Publié dans Chronique

Meet my Animal Crossing-self.

J’ai l’impression d’avoir passé ma vie à jouer à Animal Crossing. Vous voyez, je suis pas une grande amatrice de jeux-vidéos, et j’ai toujours trouvé ça un peu trop cher. Mais il y a quelques rares titres pour lesquels j’ai littéralement dépensé des centaines d’euros, et l’un d’eux, c’est… Animal Crossing (!). J’ai acheté une Game Cube pour Animal Crossing, une DS pour Wild World, et j’ai placé toutes mes économies dans une 3DS pour New Leaf. Je joue à ce dernier opus depuis un peu moins de deux ans maintenant; et… j’avais pour projet de parler un peu des nouveautés qu’on y trouvait, mais je viens de réaliser qu’il est sorti en juin 2013 et que j’arrive peut-être un peu tard pour en parler. … Tant pis !

Alors avant de commencer, je crois que je devrais un peu vous donner deux/trois détails sur le jeu, mais… honnêtement, dans quelle genre de contrée reculée faut-il habiter pour ne pas savoir ce que c’est Animal Crossing. Quand j’étais petite, encore plus petite que je ne l’étais déjà aujourd’hui, Wild World était un véritable phénomène, c’était assez dur de passer à côté. Du coup, je ne pense pas qu’une présentation du jeu soit nécessaire, mais… comme on ne sait jamais:

En gros, Animal Crossing est un jeu type « simulation de vie »; on débarque dans un petit village, peuplé d’animaux anthropomorphes, et… on vit notre petite vie, il y a plein de choses à faire, d’activités diverses et variées, mais le vrai but, c’est surtout d’avoir beaucoup d’argent et de collectionner un max de trucs. Il y a 4 opus disponibles en France: Animal Crossing sur Game Cube, Animal Crossing: Wild World sur DS, Animal Crossing: City Folk sur Wii, et Animal Crossing: New Leaf sur 3DS (c’est celui dont on parle dans cet article!!).

Alors heureusement, ces jeux ne sont pas des copies plates les uns des autres, ce n’est pas que la plateforme qui change: Animal Crossing évolue, chaque nouveau jeu apporte son lot de nouveautés, tant et si bien que, à chaque fois, on se demande ce qu’on foutait dans l’opus précédent. C’est particulièrement le cas avec New Leaf: j’ai passé des années de ma vie à gaspiller des heures et des heures de mon temps sur Wild World, et pourtant quand je joue à New Leaf, je me demande bien ce qu’il y avait de si passionnant à faire avant. Mais bref, avant de passer à toutes les nouvelles fonctionnalités, il y a quelqu’un qu’il faut que je vous présente.

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C’est moi. Le moi d’Animal Crossing. Alors oui, lorsque j’ai créé ma partie, j’étais encore dans cette sombre période de ma vie où je me faisais appeler Regaru. Je suis donc le Maire Regaru et je n’en suis pas très fière, mais je suis trop loin dans ma partie pour tout recommencer juste pour pouvoir changer de pseudo… Je suis maire de TOKYO-3 !, référence à Neon Genesis Evangelion, j’espère que vous l’avez tous comprise tout de suite !(!!). Et comme vous pouvez le voir, je suis un maire plutôt mignon.

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J’ai une ville un peu trop naze pour avoir un code onirique, mais si vous voulez qu’on se fasse une petite partie wifi dans ma ville ou dans la vôtre, n’hésitez pas à m’ajouter à vos amis ! Même si vous n’avez pas Animal Crossing, mais que vous avez une 3DS et que vous voulez m’ajouter à vos amis, ça marche aussi: mon code ami est ci-dessus, donnez-moi le vôtre dans les commentaires !

Ceci étant dit !, on va passer aux nouveautés, à toutes les choses que vous pouvez faire (et ne pas faire !) dans le jeu, et par le biais de ce listing, je pourrais vous dire un peu plus de choses au sujet de ma ville.

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Publié dans Slice of Life, Voyage

Slice of Life – Made in Korea.

