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Impressions sur les films Free! Timeless Medley et Take Your Marks !

Je suis toujours heureuse de vous retrouver pour un nouvel article, mais aujourd’hui je le suis tout particulièrement, parce qu’on va parler de Free! !!! Mon sujet préféré…

Vous n’êtes pas sans savoir que trois longs-métrages sont sortis au courant de l’année dernière. Pour nous, fans français, l’attente fut longue : il aura fallu attendre la sortie des DVD/BD de chacun des films pour enfin profiter de la trilogie complète. Aujourd’hui, je suis là pour vous dire si l’attente en valait la peine ou non !*

*spoiler alert : je suis rarement objective quand il s’agit de Free!, surtout après avoir attendu aussi longtemps pour un peu de nouveauté, donc pas trop de suspens quant à ma réponse… ça va être un grand oui…

Les films Timeless Medley, « Kizuna » et « Yakusoku », sont en fait des « recap movies », c’est-à-dire qu’ils récapitulent les événements des saisons précédentes (plus particulièrement la deuxième) et ont peu de scènes inédites. Il n’y a donc pas tant de choses à dire dessus. Néanmoins !…

Kizuna, qui se concentre sur l’équipe d’Iwatobi, avait quand même quelques scènes intéressantes. Notamment, un adorable montage MakoHaru retraçant leur rencontre, et les années passées ensemble qui ont suivi. On a toujours eu l’habitude de voir Makoto tendre sa main à Haru ; après ce flash-back, on voit ce geste d’un nouvel œil. En effet, alors qu’ils ne se connaissaient même pas, Haru fut le premier à aider Makoto à se relever, geste qui l’a visiblement touché puisqu’il lui rend maintenant la pareille dès qu’il en a l’occasion. Sacré moment pour tous les fans du pairing !

Ceci étant dit, ma préférence va quand même à Yakusoku, centré sur Samezuka. Le gros des scènes inédites mettaient en scène le passé de Rin et sa famille. On fait enfin la connaissance de son défunt père. Les larmes ont coulé ! je ne vous le cache pas !

On a aussi un petit aperçu de l’enfance de Sousuke, et de comment il a vécu le départ de Rin dans une autre école (et plus tard, carrément dans un autre pays). Le voir fist bumper dans le vide m’a fait beaucoup de peine, je me suis rendu compte que la décision de Rin était quand même un peu un bitch move. Il a pris sa décision sans prévenir ! Et après, il n’a presque plus jamais donné de nouvelles ! Ca m’a déchiré le cœur de voir Sousuke se sentir abandonné. Vous l’aurez compris, j’ai trouvé ce deuxième film largement plus poignant que le premier !

D’ailleurs, no tea, no shade, mais en regardant les deux films à la suite, je me suis aperçue que les personnages de Samezuka et leurs relations avaient bien mieux travaillés et développés que ceux d’Iwatobi… Probablement parce qu’Iwatobi avait eu son heure de gloire dans la première saison, mais quand même ! Je suis peut-être la seule avoir eu cette impression, mais en tout cas, j’ai été beaucoup plus touché par Samezuka, les épreuves qu’ils ont eu à surmonter, et leur chemin pour devenir une équipe mais aussi des amis proches, que par Haru et… la résolution douteuse de son arc. Je pensais qu’en revoyant ces scènes, j’allais peut-être mieux comprendre la décision d’Haru, qui m’avait paru si absurde à l’époque, hé bien… rien à faire, je trouve toujours que sa décision de passer pro n’est pas en accord avec son caractère et tout ce qui nous avait été montré plus tôt dans la saison, mais hé, je m’y fais.

Yakusoku avait aussi un petit avantage par rapport à Kizuna grâce à sa fin : elle introduit Asahi, Ikuya et, le petit nouveau, son colocataire Hiyori. Ils sont si grands maintenant ! Et on termine sur Makoto et Haru, qui font leurs premiers pas vers le futur… à Tôkyô ! Très belle scène, qui prépare le terrain pour Take Your Marks…

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Vous connaissez mon histoire avec Take Your Marks, mais je la re-raconte pour celles et ceux qui débarqueraient. Quand le film a été annoncé, j’étais au septième ciel. Tout ce que je voulais depuis la fin de la deuxième saison, c’était… un épilogue. Qu’est-ce que j’ai radoté avec ça ! Mais je voulais vraiment savoir ce qu’ils étaient devenus, les voir adultes, les voir… poursuivre leurs rêves, et voir Sousuke trouver le sien. Je pensais que Take Your Marks allait me donner ça, jusqu’à ce qu’on apprenne que le film allait reprendre pile là où la saison 2 s’était arrêté pour ne… pas aller beaucoup plus loin.

Puis entre temps, la saison 3 a été annoncée ! Et depuis, tout va mieux ! J’ai fait la paix avec Take Your Marks, et j’étais prête à l’apprécier à sa juste valeur.

Le film est divisé en quatre « épisodes ». On est dans un esprit très slice of life. Dans la première, Haruka, qui va bientôt commencer son année universitaire à Tôkyô, se cherche un appartement à la capitale (accompagné de Makoto, bien sûr). Et comme le monde est petit, leur agent immobilier n’est autre que Kisumi !

Tout ça, ça a vraiment résonné avec moi. En particulier le personnage de Makoto ! Il y a encore pas si longtemps, j’étais dans la même situation : j’ai déménagé dans une nouvelle ville pour faire mes études,  j’ai eu des moments de doute, mais j’ai vite été confortée dans mes choix. C’est assez sympa de voir des personnages avec qui j’ai un peu grandi passer par les mêmes étapes que moi. …Dans le même temps, j’ai réellement l’impression de voir… mes enfants grandir… Voir Haru (et plus tard, Rin) derrière un volant, ça me fait tout drôle. Ils deviennent adultes !

La deuxième partie était celle que j’attendais le plus ! Rin, Sousuke, Nitori et Momo… aux sources chaudes ! Je ne me lasse pas de les voir interagir tous ensemble. Nitori et Momo qui mettent tout en oeuvre pour surprendre leurs aînés, Sousuke qui taquine Momo, Nitori qui exprime sa gratitude à Sousuke,… Tous des anges !

Ils y font aussi la rencontre de Natsuya. Sa conversation avec Sousuke était un de mes moments préférés de Take Your Marks. On n’est toujours pas plus avancés sur ce que Sousuke va faire de son futur, mais après cet épisode, on sait au moins que Sousuke a retrouvé la motivation qu’il avait perdue, et qu’après les mots de Natsuya, il se rend compte qu’il peut toujours rester dans le milieu de la compétition, même si ce n’est pas de la manière dont il l’avait imaginé. Ca serait intéressant que Sousuke rencontre Nao, maintenant devenu médecin sportif, dans le cadre de sa réhabilitation.

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Dans l’épisode suivant, Nagisa, Rei et Gou s’affairent à filmer un court-métrage promotionnel pour le club de natation. Objectif : recruter plein de nouveaux membres à la rentrée ! Pour ce faire, ils reprennent le setting de « Futur Fish », le générique de fin de la saison 2 ! Petit instant nostalgie !

J’ai moins de choses à dire sur cette partie. Plein de moments très drôles, mais je retiens surtout l’apparition de Asahi (qui est toujours aussi proche de Kisumi !), et la scène entre Haru et Rei (et un certain papillon). Alors qu’il s’apprête à laisser ses plus jeunes camarades derrière lui, j’ai trouvé Haru très doux, plus souriant que d’habitude, si gentil. Si quelqu’un pouvait apaiser l’esprit de Rei, c’était bien lui.

On termine sur un épisode qui se résume à un gros quiproquo. Les personnages préparent une surprise à Rin avant son départ pour l’Australie, ce qui va conduire à toute une série de malentendus. On rigole bien tout du long, mais quand on approche de la fin… les larmes montent… Je ne vous spoilerai pas ladite surprise, je vais juste vous dire qu’elle était réussite.

Dans la continuité de l’épisode précédent, Haru était très expressif, bon, et honnête avec ses sentiments. Lui aussi a été pris dans un malentendu, et lors de sa conversation avec Rin, où il était dans tous ses états!, on peut vraiment voir à quel point son personnage a évolué.

Puis d’un coup, c’était la fin ! On ne voit pas le temps passer… J’aurais voulu que le film dure encore une heure de plus, voire même carrément deux, mais bon… pas la peine d’être gourmande, la saison 3 n’a jamais été aussi proche ! Ca ne fait que commencer !!! Je trépigne d’impatience à l’idée que les chemins des personnages de l’anime original  et des personnages d’High☆Speed! ne se recroisent enfin. Je visualise déjà l’équipe d’Haru et Ikuya…

Mentions spéciales aux génériques. L’opening reprend des plans de la publicité avec laquelle tout a commencé ! Et l’ending déguise les personnages en Elvis Presley. Mention spéciale aussi à Steve Matsuoka, le gros chat. Il le vaut bien.

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Je conclus avec le visuel de la saison 3, posté hier pour fêter l’anniversaire du tout premier visuel, révélé il y a 5 ans… déjà !

Enfin, un sage conseil : regardez vite High☆Speed! si vous voulez espérer comprendre la nouvelle saison !

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Premières impressions sur les anime du printemps 2018 !

C’est le printemps, les fleurs bourgeonnent et… les nouveaux articles aussi visiblement ! On se retrouve déjà, et je ne pense pas avoir besoin de vous expliquer pourquoi. Une précision cependant : d’habitude, je parle des nouveaux anime dans leur ordre de diffusion, mais comme cette fois-ci, j’ai tout regardé en un week-end et complètement dans le désordre, je vais en parler dans l’ordre où j’ai vu chaque pilote. Et on s’y met sans plus attendre ! parce qu’on a de quoi faire. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas commencé autant de nouvelles séries, mais plein de choses m’intéressaient et je me suis dit que, au risque de ne pas en finir certaines, je n’allais pas me limiter.

J’ai démarré mon marathon des anime du printemps avec une adaptation que j’attendais avec impatience : Wotaku ni Koi wa Muzukashii. Ca aurait pu être une romance entre deux amis d’enfance tout ce qu’il y a de plus banal, mais Momose Narumi et Nifuji Hirotaka ont un autre point commun : ce sont des « otaku ». Si Nifuji ne se cache pas de son intérêt pour les jeux-vidéos, notre héroïne est quant à elle bien déterminée à ne pas laisser sa nature de fujoshi être découverte par quiconque dans sa nouvelle entreprise. Pas de bol, elle tombe nez-à-nez avec Nifuji, ami d’enfance et nouveau collègue, qui, même s’ils se sont perdus de vue depuis le collège, connait son secret et pourrait très bien griller sa couverture.

100% convaincue par ce premier épisode de Wotakoi qui réunit un peu de tout ce que j’aime. Je ne sais pas si la comparaison a vraiment lieu d’être mais ça m’a un peu rappelé Gekkan Shoujo Nozaki-kun, dans le sens où la romance est mignonne comme tout mais pas exactement « romantique » parce que… la comédie repose en partie sur le fait que ça ne soit pas le fort des personnages. La différence, c’est que là, ils sortent ensemble, et dès le premier épisode. Et je pense que ça va être très intéressant de voir leur relation, et surtout leurs sentiments, se développer petit à petit. De même pour celles des personnages secondaires qui, du peu qu’on en a vu, me plaisent déjà beaucoup.

Et l’autre chose que j’ai adoré, c’est évidemment que, parmi tous les anime sur des fans d’anime, c’est celui qui m’a le plus parlé jusque là. Le fait que l’héroïne ne soit ni une lycéenne, ni un stéréotype, aide sûrement. Je suis justement dans une période de ma vie où je peux… comprendre sa démarche, et je me reconnais en elle dans des détails tout simple (comme son porte-clé Kiyomitsu ?!), puis surtout, certaines conversations me paraissent très réalistes (en particulier tout ce qui touche aux relations).

Cependant, j’ai remarqué que plus d’une personne avait été déçue par cette adaptation ; comme je n’ai pas lu le manga, je n’ai pas vraiment de moyen de comparaison mais je peux comprendre la déception puisque je crois que c’est un peu ce qui est en train de m’arriver avec Mahou Shoujo Ore.

Aussi « objectivement » qu’on puisse l’être en parlant d’anime, je pense qu’on peut dire que ce premier épisode est réussi. Et pour quelqu’un qui découvre l’histoire, c’est cocasse, c’est fun, « haha le quatrième mur, la maman magical girl, la mascotte yakuza, et la cerise sur le gâteau, l’héroïne se transforme en mec baraqué », le concept est drôle et l’exécution l’est tout autant. Mais pour moi qui ai découvert le manga quand l’anime a été annoncé, il y a bien des années de ça (2012? 2013?), et qui l’ai relu quand il est sorti chez nous l’année dernière sous le nom de « Magical Girl Boy »… tout ça sent un peu le réchauffé, et je suis déjà un peu « over it » alors que ça vient à peine de commencer.

Et ce que certains ont ressenti avec Wotakoi, je le ressens ici avec Mahou Shoujo Ore : même si les animateurs ne sont fait plaisir avec les expressions faciales de Saki, la plupart des blagues, des « gags », étaient mal délivrés et ne m’ont pas fait autant rire que dans le manga.

Ceci étant dit, je reste curieuse de voir le contenu « original » de l’anime : le manga ne faisant actuellement que deux tomes, l’adaptation va devoir innover et j’ai hâte de voir ce que ça va donner.

