
SHOKUGEKI NO SOMA: FOOD WARS
« Souma Yukihara n’a qu’un rêve: succéder à son père, chef d’un petit restaurant. Mais un jour, sans crier garde, ce dernier accepte un poste dans un restaurant à New York, et du jour au lendemain, Souma se retrouve dans une école culinaire où seule l’élite a le privilège d’étudier: Totsuki. Rares sont ceux qui parviennent à en être diplômés; Souma va devoir faire de son mieux pour réaliser son rêve. »
Je ne sais pas pourquoi je me suis imaginée que c’était une bonne idée de regarder ça. C’est pas forcément un mauvais anime, je suis sûre qu’il trouvera son public, mais à mes yeux ça ne vaut pas grand chose et c’est définitivement pas un anime fait pour moi. Déjà, les anime sur la cuisine, ça ne m’attire pas des masses, mais n’importe quel concept peut se révéler intéressant s’il est bien exécuté. Là, en l’occurrence, je me suis dit qu’il y avait des chances que ça soit le cas puisque j’ai beaucoup entendu parler du manga, ce qui m’a laissé supposer que ça devait être bien.
Si je devais résumer cet épisode en un mot, ça serait: intense. Un peu trop intense, d’ailleurs. Je ne sais pas si c’est volontairement exagéré de la sorte pour donner un effet comique, ou si Food Wars se prend vraiment au sérieux mais… c’était trop épique pour un anime qui traite simplement de cuisine. Ils en font des tonnes et ça en devient très vite ridicule; ça aurait pu être drôle mais… ça m’a pas fait rire. Ce genre d’ambiance est typique au shônen, j’aurais dû m’y attendre; on en retrouve d’ailleurs tous les éléments caractéristiques: un héros qui se bat avec acharnement pour réaliser son rêve, des circonstances improbables, et beaucoup de fanservice. Comme si c’était pas déjà assez exagéré et risible comme ça, les gens ont un « foodgasm » dès qu’ils portent la nourriture de Soma et de son père à leurs lèvres. Et ne revenons pas sur le tentacle rape qui surgit dès les premières minutes.
Cet épisode a fait office d’introduction; les choses sérieuses vont réellement commencer à partir de l’épisode 2. C’est là qu’on verra l’école dans laquelle l’histoire va se dérouler, on découvrira les personnages,… par curiosité, je pense regarder au moins l’épisode de la semaine prochaine, mais Shokugeki no Soma: Food Wars n’a rien pour me plaire, et je ne compte pas m’embêter avec cet anime très longtemps.

DUNGEON NI DEAI WO MOTOMERU NO WA MACHIGATTEIRU DAROU KA
« Nous sommes à Orario, ville labyrinthe où se retrouvent tous les aventuriers en quête de gloire et de richesse. Notre héros, Bell Cranel, part à l’aventure, et espère bien trouver l’amour en chemin. Il fera la rencontre d’Hestia, une déesse sans le moindre fidèle, qui tomber aussitôt amoureuse de lui et l’aidera dans ses aventures. »
Je ne retiens pas ma leçon, il faut croire. Il faudrait que je me tienne éloignée des shônen parce que c’est vraisemblablement pas mon truc. Le concept est sympathique par contre, il y a un chouette côté RPG avec des « niveaux », des guildes, des ennemis qui laissent des cristaux derrière eux, des points d’expérience,… Mais bon, à côté de ça, on a des personnages pas spécialement attachants (vu et revus), des clichés ici et là, un aspect harem qui ne me plait pas du tout,… Les personnages au centre de ce premier épisode était Bell et Hestia; l’un est le stéréotype du héros de shônen faible qui veut devenir plus fort coûte que coûte, et l’autre est une tsundere lourdement amoureuse du héros. Quant à l’histoire, en gros, il veut devenir plus fort pour se sortir avec une fille, et.. c’est tout ? Je ne sais pas vous, mais je trouve ça un peu faible comme scénario. Il y aura sûrement plus derrière, mais c’est le seul aperçu qu’on a de l’histoire dans ce premier épisode.
(Evidemment, il y avait du fanservice un peu lourd mais pas omniprésent non plus.)