J’ai pour habitude de poster mes slice of life à la fin du mois, mais exceptionnellement, je sors celui-ci un peu plus tôt ! Il parlera essentiellement de mon voyage en Corée !, dont je suis rentrée hier, dans la nuit. Je sais que si on laisse passer trop de temps entre le moment du retour et l’écriture de l’article, on perd toute motivation et inspiration et on fini souvent par ne rien écrire du tout. Donc allons-y ! De tout façon, il ne reste qu’une semaine avant la fin du mois, et je ne pense pas qu’il s’y passera quoi que ce soit de notable, puisqu’à peine rentrée, je retourne déjà en cours ! Et vous savez qu’en cours, il ne se passe jamais rien d’excitant. Et ça ne risque pas de s’arranger puisqu’après ces vacances, c’est la dernière ligne droite; le travail et les révisions pour le bac vont s’intensifier ! J’espère réussir à reprendre le rythme rapidement, parce que c’est pas en Corée que j’ai bossé et fait mes devoirs… Bref ! passons sans plus attendre aux choses sérieuses.

Avant de commencer, pour vous remettre un peu dans le contexte, j’étais en Corée du 11 au 25 avril !, j’ai passé 9 jours à Séoul, et 6 jours à Busan ! J’étais avec ma mère, et ma grand-mère !

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CM pour le manga « High☆Speed! » !

Très courte, donc pas grand chose à en dire, si ce n’est que je suis impatiente ! Il semblerait qu’il n’y aurait pas encore de date; mais dès que plus d’informations nous seront communiquées, je vous tiendrai au courant !

Publié dans Otome Game

Magical girl et diversité, le combo dont on avait besoin.

Vous êtes probablement déjà au courant, mais je suis présentement en Corée !, j’ai donc des choses autrement plus importantes à faire que de poster des articles. Cela dit, très rapidement, il fallait que je vous parle de Magical Warrior Diamond Heart.

MWDH est un visual novel en développement (un otome game pour être plus précise !). En voici le prologue officiel, traduit par mes soins:

Le royaume Chalcedonia était autrefois un magnifique endroit, gouverné par la princesse Rosalia, où l’on vivait paisiblement. Jusqu’au jour où des monstres appelés les « Nightmares » détruisirent le royaume. La princesse Rosalia et sa féerique chevalière Diana se cachèrent dans le château, priant que leur dernier espoir, le magique « Rose Crystal Mirror » fasse un miracle et sauve leur royaume. Cependant, elles furent attaquées par Druzy, la chef de la Nightmare Agency. Diana  Diana combattait désespérément lorsqu’elle se retrouvera sur la Terre, mais sa princesse n’était nulle part à l’horizon.

Malheureusement, les Nightmares commencèrent à également attaquer ce nouveau monde. Valerie Amaranth, une fille ordinaire de 17 ans, voit sa vie changée pour toujours après avoir reçu les pouvoirs du Legendary Crystal Warrior Diamond Heart. A présent, avec l’aide de Diana, elle doit trouver ses alliés, vaincre les Nightmares, et sauver la princesse Rosalia, toujours disparue.

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Si je vous en parle, c’est parce que la démo du jeu est disponible depuis le 9 avril ! Et il se trouve que hier, je l’ai lu et terminée, et je pense que vous devriez en faire de même ! Voilà pourquoi:

  • Si comme moi, vous appréciez un minimum de diversité dans les œuvres que vous consommez, avec MWDH, vous ne risquez pas d’être déçus ! C’est ce qui m’a tout de suite attirée dans ce visual novel: il y a plein de personnages de couleur, et il n’y a pas l’ombre d’un hétérosexuel.
  • C’est un magical girl, j’adore les magical girl, et on en retrouve tous les éléments. Je me suis jetée sur MWDH parce que 1) c’est un magical girl aux atworks super jolis, 2) la diversité. C’est la première fois que j’ai l’occasion de lire un visual novel pouvant être rangé dans la catégorie « magical girl », et j’en suis ravie. Ici, le terme approprié serait peut-être même « magical soldiers » ou un autre terme neutre du genre, puisque les « Legendary Crystal Warriors » sont pour la plupart des filles, mais pas que !
  • C’est beau, c’est adorable, ça a des défauts d’écriture ici et là, il reste des choses à mettre au point, mais la plupart des défauts techniques ne seront pas dans la version complète. Jusque là, l’histoire (de ce qu’on a pu en voir dans la démo en tout cas) est assez commune, c’est rien qu’on ait pas déjà vu; ça n’en reste pas moins très agréable à lire, il y a plein de moments mignons, drôles, de grands discours sur l’amitié,…
  • C’est une démo, donc c’est très court, ça ne vous prendra pas beaucoup de votre temps (c’est presque un défaut ça s’arrête plutôt subitement, et on a envie d’en voir plus !!)
  • C’est 100% gratuit ! Et la version complète le sera aussi !