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Si vous non plus, Mahou Shoujo Ore ne vous dit trop rien, nulle inquiétude… il y a un autre anime de magical boys cette saison ! Et ce n’est autre que la suite de Binan Koukou Chikyuu Boeibu LOVE!. Ou « spin-off », devrait-on dire ? Alors que je pensais en avoir fini avec Boeibu, alors que la boucle était bouclée !, arrive… Happy Kiss. Et ce n’est pas pour me déplaire.

On avait fait le tour, avec notre cast original. La seule solution pour se renouveler, c’était celle-ci : même concept, nouveaux personnages. J’étais toute excitée de retrouver cet univers, cet humour absurde, mais avec de nouvelles têtes. Je les adore déjà ! Le chara-design est encore plus coloré qu’avant, et les nouvelles tenues sont plus travaillées et originales. Je ne parle même pas des transformations !!! J’adore l’idée du baise-main à la mascotte pour se transformer. D’ailleurs, maintenant même les mascottes sont des bishounen… et Karls est aussi mignon en loutre qu’en humain. Et cette fois-ci, ce n’est plus l’amour qu’on cherche à propager, mais le bonheur ! Nuance !

Je vais suivre Happy Kiss avec beaucoup d’enthousiasme, et en espérant que la série continue à se réinventer, parce que si pour l’instant, c’est frais et différent, l’histoire est à priori un copié/collé de ce qu’on connait : le club VS le conseil étudiant, deux frères venus d’une autre galaxie qui s’affrontent pour la domination du monde, blabla… S’ils veulent garder cette trame-là, soit, mais il va falloir redoubler d’efforts pour se démarquer.

Si plus tôt, je parlais de Wotakoi en disant que ça me rappelait Gekkan Shoujo Nozaki-kun, la comparaison avec Tada-kun wa Koi wo Shinai est encore plus appropriée. Même studio, même staff, même Namakura Yuichi ! Production originale de Doga Kobo, cet anime met en scène un lycéen tout à fait banal, Tada Mitsuyoshi, et une étrangère, blonde aux yeux bleus, Teresa Wagner. En visite au Japon pour la première fois, elle est un peu tête en l’air et aurait connu bien des soucis si elle n’était pas tombée à plusieurs reprises sur Tada au cours de sa journée. Tout a commencé avec une photo. Et de fil en aiguille, Teresa se retrouve assise au comptoir du café du grand-père Tada. Et oh ! énième coïncidence ! l’hôtel où elle loge est littéralement la porte à côté. Comme s’ils avaient été faits pour se rencontrer, et ne plus se quitter.

Dès les premières secondes, des plans magnifiques. C’est beau et c’est propre. Les personnages sont sympathiques. Un peu clichés, mais des clichés qui fonctionnent bien. Teresa est attachante avec ses références à « Rainbow Shôgun », et Kaoru est un dragueur imbu de lui-même comme on en a vu d’autre, mais avec l’excellente performance de Miyano Mamoru, on ne peut que l’adorer. Les autres personnages vont avoir besoin d’être un peu plus creusés pour être intéressants, mais le tout dans le tout, on passe un moment très agréable devant le premier épisode.

Mais l’anime ne se basant sur aucun support pré-existant, dur de prédire ce qui nous attend. De toute évidence, Teresa a du sang royal, mais pour une raison x, elle se retrouve au Japon, avec l’intention de mener un train de vie assez modeste. Mystère, mystère. Et à voir la situation familiale de Tada, dont les parents sont décédés, des thèmes plus sérieux risquent d’être abordés. Le potentiel est là donc je suis assez optimiste pour la suite mais je suis dubitative quant à la romance. A priori, pas tant d’alchimie que ça entre nos deux protagonistes, même le « destin » semble les lier. De plus, Tada ne « tombe jamais amoureux »… ça ne va pas être si simple.

A suivre de près.

Je ne sais même pas ce qui m’a poussé à regarder Devil’s Line, mais en tout cas, c’était une mauvaise idée. Je préfère ne pas trop en dire au risque de vous gâcher la « révélation » en fin d’épisode, donc gardons les choses simples : les vampires sont pas gentils, ils tuent des gens. C’est une histoire parmi tant d’autres de vampires qui essaient de s’intégrer à la société mais qui ne peuvent pas lutter contre leur nature, leur soif de sang, blabla. C’est surtout un bon prétexte pour mettre en scène des agressions sexuelles.

C’était… moche, grotesque, chiant, et vu et revu. Une perte de temps.

Après cette daube, j’avais besoin d’enchaîner sur une valeur sûre. C’était l’heure d’Amanchu! Advance. Seconde saison d’un anime que j’avais beaucoup aimé lors de sa diffusion il y a deux ans. On parle de plongée, d’anxiété, d’amitié. C’est d’une douceur sans nom. Un épisode aura suffit à confirmer que cette saison encore, la relation entre Teko et Peko sera toujours aussi attendrissante.

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Cutie Honey Universe est un anime qui me faisait très envie cette saison. C’est coloré comme j’aime ! Mais c’est surtout une adaptation du manga de 1973 qui, comme DEVILMAN crybaby avant lui, célèbre les 50 ans de carrière de Go Nagai.

Le saga suit Kisaragi Honey. Sous ses airs de lycéenne normale, c’est une androïde capable de prendre multiples formes, qui combat une organisation répondant au nom de « Panther Claw ».

J’avoue ne pas être très familière avec le travail de Go Nagai, mais après avoir regardé Devilman, je suis quand même capable de reconnaître sa patte ! On reconnait notamment ses monstres, et… son goût pour l’érotisme. Et le saphisme visiblement. C’est la première chose qui a attiré mon attention : c’est très gay, on voit des filles qui s’embrassent dès la première scène, et deux profs qui couchent ensemble seulement quelques minutes plus tard, et… une tension homoérotique assez omniprésente. Je crois bien que toutes les filles sont lesbiennes, de façon plus ou moins explicite. Seulement voilà, tout n’est que pour le « male gaze ». J’aimerais en profiter malgré la fétichisation, mais parfois, c’est le malaise.

En parlant de malaise.. le fanservice, c’est un peu « le truc » de Cutie Honey ; en plus d’être une ébauche du genre magical girl, c’est aussi l’une des premières séries à avoir fait dans le fanservice à outrance. Aujourd’hui, c’est quelque chose qui ne surprend plus, et pourtant… certaines scènes… ne laissent pas de glace… mais ça se veut très absurde et exagéré ! et ça fonctionne !

Je vais pas vous mentir, j’ai trouvé ça très fun, très flashy, mais ça va nécessiter que j’éteigne mon cerveau pour pleinement apprécier ça sans prise de tête.

On passe à quelque chose d’un peu plus « tout public » ! Hinamatsuri, adorable histoire d’un yakuza qui se retrouve à héberger une gamine aux pouvoirs surnaturels après que celle-ci se soit écrasée dans son salon, avec l’intention de s’y installer. D’où elle sort, comment elle est arrivée là, ce qu’elle est vraiment et ce qu’elle veut,… Nitta n’a pas les réponses à ces questions, mais répond à ses caprices après s’être rendu compte que malgré les apparences, celle qu’il a nommée « Hina » est bien plus forte que lui.

C’est très chou. L’épisode est bien rythmé, on ne s’ennuie pas. Quand on a fini de rigoler, on nous envoie tout de suite une séquence émotion où Hina craint d’être une fois de plus manipulée et utilisée par un adulte, pour finalement se rendre compte que Nitta se soucie vraiment d’elle. C’est toujours attendrissant, le gros dur qui joue au papa, non ?

Au début, je me méfiais un peu : c’est quand même une enfant ! qui sort nue de sa capsule ! J’avais peur que ça soit ce genre d’anime. Mais fausse alerte. Pas de « loli fanservice », pas d’ambiguïté entre les deux. C’est très léger, et très drôle ! Je suis positive pour l’instant. Hâte de voir comment ça évoluera une fois que de nouveaux personnages se rajouteront au tableau.

Même après Devil’s Line, j’ai quand même eu le courage de tenter l’adaptation de Dorei-ku. Je me lance souvent dans des anime sans même en avoir lu un synopsis, mais là, je savais quand même qu’il s’agissait d’esclavage. Et en effet, l’intrigue tourne autour d’un appareil qui ressemble un peu à un bête appareil dentaire, le « SCM » « Slave Control Method ». Quand deux personnes le portent et s’affrontent d’une manière ou d’une autre (notamment des jeux d’argent apparemment), le perdant devient l’esclave de l’autre. Le SCM injecte une substance dans le cerveau qui empêche de désobéir au nouveau « maître ». Là encore, on a un prétexte tout trouvé pour faire des misères aux personnages féminins. TW ! Soyez prévenus avant de regarder l’épisode : il y a une scène de viol. Et l’anime risque de devenir de plus en plus dérangeant au fil des épisodes.

Voilà, ça vous donne une idée.

Je ne suis pas trop à l’aise avec ce qu’il se passe dans cet anime… Pas que je sois particulièrement sensible, j’ai vu pire, mais c’est la façon dont certains points sont traités qui ne me plaisent pas trop. Des personnages féminins qui sont très sexualisés, un personnage qui fait semblant d’être gay… C’est pas pour moi tout ça. C’était cependant très satisfaisant de voir une fille prendre sa revanche sur son viol et le torturer comme il se doit, mais j’avais la sale impression que l’anime essayait un peu d’inverser les rôles et de montrer que les deux pouvaient être tout aussi cruels l’un que l’autre alors que… bon… …

Dans l’absolu, j’ai rien contre ces séries un peu « fucked up » qui font dans la provocation, mais l’erreur, c’est vraiment de se prendre trop au sérieux, c’est que Doreiku fait… Si je le compare à Kakegurui par exemple (qui a un concept un peu similaire), c’était très sexuel mais complètement exagéré et assumé, et les situations étaient poussées à l’extrême, c’était absurde et irréaliste, mais c’était le but, et la série ne prétendait pas être plus que ce qu’elle était. C’était du divertissement, et pas une analyse du comportement humain ou je ne sais quoi. Doreiku essaie de faire ça, il veut nous faire croire qu’il est plus profond qu’il ne l’est vraiment, et ça ne marche pas.

Je ne sais pas encore si je vais continuer ou non.

Ce que je vais continuer en revanche, c’est l’adaptation de Persona 5 ! Le jeu, de la célèbre franchise Persona, a fait un carton lors de sa sortie en 2016. Jamais je n’avais été autant tentée par un opus de la saga, mais n’ayant pas de PS4, je n’ai finalement jamais pu en profiter. Et je n’étais pas sûre que l’anime soit l’occasion de le découvrir… les adaptations de jeux-vidéos sont souvent bâclées ou tout simplement mal foutues (c’est dur d’adapter un jeu et ses mécaniques au format anime, je le conçois). Les adaptations des jeux Persona en particulier n’ont pas la meilleur des réputations.

Mais Persona 5 pourrait bien être l’exception.

Je ne sais pas si je suis en mesure de vous expliquer tout ce qu’il s’est passé. L’épisode commence sur l’arrestation de Joker (qui est trop beau, au passage). Drogué, tabassé, il finit par révéler son identité : Amamiya Ren. A un moment, une femme (une inspectrice je suppose ?) débarque, vraisemblablement exaspérée par les méthodes de ses collègues. Elle le rassure en lui disant que ses acolytes n’ont pas été arrêtés, et essaie de le faire parler. A ce moment-là, un papillon apparaît, une voix lui parle d’espoir ou je ne sais quoi, et à la scène suivante, on le retrouve sous une apparence de lycéen binoclard (toujours trop beau) qui n’a pas l’air de pouvoir faire de mal à une mouche. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences : si Ren est transféré à l’académie Shujin en plein milieu d’année, c’est dans le cadre de sa probation…

Je compte sur les prochains épisodes pour m’éclairer sur tout ce qu’il s’est passé en suite, parce que c’était pas très clair, mais au moins, c’était chouette. On accroche très rapidement. Et c’est beau ! J’ai été impressionnée par la qualité de l’animation. Je pense que pour quelqu’un qui a joué au jeu, ça doit paraître très rushé, mais pour quelqu’un qui découvre l’histoire, je n’ai pas l’impression que ça aille trop vite, ni de passer à côté de trop d’éléments importants. Prometteur ! J’espère ne pas me tromper !

J’ai décidé de terminer en beauté avec Uma Musume: Pretty Derby. Je connaissais Uma Musume, on en a pas mal parlé quand l’ONA est sorti en 2016, mais je ne savais pas trop ce que ça valait. Pour moi, c’était un exemple parmi tant d’autres d’anime « wtf »… rappelons quand même qu’il s’agit de filles-chevaux de course-idols. Je ne prenais pas le titre au sérieux, et je me disais qu’au pire c’était du fanservice qui répondait à un fétiche un peu trop précis. Ah, qu’on peut juger vite parfois !

L’anime suit Special Week, venue à la grande ville pour devenir le meilleur cheval de course du Japon. En bonne paysanne, elle est complètement paumée, en plus d’être maladroite de nature. Mais qu’est-ce qu’elle est mimi ! Pleine de rêves et d’espoir, naïve mais de bonne volonté. J’adore que, malgré son apparence humaine, on nous rappelle que c’est bel et bien un cheval par le biais de petits détails, comme le fait qu’elle donne un coup de patte arrière à l’entraîneur pervers (redoutable!).

