Publié dans Otome Game

Coup de foudre pour Cupid Parasite

I GAVE A SECOND CHANCE TO CUPIIIIDDDDD.

Tout est dans le titre ! Pour mon deuxième otome game sur Switch, j’ai choisi Cupid Parasite pour sa jaquette colorée et son héroïne débordante d’énergie. Le jeu, développé par Otomate et édité par Idea Factory, est sorti au Japon en 2020 et a rapidement fait son petit bout de chemin jusqu’à chez nous l’année suivante.

Cette comédie romantique déjantée prend place dans la ville fictive de Los York. Les dieux veillent au grain mais malgré tous ses efforts, les couples nés de la flèche de Cupid ne passent pas l’épreuve du temps. Sous le nom de « Lynette », la déesse descend sur Terre pour prouver à son père, le dieu Mars, que les humains se débrouillent très peu tout seuls. Au sein de l’agence matrimoniale Cupid Corporation, elle les aidera à trouver l’amour sans intervention divine !

Tout se déroulait selon le plan jusqu’à que le PDG l’appelle à son bureau. Pour avoir une promotion (la consécration tant attendue !), elle devra réussir à trouver l’âme-sœur de chacun des « Parasite 5 », les clients qui donnent le plus de fil à retordre aux entremetteuses de Cupid Corp.

Avec ce synopsis, on a tous les ingrédients pour un jeu fun, un jeu frais, et c’est appuyé par la direction artistique qui nous plonge dans un univers flashy, moderne avec des chara designs hauts en couleurs. On tombe tout de suite sous le charme de Lynette, une héroïne ambitieuse et indépendante qui nous embarque dans sa vie mouvementée aux côtés de célibataires aussi attachants qu’ils sont marginaux. On ne voit même pas le temps passer durant la common route tant les événements s’enchaînent de façon dynamique.

Je n’arrivais plus à poser ma console, tout était tellement intéressant et amené avec énormément d’humour : la vie de Lynette à Celestia où elle découvre la civilisation humaine aux côtés de sa tante Minerva qui l’éduque aux romcoms américaines, le fonctionnement de Cupid Corp qui réinvente l’agence matrimoniale, l’introduction des Parasite 5 aux personnalités excentriques, le lancement de la télé-réalité complètement barrée « Parasite House »…

J’ai tout de suite accroché : c’est original, très bien rythmé, plein d’humour, le jeu est beau, la traduction est propre, la musique est super entraînante… La common route est un sans-faute, aucune longueur, on entre tout de suite dans le vif du sujet et on s’éclate.

ET ENSUITE ?

Est-ce que les différentes routes sont à la hauteur de ce début explosif ? Nous allons passer en revue les différents parasites et voir s’ils sont si irrécupérables que ça…

Deux des routes ne sont débloquées qu’après avoir terminé les trois premières et l’ordre conseillé est le suivant : Ryuki -> Shelby -> Gill -> Raul -> Allan. J’ai inversé Shelby et Ryuki et je ne suis pas morte !

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Publié dans Chronique, Otome Game

En vrac: Killing Stalking, The Men of Yoshiwara: Ohgiya, et Shimanami Tasogare.

Normalement, je vous parlerais de mes récentes découvertes dans un Slice of Life, mais les mois de janvier-février ne sont pas propices à des SoL normaux, entre bilan de l’année et anniversaire du blog. Du coup, je vous propose un article rassemblant ce qui m’a marqué dernièrement, et dont j’ai envie de discuter avec vous.

Premièrement, Killing Stalking, un nom auquel vous n’avez certainement pas échapper ces dernières semaines. La hype en est presque envahissante, et à force de revoir le titre surgir inlassablement dans ma TL, ça a attisé ma curiosité; voilà comment je me suis retrouvée à enchaîner tous les chapitres disponibles en quelques heures.

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Malgré son ~omniprésence~, je ne savais pas trop à quoi m’attendre au niveau de l’histoire; c’est d’ailleurs pour ça que je me suis lancée sans trop attendre, je voulais en savoir le moins possible et lire avant que le webcomic ne prenne encore plus d’ampleur et que je sois spoilée de toutes part !! Vu le titre, je savais quand même que j’allais avoir affaire à une histoire de stalker, et ça n’a pas manqué: il s’appelle Yoon Bum, il nourrit une obsession pour le garçon le plus populaire de son université, Sangwoo. Un beau jour, il arrive à pénétrer dans la maison de ce dernier, et là!, plot twist, Yoon Bum et moi sommes tombés de haut: il s’avère que « l’homme parfait » enlève des jeunes filles pour les torturer et les tuer dans sa cave. Et le pire reste encore à venir pour Bum qui a à peine le temps de réaliser ce qu’il vient de découvrir que Sangwoo le surprend et le frappe à grands coups de batte.

t014A chaque page, ça devient un peu plus horrifiant… mais c’est tellement prenant ! J’aime bien ce genre de thrillers, et celui-ci est particulièrement bien écrit; j’ai tout le temps des sueurs froides, et à chaque fois que je crois que la situation ne peut pas empirer, le contraire m’est instantanément prouvé. Certaines scènes avaient l’air de venir tout droit de mes cauchemars, j’étais à bout en lisant le chapitre 7.

J’étais à moitié-surprise (mais complètement choquée quand même) de voir la relation de Sangwoo et Bum qualifiée de romantique (!!). Plus rien ne devrait m’étonner depuis Lolita, mais quand même… Et d’un autre côté, je crois que c’est ce qui me plait bien dans Killer Stalking. Sangwoo est humain, c’est un tueur en série qui semble ne plus avoir une once de compassion en lui, mais il n’est pas sans faiblesses, on le voit paniquer, rougir, parfois il est gentil et attentionné, on lui découvre une enfance difficile,… c’est ça qui fait le plus froid dans le dos, on est obligés de voir une vérité terrible en face: ce n’est pas un monstre mais bien un humain. Et Bum a beau l’avoir vu commettre les pires horreurs, il le met toujours sur un piédestal, il a conscience de la situation dans laquelle il est et veut y mettre un terme mais d’un autre côté se sent spécial aux côtés de Sangwoo (qu’il idolise encore malgré tout), parfois il a l’impression qu’il n’est pas si mauvais, et c’est terrifiant de le voir comme ça parce que ça existe dans la vraie vie. Rien n’est romantisé, bien au contraire, mais j’imagine que, quand même Bum lui laisse le bénéfice du doute, le lecteur a envie de faire de même.

Le nombre de personnes qui tombent dans le piège!!!, et qui en arrivent à interpréter ça comme autre chose qu’une relation au-delà du malsain!!!, n’en reste pas moins effrayant.

Mais j’ai l’impression que ça s’applique surtout aux plus jeunes lecteurs, et je ne peux pas non plus m’empêcher de penser que s’il n’y avait pas un tel fétichisme des relations M/M, beaucoup moins de gens « shiperaient » les deux personnages.

Quoi qu’il en soit, j’adore, j’en veux plus, et j’appréhende de savoir où Koogi, l’auteur, va nous mener. Le titre parle de lui-même, c’est aussi (voire plus) malsain et violent qu’on peut s’y attendre, parfois gore, quelques fois sexuel, alors probablement pas à mettre entre toutes les mains, mais si vous aimez ce genre de truc, vous allez être servis.

