour en revenir aux anime de la saison… je me suis réconciliée avec ce qui me dérangeait chez Persona 5 et Hinamatsuri.

Je continue donc Persona 5, dont on n’est qu’à la moitié puisque la série fait 25 épisodes ; on en reparlera donc à la fin de l’été.

Quant à Hinamatsuri, quelques détails m’avaient un peu choquée, mais je ne les ai pas retrouvés dans la deuxième partie de l’anime. Comme pour Wotakoi, j’espère une suite, car à peine un nouveau personnage a été introduit que l’anime touche déjà à sa fin.

Par contre… mon avis sur Tada-kun wa Koi wo Shinai s’est fait de plus en plus négatif au fil des épisodes. Comme prévu : romance peu crédible, aucune alchimie. Les dernières secondes de l’anime était mignonnes mais je suis restée de marbre parce que je ne crois pas à ce couple. Et tout autour d’eux est tout aussi plat et vide. En 13 épisodes, les personnages secondaires n’ont pas du tout évolué, et en sont toujours au même point qu’au début. J’adorais Ijuin, mais à part veiller sur Tada, qu’a-t-il fait ? existe-t-il en dehors de ce rôle ? J’ai détesté Pin-senpai jusqu’à la dernière seconde, et après tout ce temps, il n’a toujours pas compris qui était HINA, et ignore toujours aussi royalement Hasegawa. Yui, Yamashita, Alec,… toustes sur le banc de touche.

Les romances sont tellement feignantes, et ça m’énerve parce que je suis censée avaler que Tada et Teresa sont amoureux alors que dans le même temps, il faut se battre pour « prouver » que la relation entre Pikari et Teko n’est pas si platonique !!! C’est trop facile pour les hétéros, on laisse une fille et un garçon tous les deux sous la pluie pendant cinq minutes et après je suis censée croire qu’ils s’aiment ?

Après, j’avoue que je suis un peu malhonnête, ils ont eu quelques scènes chouettes ensemble, une (voire deux, si je suis généreuse) conversations profondes où ils ont appris à se connaître (le minimum), et Tada a effectivement changé au contact de Teresa (c’est bien le seul personnage a avoir évolué de toute la série), mais leur relation n’avait rien de romantique.

Je pense qu’on aurait toustes préféré une saison 2 de Nozaki-kun à ça.

Enfin, il nous reste Binan Koukou Chikyuu Boeibu Happy Kiss, qui… n’est pas encore tout à fait terminé, il reste un épisode, et l’attendre aurait trop retardé la sortie de cet article donc c’est bien dommage mais on va devoir faire sans.

Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé, j’aime beaucoup cette franchise et elle ne m’a pas déçue, je préfère même ce groupe au précédent. Je suis juste déçue que l’anime n’ait pas plus exploré les autres personnages et leurs passés. Je doute que le dernier épisode ait le temps de faire ça, d’autant plus qu’on est déjà occupés avec Kyotarô et Ata. Peut-être dans une suite ?

Sinon, j’ai bien aimé l’épisode où les personnages sont changés en petit vieux par un monstre ! Clin d’oeil à l’épisode de la première saison où les magical boys sont transformés en bébés ?

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J’étais bien contente de voir un petit caméo du précédent club, mais j’avoue que jusque là je n’avais pas pensé aux années qui les séparaient. Quand les premiers Earth Defensers (qui sont donc des lycéens) rencontrent Kyotarô, Ata et Ryôma, ces derniers sont des tous petits enfants ! Ils ont une génération d’écart ! Yumoto et les autres doivent être des adultes maintenant !!! J’aurais bien aimé les voir se rencontrer autrement que dans un flash back.