Contre toute attente, l’anime est très sérieux ! Bon, ça reste très léger, et derrière le concept unique, ça a tous les codes d’un anime d’idols et d’un anime de sport banal, mais on voit que l’équipe derrière va jusqu’au bout de l’idée et prend la chose à coeur: tous les personnages sont nommés d’après de vrais chevaux de course, et se base sur l’Histoire de la course de chevaux au Japon pour les courses et leur issue. On appréciera le souci du détail !

Je le souhaite de réaliser son rêve, à la petite Special Week. Je pense que je vais bien m’amuser en suivant l’anime.


12 anime ! Ca rigole pas ! Pas sûre qu’il en reste autant à la fin de la saison… Et vous, qu’allez-vous suivre cette saison ? Je veux tout savoir !

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Bilan des anime de l’hiver 2018 !

Alors que la saison s’achève, je vous propose mon modeste bilan des quelques anime que j’ai suivi en ce début d’année. J’ai cru que cet article n’allait jamais paraître parce que j’ai eu bien du mal à trouver du temps pour terminer ces séries ! Mais nous y voilà, et aujourd’hui, je vous propose de faire quelque chose que j’ai le souvenir d’avoir déjà au moins une fois : un petit classement ! Rien qui se prétendrait être objectif bien sûr, je vais juste aller de l’anime que j’ai pris le plus de plaisir à suivre à celui qui m’a le plus déçue. C’est parti !

1 — IDOLiSH7

Je n’avais même pas prévu de regarder IDOLiSH7 ! J’ai failli passer à côté de ce qui est aujourd’hui en tête de ce classement !! La franchise étant très appréciée, et l’anime ayant bénéficié d’une incroyable promo’ au Japon, je me suis décidée à jeter un coup d’œil pour voir de quoi il en retournait… mais jamais je n’aurais pensé autant accrocher !

Cet anime, j’ai bien sûr continué à y trouver ce que j’avais aimé dès le premier épisode : un univers coloré, des personnages attachants, une touche d’humour,… mais à côté de ça, j’ai aussi été surprise par toutes sortes de révélations et rebondissements, des difficultés et des sacrifices, des conflits et des rivalités non seulement au sein de l’industrie du divertissement mais aussi au sein de familles ! La famille, qui est d’ailleurs un thème central dans IDOLiSH7 ! Si dans beaucoup d’anime de ce genre, les familles des personnages sont tout juste mentionnées, elles sont ici une place très importante dans la vie, et dans le développement, de chacun des personnages.

Personnages qui, soit dit en passant, sont tous multidimensionnels, attachants, et développés bien au-delà des archétypiques qu’ils sont censés incarner. J’ai aimé chacun d’entre eux, et j’ai aimé les voir évoluer ensemble. Leurs relations ne sont pas toujours évidentes, il y a des rivalité parfois entre les membres, parfois entre les groupes, et certains personnages ont vraiment dû prendre le temps d’apprendre à se connaître pour s’entendre, mais au bout du compte, ils ont tant d’amitié, et de soutient, à s’apporter les uns aux autres.

Et ils m’en ont vraiment fait voir de toutes les couleurs. Les personnages sont confrontés à tellement de coups durs, autant dans leur vie professionnelle que personnelle, que bien que l’anime soit agréable à regarder, drôle, et souvent « feel good », il ne manque pas non plus de « angst », si bien que le dernier épisode a réussi à m’arracher une petite larme. Et avec une fin pareille, je me demande comment je vais tenir jusqu’aux derniers épisodes qui ne seront diffusés qu’en mai !

En tout cas, avec SideM il y a peu, et IDOLiSH7 maintenant, il n’y a plus de raison de mépriser et ignorer les anime d’idols ! Il y a du très bon dans cette catégorie ! Ici, on voit qu’un soin tout particulier a été apporté à l’écriture, et c’est une bouffée d’air frais.

2 — Violet Evergarden

Impressionnante remontée dans ce classement pour Violet Evergarden auquel j’ai eu, je l’avoue, bien du mal à accrocher. Bien sûr, dès le début, c’était à tomber par terre visuellement, mais ça n’a pas suffit pour que je me sente concernée par ce qu’il se passait à l’écran. Aussi, plus le temps passait, plus je me sentais frustrée par le fait qu’on cache une si terrible vérité à Violet, j’étais pas sûre que ça lui rende service…

Si la première moitié de l’anime m’a donc laissé plus ou moins indifférente, je n’ai pas arrêté de pleurer comme un bébé pendant la deuxième moitié. Quand Violet a enfin su ce qui était arrivé à son Major, et qu’on a vu leurs derniers moments ensemble, quelque chose s’est… débloqué. Débloqué dans l’anime, débloqué en moi, je ne sais pas. Mais à partir de ce moment-là, j’ai enfin pu apprécier le personnage principal à sa juste valeur.

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Personnage principal qui, pour revenir sur mon article de premières impressions, n’est finalement pas du tout un robot ! Et les poupées sont bien humaines aussi ! Je ne sais pas ce qui m’a donné l’impression du contraire… quoiqu’il en soit… le fait est que Violet est quand même « une arme », et bien qu’elle ne soit pas dépourvue d’un cœur ou d’émotion comme une machine le serait, elle a quand même du mal à s’exprimer et à mettre des mots sur ce qu’elle ressent. Par conséquent, quand elle commence sa nouvelle vie après une vie entière passée dans l’armée, elle est comme vide, impassible, incapable de comprendre les sentiments d’autrui,… ça avait tendance à frustrer aussi bien les gens autour d’elle que les spectateurs.

Mais de par son nouveau métier, Violet a finalement pu voir, et comprendre, l’amour, sous toutes ses formes. Tout ce qu’elle fait, elle le fait dans le but de comprendre les derniers mots du major, et chaque épisode, elle se rapproche un peu plus de ce but. Petit à petit, « l’arme » qui ne savait que répondre aux ordres est devenue si humaine qu’elle n’arrive même plus à contenir ses émotions. Rien que de repenser à tout le chemin qu’elle a fait pour en arriver là, je suis dans tous mes états ! C’était une très belle histoire.

3 — Sanrio Danshi

Sanrio Danshi… Sanrio Danshi… pour être cohérente avec l’éloge que j’en faisais au début de la saison, j’aurais dû le placer en number one dans cette liste mais… je dois reconnaître que la série s’est assez vite essoufflée. Et son animation avec ! En soi, ça reste « mon truc » ; j’ai toujours bien aimé la licence Sanrio Danshi, et l’anime déborde de bons sentiments et de mignonneries. L’épisode où la petite bande de copains se rend à Puroland m’a tout simplement fait fondre ! Même si je n’ai jamais vraiment cru qu’il avait le potentiel d’être LE meilleur anime de la saison, je pensais qu’il allait bien se défendre ! Les premiers épisodes allaient dans ce sens, en tout cas.

Le problème, c’est qu’à partir du moment où ils se sont mis en tête d’organiser quelque chose pour le festival culturel du lycée, ça a commencé à devenir très « fouillis ». Toute l’histoire s’est articulée autour de ce « projet » qui a pendant un moment était flou jusqu’à ce qu’ils se mettent d’accord pour faire une pièce de théâtre, là encore sans idées très précises du résultat final. Ca aurait pu être un peu plus supportable si Kôta n’avait pas passé les derniers épisodes à faire son gros caprice parce qu’il ne se trouvait pas aussi « kira kira » que ses amis !!! C’était ridicule ! Et il en même devenu violent ! C’est dommage, il y a eu beaucoup de mauvaises idées sur la fin.

L’anime reste fort « kittyful », il s’est juste un peu… cassé la gueule.

Le dernier épisode introduisant les « sanrio boys » les plus récents dans la licence (Naoki le prof de bio et Subaru le mec emo), je me demande s’il y a possibilité de saison 2 ? Mais je ne vois pas trop ce qu’elle pourrait raconter.

4 — Zoku Touken Ranbu: Hanamaru

Pas grand chose à dire sur cette deuxième saison, dans la lignée de la première ; même avec un changement de réalisateur, l’anime conserve son ambiance mignonne et détendue (parfois même un peu trop molle mais toujours « feel good »). Toujours plus de nouveaux personnages, mais je n’ai d’yeux que pour Kiyomitsu.

Personnellement, j’ai trouvé le retour de Yasusada un peu plat, un peu décevant, j’attendais quelque chose de plus épique ou d’au moins plus émouvant et satisfaisant après 12 épisodes d’attente, mais j’étais quand même contente de les voir réunis.

Saison 3 ? J’en voudrais une rien que pour voir Hyûga Masamune animé…

5 — Osomatsu-san 2 

Dernière position parce que non seulement c’est une suite, mais aussi parce qu’avec ses 25 épisodes elle date déjà de l’automne dernier. Dernière position aussi parce que, comme je vous en avais déjà fait part, je ne… pense pas… qu’Osomatsu-san soit encore « mon truc ». J’aime toujours l’anime, et j’adoooore ses personnages, je ne me vois pas dire le contraire un jour, mais… cette saison 2 a eu tellement plus de « bas » que de « hauts »… Je me suis ennuyée devant tant d’épisodes, au point de faire quelque chose que je ne fais jamais d’habitude : faire avance rapide sur quasiment tous les segments d’épisodes consacrés à des personnages secondaires qui n’étaient pas Totoko ou Chibita.

Je ne sais pas si l’anime a changé, ou si c’est moi. Est-ce que Osomatsu-san est vraiment moins bon qu’autrefois ou est-ce que mes goûts et mon humour ont changé depuis 2015 ?

Si saison 3 il y a, je regarderai, mais plus avec le même enthousiasme qu’avant.


Et vous ? Qu’avez-vous regardé et aimé (ou non) cet hiver ? Dites-moi tout dans les commentaires !

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Premières impressions sur les anime de l’hiver 2018 !

Le temps me manquant, et nombre d’anime que je regarde cette saison n’étant pas très élevé, cet article risque d’être court, mais… c’est la qualité qui compte, pas la quantité !

Donc 2018 a commencé avec son lot d’anime, certains ayant déjà débuté depuis deux bonnes semaines. Pour ma part, même si j’avais réussi à suivre le double de ce que je regarde d’habitude l’automne dernier, je pense que je vais de nouveau tourner à quatre anime cette saison. Je ne veux pas me sentir débordée, et puis de toute façon, y’a pas grand chose d’autre qui m’intéresse.

Quatre, c’est bien sûr sans compter Devilman Crybaby. Ses 10 épisodes sont disponibles depuis le 5 janvier sur Netflix, ce qui est… une bonne et une mauvaise chose. Bonne, parce qu’il aurait été insoutenable d’attendre la suite chaque semaine, et mauvaise parce que j’ai enchaîné tout ça en deux jours (en prenant volontairement mon temps) et j’ai l’impression de ne pas l’avoir assez savouré

Cela va donc sans dire, ça a été la CLAQUE, et je pense que vous ne voyez plus que ça partout sur vos réseaux sociaux et qu’on vous l’a déjà assez rabâché mais c’est un chef-d’oeuvre. Pour celles et ceux qui en entendent beaucoup parler sans vraiment savoir de quoi il s’agit: Akira devient un « devilman » après avoir été mis au courant de l’existence des démons par son ami Ryo, et avoir fusionné avec l’un deux. Si, au départ, l’idée était d’éradiquer les démons, Akira va se rendre compte qu’ils sont parfois plus humains que les humains eux-mêmes, et… des observations plutôt intéressantes découleront de ça, le message est bon, certains thèmes abordés sont inattendus (le racisme et la xénophobie par exemple), et de bout en bout l’histoire n’a de cesse de nous surprendre, jusqu’à la toute fin qui est saisissante !!! Après, ça aussi, vous n’êtes sûrement pas sans le savoir mais c’est gore et très sexuel, ce qui, je le conçois, n’est pas au goût de tout le monde, mais ça a le mérite de ne jamais être « gratuit ».

En tout cas, je pense que l’objectif de l’anime a été atteint parce que je vais carrément m’intéresser à l’oeuvre originale de Go Nagai, et à ce qui a été adapté en anime avant ça.

PS: Si vous avez aimé le style de l’anime, je vous conseille vivement de vous pencher sur les autres réalisations de Masaaki Yuasa: il ne sait que faire des choses intéressantes !!!

PS2: Même si vous n’avez pas l’intention de regarder l’anime, écoutez au moins Devilman no Uta.

Devilman Crybaby à part, je pense qu’il est évident pour moi comme pour vous que l’anime immanquable de cette saison n’est autre que Sanrio Danshi.

Et je ne plaisante qu’à moitié en disant que c’est le meilleur anime de l’année ! Je ne pense pas que ça soit si loin de la vérité !

« Sanrio Danshi », c’est un projet qui date déjà de 2015 et qui a déjà donné naissance à un webmanga, un jeu sur mobile, et beaucoup de produits dérivés. Le concept est tout simple: c’est des lycéens, chacun fan d’une mascotte Sanrio différente.

L’anime reprend ça, et nous montre comment ces garçons se sont rapprochés grâce à cet intérêt commun pour Sanrio, mais aussi comment ils assument cette passion, souvent méprisée par leur entourage puisqu’on a tendance à considérer que « c’est pour les filles ». Si Yuu et Shunsuke ne se cachent pas de leur affection pour My Melody et Hello Kitty, Kouta est plus réticent à avouer, aux autres et à lui-même, qu’il aime Pompompurin.