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J’avais aussi envie de faire cet article pour vous parler de l’otome game auquel je joue en ce moment: The Men of Yoshiwara: Ohgiya. Je ne comptais pas lui consacrer un article entier parce que je n’ai pas tant à dire dessus, même si je dois avouer que c’est une plutôt agréable surprise. Il est disponible sur Steam depuis avril 2016; j’étais au courant de sa sortie mais je n’avais pas l’intention de l’acheter puisque j’avais déjà jouer à son cousin, Kikuya (j’en parle d’ailleurs dans cet article), et ça ne m’avait pas du tout convaincue. Mais… il se trouve qu’Ohgiya était en promo, et j’ai discuté avec une fille sur Twitter qui m’a dit qu’il était pas si mal, alors j’ai craqué.

Le concept discutable est toujours le même: ça se déroule dans le « quartier des plaisirs », Yoshiwara, et on tombe amoureuse d’un prostitué, sauf que cette fois-ci on incarne une jeune fille riche, héritière de la prestigieuse famille Somei, qui a pour obligation de se rendre à la maison close Ohgiya pour tomber enceinte, et assurer sa descendance. Rappelons que dans le monde de Men of Yoshiwara, le « quartier chaud » se trouve sur une île où n’habitent que des femmes; les garçons sont vendus très tôt aux maisons closes.

Je dois quand même lui accorder que c’est un niveau au-dessus de Kikuya. Kikuya qui, malgré tout ce qu’on peut en dire, avait des graphismes superbes; Ohgiya le bat rien qu’à ce niveau-là, avec un chara-design bien supérieur. Quoi que ça dépend des goûts de chacun, mais dans cet opus j’ai trouvé tous les personnages très beaux, alors que dans Kikuya, peu m’attiraient. Même l’héroïne a beaucoup plus de charme (elle a même des yeux !, fantastique upgrade). Aussi, la traduction est bien meilleure, et l’encodage beaucoup plus propre; les fautes sont minimes, et on peut passer outre.

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Ce que je peux lui reprocher par rapport à son prédécesseur, c’est qu’il est plus court, il y a moins de routes, mais le fait que les dites routes soient mieux écrites compensent largement. Je pense terminer Ohgiya, c’est pour dire !, alors que je n’avais terminé que deux routes de Kikuya. J’avais assez bien avancé dans toutes les autres, mais j’avais du mal à accrocher, tandis que là il ne me reste que deux routes à finir, et j’ai l’intention de les jouer, parce que pour le coup les histoires sont moins linéaires, c’est un cran plus travaillé, de même pour les personnages qui sont plus attachants. J’ai eu un coup de cœur pour Ahega !

Après, c’est toujours pas ce qui se fait de mieux en matière d’otoge, mais c’est correct. J’ai passé un bon moment à y jouer; ce titre n’est pas un indispensable, mais je vous le recommanderais si vous êtes déjà des habitués de ce genre de jeux et que vous voulez passer le temps (attendez juste des soldes sur Steam…) !

tasogareFinissons en beauté sur un manga de Kamatani Yuhki, j’ai nommé Shimanami Tasogare. Ses thèmes LGBT ont laissé penser une amie que ça pourrait m’intéresser… et elle avait vu juste !

« Tu regardes du porno gay ? » Le monde de Tasuku Kaname s’écroule, son secret est à deux doigts d’être révélés, et les rumeurs font le tour de la classe. Se sentant incapable de vivre dans un monde où il est « out », Tasuku veut en finir. Mais alors qu’il se tient au bord d’une falaise, il aperçoit une jeune femme sauter dans le vide depuis la fenêtre d’une maison. Il s’y précipite, pour finalement découvrir qu’ « Anonymous » n’a aucune égratignure. La mystérieuse jeune femme lui propose alors de venir passer du temps dans le lounge dont elle est propriétaire, lui expliquant que beaucoup de gens « comme lui » le fréquente.

Et effectivement ! Shimanami Tasogare nous invite à découvrir les difficultés mais aussi les joies du quotidien de personnages LGBT, à commencer par son héros, Tasuku, qui craint plus que tout les jugements homophobes et peine encore à s’accepter et s’assumer.

tasogare2La publication du manga a démarré en 2015, une dizaine de chapitres en sont déjà disponibles.

Dans les premiers, on fait connaissance avec Haruko. Le naturel avec lequel elle parle de son homosexualité est très rafraîchissant !, sûrement autant pour le lecteur que pour Tasuku qui, pour la première fois, rencontre quelqu’un comme lui, avec des expériences similaires, et, qui plus est, a surmonté la plupart de ses craintes, et vit maintenant sur un petit nuage avec sa femme, Miki.

Cela dit, Miki n’en est pas vraiment au même stade qu’Haruko: elle n’est finalement out qu’au sein de la communauté gay, et n’a, au début, aucune intention de faire son coming out à ses parents, ne voyant aucune utilité à « créer des problèmes ».

J’ai été très touchée par cette storyline, elle m’a parlé; je pense qu’elle peut d’ailleurs parler à beaucoup de monde. C’est important de montrer que chacun fait son coming out à son rythme, que certaines personnes ne ressentent pas le besoin de le faire à leur entourage et c’est parfaitement acceptable. Le manga ne cache pas toutes les difficultés qu’être « out » dans une société conservatrice représente, mais met un point d’honneur à montrer au travers d’Haruko et Miki qu’être gay n’est pas synonyme d’une vie de malheur et de solitude, mais qu’au contraire on peut très bien vivre heureux avec la personne qu’on aime.

L’histoire concentre ensuite sur Misora, et touche cette fois-ci à la transidentité. Misora est un garçon, mais quand il passe la porte du lounge, il revêtit des robes, porte des perruques, s’applique du maquillage, et se présente telle une fille. Encore au tout début de la puberté, il se découvre, et ne se comprend pas très bien. Il se sent incompris, et perdu, il ne sait plus très bien s’il est un garçon, une fille,… les deux, ou aucun des deux.

C’est peut-être la première fois que je vois le sujet aussi bien traité, la complexité de l’identité de genre est bien explorée, et Misora met tout de suite au clair qu’il n’y a aucune « cause », aucune « raison » à son identité, c’est juste qui il est.

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Lae mangaka étant x-gender, il ne fait aucun doute que ces sujets lui tiennent à cœur et iel fait un excellent travail à dépeindre la réalité des personnes LGBTQ+ au Japon, et à sensibiliser les lecteurs aux différents genres et orientations sexuelles en les représentant de manière réaliste et en déconstruisant les idées reçues. Il y a quelques années, j’avais lu un autre de ses manga, Shounen Note, qui traitait de thèmes similaires mais de manière moins directe.

Shimanami Tasogare est un manga très prometteur, avec des dessins magnifiques, certaines planches sont à couper le souffle (la première que j’ai utilisé pour illustrer cet article en est un bon exemple), un coup de cœur à suivre de très près. On croise les doigts pour une licence, un jour peut-être !


 Ca serait un plaisir de discuter plus amplement avec vous de l’un ou l’autre titre cité dans cet article, alors n’hésitez pas à me retrouvez dans les commentaires !

Publié dans Otome Game

OZMAFIA!!, contes de fées et mafiosi.

Vous n’imaginez pas à quel point ça me fait plaisir de vous retrouver pour une review d’otome game ! Entre mon ordinateur qui m’a lâché pendant un certain temps, et mon budget qui ne me permettait pas d’acheter les jeux que je voulais, j’ai l’impression que ça fait une éternité que je n’ai pas joué à un otome game sur PC. Après une année à me contenter de jeux sur mobile, je suis de retour avec OZMAFIA!!, que je convoitais depuis que sa localisation avait été annoncé par MangaGamer. Attention, spoilers à l’horizon !

Développé par Poni-Pachet, il est sorti chez nous en avril 2016. On y incarne une héroïne nommée « Fuka » par défaut, qui se réveille au beau milieu d’une ruelle, sans aucun souvenirs, et chassée par un inconnu qui menace de la tuer.

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Classique.

