Publié dans Chronique

Mon avis sur plein de trucs

Assez parlé de moi. La dernière fois, je vous ai parlé en long et en large de de ma vie, de ce qu’il s’y passait depuis septembre dernier, mais j’ai totalement omis de mentionner tous les films, séries, livres ou encore chansons qui ont pu rythmer ces mois-là. Aujourd’hui, je ne vais pas en faire une liste exhaustive, mais je vais revenir sur ce qui m’a le plus marquée et dont j’ai envie de prendre le temps de parler.

Ça, j’ai vraiment aimé, vous pouvez y aller les yeux fermés

Ici, on ne garde pas le meilleur pour la fin. Je commence direct avec ce que j’ai aimé, comme ça, si jamais vous décidez d’arrêter de lire en cours de route, vous aurez au moins vu le top du top avant de fermer l’onglet.

On remonte dans le temps, plus précisément au mois d’octobre. The Haunting of Bly Manor vient de sortir. Non, je n’ai pas vu the Haunting of Hill House, la première saison. Oui, je regarde quand même, parce que c’est une anthologie et parce que cette saison-là est gay.

Tout simplement, on suit une fille au pair, Dani, partie à la campagne pour s’occuper de deux jeunes orphelins dans un vaste manoir au milieu de nulle part. Vous vous doutez bien que, très vite, les gamins vont avoir un comportement inquiétant, des gens censés être morts se baladent dans le jardin et Dani a toujours un spectre par-dessus l’épaule.

Alors oui, ça fait un peu peur. « Pas assez », selon certain-e-s, et « pas autant » que son prédecesseur à en croire les critiques. Mais ce que j’apprécie, c’est justement que c’est plus qu’une histoire d’horreur ; la série appartient indéniablement au genre, elle en reprend les codes et l’eshétique, mais c’est aussi l’histoire d’un drame, c’est aussi une histoire d’amour, et plus le manoir et ses secrets se dévoilent, plus la peur laisse place à la tristesse.

Il se trouve que son réalisateur, Mike Flanagan, est aussi derrière un de mes films préférés, Jessie. C’est d’ailleurs, avec cette série, tout ce que j’ai vu de lui, mais, à chaque fois, j’en suis ressortie émotionnellement chamboulée !! Parce que oui !, l’horreur, ce n’est pas toujours que des frissons !, c’est aussi pour ~explorer les émotions humaines à travers nos plus grandes peurs~, et même si je pense que le genre ne devrait évidemment pas se résumer à ça, j’apprécie les histoires qui glacent le sang mais où, derrière les phénomènes surnaturels, les monstres et les esprits, le plus terrifiant reste toujours les traumatismes endurés et infligés par l’homme. Et Flanagan fait exactement ça, avec des personnages féminins remarquablement bien écrits.

Avec Bly Manor, vous n’aurez donc pas besoin de trop vous couvrir les yeux mais soyez sûr-e-s d’avoir des mouchoirs à proximité. Au début, c’est mystérieux, prenant. Satisfaisant une fois que les pièces du puzzle s’assemblent. Déchirant quand certaines révélations tombent. Poignant et touchant lorsque les personnages tombent amoureux.

Gros coup de coeur en ce qui me concerne, et j’ai tout particulièrement aimé Dani, son développement, sa reconstruction, et sa romance avec Jamie qui est l’une des plus belles que j’ai pu voir sur le petit écran !!!

A un moment donné… mais allez savoir quand parce qu’en ces temps de pandémie on perd un peu tous la notion du temps… j’ai aussi lu Underground de Murakami Haruki. Figurez-vous que j’ai réussi à valider ma licence d’études japonaises sans jamais toucher à un Murakami et, pour être honnête avec vous, je n’ai jamais cherché à y remédier. C’est sans aucun doute l’auteur japonais le plus connu en France, voire même dans le monde d’ailleurs, mais comme il est aussi connu pour s’illustrer dans le réalisme magique, le fantastique, et autres genres que je ne lis pas, aucune de ses oeuvres ne m’a jamais attirée. Jusqu’à… Undergroud.