Donc rien que dans les deux premiers épisodes, le message est omniprésent: « Aime ce qui te rend heureux sans te soucier du regard des autres. ». Le héros est encouragé à exprimer ses sentiments, et à ne pas avoir honte de ce qu’il aime. Déjà, c’est plein de bons sentiments et ça j’adore. Comme on peut s’en douter, c’est aussi très mignon, et parfois drôle (il y a quelques expressions faciles qui valent le détour), le tout avec du fanservice par-ci par-là car il ne faudrait pas oublier pour QUI on a eu l’idée de faire aimer Sanrio à un groupe de beaux gosses. Mais étonnamment, Sanrio Danshi se veut aussi parfois plus sérieux et sombre… donc en l’espace d’un épisode, on rigole, on s’attendrit, et d’un coup, on chiale: contrairement à ce qu’on pourrait penser, tout n’est pas tout rose dans le monde de Sanrio, attention !! Et j’aime bien, ça rassemble tous les éléments que j’aime voir dans un anime, et je sens que ça va continuer à beaucoup me plaire.

C’est dur de passer après Devilman Crybaby et Sanrio Danshi, mais IDOLiSH7 ne se défend pas trop mal. Là encore, on a une franchise déjà établi depuis plusieurs années, qui s’est décliné jeu mobile, albums, romans etc. Ca ne m’avait jamais vraiment attirée jusque là, mais iM@S SideM est terminé (pour l’instant) et j’avais besoin d’un autre anime d’idols à me mettre sous la dent. Il se trouve qu’IDOLiSH7 était exactement ce qu’il me fallait !!!

Rien de transcendant dans le scénario par contre. C’est un groupe de mecs qui veulent devenir des idols, leur manager est la fille du directeur de l’agence, et elle leur fait d’abord une fausse frayeur en leur disant que seuls trois d’entre eux peuvent rester, mais elle tiendra finalement tête à son père pour qu’ils forment un groupe de sept, ce qu’il acceptera puisque c’était son plan depuis le début ! Il voulait juste leur faire une petite farce, lol ! Alors on voit le groupe se former, se préparer pour leur grand début, donner des concerts,… Mais ohlala, attention, ils ont de la concurrence: le groupe à succès, TRIGGER.

Ce n’est pas un schéma très nouveau mais je m’en fiche, tout ce que je demande, c’est des couleurs, c’est de l’énergie, de l’amitié et des rêves, toutes ces belles choses qui font que regarde des anime d’idols. Quant à l’animation des lives, elle n’est pas dégueulasse; c’est un mélange de 2D et de 3D dont le rendu est correct sans que ça mérite des éloges. Ceci étant dit, je pense que je vais bien m’amuser avec IDOLiSH7.

Apparemment, en parallèle avec la diffusion d’IDOLiSH7, la chaîne youtube propose un spin-off, aussi sous forme de série animée, qui adapte « TRIGGER -before The Radiant Glory-« , un manga sur la genèse du groupe rival, donc… initiative sympa sur laquelle je vais aussi me pencher à l’occasion.

On arrive à Violet Evergarden. Très attendu; c’est le premier roman a avoir décroché le premier prix aux Kyoto Animation Awards, alors que jusque là, le concours n’avait distribué que des « mentions honorables ». Forcément, on se dit que ça ne peut qu’être excellent et on en attend beaucoup. En plus de ça, au fur et à mesure que les bandes annonces sortaient, la hype n’a fait que s’accroître parce que, visiblement, Violet Evergarden allait être la production la plus soignée du studio.

Pour résumer très rapidement: on est quelque part en Europe (?), la guerre vient de se finir; Violet était une sorte de robot-soldat, une arme utilisée pendant cette dite guerre, et maintenant qu’elle est terminée, Violet travaille à la poste. Le tout sur fond de love story tragique et évidemment des thèmes comme « comprendre et ressentir des sentiments quand on est un robot ».

Donc comme prévu, c’est visuellement au-dessus de… tout le reste, de tout ce qu’on a l’habitude de voir. On n’ose même pas cligner des yeux tant chaque chaque détail est parfaitement animé. Autant de ce côté-là, il n’y a pas de débat, autant au niveau de l’histoire, je ne trouve pas que ça soit un pilote des plus convaincants, bien que la fin m’ait eu par les sentiments. Mais avant cette dernière scène, je n’ai pas eu le déclic que je pensais avoir en regardant Violet Evergarden, et c’est peut-être parce que la barre était placé trop haut mais non seulement je n’accroche pour l’instant pas des masses au personnage de Violet, j’ai trouvé le rythme assez mou. Et un certain nombre de détails concernant l’univers de l’anime restent flous, et je préfère ça à 10 minutes d’exposition où un narrateur pose le contexte historique comme on le voit souvent, mais j’espère qu’il y aura davantage de « world building », d’explications, dans les épisodes à venir, notamment sur la nature et le rôle des « auto memories dolls ».

Mais je tiens à le redire, grâce aux dernières minutes de l’épisode, je suis optimiste, et je sens que c’est un anime qui ne me laissera pas de marbre. De plus, je suis curieuse rien que parce que ça s’éloigne des productions habituelles de KyoAni, et je veux voir où ils vont aller avec une histoire comme celle-ci.

Enfin, je regarde la deuxième saison de Touken Ranbu: Hanamaru.

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Pas grand chose à dire à son sujet par contre, c’est dans la lignée de la première saison donc si vous avez vu la première, vous savez à quoi vous attendre. Dans le genre, y’a mieux, mais son principal atout est que ses personnages sont déjà très connus; si on les remplaçait par des personnages originaux, on s’ennuierait peut-être un peu plus, mais là ça fait plaisir de voir des personnages qu’on aime dans une ambiance « moe ». Et personnellement ça me fait d’autant plus plaisir dans la mesure où on a eu Katsugeki entre temps qui, bien que cet anime-là avait les moyens de faire un truc grandiose, était chiant et a massacré certains personnages, donc je me satisfais totalement d’Hanamaru. En plus, je suis ravie de retrouver Kiyomitsu, qui m’avait manqué plus que je ne m’en étais rendue compte !!!


J’ai conscience qu’en me limitant à quatre anime, je risque de passer à côté de titres potentiellement très bons, donc n’hésitez pas à me dire ce que vous suivez, et peut-être que j’irai jeter un coup d’œil !

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Bilan des anime de l’automne 2017 !

Chaque saison, c’est la même chose: je commence une dizaine d’anime, pour au final, en finir quatre au grand maximum. Non seulement j’ai cette sale habitude, mais en plus, j’ai complètement déserté mon blog, et internet tout court en fait. Il n’aurait pas été étonnant que cette saison plus que n’importe quel autre, je délaisse tous les anime que j’avais commencé. Puis, un miracle de Noël s’est produit: je les ai TOUS terminé ! Ca faisait des années que j’avais passé une saison entière sans lâché une seule série… !

Enfin, ne parlons pas trop vite. Certaines sont encore en cours, et nous suivrons jusqu’en hiver 2018, notamment Mahoutsukai no Yome, et la saison 2 d’Osomatsu-san.

Et Mahoutsukai no Yome, justement, je ne peux pas confidemment affirmer que je vais le finir. Et pourtant, j’aurais bien du mal à lui trouver des défauts; c’est un anime que déborde de charme, mais peut-être qu’il ne s’y passe pas assez de choses pour que je réussisse vraiment à y accrocher ? Parce que même si je peux apprécier l’univers, les personnages et leur histoire, je trouve le temps très long quand je suis devant un épisode, et chaque semaine, j’ai un peu plus de mal à me motiver pour regarder la suite. Mais je n’ai pas encore pris la décision fatidique d’arrêter donc je vais encore un peu pousser pour quelques épisodes et je vous tiendrai au courant dans trois mois !

Je n’ai pas que du bien à dire de la nouvelle saison d’Osomatsu-san non plus !!! Le premier épisode était très prometteur, mais la série a l’air de s’être un peu « essoufflée » en chemin, et on se retrouve avec beaucoup d’épisodes… pas drôles. Lourds. Longs. Bêtes ? On a touché le fond avec « Genshimatsu-san », et cet épisode complètement con où Jyushimatsu voulait devenir un dauphin. Et c’est un peu injuste par rapport à Mahoutsukai no Yome parce que malgré tout, chaque semaine je suis impatiente de voir le nouvel épisode, et d’ailleurs y’en a encore de très très bons!, mais je ne peux pas non plus fermer les yeux sur le fait que cette saison a d’importantes faiblesses.

The-iDOLM@STER-SideM

Heureusement, à côté de ces déceptions, il y a eu de véritables coups de coeur, à commencer par Houseki no Kuni. J’avais beaucoup aimé le premier épisode, une vraie révélation pour tous les sceptiques de la 3D, mais je ne m’attendais pas pour autant à ce que ça devienne l’anime que j’allais le plus aimé cet automne !!! Je dirais même que c’est l’une des meilleures productions qu’on a eu cette année. Tout dans cet anime est tellement unique, les personnages tellement attachants et… et, comme je m’y attendais, j’ai lâché plus d’une fois ma petite larme. Le tout porté par une bande-son impeccable. C’est tout simplement un bijou ! Et avec une fin qui soulève tellement de questions, je ne peux qu’espérer une suite… ou alors peut-être est-ce enfin l’occasion de me remettre au manga ?

Dans un registre totalement différent, j’ai adoré The iDOLM@STER SideM, qui, il est vrai, n’est pas encore terminé (nous sommes à un épisode de la fin au moment où j’écris ces lignes) mais je doute qu’il me déçoive avec son dernier épisode… bien au contraire même. C’était tout ce que ce genre d’anime doit être: des personnages charismatiques et attachants, qu’on voit évoluer ensemble, main dans la main, et bien sûr de la bonne musique avec de superbes performances lives, sans oublier les messages d’amitié, d’espoir et de persévérance. Ca déborde d’énergie et de bons sentiments ! Rien que le fait qu’au niveau du scénario, ça tienne la route, et que les personnages ne soient pas des coquilles vides, c’est déjà un grand pas en avant comparé à ce qui se fait d’habitude. Je croise les doigts pour une suite car le grand concert final n’est que le début d’une grande aventure pour 315 Production.

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C’était un peu moins glorieux mais j’ai aussi suivi Kujira no Kora wa Sajou ni Utau, qui avait tellement de potentiel, mais qui n’a pas assez exploité toutes ses bonnes idées, et même si j’ai beaucoup aimé l’univers, j’ai eu du mal à m’investir dans l’histoire et ses personnages, dont certains que j’ai toujours l’impression de ne pas assez connaître; j’aurais aimé qu’on développe plus Lykos ou Ouni par exemple. A côté de ça, il y a aussi des personnages que j’aurais bien aimé moins voir, comme Liontari (quelle lourdeur ! je ne sais pas si vous aviez un blog Skyrock et si vous y avez connu l’époque des « blogs RP », mais Liontari c’est typiquement le genre d’OC qu’on y voyait en 2005, du comportement de « psychopathe XD » à la couleur de cheveux qui fait mal aux yeux.) (je ferme cette parenthèse en espérant qu’au moins une personne l’ayant lu ait compris de quoi je veux parler). Je suis quand même restée intriguée tout du long par le mystère qui planait sur Falaina, et j’ai été assez satisfaite par les réponses qui m’ont été donné, c’est déjà ça. J’aurais pu me passer de la gue-guerre un peu trop longue à mon goût, j’aurais préféré que les habitants de l’île apprennent la vérité plus tôt dans l’histoire, et que l’intrigue se soit concentrée davantage sur les rebellions au sein de la communauté etc.

Bonne surprise au niveau de Juuni Taisen, dont le premier épisode ne m’avait pas trop convaincue mais qui n’était finalement pas si mal… dans son genre… je trouve toujours que l’anime avait tendance à se prendre trop au sérieux, mais la structure de l’histoire était une première pour moi, et ça m’a gardé intéressée jusqu’à la fin. Avec Inounoshishi visiblement morte, je ne me demandais qui allait être le personnage principal, et il se trouve que tous les participants du Juuni Taisen étaient les personnages principaux ! En effet, chaque épisode était consacré à un personnage différent, et le schéma des épisodes rendait l’issu de ce « battle royale » assez prévisible, mais ce n’est pas grave, parce que plus que la compétition et son déroulement, le but était d’apprendre à connaître les personnages, leur psychologie, pourquoi et comment ils s’étaient retrouvés là, et ce qu’ils attendaient du Juuni Taisen. Et contre toute attente, c’était assez sympa !