L’amnésie, c’est monnaie courante chez les héroïnes d’otome games. Je ne comprends pas trop l’appeal. Evidemment, à chaque fois, c’est expliqué à la fin, mais le fait est qu’on se retrouve à incarner un personnage qui, pendant tout notre temps de jeu, ne se souvient de rien, pas même de sa personnalité… Et Fuka rejoint donc le cercle des héroïnes « vides », aucune jugeote, si gentille qu’elle en devient niaise, naïve et pas très prudente.

Elle est tout de suite trouvée et recueillie par la famiglia Oz. En effet, tout est dans le titre: Ozmafia!! prend place dans une ville divisée en plusieurs territoires, chacun appartenant à une « famiglia ». Les personnages sont tirés de contes de fées, ainsi on retrouve la puissante famiglia Oz, les fauteurs de trouble de la famiglia Grimm, les démunis de la famiglia Andersen, etc. Les familles se font la guerre tous les jours, excepté le dimanche. Chaque habitant de la ville doit appartenir à une famiglia, et en attendant de retrouver sa mémoire et d’éventuellement en rejoindre une, Fuka est sous la protection des Oz.

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Publié dans Otome Game

Uma no Prince-sama !

D’habitude, je fais un effort avec mes titres, mais là le nom du jeu se suffit à lui-même. Uma no Prince-sama est un otome game sur portable sorti cette année chez USAYA Co., disponible depuis peu dans nos contrées sous le nom de My Horse Prince.

Les princes sont toujours à dos de cheval blanc, n’est-ce pas ? C’est dans cette optique là que notre héroïne prend des vacances dans un ranch. Mais elle n’y fera pas vraiment la rencontre à laquelle elle s’attendait…

Yuuma est un cheval, mais le twist, c’est qu’il a le visage d’un ikemen. On en oublierait presque le reste de son corps…

Si vous me connaissez un peu, vous savez que je suis une grande fan d’Hatoful Boyfriend, donc quand j’ai entendu parler d’un dating sim avec un cheval, j’ai foncé. Et c’est exactement ce à quoi je m’attendais: très fun et complètement absurde. Il y a peu d’otome games qui valent vraiment le détour sur portable, c’est souvent assez limité niveau contenu, mais c’est juste le bon format pour un OVNI comme « UmaPri ».

Le jeu ne prétend pas avoir une histoire, c’est juste un concept rigolo et décalé pour passer le temps. A chaque chapitre, une activité différente s’offre à vous. Par exemple: dans le premier chapitre, vous devez taper sur les carottes qui apparaissent à l’écran pour nourrir Yuuma. De chapitres en chapitres, on suit ce même principe: on tape sur des trucs pour que notre nouveau petit-ami à sabots dépense son énergie. Pour ne pas l’en vider complètement non plus, il faut lui faire la conversation. Vous avez à chaque fois trois choix différents et selon votre réponse, vous gagnez des cœurs. Le but est de remplir la jauge pour débloquer une scène romantique et passer au chapitre suivant.

On a vite fait le tour mais ça a le mérite d’être divertissant, et personnellement c’est le genre de connerie que j’aime bien. La seule contrainte, c’est que pendant un chapitre, on peut parler à Yuuma trois fois, et après il faut attendre 30 minutes avant de pouvoir lui reparler. Mais c’est pas grand chose comparé à certains otome games qui font parfois attendre le jour suivant pour donner accès à plus de chapitres… En plus, y’a moyen de débloquer une conversation supplémentaire en regardant une pub; c’est pas mal.

Je me doute que vous êtes sous le charme (je ne juge pas!!), et ça tombe bien parce qu’il est dispo en anglais gratuitement depuis le 8 décembre sur iOS et Android !

Publié dans Mobage, Otome Game

Meilleur otome game sur portable: Mystic Messenger.

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Surprenant titre, non ! Parce que vous savez ce que je pense des otome games sur téléphone, j’en ai parlé y’a pas bien longtemps, et si vous n’avez pas lu mon article sur le sujet, je vais vous le résumer en une phrase: les dating sims sur téléphone sont toujours nuls.

Et pourtant, c’est sur l’un d’eux que je passe mon temps en ce moment, et dont je vais vous parler aujourd’hui en allant même jusqu’à prétendre que c’est le meilleur.

Mystic Messenger: un nom qui vous dit peut-être quelque chose parce que, l’air de rien, l’application est assez populaire depuis quelques temps. C’est un otoge coréen développé par Cheritz.

L’héroïne que nous incarnons télécharge une application de chat, pensant qu’elle va pouvoir discuter avec plein de beaux gosses… c’est d’ailleurs exactement ce que je pensais que ce jeu allait être, alors qu’elle ne fut pas ma surprise, et celle de l’héroïne, quand nous nous sommes fait « hacker » et rediriger vers le chat de la R.F.A. Je sais ce que vous vous dites: moi aussi, au début, tout ce que ça m’évoquait, c’était la République Fédérale d’Allemagne, mais c’est en fait la Rika’s Fundraising Association. Le chat sur lequel nous sommes est donc celui qu’utilisent les membres de l’association pour communiquer, et on apprend que cette dernière n’est plus très active depuis le décès de la fondatrice, Rika. Elle organisait de grandes fêtes avec des invités venant de tous les milieux, et récoltait des fonds pour des associations. Mais voilà un an et demi qu’elle est partie, et plus personne n’a la motivation d’organiser des fêtes sans elle.

Tout est chamboulé quand notre héroïne débarque sur le chat. Non seulement un mystérieux hacker lui a donné accès à cette application privée dont l’accès est très restreint, mais en plus il lui demande de se rendre à une adresse qui se révèle être celle de l’appartement de la défunte Rika. Personne n’a la moindre idée de qui est derrière tout ça, mais on finit par conclure que quelqu’un nous a envoyé pour prendre la relève de Rika; notre héroïne joint donc la RFA et a maintenant pour mission de faire revivre l’association en organisant une fête.

Et comme vous pouvez le voir, tout le jeu se passe sur le chat. C’est pour ça que Mystic Messenger marche aussi bien et qu’il est aussi immersif: l’action se déroule sur une application, et c’est exactement ce sur quoi on joue, c’est un concept qui ne peut que marcher sur un téléphone. Et le concept en question est vraiment bien exécuté, on y croit !, les personnages tombent dans certains clichés mais n’en reste pas moins tous uniques et attachants, les conversations sont « réalistes », naturelles. C’est comme sur une vraie application de messenger: ils font des fautes d’orthographes, envoient des stickers, des emojis et des photos, écrivent avec différentes polices,…

C’est très bien fait ! Et c’est drôle, c’est prenant et divertissant, et évidemment, notre personnage participe aux conversations et c’est de cette façon que se manifestent les choix qui détermineront la route que vous allez jouer.

Autre chose contribuant au caractère immersif du jeu: il est en temps réel. Une partie s’étale sur 11 jours, et tous les jours, à divers moments de la journée, des convos s’ouvrent et vous devez y prendre part pour avancer dans l’histoire. Si vous en manquez une, vous pouvez quand même la lire mais cela ne fera pas augmenter la jauge; vous pouvez éventuellement utiliser 5 sabliers (la monnaie du jeu) pour pouvoir joindre une ancienne conversation. Une convo est disponible jusqu’à la suivante commence.

De temps en temps, vous pouvez basculer en « visual novel mode », et le temps d’un instant, l’action prend place dans la vraie vie, et pas sur le chat. Ce n’est une possibilité récurrente qu’après une semaine de jeu.

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Publié dans Mobage, Otome Game

Otome games sur téléphone: qu’est-ce que ça vaut ?

Rien. Fin de l’article. Circulez.