Et avec ça, nous avons fait le tour ! J’ai regardé un peu plus d’anime que d’habitude, mais j’en ai aussi lâché quelques uns (Mahou Shoujo Ore, Cutie Honey Universe,…). Cet été s’annonce beaucoup moins chargé puisque aucun anime ne m’intéresse vraiment en dehors de Free!, Banana Fish, et la nouvelle saison de Shingeki no Kyojin. Et vous ? Vos attentes pour cet été ? Votre avis sur les anime de ce printemps ? Dites-moi tout, je vous attends dans les commentaires !

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Impressions de mi-saison sur les anime du printemps 2018 !

Des impressions de mi-saison, je n’en fais pas systématiquement, mais j’ai entamé beaucoup plus de nouvelles séries que d’habitude le mois dernier, faire le point six épisodes plus tard est de rigueur !

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet… penchons-nous sur des cas un peu spéciaux !

IDOLiSH7 a pris fin… aujourd’hui même ! L’anime avait pris une petite pause avant de diffuser ces deux derniers épisodes, et bien que l’attente fut longue, et le suspens insoutenable, ça valait le coup de patienter ! Après toutes les difficultés rencontrées aussi bien par IDOLiSH7 que par leurs rivaux, TRIGGER, ça ne nous a pas fait de mal de souffler un peu, pour mieux les retrouver. Les retrouver plus forts, plus soudés, et plus victorieux que jamais.

Ahlala, j’étais émue. Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi investie dans une franchise… mais IDOLiSH7 est spécial, et j’aimerais que beaucoup plus de personnes lui donnent une chance et s’en rendent compte. Leur histoire ne fait que commencer donc j’espère les retrouver très vite pour une seconde saison. En attendant une suite, je vais vous sortir un article sur le jeu au plus vite !

Un petit mot aussi sur Aggretsuko qui a eu le droit à une série de 10 épisodes produite par Netflix ! J’adore Aggressive Retsuko depuis… son premier épisode, en avril 2016. L’anime a pris fin le 31 mars de cette année, pour être remplacé par une série co-produite par Netflix. Plus courte, mais avec des épisodes d’un quart-heure et un scénario plus travaillé. Netflix avait l’opportunité d’approfondir le personnage de Retsuko, d’en faire un personnage qui évolue, qui échoue, qui baisse les bras, mais aussi qui se dépasse, qui s’accroche, qui trouve des allié-e-s,… Netflix avait cette opportunité, et n’a pas fait semblant de la saisir ! Je ne connais pas que ce que traverse Retsuko mais j’espère que pour les femmes, en particulier les femmes japonaises, qui travaillent dans ce genre d’environnement, Aggretsuko a pu être libérateur dans la façon dont il dénonce les inégalités sexistes dans le milieu professionnel, et dans la façon dont il montre son héroïne y faire face. En fan de longue date de Retsuko, je suis contente que son univers ait pu être développé ainsi… j’ai l’impression qu’elle rencontre enfin le succès qu’elle mérite à l’étranger !

Comme pour IDOLiSH7, je pense que ça serait dommage de s’arrêter en si bon chemin (surtout avec de nouvelles perspectives amoureuses en vue !), donc j’espère qu’on aura l’occasion de ré-entendre Retsuko s’arracher les cordes vocales dans un futur proche.

Sur ce… on passe aux choses sérieuses. Avec mes partiels, j’ai pris tellement de retard dans tout ce que je suivais que j’ai cru que je n’allais jamais pouvoir sortir cet article à temps. Si je m’en suis sortie, c’est parce qu’il y a certaines séries devant lesquelles on ne voit pas le temps passer..

Wotakoi par exemple ! C’est mignon, c’est rigolo, ça se regarde sans peine. Je suis toujours aussi conquise qu’au premier épisode. Je pense que c’était une bonne idée que l’histoire ne tourne pas autour du pot et les fasse directement sortir ensemble. C’est une approche un peu plus intéressante que ce qu’on a l’habitude de voir. J’étais un peu plus sur la réserve quant à l’autre couple, Koyanagi et Kabakura, qui avait tout du couple d’hétéros qui sont ensemble tu te demandes pourquoi vu qu’ils font que de se prendre la tête, mais à force de voir des aspects un peu plus tendres de leur relation, je commence à m’y faire.