Enfin, j’ai bien aimé Code: Realize, même si le fait de connaître l’histoire l’a rendu un peu moins intéressant à suivre que d’autres titres, c’était intéressant de voir comment l’histoire a été adapté. Pas mal de raccourci, et bien sûr, quand on adapte un jeu aussi long, il va falloir faire l’impasse sur plein de détails, mais j’estime que l’essentiel était là. Il y a quand même certains passages qui, je pense, peuvent être dur à comprendre pour quelqu’un qui voit tout ça pour la première fois. Je me mets à la place de quelqu’un qui regarde l’anime sans rien connaître de Code: Realize et je me demande si on peut vraiment comprendre, par exemple, en quoi « Idea » consiste ? Il n’empêche que pour ce genre d’adaptation, le résultat est très correct. Peut-être pas suffisant pour séduire un large public, malheureusement. Personnellement, mon seul regret aura été que l’anime suivait la route de Lupin: choix logique, mais un gros gâchis quand on sait que toutes les autres storylines étaient plus intéressantes que la sienne…

Niveau shorts, j’ai regardé Omiai Aite wa Oshiego, Tsuyoki na, Modaiji., par curiosité !, mais c’est la dernière fois que je donne de mon temps aux adaptations « d’hentai pour femmes », parce qu’à part reprendre tous les codes des productions pornos pour mecs, ça fait pas grand chose. J’ai aussi pris la saison 2 de Love Kome: We Love Rice en cours de route; je n’en avais pas parlé dans mon article de premières impressions mais je me suis quand même décidé à regarder puisque j’avais vu la première saison. Pas terrible. J’aimais bien au début, c’est drôle (même si certaines blagues nous passent complètement au-dessus de la tête quand on n’est pas parfaitement bilingue) et décalé, mais au bout de 24 épisodes… on a fait le tour. Si troisième saison il y a, ça sera sans moi. En plus, le générique de fin, qui proposait de sympathiques recettes à base de riz, a été remplacé par des quizz sur les graines ! ciao !

Pour finir, j’ai aussi regardé quelques films cette saison ! Dont le très attendu (pour ma part, en tout cas), The Night is Short, Walk on Girl. J’ai cru comprendre qu’il n’avait pas été au goût de tout le monde, mais en amatrice de Masaaki Yuasa, j’ai été totalement conquise. Comment vous résumer l’histoire ? C’est une fille, dont on ne saura jamais le nom, qui va passer une très longue nuit à flâner dans Kyôto, et à y interagir avec toutes sortes de personnages excentriques, dont son senpai, qui essaie tant bien que mal d’attirer son attention. Je ne sais pas si dit comme ça, ça vous donne envie, mais c’est exécuté de manière beaucoup plus extravagante que ça ! J’estime que ce film vaut le détour rien que pour le style; c’est très intéressant visuellement, et très… fun, c’est coloré et énergique, il y a des numéros musicaux!!!!, des personnages très bavards et de longs monologues, des doublages assurés par Kamiya Hiroshi, Kana Hanazawa, Hiroyuki Yoshi et bien d’autres,… Ca ressemble beaucoup à The Tatami Galaxy, et pour cause !, c’est adapté d’un autre roman du même auteur donc… si vous avez vu Tatami Galaxy, vous ne serez pas dépaysés, et vous reconnaîtrez plein de personnages. Si vous ne connaissez PAS Tatami Galaxy, ça vous fera une bonne introduction à l’univers et l’esprit de la série.

J’ai aussi vu l’OVA de Binan Koukou Chikyuu Boeibu LOVE!, qu’on peut plus ou moins considérer comme un film puisqu’il a été diffusé au cinéma ! C’était en grande partie une sorte de « compilation movie », donc il n’y a pas grand chose à en dire: c’était très drôle, rythmé par tous les excellents character songs!!!, et j’y ai retrouvé tout ce que j’aimais dans la série, et ça m’a permis de lui dire au revoir sans aucun regret.


C’est tout pour moi ! Je vais faire en sorte qu’on se retrouve très prochainement, mais en attendant, dites-moi un peu ce que vous avez pensé des anime que vous avez regardé en automne !

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Premières impressions sur les anime de l’automne 2017 !

Après un bilan un peu déprimant des anime de l’été, on se remonte le moral sans plus tarder avec les nouveaux anime de l’automne !

Et la saison démarre fort avec la suite tant attendue d’Osomatsu-san. J’ai toujours su que ce jour allait arriver, mais l’air de rien… il a su se faire désirer. Déjà deux ans nous séparent de la première saison !?

Le titre a quand même su maintenir sa popularité, et revient en force avec des épisodes dans la même veine que les précédents, c’est-à-dire toujours aussi absurdes, vulgaires et hilarants. Osomatsu-san n’a pas oublié les raisons de son succès et va toujours plus loin dans la parodie, l’auto-dérision, la satire et l’humour gras. Comme le temps passe vite, l’épisode 2 est déjà sorti à l’heure où j’écris ces lignes, et l’anime ne montre aucun signe de baisse de qualité par rapport à la saison précédente; c’est toujours au top du game.

Bien contente de retrouver les sextuplés, et ça nous fait déjà une valeur sûre cette saison.

Autre anime que j’attendais avec impatience et qui a ouvert la saison avec son épisode « prologue » de 45 minutes: THE iDOLM@STER SideM. Vous connaissez probablement les filles d’iDOLM@STER…, SideM, c’est la même chose, mais avec des mecs, parce que la franchise a bien compris qu’il fallait contenter tout le monde, public féminin y compris.

Et comme son nom l’indique, ça parle une fois de plus d’idols. Elles sont partout. Les productions de ce genre se suivent et se ressemblent. Rien que cet automne, on a SideM, Dynamic Chord et TsukiPro. Nombreux sont ceux qui vont juste se contenter de les ignorer, car c’est vrai que ces anime n’ont pas bonne réputation. Et pourtant !!!

SideM sort du lot avec un premier épisode exposant la réalité de la profession (les côtés sombres des maisons de production et la difficulté d’être indépendant) et proposant des performances live dynamiques sans l’ombre de CGI.

L’anime a aussi l’originalité de mettre en scène des adultes, pour la plupart en reconversion professionnelle. Les membres de DRAMATIC STARS, par exemple, étaient précédemment avocat, pilote et docteur. Si certains vous taperont peut-être sur les nerfs au début, ils sont assez attachants et ont plus à offrir que leur physique (tous les anime d’idols ne peuvent pas en dire autant!!).

Les deux premiers épisodes sont encourageants pour la suite, et on sent la volonté de faire quelque chose de bien derrière.

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En parlant d’anime qui n’ont pas bonne réputation… enchaînons avec une adaptation d’otome game, voulez-vous ?

Eux aussi ont tendance à être bien trop souvent maltraités par les studios. Code: Realize ~Sousei no Himegimi~ est-il l’exception à la règle ? Pas entièrement sûre.

Si vous n’avez pas lu ma review du jeu, et que, par conséquent, l’univers de Code: Realize vous est entièrement inconnu, c’est une histoire qui prend place dans un Londres steampunk où la dénommée Cardia se fait pourchasser de tous les côtés pour son « Holorgium », des pierres précieuses incrustées dans sa poitrine qui, apparemment, détiennent un grand pouvoir, mais qui font surtout couler un poison dans tout son corps, faisant fondre tout ce avec quoi son corps entre en contact. Alors qu’elle se fait enlever par l’armée royale, elle est secouru par Lupin (comme Arsène Lupin, le voleur gentleman) et Impey (comme Impey Barbicane, comme le type qui va sur la Lune dans le roman de Jules Verne).

Pour avoir joué au jeu, je peux vous dire que l’histoire est excellente, et la romance, finalement, assez secondaire. Pas que j’ai quoi que ce soit contre la romance, mais c’est vraiment une histoire qui peut toucher un large public, au-delà du public de niche d’amatrices d’otome games. Mais est-ce que l’anime sera à la hauteur pour la raconter, et atteindre un public « mainstream » ? Avec tous les à priori qu’il y a sur le genre, c’est pas gagné, donc j’en doute.

Pourtant, l’adaptation n’est pas mauvaise. Bien sûr, l’anime n’a pas autant de temps que le jeu et se permet donc quelque raccourcis dans le scénario, sans pour autant omettre les détails les plus importants. Personnellement, je ne suis pas fan de l’animation, et trouve le chara design pas terrible, mais peut-être que je compare trop, et que j’y serais plus ouverte si je n’avais pas connu les illustrations du jeu avant. Mais sinon, dans l’ensemble, ça se laisse regarder. Cardia est un peu molle, mais avec le temps, elle se décoince et c’est vraiment une des meilleures héroïnes qu’il m’ait été donné de voir, donc j’espère que ceux qui découvrent ne s’arrêteront pas à ça et lui laisseront une chance !!!

Après, je dois avouer que je ne suis pas plus emballée que ça (notamment parce que l’anime suivra la route de Lupin, celle que j’aime le moins; je ne peux qu’espérer que les autres personnages auront aussi leur quart d’heure de gloire), mais je souhaite que continue sur cette voie et que ceux qui ne peuvent pas jouer au jeu découvriront et apprécieront Code: Realize par cet intermédiaire.

Ouverte d’esprit, et pas trop sûre de quoi regarder d’autre cette saison, je me suis lancée les yeux fermés dans tout ce qu’on m’avait recommandé à droite et à gauche sur Twitter, à commencer par Juuni Taisen.

Survival game classique où s’affronte des personnages représentant chacun un signe du zodiaque chinois. Je ne sais pas si elle sera la protagoniste pour le reste de la série, mais en tout cas, dans le premier épisode, on suit celle qui incarne « le sanglier ». Autant dire que la séquence sur son passé était… fucked up et je pense que ça donne assez bien le ton pour la suite. En ce qui me concerne, je ne suis pas fan de ce genre d’anime où tout hurle « edgy », des personnages excentriques qui se prennent trop au sérieux jusqu’au contexte que rien ne justifie vraiment etc etc. Mais ils ont au moins le mérite de faire passer le temps, et si en plus, ils ont une animation aussi soignée que celle de Juuni Taisen, pourquoi pas, après tout…

Je dois avouer que la fin de l’épisode m’a quand même donné envie de voir la suite. Ils sont malins, ils savent ce qu’ils font.

Mais des anime comme ça, on en a déjà vu plein, et je ne sais pas trop si celui-ci volera plus haut que les autres. Peut-être que je juge trop vite ?

Ensuite, je me suis penchée sur la Trinité de cette saison. En effet, nous avons été béni de trois adaptations d’excellents manga que… je n’ai jamais lu… mais dont m’a chaudement recommandé aussi bien le support d’origine que la série animée.

Et je n’ai pas été déçue du tout ! Mahoutsukai no Yome, que vous connaissez peut-être mieux sous le nom d’Ancient Magus Bride, raconte l’histoire de Chise, jeune fille aux pouvoirs lui permettant de voir… des choses, choses qui ne sont pas visibles par le reste du commun des mortels. Plutôt cool, dit comme ça, mais pour Chise, ça n’a jamais été qu’une malédiction puisque ça lui a valu d’être rejetée de tous, même sa propre famille. Elle en vient à renoncer à son libre arbitre et se laisse vendre à une vente aux enchères. Et là, sa vie prend très rapidement un tournant inattendu quand son acheteur se trouve être un magicien à l’apparence… atypique, qui l’emmène vivre en Angleterre et fait d’elle son apprentie (et, accessoirement, future épouse).

J’avoue, je ne sais pas trop de quoi il en retournant, donc j’étais un peu perplexe au début, mais j’ai très vite été charmée par l’univers (qui puise dans la mythologie celtique), et par la touchante Chise qui, pour la première fois de sa vie, fait l’expérience de la gentillesse et de la bienveillance. Et c’est si joli à regarder…

Tout aussi charmant, nous avons Kujira no Kora wa Sajou ni Utau, qu’on appelle plutôt Les Enfants de la Baleine par chez nous. Dans ce monde, les enfants vivant à bord du vaisseau qu’est la « baleine » sont dotés d’un pouvoir nommé « saimia » qui réduit considérablement leur espérances de vie. La minorité n’ayant pas le dit pouvoir peut espérer vivre jusqu’à la trentaine, voire la quarantaine, mais pas plus. Voguant sur des mers de sable, ils sont coupés du monde, et ont beau croiser et visiter des îles, elles sont toujours inhabitées. Jusqu’au jour où… tintintin…

C’est un régal pour les yeux, et l’épisode est très agréable à regarder, mais… ça ne va pas être un long fleuve (de sable) tranquille, on sent que quelque chose de sombre se prépare. Les règles à bord du vaisseau sont très strictes concernant l’expression de ses émotions: il faut les contenir. On ne peut même pas pleurer les morts. L’innocence juvénile de Chakuro et Sami nous ferait presque oublié que rébellion a lieu, et que d’autres enfants ne pensent qu’à quitter le navire et explorer le monde pendant que leur courte vie leur permet.

Je me pose beaucoup de questions, et j’ai un peu peur des réponses ! Mais c’est clairement l’un des anime dont j’ai le plus hâte de voir la suite.

Enfin, nous avons Houseki no Kuni, l’Ere des Cristaux, qui porte bien son nom puisque cet anime est une vraie gemme 😉  Et celui-ci, par contre, j’en avais quand même lu le premier tome, mais en regardant l’anime, je me suis rendue compte que je ne me rappelais de quasiment plus rien. J’ai complètement redécouvert cet univers où les gemmes, à l’apparence humanoïde, se battent contre des envahisseurs venus de la Lune… Au nombre de 28, tous se mobilisent pour repousser à l’ennemi, à l’exception de Phos, trop fragile pour le combat. Mais ce n’est pas grave ! on lui a trouvé un rôle tout aussi important ! rédiger une encyclopédie… pas exactement ce qu’il avait en tête, mais on peut faire avec.

