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Une tempête Sakura Wars s’abat sur les cerisiers en fleurs d’Otome Street

Bonjour à toutes et à tous, c’est Gats et aujourd’hui je prends le contrôle d’Otome Street pour faire la propagande d’un jeu que j’ai beaucoup aimé : Shin Sakura Taisen « Sakura Wars » sur PlayStation 4.

« Un jeu d’action ? Sur Otome Street ? Quelle imposture !» Mais attendez les fans d’otome games, cette licence peu connue de l’occident pourrait bien vous réserver quelques surprises !!!

Tout d’abord Sakura Wars c’est quoi ?

C’est une série de jeux de tactical RPG (Sakura Taisen 1,2,3,4) et d’action-games (5 « So Long My Love » & Shin Sakura Taisen, les seuls sorties hors Japon) qui a la particularité d’introduire des séquences à choix multiples entre les missions et qui penche vers le dating-simulator. Elle possède également quelques spin-off comme des puzzle-games.

Dans un Japon traditionnel mais futuriste style steampunk, vous y incarnez un jeune commandant de l’armée qui après une mutation se voit diriger une équipe de jeunes prodiges, à la fois artistes et combattantes dans des armures de combat. La troupe des fleurs (Hana-gumi) combat les démons et protège Tokyo… Et même le monde puisque que de nouvelles troupes vont se former à Paris dans « Pari wa Moeteiru ka » et aux US dans « So Long My Love ».

Inspiré de la Takarazuka Revue, une troupe de théâtre musical japonaise exclusivement féminine basée à Takarazuka, dans la préfecture de Hyōgo, au Japon. Les femmes jouent tous les rôles dans de somptueuses productions de style Broadway de comédies musicales de style occidental et d’histoires adaptées de films, de romans, de shōjo manga et de contes populaires japonais. La Takarazuka Revue Company est une division de la compagnie ferroviaire Hankyu ; tous les membres de la troupe sont employés par Hankyu. Dans Sakura Wars, nos héroïnes seront aussi des artistes au grand théâtre impérial, votre base d’opération et les noms des troupes sont aussi inspirés de troupes (Hana-gumi, Tsuki-gumi etc…) ayant réellement existées, d’autre sont des dérives comme Kaze-gumi etc)

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Mes meilleures vacances avec Shin-chan: Me and the Professor on Summer Vacation

Je ne pars pas en vacances cet été. Mais c’est tout comme depuis que je joue à Shin-chan sur Switch ! Ce jeu, Shin-chan: Me and the Professor on Summer Vacation -The Endless Seven-Day Journey- de son interminable titre complet, est sorti en 2021, a été localisé l’année suivante et… et ensuite, il aura fallu s’armer de patience pour avoir la version physique, mais, ça y est, deux ans après, une attente aussi longue que le titre et un envoi mouvementé plus tard, la cartouche est dans ma Switch. Vous n’en avez pas ? Le jeu est aussi dispo sur PC et PS4. « J’en ai rien à fiche de tout ça, je ne connais même pas Shin-chan ! » Moi non plus !!! Mais fort heureusement, aucune connaissance préalable de l’univers loufoque de la série culte n’est nécessaire pour se perdre dans la beauté de ce jeu.

Ce jeu est en fait un spin-off de la série Boku no Natsuyasumi, pas très connue par chez nous puisqu’elle n’a jamais été traduite, mais vous connaissez peut-être Attack of the Friday Monsters, par les mêmes développeurs et qui est sorti sur 3DS chez nous. Bref, comme ces noms ne vous disent peut-être rien, je vais faire une comparaison plus parlante : Shin-chan se rapproche beaucoup d’un Animal Crossing ou d’un Stardew Valley, mais en beaucoup plus chill, court, facile.

Shinnosuke et sa famille partent en vacances rendre visite à une amie d’enfance dans la petite ville d’Asso, dans la préfecture de Kumamoto. Leur rencontre avec un curieux « professeur » (qui s’apparente plutôt à un savant fou…!!!) va chambouler leur paisible semaine de détente. En effet, ce dernier va utiliser sa dernière invention pour envahir la ville de dinosaures ?!?!?! Lorsque le minuscule Shin-chan le surprend en pleine manigance, il le condamne à être bloqué dans une boucle temporelle où sa semaine de vacances n’aura de cesse de se répéter. Les Japonais aiment vraiment beaucoup la trope du jour de la marmotte. Non pas que ça me dérange !