J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à enchaîner les épisodes d’Amanachu! Advance. C’est si doux et reposant. C’est attendrissant de voir à quel point la petite Teko a grandi depuis la première saison. Elle se rend enfin compte de tout ce dont elle est capable, elle a trouvé quelque chose (et quelqu’un) qu’elle aime et qui la motive, elle est plus calme et gère mieux les situations de stress. Elle a encore des progrès à faire, mais elle a déjà fait les plus gros changements qu’elle avait à faire sur sa personne et je suis tellement fière d’elle !!! J’ai beaucoup d’affection pour elle. D’autant plus qu’il y a eu un épisode où c’était une sorcière !!! = 100% fait pour moi !

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J’aimerais tant qu’elle et Pikari soient un vrai couple… elles ont déjà TOUT d’un couple ? L’épisode 6 m’a achevé, et j’en redemande.

Boueibu! Happy Kiss aussi se laisse toujours aussi facilement regarder… L’anime n’a pas peur de ressembler à son prédécesseur… et une fois encore, bien qu’ils soient aujourd’hui rivaux, les défenseurs et le conseil étudiant ont un passé commun, des amitiés qui ont mal fini… J’apprécie que cette fois-ci, chaque membre du conseil ait un lien avec un des ~magical boys~, alors que dans les deux premières saisons, on se concentrait sur Atsushi et Kinshirô, pendant que les deux autres membres du conseil étaient un peu en retrait. Aussi, je dois dire que je préfère largement Kyôtarô à Yumoto en leader…

J’ai eu un peu plus de mal avec Persona 5. Maintenant qu’on en a fini avec Kamoshida et que le trio a formé un vrai groupe avec un objectif défini, j’accroche enfin. Je pense que la prochaine intrigue et l’arrivée de nouveaux personnages dans l’équipe vont me plaire.  Certains mécanismes du jeu ont l’air d’être durs à adapter à l’écran, mais j’essaie d’en faire abstraction (tout le concept des donjons avec les trésors à voler et tout ce qui va avec ne me choquerait probablement pas dans le contexte d’un jeu vidéo, mais à l’anime, ça a un peu de mal à passer ; peut-être que c’est juste moi). Pour l’instant, j’essaie aussi de ne pas penser à ce qui reste inexpliqué comme… la « prison mentale » où se trouve Ren, l’application et son origine,… si j’y pense trop, ça rend l’histoire très confuse, mais j’imagine bien qu’on va finir par nous l’expliquer à un moment ou à un autre… en espérant que ça ait du sens…

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J’ai aussi un peu de mal avec Hinamatsuri. Pourtant, c’est toujours aussi drôle qu’au premier épisode, surtout depuis que de nouveaux personnages ont rejoint le cercle de Nitta et Hina. Mais parfois, l’histoire est troooop cruelle pour moi. Encore une fois : c’est peut-être juste moi. Mais j’avoue que j’ai bien du mal à rire de gags tournant autour du fait qu’une gamine soit SDF ? Je trouve que le sujet des sans-abris est traité avec beaucoup de légèreté… voire pas traité du tout… alors que c’est la réalité de beaucoup de gens. Dans l’épisode 6, des initiatives sont enfin prises pour aider Anzu. Elle est très touchante cette enfant, j’espère qu’elle sera heureuse.

Et en parlant de vivre dans la rue, j’ai aussi été choquée que Nitta vire Hina de chez lui dans l’épisode 4. La relation père-fille a été jeté par la fenêtre ! J’ai trouvé ça un peu « out of character » pour lui ? Elle n’est pas facile à vivre, mais c’est une enfant… même s’il ne connait rien de la vie de parent, il l’a prise sous son aile dès le début, s’est attaché, et je pensais qu’il était à un stade où il avait l’habitude d’Hina et de ses frasques, qu’il s’était responsabilisé, et pas qu’il allait la laisser passer la nuit dehors sans trop se préoccuper de sa sécurité. C’est tout juste s’il n’est pas allé se vanter d’enfin l’avoir mise à la porte sans le moindre scrupule !

