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Des frissons à Disneyland Paris !

Après une énième petite absence, j’avais envie de partager avec vous ma escapade improvisée à Disneyland Paris. Il aura fallu d’un trajet d’une heure en voiture pour qu’une amie et moi, alors que ne s’étaient pas vues depuis des mois, décidions de s’organiser une petite escapade à Disneyland pour le week-end suivant. Je n’y étais encore jamais allée pour la saison d’Halloween, et elle n’y était jamais allée tout court, alors qu’est-ce qu’on attendait ?

C’est toutes les stories d’Hello Maureen sur Instagram qui m’ont fait céder à la tentation… Le parc est joli comme tout, le orange lui va si bien ! On trouve des citrouilles, des lanternes et des fantômes à tous les coins de rues, et si le château n’est pas décoré pour l’occasion, on constate quand même qu’il a été pris d’assaut par Maléfique, qui a fait poussé ses ronces dragonesques dans la cour. Du côté de Frontierland, c’est Coco qui est mis à l’honneur, avec entre autres des squelettes habillés pour la dia de los muertos.

Petite nouveauté liée aux restrictions sanitaires : il n’est plus possible de rencontrer les personnages comme avant mais, à la place, des « selfie spots » ont été mis en place pour pouvoir prendre des photos avec eux à distance ! On a préféré passer notre temps dans les files d’attente des attractions plutôt que dans celles desdits selfie spots mais c’était quand même l’occasion d’apercevoir beaucoup plus de personnages que d’habitude. Pour le coup, je trouve que c’est un meilleur système qu’avant… rien qu’avoir Mickey et ses ami-es nous saluer depuis la gare de Main Street à l’ouverture et la fermeture, ça fait trop plaisir !

On a pu voir Mickey, Minnie, Dingo Pluto, Tic, Tac, Donald, Daisy, Max (!!!), Stitch, Jack Skellington et Maléfique (très furtivement). Tous et toutes habillé-es spécialement pour l’occasion en plus !

Toujours à cause du contexte sanitaire, Disneyland ne peut plus se permettre de tenir des spectacles ou des parades, ou en tout cas, pas dans les conditions habituelles. Cependant ! il y a eu un effort pour conserver un peu de ~magie~ et organiser quelques évènements sympas au cours de la journée. Ainsi, on retrouvera quand même quatre chars différents qui longent Main Street (un seul à la fois) et un spectacle de quelques minutes mettant en scène Ursula sur la scène du théâtre du château (dont vous pouvez voir un extrait ci-dessus) !

Le truc, c’est que pour éviter les rassemblements, les chars comme l’animation avec Ursula ou même certaines apparitions de personnages (Maléfique sur les balcons du château par exemple) ont lieu à des horaires aléatoires. Il faut donc être au bon endroit au bon moment !

Pour ce qui est des attractions, et surtout de l’attente !, j’avais ouïe dire que comme le parc accueillait moins de monde (toujours pour les mêmes raisons), c’était un peu vide et on faisait pas trop trop de queue. Là, comme on y était un samedi et que c’était le début des vacances, on a quand même fait 45 minutes quasiment partout, mais je suppose que pour Disneyland, alors qu’ils doivent en plus laisser une rangée de libre sur deux dans les wagons, c’est pas grand chose.

On a pu faire Phantom Manor, It’s a small world, Hyper Spacemountain, Star Tours, Big Thunder Mountain, Indiana Jones et le Temple du Péril, et, pour finir, petite « attraction » où y’avait pas d’attente, le Labyrinthe d’Alice.

Mon amie qui faisait tout ça pour la première fois a plutôt bien kiffé donc j’étais contente ! Pour ma part, je n’avais jamais fait Indiana Jones et maintenant je sais pourquoi ! C’est rien de ouf, c’est super court, mais assez long pour te provoquer un traumatisme crânien (on est trop mal dans les sièges et au premier virage, tu t’éclates la tête). C’est vraiment juste histoire de faire l’une des seules attractions à sensations fortes.

