Publié dans Jeux

On est en 2019 mais au cas où vous auriez encore besoin que quelqu’un vous confirme que Persona 5 est un bon jeu…

… je me ferais un plaisir de le faire. Après Danganronpa V3, je m’attaque à un autre jeu qui a fait beaucoup de bruit en 2017 mais auquel je n’avais pas eu l’occasion de jouer jusqu’à maintenant. Temporairement en possession d’une PS4, et en présence d’une promo alléchante, je me suis dit que c’était le moment ou jamais pour jouer à Persona 5… et d’enfin en connaître la fin ! Parce qu’à défaut d’avoir accès au jeu, j’avais donné sa chance à l’adaptation animée, et sa fin m’avait… laissée sous le choc ! Elle s’est arrêtée à un moment crucial de l’histoire !!! Certes, plus tard, deux épisodes adaptant le reste du jeu sont sortis, mais tout ça m’avait vraiment donné envie d’y jouer, alors… c’est ce que j’ai attendu de pouvoir faire, et le jour est enfin arrivé !

Mais avant d’aller plus loin, n’oublions pas les bonnes manières, faisons les présentations.

Son nom vous aura sûrement mis la puce à l’oreille : Persona 5 est le cinquième opus d’une série de RPG développés par Atlus, qui a vu le jour en 1996 ! Elle dérive d’une autre série de jeux, Megami Tensei, qui a été lancée en 1987 et qui a connu bien d’autres spin-offs en plus de Persona.

Mais tout ça, c’est fort probable que vous le sachiez déjà. Après tout, la franchise est extrêmement populaire, autant en Japon qu’en Occident, Persona en particulier, et Persona 5 a d’ailleurs connu un succès retentissant, en témoignent les ventes, les notes, et les prix qu’il a reçu.

Malgré ça, c’est aussi possible que… vous ne le saviez pas ! Et ce n’est pas grave ! Moi non plus ! Ma connaissance de la franchise est relativement limitée, et pour cause, Persona 5 est mon premier jeu de la série (sans doute pas le dernier, cela dit !).

Je ne pourrais donc pas le comparer à ses prédécesseurs, j’ignore en quoi il en diffère, et je ne saurais pas identifier de quels éléments il a hérité, mais en tout cas… dans celui-ci…

On incarne… un personnage que vous êtes libres de nommer, mais que les lecteur-ices du manga connaissent sous le nom de Kurusu Akira, et que celles et ceux qui ont regardé l’anime appellent Amamiya Ren. Accusé à tort, il se retrouve à faire un an de probation à Tôkyô, logé dans le grenier du café d’un vieil ami de sa famille. Au cours de son année scolaire, il va faire la connaissance d’autres incompris de la société, victimes d’injustices et d’adultes corrompus, avec qui il formera un groupe de gentlemen(et women!) cambrioleurs, les Phantom Thieves, qui s’infiltrent dans la cognition des gens aux désirs distordus pour leur « voler leur cœur » et les remettre dans le droit chemin.

persona 5

Voilà donc en quoi consiste le jeu. Tous les mois, l’histoire va progresser, vous allez faire la rencontre de nouveaux compagnons, chose qui ira quasiment toujours de paire avec l’arrivée d’un nouvel antagoniste, et vous allez avoir du temps libre qui vous permettra de déambuler dans les rues de la mégalopole, tisser des liens avec ses habitant-es,  éventuellement travailler à temps partiel, sans oublier bien sûr d’aller au lycée.

3213287-persona5review1 (1)
Source: GameSpot

Car oui, vous incarnez après tout un lycéen, et ce n’est pas parce que vous êtes justicier à vos heures perdues qu’il faut faire l’impasse sur votre éducation ! Vous passez donc une grande partie de votre temps sur les bancs de l’école, où vous serez interrogé par vos professeurs, et où vous passerez même des examens.

September_Screenshot_2017_04_26_17_41_31
Source: Polygon

Mais ce ne sera pas du temps perdu car bien répondre en classe fera augmenter vos points de « savoir », et bien vous classer durant les examens aura un effet sur votre « charme ». En effet, les activités auxquelles vous prendrez part durant votre temps libre vous aideront à cultiver vos compétences, qui, à un certain niveau, vous permettront de débloquer certaines interactions avec certains personnages.

710448833
Source: gamepressure

Ainsi, aller au cinéma peut vous faire gagner en « courage » si vous allez y voir un film d’horreur, et travailler à temps partiel chez le fleuriste peut vous rendre plus « gentil ». Vous pouvez aussi profiter de votre temps libre pour répondre à vos sms et accepter les invitations de vos ami-es, qu’on appellera plutôt « confident-es ».

Vous allez vous rapprocher de vos collègues voleurs et voleuses, et aussi créer des liens avec la doctoresse du quartier, le politicien qui donne des discours devant la gare de Shibuya, une journaliste, une joueuse de shôgi, une de vos profs, bref!, plein de gens aux profils très différents mais avec qui faire un marché, un échange de bons procédés, vous apportera des avantages lors de vos combats au fur et à mesure que vous gagnez leur confiance. Et être en la présence de certain-es pourra même augmenter certaines compétences !

Screenshot_(259)
Source: IGN

Chaque activité ou moment passé avec un-e confident-e occupe une partie de la journée, journée généralement découpée en deux temps où vous avez le contrôle de votre personnage : « après l’école » (ou tout simplement « la journée » si c’est un jour où il n’y a pas cours), et la « soirée ». Ca peut paraître anodin mais il est important de savoir gérer son temps, car une fois que vous avez trouvé une cible dont vous devez « changer le cœur », votre temps est compté ! Il y a généralement des enjeux qui vous obligent à agir avant une certaine date limite, et compléter une mission peut prendre plusieurs jours, alors prenez ça en compte, sinon, retour à la case départ !

Une autre partie de votre temps sera donc consacrée à ça : l’infiltration des « palaces » de vos ennemi-es. C’est via une application mobile que vous allez accéder à une sorte de réalité alternative, le Metaverse, où les personnes mal intentionnées ont des palaces, des endroits à priori normaux dans la vie réelle mais qu’iels perçoivent comme un lieu de pouvoir où iels règnent en maître et qui apparaissent donc comme tels dans leur cognition, cognition qu’on infiltre pour aller voler leur « trésor », qui est en fait l’origine de leur désir. Faire cela équivaut à « changer leur cœur », ce qui les pousse à confesser leurs crimes dans la vraie vie. Mais avant que leur trésor ne se matérialise, il faut faire prendre conscience à son ou sa propriétaire qu’il est en danger, et pour ce faire, il faut lui envoyer une « calling card » annonçant à l’avance son vol.

Ca a beaucoup plus de sens quand on joue que quand on le lit, promis.

Lire la suite de « On est en 2019 mais au cas où vous auriez encore besoin que quelqu’un vous confirme que Persona 5 est un bon jeu… »

Publié dans News

Moins d’un mois avant « Free! -Road to the World- Yume » !

Il était temps ! Temps qu’on parle des dernières infos concernant le film Free! dont seulement quelques semaines nous séparent maintenant.

La dernière fois que j’ai écrit sur Free! remonte déjà à janvier ! Deux nouveaux films venaient d’être annoncés lors d’un event : un recap movie pour 2019, et la suite de Dive to the Future prévue pour 2020. Entre temps, bien sûr, on en a appris davantage au sujet du premier qui, l’air de rien, allait arriver assez rapidement, mais… j’avoue que je ne me suis pas pressée pour partager ces nouveautés. J’aime toujours autant Free!, qu’on soit bien d’accord là-dessus !, mais j’étais occupée par mes études, et, j’avoue, un film qui compile les scènes d’une série de seulement treize épisodes sortie tout juste un an plus tôt (même si certaines seront inédites) n’était pas ma priorité. De toute façon, sont seul but est de nous faire patienter jusqu’à 2020, et c’est là que, à mes yeux, les choses sérieuses commenceront. J’économise donc ma hype pour ce moment-là.

Ceci dit, je ne vais pas complètement boudé « -Road to the World- Yume » non plus, car oui, tel est son nom. Le 26 avril dernier, Free! fêtait l’anniversaire de l’annonce de la toute première saison : la naissance de Free!… Petite larme d’émotion. Je me souviens exactement d’où j’étais quand la nouvelle est tombée… Mais ce n’est pas le sujet ! Ce qu’il faut retenir, c’est qu’à l’occasion de cette célébration, l’affiche, le titre, et la date de sortie de ce premier film ont été révélés. Free! -Road to the World- Yume, « Dream », Free! RW pour les intimes. Dès le 5 juillet dans les salles japonaises. L’affiche, qui est celle ci-dessus, met en avant Makoto, Nagisa et Rei. On avait aussi eu une petite vidéo mais rien qui pourrait être considéré comme une bande-annonce.