Non, en fait, restez, je vais bien trouver des trucs à dire. Mais le fait est que pendant longtemps j’ai voulu avoir un smartphone juste pour avoir accès à plus d’otome games, et maintenant que c’est chose faite, je me rends compte que je loupais pas grand chose.

Sauf que, comme vous avez pu l’apprendre dans mon dernier slice of life, je n’ai plus de pc sur lequel lire des visual novels de qualité, alors il fallait bien que je me rabatte sur quelque chose. Cet article aura donc pour utiliser de partager avec vous ce à quoi j’ai touché dernièrement.

Alors je vous le dis tout de suite, j’ai pas eu énormément de chance avec les dating sim: les scénarios sont généralement pas très recherchés, ni très travaillés.

Ce qui peut valoir le coup, c’est:

– Les otome games d’Accela, Inc., que j’ai découvert avec Romance Illégale et Un amour inattendu. Le premier était un peu prévisible et reprend cette trope de l’héroïne amnésique qu’on a déjà vu plus d’une fois auparavant dans ce genre de jeux, mais le deuxième a été une plus agréable surprise puisqu’il propose d’incarner une femme enceinte, chose un peu plus rare dans les otoges ! C’est sympathique, les dessins sont beaux, et c’est pas transcendant mais ça plaira aux amateurs du genre. On dispose d’une page pour personnalisé notre avatar, et on y retrouve plusieurs options payantes, mais un des avantages des jeux de ce développeur, c’est qu’on peut les terminer sans jamais rien avoir à payer. Et en plus, ils sont en français ! Alors voici la liste de leurs jeux, si jamais ça vous intéresse: ils sont disponibles sur iOS et Android.

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– Sinon, en anglais, il y aussi les Shall we date? développés par NTT Solmare qui ne sont pas mal. A peu près les mêmes avantages: c’est gratuit, c’est ce à quoi peut s’attendre d’un otome game sur portable, ça se laisse lire, les graphismes sont très beaux et assez travaillés pour le coup,… Et je trouve les univers atypiques, originaux. J’ai commencé avec THE NIFLHEIM+, qui se passe dans le royaume des morts et où on peut draguer un zombie, un squelette,… ça change de ce qu’on peut voir d’habitude.

La liste de leurs jeux est par ici!, et ils ont aussi une sélection de jeux payants.

Voilà, ça pourrait vous intéresser, mais le tout dans le tout, rien ne m’a vraiment conquise, et la plupart du temps, le souci des otome games sur mobile, c’est qu’il faut payer tous les chapitres. Alors certains, comme ceux dont j’ai parlé plus haut, vous laisse lire un certain nombres de chapitres gratuits par jour, et si vous n’avez pas envie de payer la suite, il suffit d’attendre le lendemain pour débloquer la suite: un peu contraignant mais raisonnable. D’autres ne laissent pas le choix. Ma plus mauvaise expérience, ça a été un otome game de 3D Publisher: The Men of Yoshiwara ~Forbidden Romance~.

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C’est dommage parce que j’avais vraiment envie d’aimer ce jeu. Je l’avais déjà évoqué sur ce blog parce que j’avais acheté la version PC sur Steam (qui heureusement!! était en promo, parce qu’elle est à 30€ en temps normal; un peu cher pour ce que c’est!). Elle est déjà pas terrible, mais la version mobile c’est à la limite de l’arnaque.

L’univers me plait bien, l’histoire se déroule à Yoshiwara, le « quartier des plaisirs », sauf que dans ce jeu, les prostitués ne sont pas des femmes, mais des hommes!, et on a un large choix de beaux mâles à draguer. En plus, le graphisme est génial, et les sprites sont animés en 2D contrairement à la version sur PC !, mais c’est pas spécialement bien écrit et les routes se ressemblent un peu toutes. Et le pire, c’est donc que le premier chapitre (très court) est gratuit et qu’il faut payer pour tout le reste… Ca revient à une certaine somme à la fin, et ça vaut pas le coup.

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Mais puisqu’on parle de jeux sur Steam qui sont aussi disponibles sur téléphone, laissez-moi mentionner Hatoful Boyfriend. La version iOS est sortie très récemment, et je l’ai acheté sans même réfléchir, parce que j’aime tellement ce jeu… J’en ai déjà parlé donc je ne fais plus les présentations. Maintenant, la question est de savoir si mon achat était un choix judicieux.

Les deux versions sont presque identiques, à une exception prêt: dans cette nouvelle version, on retrouve la route de Nishikikoji Tohri, avant cela seulement disponible sur PS4. Et c’est une route sympa, moins « romantique » que les autres mais très rigolote. Cela dit, si vous avez déjà la version PC, ça vaut pas le coup de dépenser de l’argent pour celle-ci… Mais inversement, si vous n’avez pas les moyens pour la version PC, celle sur iOS est seulement à 4,99€, et après avoir payé ça, vous avez accès à toutes les routes gratuitement, c’est exactement pareil que sur PC mais à moindre prix.

Mais là où j’ai réellement trouver mon bonheur, c’est pas dans les dating sim, c’est dans les bonnes grosses niaiseries gênantes.

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Ces otome games là reprennent le principe des très populaires situations CD/otome CD au Japon; l’idée est de vous faire susurrer des mots doux à l’oreille par de jolis garçons. Y’a même pas d’histoire, c’est juste un tête à tête avec un bishounen. Pour moi, c’est la définition du plaisir coupable.

Des jeux comme ça, il y en a plein, mais le premier que j’ai découvert en anglais, c’est Love Him, Poke Him (Love & Poke). L’application nous propose plusieurs situations et petits copains différents, vous choisissez et en fonction de la façon dont vous touchez l’écran, votre nouveau compagnon vous répondra. A ce jour, on retrouve:

« Reversible Boyfriend » où on peut interagir soit avec un petit-ami dominant, ou un petit-ami dominé. « Anniversary Boyfriend » où vous vous rappelez de vos plus beaux souvenirs ~ « Carrot and Stick Boyfriend », où vous avez un copain qui tente de vous motiver, que ça soit par la manière forte, ou la manière douce. « Newlywed Darling » où vous avez le choix entre deux maris. « YESxNO Boyfriend », où vous pouvez décliner ou accepter des propositions de trois copains différents. Et « Firsts With You » où vous expérimentez des premières fois avec un des deux copains proposés.

Idéal si vous êtes amateurs des voix suaves des seiyuu japonaises. Et mettez vos écouteurs surtout ! L’avantage, c’est que vous n’avez pas besoin de comprendre le japonais, les paroles sont retranscrites en anglais. Seul bémol, c’est qu’on fait vite le tour, et que pour débloquer plus de dialogues, il faut payer…

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Le meilleur pour la fin: Sleepy-time Boyfriend. Même principe que le jeu ci-dessus: vous avez toute une sélection de boyfriends, il vous suffit de choisir celui que vous voulez pour passer un moment intime avec, avant d’aller vous coucher ! Il y a 13 personnages différents, qui ont des voix qui ne vous seront pas inconnues: Fukuyama Jun, Hirakawa Daisuke, Hiroyuki Yoshino,… Par contre, là aussi, plus on en veut, plus il faut payer, mais la version gratuite se suffit à elle-même, parce qu’attention, j’espère que vous êtes bien assis:

la particularité de cette application, c’est qu’elle sert aussi de réveil. Brillant ! Choisissez le beau gosse par lequel vous voulez être réveillé, et il vous tirera du lit de sa douce voix le lendemain matin. Tout à fait mon genre de niaiserie, 10/10.