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Magical Warrior Diamond Heart a été une agréable surprise pour moi, et je suis sûre que cet otome game a le potentiel pour plaire à un bon nombre d’entre vous, donc je vous conseille de lui donner une chance et d’aller le télécharger sur le site officiel ! J’espère vous avoir fait découvrir un jeu qui vous plaira; personnellement, j’adore, et je n’attends qu’une chose, c’est la version complète ! J’ai hâte de pouvoir découvrir chacune des routes, d’aller plus loin dans l’histoire, d’en apprendre plus sur les personnages,… En tout cas, à en croire la démo, ça s’annonce bien !

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Spring 2015: First Impressions

SHOKUGEKI NO SOMA: FOOD WARS

« Souma Yukihara n’a qu’un rêve: succéder à son père, chef d’un petit restaurant. Mais un jour, sans crier garde, ce dernier accepte un poste dans un restaurant à New York, et du jour au lendemain, Souma se retrouve dans une école culinaire où seule l’élite a le privilège d’étudier: Totsuki. Rares sont ceux qui parviennent à en être diplômés; Souma va devoir faire de son mieux pour réaliser son rêve. »

Je ne sais pas pourquoi je me suis imaginée que c’était une bonne idée de regarder ça. C’est pas forcément un mauvais anime, je suis sûre qu’il trouvera son public, mais à mes yeux ça ne vaut pas grand chose et c’est définitivement pas un anime fait pour moi. Déjà, les anime sur la cuisine, ça ne m’attire pas des masses, mais n’importe quel concept peut se révéler intéressant s’il est bien exécuté. Là, en l’occurrence, je me suis dit qu’il y avait des chances que ça soit le cas puisque j’ai beaucoup entendu parler du manga, ce qui m’a laissé supposer que ça devait être bien.

Si je devais résumer cet épisode en un mot, ça serait: intense. Un peu trop intense, d’ailleurs. Je ne sais pas si c’est volontairement exagéré de la sorte pour donner un effet comique, ou si Food Wars se prend vraiment au sérieux mais… c’était trop épique pour un anime qui traite simplement de cuisine. Ils en font des tonnes et ça en devient très vite ridicule; ça aurait pu être drôle mais… ça m’a pas fait rire. Ce genre d’ambiance est typique au shônen, j’aurais dû m’y attendre; on en retrouve d’ailleurs tous les éléments caractéristiques: un héros qui se bat avec acharnement pour réaliser son rêve, des circonstances improbables, et beaucoup de fanservice. Comme si c’était pas déjà assez exagéré et risible comme ça, les gens ont un « foodgasm » dès qu’ils portent la nourriture de Soma et de son père à leurs lèvres. Et ne revenons pas sur le tentacle rape qui surgit dès les premières minutes.

Cet épisode a fait office d’introduction; les choses sérieuses vont réellement commencer à partir de l’épisode 2. C’est là qu’on verra l’école dans laquelle l’histoire va se dérouler, on découvrira les personnages,… par curiosité, je pense regarder au moins l’épisode de la semaine prochaine, mais Shokugeki no Soma: Food Wars n’a rien pour me plaire, et je ne compte pas m’embêter avec cet anime très longtemps.