Il y a donc une trame narrative ponctuée de quelques scénettes et d’un humour loufoque et parfois puéril qui caractérise la franchise Shin-chan mais vous aurez quand même beaucoup de libertés tout au long de la journée. Plein d’activités s’offrent à vous mais la plus intéressante reste d’arpenter et admirer Asso. Le jeu est splendide, on se balade dans des tableaux de la campagne japonaise, on débloque de nouvelles zones petit à petit et on se perd dans ces paysages pittoresques.

Les angles sont parfois un peu originaux pour justement donner cette impression de « tableau », c’est presque contemplatif, il y a des zones où on ne fait que passer, il n’y a rien de plus à y faire, profite juste du paysages, et c’est super mais parfois la caméra nous joue un peu des tours !!! (Particulièrement dans le jardin, j’ai tourné quelques fois en rond parce que l’angle de la caméra change d’un plan à l’autre.) Mais rien de dramatique.

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Lesbiennes cannibales en manque d’amour dans It gets so lonely here

En ce moment, je suis dans ma période cannibale. Rassurez-vous, je n’ai encore englouti personne. Mais le visionnage de Bones and All a éveillé quelque chose en moi. Pas une envie de chair fraîche, fort heureusement. Plutôt une grande curiosité. Pas par rapport au goût ! Par rapport aux gens qui mangent d’autres gens. Bref. Je pourrais passer tout un article à me défendre contre des accusations de cannibalisme prémédité, mais ce n’est pas pour ça que j’ai ouvert WordPress. Il se trouve que c’est pile à ce moment que j’ai entendu parler de It gets so lonely here, un visual novel réalisé dans le cadre de la Yandere Game Jam que Ebi-hime, sa créatrice, décrit comme un visual novel yuri d’horreur avec des lesbiennes cannibales !?!?!?!

Bon, excellente technique marketing (ça a marché sur moi), mais ce n’est en vérité pas le thème central de l’histoire. C’est encore mieux ! Se faire dévorer toute crue n’est en fait qu’une des trois façons dont vous pouvez mourir des mains d’une jolie jeune fille dans It gets so lonely here.

J’écris donc pour vous vivement vous conseiller ce visual novel qui, connaissant un peu mon lectorat, ne peut que vous plaire. En tout cas, moi, il m’a régalée.

Il est court, il est gratuit, il est soigné… L’UI, la musique, les illustrations… tout est si charmant !!! Les thèmes sont intéressants, on est dans un univers très inquiétant inspiré des contes de fées de notre enfance, il y a beaucoup de foreshadowing et de surprises au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire et qu’on recommence de nouvelles parties, la narration est excellente, le style très littéraire est agréable à lire… C’est une véritable expérience très bien construite qui tire pleinement profit et du format court et du format visual novel.

Le concept est assez unique et c’est la première fois que j’ai l’occasion de lire un visual novel yuri dans ce style. C’est du pur bonheur et il en faut plus ! Il y a trois routes différentes, que vous pouvez lire dans n’importe quel ordre, mais je vous conseille de choisir d’aller « to the shore » pour commencer, parce que c’est la route la moins recherchée (la créatrice explique pourquoi dans ses notes) mais elle est parfaite pour se mettre dans le bain (sans mauvais jeux de mots).

J’aimerais vous en dire encore davantage mais je me suis lancée dans ce VN avec pour seule et unique info « CANNIBALISME » et… je pense que vous l’apprécierez pleinement en y allant, vous aussi, à l’aveugle et en vous laissant surprendre par tout ce que réserve It gets so lonely here.

Vous pouvez le retrouver, lui, et les autres participations, sur la page de la Yandere Game Jam 2023 mais aussi sur Steam ! Vous pouvez aussi jeter un œil aux autres VN de Ebi-hime, elle en a sorti PLEIN, beaucoup de yuri, mais aussi du BL, elle n’a aucune limite, elle sait tout faire !!! J’avais déjà parlé de l’un d’eux ici. Voilà, petit article… à table maintenant ! Bon appétit !!!