Par manque de temps, j’ai sacrifié Peter Pan’s Flight (où y’a toujours autant de monde et plus de Fast Pass donc c’était mort ! j’ai pensé que mon amie préférerait faire un truc qui bouge un peu plus donc il est passé à la trappe) et Pirates of the Caribbean parce qu’on a quasiment le même à Europa Park donc je me suis dit qu’elle ratait rien et que c’était mieux de privilégier autre chose. Sinon… on a fait tout ce qu’on voulait faire, on a tout coché sur notre liste, donc on était satisfaites et on est parties vers 17h30 ; comme on faisait l’aller-retour dans la journée et que c’était ma brave amie qui conduisait tout du long (six heures en tout!!!), on ne voulait pas s’éterniser pour qu’elle ait encore des forces !

Elle me fait de la peine cette photo.

Niveau nourriture, le bilan fait un peu pitié. Déjà, quand tu vas à Disneyland, tu sais que c’est pas pour bien manger, mais alors depuis que je suis végétarienne… les choix sont encore plus limités. J’adore les loaded fries du Fuente del Oro mais il est fermé en ce moment, donc mon choix s’est porté sur le chili vegan du Last Chance Café à l’entrée de Frontierland. C’était ça ou une galette douteuse dans un petit burger ridicule (ou un plat dans un resto cher).

Honnêtement… c’est pas dégueu (et c’était servi dans un petit pot illustré avec les méchants Disney!) mais ça coûte tellement cher ! On avait l’air fines à la caisse quand on a découvert que les tickets resto n’étaient pas acceptés… Environ 15€ pour un chili, une petite portion de frites et un coca qui lui par contre est énorme (50CL). Pas de dessert pour nous mais il faut savoir que les Magnum vegans sont proposés !

Et puisqu’on est sur le sujet des trucs chers… le parking ! 30€ la place de parking, j’ai jamais vu ça… En comparaison, à Europa Park, c’est 7€, et déjà ça, c’est cher!, ça a vachement augmenté ces dernières années… mais confrontée aux tarifs de Disney, je ne peux que relativiser. Bref, de loin la dépense qui m’a fait le plus mal au cul.

Bon c’est pas flagrant là mais mon serre-tête c’est une citrouille.

Comme on était plus à ça prêt, on s’est autorisées une petite folie, à savoir… des serre-têtes oreilles d’Halloween pour 22,99€ chacun… Achat utile, je pense, parce qu’on a quand même l’air vachement mignonnes et ça, ça vaut tout l’or du monde.


Super journée, que des bons souvenirs, une expérience sur le parc tout à fait agréable malgré les contraintes dûes à la crise, Disneyland ayant tout mis en place pour qu’on puisse profiter à fond de la saison d’Halloween en toute sécurité !

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Tout feu tout flamme à Paris pour PROMARE.

C’était un soir comme un autre, autrement dit, un soir où je me lamentais de ne pas avoir vu Promare, pendant que mon fil Twitter était plus hypé que jamais, me noyant sous les fan-arts et m’assommant de « WATCH PROMARE », alors que j’essayais tant bien que mal de me faire une raison. Car oui, aussi populaire puisse-t-il être dans son pays d’origine ou sur les réseaux sociaux, un long-métrage d’animation japonais tel que celui-ci représente quand même un pari risqué en France, et, par conséquent, il n’est sorti que dans quelques cinémas, où il n’est pas resté à l’affiche bien longtemps. Et ce qu’il s’est passé, vous l’aurez compris, c’est que, n’étant pas dans les parages au moment de sa diffusion dans le cinéma le plus proche de chez moi, j’ai raté ma chance ! Je commençais à me faire à l’idée de devoir attendre sa sortie en DVD prévue pour… février 2020… quand @MakoHaru_matuer a débarqué dans mes messages privés tel le Messie.

Elle m’a notamment fait remarquer que Promare passait encore à Paris, même si là aussi, avec une seule séance tous les dimanches dans un petit cinéma de quartier, ça sentait la fin. Mais n’était-ce pas justement parce que ça sentait la fin qu’il fallait que je me bouge ? que je prenne mon destin en main si je ne voulais pas avoir à attendre jusqu’à l’année prochaine ?! Au bout d’une conversation qui a dû durer une heure à tout casser, nous avons donc décidé que j’allais passer le week-end chez elle. Trois jours plus tard, j’étais dans le train.