Bref. Ceci étant dit, j’adore Hitomi (elle est trop drôle !!!).

Je me demande si, à un moment, leurs pouvoirs vont avoir une quelconque utilité dans l’histoire parce que là, j’en viens parfois à complètement oublier qu’elles en ont.

Je ne sais pas trop penser de Tada-kun wa Koi wo Shinai non plus. Dans l’ensemble, j’aime bien. Je me passerais bien de Pin-senpai, qui, très franchement, me dégoûte (Hasegawa mérite tellement mieux ?!), mais sinon, c’est fort sympa. Le problème, c’est que je ne sais pas trop où ça nous emmène. Je pourrais me satisfaire d’un slice of life mais je sens bien que Tada-kun veut être plus que ça. Avec le « secret » (pas très secret) de Teresa sur le point d’être révélé, l’histoire avance un peu, et la romance aussi, sauf que… y’a aucune alchimie entre Tada et Teresa. Tada n’a même pas l’air de s’intéresser à elle ? (Mais « Tada ne tombe pas amoureux » après tout… je me demande si ce titre cache quelque chose ou si c’est juste un titre et qu’il ne faut pas chercher trop loin.) Je ne sais pas ce que ça va donner mais pour le moment, aucune romance ne se me semble crédible (et on est déjà à la moitié de l’anime ?! j’ai du mal à imaginer une histoire romantique se développer à ce stade…)

Mahou Shoujo Ore en revanche, je pense avoir bien cerner la chose et je suis à deux doigts d’arrêter… Je n’étais pas emballée à la base mais à chaque épisode, ça empire. Le flash back de l’épisode 3 s’est étalé, c’était chiant comme la mort, le rythme était terrible. L’épisode 5 était une critique acerbe de l’industrie de l’anime, un « stand alone » qui ne mâchait pas ses mots et c’est bien beau mais en attendant, l’histoire, qui était déjà au point mort, n’avance pas du tout. Et avec l’épisode 6, je pense que j’arrive enfin à ma limite.

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Dans le manga, Sakuyo, amoureuse de l’héroïne, était déjà représentée comme une « predatory lesbian ». Ca ne s’arrange pas avec l’anime, au point que dans l’épisode 6, Saki angoisse à l’idée de passer la nuit au même endroit que sa meilleure amie (on la voit même s’imaginer les détails de sa possible agression sexuelle). Certes, il était clair dès le premier épisode que Mahou Shoujo Ore n’était pas une référence sur les questions de genre et de sexualité, mais là, sachant qu’on souffre déjà suffisamment de ce genre de stéréotypes, c’est carrément insultant, et, appelons un chat un chat, homophobe.

Enfin, je n’ai rien contre Uma Musume mais je peine à avancer. Le concept me plait mais j’ai du mal à m’attacher aux personnages et je stagne à l’épisode 3. Je compte quand même m’accrocher encore un peu… pas sûre que j’en fasse de même avec Cutie Honey Universe. J’en suis aussi à l’épisode 3 et j’ai l’impression qu’il ne se passe rien. Quant à Dorei-ku, je ne l’ai pas officiellement « drop » sur MyAnimeList mais c’est tout comme. C’était le seul anime de ma liste de ce printemps que je savais que je n’allais pas continuer après visionnage du premier épisode. J’ai poussé jusqu’au 2 qui n’a fait que me conforter dans ma décision.

Et vous ?! Que suivez-vous cette saison ? Des coups de cœur ? des déceptions ? dites-moi tout ! Aussi, si vous suivez Uma Musume ou Cutie Honey Universe, n’hésitez pas à me dire si ça vaut le coup de continuer !