Tout est dans le titre ! Pour mon deuxième otome game sur Switch, j’ai choisi Cupid Parasite pour sa jaquette colorée et son héroïne débordante d’énergie. Le jeu, développé par Otomate et édité par Idea Factory, est sorti au Japon en 2020 et a rapidement fait son petit bout de chemin jusqu’à chez nous l’année suivante.
Cette comédie romantique déjantée prend place dans la ville fictive de Los York. Les dieux veillent au grain mais malgré tous ses efforts, les couples nés de la flèche de Cupid ne passent pas l’épreuve du temps. Sous le nom de « Lynette », la déesse descend sur Terre pour prouver à son père, le dieu Mars, que les humains se débrouillent très peu tout seuls. Au sein de l’agence matrimoniale Cupid Corporation, elle les aidera à trouver l’amour sans intervention divine !
Tout se déroulait selon le plan jusqu’à que le PDG l’appelle à son bureau. Pour avoir une promotion (la consécration tant attendue !), elle devra réussir à trouver l’âme-sœur de chacun des « Parasite 5 », les clients qui donnent le plus de fil à retordre aux entremetteuses de Cupid Corp.
Avec ce synopsis, on a tous les ingrédients pour un jeu fun, un jeu frais, et c’est appuyé par la direction artistique qui nous plonge dans un univers flashy, moderne avec des chara designs hauts en couleurs. On tombe tout de suite sous le charme de Lynette, une héroïne ambitieuse et indépendante qui nous embarque dans sa vie mouvementée aux côtés de célibataires aussi attachants qu’ils sont marginaux. On ne voit même pas le temps passer durant la common route tant les événements s’enchaînent de façon dynamique.
Je n’arrivais plus à poser ma console, tout était tellement intéressant et amené avec énormément d’humour : la vie de Lynette à Celestia où elle découvre la civilisation humaine aux côtés de sa tante Minerva qui l’éduque aux romcoms américaines, le fonctionnement de Cupid Corp qui réinvente l’agence matrimoniale, l’introduction des Parasite 5 aux personnalités excentriques, le lancement de la télé-réalité complètement barrée « Parasite House »…
J’ai tout de suite accroché : c’est original, très bien rythmé, plein d’humour, le jeu est beau, la traduction est propre, la musique est super entraînante… La common route est un sans-faute, aucune longueur, on entre tout de suite dans le vif du sujet et on s’éclate.
ET ENSUITE ?
Est-ce que les différentes routes sont à la hauteur de ce début explosif ? Nous allons passer en revue les différents parasites et voir s’ils sont si irrécupérables que ça…
Deux des routes ne sont débloquées qu’après avoir terminé les trois premières et l’ordre conseillé est le suivant : Ryuki -> Shelby -> Gill -> Raul -> Allan. J’ai inversé Shelby et Ryuki et je ne suis pas morte !
Voilà encore une autre de mes nombreuses passions très obscures que nous n’avons pas encore exploré ensemble, vous et moi. La télé-réalité japonaise. J’adore ça. Et quand on évoque le sujet, il y a un nom bien précis qui ressort souvent, la référence en la matière : Terrace House. Hé bien figurez-vous que c’est la seule émission à laquelle je n’ai pas du tout accroché ! Et j’ai essayé… j’ai regardé un peu de Aloha State, j’ai vu quelques épisodes de Opening New Doors et, sur le papier, ça a tout pour me plaire… Et pourtant, ça ne prend pas. Heureusement, sur Netflix, il y a d’autres choses à manger !
Voici pour vous, les gens comme moi qui aime voir des couples se former dans des télé-réalités japonaises aux concepts farfelus, mais aussi pour vous, les gens qui aiment Terrace House et qui cherchent à combler un vide depuis la fin de l’émission.
Ainori Love Wagon
Sans surprise, la première télé-réalité dont j’ai envie de vous parler, c’est Ainori !!! J’en ai déjà parlé sur ce blog par le passé mais, au cas où vous auriez raté cet article, voici le topo :
Ainori, c’est un peu le Pékin Express du love. Les participant·es embarquent à bord d’un bus pour un voyage à travers l’Asie (ou, dans la troisième saison, l’Afrique) où leur but ne sera pas seulement de découvrir les us et coutumes locales mais aussi de trouver l’amour… entre eux !!! Iels sont toujours au nombre de 7 et, lorsque l’un·e d’eux commence à éprouver des sentiments pour quelqu’un, une déclaration d’amour en bonne et due forme a lieu, billets d’avion à la main. Dans le meilleure des cas, la personne en face ressent la même chose et le couple repart ensemble au Japon. Mais… s’il s’avère que ces sentiments ne sont pas réciproques, la personne qui s’est déclarée rentre seule et, peu de temps après, le bus de l’amour récupérera une nouvelle recrue pour la remplacer.