C’était des montagnes russes parce que d’abord, c’était l’euphorie générale quand l’anime a été annoncé, puis finalement on a presque tous perdu espoir quand l’animation, tout en 3D, a été révélée, et enfin, le premier épisode a su faire ses preuves et remettre tout le monde d’accord.

C’était super. Génial. Et surtout, unique !!! Le choix de la 3D était risqué, et ne semblait pas adapté à l’Ere des Cristeaux, et pourtant, le résultat rend plus que bien. L’animation est très fluide, c’est joli et ça scintille. Accompagné d’une très bonne bande-son, l’anime sait aussi créé la tension, la mélancolie,… ce qui nous donne de très beaux passages, qui vont en réconcilier plus d’un avec l’animation 3D.

Comme pour les Enfants de la Baleine… même si Phos contribue à rendre l’atmosphère assez légère… je me prépare psychologiquement à voir les personnages souffrir…

Pour finir en beauté, j’ai eu le plaisir de découvrir que le studio Seven, après nous avoir laissé une saison de répit, est de retour avec une adaptation de manga érotique pour femmes. Comme son prédécesseur, Soryo to Majiwaru Shikiyoku no Yoru ni…, Omiai Aite wa Oshiego, Tsuyoki na, Mondaiji. est un anime avec un titre bien long pour des épisodes de seulement 5 minutes, et qui nous fait entrer dans l’intimité d’une jeune femme qui a tout à découvrir du sexe, et son amant qui… sort du commun. Dans Soryo to Majiwaru, c’était un prêtre. Ici, c’est encore pire, c’est son élève…

Je n’adhère pas au fantasme de « se taper son élève », pour des raisons que vous retrouverez inscrites dans le code pénal, mais j’étais trop curieuse de voir au moins le premier épisode, parce que ça ne se fait jamais, des adaptations de « porno josei », alors je veux voir ce que ça donne ! Mais comme j’aurais pu m’y attendre… ça ne donne rien… C’est vraiment pas bien différent d’un hentai, « l’histoire » pose juste le fantasme et n’est qu’un prétexte pour enchaîner les scènes de cul, qui ici sont très explicites !!! J’aurais vu de sacrées choses si la loi japonaise ne pixelisait pas les parties génitales, c’est tout ce que je peux vous dire sur ce premier épisode.


J’ai fait le tour ! Ce que j’ai regardé m’a bien plu, mais, je me connais, vous me connaissez aussi: je vais sûrement pas en finir la moitié. Voilà un survival game à ma sauce: qui sera encore là pendant mon bilan de la saison, dans trois mois ? Les paris sont lancés. En attendant, dites-moi ce que vous, vous suivez cette saison !

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Court bilan des anime de l’été 2017.

Alors que je m’apprête à me pencher sur les nouveaux anime de l’automne, je me suis dit que ça ne nous ferait pas de mal de revenir sur ceux de l’été. Et pourtant !, j’en ai suivi encore moins que d’habitude, tant et si bien que je me suis sérieusement demandé si ça méritait un article. Mais bon. Je ne peux pas faillir à la tradition. Qui plus est, ce blog prend la poussière depuis plus d’un mois; n’importe quel prétexte est bon pour le faire revivre.

C’est malheureux, mais après avoir terminé pas plus que 3 anime, on devrait avoir assez vite fait le tour.

J’ai pourtant essayé de regardé Dive!! et Konbini Kareshi. Mais c’était d’un ennui trop mortel, et ça, en plus de la trahison que j’ai ressenti après que des anime que j’avais attendu se soient révélés nuls à chier, c’était plus que ce je ne pouvais endurer.

Je ne me rappelle plus trop de quoi Konbini Kareshi est censé faire la promotion, mais bref, que cette production-là ne vole pas très haut… passe encore. Il ne fallait sûrement pas trop en attendre à la base. Dive!! en revanche, j’avais foi en lui !; le projet semblait prometteur mais le résultat, plus qu’insipide. J’ai poussé jusqu’au troisième épisode mais je n’ai pas réussi à le finir.

Je pensais que suivre Vatican Kiseki Chousakan allait être un peu moins pénible parce qu’au moins, c’était rigolo. Super mauvais, mais dans la catégorie « tellement mauvais que ça en devient drôle ». Et on ne pouvait pas dire qu’on s’ennuyait devant parce que c’était un vrai bordel, il se passait tellement de choses en un épisode ! Mais bon. J’avais déjà pas trop le temps de suivre ce que j’aimais, alors une daube comme ça, vous imaginez bien que c’était pas ma priorité.

Qu’est-ce qu’il nous reste, alors ?!

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Déjà, Ballroom e Youkoso. Qui, pour moi, avait le meilleur pilote de tous les anime de la saison. J’ai commencé pas très convaincue pour finalement être super emballée par le premier épisode et… décroché complètement au bout du huitième. Comme quoi ! la première intuition était la bonne !

Beaucoup ont critiqué l’animation. Personnellement, j’essaie d’être moins exigeante compte tenu des conditions de travail des animateurs; d’autant plus que l’un d’eux est mort pendant la production de la série, donc j’ai pas envie de pinailler sur la qualité de l’animation parce que je suis sûre qu’ils pouvaient mieux faire, ils le feraient, mais les conditions ne le permettent pas. Ce qui m’aura vraiment dérangé, en revanche, c’est la progression de Tatara qui était inconsistante et… pas très crédible. Il était à la fois médiocre débutant et prodige capable de bien se placer dans une compétition. ???

Je veux bien jouer le jeu 5 minutes, mais y’a un moment où faut arrêter de nous faire croire que la bonne volonté et un sourire Colgate suffit pour arriver à la cheville de professionnels qui font ça depuis des années, si ce n’est depuis leur enfance. Je prends peut-être ça trop au sérieux. Passons.

On sentait aussi beaucoup trop le « male gaze », ce qui est étonnant pour une oeuvre écrite par une femme, mais on peut pas se voiler la face: Shizuku est une gamine de 15 ans qu’on a beaucoup trop vu à moitié à poil. Peut-être que la façon dont elle est traitée s’arrange par la suite, je ne le saurais jamais, mais en tout cas, au début, ça met vraiment mal à l’aise d’entendre parler d’elle comme d’une fille dont ce blaireau de Tatara doit « prendre soin » pendant que Hyoudou n’est pas là, et qui « appartient » à son partenaire de danse. Gros malaise.

De manière générale, c’est très hétéronormatif; c’est sûrement la discipline qui veut ça et je ne m’attendais pas à autre chose. Ca peut quand même devenir étouffant.

Et de toute façon, plus le temps passait, moins ça m’intéressait, alors: ciao !

Un peu la même histoire pour Katsugeki/Touken Ranbu. Je l’ai terminé !, mais pas sans peine.

Pourtant, j’adore Touranbu, et tout laissait penser qu’une adaptation par Ufotable allait être le feu. C’était d’ailleurs bien parti pour, mais… la vie n’est pas toujours aussi simple.

C’était bien au début, et c’était très plaisant à regarder. Visuellement, ça l’est resté; ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un anime aussi magnifique, un vrai régal pour les yeux et des scènes de combat vraiment épiques.

On ne peut pas en dire autant de… tout le reste. Mon plus grand regret restera sûrement le fait que la plupart des personnages sont restés des « figurants » tout au long des 13 épisodes où on aurait pourtant eu le temps de les développer chacun leur tour. A la place, l’anime était surtout sur Mutsunokami… et sur un Kanezawa presque méconnaissable, super rigide, et très froid avec Horikawa (à croire que leur studio n’a rien compris à leur dynamique ?).

Tout l’anime s’est révélé être aussi mal écrit que mal rythmé. Un vrai gâchis.

Je ne sais même pas si j’ai encore envie de voir le long-métrage. Au moins, il se concentrera sur la première troupe, et ça fera peut-être du bien au scénario de se concentrer sur autre chose que le Shinsengumi et des histoires à base de « regrets de ne pas avoir été avec son maître dans sa dernière bataille » (parce qu’Hanamaru l’avait fait avant Katsugeki, alors ça donnait vraiment une sale impression de recyclage).

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Je ne peux donc pas dire que Katsugeki/Touken Ranbu était mon anime préféré de l’été. Mais est-ce que je peux vraiment dire que c’était Keppeki Danshi! Aoyama-kun ? Certes, j’ai passé un bon moment devant, mais ce n’est pas un must-see non plus. Comme la plupart des comédies, l’anime a eu des hauts et des bas, des épisodes plus faibles que d’autres, en partie parce que certains personnages étaient plus lourds que d’autres,… mais dans l’ensemble, j’ai bien rigolé, et j’ai été surprise par à quel point le TOC d’Aoyama était traité avec justesse (on ne s’attend pas à ce qu’une comédie prenne ce genre de trouble au sérieux et aille au-delà du stéréotype du « clean freak »). J’ai eu de bonnes surprises avec cet anime, mais je ne pense pas pour autant m’en souvenir dans quelques années.

Il nous reste donc Kakegurui, qui avait TOUT pour être mon anime préféré de la saison. C’était en tout cas, de loin, le plus divertissant.

Tous les épisodes étaient dans la lignée du premier, finalement. Toujours dans l’excès, mais c’était délicieusement maîtrisé, et à chaque fois, on découvrait de nouveaux jeux, de nouvelles stratégies, et on ne pouvait pas se lasser des visages déformés par la folie, des expressions tordues et des orgasmes incongrus. Puis vint le dernier épisode. De la grosse merde. Typiquement le genre de truc qui te fait dire « tout ça pour ça ? ». Parce que ces faces-à-faces avaient pour seul but de rapprocher Yumeko du duel avec la redoutable présidente; ça aurait dû au-dessus de tout ce qu’on avait vu jusqu’à présent, avec une tension insoutenable et des enjeux monstres.

Mais on n’a rien eu de tout ça. Ca a été expédié en 20 minutes, alors que des jeux moins importants se sont étalés sur plusieurs épisodes. Et à la clef, il n’y avait rien ! Alors qu’un épisode auparavant, on avait parié des sommes folles, et même des vies humaines. Là c’était juste « la perdante doit quitter l’école, nananananère ». Et l’issue, sans vous spoiler, était la cerise sur le gâteau en matière de déception. J’ai encore du mal à m’expliquer ce final.


Alors voilà pour l’été. En espérant que l’automne soit meilleur. Je ne fais plus de pronostics parce qu’à chaque fois que je pars optimiste, je tombe de haut. On va se retrouver très très vite avec un article sur les nouveautés, et en attendant, je vous écoute sur ce que vous avez regardé cet été !

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Premières impressions sur les anime de l’été 2017 !

Après seulement une semaine, je pense déjà avoir fait le tour de tout ce qui m’intéresse cette saison ! Je pense. Parce que c’est vrai que je n’ai pas regardé tout ce que j’ai dit que j’allais regarder; j’ai fait l’impasse sur Altair parce que les quelques retours que j’ai eu à son sujet ne m’ont pas motivée plus que ça à voir le premier épisode, et j’ai laissé tomber l’idée de donner une chance à Hitorijime My Hero, d’autant plus que, si je ne me trompe pas, c’est au format court. Peut-être suis-je passée à côté de quelques bons titres, alors surtout n’hésitez pas à me le dire ! En attendant…


J’aurais bien aimé dire que j’ai commencé la saison avec Katsugeki/Touken Ranbu, mais, nouvelle offre de Wakanim oblige, j’ai seulement pu regarder l’épisode aujourd’hui ! Et laissez-moi vous dire que ça valait le coup d’attendre. Affectionnant déjà l’univers de Touranbu, je ne suis pas sûre d’être objective en disant ça mais… je pense que c’est un des meilleurs débuts de cette saison.

Si vous avez vu le spin-off « Hanamaru », vous êtes déjà un peu familiers avec l’histoire: les personnages sont les anthropomorphisations d’épées ayant appartenu à des samouraï célèbres,… Elles ont toutes vraiment existé ! Et dans Touken Ranbu, elles prennent forme humaine pour voyager à travers le passé et empêcher les « forces rétrogrades » de changer le cours de l’Histoire.

Mais contrairement à Hanamaru, ici, on n’observe pas la vie de tous les jours des personnages dans leur citadelle, on les suit en mission ! Un anime d’action avec de nouveaux personnages au cœur de l’intrigue, ici Kunihiro et Kanesada.

Qu’on accroche ou non à l’histoire, je pense que cet anime est indéniablement l’un des plus beaux de la saison, peut-être de l’année. Chaque plan est un régal pour les yeux, les décors sont extrêmement détaillés et l’animation est bien digne d’ufotable. Rien que pour le visuel, Touken Ranbu vaut le détour. Les combats qui rythment l’épisode sont parfaitement animés, et les personnages sont de toute beauté. Ils apparaissent en plus grand nombre vers la fin, et c’est un plaisir que de revoir certaines têtes !

C’est un bon épisode d’exposition mais je pense qu’il faut quand même avoir une idée générale de ce qu’est Touranbu avant de se lancer parce qu’on ne nous précise même pas vraiment que les personnages ne font pas que manier des sabres, ils sont eux-mêmes des armes. Kane mentionne rapidement le fait de pouvoir se balader « dans sa forme humaine » mais si quelqu’un regarde le premier épisode sans rien connaître de la licence, ça peut laisser confus. Juste un petit détail ! C’est vraiment parce que je ne trouve rien d’autre à lui reprocher.