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Coup de foudre pour Cupid Parasite

I GAVE A SECOND CHANCE TO CUPIIIIDDDDD.

Tout est dans le titre ! Pour mon deuxième otome game sur Switch, j’ai choisi Cupid Parasite pour sa jaquette colorée et son héroïne débordante d’énergie. Le jeu, développé par Otomate et édité par Idea Factory, est sorti au Japon en 2020 et a rapidement fait son petit bout de chemin jusqu’à chez nous l’année suivante.

Cette comédie romantique déjantée prend place dans la ville fictive de Los York. Les dieux veillent au grain mais malgré tous ses efforts, les couples nés de la flèche de Cupid ne passent pas l’épreuve du temps. Sous le nom de « Lynette », la déesse descend sur Terre pour prouver à son père, le dieu Mars, que les humains se débrouillent très peu tout seuls. Au sein de l’agence matrimoniale Cupid Corporation, elle les aidera à trouver l’amour sans intervention divine !

Tout se déroulait selon le plan jusqu’à que le PDG l’appelle à son bureau. Pour avoir une promotion (la consécration tant attendue !), elle devra réussir à trouver l’âme-sœur de chacun des « Parasite 5 », les clients qui donnent le plus de fil à retordre aux entremetteuses de Cupid Corp.

Avec ce synopsis, on a tous les ingrédients pour un jeu fun, un jeu frais, et c’est appuyé par la direction artistique qui nous plonge dans un univers flashy, moderne avec des chara designs hauts en couleurs. On tombe tout de suite sous le charme de Lynette, une héroïne ambitieuse et indépendante qui nous embarque dans sa vie mouvementée aux côtés de célibataires aussi attachants qu’ils sont marginaux. On ne voit même pas le temps passer durant la common route tant les événements s’enchaînent de façon dynamique.

Je n’arrivais plus à poser ma console, tout était tellement intéressant et amené avec énormément d’humour : la vie de Lynette à Celestia où elle découvre la civilisation humaine aux côtés de sa tante Minerva qui l’éduque aux romcoms américaines, le fonctionnement de Cupid Corp qui réinvente l’agence matrimoniale, l’introduction des Parasite 5 aux personnalités excentriques, le lancement de la télé-réalité complètement barrée « Parasite House »…

J’ai tout de suite accroché : c’est original, très bien rythmé, plein d’humour, le jeu est beau, la traduction est propre, la musique est super entraînante… La common route est un sans-faute, aucune longueur, on entre tout de suite dans le vif du sujet et on s’éclate.

ET ENSUITE ?

Est-ce que les différentes routes sont à la hauteur de ce début explosif ? Nous allons passer en revue les différents parasites et voir s’ils sont si irrécupérables que ça…

Deux des routes ne sont débloquées qu’après avoir terminé les trois premières et l’ordre conseillé est le suivant : Ryuki -> Shelby -> Gill -> Raul -> Allan. J’ai inversé Shelby et Ryuki et je ne suis pas morte !

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Fxxx Me Royally!! Horny Magical Princess — Voilà, tout est dans le titre

Après Café Enchanté, j’avais envie d’enchaîner sur un jeu assez court et pas trop prise de tête… J’ai donc naturellement pensé à un jeu de cul !!! MangaGamer a localisé « Ohime-sama datte XXX Shitai!! -Horny Magical Princess-«  en 2020 et, malgré mon avis mitigé sur Bocchi Musume (Fashioning Little Miss Lonesome) du même studio, je me suis laissée tenter par le scénario quelque peu cocasse.

Kalmia8 est un développeur qui n’a pas beaucoup de titres à son actif et celui-ci est le dernier en date. Leur spécialité, vous l’aurez compris, c’est les otome games pour adultes. Mais, comme j’en avais déjà un peu parlé dans ma première review, je suis à la limite d’être dubitative quant à leur vraie cible parce que, que ça soit Bocchi Musume ou Horny Magical Princess, on dirait vraiment des eroges déguisés en jeux pour meufs… On y reviendra plus tard !