Je suis très, très fan. C’est très kitsch !!! Beaucoup d’humour, l’écran toujours très chargé avec des sous-titres et des onomatopées colorés… Ces émissions ont toujours un panel de commentateur·ices issus du milieu de la télé japonaise qui interviennent généralement au début, au milieu et à la fin de l’épisode mais, là, on peut voir et entendre leurs réactions tout du long et c’est comme regarder la série avec des ami·es !! J’aime évidemment tout particulièrement l’aspect « tourisme », on découvre plein de pays, de superbes paysages, les participant·es vivent des moments très forts et de belles amitiés voient le jour… Le concept oblige à se déclarer assez rapidement pour faire avancer l’émission, ce qui peut paraître un peu inauthentique, mais on se prend au jeu et on voit bien, en fouinant sur Instagram, que certains couples durent ! C’est ma recommandation number one, c’est fun, c’est très croustillant mais parfois aussi extrêmement touchant.
Love is Blind: Japan
Vous connaissez peut-être déjà Love is Blind, j’avais beaucoup d’amis qui regardaient la version US et la version brésilienne… ça a fait un peu de bruit sur Netflix. Ici, le concept est le même : les participant·es sont en mode speed dating pendant la première partie de l’émission, iels discutent dans des capsules où iels apprennent à se connaître sans se voir. L’amour est-il vraiment aveugle ?! C’est ce qu’on va voir ! Des couples vont se former mais on passe tout de suite à la vitesse supérieure : pour se voir en vrai, il faut se fiancer !!! Lorsque les couples se rencontrent pour la première fois, c’est pour la demande en mariage. Mais avant la cérémonie, iels auront quand même plusieurs occasions de mettre leurs sentiments à l’épreuve et vérifier qu’iels sont vraiment fait pour passer le reste de leur vie ensemble. Les couples fiancés vont partir en voyage, vivre l’un chez l’autre, rencontrer les parents… Quels couples tiendront une fois lâchés dans la nature ?!?!
En ce moment, je suis jalouse. Pourquoi ? Parce que certaines personnes ont la chance de profiter des Duffy and Friends Play Days à Hong Kong Disneyland pendant que moi, je suis là, dans mon lit, en train de vous écrire cet article. Spectacles, merch exclusif, pique-nique et afternoon tea time thématisés, rencontres avec les personnages, chambres d’hôtels décorées, compte Instagram dédié… Hong Kong Disneyland a mis le paquet pour cet événement printanier s’étalant sur presque trois mois. Duffy a même remplacé l’emblématique Mickey Mouse sur la fresque florale à l’entrée du parc ! Bye bye la souris américaine capitaliste !!
Mais d’où sortent ces personnages ? Inconnus au bataillon en France, on peut avoir du mal à mesurer l’ampleur de leur popularité au Japon et en Chine.
Aujourd’hui, je vous propose un article qui explore un autre de mes centres d’intérêt très niche : les parcs d’attraction, plus précisément les parcs Disney, et encore plus spécifiquement les mascottes des parcs Disney asiatiques. Si vous avez ne serait-ce qu’un vague intérêt pour le sujet ou l’envie irrépressible de plonger dans un nouveau rabbit hole, continuez votre lecture et faites connaissance avec Duffy (and friends !).
Si vous avez déjà eu la chance de visiter le parc Tokyo DisneySea, ouvert en 2001 et première destination Disney a avoir ouvert ses portes sur le continent asiatique, vous n’avez pas pu échapper à Duffy. Il est tellement présent sur la destination que j’ai longtemps pensé qu’il était né là-bas. Pas du tout ! Ou en tout cas… pas vraiment.