Très optimiste pour la suite, et vous devriez l’être aussi ! Pas besoin de connaître le jeu, si vous aimez les anime d’action, de combats, ou que vous avez juste un goût pour les très belles productions ou pour, sait-on jamais, les épées japonaises (et les bishounen qui les incarnent), vous n’allez pas être déçus !

Dans un registre totalement différent mais qui m’a tout autant plu, Ballroom e Youkoso nous a offert un des débuts les plus prometteurs de l’été. Je n’étais pas emballée par la danse de salon… mais quand j’ai vu les bandes-annonce, je savais que ce titre ferait partie de ceux qui réussissent à me faire m’intéresser à une discipline qui jusqu’alors me laissait de marbre. Et pari réussi ! C’est en même temps que le héros qu’on s’aperçoit à quel point ce type de danse peut être puissant, et dynamique. Même moi, j’avais envie de me lever et de reproduire les pas de Sengoku.

L’anime a tout pour lui, chara-design signé Kishida Takahiro encore plus expressif que celui d’Haikyuu!!, superbe animation avec des scènes à couper le souffle (la scène où le héros, Fujita, est « transporté » dans la compétition est magnifique!) (et j’adore les petits détails plus subtils, comme le passage de l’opening où on voit les personnages dans leur tenues de bal dans le reflet de la vitre),…

C’est vraiment du très bon boulot.

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Et on va pas se mentir, j’ai aussi bien kiffé Kakegurui. J’ai regardé le trailer et j’étais quelque peu réticente quand j’ai vu toutes ces personnages féminins au bord de l’orgasme pour… rien, ou presque. Finalement, je me dois de reconnaître que ça passe très bien.

En fait, « Gambling School » est, comme son nom l’indique, une école où tout est régi par les jeux d’argent, à commencer par le statut social des élèves. Ryouta fait partie des perdants, le réduisant au statut de toutou de la queen B de l’école, Saotome. Mais cette dernière va bien finir descendre de son piédestal avec l’arrivée de la nouvelle élève, Jabami Yumeko.

Délicieux personnage, d’apparence si douce et aimable, mais malgré tous ses efforts pour dissimuler sa vraie nature, on sent le malaise. Et quand elle se lâche enfin… qu’est-ce que c’est bon. Saotome va la défier à une version revisitée de « pierre-papier-ciseaux », mais les enjeux deviennent vite bien trop grands pour qu’elles réussissent à rester civilisées.

C’était extraordinaire, un mélange de malaise, d’excitation, de tension, de suspens,… Plus la partie progresse, plus les visages se tordent, les sourires deviennent des rictus, les regards un peu plus fous. Et c’est très extravagant ! Ce qui justifie un peu l’érotisme du truc. Les poses, et les proportions que prennent la partie, sont si exagérées, mais c’est ce qui rend l’épisode tellement bon. En plus, vu le peu de personnages qui ont été introduit dans cet épisode, je dirais qu’on est encore très loin d’avoir tout vu.

Et si Touken Ranbu est le plus beau, Ballroom e Youkoso le plus prometteur, Kakegurui peut se vanter de très certainement avoir le meilleur opening de la saison.

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Petit coup de cœur pour Kepekki Danshi! Aoyama-kun, que je sentais bien et qui était à la hauteur de mes attentes. Certes, quand l’épisode s’est ouvert sur une 3D moche, j’ai frissonné, mais mes craintes ont bien vite disparues.

J’vous fait le topo, vite fait bien fait: Aoyama est un as du football, mais c’est aussi un maniaque de la propreté, ce qui rend son jeu pour le moins particulier. Malgré son handicap, il prend ce sport très au sérieux et sait se surpasser pour l’équipe.

C’était un premier épisode bien sympa, notamment grâce aux personnages qui sont tous plus drôles les uns que les autres. Pour vous donner une idée, y’a un personnage qui est incapable de tenir une conversation sans montrer ses abdos, et un autre qui fait des passes avec ses fesses. Moi, ça me suffit, je rigole. J’ai passé un très bon moment, et je ne pense pas que l’anime va s’essouffler tout de suite, il a du potentiel.

Mention spéciale à l’ending qui rend hommage aux anime de sport old school!

 

Après, ce qui était beaucoup moins bien, il faut le dire… c’est DIVE!!. Heureusement, la coach est de toute beauté et je ressens le besoin de la voir chaque semaine, donc à mon avis, je vais continuer, mais.

Force est de reconnaître que ce premier épisode était très mou ! Et pourtant, on ne peut pas dire que l’anime n’a pas pensé aux fangirls, avec pas mal de plans sur des mecs dénudés et un protagoniste captivé par son aîné. En effet, Tomoko est tombé sous le charme de Youichi quand il l’a vu plongé, par hasard, alors qu’il promenait son chien (bon toutou, d’ailleurs). Inspiré, il rejoint le club de plongeon artistique, mais ça fait maintenant quelques années que celui-ci est dans la merde financièrement, et si le fameux Youichi, prodige aux parents à carrière olympique, n’y était pas inscrit, il serait déjà fermé depuis longtemps. Blabla, sauver le club, blabla, c’est pas la première fois que vous entendez cette histoire.

Le premier épisode n’est pas très encourageant pour la suite. Dans l’absolu, c’est pas complètement mauvais, et c’est pas (tout le temps) laid non plus, les personnages ont tous l’air assez chouettes, mais… comme je disais, c’est mou, et mal rythmé. On passe du passé au présent sans jamais qu’il se passe quoi que ce soit de bien intéressant, c’est seulement vers la fin que l’anime semble se réveiller, et démarrer. L’animation n’arrange rien. Les plans fixes sont très beaux mais dès que ça bouge, la qualité baisse considérablement. Au moins, les collégiens ressemblent à des collégiens. J’ai vu beaucoup de gens dire que c’était à mille lieux de Free! niveau chara-design, et tant mieux, parce que ce n’est pas Free!, déjà, et que c’est pas plus mal que pour une fois, les personnages fassent leur âge.

Assez décevant dans l’ensemble, et je commence à me demander si je vais suivre bien longtemps.

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Très exactement ce que je pense de Konbini Kareshi.

Le pire reste Konbini Kareshi. Une honte, parce que j’adore l’artiste qui travaille sur la licence à la base, mais l’anime ne lui rend pas justice une seule seconde. C’est moche, et c’est dénué de tout charme. C’est sans âme, et c’est chiant à mourir. C’est horrible. Y’a rien à dire de plus. Les personnages sont vides. Et le rythme est déprimant, y’a plein de blancs et… les trois premières minutes de l’anime, c’est juste un mec qui court ?!

Seulement deux couples sur les six (!!!) on était introduit dans cet épisode et c’est déjà trop.

Je vois même pas ce que je peux dire de plus, il ne se passe rien et c’est très ennuyant. Les rencontres ne sont même pas au konbini ! On passe finalement peu de temps à la supérette ! Le comble !

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Mais j’ai quand même envie d’attribuer le prix du navet de la saison à Vatican Kiseki Chousakan, qui était une expérience toute particulière.

Comme son nom l’indique, on a affaire à des « examinateurs de miracles ». Hiraga et Nicholas traversent le monde dans le but de prouver (ou plus souvent, désaprouvé) la validité de prétendus miracles. Dans le premier épisode, ils vont observer un cas de divine conception en Amérique du Sud, et… et par où je commence, moi ?

On dirait un anime qui aurait dû sortir il y a 10 ans. Ma théorie, c’est qu’il était prévu pour l’été 2007, mais que pour une raison x il est passé à la trappe et, alors qu’il n’avait rien de mieux à diffuser, le studio l’a dépoussiéré dix ans plus tard en se disant que ça ferait l’affaire. Tout fait si… années 2010. Les angles, la musique, les effets durant les flashs-backs,… Et quand le plus frêle des deux sort de sa douche et faisant de grands discours sur Dieu, on dirait presque une parodie. Aucune subtilité; y’a un passage où une nonne mange une saucisse de manière très suggestive, j’en suis restée bouche-bée. J’aurais aussi aimé que pendant l’exposition, on nous montre un peu plus les choses au lieu de juste nous les balancer comme ça sans autre forme de procès.

C’est une grosse daube, et vous savez quoi, en 24 minutes, j’ai quand même réussi à accrocher et maintenant, je veux savoir la suite !!! Tant de questions ! L’anime arrive quand même à créer le suspens, et parfois, la peur !!! moi je m’effraie pour un rien, et quand on est venu tambouriner à leur porte au beau milieu de la nuit, je l’avoue, j’ai sursauté… Je crois que c’est un cas de « tellement nul que c’est bien ».

Ca me fait un peu penser à Dantalian no Shoka, c’est le même genre mais avec Jésus.


Et vous !? Dites-moi ce que vous pensez des anime que vous suivez cet été, et ce que j’aurais éventuellement manqué !

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Impressions finales sur les anime du printemps 2017, et attentes pour l’été !

Alors il semblerait que, si on ne compte pas les shorts, je n’ai de nouveau suivi que quatre anime cette saison ! Incroyable mais vrai ! On va donc faire l’impasse sur le classement, d’autant plus que j’aurais peur d’être tentée de faire passer Starmyu avec Shingeki no Kyojin et, donc, me faire huer ! Ne pas avoir bon goût est une vraie prise de risque.

Donc ! ce printemps ! j’ai regardé Oushitsu Kyoushi Haine, qui était un divertissement sympa mais rien de mémorable. J’ai bien aimé suivre les princes, les voir s’attacher à Haine et lui faire, petit à petit, confiance, et grâce à lui, mûrir et devenir de meilleures personnes. Les personnages étaient chouettes et l’humour marchait assez bien, mais j’ai un peu décroché vers la fin. Pour moi, le passé d’Haine n’était pas très convaincant; j’ai l’impression que les séries humoristiques prennent toujours un risque quand elles veulent faire dans le dramatique, c’est rarement maîtrisé. Une belle fin quand même.

Ca aurait peut-être mieux marché s’il y avait eu une vraie raison d’évincer les princes, parce que bien sûr, il y a un risque que l’un deux accède au trône, mais à priori leur frère se porte très bien et pourra assurer ses fonctions, et c’était clair dès le début.

La bonne surprise de cette saison, pour moi, serait probablement Tsuki ga Kirei. Je n’avais pas prévu de le regarder, et j’ai finalement enchaîné les cinq premiers épisodes. C’est doux, c’est chou. Le studio a bien ramer pour, au point d’être contraint de sortir un épisode recap faute d’avoir terminé l’épisode de la semaine à temps, mais je ne leur en tiens pas rigueur; les conditions de travail ne favorisent pas le respect des délais. Le rendu était, malgré tout, plus que correct.

Sur la fin, j’avoue m’être un peu désintéressée, mais le dernier épisode était touchant. Cela dit, je ne pensais pas non plus qu’il allait m’arracher une larme, mais le générique de fin où les voit grandir ensemble jusqu’au mariage et la naissance de leur premier enfant… a eu raison de moi.

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Bien sûr, la saison 2 de Shingeki no Kyojin était à la hauteur des attentes, et il ne faudra pas patienter trop longtemps pour voir la suivante. Ouf ! Même si, ayant lu le manga au moins jusque là, je n’ai pas eu de grandes surprises, voir certaines scènes ne laisse pas indifférent ! Tant qu’on voit Ymir et Christa, je ne saurais me plaindre. C’était intense, même quand on redécouvre, mais j’ai quand même bien hâte de voir de nouvelles choses dans la saison 3.

Autant l’anime a très bien marché en streaming (sans doute le plus gros succès de la saison), autant il ne se vend pas des masses ?! Peut-être que la fanbase s’est désintéressée pendant la longue attente qui séparait les deux saisons ? La semaine du 19-25 (alors que le premier coffret est sorti le 17), il était deuxième des ventes mais avec… 5 486 copies vendues. Le premier coffret de la saison 1 avait fait 50 000 ventes de plus lors de sa première semaine ! C’est quand même très correct, je doute que ça affecte la franchise, mais la comparaison est choquante.

Et contre toute attente, un anime qui s’en sort pas trop mal niveau ventes, c’est… la saison 2 de Starmyu ! Et tant mieux, je ne lui souhaite que ça. Cette saison était excellente. Je pense que les gens ont quelques préjugés concernant les anime sur les idols, et je ne peux pas leur en vouloir parce que ces anime-là ne volent jamais bien haut, mais Starmyu est si différent. Le sujet est généralement traité de manière un peu superficiel, mais Starmyu, bien qu’un peu kitsch, va dans le fond des choses et montre les difficultés rencontrées par ceux qui veulent se faire une place dans le monde du divertissement.

C’était très bien rythmé, les amitiés avec la team Hiragi sont plus fortes que jamais, et la musique était au top. Shadow & Lights était l’occasion de toucher à un style un peu différent, moins pop; la chanson de l’ombre d’Alexis est particulièrement bonne et me restera en tête un moment.

Plus que des idols, les personnages se sont illustrés en tant que vrais comédiens dans cette saison où ils devaient non seulement changer mais aussi jouer. Et le dernier épisode était digne d’une comédie musicale !, je suis encore toute émue du numéro d’Ootori et Yuta, et de la fin où tous les personnages se rassemblent pour chanter et finir la saison en beauté.

Dans cette série, y’a des personnages qui se mêle encore de la vie du lycée alors qu’ils l’ont quitté y’a deux ans; ça veut dire qu’il y a matière à faire encore trois autres saisons, et franchement, je n’attend que ça.