Pour cela, il aura fallu attendre le marathon « Diving All Night », qui a eu lieu le 8 juin dernier. Après avoir diffusé tous les épisodes de Diving to the Future à la suite, les cinémas japonais ont également montré la bande-annonce du film récapitulant Diving to the Future, la série que les spectateur-ices venaient de voir d’une traite mais qu’iels allaient peut-être oublier au bout d’un mois !!!

Si j’ai l’air salée, c’est que je le suis… un peu. En tant que fan, je ne dis jamais non à plus de Free!, mais objectivement, dur de justifier les tentatives de moins en moins créatives de KyoAni de se faire du fric. Bien sûr, je veux voir Nao nager, et j’ai hâte de voir les interactions entre Ikuya et Rin, et je ne peux pas nier que je suis très curieuse de savoir ce que Kinjou veut à Hiyori, (et aussi de voir Nitori le temps de quelques secondes) mais est-ce que ça vaut bien le coup d’en faire un film dont ces nouvelles scènes n’occuperont peut-être même pas la moitié de sa durée… ?

Quand même hâte de voir « Free! RW », mais je compte surtout sur le film de 2020 pour redonner un nouveau souffle à la franchise !

D8NX_POUEAEvuFA
Je vous laisse sur la couverture du numéro 55 du magazine Febri, juste parce que je la trouve tellement, tellement jolie ! Disponible à partir du 14 mai.

Et vous, qu’attendez-vous de ce film ? Que vous partagiez mon sentiment ou qu’au contraire vous soyez excité-e comme jamais à l’approche du récap’, j’aimerais bien discuter de Free! dans les commentaires ! A l’avenir, j’aimerais aussi parler d’autres séries dans la catégorie « News » de mon blog, mais je vous avoue qu’après Free!, il n’y a pas beaucoup de série dont je suis l’actualité d’aussi près… on verra !

Publié dans Visual Novel

Mes adieux à Danganronpa – Danganronpa V3: Killing Harmony

Est-ce qu’il est trop tard pour écrire une review du troisième Danganronpa ? Le temps passe vite, et la sortie de Danganronpa V3: Killing Harmony remonte déjà à presque deux ans. Il s’annonçait non pas seulement comme le troisième opus d’une franchise lancée au Japon en 2010, mais aussi et surtout comme le DERNIER ! En grande amatrice de Danganronpa que je suis, j’attendais bien sûr sa sortie avec impatience, mais… tout ne se passe pas toujours comme prévu… Je vous ai déjà un peu raconté tout ça dans ma récent review d’Ultra Despair Girls, donc je ne vais pas radoter : le fait est que, jusqu’à maintenant, je n’avais pas pu y jouer. Et il faut quand même noter que j’ai réalisé l’exploit de ne pas me faire spoiler pendant tout ce temps ! C’est donc sans savoir dans quoi je me lançais que j’ai commencé une partie…

Je vous présente rapidement le concept, pour la forme, parce que j’imagine que si vous lisez une review sur le troisième jeu de la série, vous savez de quoi il s’agit, au moins dans les grandes lignes.

Seize lycéen-ennes sont faits prisonniers dans l’enceinte d’une académie « pour prodiges » et forcé-es à prendre part à un « killing game » qu’iels doivent gagner pour espérer revoir la lumière du jour. Un meurtre est systématiquement suivi d’un « school trial », un procès où le meurtrier est exécuté si toutefois on parvient à le (ou la) démasquer et où les élèves risquent leur vie, un échec résultant en leur mort à tous et à toutes.

Si le deuxième opus prenait place sur une île, et que l’univers du spin-off s’étendait à toute une ville, ici, retour aux bases : l’intrigue se déroule entre les quatre murs de l’académie, à l’instar du premier jeu. Cependant, elle a un vaste jardin, beaucoup de bâtiments et de nombreux étages à thèmes qui rendent la map finalement assez vaste et les décors très variés. Il faut d’ailleurs dire que le jeu est très beau… l’académie est particulièrement jolie au début, quand elle est encore délabrée et que la nature y a repris ses droits.

Bien entendu, Monokuma y fait toujours régner sa loi, mais maintenant, il a de la compagnie. Nouveauté de ce jeu : les « Monokubs ». Les enfants de Monokuma, cinq oursons bien lourds qui ont pour rôle d’assister leur père dans la supervision du « killing game » (notamment en pilotant des gros robots qui servent à maintenir l’ordre) et dont on est tenté de remettre en question l’utilité au début… et même à la fin… même si je dois avouer que, contre toute attente, ils étaient plus intéressants et développés que ce à quoi je m’attendais.

The_Monokumarz_Monokubs_Illustration
Monotaro (rouge), Monodam (vert), Monokid (bleu), Monophanie (rose) et Monsuke (jaune)

Parce que oui, j’étais dubitative, comme je l’étais aussi en commençant Danganronpa 2, mais j’y ai finalement retrouvé tout ce qui faisait le charme de la série, et cette fois, beaucoup plus rapidement. Des personnages excentriques, des dialogues et des situations absurdes, des blagues salaces, des intrigues tordues et des révélations choquantes, le tout dans une ambiance de folie et de désespoir. Pas de doute, c’est bien du Danganronpa.

Sauf que cet opus là parvient à être encore plus… surprenant. Et c’est dur de continuer à surprendre et, surtout, de se réinventer quand on est le troisième (quatrième, si on compte le spin-off) jeu d’une série qui est déjà allée tellement loin qu’on en vient à se dire « qu’est-ce qui peut être plus ÉNORME que ça ? » mais… n’ayez crainte, car Killing Harmony répond à la question avec brio.

On est sans cesse secoué-es par de nouvelles informations toutes plus incroyables les unes que les autres, dès qu’on croit avoir compris quelque chose, un nouvel élément vient tout perturber, et malgré les indices dissimulés (quoique parfois même pas tant que ça) ça et là je n’ai, personnellement, (presque) jamais rien vu venir ; par contre, à chaque piège tendu pour nous distraire, je tombais dans le panneau. Tout ceci menant à un Grand Final qui divise mais que j’estime ambitieux, et approprié pour clôturer la saga.

Et, émotionnellement, j’étais particulièrement investie dans les personnages cette fois-ci ; car mon gros problème avec Goodbye Despair était que j’avais eu du mal à ne serait-ce que tolérer les personnages, alors… m’y attacher et en avoir quelque chose à faire de ce qui leur arrivait ? c’était dur, c’était rare ! Mais là, j’ai tout de suite bien aimé tout le monde, mon personnage préféré étant…

2019-05-26-230442

Suivi de près par…

2019-05-26-230136

Et le meilleur personnage restant quand même…

2019-05-26-225545

Voilà pour mon top 3, mais… à l’exception de deux ou trois personnages qui m’ont laissée indifférente, je les ai tous trouvés très bien développés ; différentes facettes de leurs personnalités ont été explorés de telle sorte à ce que la direction de l’écriture de leur personnage allait prendre était parfois imprévisible, de même pour les amitiés qui se forment (mais toujours des bonnes surprises, qui m’ont permis d’aimer des personnages que je ne pensais pas finir par apprécier!).

Quant aux nouveaux mini-jeux durant les procès, ils sont aussi les bienvenus (pour la plupart) ; j’ai particulièrement aimé le Debate Scrum (simple et efficace), la nouvelle version de Hangman’s Gambit (que je me rappelle avoir détesté dans DR2 mais qui là était plus que faisable) et le Mass Panic Debate (qui est juste le Nonstop Debate mais avec plusieurs personnages qui parlent en même temps). Plutôt indifférente face au Mind Mine qui était en général vite fait bien fait mais bon, c’est toujours mieux que…

https___gematsu.com_wp-content_uploads_2017_07_Danganronpa-V3-Trailer_07-01-17
source : Gematsu

… le Psyche Taxi ! qui me fait regretter le Logic Dive ; c’est contraignant à manipuler et beaucoup trop long pour trouver des réponses à des questions beaucoup trop simples. Perte de temps. Et, peut-être est-ce moi qui ne suis pas assez habile (sûrement même!), mais les Argument Armaments m’ont donné du fil à retordre, et pourtant je suis une habituée des jeux de rythme !

Après, certes, j’ai trouvé des passages trop tirés par les cheveux, j’ai repéré quelques incohérences, des moments m’ont agacée, et je n’ai pas été convaincue par tous les nouveaux mini-jeux, mais au bout du compte, j’en garde un très bon souvenir et j’ai pris beaucoup de plaisir à y jouer.