« The Disney Bear » est un concept imaginé à Walt Disney World, en Floride ! A l’origine, c’est un petit ours en peluche, décliné en trois coloris (brun, gris et blanc) et customisable au fil des saisons avec des costumes thématiques. Un produit très basique mais avec néanmoins la « patte » Disney (hihi) sur ses coussinets. On est en 2002 quand il arrive dans les boutiques de la destination américaine (sans faire beaucoup de bruit). Deux ans plus tard, l’Oriental Land Company y voit un potentiel et fait de Duffy… une STAR !
Après Café Enchanté, j’avais envie d’enchaîner sur un jeu assez court et pas trop prise de tête… J’ai donc naturellement pensé à un jeu de cul !!! MangaGamer a localisé « Ohime-sama datte XXX Shitai!! -Horny Magical Princess-« en 2020 et, malgré mon avis mitigé sur Bocchi Musume (Fashioning Little Miss Lonesome) du même studio, je me suis laissée tenter par le scénario quelque peu cocasse.
Kalmia8 est un développeur qui n’a pas beaucoup de titres à son actif et celui-ci est le dernier en date. Leur spécialité, vous l’aurez compris, c’est les otome games pour adultes. Mais, comme j’en avais déjà un peu parlé dans ma première review, je suis à la limite d’être dubitative quant à leur vraie cible parce que, que ça soit Bocchi Musume ou Horny Magical Princess, on dirait vraiment des eroges déguisés en jeux pour meufs… On y reviendra plus tard !
On incarne Marie, la princesse de Kamel’toh. Pour les moins bilingues d’entre nous, je me permets d’expliquer le « jeu de mots » : un camel toe, c’est quand un pantalon, un sous-vêtement ou un maillot de bain trop moulant rend visible les démarcations de la vulve. Pourquoi ce nom ? Je ne suis pas sûre puisque, en VO, c’est juste « mahou no kuni ». Mais j’admets que c’est plus funky à l’oreille que « le royaume magique ». Parce que oui ! Marie vient d’un monde où la magie fait partie intégrante du quotidien et où on baise pour se dire bonjour. Mais c’est pas tout de faire l’amour, il faut aussi songer, un beau jour, à se poser et à fonder une famille. C’est donc dans cette optique que Marie, renommée Marika pour l’occasion, se rend au Japon, accompagnée de sa fidèle domestique, Sana.
Boom badaboum, erreur dans les calculs, le sort de téléportation ne fonctionne pas tout à fait comme prévu, et notre héroïne vient s’écraser sur deux beaux gosses. Mais au Japon, les mœurs sont très différents !!! Ils sont donc fort surpris lorsqu’elle les embrasse à pleine bouche pour simplement faire connaissance. D’un côté, on a Kaoru, le gars sérieux, et de l’autre, Ryuusei, le mec populaire. Marika va se joindre à leur coloc et les initier un peu aux plaisirs charnels. LEQUEL VA-T-ELLE CHOISIR ?!?!
On est donc face à une héroïne sexuellement libérée, beaucoup plus entreprenante que celle de Bocchi Musume, et avec ce synopsis, on a la promesse de scènes de sexe à gogo sans doute un peu déjantées.
On ne rigole plus. Cet article portera sur Free! The Final Stroke partie DEUX, autrement dit… la dernière !!! Sorti dans les salles japonaises le 22 avril 2022, il marque, a priori, la fin de la saga Free!… Vous vous demandez sans doute de quoi je vais bien pouvoir parler sur ce blog maintenant. Vous vous interrogez probablement sur la façon dont je vais combler ce vide immense. Vous redoutez sans doute le genre de personne que je vais devenir sans Nitori Aiichiro pour me donner une raison de me lever chaque matin. Hé bien… je me pose les mêmes questions…
Nous y réfléchirons plus tard, voyons plutôt ce que devient Haru !! Si vous n’avez pas vu la première partie, n’avez pas lu mon dernier article ou avez juste la mémoire très courte, petite piqûre de rappel : l’âme de Haru a été corrompue par Albert. Va-t-il se réconcilier avec Rin après toutes les vilaines choses qu’il lui a dites sous l’influence suédoise ?
Comment Otome Street a pu survivre sans article sur Free! depuis avril 2022 ?!?! Dieu sait que c’est mon seul sujet de conversation et c’est même tout ce qui me poussait à encore écrire des articles à une époque. Malheureusement, ce que je redoutais pointait le bout de son nez. LA FIN ! La fin de la saga Free! telle qu’on la connait devenait de plus en plus tangible. Quand la dernière saison s’est achevée en 2018, on savait qu’il manquait encore une pièce au puzzle pour conclure cette belle saga qui fait battre nos cœurs depuis 2013. Et en effet, The Final Stroke a été annoncé. Un film en deux parties, dont la première est sortie le 17 septembre 2021.