C’est une exception car ce n’est pas vraiment un roman : c’est une série d’entretiens, et pas des moindres. Pour cet ouvrage, Murakami a interviewé des victimes et des témoins de l’attentat au gaz sarin qui a eu lieu dans le métro de Tokyo en 1995, un des plus graves attentats que le Japon ait connu dans l’après-guerre. Si vous me connaissez, vous savez que j’ai une préférence pour la non-fiction, les autobiographies, les récits de vie, les témoignages… je me suis dit que s’il y avait un Murakami pour moi, c’était celui-ci.

Et je ne m’étais pas trompée ! Livre très, très intéressant, avec bien sûr certains témoignages particulièrement durs à lire mais qui, à travers des témoignages individuels, permet d’avoir une meilleure compréhension de ce qui s’est passé le jour du drame mais aussi de son impact sur le long terme, et qui est révélateur de beaucoup de choses, que ça soit sur la place du travail dans la vie des japonais-e-s, l’inefficacité des secours en temps de crise, l’indécence des médias sensationnalistes, etc. Très respectueux et humanisant, chacune de ses interviews commence par un portrait de la personne interrogée, histoire de ne pas la réduire à l’incident, de poser un contexte et permettre aux lecteur-ices de mettre un « visage », d’associer une vie et un parcours, au témoignage.

L’édition française comprend également une autre série de témoignages (à l’origine publiés dans un magazine et plus tard rassemblés dans un recueil à part) mais cette fois-ci d’anciens et actuels membres de la secte Aum (qui a perpétué l’attentat). Intéressant aussi, nécessaire pour comprendre les mécanismes de la secte et le raisonnement de ses adeptes.

Au milieu de tout ça, on a un essai de l’auteur que j’ai trouvé un peu perché par moment et dont la lecture était, pour moi, plus pénible qu’autre chose. C’est la seule ombre au tableau, qui me conforte dans ma décision d’ignorer le reste de l’oeuvre de Murakami, mais qui heureusement n’occupe pas beaucoup de place dans le livre.

Je conseille, c’est un petit pavé de presque 600 pages mais qui, de par sa structure, se lit très vite.

J’étais pas convaincue mais je me suis attachée

Tout est dans le titre.

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Publié dans Slice of Life

Slice of Life – Le blog a quatre ans ! depuis quelques mois maintenant.

Hé oui, c’est dans l’indifférence générale (la mienne y comprise) que le blog a soufflé sa quatrième bougie. Je vais vous dire la vérité : je ne l’ai même pas vu venir parce que j’avais tout simplement oublié la date. J’étais persuadée que c’était le 1er avril, et, raté, c’était la date de création de mon ancien blog, et ça, je m’en suis rendue compte seulement quand j’ai reçu une notification de WordPress le 2 février pour me signaler que ça y est, ça faisait 4 ans. Joyeux anniversaire en retard Otome Street, désolée de te négliger au point d’oublier ton anniversaire !

Pour l’occasion, je me suis dit qu’il fallait au moins relooker le blog ! Ce n’était pas facile, j’ai eu du mal à faire le deuil de mon ancien thème, qui correspondait tellement à ce que je voulais !! Au fond de moi, je savais qu’il avait fait son temps, que je devais passer à autre chose, et on m’a encouragée à plusieurs reprises à en changer… j’ai même fait quelques tentatives… mais j’étais convaincue qu’aucun autre thème ne pouvait lui arriver à la cheville et j’ai à chaque fois rapidement fait marche arrière. Jusqu’à… ce mois d’avril, où j’étais en pleine période de révisions pour les partiels et où j’ai vraiment appris et compris la définition du mot procrastination. Cette fois-ci, ça y est, j’étais déterminée à ce que ce blog quasi à l’abandon fasse peau neuve. C’était la seule façon de le faire renaître de ses cendres ! Et ce que vous avez sous les yeux est donc le nouveau look, pour une nouvelle vie, d’Otome Street. Qu’est-ce que vous en pensez ? En ce qui me concerne, je suis finalement assez contente du résultat ; je suis juste un peu embêtée par la taille du texte, plus petit que ce que j’avais avant, et j’espère que ça n’en reste pas moins lisible pour vous.