Est-ce que c’était raisonnable ? Pas forcément. Est-ce que j’avais cours lundi ? Peut-être bien. Mais la vraie erreur aurait été de me refuser ce petit week-end qui, en plus de m’avoir changé les idées, m’a permis de…

  • passer du temps avec Tama, qui est encore plus cool en vrai que sur internet !!! (et elle est déjà très cool sur internet, c’est pour vous dire !) Je ne la remercierai jamais assez pour m’avoir accueillie à bras ouverts alors qu’on ne se connaissait même pas tant que ça et que ça s’est fait un peu fait à la dernière minute ! Et je n’aurais bien sûr pas pu espérer voir Promare en meilleure compagnie…
  • faire également la rencontre de l’adorable @_Strangie et de bien commencer la journée en discutant autour d’un café
  • de me balader dans Paris, d’un peu faire la touriste, et de prendre les photos ci-dessus
  • de profiter d’un bubble tea dans un petit café très cosy rue Saint Denis entre… un sex shop et un salon de « massage »… mais très cosy malgré tout !
  • et bien sûr, d’aller voir… le fameux… le seul et l’unique… Promare…

A la hauteur de mes attentes et de sa réputation… il valait totalement le déplacement !

Mais j’en parle, j’en parle depuis avant et peut-être que vous ne savez même pas d’où il sort, ce film ! Ca parle de quoi ?! J’aurais peut-être dû commencer par là… Pour vous le résumer le plus simplement possible, disons qu’il y a eu un gros incendie qui a non seulement ravagé la Terre mais aussi donné naissance à une nouvelle population capable de maîtriser le feu, les « Burnish », considérée comme dangereuse et donc fortement réprimée. C’est dans ce climat que s’est créé un groupe terroriste, les Mad Burnish, qui mettent le feu un peu partout, et que s’est formé la Burning Rescue, une équipe de pompiers, à qui aucun incendie ne résiste. Nous, on suit Galo Thymos, qui a récemment intégré ladite équipe, et Lio Fotia, le leader du fameux groupe terroriste. A priori, tout les oppose, mais ils ne vont évidemment pas rester ennemis bien longtemps…

Et tout ça, c’est signé Trigger et c’est réalisé par Imaishi Hiroyuki, avec un scénario de Nakashima Kazuki, des dessins de Koyama Shigeto et des musiques de Sawano Hiroyuki. Tous les ingrédients pour faire un film qui en jette. Il porte bien la marque du studio ; c’est haut en couleurs, il se passe toujours plein de trucs à l’écran, mais l’animation n’en est pas moins fluide, et bien sûr, on a le droit à masse de méchas et d’action. Aussi : du fanservice. Mais pas celui auquel on s’attend ! Tout ce qu’on pourra éventuellement regretter, c’est que les personnages, aussi attachants soient-ils, ne soient pas plus développés (la faute au format qui ne laisse pas vraiment de temps pour ça !). C’est un petit détail qu’on oublie et qu’on pardonne facilement parce que le film est beau, le film est fun, le film est gay. Oui, les rumeurs sont vraies, Promare est certifié gay !

Si jamais vous voulez voir à quoi ça ressemble…

Super film, valeur sûre, je n’ai encore jamais rien entendu de négatif à son sujet, et c’est sûrement parce qu’il n’y a rien de négatif à en dire. Par contre… si je devais absolument trouver quelque chose à redire sur ma séance… ça ne serait pas au sujet du film en lui-même mais de son public.

Ce qu’il se passe, c’est qu’il y a une culture qui s’est développée autour de Promare qui… consiste à aller le voir le plus de fois possible au cinéma. Par exemple, Tama, qui m’accompagnait, allait le voir pour la quinzième fois ! Et quand on faisait la queue pour entrer dans la salle, la plupart des gens dans la file en était à leur troisième, cinquième, dixième, vingtième fois !!! C’est bien, c’est ce qui a permis au film de rester en salles aussi longtemps, et il mérite bien un tel soutien, un tel engouement. Le problème, c’est qu’à force, certaines personnes se croient maintenant chez elles, et se permettent de gâcher la séance des autres en faisant un maximum de bruit pendant le film, que ça soit en criant des trucs ou en tapant du pied durant certaines scènes. On m’avait averti à ce sujet, et je redoutais le pire !!! Mais je m’estime chanceuse, car ma séance était assez calme, et les quelques moments où il y a effectivement eu de bruit, c’était juste pour applaudir à l’apparition de certains personnages ou pour répéter certaines répliques, bref, rien que le son du film ne couvrait pas.