J’ai pu la voir pour la première fois il y a presque un an, en février dernier. Cependant, je tenais à écrire un article couvrant les deux parties en même temps, alors j’ai attendu presque un an de plus pour voir la suite, tout ça pour QUOI ?! Me rendre compte que ça allait beaucoup trop long de traiter les deux films en un article. … Bref. On va commencer par le premier volume et on se retrouvera très vite pour la suite !!
Je vais faire ma review de la même façon que pour les épisodes de Dive to the Future ; c’est-à-dire que je vais vous résumer tout ce qu’il se passe et vous donner mon avis global à la fin. C’est parti, on se jette à l’eau !
Ici, comme vous le savez, on aime tout ce qui s’adresse aux filles. Les anime destinés à un public féminin, les otome games, les jeux où on peut se rincer l’œil, tous ces médias clairement destinés à plaire aux jeunes femmes.
Parmi eux, les shôjo et les josei. Ce sont des manga qui sont publiés dans des magazines qui ont pour cible les jeunes filles et les jeunes femmes, respectivement. Pour la bonne mesure, on rappelle que ces termes sont des catégories éditoriales et n’indiquent en rien le genre de l’œuvre. Ca donne juste une information sur le public visé.
Ces manga, dans la majorité des cas, sont également écrits par des femmes. Et comme tout ce qui est fait par des femmes pour des femmes et qui plaît aux femmes, c’est très souvent dénigré, ignoré, boudé, stigmatisé… Je ne pense pas avoir besoin de vous faire un dessin.
Mais les consommatrices sont nombreuses et ne s’en cachent pas ! Au cours de l’année dernière, plusieurs comptes dédiés ont fait leur apparition sur Twitter : @shoujocrave, @ShoujoseiWorld et, dans la sphère francophone, @JoseiActu ou encore @shojosphere. Les exemples ne manquent pas ! Et ça fait plaisir.
Pour englober shôjo et josei, il n’est pas rare de croiser le terme « shôjosei ». Simple et efficace.
Je crois bien que c’est une petite invention occidentale : je n’ai jamais vu de japonais-es l’utiliser. Peut-être me trompe-je mais en tout cas il est clairement plus répandu dans nos espaces à nous. Mais je pense qu’il a du sens. Je comprends son utilisation, son utilité, j’estime qu’il rempli plutôt bien sa fonction. Certain-es craindront sûrement que ça créé une plus grande confusion quant à la nature de ces manga, qu’on finisse par penser à tort que les deux se confondent, ce que j’entends tout à fait. Je trouve personnellement ça assez inoffensif.
Quand je vois le terme shôjosei utilisé, c’est souvent par des habitué-es des deux, et c’est juste une façon de dire « voilà, ils ont beaucoup en commun, la tranche d’âge ciblée n’est pas la même, il n’empêche que c’est pour les meufs ». Pour moi, ça se tient !
Là où c’est un peu plus problématique, c’est quand on colle cette étiquette à des œuvres qui n’appartiennent à aucune de ces deux catégories. IDOLiSH7, Diabolik Lovers, Umibe no Etranger… quelques fois déjà, j’ai vu ce genre de titres cités aux côtés de shôjosei. Pourtant, ils n’en sont pas, les termes shôjo et josei n’ont d’ailleurs aucun sens quand il ne s’agit pas de manga ou d’adaptation d’un manga. Mais alors c’est quoi exactement ? Quelle étiquette leur coller ? Boys Love, harems inversés… ce ne sont que des œuvres encore une fois très clairement destinées à un public féminin. Je comprends donc qu’il soit tentant de faire le raccourci… ça serait tellement plus simple !
Sauf que bon. Moi je veux bien fusionner deux termes ensemble quand c’est cohérent. Mais si on range tout et n’importe quoi dans cette catégorie, ça n’a pas de sens non plus !
Si on prend l’exemple de Umibe no Etranger, c’est un BL. Pas la même cat’ éditoriale, pas la même cible.
Diabolik Lovers, c’est un otome game. Pas le même support, déjà.