Ceci étant dit… il y a quelque chose… que j’ai trouvé très grave… pour ne pas carrément dire… d’impardonnable… que je ne peux pas laisser passer et dont je suis obligée de vous parler dans la suite de l’article qui sera spoiler free ! Donc si d’aventure vous n’avez pas encore joué au jeu, arrêtez votre lecture ici !

Lire la suite de « Mes adieux à Danganronpa – Danganronpa V3: Killing Harmony »

Publié dans Jeux

Mes retrouvailles avec Danganronpa – Danganronpa Another Episode: Ultra Despair Girls

Vous avez lu le titre, vous savez pourquoi on est ici : Danganronpa. Je ne saurais même plus dire quand j’y ai joué pour la première fois… j’avais commencé à vous écrire un long pavé sur la question mais on peut résumer en disant que j’ai commencé à m’y intéresser… probablement en 2011, un après sa sortie au Japon, alors qu’une communauté de fans anglophones avaient suffisamment eu le temps de se développer pour sortir une fantrad… puis, j’y ai rejoué en 2014 à l’occasion de sa localisation en Europe et aux US. J’ai boudé sa suite pendant un certain temps mais j’y ai finalement joué fin-2016, et j’en ai même écrit une review ! Puis après… plus rien ! A l’époque, je me serais considérée comme une fan de Danganronpa… et aujourd’hui encore, on peut dire que la franchise a « une place spéciale dans mon cœur!!! »… donc ça me fait bizarre de me dire que je n’ai pas touché à un jeu depuis presque trois ans, et que je mets la main sur les «  »nouveaux jeux » » seulement maintenant ! Le fait de ne pas avoir les consoles au moment de la sortie, combiné au manque de temps et d’argent, et… au temps qui passe… vite… ont fait que c’est seulement en cet été 2019 que je joue enfin à Ultra Despair Girls et Danganronpa V3 !

Parce qu’en effet, la sortie du spin-off Danganronpa Another Episode: Ultra Despair Girls remonte déjà à 2015 !

2019-05-20-210539

Son intrigue se déroule entre les événements du premier et du deuxième jeu. On y incarne la petite-sœur du protagoniste Naegi Makoto, Naegi Komaru, séquestrée pendant toute la durée de la « Tragédie », et libérée après celle-ci, seulement pour se retrouver dans un monde de chaos et de désespoir, coincée sur une île qui lui est inconnue. Cette île est en fait la ville de Towa, et elle a été prise en otage par cinq garnements auto-proclamés « Warriors of Hope » qui ont pour but de créer un « paradis pour les enfants », paradis qui nécessite de massacrer tous les adultes. Fun ! Komaru étant une adolescente, on est en droit de se demander si elle n’a pas une chance d’être épargnée… mais pas de chance ! elle se retrouve bien contre son gré à participer à une de leur « chasse aux démons » (et je vous laisse deviner qui est le démon). Heureusement, elle n’est pas seule face à cette menace : dans sa main, un mégaphone qui lui permet de « hacker » les Monokumas sur son chemin, et à ses côtés, nul autre que Fukawa Toko.

2019-05-21-114442

Ce qui fait de ce jeu un spin-off, outre le fait qu’il soit centré sur des personnages secondaires et que son intrigue soit parallèle à la trame principale, c’est aussi que le format est complètement différent. Danganronpa est une série de visual novels, mais là, on a affaire à un jeu de tir à la troisième personne ! Les habitué-e-s de la franchise ne seront pas déstabilisé-e-s pour autant : la masse de texte est conséquente, et le jeu ne manque pas de scènes cinématiques. Il y a même des passages animés par le studio Lerche, qui est également à l’origine des trois séries animées Danganronpa. Au final, on peut presque dire que c’est entre les deux : j’ai en tout cas eu l’impression d’autant jouer que de lire.

Ceci étant dit, quand on joue, on ne fait pas semblant. Le gameplay consiste principalement à tirer sur différents types de Monokumas à l’aide de différents types de munitions qu’on acquiert au fur et à mesure qu’on avance dans le jeu. J’avoue ne pas avoir pris la peine de prendre des captures d’écrans de tous les Monokumas qui apparaissent dans le jeu, mais il y en a toute une variété, et certains sont bien sûr plus durs à battre que d’autres, nécessitant parfois qu’on utilise un type de munition particulier contre eux.

Et quand parfois, tous ces combats, toute cette violence, deviennent trop dur à gérer, Komaru peut faire appel à son bras droit, Toko, ou plutôt à son alter-ego, Genocide Jack (décidément, je ne me ferais jamais à ce nom ! pour moi, ça sera toujours Genocider Sho). Elle est très puissante, ne prend aucun dégât, a une attaque spéciale assez cool, mais le temps où on peut l’incarner est cependant limité. Il est donc préférable de ne l’utiliser qu’en cas de force majeure, notamment quand on a besoin de débarrasser rapidement d’un large nombre d’ennemis.

2019-05-24-165826

Lire la suite de « Mes retrouvailles avec Danganronpa – Danganronpa Another Episode: Ultra Despair Girls »

Publié dans Slice of Life

Slice of Life – Le blog a quatre ans ! depuis quelques mois maintenant.

Hé oui, c’est dans l’indifférence générale (la mienne y comprise) que le blog a soufflé sa quatrième bougie. Je vais vous dire la vérité : je ne l’ai même pas vu venir parce que j’avais tout simplement oublié la date. J’étais persuadée que c’était le 1er avril, et, raté, c’était la date de création de mon ancien blog, et ça, je m’en suis rendue compte seulement quand j’ai reçu une notification de WordPress le 2 février pour me signaler que ça y est, ça faisait 4 ans. Joyeux anniversaire en retard Otome Street, désolée de te négliger au point d’oublier ton anniversaire !

Pour l’occasion, je me suis dit qu’il fallait au moins relooker le blog ! Ce n’était pas facile, j’ai eu du mal à faire le deuil de mon ancien thème, qui correspondait tellement à ce que je voulais !! Au fond de moi, je savais qu’il avait fait son temps, que je devais passer à autre chose, et on m’a encouragée à plusieurs reprises à en changer… j’ai même fait quelques tentatives… mais j’étais convaincue qu’aucun autre thème ne pouvait lui arriver à la cheville et j’ai à chaque fois rapidement fait marche arrière. Jusqu’à… ce mois d’avril, où j’étais en pleine période de révisions pour les partiels et où j’ai vraiment appris et compris la définition du mot procrastination. Cette fois-ci, ça y est, j’étais déterminée à ce que ce blog quasi à l’abandon fasse peau neuve. C’était la seule façon de le faire renaître de ses cendres ! Et ce que vous avez sous les yeux est donc le nouveau look, pour une nouvelle vie, d’Otome Street. Qu’est-ce que vous en pensez ? En ce qui me concerne, je suis finalement assez contente du résultat ; je suis juste un peu embêtée par la taille du texte, plus petit que ce que j’avais avant, et j’espère que ça n’en reste pas moins lisible pour vous.

peach2
Crush du mois de févier : Peach Sallinger (Shay Mitchell), You

En tout cas, ça m’a vraiment remotivée à écrire ici, j’ai l’impression d’avoir un nouveau blog et j’ai envie de le remplir de plein de nouveaux articles !! J’en ai déjà posté un nouveau il y a quelques jours, et quel plaisir c’était ! Je ne sais pas ce qui m’attend l’année prochaine en termes de cours / charge de travail, mais je tiens à redevenir active ici ne serait-ce que pour la durée de ces vacances d’été.

Pour accompagner mon retentissant come back, j’essaie aussi de faire un peu de ménage. J’ai déjà supprimé quelques articles, ceux que je jugeais vraiment sans intérêt, et pour l’instant, je garde encore ceux avec lesquels je ne suis plus forcement d’accord trois voire quatre ans plus tard mais qui malgré tout montrent mon évolution (et/ou attirent encore des visites, lol ! ce qui n’est pas négligeable… j’espère toujours que les gens qui tombent par hasard sur mon fameux article sur les weeaboos sont assez curieux-euses pour aller lire d’autres articles, plus récents et peut-être même plus intéressants).

J’hésite à en récrire certains, à en supprimer d’autres…  je verrai, je prendrai le temps de faire un ménage de printemps intensif sous peu. Parce que, par exemple, ça me dérange un peu d’avoir autant d’otome news et de slice of life pas forcément des plus transcendants mais qui prennent autant de place sur le blog !! je ne sais pas encore quoi en faire, mais c’est très probable que je finisse par me résigner et que je les laisse là où ils sont.