Par contre, dans Promare, il y a une scène, c’est La Scène, et celles et ceux qui ont vu le film n’ont pas besoin que j’en dise davantage pour savoir de quelle scène il s’agit. C’est une scène cruciale, c’est une scène intense, mais c’est surtout une scène relativement silencieuse… et un mec a jugé bon de lancer une petite remarque dégradante en plein milieu… Insortable !!!

Le public américain ayant visiblement encore moins d’éducation que le public français, la fameuse scène a été filmée directement depuis une salle de cinéma et postée sur Twitter !?!? (Insortable !!!) Et comme elle a pas mal tournée, je suis, bien malgré moi, tombée dessus. J’étais un peu dégoûtée de m’être fait spoiler un moment pareil, surtout que j’avais fait de mon mieux pour éviter quasiment tout ce qui avait un rapport avec Promare, même ce qui ne constituait pas un spoiler!, pour avoir une surprise totale au moment de regarder le film (raté !!!). Mais après avoir vécu ça, je me dis que ce n’est finalement pas plus mal d’avoir découvert La Scène dans le confort et le calme de mon lit.

Enfin ! Aussi regrettable que ça puisse être, ça ne m’a pas empêchée de profiter du film, ni d’en garder un excellent souvenir. Frustrant sur le moment, mais en sortant de la séance, c’était déjà oublié ; on est allées manger une bonne pizza, étape obligatoire après visionnage de Promare. (Et si la pizza vous fait de l’œil, elle vient d’un Fratellini Caffè, qui est, je crois, une chaîne?, mais qui utilise de très bons produits et dont les pizzas sont presque aussi bonnes qu’à Naples !!!)

Le lendemain, j’ai dû quitter Tama relativement tôt, le devoir l’appelait, elle devait aller travailler, mais… je sais que nous nous reverrons bien assez tôt.

Mon train n’était qu’à 16h, alors j’en ai profité pour voir @My_poorLady !!! Copines depuis l’ère d’Ask.fm, on est devenues très bonnes amies sur Twitter, et on s’est vues quelques fois depuis, et c’est toujours un plaisir !

Comme j’étais un peu en avance, je suis descendue du métro quelques arrêts plus tôt et j’ai fait le reste du trajet à pied : j’ai fait un tour dans le coin du Centre Pompidou, je suis passée devant l’Hôtel de Ville, et j’ai traversé le Marais. Cette promenade m’a finalement conduit à notre lieu de rendez-vous : Shodai Matcha.

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Bubble tea cheese et tiramisu matcha !

10/10, je pense à ce bubble tea tous les jours, et le tiramisu saurait mettre tout le monde d’accord, amateur-ices de matcha ou non. Mais tout cela m’aurait paru un peu fade sans la présence de Marina. Très heureuse d’avoir pu profiter de ce moment avec elle avant de retourner pour Strasbourg.

Publié dans Slice of Life, Voyage

Slice of Life – Pariiiis, tu nous ouvres ton cœur.

Si tout le monde a bien compris ma référence à Anastasia, on peut passer à la suite.

Je n’ai pas été très présente sur ce blog en juin: j’étais pas mal occupée, et pas très inspirée. Pas d’inquiétude, je compte bien me rattraper au mois de juillet; d’autant plus que ça me désole un peu de ne plus voir que des Otome News sur ma page. J’adore les faire et ce n’est pas une série que j’ai envie d’arrêter, mais elle prend tellement de place…

Bref, en attendant de remédier à cela, on se retrouve pour un Slice of Life, banal mais fort chargé !

Escapade parisienne  

J’ai commencé le mois par une petite virée à Paris, où je me rendais pour le concert symphonique de musiques Ghibli de Joe Hisaishi, au Palais des Congrès.

Grandiose. Joe Hisaishi alternait entre chef d’orchestre et pianiste, et l’orchestre et son chœur ont interprété les musiques de Nausicaä, Mononoke, Kiki, Le Vent se Lève, Ponyo, Le Château dans le Ciel, Porco Rosso, le Château Ambulant, Chihiro et Totoro, avec des extraits des films en fond. !!!