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Comme le laissait présager sa fin, Love Kome: We Love Rice aura une deuxième saison. En effet, maintenant que riz et pain vivent en harmonie… les ramen s’en mêlent ! Mais a-t-on vraiment besoin d’une seconde saison ? Ca valait le coup pour les jeux de mots et l’absurdité de la chose, mais c’était très fouillis et parfois incompréhensible, et je pense vraiment qu’une saison suffisait. C’était fun mais pas au point d’en faire une suite.

Déception générale au niveau des shorts, d’ailleurs. Kenka Banchou Otome était aussi très bâclé, et m’a juste fait regretté encore plus que le jeu ne soit pas encore localisé. Les épisodes de Room Mate s’enchaînaient bien, mais le concept aurait pu être mieux exécuté, et on peut faire largement mieux dans le genre. Les génériques de fin ne décevaient jamais, cela dit !

Et Souryo to Majiwaru Shikiyoku no Yoru ni…, c’est sûrement pas une grande perte mais j’ai lâché malgré moi !, parce que la team de fansub a tout simplement arrêté en cours de route. Je ne leur en tiens pas rigueur, c’était nul.

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Quant à cet été… Depuis quelques temps, je fais des « Otome Anime », où je liste les anime à bishonen à paraître, mais je crois que ça ne plait plus ni à vous ni à moi, donc je vais vous faire part de mes attentes pour la nouvelle saison dans cet article.

Et la saison commence déjà demain !!! avec la sortie du premier épisode de Katsugeki/Touken Ranbu. Un des anime que j’attends le plus. J’avais déjà adoré le spin-off Hanamaru, alors là… un vrai anime d’action signé ufotable ? Ca va être phénoménale. La franchise fait un tonnerre au Japon; elle est un peu moins connue en France mais j’espère que l’anime permettra à la fanbase de s’agrandir !

Je suis aussi très impatiente de voir DIVE!!,  l’anime sur le plongeon artistique dont j’ai déjà parlé maintes et maintes fois. Konbini Kareshi me tente bien aussi; coup de foudre à la supérette ? je demande à voir. Je suis également très intriguée par Vatican Kiseki Chousakan, le concept « d’investigateurs de miracles » me plait.

J’ai aussi beaucoup d’espoir pour l’adaptation de Ballroom e Youkoso. Pas emballée à la base, mais les bandes-annonce m’ont fait monter à bord du train de la hype. Et je vais sûrement jeter un coup d’oeil à Keppeki Danshi! Aoyama-kun, l’anime sur… le foot, ou la propreté, un des deux, je ne suis plus sûre.

Mais bon, tous ces anime là, j’en ai déjà parlé alors je ne vous apprends sûrement rien !

Pour parler un peu de nouveautés, je suis aussi intéressée par Kakegurui, une école privée où les élèves sont évalués sur leur capacité à gagner des jeux de paris. Ceux qui perdent le plus sont en bas de l’échelle, traités comme des moins que rien, et endettés jusqu’au cou. Pas de pitié, chacun pour soi, la bande-annonce donne le ton.

Je ne suis pas contre un pseudo-thriller « over the top » avec un joli graphisme. Bien que je ne cache pas avoir une certaine réticence quand je vois les personnages féminins à la limite de l’orgasme pour un rien; pas trop ma tasse de thé, mais ça a quand même l’air bien fun.

Je n’exclue pas la possibilité de regarder Hitorijime My Hero, le BL de la saison!, si les retours s’avèrent être bons, mais je trouve que l’animation ne rend pas justice au trait d’Arii Memeko, et j’ai une aversion aux relations prof-élève donc on part sur de mauvaises bases.

La bande-annonce de Shoukoku no Altair ne me dit rien non plus mais j’ai entendu tellement de bien du manga que si les premiers épisodes de l’anime rencontrent du succès, je pourrais bien lui donner une chance.

Un programme déjà bien chargé ! Alors que je vais sûrement finir par ne suivre que quatre séries, comme d’habitude… Avec tout ça, je ne sais pas si j’aurais du temps à consacrer à Centaur no Nayami, et pourtant, ça sera sûrement le meilleur anime de la saison, tant et si bien que je me demande pourquoi je perds mon temps avec le reste.

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Dates de diffusion des anime mentionnés: 

Katsugeki/Touken Ranbu (ufotable) – 1er juillet

DIVE!! (Zero-G) – 7 juillet

Konbini Kareshi (Studio Pierrot) – 7 juillet

Vatican Kiseki Chousakan (J.C.Staff) – 7 juillet

Ballroom e Youkoso (Production I.G) – 9 juillet

Keppeki Danshi! Aoyama-kun (Studio Hibari) – 3 juillet

Kakegurui (MAPPA) – 1er juillet

Hitorijime My Hero (Encourage Films) – 8 juillet

Shoukoku no Altair (MAPPA) – 7 juillet

Centaur no Nayami (Haoliners Animation) – 9 juillet

Et vous alors ?! Qu’avez-vous pensé des anime que vous avez regardé cette saison ? Que comptez-vous suivre le mois prochain ?

Publié dans Review

Impressions de mi-saison sur les anime du printemps 2017.

Je ne fais pas toujours de « point mi-saison », mais pour une fois, je regarde plus de trois anime, alors j’ai pensé que ça ne serait pas intéressant de partager avec vous où j’en suis dans les séries de ce printemps ! En plus, ça m’intéresserait de savoir ce qui vous plait cette saison, pour avoir des avis différents voire découvrir des anime auxquels j’aurais tort de ne pas donner une chance.

LES TRUCS BIENS

Mon petit plaisir de ce printemps, c’est sans aucun doute Tsuki ga Kirei. Je l’ai commencé tard, fin avril; je me suis enchaîné quelques épisodes et j’en suis ressortie toute niaise et romantique.

C’est un anime sans prétention sur deux collégiens qui tombent amoureux. C’est aussi tendre et « awwhhhh » que vous pouvez vous l’imaginez. Et je trouve que ça représente bien ce à quoi une « relation amoureuse » à cet âge-là peut ressembler: ils se rapprochent surtout via messages, mais quand ils sont face à face, ils ne savent plus trop où se mettre et on peut difficilement dire qu’ils « sortent » ensemble. En plus, ils veulent garder tout ça « secret », donc toutes leurs rencontres se font en cachette, et bref, pas facile.

J’avais peur que ça tourne en rond et que leur petite amourette stagne, mais chaque épisode, ils font un petit pas en avant, juste assez pour pas que ça soit frustrant à regarder, pour pas qu’on ait envie de les secouer. Par contre, un triangle amoureux s’installe et ça, niveau frustration, ça ne risque pas de louper; j’espère avoir de bonnes surprises malgré tout.

A noter que visuellement, c’est joli, les couleurs sont très douces, et des techniques chouettes sont utilisées ici et là; suffit de fermer les yeux sur la 3D un peu dégueu qui s’incruste de temps en temps dans le décor.

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Je ne sais pas ce que je préfère entre ça et Oushitsu Kyoushi Haine, qui est ma dose de bonne humeur chaque semaine. C’est fun, sans prise de tête, les personnages sont attachants et c’est assez amusant. Je ne suis jamais allée jusqu’à éclater de rire non plus, mais c’est sympa et je craque complètement pour les versions « chibi » des personnages qui ne manquent jamais de me faire sourire, l’aspect humoristique est bien maîtrisé.

Toujours sur un ton léger, l’anime aborde parfois des sujets un tantinet plus sérieux, voire réalistes. Ils ont beau être des gosses de riches, des princes!, je pense qu’on peut se reconnaître dans l’élève qui a des difficultés malgré ses efforts, dans l’adolescent qui se sent incompris par ses parents,… Haine se soucie autant de leur réussite scolaire que de leur bien-être, et c’est attendrissant de voir les protagonistes s’ouvrir à lui en retour. Et pour qu’on ne risque pas de s’ennuyer, l’anime fait planer le suspens sur l’identité d’Haine, en plus de préparer l’arrivée d’un antagoniste… The Royal Tutor a plus d’un tour dans son sac !!!

LES SUITES (FORCEMENT BONNES SINON JE LES REGARDERAIS PAS)

La saison 2 tant attendue de Shingeki no Kyojin déchire, même si la production peut parfois laisser à désirer, ça ne m’empêche pas de profiter de ce que j’ai sous les yeux. J’ai lu le manga, du moins, j’ai lu cette partie-là, donc je redécouvre, mais la tension est quand même là, et la scène que j’avais le plus envie de voir animée a réussi à me chamboulée même si je savais à quoi m’attendre ! J’espère juste que la qualité ne va pas baisser et que le studio ne va pas se casser la gueule, normalement le risque est minime avec 12 épisodes mais… l’épisode 6 était un peu décevant, alors on se méfie.

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Pochette un peu gênante pour le single « Shinzou wo Sasage yo! ».

Tout ce qui manque pour que ça soit parfait, c’est que les fans du manga arrêtent de gâcher le plaisir des autres en spoilant l’histoire. J’ai vu des mecs tellement énervés (?) que certaines personnes ne regardent que l’anime qu’il a tweeté tous les éléments-clés de l’intrigue en majuscules, sous prétexte que « fallait lire le manga » ! Si t’en viens à faire ça, je crois pas que t’ais envie de faire découvrir le manga aux autres, t’as juste envie de te sentir supérieur en « punissant » ceux qui sont pas aussi ~puristes~ que toi. Et sur ce…

… je passe à Starmyu, et sa deuxième saison qui est excellente ! Mais vous allez tous sauter ce passage et croire que j’en fais trop ! Pourtant, je vous jure, c’est un très bon anime. Les anime d’idols n’ont pas bonne réputation, et pourtant, Starmyu abordent plein de thèmes intéressants et ses personnages sont si bien construits.

Vous n’êtes pas obligés de me croire, mais c’est ce qui se fait de mieux dans le genre: c’est kitsch et absurde, mais l’humour marche tellement bien, et c’est que la surface, parce que les personnages sont beaucoup plus complexes qu’il n’y parait. Pour l’instant, cette saison est à la hauteur de la première.

LES SHORTS

J’étais assez déçue par le premier épisode de Kenka Banchou Otome, puis finalement… ça va. Ca se laisse assez bien regarder. Notamment parce que les personnages sont sympas et que l’histoire n’est pas trop complexe alors, avec ce format, l’anime ne s’en sort pas trop mal.

J’espère de tout mon être que le jeu sortira en anglais.

Quant à l’anime sur le riz, Love Kome: We Love Rice, se laisse regarder. Passé le concept bien marrant, et quelques vannes qui sont quand même pas mal, c’est pas aussi drôle que ça pourrait l’être.

Et sinon j’aurais vraiment voulu aimer Souryo to Majiwaru Shikiyoku no Yoru ni… et Room Mate: One Room Side M, mais… ils ne m’ont pas rendu la tâche facile.

Le premier m’intéressait parce que c’est un genre encore inexploré en anime, mais c’est nul. Moche et mal rythmé, héroïne bien trop passive, et, je répète, allures d’hentai des années 2000.

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On appréciera la gueule de la censure par contre.

Room Mate a tout le potentiel du monde, je vous assure, mais le concept est mal exécuté et en seulement 4 minutes, on arrive à se faire chier.

Je pourrais presque tout blâmer sur le graphisme, parce que l’intérêt de ce type d’anime, c’est le physique des personnages, mais t’arracherais pas tes fringues pour ces mecs là.

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Le générique de fin est toujours top par contre, les personnages y sont toujours déshabillés d’une manière différente, c’est très inventif (mais ça aurait encore plus d’effet avec un beau chara-design!!).

LES OUBLIETTES

Peut-être: Sakura Quest

Ciao: Fukumenkei Noise

Je ne suis pas trop sûre pour Sakura Quest. Dans l’absolu, même si je suis… clairement en retard dessus… j’aime bien ? C’est du P.A Works donc c’est déjà pas moche. Je passe un bon moment devant, bien que je m’empêche difficilement de penser que j’aurais une impression de déjà-vu si j’avais regardé Shirobako… mais bon… j’ai pas vu Shirobako donc j’ai le luxe de pas avoir l’impression que ça sent le réchauffé.

Le truc, c’est qu’il s’y passe pas grand chose, que je suis pas sûre d’où ça veuille nous mener, et que j’ai du mal à m’imaginer tenir 25 épisodes… Je suis sûre que je l’aurais suivi avec beaucoup plus d’enthousiasme si ça avait été une saison un peu morte avec rien d’autre de bien mieux, comme cet hiver par exemple.

Concernant Fukumenkei Noise, le premier épisode ne m’avait déjà pas emballée, bien que très correct, j’étais pas sûre que ça soit ma tasse de thé. Et je ne le saurai jamais parce que je n’ai tout simplement pas pu m’amener à terminer le deuxième épisode. C’était tout un épisode « flash-back », sur l’enfance de l’héroïne passée aux côtés de son premier amour, et c’était chiant. Ca s’ouvre sur le petit couple qui braille « Brille, brille, petite étoile », et sa voix en général est horripilante, j’ai pas eu la force de pousser jusqu’au bout de l’épisode.


Voilà ! A votre tour maintenant ! Que regardez-vous cette saison ? Que me conseillez-vous ? Quel anime vous a déçu ? Je veux tout savoir !!