98736
Crush du mois de mars : Cyrus Tistella, Steam Prison

On verra ! J’ai le temps de m’en occuper, je n’ai plus que ça à faire maintenant que j’en ai officiellement fini avec cette deuxième année de fac. Elle aura été rude ! Et je pense m’en être assez plaint dans le peu d’articles que j’ai écrit durant l’année donc je ne vais pas m’étendre sur le sujet, mais voilà, il faut quand même mentionner que c’est fini, et même si je ne sais pas si je peux dire que j’en suis ~ressortie plus forte~, c’est à présent derrière moi et c’est ce qui compte.

Pas complètement derrière moi non plus parce que j’attends toujours des résultats et il n’a encore été inscrit nulle part noir sur blanc que mon année a été validée, mais je me considère d’ors et déjà libre.

Comparé à la L1, j’ai beaucoup moins bien vécu cette année de fac, et ce n’est même pas tant à cause de la charge de travail bien plus conséquente ou le niveau de difficulté qui a inévitablement augmenté, mais plutôt à cause de toutes les complications qu’il y a eu autour, autant dans le cadre de l’université que dans ma vie personnelle, qui ne m’ont vraiment pas facilité la tâche… Il n’empêche qu’au niveau de mes notes, je ne m’en sors pas trop mal, je ne vais pas avoir besoin de revivre ça une deuxième fois, et malgré tout, il y a eu de bons moments, je suis sortie plusieurs fois de ma zone de confort et je l’ai rarement regretté, et même si j’ai certes fait face à des difficultés, je les ai mieux géré que je ne l’aurais fait il y a quelques années et j’ai limité les dégâts, donc, conclusion : peut-être que tout n’était pas à jeter.

_f02fa192-9b17-11e8-86f4-8f26f26dd985
Crus du mois d’avril : Carol Danvers (Brie Larson), Captain Marvel

Quoi qu’il en soit, j’avais promis de ne pas m’étendre et même si ça me fait du bien d’écrire certaines choses, j’imagine que ce n’est pas forcément intéressant à lire, donc concentrons-nous plutôt sur ce qui m’a marquée depuis mon dernier Slice of Life qui… date déjà de janvier ! On va appeler ce segment…

Lire la suite de « Slice of Life – Le blog a quatre ans ! depuis quelques mois maintenant. »

Publié dans Chronique

Faites entrer l’accusé : You, Killing Stalking, American Crime Story

Je dois avoir l’air d’une autoproclamée « fan de tueurs en série » qui « trouve leur psychologie fascinante » mais je vois jure que si ces trois séries qui ont capté mon attention dernièrement ont pour commun de mettre en scène un stalker doublé d’un serial killer, c’est un total hasard !!!

You, par exemple. Je veux vous parler de cette série depuis décembre !!! on peut carrément dire depuis l’année dernière ! et j’imagine bien que vous en avez déjà entendu parler entre temps… Je doute même de l’utilité de faire les présentations, mais bon… au cas où…

« You », produite par Greg Berlanti et Sera Gamble, adaptée du roman de Caroline Kepnes, diffusée sur Lifetime et plus tard sur Netflix, est une série qui tourne autour de Joe (incarné par nulle autre que Penn Badgley), libraire du coin et accessoirement, stalker, et sa relation avec Beck (Elizabeth Lail), écrivaine en devenir et, du coup, stalkée.

J’ai commencé en grande partie pour Shay Mitchell (qui joue le rôle de Peach Sallinger) mais aussi parce que c’est tout à fait mon genre de série. Pas le genre de teen drama dont j’ai l’habitude mais quand même un truc bien trashy qui, malgré tout, sait nous tenir en haleine.

Et au moins, You assume. Ca n’a rien d’une histoire d’amour, et tout d’un thriller. On n’est pas dans un cas comme celui de Fifty Shades of Grey où on nous romantise l’idée d’une relation « dangereuse », où Joe pourrait passer pour un anti-héros qui, certes, a quelques problèmes mais n’en reste pas moins désirable. Clairement, dès les premières minutes du premier épisode, on nous fait comprendre que le type est dangereux.

Et ce n’est pas non plus le genre de tueur charismatique auquel on pourrait s’attacher malgré ses crimes, loin de là ! Étonnamment, derrière les grands airs qu’il se donne, il n’est pas plus intelligent que n’importe quel autre mec blanc au coin de votre rue qui se croit plus malin qu’il ne l’est parce qu’il a lu un livre et qui croit savoir ce dont une femme a besoin mieux qu’elle. Tous ne vont pas aussi loin que Joe bien sûr, mais tendances meurtrières à part, il n’a rien de bien spécial, on connait tous-tes un mec dans dans son genre. C’est sûrement ce qui fait le plus peur : Joe pourrait finalement être n’importe qui, il a juste un accès internet et la chance d’avoir une « proie » qui vit au rez-de-chaussée et qui n’a pas de rideaux pour couvrir ses grandes baies vitrées. En plus, il est lourd, adore s’entendre parler, c’est un porc qui se masturbe dans la rue, bref, même celles et ceux qui auraient pu le trouver mignon au début vont voir leur fantasme s’effondrer.

Peach_Salinger

Mais parlons plutôt de Peach. Comme je vous le disais, ce personnage est ce qui m’a d’abord attirée chez You, mais quel potentiel gâché… Je m’étais peut-être un peu fait des films en regardant les bandes annonces mais je pensais vraiment que la série allait davantage se concentrer sur la dynamique Joe VS Peach qui, n’est pas tout à fait stable non plus, mais qui comprend dès le début que Joe n’est pas net. Au final, *spoilers*elle n’a pas été une menace si importante pour lui ; elle a bien essayé d’éloigner Beck mais elle n’a jamais été proche de lui dire la vérité à propos de lui, et aussitôt son homosexualité a été confirmée qu’elle a été tuée sans jamais avoir eu la chance de s’accepter, et de vivre une relation heureuse et saine avec une femme… ça fait toujours plaisir !!!*fin des spoilers*

Malgré ça, je me suis quand même bien amusée, et je ne crache pas sur les miettes de pain qu’on m’a donné (voir Shay Mitchell en sugar mommy, un rêve qui se réalise). C’est divertissant, on n’a pas le temps de s’ennuyer, et on a quand même souvent des sueurs froides : le suspens, la tension, le dégoût, l’air de rien, tout ça est maîtrisé ! Les personnages sont, certes, quasiment tous détestables, mais c’est fait exprès, c’est le but, et ce n’est pas pour autant que la série justifie les actions de Joe envers eux.

Avec 10 épisodes, c’est une série qui se dévore ; mon seul regret, c’est qu’elle… continue. Les toutes dernières secondes ont tout gâché ! Elles étaient en trop, la boucle était bouclé, il n’y avait plus rien à raconter, mais il a fallu qu’on s’arrête sur un cliffhanger et la promesse d’une saison 2 qui, à mon humble avis, n’aura pas les éléments nécessaires pour être aussi bonne que la première, mais bon… je ne vais pas dire que je ne serai pas au rendez-vous… j’ai juste peur d’être déçue !

wide

Tout ça, ça me fait penser à une autre série. Plus précisément, un webcomic. Où là encore, on est face à un tueur en série, et une relation malsaine, super malsaine, mais que des gens arrivent malgré tout à percevoir comme romantique. Vous savez déjà de quoi on parle puisque vous avez vu l’image : Killing Stalking.

J’en ai fait l’éloge quand la série débutait encore, et… je ne sais plus si j’en avais reparlé entre temps, j’ai la sensation que oui mais je n’arrive pas à remettre la main sur l’article, mais… bref, là où je veux en venir, c’est que, entre temps, j’ai complètement décroché parce que la deuxième partie était NULLE. C’était relativement chiant, et une fois qu’on approchait de la fin et qu’on avait enfin l’impression d’avancer dans l’histoire, on est bêtement revenu au point de départ, et en prime, la toute dernière scène était crade, vraiment crade. Je n’aimais plus la direction que ça prenait, et les nombreuses pauses de l’autrice m’ont laissé penser qu’elle était non seulement fatiguée mais aussi sûrement en manque d’inspiration, et ça se sentait.