DUNGEON NI DEAI WO MOTOMERU NO WA MACHIGATTEIRU DAROU KA

« Nous sommes à Orario, ville labyrinthe où se retrouvent tous les aventuriers en quête de gloire et de richesse. Notre héros, Bell Cranel, part à l’aventure, et espère bien trouver l’amour en chemin. Il fera la rencontre d’Hestia, une déesse sans le moindre fidèle, qui tomber aussitôt amoureuse de lui et l’aidera dans ses aventures. »

Je ne retiens pas ma leçon, il faut croire. Il faudrait que je me tienne éloignée des shônen parce que c’est vraisemblablement pas mon truc. Le concept est sympathique par contre, il y a un chouette côté RPG avec des « niveaux », des guildes, des ennemis qui laissent des cristaux derrière eux, des points d’expérience,… Mais bon, à côté de ça, on a des personnages pas spécialement attachants (vu et revus), des clichés ici et là, un aspect harem qui ne me plait pas du tout,… Les personnages au centre de ce premier épisode était Bell et Hestia; l’un est le stéréotype du héros de shônen faible qui veut devenir plus fort coûte que coûte, et l’autre est une tsundere lourdement amoureuse du héros. Quant à l’histoire, en gros, il veut devenir plus fort pour se sortir avec une fille, et.. c’est tout ? Je ne sais pas vous, mais je trouve ça un peu faible comme scénario. Il y aura sûrement plus derrière, mais c’est le seul aperçu qu’on a de l’histoire dans ce premier épisode.

(Evidemment, il y avait du fanservice un peu lourd mais pas omniprésent non plus.)

DanMachi non plus n’est pas mauvais, il a certainement du potentiel et il saura plaire à certains, mais pas à moi. Je me suis un peu ennuyée devant cet épisode, et ça ne m’inspire vraiment rien du tout.

OWARI NO SERAPH

« Là on a un sacré programme: l’action prend place dans un monde où un mystérieux virus a eu raison de la race humaine, à l’exception des enfants. Mais ces enfants, seuls survivants de l’humanité, ont été réduits à l’esclavage par les vampires. Yuichiro Hyakuya fait partie de ces enfants qui ont pour objectif de devenir assez forts pour venir à bout des vampires. »

Après les deux anime ci-dessus, ça m’a fait du bien de voir Owari no Seraph. C’était l’un des rares anime de cette saison que je sentais plutôt bien; le concept vampires VS l’humanité ne me disait rien (et ne me dis toujours rien) mais le trailer faisait de belles promesses. Et, honnêtement, il avait plutôt intérêt, parce que Wit Studio avait placé la barre très haut avec Shingeki no Kyojin, pour ensuite sortir Rolling Girls qui a créé la déception générale, donc Owari no Seraph a tout intérêt a relevé le niveau. Et après ce premier épisode, je suis tentée de dire qu’il en a le potentiel.

La plupart des gens n’ont pas pu s’empêcher de relever les similitudes avec Shingeki no Kyojin, et… il faut reconnaître qu’elles sont bien présentes:

L’humanité doit faire face à une menace d’une autre espèce. On suit un petit trio. Le protagoniste perd sa famille sous ses yeux. Il se jure alors d’exterminer tous les ennemis jusqu’au dernier. Il y a des morts tragiques dès le premier épisode, et on pleure. Résultat: les gens l’appellent déjà « Attack on Vampires ».

(Mais je me doute bien qu’Owari no Seraph va très rapidement se différencier de Shingeki no Kyojin, et qu’il s’avérera que les deux n’ont rien à voir !)

Visuellement, c’était assez joli, et l’OST (de ce qu’on a entendu jusque là) est très bon. Les personnages n’ont rien d’exceptionnel cela dit; mais ça peut encore changer (sauf pour ceux qui sont morts, c’est à dire plus de la moitié). Ferid m’a bien plu!, même si j’ai eu l’impression qu’à un moment on a plus que sous-entendu qu’il était pédophile; ça par contre, ça me plait beaucoup moins. J’aimais bien Mika aussi, et ça tombe bien parce que, je veux pas vous spoiler, mais vu le visuel de l’anime, il va revenir d’une manière ou d’une autre dans la série. (Est-ce qu’il va devenir un vampire ?) (Et s’il revient, qu’en est-il des autres enfants; ils ne sont pas sur le visuel mais si Mika revient à la vie, alors est-ce qu’eux aussi.. ?) (D’ailleurs, Ferid n’apparait pas sur le visuel mais ça ne m’étonnerait pas qu’il réapparaisse aussi; je trouve que pour un vampire il est mort assez facilement. Moi je suis old-school je pensais qu’il fallait leur enfoncer un poignard dans le cœur, vous voyez.)