IDOLiSH7, c’est un jeu avec un cast masculin, également pour un public féminin. Mais pas de romance. C’est différent d’un otome game et encore plus différent d’un shôjo ou d’un josei.
Mais alors qu’est-ce qu’on peut dire !!! Certes, il y a des différences majeures, mais la finalité, c’est quand même que, tout ça, c’est pour les femmes ! Et d’ailleurs, souvent, si on aime l’un, on est susceptible d’aimer l’autre !! Quel nouveau terme on va bien pouvoir inventer pour englober tout ça ?
Et le but de cet article, c’était de vous dire que ce terme existe déjà. Joseimuke. Josei, femme. Muke, « dirigé vers », « en direction de ». C’est tout ce qui s’adresse au public féminin, y compris les shôjo et les josei. Et pour le coup, ce terme-là est utilisé au Japon depuis un moment, il a déjà fait ses preuves. Je le vois aussi dans les cercles francophones et anglophones, je pense qu’il y a beaucoup de personnes à qui je n’apprends pas du tout ce terme, mais il semblerait que « shôjosei » ait pris le dessus au point d’éclipser totalement « joseimuke » alors que les deux pourraient co-exister.
Bon, ce n’est pas tout à fait nouveau, je suis juste un peu retard… mais oui, vous avez bien entendu, après des années à être localisés pour la PS Vita, les otome games sont passés sur la nouvelle console de Nintendo. Si vous avez lu un de mes récents articles, vous savez que la Switch et moi… ce n’est pas une grande histoire d’amour… mais je trouve la Lite totalement adaptée aux otoges, et comme on est particulièrement gâté-es à ce niveau-là en ce moment, ça me permet d’un peu rentabiliser cette console. C’est dingue de se dire qu’on a un peu plus d’une dizaine de titres qui arrivent en 2023, et si on a l’habitude qu’Aksys nous régale, d’autres éditeurs s’y mettent également. Et en attendant toutes ces nouvelles sorties, on a déjà un bien beau catalogue !
Faute de temps et d’argent, je me suis penchée dessus seulement récemment, mais je compte bien rattraper mon retard. J’avais réussi à faire le tour de tout ce qui était sorti sur la Vita (ou presque… il y en a encore un dans mon backlog, je ne l’oublie pas), mais couvrir toutes les sorties Switch va me prendre un fameux moment. M’enfin… il faut bien commencer quelque part ! Et ça sera avec… Café Enchanté.
Kotone Awaki quitte un emploi qui lui faisait frôler le burn out pour reprendre le café de son défunt grand-père. Mais, très vite, elle se rend compte que les habitués d’Enchanté ne sont pas d’attendrissants petits couples de retraités ou bien des jeunes branchés de la capitale tokyoïte. Chevalier sans tête, bête sauvage, ange déchu, roi des démons… tous les clients les plus fidèles passent par la mystérieuse porte au fond du café, un portail vers d’autres mondes où vivent toutes sortes de créatures non-humaines.Après tout, pourquoi pas ? Du moment qu’ils paient leur café… Mais ces allers-retours entre mondes magiques et celui du commun des mortels ne sont pas sans conséquence… et le gouvernement s’en mêle.
C’était la sortie Switch qui me faisait de l’œil : c’est totalement mon type d’univers et de chara design, j’adore le concept du café (très coffee shop AU) et les développeurs sont allés jusqu’au bout avec une interface aux petits oignons. Le menu du jeu nous met tout de suite dans l’ambiance : il faut choisir « New Customers » pour démarrer une partie, sélectionner « Regulars » pour charger une sauvegarde et les « Daily Specials » sont tous les contenus bonus, présentés sous la forme du menu du restaurant. Chaque personnage est associé à un plat qui donne accès à ses CGs, sa section « question-réponse » et son générique de fin. Ce sont des petits détails comme ça qui rendent le jeu si charmant avant même qu’on se lance dans l’histoire !!!
Visuellement, le jeu est un vrai petit plaisir pour les yeux. On doit tout ça à Yuuya, également artiste sur Cupid Parasite, que j’ai acheté directement après avoir fini Café Echanté pour cette seule et unique raison !