On incarne Marie, la princesse de Kamel’toh. Pour les moins bilingues d’entre nous, je me permets d’expliquer le « jeu de mots » : un camel toe, c’est quand un pantalon, un sous-vêtement ou un maillot de bain trop moulant rend visible les démarcations de la vulve. Pourquoi ce nom ? Je ne suis pas sûre puisque, en VO, c’est juste « mahou no kuni ». Mais j’admets que c’est plus funky à l’oreille que « le royaume magique ». Parce que oui ! Marie vient d’un monde où la magie fait partie intégrante du quotidien et où on baise pour se dire bonjour. Mais c’est pas tout de faire l’amour, il faut aussi songer, un beau jour, à se poser et à fonder une famille. C’est donc dans cette optique que Marie, renommée Marika pour l’occasion, se rend au Japon, accompagnée de sa fidèle domestique, Sana.

Boom badaboum, erreur dans les calculs, le sort de téléportation ne fonctionne pas tout à fait comme prévu, et notre héroïne vient s’écraser sur deux beaux gosses. Mais au Japon, les mœurs sont très différents !!! Ils sont donc fort surpris lorsqu’elle les embrasse à pleine bouche pour simplement faire connaissance. D’un côté, on a Kaoru, le gars sérieux, et de l’autre, Ryuusei, le mec populaire. Marika va se joindre à leur coloc et les initier un peu aux plaisirs charnels. LEQUEL VA-T-ELLE CHOISIR ?!?!

On est donc face à une héroïne sexuellement libérée, beaucoup plus entreprenante que celle de Bocchi Musume, et avec ce synopsis, on a la promesse de scènes de sexe à gogo sans doute un peu déjantées.

Hé bien pas du tout !

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Free! The (vrai) Final Stroke

On ne rigole plus. Cet article portera sur Free! The Final Stroke partie DEUX, autrement dit… la dernière !!! Sorti dans les salles japonaises le 22 avril 2022, il marque, a priori, la fin de la saga Free!… Vous vous demandez sans doute de quoi je vais bien pouvoir parler sur ce blog maintenant. Vous vous interrogez probablement sur la façon dont je vais combler ce vide immense. Vous redoutez sans doute le genre de personne que je vais devenir sans Nitori Aiichiro pour me donner une raison de me lever chaque matin. Hé bien… je me pose les mêmes questions…

Nous y réfléchirons plus tard, voyons plutôt ce que devient Haru !! Si vous n’avez pas vu la première partie, n’avez pas lu mon dernier article ou avez juste la mémoire très courte, petite piqûre de rappel : l’âme de Haru a été corrompue par Albert. Va-t-il se réconcilier avec Rin après toutes les vilaines choses qu’il lui a dites sous l’influence suédoise ?

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Free! The (avant-dernier) Final Stroke

Comment Otome Street a pu survivre sans article sur Free! depuis avril 2022 ?!?! Dieu sait que c’est mon seul sujet de conversation et c’est même tout ce qui me poussait à encore écrire des articles à une époque. Malheureusement, ce que je redoutais pointait le bout de son nez. LA FIN ! La fin de la saga Free! telle qu’on la connait devenait de plus en plus tangible. Quand la dernière saison s’est achevée en 2018, on savait qu’il manquait encore une pièce au puzzle pour conclure cette belle saga qui fait battre nos cœurs depuis 2013. Et en effet, The Final Stroke a été annoncé. Un film en deux parties, dont la première est sortie le 17 septembre 2021.

J’ai pu la voir pour la première fois il y a presque un an, en février dernier. Cependant, je tenais à écrire un article couvrant les deux parties en même temps, alors j’ai attendu presque un an de plus pour voir la suite, tout ça pour QUOI ?! Me rendre compte que ça allait beaucoup trop long de traiter les deux films en un article. … Bref. On va commencer par le premier volume et on se retrouvera très vite pour la suite !!

Je vais faire ma review de la même façon que pour les épisodes de Dive to the Future ; c’est-à-dire que je vais vous résumer tout ce qu’il se passe et vous donner mon avis global à la fin. C’est parti, on se jette à l’eau !

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Shôjosei à tout va : et joseimuke dans tout ça ?

Ici, comme vous le savez, on aime tout ce qui s’adresse aux filles. Les anime destinés à un public féminin, les otome games, les jeux où on peut se rincer l’œil, tous ces médias clairement destinés à plaire aux jeunes femmes.