C’était magique!, et généreux, le concert a duré deux bonnes heures, avec Mai Fujisawa présente pour interpréter Nausicaä Requiem, la fanfare qui se glisse dans les rangs du public pour Le Château dans le Ciel, et Hisaishi qui revient pour un rappel où il a interprété d’autres chansons de Porco Rosso et Princesse Mononoke. Vous vous en doutez, j’ai eu la larme à l’œil à plusieurs reprises.

C’était une expérience inoubliable que d’entendre les morceaux qui ont bercé mon enfance et qui continuent aujourd’hui de me faire voyager, joués, sous mes yeux. Mon seul regret aura été la partie du Château Ambulant, que j’attendais avec impatience mais où j’ai bien cru que l’écran avait un bug, ce dernier étant resté noir pendant presque la totalité de la performance. Il y aurait pourtant eu tant de belles images pour accompagner ces titres.

Comme j’étais sur Paris, j’en ai profité pour passer un peu de temps avec mes BFF de Twitter, Sophie (avec qui j’étais au concert), et Marina. On a passé un moment de qualité au bar à chats Chat Mallows. L’endroit est très mignon, et ce jour-là ce n’était pas bondé, donc on a passé un moment très agréable et reposant, peut-être trop (c’était l’heure de l sieste pour les chats et leur fatigue a bien failli être contagieuse). Leur carte est, ma foi, très étoffée, mais il faut… prévoir un budget… Je crois que rien n’est en-dessous de 5€, ce qui fait un peu cher le café.

Après, direction le restaurant Higuma pour un tête à tête avec Sophie. J’ai pris un délicieux curry au poulet pour un prix tout à fait raisonnable pour la portion qu’on a dans l’assiette.

Déjà que je n’étais là qu’une nuit, mes horaires de train ne m’ont pas laissé beaucoup de temps à moi. Après une nuit pas très tranquille dans une chambre aux murs trop fins, j’ai fait un peu de tourisme avant de partir. Mon hôtel était à deux pas du Sacré Cœur, alors j’y ai traîné un peu avant de déjà devoir partir.

C’était super, et ça m’a fait tellement plaisir de voir mes amies, mais c’était bien trop court !!! Si ça ne tenait qu’à moi, j’y serais déjà retournée !

Voleurs à travers le temps

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Le mois dernier, je vous racontais que j’avais passé le mois entier sur la trilogie Sly Cooper. En juin, j’ai profité d’une promo pour acheter le dernier opus, Sly Cooper: Thieves in Time, sorti en 2013. Aussitôt était-il installé sur ma PS Vita que je n’ai fait que ça pendant trois jours. Il était e-xce-llent.

Si par malheur, vous ne seriez pas familiers avec Sly Cooper, il est issu d’une longue lignée de voleurs, et lui et ses amis Bentley (le cerveau) et Murray (les muscles) font équipe pour voler les grands méchants.

Le concept de Thieves in Time est brillant, parce que dans Sly 3, quand j’ai fait le niveau du caveau des Cooper, je regrettais que ses ancêtres ne soient pas plus exploités dans le jeu. Comme si mes prières avaient été entendues, ils sont au centre de ce dernier jeu où les héros voyagent dans le temps (et dans le monde!) pour aller à la rencontre de ceux qui ont précédés Sly.

Nette amélioration par rapport aux précédents jeux; ce qui me faisait toujours m’arracher les cheveux, c’était les mini-jeux, mais là le niveau de difficulté est raisonnable. Le gameplay est aussi beaucoup plus intéressant: chaque Cooper à sa « technique secrète », en plus de transmettre à Sly un nouveau mouvement et un costume !

J’ai passé un si bon moment avec ce jeu ! Tout ce que je lui reproche, c’est, d’une part, la sexualisation vraiment pas nécessaire de Carmelita, qui dans cet opus porte une jupe moulante (pas bien pratique pour toutes les acrobaties qu’elle fait) et où un des mini-jeux consiste à lui faire remuer les fesses… et d’autre part, l’absence d’une ancêtre ! Alors qu’on sait qu’il y avait au moins une femme dans le Clan Cooper, j’aurais bien voulu jouer Henriette!

Et sinon, la fin était vraiment décevante: non seulement, le dernier boss était ridiculement facile, mais en plus, la fin était exactement la même que celle de Sly 3, sauf que cette fois-ci, on aura probablement jamais de suite, et c’est horriblement frustrant.