Et je vais m’arrêter là pour aujourd’hui ! En conclusion: vraiment pas fan des dating sim sur portable. Mais les « situations games » sont pas mal, ça vaut pas les CD, mais comme pour les dating sim… on fait avec, et on déniche des trucs chouettes, malgré tout ! J’espère récupérer un PC prochainement pour vous reparler à nouveau de bons visual novels, parce que ça me manque; en attendant, j’espère que votre lecture fut agréable !

Publié dans Otome Game

Les pigeons sont de retour pour les fêtes… !

Comme promis tout juste trois articles plus bas, voici un petit article sur le remake d’Hatoful Boyfriend: Holiday Star, la suite d’Hatoful Boyfriend, sortie le 15 décembre sur Steam.

Pour ceux qui débarqueraient et qui n’auraient vraiment jamais entendu parler d’Hatoful Boyfriend, c’est un dating sim qui met en scène des pigeons, donc… si vous avez toujours rêvé qu’un oiseau vous susurre des mots d’amour, jackpot!, ce jeu est fait pour vous. Mais rassurez-vous, même si, aussi étonnant que cela puisse être, vous n’êtes pas attirés par les pigeons, « HatoKare » pourrait quand même vous plaire; c’est un jeu cachant bien des surprises, et qui fait aussi bien dans l’humour que dans l’émotion. Je vous en parlerais bien pendant des heures, mais ça serait sans grand intérêt puisque je l’ai déjà fait ici:

Aujourd’hui, je suis uniquement là pour vous parler de la séquelle. Et d’ailleurs, comment se présente-t-elle ?! Déjà, il faut savoir que contrairement à son prédécesseur, Holiday Star n’est pas un dating sim. Cette fois, il ne s’agit plus de gagner le cœur des différents pigeons de St-Pigeonation’s, mais d’apprendre à les connaitre davantage à travers quatre histoires principales, six histoires courtes, et une émission de radio.

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En effet, le jeu s’articule autour de quatre histoires, et finalement, on se rend compte qu’on s’est beaucoup éloigné de l’aspect dating sim pour se rapprocher d’un style visual novel semblable à celui de Bad Boys Love (la route « bonus » du premier jeu). C’est à dire que c’est toujours une histoire interactive, donc avec des choix à faire, mais il n’est plus question de « draguer » les personnages, et il n’y a plus qu’un scénario possible (faire les mauvais choix nous mène à une dead end, et non à des routes différentes).

Bref !, la première de ces histoires s’intitule « The Christmas Thieves Attack ». Hé oui, vous avez bien lu: quelqu’un veut voler Noël. Et non, ce n’est pas le Grinch. Ils sont deux, et s’attaquent à tous les sapins de la ville: aucune déco de Noël n’est épargnée ! Inacceptable. Hiyoko, Ryouta et Sakuya sont bien décidés à mettre un terme à cette ~mascarade~ en tendant un piège aux voleurs. On commence en douceur, avec cette petite histoire tout à fait approprié à la saison, au cas où vous seriez pas déjà assez dans l’ambiance de Noël. C’est sympa, drôle, on est content de retrouver les personnages, Iwamine est chou.

On enchaîne avec « Fallen Chronicles – Absolute Zero », qui se concentre sur le personnage d’Anghel. Ce qu’il se passe, c’est qu’il travaille dur sur son manga, dont il ne vendra malheureusement pas une seule copie au Comiket; et au moment où il est sur le point de perdre espoir, il se fait repérer par l’éditeur en chef d’un magazine de prépublication, très enthousiaste de faire découvrir Anghel et son travail à ses lecteurs. Mais est-il vraiment sincère dans sa démarche ? Cet éditeur est louche, et Hiyoko le soupçonne d’avoir de mauvaises intentions envers Anghel qui, à chacun de leurs rendez-vous, semble un peu plus affaibli.

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J’aime bien cette histoire, il y a plein de références à la communauté otaque, on fait un petit détour par le Comiket, Ryouta se travestit une fois de plus,… Et surtout, elle introduit un nouveau personnage haut en couleurs: Nishikikouji Tohri (dont la version humaine ressemble à ça, si ça vous intéresse).

Très bientôt, il aura même le droit à sa propre route !!, qui sera disponible ne tant que DLC sur Steam. J’écrirai sûrement deux/trois mots dessus quand elle sera disponible; normalement, ça devrait sortir en même temps que la version sur PS Vita.

Et maintenant qu’on est déjà à la moitié des histoires principales, on va passer aux choses très sérieuses. Sortez la boîte de mouchoirs. Tout ce qu’on a vu jusqu’à présent, c’était de la rigolade, c’était rien du tout à côté de ce qui nous attend avec cette troisième histoire.

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Publié dans Otome Game

Amnesia™: Memories – Quand perdre la mémoire devient romantique…

Dans mon article précédent, vous avez pu voir que pendant ces vacances de la Toussaint, j’ai vendu mon âme aux otoges. Et comme si ça ne suffisait pas, la semaine dernière, j’ai acheté Amnesia™: Memories, sorti sur Steam en août dernier. Si déjà les VNs dont j’ai parlé l’autre jour m’ont occupée un certain temps, avec cet achat, je me suis embarquée dans une aventure bien plus longue. Alors que j’écris cet article, j’ai 37 heures de jeu derrière moi, et je n’ai même pas complété le jeu à 100% ! Il me reste encore quelques succès à déverrouillés mais je pense avoir terminé l’essentiel; après avoir joué toutes les good ends et quelques autres fins, je crois que j’ai fait le tour de la question, et que je suis prête à vous écrire une petite review !

Avant de commencer, un petit synopsis s’impose, même si je pense que nombreux sont ceux qui sont déjà familiers avec ce titre; peut-être pas forcément avec l’otome game mais au moins l’anime. Anime que je n’ai jamais regardé, d’ailleurs. J’en ai entendu parlé, cela dit, et pas en bien, mais ça ne m’a pas dissuadé d’acheter le jeu parce que dieu sait que les adaptations d’otoge donnent rarement quelque chose de bien, et ça ne veut pas automatiquement dire que le medium d’origine ne vaut pas le détour. Donc j’ai tenté le coup, mais sans savoir dans quoi je me lançais. Quoiqu’il en soit, voici un peu de contexte:

Amnesia nous met dans la peau d’une jeune fille dans sa première année de fac qui, au début du mois d’août, a perdu tous ses souvenirs. La cause ? Orion.

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Ce petit bonhomme est un esprit qui s’est, par accident, logé dans le cerveau de notre Héroïne, et plus exactement, dans la partie où sont rangés ses souvenirs. Notre objectif est donc de nous souvenir: de la vie qu’on menait avant de perdre la mémoire, du travail qu’on avait, des relations qu’on entretenait avec les gens autour de nous,…

Au début de chaque partie, nous devons choisir dans quel monde nous allons atterrir, et c’est ce choix qui déterminera qui sera notre petit ami. Nous avons le choix entre le « spade world », le « clover world », le « heart world » et le « diamond world », et une fois que vous aurez visité et terminé chacun de ces mondes, le « joker world » se débloquera !

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Je vais d’abord parler du jeu en général, et après je m’attarderai sur chacune des routes ! Le tout, avec le moins de spoils possible !

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Publié dans Otome Game, Visual Novel

Vrac de VN !