Parmi eux, les shôjo et les josei. Ce sont des manga qui sont publiés dans des magazines qui ont pour cible les jeunes filles et les jeunes femmes, respectivement. Pour la bonne mesure, on rappelle que ces termes sont des catégories éditoriales et n’indiquent en rien le genre de l’œuvre. Ca donne juste une information sur le public visé.

Ces manga, dans la majorité des cas, sont également écrits par des femmes. Et comme tout ce qui est fait par des femmes pour des femmes et qui plaît aux femmes, c’est très souvent dénigré, ignoré, boudé, stigmatisé… Je ne pense pas avoir besoin de vous faire un dessin.

Mais les consommatrices sont nombreuses et ne s’en cachent pas ! Au cours de l’année dernière, plusieurs comptes dédiés ont fait leur apparition sur Twitter : @shoujocrave, @ShoujoseiWorld et, dans la sphère francophone, @JoseiActu ou encore @shojosphere. Les exemples ne manquent pas ! Et ça fait plaisir.

Pour englober shôjo et josei, il n’est pas rare de croiser le terme « shôjosei ». Simple et efficace.

Je crois bien que c’est une petite invention occidentale : je n’ai jamais vu de japonais-es l’utiliser. Peut-être me trompe-je mais en tout cas il est clairement plus répandu dans nos espaces à nous. Mais je pense qu’il a du sens. Je comprends son utilisation, son utilité, j’estime qu’il rempli plutôt bien sa fonction. Certain-es craindront sûrement que ça créé une plus grande confusion quant à la nature de ces manga, qu’on finisse par penser à tort que les deux se confondent, ce que j’entends tout à fait. Je trouve personnellement ça assez inoffensif.

Quand je vois le terme shôjosei utilisé, c’est souvent par des habitué-es des deux, et c’est juste une façon de dire « voilà, ils ont beaucoup en commun, la tranche d’âge ciblée n’est pas la même, il n’empêche que c’est pour les meufs ». Pour moi, ça se tient !

Là où c’est un peu plus problématique, c’est quand on colle cette étiquette à des œuvres qui n’appartiennent à aucune de ces deux catégories. IDOLiSH7, Diabolik Lovers, Umibe no Etranger… quelques fois déjà, j’ai vu ce genre de titres cités aux côtés de shôjosei. Pourtant, ils n’en sont pas, les termes shôjo et josei n’ont d’ailleurs aucun sens quand il ne s’agit pas de manga ou d’adaptation d’un manga. Mais alors c’est quoi exactement ? Quelle étiquette leur coller ? Boys Love, harems inversés… ce ne sont que des œuvres encore une fois très clairement destinées à un public féminin. Je comprends donc qu’il soit tentant de faire le raccourci… ça serait tellement plus simple !

Sauf que bon. Moi je veux bien fusionner deux termes ensemble quand c’est cohérent. Mais si on range tout et n’importe quoi dans cette catégorie, ça n’a pas de sens non plus !

Si on prend l’exemple de Umibe no Etranger, c’est un BL. Pas la même cat’ éditoriale, pas la même cible.

Diabolik Lovers, c’est un otome game. Pas le même support, déjà.

IDOLiSH7, c’est un jeu avec un cast masculin, également pour un public féminin. Mais pas de romance. C’est différent d’un otome game et encore plus différent d’un shôjo ou d’un josei.

Mais alors qu’est-ce qu’on peut dire !!! Certes, il y a des différences majeures, mais la finalité, c’est quand même que, tout ça, c’est pour les femmes ! Et d’ailleurs, souvent, si on aime l’un, on est susceptible d’aimer l’autre !! Quel nouveau terme on va bien pouvoir inventer pour englober tout ça ?

Et le but de cet article, c’était de vous dire que ce terme existe déjà. Joseimuke. Josei, femme. Muke, « dirigé vers », « en direction de ». C’est tout ce qui s’adresse au public féminin, y compris les shôjo et les josei. Et pour le coup, ce terme-là est utilisé au Japon depuis un moment, il a déjà fait ses preuves. Je le vois aussi dans les cercles francophones et anglophones, je pense qu’il y a beaucoup de personnes à qui je n’apprends pas du tout ce terme, mais il semblerait que « shôjosei » ait pris le dessus au point d’éclipser totalement « joseimuke » alors que les deux pourraient co-exister.