IDOL HELL

Je ne vais pas vous prendre la tête avec Love Live, mais si déjà je vous ai parlé de ma première UR y’a tout pile un mois, je dois quand vous dire que le 9 juin, c’était l’anniversaire de Nozomi, et qui dit anniversaire, dit Nozomi-only Scouting. Pour l’occasion, j’avais économisé 500 love gems !!!

Il me manque encore certaines cartes que je convoite mais j’ai pu coché pas mal de mes favorites de ma liste. Je peux m’estimer chanceuses d’avoir eu de très bons tirages !!! C’est dommage que la version anglaise n’ait encore qu’une seule SSR de Nozomi, parce que je ne suis pas fan de celui-ci; en revanche, la deuxième, qui est déjà sorti sur la version japonaise, est superbe !! Ca sera pour l’année prochaine…

Niveau UR, je suis comblée rien que parce que j’ai enfin eu mes premières UR Nozomi. Celle avec les lunettes fait partie de mes préférées, je n’aurais pas pu demander mieux.

En plus, ce mois-ci, il y avait un event Nozomi, qui m’a permis d’avoir une de mes SR préférées ! Et enfin, je suis passée niveau 121, ce qui veut dire que j’ai enfin pu débloquer le titre « Nozomi Fan ». C’est l’euphorie !

Heureusement que j’avais dit que je ne vous prendrais pas la tête avec ça.

Tchouk Tchouk Music

Si Jennie était le crush du mois de juin, ce n’est pas un hasard ! C’est parce que BLACKPINK a fait son come back le 22 avec As If It’s Your Last.

Toujours à la hauteur, toujours au top. Je suis super déçue qu’elles n’aient sorti qu’un single au lieu des deux habituels, mais comme je ne suis pas prête de me lasser de cette chanson, je le viens bien. Je ne me remets pas du « Blackpink in your areaaaa » de Jennie, et la partie du refrain chanté par Lisa est géniale. Lisa qui a eu quelques choix de tenues tragiques dans certaines parties du clip mais… bon…

Maintenant, j’espère qu’elles ne vont pas disparaître trop longtemps !!!

Le 16, quatre ans après son premier album, Lorde a sorti son nouveau bébé, Melodrama. Sans surprise, j’adore. J’ai l’impression qu’on a traversé les mêmes choses, en même temps, parce qu’à l’époque, Pure Heroine me parlait beaucoup, mais aujourd’hui, je me retrouve beaucoup plus dans les chansons de Melodrama.

C’est un album très personnel et très honnête, où elle évoque sa rupture de son copain de plusieurs années qui, bien que douloureuse, lui a appris à s’aimer et à vivre pour elle-même. De « I’ll love you til my breathing stops. » « Cause honey I’ll come get my things but I can’t let go. » à « I care for myself the way I used to care about you. » « I’ll go home into the arms of the girl that I love, the only love I haven’t screwed up. […] The only thing that a stranger would see is one girl, swaying alone, stroking her cheek. »

Je ne saurais même pas quel titre conseiller, c’est un album qui s’écoute dans son ensemble. Chaque morceau est différent et unique, Lorde tente plein de nouvelles choses, et le tout ne fait finalement que 40 minutes donc… écoutez tout.

Et le meilleur pour la fin, le nouvel EP de G-Dragon: Kwon Ji Yong. D’ailleurs, ça fait aussi quatre ans depuis son dernier album solo ! J’aurais aimé avoir un peu plus de cinq nouvelles pistes, mais je m’en contente volontiers. J’ai tout ce qu’il me faut: une chanson fun et dansante avec Middle Fingers-Up, une ballade mélancolique avec Untitled (2014),… et un morceau plus sombre, Divina Commedia, où il cite un de mes films préférés, The Truman Show!!, et fait une référence au drama Goblin.

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En plus, l’album se présente non pas sous forme de CD mais de clé USB ! Vous avez dit trend setter ?

Je crois que c’était en avril, mais pour faire la promotion de son EP, G-Dragon a également annoncé une tournée mondiale ! Pour les artistes de k-pop, et surtout pour YG Entertainment, « tournée mondiale », ça veut souvent juste dire « tournée en Asie de l’Est », mais là, pour le coup, il avait annoncé pas mal de dates aux Etats-Unis et même en Australie, en plus de nombreuses dates en Corée, au Japon, même en Indonésie,… C’est rare que ces artistes fassent des tournées de cette envergure.