Je pensais que c’était fini entre cette série en moi, j’en avais trop vu, mais… j’ai appris, par hasard, que le chapitre final était sorti en mars et, j’avoue, ça m’a quand même rendue un peu curieuse. J’ai donc lu toute la troisième partie d’une traite et…

Disons que c’était intéressant. Plus qu’intéressant, c’était surtout satisfaisant, satisfaisant de voir cette histoire se conclure. Le dernier chapitre m’a laissé une drôle de sensation, mais j’imagine que c’était l’effet recherché. Même si, à mes yeux, les deux dernières parties étaient clairement moins bonnes que la première, on ne peut pas nier que c’est quand même travailler ; Koogi, l’autrice, a laissé traîner tant de petits détails qui montrent que depuis le début, rien n’était laissé au hasard, et qui donnent envie de relire complètement l’oeuvre une fois qu’on l’a terminée pour voir tout ce qu’on avait manqué comme indice à la première lecture (et j’adoreeee ça).

57472011_275100000036293_8552137018332231461_n

Je vais parler de la fin plus en détails dans le paragraphe qui suit, surlignez pour les spoilers ! *début spoilers*J’ai remarqué que beaucoup de gens n’étaient pas satisfaits de la fin, et espéraient encore un chapitre supplémentaire, un épilogue, quelque chose de plus pour vraiment clôturer l’histoire, mais… plus je pense à cette fin, plus je l’apprécie. Sangwoo a eu la fin qu’il redoutait je pense : il est mort seul, détesté du monde entier, sans que personne ne sache jamais la vérité sur les véritables circonstances de la mort de ses parents, et surtout, il est mort de la manière dont sa mère avait essayé de le tuer, étouffé par un coussin (d’ailleurs, je ne l’avais jamais remarqué avant qu’une autre fan le souligne sur un forum, mais tout au long de l’histoire, Sangwoo ne dort jamais avec un coussin à cause de ce traumatisme). S’il a eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, il n’aura en tout cas sûrement pas pu le voir et a sûrement dû s’imaginer que c’était sa mère qui revenait pour le tuer. Et tout ça, on ne l’a même pas vu, on l’apprend de la bouche d’une mamie un peu sénile qui l’a tué sur un coup de tête parce qu’il faisait trop de bruit ; c’est une mort à priori un peu bête, on se demande si ce n’est pas une blague, mais quand on y pense, c’est un bon choix que de ne pas lui avoir donné une mort théâtrale. Que Sangwoo, qui se croyait tout puissant et s’était donné un droit de vie ou de mort sur les autres, connaissent une fin si ironique et pathétique est finalement ce qui a le plus d’impact.*fin des spoilers*

Au final, je ne sais même pas si je peux dire que j’en recommande la lecture ! Je ne peux pas dire que cette histoire ne m’a pas marquée, ni même qu’elle ne m’a pas plu… au contraire.

Cela dit… même si Killing Stalking appartient de toute évidence à un genre qui n’est pas au goût de tout le monde, j’hésiterais même à le recommander aux amateur-ices de thrillers tant certains passages sont… moralement discutables. Je suis surtout mitigée par rapport aux scènes de sexe.

La relation entre les deux protagonistes n’est jamais romantisée au sein de l’oeuvre, et je trouve même que Koogi dépeint bien ce type de dynamique abusive où l’un fait régner la terreur et l’autre développe des mécanismes de défense pour rationaliser et accepter la situation dans laquelle il est piégé. Il n’y a pas une once d’amour dans cette relation, et ça transparaît aussi dans leurs relations sexuelles, où pour Sangwoo il s’agit uniquement de dominer, contrôler, humilier ; dans son cas, il n’y a même pas d’attirance physique, et il insiste là-dessus à mainte reprise (Koogi a d’ailleurs dit qu’il était hétéro, et cette information divise mais en tout cas, pour moi, c’est évident que c’est le cas). Quant aux sentiments de Bum, il est clair depuis le premier chapitre qu’ils ne sont pas sains, et de par son passé et ses traumatismes, son rapport au sexe ne peut pas l’être non plus ; c’est normal pour lui « d’offrir » son corps pour calmer Sangwoo dans ses excès de colère.

Et malgré tout ça… quand je me penche sur la façon dont ces scènes sont dessinées… je ne peux pas m’empêcher d’avoir l’impression que, bien que violentes, elles ont pour vocation d’être érotiques, excitantes. L’histoire est parfois (souvent ?) teintée d’un fanservice qui n’a vraiment pas lieu d’être, Bum est sexualisé à outrance dans des moments censés traiter de sujets sérieux,… c’est normal pour une oeuvre comme Killing Stalking d’être dérangeante, mais dans ces cas-là, ce n’est… pas pour les bonnes raisons.

Ceci étant dit, même si certains aspects m’ont dérangée, je ne peux pas nier que j’étais à fond. C’est intense comme lecture et il faut vraiment savoir dans quoi on se lance avant de commencer, mais… je suis contente de m’être décidée à reprendre malgré ma déception vis à vis de la deuxième partie.

Versace

On termine sur mon gros coup de cœur : The Assassination of Gianni Versace. Et ça, c’est en fait le sous-titre de la série, qui s’appelle en vérité American Crime Story, et si le nom vous dit quelque chose, c’est parce que c’est un genre de spin-off d’American Horror Story, mais qui se base sur des faits réels. La première saison était centrée sur le procès d’O.J. Simpson (et je ne l’ai pas regardée parce que ça ne m’intéressait pas vraiment), et la deuxième traite du meurtre du créateur de mode Versace, et plus largement, du tueur en série Andrew Cunanan (que j’ai regardée seulement parce que je trouvais la miniature sur Netflix jolie).

Car oui, en 1997, Gianni Versace s’est fait tiré dessus sur les marches de sa villa, et ce que la plupart des gens ignorent, c’est qu’il était la cinquième victime d’un tueur en série.

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est que American Crime Story nous prend par surprise. Autant dans le titre que dans la promo qui a été faite autour, cette série nous est vendue comme une série traitant de Versace. Et ce n’est pas faux ! Le première épisode s’ouvre sur sa mort, et plusieurs épisodes lui sont consacrés. Mais la série va plus loin que ça, en faisant le portrait d’Andrew Cunanan et en montrant ses autres victimes, celles qu’on oublie car elles ne sont pas célèbres, et qu’on a ignoré à l’époque parce qu’elles étaient gays.

The Assassination of Gianni Versace ne se contente pas de retracer les événements qui ont précédés le meurtre du créateur. Elle dénonce ! Pourquoi les autorités ont laissé ces meurtres se produire alors qu’ils avaient le coupable sous leurs yeux ? Parce que c’était un homme gay, qui tuait d’autres hommes gays, et à cette époque, encore plus qu’aujourd’hui, ce n’était pas quelque chose dont la police se souciait. La série dénonce l’homophobie qui teinte non seulement cette série de meurtres mais aussi la société de la fin des années 90 en général.

Elle humanise aussi les victimes, déjà en en parlant, mais surtout en nous montrant qui elles étaient au-delà de leur fin tragique. La chronologie de la série permet d’apprendre à connaître Jeff Trail, Lee Miglin, et, en essayant d’imaginer le cours des événements, tente de rendre justice à David Madson, souvent soupçonné d’être un complice alors qu’il était plus certainement un otage.

02_059.JPG

Le seul détail qui me chiffonne, et ça, je l’ai appris avoir terminé la série, c’est que les familles des victimes n’ont jamais été contactées avant ou pendant la production, et des détails de la vie de Gianni Versace et Antonio d’Amico ont été complètement inventés lorsque ce n’était pas du tout nécessaire (*spoilers*par exemple, la réaction très théâtrale d’Antonio quant il découvre le mort de Gianni dans le premier épisode, ou encore sa tentative de suicide dans le dernier épisode. Des scènes très dramatiques et gratuites, qui sont loin de la réalité, d’après Antonio d’Amico lui-même*fin des spoilers*).

C’est regrettable mais je ne pense pas qu’il faille complètement jeter la série pour autant, je suis quand même contente qu’elle existe parce qu’elle met en lumière des problèmes sociaux importants qu’on a mis sous le tapis au moment des faits.

C’est drôle parce que… la série est donc de Ryan Murphy… et j’aime ses séries une fois sur deux, on a une love-hate relationship lui et moi, mais là… pour moi, c’était un sans faute, j’ai tout adoré. La réalisation est top, les couleurs sont superbes, c’est si plaisant à regarder, et le choix des musiques est excellent (est-ce que j’écoute Vienna d’Ultravox à fond depuis que j’ai regardé cette série ? OUI !!!). Tout ça bien sûr porté par le fantastique cast… Darren Criss !!! Au début, j’avais du mal à ne pas voir « le mec de Glee » mais il est tellement bon dans ce rôle que j’ai vite été convaincue par sa performance. Je ne connaissais pas Edgar Ramírez mais quelle révélation !!! Et je n’aurais pas pensé à Penélope Cruz pour ce rôle et pourtant… ça fonctionne très bien ! Quant à Ricky Martin, ah… je suis juste sincèrement heureuse qu’après des années dans le placard il puisse jouer ce genre de rôle (et il le fait bien).