Alors… je ne sais pas ce qui m’est arrivé. D’habitude, je lis un visual novel à la fois, et une fois que j’en ai fini un, c’est rare que j’enchaîne tout de suite avec un nouveau, j’ai tendance à… prendre mon temps. Mais là, depuis une semaine, je n’arrête plus ! J’ai testé plein de VN d’un coup, et… certains étaient chouettes, d’autres moins. J’ai eu envie de partager mes récentes découvertes avec vous, en vous donnant un rapide avis sur les différents visual novel que j’ai lu ces derniers jours ! Ils sont tous très différents les uns des autres donc j’espère que vous en trouverez au moins un qui vous plait !

headerJe commence avec The Men of Yoshiwara: Kikuya, parce que c’est celui auquel je suis en train de joué en ce moment même. C’est un otome game avec une quinzaine de routes, elle sont pas bien longues mais il est quand même plus long à compléter que les autres titres dont je vais parler dans cet article. Et bref, tout ça pour dire qu’à l’heure où j’écris, je n’ai pas encore terminé ce jeu, mais une fois que ça sera le cas, ce n’est pas impossible que j’y consacre un article entier pour en faire une review. Si ça vous intéresse. Dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires !

En attendant, j’ai à peine terminé une route (celle de Takao), et je suis en train d’alterner entre deux routes dans lesquelles je suis déjà bien avancée (celles de Tokiwa et Hayabusa). Alors je ne savais même pas que ce jeu existait mais il est sorti très récemment sur Steam, et y’avait 40% dessus, donc j’en ai profité!, parce que je suis instantanément tomber sous le charme des graphismes. C’est un univers qui m’a tout de suite attirée, et le contexte est plutôt original: l’histoire se déroule sur une île où les hommes sont contraints de se prostituer. Yoshiwara est le quartier des maisons closes, et notre héroïne va vite devenir une habituée de l’une d’entre elles: Kikuya. Là-bas, elle aura le choix entre six beaux mâles tous plus séduisants et envoûtants les uns que les autres.

Je ne regrette pas mon achat, parce que c’est totalement le genre d’otome game que j’aime bien, et je suis amoureuse du contexte, de l’ambiance, la musique,… et les personnages me plaisent tous, et c’est un peu l’essentiel dans ce genre de jeu. Je n’ai pas encore terminé toutes les routes, mais jusque là, j’ai envie de dire que c’est vraiment pas mal, elles sont toutes intéressantes et ont quelque chose d’autre à offrir. Après, faut pas s’attendre à des personnages et des histoires complexes, mais Kikuya est très correct en son genre (il faut savoir qu’à la base, c’est un jeu sur mobile, donc les routes sont courtes et assez linéaires). Mais impossible de ne pas citer certains défauts du doigt: c’est censé être un travail de professionnel, mais y’a pas mal de fautes d’orthographes, c’est pas très « propre » (y’a souvent des petits points blancs au milieu des phrases…), les traductions sonnent parfois bizarres,… Pas terrible tout ça, mais bon, on arrive à passer outre.

Sinon, c’est pas vraiment un défaut, mais contrairement à la version sur PS Vita, la version de Steam n’inclut pas le doublage des personnages, et les sprites sont statiques au lieu d’être animés. Juste quelques détails, ça me dérange pas vraiment même s’il est clair que ça aurait été encore moins s’il y avait eu ces petits éléments en plus !

Si vous aimez les otome game, et que ce jeu là vous fait vraiment de l’œil, je vous le conseille, mais je préfère vous dire que si y ‘avait pas eu la promo, je doute que j’aurais dépensé autant d’argent pour ça… Oh et si vous envisagez de l’acheter, je préfère vous prévenir: ça se passe dans une maison close, donc y’a forcément des passages un peu érotiques, et le dialogue peut devenir très explicite, mais y’a absolument rien de graphique, toutes les CGs sont « safe for work » !

C’est tout ce que j’ai à dire pour l’instant mais je pense faire une review plus complète quand j’aurais vraiment fait le tour de tous les scénarios.

Si The Men of Yoshiwara: Kikuya vous intéresse, il est disponible sur Steam pour 27,99€. Gyakuten Yoshiwara, la version mobile, peut être téléchargé sur Android, ou sur iPhone.

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Ensuite, j’ai testé la démo de No One But You. C’est un dating sim développé par Unwonted Studios, où l’on suit « Hideaki », alors qu’il vient tout juste de déménager dans la ville de son enfance, Okutama. Il n’a pas beaucoup de souvenirs de ses moments passés là-bas, donc il apprend à se familiariser avec les lieux, il découvre son nouveau lycée et fait la connaissance de plein de jolies jeunes filles qu’on a la possibilité de conquérir. Il y a Chinatsu (sur l’image), l’élève modèle, un peu mystérieuse, un peu solitaire, que notre protagoniste est censé connaître mais dont il ne se souvient pas. Megumi, qui déborde d’énergie, peut-être même un peu trop, et qui est présidente du conseil des élèves; elle veut absolument qu’on rejoigne le conseil, elle est super collante et elle nous stalke même un peu… Yui, une vraie rebelle, avec un caractère bien trempé; elle est un peu dur à approcher mais, du lot, c’est celle qui m’attire le plus. Shiro, dont on sait pas grand chose pour l’instant. Oh, et il y a Ryo, qui s’auto-proclame être notre meilleur ami; il est plutôt fun, mais on peut pas sortir avec, ce n’est pas ce genre de jeu, non…

Apparemment, Hideaki va rapidement être rattrapé par son passé, et va découvrir que ses nouveaux amis aussi ont leurs démons, leurs traumatismes, et ça va un peu leur ruiner la vie, qui s’annonçait pourtant si paisible quand Hideaki est arrivé. Je ne sais pas ce que la version complète nous réserve, mais le synopsis m’a un peu fait penser à Higurashi: au début, c’est le calme plat, on s’amuse, on est innocents, puis d’un coup, shit is getting real, et tout devient très dark. Je sais pas si ça va aller aussi loin qu’Higurashi cela dit, si l’ambiance va changer du tout au tout,… J’ai sûrement tort de les comparer, mais ça serait quand même intéressant que No One But You s’avère complètement différent de tout ce qu’il laisse transparaître dans cette démo.

Parce que la démo ne nous montre au final pas grand chose du potentiel de « NOBY »; l’histoire n’y démarre pas encore, on a juste le temps d’un peu connaître certains des personnages, et de ce que j’en ai vu pour l’instant, c’est un dating sim tout ce qu’il y a de plus banal, qui n’apporte rien de nouveau au genre. C’est quand même sympathique: c’est pas désagréable à lire, les personnages ont rien de franchement transcendant ou attachant pour l’instant, mais au moins ils sont… visuellement plaisants, et c’est un travail de qualité.

Quelque part, je suis curieuse de savoir ce qui va arriver de si terrible à ce petit groupe de lycéen, et en plus je suis toujours partante pour un dating sim (surtout un galge, ça fait un moment que j’ai pas joué à un galge et là quasiment toutes les héroïnes me plaisent), mais ça m’a pas vraiment convaincue plus que ça… Je suis pas encore sûre de vouloir mettre de l’argent là-dedans; il y a pas mal d’autres visual novel que je compte m’acheter, et celui-ci ne sera pas une priorité.

Si No One But You vous intéresse: la démo est disponible gratuitement sur Steam, la version complète devrait sortir en décembre, et une version 18+ sortira sur MangaGamer !

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Celui-là m’a été recommandé par Misté ! C’est un otome game intitulé Autumn’s Journey, développé par Apple Cider;on y retrouve la même artiste que pour Cute Demon Crashers!. On incarne Auralee, dont le rêve et de devenir un chevalier. Un jour, elle fait une rencontre assez inattendue: elle fait la connaissance de Kerr, un dragon terrestre, envoyé dans ce monde sous une forme humaine. Aura a pour objectif de réaliser son rêve, et Kerr a pour mission d’en apprendre plus sur le monde des « heavenkind » pour pouvoir retrouver sa forme d’origine. Un autre dragon, Ilmari, ne tardera pas à les rejoindre dans leur aventure.