Il devait encore annoncer des dates pour septembre, entre ses concerts au Japon et son retour en Corée. J’avais perdu espoir pour qu’il fasse encore un petit détour pour l’Europe… et je ne peux toujours pas exprimer ce qu’il s’est passé en moi quand je me suis levée un beau matin et qu’il avait annoncé 5 dates chez nous.

Je suis fan de G-Dragon depuis des années, c’est une occasion inespérée et je ne sais pas quand elle se représentera, donc… j’ai pris des places pour son concert à Amsterdam. Mais. Faut quand même avouer qu’il y a du foutage de gueule dans l’air.

Les places vont de 65 à 200€. Passe encore. Mais les packs VIP sont indécents. Eux vont de 350 à +500€ selon le pays, et proposent comme seuls privilèges d’avoir bonnes places dans la salle, d’assister aux répétitions et de prendre une photo sur scène… sans l’artiste… ? Oh, et une place de parking gratuite… Je ne connais aucun autre artiste qui demande autant pour si peu. Faut vraiment la vouloir cette place de parking.

Lectures manga

Y’a un mois, je vous disais qu’il fallait que j’arrête de commencer de nouvelles séries si c’était pour ne jamais aller plus loin que le tome 1, et… et qu’est-ce que j’ai fait ? Devinez.

Grâce à à la Masse Critique de Babelio, j’ai pu avoir Le Chant des souliers rouges de Sahara Mizu. La couverture me faisait de l’œil.

Mauvais perdant au point d’envoyer un de ses coéquipiers à l’hôpital, notre protagoniste s’isole après cet incident et sombre peu à peu dans une dépression qui lui a fait complètement arrêter sa passion, le basket. Alors qu’il veut jeter ses chaussures du haut d’un toit, il surprend une jeune fille faire de même avec ses talons rouges. Ils font connaissance, et échangent leurs paires.

Aujourd’hui au lycée, Takara a coupé ses cheveux et est devenue l’une des meilleures joueuses de son équipe de basketball. Kimitaka est alors inspiré à mettre aux pieds ses chaussures qu’il avait récupéré, et à réaliser le rêve qu’elle n’avait jamais pu atteindre: faire du flamenco.

J’aime beaucoup la façon dont le destin de ces deux individus se croisent, et j’apprécie les thèmes de l’adolescent en doute, rongé par la culpabilité mais qui apprend à aller de l’avant. J’ai quand même bien envie de le voir danser alors peut-être qu’il faudrait que j’achète la suite…

J’ai également craqué pour Plus Jeune que Moi, un shôjo sans prise de tête signé Hiro Chihiro, qui raconte l’histoire d’amour de Mihoro, sœur aînée d’une bien grande fratrie, et Miyao, une classe en-dessous d’elle. Une lecture choupinette, rien de bien novateur que ça soit au niveau du dessin ou de l’histoire, mais ça fait toujours plaisir à lire, il a bien sa place dans la collection « feel good » d’Akata. Quel bonheur de voir un manga sur la « différence d’âge » où la relation n’est pas illégale !!! Cerise sur le gâteau, il ne fait que trois tomes !

J’ai quand même acheté une suite, c’est celle de DDDD, qui me plait autant que le premier tome, mais qui s’arrête juste au bon moment ! Je suis sûre d’acheter le tome 3, au moins. Je ne vais pas trop m’attarder dessus, mais si le manga vous intéresse, j’en avais déjà parlé dans cet article !

Bishies à volonté !

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Enfin, j’ai écrit pour Club Shôjo à l’occasion du « Bishie Day » ! Parfait, c’est ma spécialité. Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous invite à passer voir mon article sur les otome games, où je présente un peu le concept et fais un classement de mes bishonen préférés.

Ca m’a fait très plaisir que Carolus me propose d’écrire sur son site, et c’était un exercice différent de d’habitude puisque là je m’adressais à un nouveau public pas forcément familier avec les otome games. Merci encore à elle pour cette opportunité !


C’est tout pour moi ! On va essayer de se retrouver plus souvent en juillet, donc je vous dis à bientôt, et avant ça, vous invite à me raconter votre mois de juin à vous !