La musique colle aussi parfaitement à l’ambiance, rien que quand on lance le jeu, on est tout de suite transporté-es dans l’univers distingué de ce café enchanté… Moins convaincue par les BGM des scènes d’action, mais c’est peut-être juste moi. Je les ai trouvés assez génériques, répétitives et parfois pas toujours adaptés à la scène associée, mais bon, ça ne m’a pas sorti du jeu pour autant donc passons !
Parlons plutôt des choses sérieuses : l’histoire. La common route est particulièrement longue, elle s’entend sur des heures et des heures et fait très exactement 8 chapitres. Ensuite, chaque route fait 4 chapitres supplémentaires, exceptée pour la dernière qui en fait 6.
La common route en question est cependant très sympathique. On apprend à connaître notre héroïne, Kotone Awaki qui sort du lot puisque, croyez-le ou non, elle n’est PAS amnésique ! C’est aussi une femme indépendante, elle travaille dur, elle prend des risques, elle est ouverte d’esprit, bref, quelqu’un de bien. Elle se rapproche pas mal du genre d’héroïne d’otoge qu’on aimerait voir plus souvent, même si je vous avoue que moi, ça ne me suffit pas. J’en ai marre des filles trop gentilles, trop innocentes, trop dociles, j’ai besoin d’un peu plus… !!! Mais au moins, elle a une vraie personnalité et elle est assez agréable à incarner : elle est actrice de l’histoire et elle n’a pas de comportement ou de décision frustrante, ce qui est déjà un grand pas en avant. En plus, elle est trop jolie.
La common route est peut-être un peu longue mais elle permet de voir les relations entre les personnages évoluer et se renforcer ; au bout des 8 chapitres, on a vraiment une belle bande d’amis et pas juste un harem pour l’héroïne. Plusieurs personnages secondaires avec des intrigues intéressantes sont introduits et on explore bien toutes les particularités de ces mondes fantastiques dont viennent les habitués d’Enchanté.
La seule chose que j’aime moins, ce sont les scènes d’action… et elles sont nombreuses. Autant dans les derniers chapitres de la common route que dans les routes des love interests. Je crois que ce n’est juste pas mon truc et, en plus, c’est assez dur d’écrire de bonnes scènes de combat au format visual novel (à mon humble avis). Là, je vous avoue que j’attendais juste que ça passe. J’étais plus intéressée par les longues scènes de world building et tous les passages mélodramatiques. Je suis d’ailleurs contente que le jeu se termine sur ce genre de scène avec juste un combat très rapide plutôt qu’une longue démonstration de force contre le grand méchant.
Il faudrait vérifier en allant déterrer quelques vieux articles mais je suis sûre que, dans ma jeunesse, il y avait des saisons où j’entamais au-delà de 10 anime à la fois… Certes, j’en abandonnais plein en cours de route mais j’avais soif de découvertes, je voulais tout voir et tout commenter ici, sur ce blog. Aujourd’hui, en 2022, regardez-moi… 10 anime, c’est ce que je regarde en DOUZE MOIS ! Ridicule !!!
Mais vous savez ce qu’on dit… Parfois, il vaut mieux de la qualité que de la quantité… Aujourd’hui, je vous présente ces séries triées sur le volet qui ont fait mon année. Oui, ils sont classés par ordre de préférence, et non, je ne vais pas faire durer le suspens, je commence direct avec le meilleur !!!
1. LE TOP DU TOP : IDOLiSH7 Third Beat, deuxième partie
Cette année, on a eu le droit à la deuxième partie de la troisième saison d’IDOLiSH7, un anime qui, comme vous le savez déjà, est cher à mon cœur. Je pense que c’est un des meilleurs sortis ces 10 dernières années, et je maintiens cette position après avoir regardé cette nouvelle salve d’épisodes très croustillants sur l’ascension de ZOOL et la chute de TRIGGER. Beaucoup restent encore sûrement rebuté par le fait que ça soit un anime d’idols mais si on peut bien retirer une chose de « Ainana », c’est que les anime d’idols ne sont pas fondamentalement mauvais, il faut juste les bons ingrédients.