Voilà ! C’est tout pour moi.

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Les otome games sont maintenant sur Switch ! Je teste Café Enchanté…

Bon, ce n’est pas tout à fait nouveau, je suis juste un peu retard… mais oui, vous avez bien entendu, après des années à être localisés pour la PS Vita, les otome games sont passés sur la nouvelle console de Nintendo. Si vous avez lu un de mes récents articles, vous savez que la Switch et moi… ce n’est pas une grande histoire d’amour… mais je trouve la Lite totalement adaptée aux otoges, et comme on est particulièrement gâté-es à ce niveau-là en ce moment, ça me permet d’un peu rentabiliser cette console. C’est dingue de se dire qu’on a un peu plus d’une dizaine de titres qui arrivent en 2023, et si on a l’habitude qu’Aksys nous régale, d’autres éditeurs s’y mettent également. Et en attendant toutes ces nouvelles sorties, on a déjà un bien beau catalogue !

Faute de temps et d’argent, je me suis penchée dessus seulement récemment, mais je compte bien rattraper mon retard. J’avais réussi à faire le tour de tout ce qui était sorti sur la Vita (ou presque… il y en a encore un dans mon backlog, je ne l’oublie pas), mais couvrir toutes les sorties Switch va me prendre un fameux moment. M’enfin… il faut bien commencer quelque part ! Et ça sera avec… Café Enchanté.

Kotone Awaki quitte un emploi qui lui faisait frôler le burn out pour reprendre le café de son défunt grand-père. Mais, très vite, elle se rend compte que les habitués d’Enchanté ne sont pas d’attendrissants petits couples de retraités ou bien des jeunes branchés de la capitale tokyoïte. Chevalier sans tête, bête sauvage, ange déchu, roi des démons… tous les clients les plus fidèles passent par la mystérieuse porte au fond du café, un portail vers d’autres mondes où vivent toutes sortes de créatures non-humaines. Après tout, pourquoi pas ? Du moment qu’ils paient leur café… Mais ces allers-retours entre mondes magiques et celui du commun des mortels ne sont pas sans conséquence… et le gouvernement s’en mêle.

C’était la sortie Switch qui me faisait de l’œil : c’est totalement mon type d’univers et de chara design, j’adore le concept du café (très coffee shop AU) et les développeurs sont allés jusqu’au bout avec une interface aux petits oignons. Le menu du jeu nous met tout de suite dans l’ambiance : il faut choisir « New Customers » pour démarrer une partie, sélectionner « Regulars » pour charger une sauvegarde et les « Daily Specials » sont tous les contenus bonus, présentés sous la forme du menu du restaurant. Chaque personnage est associé à un plat qui donne accès à ses CGs, sa section « question-réponse » et son générique de fin. Ce sont des petits détails comme ça qui rendent le jeu si charmant avant même qu’on se lance dans l’histoire !!!

Visuellement, le jeu est un vrai petit plaisir pour les yeux. On doit tout ça à Yuuya, également artiste sur Cupid Parasite, que j’ai acheté directement après avoir fini Café Echanté pour cette seule et unique raison !

La musique colle aussi parfaitement à l’ambiance, rien que quand on lance le jeu, on est tout de suite transporté-es dans l’univers distingué de ce café enchanté… Moins convaincue par les BGM des scènes d’action, mais c’est peut-être juste moi. Je les ai trouvés assez génériques, répétitives et parfois pas toujours adaptés à la scène associée, mais bon, ça ne m’a pas sorti du jeu pour autant donc passons !

Parlons plutôt des choses sérieuses : l’histoire. La common route est particulièrement longue, elle s’entend sur des heures et des heures et fait très exactement 8 chapitres. Ensuite, chaque route fait 4 chapitres supplémentaires, exceptée pour la dernière qui en fait 6.