Si je dois vraiment recommander une des trois œuvres que je viens de présenter, c’est celle-ci. Ca m’a tellement plu et j’ai tant envie d’en parler que ça m’arrangerait vraiment que tout le monde regarde…

Publié dans Chronique

7 titres que j’écoute tout le temps !

J’ai un peu hésité avant d’écrire cet article car, comme j’écris de moins en moins, j’aimerais éviter que, lorsque je fais un come back, ça soit pour une playlist, mais bon… je me suis rendue compte que je n’en avais pas publié depuis décembre, et j’ai quand même écouté deux/trois trucs qui méritent d’être partagés depuis.

On commence avec I’d Be Your Wife ; je redécouvre ce titre de Mary Lambert sorti en 2017. Je l’écoutais déjà pas mal à la sortie de son EP Bold, qui contient d’autres adorables chansons du même genre comme Hang Out With You et Know Your Name, mais ce n’était pas forcément ma préférée, jusqu’à ce que je la réécoute plus récemment et là : coup de cœur. ne sais pas si j’ai déjà eu l’occasion de parler de Mary Lambert sur ce blog mais c’est une artiste que j’aime beaucoup, elle a des chansons toutes mignonnes et d’autres plus percutantes sur des sujets très sérieux, mais quoi qu’elle fasse elle est toujours très ouverte et authentique : je l’adore !

Ca, par contre, c’est une découverte que j’ai fait complètement par hasard sur Spotify. La première fois que j’ai entendu le duo Broods, c’était sur la chanson Ease de Troye Sivan, et ma foi, j’avais bien aimé !, mais je n’étais jamais allée voir plus loin. Puis des années plus tard, je tombe donc sur Hospitalized, de l’album Don’t Feed the Pop Monster sorti le mois dernier, et je n’ai pas grand chose à dire dessus si ce n’est que j’aime beaucoup… Le refrain est très entraînant et est fun à chanter, ce qui est toujours un critère important pour moi.

Coup de cœur pour Happy Without Me, des sœurs Chloe x Halle, duo de R&B contemporain que je découvre avec ce titre issu de leur album The Kids Are Alright, sorti l’année dernière. Là non plus, je ne vais pas faire semblant de savoir de quoi et de qui je parle parce que je découvre tout juste, mais en tout cas… ce titre-là… une pépite… je l’écoute sans cesse depuis que je suis tombée dessus par hasard, encore une fois sur Spotify. J’adore le style, ce qu’elles font avec leur voix, le bridge EXCELLENT!!!, la partie de Joey Bada$$,… ça ne fait aucun doute qu’elles ont beaucoup de talent et pour un premier album, ça a l’air d’être du solide (je n’ai pas encore pris le temps d’écouter toutes les pistes de ce généreux album qui comporte 18 titres!). C’est impressionnant pour leur jeune âge (l’une est de 1998, elle a le même âge que moi!!!, et l’autre a deux ans de moins !).

On revient sur du connu : Hayley Kiyoko. Et oui, encore, encore et toujours. Mais cette fois-ci, on ne va pas parler d’Expectations, parce qu’on en a déjà parlé en long et en large, et que je le connais par cœur, non, aujourd’hui, retour aux sources avec l’EP Citrine. J’en ai déjà parlé, ce n’était pas un coup de cœur et ce n’est pas ce qui m’a fait tomber amoureuse d’Hayley et son travail (c’est avec Sleepover que je suis vraiment devenue fan même si à l’époque de Citrine j’écoutais déjà beaucoup Gravel to Tempo), cependant… y’a quand même des sons sympas dessus, notamment Palace. C’est une chanson sur le deuil, avec un refrain très puissant qui me donne toujours des frissons.

Je ne sais pas grand chose de Kelsey Karter si ce n’est qu’elle a fait parler d’elle en début d’année après s’être fait tatouer le visage d’Harry Styles sur la joue. Si ça vous choque, rassurez-vous, ce n’était qu’une petite farce ! un coup de pub pour promouvoir son single Harry, déclaration d’amour de fangirl, entraînante, rock’n’roll, sans prise de tête. J’aime bien, et c’est drôle parce que je n’avais même pas entendu parler de cette histoire de tatouage, c’est la vidéo où elle en parle qui m’a fait découvrir le titre quand elle s’est glissée dans mes recommandations Youtube… Je m’attendais à une storytime en cliquant dessus et… c’est ce que j’ai eu, en un sens, mais pas n’importe laquelle. Je me demande ce que Harry Styles pense de tout ça.

J’ai entendu parler de King Princess pour la première fois quand son EP Make My Bed est sorti l’année dernière, mais je n’ai jamais véritablement accroché à ce qu’elle faisait. Pourtant, j’aime bien ce que j’ai entendu jusqu’à présent, fut même un moment où j’écoutais pas mal Talia, mais je n’ai pas eu de coup de cœur ou de chanson sur laquelle j’aurais fait une fixette et que j’aurais écouté non-stop. Ceci étant dit, récemment, je suis retombée sur Holy, et là, j’ai eu une illumination, j’adore ?! J’aime particulièrement le refrain. Même si Make My Bed ne m’a pas entièrement convaincue, je suis curieuse de voir ce que donnera un album.

Enfin, il faut savoir que depuis quelques temps, je m’intéresse à Godzilla, et ce nouveau centre d’intérêt m’a fait repenser à une chanson de Kesha du même nom, que je me suis remise à écouter et que j’apprécie maintenant davantage. Même si elle n’a finalement pas grand chose à voir avec Godzilla, c’est une chanson qui parle d’accepter et aimer la différence, la nôtre et celle des autres, et elle est… très mignonne. Elle me fait presque penser à une chanson pour enfant. Je suis presque sûre d’avoir déjà parlé de Rainbow, album sorti au cours de l’été 2017 qui marque le grand retour de Kesha après des années à se battre contre ses troubles, un procès compliqué avec Dr. Luke et un contrat avec ce dernier qui l’empêchait de sortir ses nouvelles musiques, mais… impossible de remettre la main sur l’article où je l’aurais évoqué ? Donc, au risque de me répéter, je vais dire que j’aime beaucoup Rainbow, le simple fait que cet album ait pu sortir me rempli d’émotion, et même si toutes les chansons dessus ne sont pas à mon goût, je suis contente de pouvoir entendre Kesha se relever, s’amuser, être elle-même et dévoiler tout son potentiel. Godzilla est l’un de mes nombreux coups de cœur sur cet album.

Publié dans Otome Game

Coup de ♥ pour Steam Prison !

Peut-être que je me suis pas foulée pour le titre, mais il vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir… Vous voulez acheter un otome game vous ne savez pas lequel ? Vous hésitez à acheter Steam Prison ? Je vous épargne la lecture de pavés de textes et je vous le dis tout de suite : Steam Prison est une valeur sûre. Restez avec moi encore quelques lignes si vous voulez savoir en quoi. Garanti sans spoilers !

Développé par HuneX, à qui on doit plusieurs jeux qui ne nous sont jamais parvenus mais qu’on a pu voir adaptés en anime, comme Arcana Famiglia, Magic Kyun! Renaissance ou en ce moment Meiji Tokyo Renka, Steam Prison est sorti en 2016 au Japon, et a été localisé pas plus tard que ce mois de février par MangaGamer. Au scénario, on a Yumas, qui a aussi le scénario d’Ozmafia!! sur son CV, otome game de la boîte Poni-Pachet dont Yumas est d’ailleurs co-fondateur-ice, et qui est aussi sorti en anglais chez MangaGamer en 2016.

Un peu sceptique (parce que même si j’ai aimé Ozmafia!!, on va se le dire franchement, c’était un gros bordel avec des éléments plus que douteux), mais pas trop (parce que j’avais eu de très bons retours de Steam Prison). J’attendais sa sortie avec impatience, et d’habitude, je suis raisonnable et je ne me jette jamais sur les nouvelles sorties (j’attends les grosses promos), mais là, ça a été plus fort que moi…

Steam_Prison

L’histoire commence avec une scène CHOC : l’héroïne se réveille couverte de sang, couteau à la main, les corps morts de ses parents sous ses yeux. Mais ne sautons pas aux conclusions. Après l’opening, le jeu nous ramène deux jours en arrière, et on fait plus ample connaissance avec Cyrus Tistella, jeune fille issu de la noblesse, travaillant dans les forces de police, aux côtés de son binôme Fin.

sp10

Pour l’instant, le duo a le rang le plus bas au sein de la police, mais dans le cadre d’une promotion, ils sont envoyé dans les « Depths » pour une mission d’observation. Ce qu’il faut savoir sur l’univers de Steam Prison, c’est qu’après une inondation destructrice, le monde a été séparé en deux : dans les « Heights », les « hauteurs », vit la partie la plus privilégiée de la population, les descendant-e-s de celles et ceux qui ont prit la fuite avant ladite inondation, et dans les « Depths », les « profondeurs », celles et ceux qui ont été abandonnés à leur triste sort. On y trouve notamment le « sanctuary district » qui sert de prison, d’exil, et où les « HOUNDS » font régner leur loi tyrannique.

sp9
Je vous mets une image pour que vous puissiez visualiser la chose ; quand on entend parler des Depths pour la première fois, je croyais que c’était une espèce de monde sous-terrain, mais en fait c’est la « surface », et les Heights sont… dans le ciel ! La tour au milieu est l’ascenseur qui les relie.