Ne vous y méprenez pas, il y a bien tous les codes des anime d’idols, ça chante et ça danse, mais l’histoire est d’une qualité indéniable, encore plus quand on sait qu’elle est issue d’un jeu mobile et qu’elle n’a pas eu besoin de quelconque réécriture pour être adaptée à l’écran. La formule est pourtant la même que dans les saisons précédentes : une industrie toujours plus corrompue, un nouveau groupe rival peut-être pas si méchant que ça, des relations familiales et amicales tendues, des secrets qui éclatent au grand jour… mais ça marche toujours autant, on rigole, on pleure et, surtout, on se délecte des relations entre les personnages, de leurs interactions toujours plus attendrissantes, de leur évolution et de leurs conflits internes si bien mis en scène. Bref, je redis la même chose à chaque fois, mais c’est si vrai, et j’espère que ça pourra vous encourager à sauter le pas et à regarder cette série ! Crunchyroll ne la met pas trop en avant et je suis sûre que, à cause de ça, des personnes à qui ça pourrait plaire passent à côté.
Les derniers épisodes arriveront en début d’année et j’en trépigne d’impatience ! En attendant, j’ai même repris le jeu pour combler le vide que laissera la fin de la saison.
2. Ca y est, je suis une normie : JoJo’s Bizarre Adventure: Stone Ocean
Je n’ai jamais eu l’occasion d’en parler sur ce blog mais, depuis l’année dernière, je rattrape un long retard sur un classique qu’on ne présente plus : JoJo. Ce mois-ci, les derniers épisodes de la partie 6, Stone Ocean, sont sortis et je suis donc officiellement à jour sur l’adaptation anime. Wouhou !
Et que dire de cette sixième partie ? C’est sans doute ma préférée et, pour cela, il y a une raison pas du tout objective : c’est tout bêtement que c’est la première dont j’ai assisté à la sortie. Malheureusement, elle est produite par Netflix qui a décidé de la sortir en trois fois ; une expérience totalement différente que de regarder un épisode chaque semaine. J’ai même eu du mal à me remettre dans le bain pour la deuxième partie parce que trop de temps s’était écoulé et j’étais un peu frustrée par ce rythme de parution. Il n’empêche que ça y est, je découvrais une nouvelle itération de l’anime JoJo avec le reste des fans et ça la rendait un peu plus spéciale que les autres à mes yeux.
Outre cet aspect purement personnel, c’est aussi une saison qui était aussi tout simplement excellente. J’adore Jolyne, j’adore sa seiyuu, j’adore que ça soit une fille. Les personnages secondaires sont tous très bons, l’antagoniste est incroyable et, à mon humble avis, à la hauteur de Dio, très peu d’épisodes peuvent être qualifiés de « moyens » et la fin est exceptionnel. C’est un très gros tournant dans l’histoire de JoJo et il est parfaitement exécuté. Ca aussi, je suis contente d’avoir pu le vivre au moment de sa sortie. Les derniers épisodes m’ont hypnotisée comme je ne l’avais pas été depuis la fin de la partie 3 : c’est prenant, c’est grandiose, les enjeux sont monstrueux, le pouvoir de Pucci est terrifiant et l’issue imprévisible. J’étais presque angoissée, j’avais la tête qui tournait !!! Ce qu’il se passe à l’écran est dingue et on ne voit plus le temps passer.
Le seul bémol pour moi, c’était le deuxième opening que j’ai trouvé bien en-dessous du premier, mais on s’est réconciliés lorsque sa deuxième version a été dévoilée.
Que du plaisir.
3. Pourquoi cette saga n’est pas davantage populaire en France ? : Lupin The Third : The Woman Called Fujiko Mine
J’ai commencé à m’intéresser à Lupin en 2020 quand je suis allée voir le film Lupin The Third : The First au cinéma, un vrai régal pour les yeux que je ne peux que recommander…
Depuis, j’ai vu le film Goodbye Partner, la série animée de 2015 qui se passe en Italie, le premier Lupin VS Détective Conan, le film de Miyazaki qui s’intitule le Château de Cagliostro et je compte bien regarder Lupin ZERO qui est en cours en ce moment.
Lupin, j’ai l’impression que tout le monde connaît mais personne ne regarde. Grosse grosse licence au Japon, un peu méconnue en France, ou en tout cas c’est l’impression que j’ai. Toutes les adaptations sont indépendantes les unes des autres et même si parfois il y a quelques références, on peut, sans aucun souci, regarder ce qu’on veut, dans l’ordre qu’on veut. Suivant le réalisateur ou la réalisatrice, le style et le ton peuvent beaucoup changer et je pense sincèrement qu’il y en a pour tous les goûts.