La common route en question est cependant très sympathique. On apprend à connaître notre héroïne, Kotone Awaki qui sort du lot puisque, croyez-le ou non, elle n’est PAS amnésique ! C’est aussi une femme indépendante, elle travaille dur, elle prend des risques, elle est ouverte d’esprit, bref, quelqu’un de bien. Elle se rapproche pas mal du genre d’héroïne d’otoge qu’on aimerait voir plus souvent, même si je vous avoue que moi, ça ne me suffit pas. J’en ai marre des filles trop gentilles, trop innocentes, trop dociles, j’ai besoin d’un peu plus… !!! Mais au moins, elle a une vraie personnalité et elle est assez agréable à incarner : elle est actrice de l’histoire et elle n’a pas de comportement ou de décision frustrante, ce qui est déjà un grand pas en avant. En plus, elle est trop jolie.

La common route est peut-être un peu longue mais elle permet de voir les relations entre les personnages évoluer et se renforcer ; au bout des 8 chapitres, on a vraiment une belle bande d’amis et pas juste un harem pour l’héroïne. Plusieurs personnages secondaires avec des intrigues intéressantes sont introduits et on explore bien toutes les particularités de ces mondes fantastiques dont viennent les habitués d’Enchanté.

La seule chose que j’aime moins, ce sont les scènes d’action… et elles sont nombreuses. Autant dans les derniers chapitres de la common route que dans les routes des love interests. Je crois que ce n’est juste pas mon truc et, en plus, c’est assez dur d’écrire de bonnes scènes de combat au format visual novel (à mon humble avis). Là, je vous avoue que j’attendais juste que ça passe. J’étais plus intéressée par les longues scènes de world building et tous les passages mélodramatiques. Je suis d’ailleurs contente que le jeu se termine sur ce genre de scène avec juste un combat très rapide plutôt qu’une longue démonstration de force contre le grand méchant.

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La weeberie en 2022 — Les 10 anime que j’ai regardés cette année

Il faudrait vérifier en allant déterrer quelques vieux articles mais je suis sûre que, dans ma jeunesse, il y avait des saisons où j’entamais au-delà de 10 anime à la fois… Certes, j’en abandonnais plein en cours de route mais j’avais soif de découvertes, je voulais tout voir et tout commenter ici, sur ce blog. Aujourd’hui, en 2022, regardez-moi… 10 anime, c’est ce que je regarde en DOUZE MOIS ! Ridicule !!!

Mais vous savez ce qu’on dit… Parfois, il vaut mieux de la qualité que de la quantité… Aujourd’hui, je vous présente ces séries triées sur le volet qui ont fait mon année. Oui, ils sont classés par ordre de préférence, et non, je ne vais pas faire durer le suspens, je commence direct avec le meilleur !!!

1. LE TOP DU TOP : IDOLiSH7 Third Beat, deuxième partie

Cette année, on a eu le droit à la deuxième partie de la troisième saison d’IDOLiSH7, un anime qui, comme vous le savez déjà, est cher à mon cœur. Je pense que c’est un des meilleurs sortis ces 10 dernières années, et je maintiens cette position après avoir regardé cette nouvelle salve d’épisodes très croustillants sur l’ascension de ZOOL et la chute de TRIGGER. Beaucoup restent encore sûrement rebuté par le fait que ça soit un anime d’idols mais si on peut bien retirer une chose de « Ainana », c’est que les anime d’idols ne sont pas fondamentalement mauvais, il faut juste les bons ingrédients.

Ne vous y méprenez pas, il y a bien tous les codes des anime d’idols, ça chante et ça danse, mais l’histoire est d’une qualité indéniable, encore plus quand on sait qu’elle est issue d’un jeu mobile et qu’elle n’a pas eu besoin de quelconque réécriture pour être adaptée à l’écran. La formule est pourtant la même que dans les saisons précédentes : une industrie toujours plus corrompue, un nouveau groupe rival peut-être pas si méchant que ça, des relations familiales et amicales tendues, des secrets qui éclatent au grand jour… mais ça marche toujours autant, on rigole, on pleure et, surtout, on se délecte des relations entre les personnages, de leurs interactions toujours plus attendrissantes, de leur évolution et de leurs conflits internes si bien mis en scène. Bref, je redis la même chose à chaque fois, mais c’est si vrai, et j’espère que ça pourra vous encourager à sauter le pas et à regarder cette série ! Crunchyroll ne la met pas trop en avant et je suis sûre que, à cause de ça, des personnes à qui ça pourrait plaire passent à côté.