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Crush du mois de févier : Peach Sallinger (Shay Mitchell), You

En tout cas, ça m’a vraiment remotivée à écrire ici, j’ai l’impression d’avoir un nouveau blog et j’ai envie de le remplir de plein de nouveaux articles !! J’en ai déjà posté un nouveau il y a quelques jours, et quel plaisir c’était ! Je ne sais pas ce qui m’attend l’année prochaine en termes de cours / charge de travail, mais je tiens à redevenir active ici ne serait-ce que pour la durée de ces vacances d’été.

Pour accompagner mon retentissant come back, j’essaie aussi de faire un peu de ménage. J’ai déjà supprimé quelques articles, ceux que je jugeais vraiment sans intérêt, et pour l’instant, je garde encore ceux avec lesquels je ne suis plus forcement d’accord trois voire quatre ans plus tard mais qui malgré tout montrent mon évolution (et/ou attirent encore des visites, lol ! ce qui n’est pas négligeable… j’espère toujours que les gens qui tombent par hasard sur mon fameux article sur les weeaboos sont assez curieux-euses pour aller lire d’autres articles, plus récents et peut-être même plus intéressants).

J’hésite à en récrire certains, à en supprimer d’autres…  je verrai, je prendrai le temps de faire un ménage de printemps intensif sous peu. Parce que, par exemple, ça me dérange un peu d’avoir autant d’otome news et de slice of life pas forcément des plus transcendants mais qui prennent autant de place sur le blog !! je ne sais pas encore quoi en faire, mais c’est très probable que je finisse par me résigner et que je les laisse là où ils sont.

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Crush du mois de mars : Cyrus Tistella, Steam Prison

On verra ! J’ai le temps de m’en occuper, je n’ai plus que ça à faire maintenant que j’en ai officiellement fini avec cette deuxième année de fac. Elle aura été rude ! Et je pense m’en être assez plaint dans le peu d’articles que j’ai écrit durant l’année donc je ne vais pas m’étendre sur le sujet, mais voilà, il faut quand même mentionner que c’est fini, et même si je ne sais pas si je peux dire que j’en suis ~ressortie plus forte~, c’est à présent derrière moi et c’est ce qui compte.

Pas complètement derrière moi non plus parce que j’attends toujours des résultats et il n’a encore été inscrit nulle part noir sur blanc que mon année a été validée, mais je me considère d’ors et déjà libre.

Comparé à la L1, j’ai beaucoup moins bien vécu cette année de fac, et ce n’est même pas tant à cause de la charge de travail bien plus conséquente ou le niveau de difficulté qui a inévitablement augmenté, mais plutôt à cause de toutes les complications qu’il y a eu autour, autant dans le cadre de l’université que dans ma vie personnelle, qui ne m’ont vraiment pas facilité la tâche… Il n’empêche qu’au niveau de mes notes, je ne m’en sors pas trop mal, je ne vais pas avoir besoin de revivre ça une deuxième fois, et malgré tout, il y a eu de bons moments, je suis sortie plusieurs fois de ma zone de confort et je l’ai rarement regretté, et même si j’ai certes fait face à des difficultés, je les ai mieux géré que je ne l’aurais fait il y a quelques années et j’ai limité les dégâts, donc, conclusion : peut-être que tout n’était pas à jeter.

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Crus du mois d’avril : Carol Danvers (Brie Larson), Captain Marvel

Quoi qu’il en soit, j’avais promis de ne pas m’étendre et même si ça me fait du bien d’écrire certaines choses, j’imagine que ce n’est pas forcément intéressant à lire, donc concentrons-nous plutôt sur ce qui m’a marquée depuis mon dernier Slice of Life qui… date déjà de janvier ! On va appeler ce segment…

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