Officiellement, c’est un otome game, mais Autumn’s Journey ne s’attarde pas vraiment sur la partie « simulation de drague », c’est avant tout une histoire d’amitié, la romance est peu présente, et c’est presque un kinect: on est confronté à très peu de choix, et les changements engendrés sur le scénario sont mineurs. Il y a trois fins possible: celle de Kerr, celle de Ilmari, et bien sûr, la route de l’amitié (qui a deux variations différentes).

Je suis tout de suite tombée sous le charme de l’univers, l’atmosphère: en plus c’est parfait pour la saison, comme son nom l’indique, y’a une ambiance très automnale, très agréable, j’adore. C’est une histoire assez courte, peut-être une heure et demie à tout casser, mais il s’y passe plein de choses, c’est très bien construit ! Léger, sans prise de tête, c’est tout mignon sans tomber dans le niais. Les personnages sont attachants, en particulier notre héroïne, Aura, pleine d’énergie, de passion, de détermination, de gentillesse et d’humour. On pourrait croire qu’un VN avec une durée de vie aussi courte n’aurait pas assez de temps pour développer ses personnages, et pourtant, tout au long de leur voyage, on les voit se rapprocher, ils grandissent, ils se comprennent mieux,… L’histoire et les personnages sont très bien écrits, rien à redire dessus.

Je redis, la romance est au final quasi inexistante: les thèmes principaux sont l’amitié, mûrir, savoir renoncer à ses rêves,… Une très bonne lecture, pleine de bonnes surprises. Et c’est accompagné d’un très bel OST ! Sans parler des graphismes, qui sont superbes, avec un chara-design que j’adore et de magnifiques CGs. Tout ça contribue à créer cette ambiance et cet univers tellement plaisants. Misté me l’a recommandé, et c’est maintenant à moi de vous le recommander, à vous tous.

Si Autumn’s Journey vous intéresse, vous pouvez le télécharger gratuitement ici !

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On passe maintenant à un kinect novel !, comprenez par là qu’il n’y a pas de choix, et un seul scénario possible. On incarne une jeune fille de 14 ans, Toma Andrews, qui a une relation un peu compliquée avec son identité. On apprend comment son prénom lui a été « volé » peu avant sa naissance, comment elle vit dans l’ombre de sa cousine, et on découvre aussi son étrange passion pour les cimetières et le monde des morts. Dit comme ça, ça sonne vachement émo, mais c’est pas ce que vous croyez; c’est juste qu’elle et sa mère (surtout sa mère, en fait) trouvent intéressant de retracer l’arbre biologique de leur famille, de savoir qui était là avant elles, et leurs recherches les amènent à passer pas mal de temps dans les cimetières. C’est des endroits que Toma aime bien, parce que les tombes, elle a pas besoin de leur faire la conversation. Un jour, elle sèche les cours pour pouvoir s’évader un peu, et l’endroit qu’elle choisit pour ce faire, c’est bien sûr le cimetière. Et ce matin-là, elle rencontre « Emily », une fille comme elle n’en avait jamais vu avant…

Les deux font connaissance, puis Emily propose de lui raconter l’histoire d’Emmeline Burns, morte en 1851, et dont la tombe, et celle de sa famille, se trouve dans ce cimetière.

Une lecture très agréable, accompagnée de très belles musiques ! J’aime beaucoup le graphisme, c’est un style que j’aime beaucoup, et c’est plutôt bien écrit même s’il y a quelques fautes d’orthographes ici et là. Et puisque j’en suis à parler des défauts, je sais pas si c’est pareil chez tout le monde, mais chez moi, impossible de sauvegarder; j’ai fait avec, mais heureusement que c’était pas long ! Mais je crois que c’est bien tout ce que j’ai à lui reprocher, sinon, ça m’a vraiment plu. Ai-je précisé qu’il y avait un peu (beaucoup) de romance homosexuelle ? Et c’est, vous savez… toujours un plus. Je ne veux pas trop en révéler mais c’est assez adorable, et je le recommande !

Si The Sad Story of Emmeline Burns vous intéresse: vous pouvez le télécharger gratuitement ici ! A noter que ce visual novel a été développé à l’occasion du Yuri Game Jam, qui prendra fin de 31 octobre; vous pouvez voir les autres entrées ici.

header (1)Encore une démo, et heureusement que c’était une démo d’ailleurs parce que ça m’aurait bien fait mal d’avoir payé pour ça. Je savais plus ou moins à quoi m’attendre, et ma curiosité malsaine m’a poussé à télécharger NEKOPARA Vol.1. /!\ Attention ! On joue dans la cour des grands: c’est un eroge (enfin ça pourrait être pire, c’est sur Steam donc ça reste tout public, y’a pas de cochonneries).

Alors déjà, ça se passe dans un monde où ne se contente plus d’avoir des chats en guise d’animaux domestiques, on a maintenant des « catgirls », c’est des chats humanoïdes… enfin, c’est juste des « nekomimi » quoi.

Kashou quitte le cocon familial pour ouvrir sa propre pâtisserie « La Soleil ». En inspectant ses cartons, il se rend compte que deux des sept catgirls que sa famille a domestiqué l’ont suivies dans son nouvel appartement… Et voilà comment il va se retrouver à vivre avec Chocola et Vanilla.

Je vais commencer avec un compliment: c’est super joli. Ça dégouline atrocement de moe, mais je vais pas prétendre que ça me dérange, on est quand même sur MOEWARNING ici. Donc j’adore le graphisme, et j’ai aussi adoré les sprites qui sont animés!!, grâce au système e-mote. (C’est d’ailleurs un peu comme ça que les sprites de Kikuya auraient dû être, comme j’en ai parlé au début de cet article.) Evidemment, je savais que ça existait, mais c’est la première fois que j’ai l’occasion que jouer à un jeu qui les utilise. C’est vraiment chouette. Et ils en profité pour faire beaucoup bouger la poitrine des héroïnes. Je ne ferais pas de commentaires là-dessus. (On notera aussi que c’est doublé!, nos « catgirls » ont des voix un peu niaises et chiantes cela dit, donc à vous de décider si c’est positif ou pas…)

Voilà, visuellement, c’est un réel plaisir, mais le concept est glauque. J’adore ce qui est moe, mais moe, ça rime trop souvent avec plein de choses malsaines, et on les retrouve toutes dans NEKOPARA. Déjà, cette histoire de « catgirls » là, ça nourrit le fantasme de la fille soumise et entièrement dévouée à son « maître », ça… met un peu mal à l’aise, c’est malsain et dérangeant. Et du coup, les héroïnes sont des coquilles vides qui existent juste pour satisfaire le personnage principal, mais on pouvait pas vraiment en attendre plus de ce genre de jeu je suppose… Mais bref, c’est limite de la zoophilie quelque part, et il n’y a que deux personnages dans la démo mais le reste du cast suggère qu’il y a aussi de l’inceste, et un soupçon de pédophilie. Tout ce qu’on fuit. Conclusion, c’est pas vraiment un jeu pour moi, c’est une expérience qui me sera agréable donc je vais m’arrêter à la démo qui m’a déjà suffisamment perturbée.

Si NEKOPARA (Vol.1) vous intéresse, vous pouvez télécharger la démo gratuite sur Steam, où vous pouvez également acheter la version complète tout public pour 9,99€. Il existe un patch 18+.

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Et voici la fin de cet article ! N’hésitez pas à me donner vos avis sur ces titres si vous les connaissez, ou à me dire ceux qui vous attirent le plus et que vous comptez tester !

Publié dans Otome Game

Cute Demon Crashers!, un otome game sur le consentement.