Les derniers épisodes arriveront en début d’année et j’en trépigne d’impatience ! En attendant, j’ai même repris le jeu pour combler le vide que laissera la fin de la saison.

2. Ca y est, je suis une normie : JoJo’s Bizarre Adventure: Stone Ocean

Je n’ai jamais eu l’occasion d’en parler sur ce blog mais, depuis l’année dernière, je rattrape un long retard sur un classique qu’on ne présente plus : JoJo. Ce mois-ci, les derniers épisodes de la partie 6, Stone Ocean, sont sortis et je suis donc officiellement à jour sur l’adaptation anime. Wouhou !

Et que dire de cette sixième partie ? C’est sans doute ma préférée et, pour cela, il y a une raison pas du tout objective : c’est tout bêtement que c’est la première dont j’ai assisté à la sortie. Malheureusement, elle est produite par Netflix qui a décidé de la sortir en trois fois ; une expérience totalement différente que de regarder un épisode chaque semaine. J’ai même eu du mal à me remettre dans le bain pour la deuxième partie parce que trop de temps s’était écoulé et j’étais un peu frustrée par ce rythme de parution. Il n’empêche que ça y est, je découvrais une nouvelle itération de l’anime JoJo avec le reste des fans et ça la rendait un peu plus spéciale que les autres à mes yeux.

Outre cet aspect purement personnel, c’est aussi une saison qui était aussi tout simplement excellente. J’adore Jolyne, j’adore sa seiyuu, j’adore que ça soit une fille. Les personnages secondaires sont tous très bons, l’antagoniste est incroyable et, à mon humble avis, à la hauteur de Dio, très peu d’épisodes peuvent être qualifiés de « moyens » et la fin est exceptionnel. C’est un très gros tournant dans l’histoire de JoJo et il est parfaitement exécuté. Ca aussi, je suis contente d’avoir pu le vivre au moment de sa sortie. Les derniers épisodes m’ont hypnotisée comme je ne l’avais pas été depuis la fin de la partie 3 : c’est prenant, c’est grandiose, les enjeux sont monstrueux, le pouvoir de Pucci est terrifiant et l’issue imprévisible. J’étais presque angoissée, j’avais la tête qui tournait !!! Ce qu’il se passe à l’écran est dingue et on ne voit plus le temps passer.

Le seul bémol pour moi, c’était le deuxième opening que j’ai trouvé bien en-dessous du premier, mais on s’est réconciliés lorsque sa deuxième version a été dévoilée.

Que du plaisir.

3. Pourquoi cette saga n’est pas davantage populaire en France ? : Lupin The Third : The Woman Called Fujiko Mine

J’ai commencé à m’intéresser à Lupin en 2020 quand je suis allée voir le film Lupin The Third : The First au cinéma, un vrai régal pour les yeux que je ne peux que recommander…

Depuis, j’ai vu le film Goodbye Partner, la série animée de 2015 qui se passe en Italie, le premier Lupin VS Détective Conan, le film de Miyazaki qui s’intitule le Château de Cagliostro et je compte bien regarder Lupin ZERO qui est en cours en ce moment.

Lupin, j’ai l’impression que tout le monde connaît mais personne ne regarde. Grosse grosse licence au Japon, un peu méconnue en France, ou en tout cas c’est l’impression que j’ai. Toutes les adaptations sont indépendantes les unes des autres et même si parfois il y a quelques références, on peut, sans aucun souci, regarder ce qu’on veut, dans l’ordre qu’on veut. Suivant le réalisateur ou la réalisatrice, le style et le ton peuvent beaucoup changer et je pense sincèrement qu’il y en a pour tous les goûts.

Le film « THE FIRST » est une vraie pépite de l’animation japonaise que je vous recommande vivement et, en termes de séries, s’il y en a une qui est susceptible de vous intéresser, vous qui avez l’habitude de me lire, ça serait sans doute The Woman Called Fujiko Mine. Pourquoi ? Parce que cette série est réalisée par nulle autre que Yamamoto Sayo. Oui, oui, oui ! La réalisatrice de Yuri!!! on ICE, entre autres. J’adore tout ce que j’ai vu d’elle et je n’aurais pu rêver meilleure personne pour réaliser une série consacrée à la femme fatale de la saga, Fujiko.

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