Juste avant d’être promue, Cyrus est arrêtée pour le meurtre de ses parents, et est renvoyée dans les Depths, mais cette fois-ci… en tant que prisonnière. De toute évidence victime d’un complot, elle compte bien prouver son innocence et trouver qui est derrière l’assassinat de ses parents mais… maintenant exilée dans le « sanctuary district », où les conditions de vie sont déplorables, et où ceux censés maintenir l’ordre torturent et tuent pour le plaisir, ses moyens d’enquêter son limités, et la survie est sa priorité.

tumblr_plsvnu4TXc1rz3nxxo1_540

Dès les premières minutes du jeu : coup de foudre. J’ai tout de suite été conquise par la musique, les graphismes, le worldbuilding, alors que c’en était qu’un bref aperçu !!!, et… surtout… par l’héroïne. Cyrus Tistella. ♥ !!! Elle est… tout ce que j’ai toujours voulu chez une héroïne d’otome game et je crois bien que pour la première fois (!) depuis que je joue à ce genre de jeu, j’ai un personnage qui me fait couiner devant mon écran.

Déjà, elle a une personnalité, et elle n’est pas amnésique.

Au-delà de ça, elle… travaille, elle est compétente, et elle est même plus courageuse, débrouillarde, et douée avec une épée que son collègue de quatre ans son aînée. Elle connait ses faiblesses mais elle fait bon usage de ses forces, elle est indépendante, taquine, mature, parfois imprudente et impulsive, mais avant tout, juste.

Dévouée à rendre la justice et à aider les plus faibles, Cyrus se prépare malheureusement à laisser sa carrière derrière elle au profit d’un mariage arrangé. En effet, dans les Heights, pour des questions de régulation de population, il est obligatoire de se marier et de faire des enfants avec un partenaire assigné par le Temple (l’Etat, en gros), et tomber amoureux de quelqu’un d’autre est un crime sévèrement puni.

sp1

Bien sûr, elle n’est pas fan de l’idée… elle aime son travail, et n’a aucun intérêt pour le mariage ou les relations amoureuses en général. Elle connait à peine son fiancé et n’a pas de temps à perdre à aller essayer des robes de mariée. Mais en tout cas… ça fait plaisir de voir une héroïne qui rejette les codes et qui ressent une pression par rapport à la féminité (on lui dit de laisser pousser ses cheveux, de porter des jupes, de faire attention à son poids, de parler de manière plus féminine, d’avoir des centres d’intérêts plus féminins) (alors qu’elle, elle est passionnée d’épées, elle n’est à l’aise qu’en pantalon, et elle veut juste faire son travail!!!). De plus, pour certaines, qu’on attende d’elles qu’elles se marient, fondent une famille et n’aillent pas loin dans leur carrière pour se consacrer au foyer est encore une réalité (surtout au Japon). C’est tellement plus agréable d’avoir une héroïne avec des problèmes qui nous parlent, et une façon de penser et d’agir proche de ce qu’on aurait pu nous-mêmes faire dans la même situation, qu’une coquille vide qu’on a sans cesse envie de secouer mais dans laquelle on est censées pouvoir se « projeter ».

Elle est vraiment trop… cool !!!, et en plus, elle a une frange droite, donc tous mes critères étaient remplis. Cependant, je vais rester honnête et objective, et vous avouer que… à partir du moment où elle commence à se rapprocher d’un individu de sexe masculin… elle devient naïve, à la limite du ridicule.

J’essaie de ne pas trop lui en tenir rigueur parce qu’en dehors de ça… je ne trouve vraiment rien à lui reprocher, et à l’excuse d’avoir grandi dans les Heights où les relations amoureuses sont interdites, de même pour les romans érotiques, et les manuels scolaires n’ont pas l’air d’aborder le sujet de la reproduction,… Mais y’a une limite à ce que je suis prête à croire, et essayer de me faire avaler qu’elle ne sait même pas comment on fait des enfants ? à 18 ans ? Elle est trop innocente pour que ça soit sain (dans certaines routes, des personnages profitent de son manque d’expérience et de connaissance sur le sujet). Le concept même de « relation sexuelle » lui est complètement inconnu, elle ne sait pas que ça existe et n’a aucune idée d’en quoi ça peut bien consister. Ca ne va pas !!!

A mon grand regret, je trouve que sa personnalité s’efface un peu après le prologue (mais elle reste cool, très cool).

Dans ce que j’appellerais la « common route », il se passe donc tout ce que je viens de vous raconter, la voilà donc dans le sanctuary district, petit passage en cellule d’isolement où elle est gravement battue, elle n’a plus de force, elle est en sous-nutrition, et elle culpabilise de squatter chez une mère célibataire déjà très pauvre. Il faut trouver une solution ! Selon les choix qu’on a fait jusque là, on s’oriente soit vers la « bodyguard route » où on peut se rapprocher d’Ulrik ou Eltcreed, soit vers la « prisoner route », où on a là le choix entre Adage ou Ines.

Lire la suite de « Coup de ♥ pour Steam Prison ! »

Publié dans Otome Game

Je me mets enfin à Hakuoki ! – Hakuoki Kyoto Winds

« Enfin », c’est le cas de le dire ! Hakuoki est LE titre le plus populaire du développeur Otomate, au Japon comme ici. La franchise a fêté ses 10 ans l’année dernière, l’adaptation en anime datant de 2010 n’a fait qu’accroître son succès, et en 2012, le premier opus a été traduit en anglais, faisant de lui l’un des premiers otome game auquel on ait eu accès en Occident. D’abord sorti sur PSP, il s’est depuis incrusté sur toutes les consoles : PS Vita, 3DS, PS3, mais aussi PC et portable, jusqu’en 2017 où le jeu a fait un ultime come back sur la Vita pour une sorte de remaster, ajoutant de nouvelles routes et scindant le jeu en deux parties, Kyoto Winds et Edo Blossoms.

Vous l’aurez compris, Hakuoki est dans le coin depuis un moment, pour beaucoup il représente leurs premiers pas dans l’univers des otome games,… tout le monde connait, tout le monde aime, sauf peut-être… trois/quatre personnes, et l’une d’elles, c’est moi. Je n’ai jamais eu l’occasion de jouer à l’une ou l’autre version du jeu, je n’ai jamais été spécialement attirée par l’univers et n’ai donc jamais pris le temps de m’attarder sur l’anime, et résultat, je suis passée à côté de la franchise pendant des années.

Mais je savais qu’il fallait que j’y remédie tôt ou tard. Après tout, je me proclame amatrice d’otome games, et j’ai toujours dit vouloir tester toutes les sorties anglophones, je serais une imposture si je passais à côté d’un tel classique ! Le remake se présentait donc comme l’occasion parfaite pour enfin sauter le pas. Je n’ai pas sauté dessus dès sa sortie, il n’a jamais été en haut de ma wish list, mais l’été dernier, je suis finalement tombé sur une promo intéressante et… et même après achat, j’ai traîné avant de m’y mettre, mais aujourd’hui, enfin, je peux dire que j’ai terminé la première partie de l’histoire.

Et l’histoire, quelle est-elle d’ailleurs ?! Il serait temps que j’en parle. Si vous non plus, Hakuoki nous évoque pas grand chose, laissez-moi vous éclairer.