Des mois. Ca fait des mois que je meurs d’envie de vous parler de ce petit visual novel anglais par SugarScript, et ça fait surtout des mois que j’attends qu’il sorte. Vous connaissez peut-être le NaNoWriMo ? Le « NaNoRenO » en est un dérivé et se base sur le même principe, sauf qu’au lieu de devoir rédiger un roman de 50 000 mots, c’est un visual novel qu’il faut se lancer le défi de développer en seulement un mois ! Et cette année, l’une des entrées n’était autre que Cute Demon Crashers!. Sauf que le projet n’a pas été terminé dans les temps !, et à la fin du mois de mars, seule la démo était disponible. Démo qui valait totalement le détour, mais qui était aussi très courte, donc même si c’était dur, je voulais me retenir de vous en parler jusqu’à ce que la version complète sorte. Et ce moment n’a cessé d’être repoussé, encore et encore, mais nous y voilà enfin !

Alors vous vous doutez bien que développer un visual novel en seulement un mois, c’est loin d’être ce qu’il y a de plus simple. Mieux vaut ne pas être trop ambitieux si on veut rendre quelque chose avant la date limite. En conséquence, Cute Demon Crashers! est un jeu très court, avec un scénario pas très solide et pas beaucoup de temps pour développer les personnages. Il n’en reste pas moins un otome game très sympathique, agréable à lire, avec des personnages attachants et un thème plus qu’important.

En gros, alors que tous ses amis sont en couple et sortent s’amuser durant le « spring break », Claire est seule, coincée chez elle. C’est injuste ! elle aussi, elle aimerait bien s’envoyer en l’air !; et ça tombe bien, puisque que quatre démons répondent à son appel: trois incubi, et une succube. Peut-être que ses vacances ne seront pas si ennuyantes que ça, finalement !

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Cute Demon Crashers! nous met dans la peau de Claire (prénom que vous avez la possibilité de changer), une étudiante encore vierge mais qui a soif de découverte. Elle n’a pas envie de s’embêter avec une relation amoureuse, mais elle n’a pas non plus envie de coucher avec n’importe qui. Lorsque que Mirari, Akki, Kael et Orias débarquent chez elle en lui proposant de satisfaire ses désirs, plutôt que de tout de suite lui sauter dessus, ils apprennent d’abord à la connaître. Le jeu nous propose de passer quelques jours en compagnie des démons, de faire leur connaissance, et de décider si oui ou non on a envie de « passer aux choses sérieuses » avec l’un d’entre eux.

Tout est basé sur le consentement, la confiance, la communication, le respect mutuel et le sentiment de sécurité. Claire n’est pas forcée de choisir l’un des démons, et même si l’on décide de coucher avec l’un d’eux, le jeu nous donne la possibilité d’arrêter à tout moment. Pas de pression, pas de reproche. Si au moindre moment, les scènes de sexe nous mettent mal à l’aise, on peut y mettre un terme et/ou les censurer.

tumblr_inline_nkvo2c1OAU1qenweyCute Demon Crashers! regorge de messages positifs; par exemple…

  • Il déstigmatise la sexualité des femmes: Claire se masturbe, et elle couche avec des personnes dont elle n’est pas amoureuse. Des choses que les gens voient souvent comme « honteuses » ou comme un « manque de respect envers soi-même ». Et pourtant ! Le personnage qu’on incarne ne ressent aucun sentiment amoureux envers les démons avec qui elle a des relations sexuelles, les scènes de sexe n’en restent pas moins des moments d’intimité très tendres. Le plus important, c’est d’en avoir envie!, et de faire ça avec quelqu’un en qui on a confiance, qu’on respecte et qui nous respectera en retour.
  • L’accent est vraiment mis sur le fait qu’il n’y ait aucune pression, et que tout repose sur le consentement: les démons demandent toujours la permission de Claire avant de lui faire quoique ce soit, et on a toujours le choix d’accepter ou de refuser.
  • On ne perd pas de vue qu’il est aussi très important de se protéger !
  • Pour que l’expérience soit agréable pour les deux partis, il est essentiels de prêter attention aux réactions de l’autre et d’écouter ses retours.

Tout ça, c’est quand même rarissime dans eroge; « consentement » n’est pas toujours le mot d’ordre, et pas mal de jeux contiennent des scènes de viols. Cute Demon Crashers! est là pour rappeler à quoi ressemble une relation sexuelle saine, et offre des scènes de sexe mignonnes, tendres, et surtout, proches de la réalité. C’est vraiment ça le but premier du jeu, et non pas d’exciter sexuellement la personne qui lit; c’est pour ça que bien que le jeu contiennent des scènes à caractère sexuel explicites (et qu’il est déconseillé aux moins de 18 ans), je ne considère pas vraiment ça comme de la pornographie.

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Notre protagoniste et nos quatre options… !

La route d’Akki est probablement ma préférée. Tout comme notre personnage, il n’a aucune expérience: ça sera leur première fois, et ça les rend un peu anxieux. Si j’aime beaucoup cette route, c’est parce que Claire y exprime des inquiétudes très similaires à celles que j’ai pu entendre de la bouche de certaines de mes amies. « Par où on commence ? » « Et si la personne en face de moi n’aime pas mon corps ? »,… Je pense que pas mal de gens peuvent se retrouver dans cette route. Au début, Akki et Claire sont un peu maladroits, mais il y a une grande complicité entre eux, et un réel désir de satisfaire l’autre. Et je ne veux pas vous donner trop de détails au risque de vous spoiler, mais disons que cette route nous montre que… tout ne se passe pas toujours comme prévu, et ce n’est pas grave ! Donc quelque part, ça peut être une route rassurante pour les joueurs qui appréhenderaient leur première fois.

La route d’Orias est intéressante parce qu’il se trouve que monsieur est un amateur de BDSM… ! Rien de trop impressionnant cela dit, on est dans le soft-BDSM, et on se concentre plus sur les sensations que sur la douleur. Ca apporte un peu de diversité, surtout que je crois bien que c’est la route avec le plus de choix: la scène d’Orias peut se dérouler de plein de manières différentes, toutes aussi intenses et sensuelles les unes que les autres.

Kael a une présence rassurante; il a de l’expérience, il est très attentionné,… C’est une route très chouette, qui montre que faire l’amour, ça n’a pas à être un moment ultra sérieux et tendu, c’est mieux de pouvoir le faire avec quelqu’un avec qui on peut rire ! Aussi, aucune des deux ne s’est épilé sa « zone intime », et c’est parfaitement ok, ce n’est pas une nécessité !

Et je garde le meilleur pour la fin: Mirari. Sa simple existence dans le jeu suffit à me combler, j’adore quand un dating sim a des options masculines et féminines. Sa scène s’articule autour d’un massage; elle est sensuelle, douce,… Je crois bien que c’est ma favorite après Akki !

cuteeeeEt maintenant que je pense avoir dit tout ce que j’avais à dire, je vous invite à cliquer ci-dessus pour télécharger Cute Demon Crashers! (compatible avec Windows, Mac et Linux) ! C’est un visual novel très rapide à lire, positif, léger, adorable,… Visuellement, c’est joli, travaillé et soigné, et il y a toute une gallerie de CGs à débloquer. Et grâce aux donations faites pendant le développement de la version complète, le jeu a même pu se payer des doubleurs pour les quatre démons !

C’est avant tout destiné à un public féminin mais je pense que ça peut plaire à n’importe qui.  C’est ce que j’espère en tout cas!, parce que moi je l’aime beaucoup, et je tenais à le partager avec vous.

Si vous y avez joué, n’hésitez pas à me donnez votre avis et à me dire votre route préférée dans les commentaires !