DanMachi non plus n’est pas mauvais, il a certainement du potentiel et il saura plaire à certains, mais pas à moi. Je me suis un peu ennuyée devant cet épisode, et ça ne m’inspire vraiment rien du tout.

OWARI NO SERAPH
« Là on a un sacré programme: l’action prend place dans un monde où un mystérieux virus a eu raison de la race humaine, à l’exception des enfants. Mais ces enfants, seuls survivants de l’humanité, ont été réduits à l’esclavage par les vampires. Yuichiro Hyakuya fait partie de ces enfants qui ont pour objectif de devenir assez forts pour venir à bout des vampires. »
Après les deux anime ci-dessus, ça m’a fait du bien de voir Owari no Seraph. C’était l’un des rares anime de cette saison que je sentais plutôt bien; le concept vampires VS l’humanité ne me disait rien (et ne me dis toujours rien) mais le trailer faisait de belles promesses. Et, honnêtement, il avait plutôt intérêt, parce que Wit Studio avait placé la barre très haut avec Shingeki no Kyojin, pour ensuite sortir Rolling Girls qui a créé la déception générale, donc Owari no Seraph a tout intérêt a relevé le niveau. Et après ce premier épisode, je suis tentée de dire qu’il en a le potentiel.
La plupart des gens n’ont pas pu s’empêcher de relever les similitudes avec Shingeki no Kyojin, et… il faut reconnaître qu’elles sont bien présentes:
L’humanité doit faire face à une menace d’une autre espèce. On suit un petit trio. Le protagoniste perd sa famille sous ses yeux. Il se jure alors d’exterminer tous les ennemis jusqu’au dernier. Il y a des morts tragiques dès le premier épisode, et on pleure. Résultat: les gens l’appellent déjà « Attack on Vampires ».
(Mais je me doute bien qu’Owari no Seraph va très rapidement se différencier de Shingeki no Kyojin, et qu’il s’avérera que les deux n’ont rien à voir !)
Visuellement, c’était assez joli, et l’OST (de ce qu’on a entendu jusque là) est très bon. Les personnages n’ont rien d’exceptionnel cela dit; mais ça peut encore changer (sauf pour ceux qui sont morts, c’est à dire plus de la moitié). Ferid m’a bien plu!, même si j’ai eu l’impression qu’à un moment on a plus que sous-entendu qu’il était pédophile; ça par contre, ça me plait beaucoup moins. J’aimais bien Mika aussi, et ça tombe bien parce que, je veux pas vous spoiler, mais vu le visuel de l’anime, il va revenir d’une manière ou d’une autre dans la série. (Est-ce qu’il va devenir un vampire ?) (Et s’il revient, qu’en est-il des autres enfants; ils ne sont pas sur le visuel mais si Mika revient à la vie, alors est-ce qu’eux aussi.. ?) (D’ailleurs, Ferid n’apparait pas sur le visuel mais ça ne m’étonnerait pas qu’il réapparaisse aussi; je trouve que pour un vampire il est mort assez facilement. Moi je suis old-school je pensais qu’il fallait leur enfoncer un poignard dans le cœur, vous voyez.)
En tout cas, j’ai trouvé que c’était un bonne introduction; il se passe beaucoup de choses, et ce très rapidement, mais ça s’enchaîne bien et je ne sais pas vous mais j’avais un peu l’impression de regarder un film. C’était un bon épisode, le potentiel est là, mais j’ai peur que ça baisse en qualité dès la semaine prochaine, parce qu’il semblerait qu’on se retrouve dans une école et ça pourrait devenir chiant. Mais je suis curieuse de voir quelle genre « d’organisation » Yuuichiro a rejoint, et j’ai envie de savoir comment ce type qui l’a recruté fait pour… vivre, alors qu’il a visiblement bien plus de 13 ans. Je suis curieuse!, et j’espère ne pas être déçue par la suite, j’espère quelque chose de solide, une bonne histoire, de bons retournements de situation… quelque chose de bon, de travaillé, de surprenant ! On tient peut-être là la « bonne surprise de la saison ». Peut-être.
(En tout cas, le studio a l’air de miser pas mal dessus; la saison 2 est déjà prévue pour octobre.)
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