Résultat de recherche d'images pour "hakuouki shinsengumi kitan"

On est en 1864, et on incarne Chizuru Yukimura, la fille d’un docteur d’Edo. L’histoire commence alors que celui-ci part pour Kyôto et la laisse sans nouvelle pendant plus d’un mois. Elle se déguise donc en garçon (question de sécurité) et part à sa recherche. Mais… elle a à peine le temps d’arriver qu’elle tombe sur un des secrets les plus sombres et les mieux gardés du shinsengumi : les « Furies », à ne pas confondre avec les « furries », car nous n’avons pas à faire à des gens en costumes d’animaux mais bien à des monstres  à l’apparence humaine, assoiffés de sang, cheveux blancs, yeux rouges, le look complet. Heureusement, elle se fait sauver par le shinsengumi lui-même, mais sa chance réside surtout dans le fait qu’eux aussi recherchent son père, qui aurait un lien avec l’existence même des Furies. Elle est capturée, manque de se faire tuer, mais grâce à cet intérêt commun, ils trouvent un arrangement, et c’est ainsi qu’elle se retrouve à passer quatre ans aux côtés du shinsengumi. Ou du moins, ce sont ces quatre premières années parmi eux qui sont couvertes dans Kyoto Winds.

anime bl vostfr Inspirational

Le jeu nous propose donc un tour d’horizon de l’histoire du Shinsengumi, de l’affaire Ikedaya en 1864, jusqu’à la bataille de Toba-Fushimi en 1868, à travers les yeux de Chizuru. Selon les choix que vous ferez, vous verrez les événements sous différents angles, mais toujours, bien sûr, très romancés, et avec une pointe de surnaturel, ce qui ne fait donc pas d’Hakuoki un manuel d’histoire, mais une bonne introduction à la période Bakumatsu qui vous donnera peut-être envie d’en apprendre plus sur cette partie-là de l’histoire du Japon.

L’inconvénient, c’est que comme le jeu se calque sur l’histoire du Japon, et qu’on ne peut vraiment changer l’Histoire, et qu’en plus Kyoto Winds ne propose que les cinq premiers chapitres d’Hakuoki, qui constituent essentiellement la « common route », hé bien on se tape 12 fois le même scénario, à quelques détails près.

Car oui, la principale addition de cette nouvelle édition d’Hakuoki est l’ajout de 6 nouvelles routes, ce qui nous fait un total de 12 routes et apparemment bien trop d’heures de lecture, d’où l’idée de faire deux jeux distincts, l’un avec la première partie de l’histoire se déroulant à Kyôto, et l’autre avec la seconde partie à Edo. Le concept ne me dérange pas, je ne suis pas dupe quant à ce qui motive cette décision (¥¥¥), mais soit. Le problème, c’est que les routes ont beau être nombreuses, aucune n’est complète, chacune ne fait que planter le décor pour une romance qui n’aura finalement le temps de se développer qu’à Edo, et sur cinq chapitres, les quatre premiers appartiennent à la route commune, et au bout de quelques parties, vous aurez eu l’occasion de tester la quasi totalité des choix et vous n’allez faire que skipper tout le texte. Dans quelques rares cas, il y a du texte à skipper même dans le cinquième chapitre ! Et l’issue de celui-ci est toujours la même, spoiler alert, *le garçon dont Chizuru tombe amoureuse se transforme en Fury pour la protéger*. Ca devient vite redondant.

Et comme mentionné il y a quelques instants, la récompense est moindre, puisque la romance a à peine le temps de naître. Si vous êtes là pour ça, ce qui est… sans doute le cas quand vous jouez à un otome game, ne vous attendez pas à de grandes déclarations ou à des manifestations d’affection car la simple mention de sentiments amoureux est… rare.

Voyons quand même ce qu’il en est.

2019-01-12-012749

Lire la suite de « Je me mets enfin à Hakuoki ! – Hakuoki Kyoto Winds »

Publié dans News

Road to 2020… deux nouveaux films pour « Free! » !

Je n’ai plus vraiment le temps de suivre l’actualité de la japanimation et d’écrire des articles qu’on pourrait classer dans la catégorie « news » de ce blog mais… pour Free!… j’ai toujours eu, et je trouverai toujours, le temps.

Hier, 13 janvier, pour bien commencer l’année, se tenait l’event « Free! Dive to the Future -Talk & Reading Special Event », avec un bon nombre des seiyuu de l’anime.

@iwatobi_sc

Nous autres  fans l’attendions avec impatience car on sait que c’est toujours l’occasion d’annoncer les projets futurs pour la série, si toutefois il y en a… mais après le « See you in 2020 » sur lequel nous a laissé l’anime, cela ne faisait aucun doute. Restait encore à savoir pour quoi on allait se revoir : une nouvelle saison ? un film ?…

image2 (1)

Mais depuis hier, plus besoin de se poser la question : ça ne sera non pas un film mais… deux films ! Dont un premier qui ne sortira pas plus tard que… cette année !

Pour nous faire patienter jusqu’à 2020, un « recap movie » (ou « reconstruction » movie pour reprendre leurs mots) qui compilera les moments les importants de la troisième saison sortira le 5 juillet 2019. Il inclura un « nouvel épisode » où, apparemment, les personnages feront un pas de plus vers leur rêve.

Après nous avoir rafraîchi la mémoire, un nouveau film complètement inédit sortira au courant de l’été 2020. Pas plus d’informations pour le moment, si ce n’est le visuel que vous pouvez voir dans la vidéo ci-dessus postée ce matin.

free

Euphorique après avoir eu la confirmation que Free! continuait, et reviendrait même plus tôt que prévu, je reste quand même mitigée.

Déjà, je suis un peu déçue par l’annonce d’un film recap. Je prends tout ce que Free! me donne, et s’il est encore en salles quand je serai au Japon le mois suivant, je serais ravie d’aller le voir, je ne vais pas commencer à prétendre le contraire. Mais un récapitulatif d’une saison de 12 épisodes à peine vieille d’un an ? Quel intérêt ? Si ce n’est… faire du profit et garder les fans occupé-es et intéressé-es jusqu’à la sortie d’un plus projet, ce qui est finalement le but de ce genre de films j’imagine. Mais quand même !

Au moins, on aura quand même un peu de contenu inédit, mais je pense que comme Take Your Marks, le « nouvel épisode » reprendra plus ou moins là où saison 3 s’est terminée (et encore ! est-ce qu’ils vont nous montrer la fameuse course dont on n’a entendu que le top départ avant de se prendre le « see you in 2020 » dans les dents ? pas sûre qu’ils aient réservé ça pour un récap movie…) et n’ira pas beaucoup plus loin… juste assez pour nous mettre l’eau à la bouche et nous faire revenir pour la suite. Le tout dans le tout, ça me suffit !, du moment que ce qui suit est à la hauteur…

free

Là encore, contente d’avoir une suite, mais un peu déçue que ça soit sous forme de film. On sait combien de temps ils mettent à venir jusque dans nos contrées françaises… ça donnerait presque envie d’aller le voir sur place mais j’ai déjà fait une folie en allant au Japon deux années de suite, en 2018 et en 2019, et j’étais décidée à me calmer, décision motivée par les Jeux Olympiques qui vont faire grimper les prix aussi bien des billets d’avion que des logements, mais maintenant… maintenant je remets tout en question…

Cela dit, le plus gros problème de ce format, ce n’est pas ça… c’est surtout que la saison trois a introduit une tonne d’éléments et de personnages qui, si on veut les développer comme il se doit, vont avoir besoin de plus qu’un long-métrage qui durera deux heures tout au plus. J’ai hâte de voir le film, je suis sûre qu’il sera spectaculaire !!!, mais j’aurais l’esprit tranquille seulement s’il y a une quatrième saison derrière… C’est peut-être trop demander, c’était déjà généreux, et même exceptionnel (littéralement, ils ne l’avaient jamais fait avant) pour KyoAni de sortir une troisième saison, mais je ne sais pas si la franchise pourra avoir une conclusion digne de ce temps avec « seulement » un dernier film.

Après, tout dépend du contenu ; pendant longtemps, j’ai imaginé Free! se terminer en 2020 avec les Jeux Olympiques. C’est en train de devenir une réalité (même si je doute que le film se passe vraiment aux JO ; même après des années à vendre des produits dérivés hors de prix, je ne crois pas que KyoAni ait le budget pour payer les droits et n’afficher ne serait-ce que le logo officiel dans le film, mais allez savoir… on a acheté beaucoup de birthday goods après tout). Mais la saison trois a introduit tant de nouveaux personnages à peine développés que je vois mal un film leur rendre justice.

Il ne nous reste plus qu’à faire confiance à Kyoto Animation, prendre la « road to 2020 » et voir où elle nous mène…

En attendant, j’essaierai de vous tenir au courant du mieux que je peux des nouveautés sur ce blog, et si vous voulez un avant-goût du recap, n’hésitez pas à consulter mon article de reviews des épisodes de Free! Dive to the Future (j’ai récemment ajouté une review de l’épisode 0 !).