Le film « THE FIRST » est une vraie pépite de l’animation japonaise que je vous recommande vivement et, en termes de séries, s’il y en a une qui est susceptible de vous intéresser, vous qui avez l’habitude de me lire, ça serait sans doute The Woman Called Fujiko Mine. Pourquoi ? Parce que cette série est réalisée par nulle autre que Yamamoto Sayo. Oui, oui, oui ! La réalisatrice de Yuri!!! on ICE, entre autres. J’adore tout ce que j’ai vu d’elle et je n’aurais pu rêver meilleure personne pour réaliser une série consacrée à la femme fatale de la saga, Fujiko.
Vous n’avez pas idée d’à quel point j’ai retardé la lecture de cet article… ce n’était jamais le « bon » moment ! Je crois que je me cherchais juste des excuses… Ca fait plus d’un an que je n’ai pas écrit de « Slice of Life »… alors qu’à une époque, c’était tous les 1er du mois, sans faute ! J’ai ralenti le rythme quand je me suis rendue compte que je n’avais pas forcément quelque chose d’intéressant à raconter tous les mois, mais maintenant, c’est l’inverse… j’ai tellement de choses à vous dire que je ne prends plus le temps de me poser et de vous les raconter. Mais aujourd’hui, c’est mon anniversaire, et je me suis dit que c’était peut-être le « bon » moment pour faire le bilan. On va reprendre là où je m’étais arrêtée en juin 2021, date de mon dernier article dans cette rubrique.
J’ai fini mes études ! Je suis une adulte maintenant ?!
Waw. Ce n’est pas une page qui se tourne, c’est tout un chapitre qui touche à sa fin. Après cinq ans, je quitte les bancs des amphithéâtres de la fac de la fac de Strasbourg.
Entre vous et moi, je ne me sentais déjà plus étudiante depuis un moment… j’ai choisi un parcours en enseignement à distance pour ma deuxième année de master, où, je vous l’avoue, j’ai assisté à très peu de cours… et où l’alternance occupait une place plus importante dans ma vie que les études en elles-mêmes. Je ne me faisais pas trop de souci quant à la validation de cette dernière année, j’ai eu la petite mention, des compliments sur mes travaux de fin d’études… tout m’apparaissait un peu comme une formalité. Je regretterai cependant le statut d’étudiant et les avantages qu’il allait avec… je m’autorise encore parfois à prendre des places étudiantes au cinéma en espérant qu’on ne me demande pas de présenter un justificatif. Pour le moment, ça marche.
Maintenant que tout ça est derrière moi, je me sens enfin à l’aise de vous dire dans quel master j’étais inscrite : c’est… roulement de tambours… le master CAWEB, petite exclu de l’Université de Strasbourg, qui touche un peu à tous les métiers du web et qui m’a permis de me spécialiser dans la communication digitale. Donc si vous envisagez de candidater à ce master et que, par hasard, vous tombez sur cet article, n’hésitez pas à me poser vos questions, je me ferai une joie d’y répondre.
Comme je le disais donc plus haut, ce qui a surtout marqué cette dernière année d’étude, c’est l’alternance. Si vous avez lu mon dernier Slice of Life, vous savez déjà que je l’ai faite dans un sex shop, où j’ai fait de la communication digitale comme mon master m’y prédestinait, mais où j’ai aussi fait de la vente. J’étais aussi cheffe de projet sur le jeu de société érotique développé par ladite boutique. Autant dire que j’étais bien occupée !!! Si ça vous intéresse (et je sais que ça intéresse bien du monde mais peut-être que vous, vous êtes surtout ici pour les anime… je comprends…), je consacrerai peut-être un article à cette expérience.
C’était pour le moins enrichissant ; j’ai pu toucher à plein de choses (dans tous les sens du terme, pour le coup), j’ai énormément évolué en communication, j’ai pu suivre le lancement et le développement d’un produit et j’ai eu la chance d’avoir une tutrice (aujourd’hui une amie) qui m’a fait confiance et m’a confié beaucoup de responsabilités au fur et à mesure que je faisais mes preuves. C’était aussi très formateur de faire de la vente et je suis contente d’avoir pu faire ça dans une boutique atypique où la clientèle est (généralement) assez relax. Mais je reviendrai dessus dans un article dédié (peut-être).
J’ai trouvé un boulot ! Dans le Nord !! Je suis une adulte maintenant !!