En tout cas, j’ai trouvé que c’était un bonne introduction; il se passe beaucoup de choses, et ce très rapidement, mais ça s’enchaîne bien et je ne sais pas vous mais j’avais un peu l’impression de regarder un film. C’était un bon épisode, le potentiel est là, mais j’ai peur que ça baisse en qualité dès la semaine prochaine, parce qu’il semblerait qu’on se retrouve dans une école et ça pourrait devenir chiant. Mais je suis curieuse de voir quelle genre « d’organisation » Yuuichiro a rejoint, et j’ai envie de savoir comment ce type qui l’a recruté fait pour… vivre, alors qu’il a visiblement bien plus de 13 ans. Je suis curieuse!, et j’espère ne pas être déçue par la suite, j’espère quelque chose de solide, une bonne histoire, de bons retournements de situation… quelque chose de bon, de travaillé, de surprenant ! On tient peut-être là la « bonne surprise de la saison ». Peut-être.

(En tout cas, le studio a l’air de miser pas mal dessus; la saison 2 est déjà prévue pour octobre.)

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Winter 2015: Final Impressions

Ces derniers jours, ce qui est le plus discuté sur ce blog, ce sont les nouveaux anime de ce printemps. La nouvelle saison approche à grand pas, mais avant de s’intéresser à ce qui va sortir, clôturons cette saison-ci en parlant de ce qui se termine… C’est l’heure du bilan des anime de l’hiver 2015 ! Nous allons voir où j’en suis depuis la dernière fois, où je donnais mes impressions sur les anime que je suivais alors que j’en étais à la moitié !

BINAN KOUKOU CHIKYUU BOEIBU LOVE! terminé ! (12/12) — Croyez-moi, je suis la première surprise; le mois dernier, autant je défendais le concept, autant je disais en être assez lassée. J’en étais à l’épisode 6 et j’avais l’impression d’avoir fait le tour de la question, je ne pensais franchement pas me donner la peine d’aller plus loin, et… finalement, regardez où j’en suis. Je crois que sans m’en rendre compte, je me suis un peu attachée à Boueibu, et même si on est bien loin du chef-d’œuvre, c’était un anime vraiment bon dans son genre. C’est notamment dû au fait que jamais il ne s’est pris ne serait-ce qu’une seule seconde au sérieux!, jamais il n’a prétendu être plus que ce qu’il était. Certes, il y avait des moments plus sérieux, un semblant de scénario et de développement, mais on restait toujours dans le second degrés. Binan Koukou Chikyuu Boeibu Love! était une très bonne parodie, un bon divertissement; il avait ses faiblesses mais, personnellement, l’humour m’a aidé à passer outre. Je regrette surtout que les personnages n’aient pas été assez travaillés; ils étaient sympathiques (certains plus que d’autres) mais il leur manquait quelque chose, et au final, je me ne suis pas attachée à eux autant que je l’aurais voulu. Il n’empêche que je me suis surprise à revenir chaque semaine, et même si j’ai bien failli arrêter en cours de route, j’ai fini par me « prendre au jeu » ! C’était pas excellent, mais c’était quand même bien sympa, plus que je ne l’avais espérer, et je suis contente d’être allée jusqu’au bout ! Peut-être même que… ça va me manquer. Peut-être.

TOKYO GHOUL √A arrêté à l’épisode 4(/12) — C’est avec beaucoup de déception que j’ai parlé de la deuxième saison de Tokyo Ghoul le mois dernier. J’avais perdu tout intérêt pour cet anime, et j’avais d’ailleurs quelques épisodes de retard: j’étais seulement au 4. Je ne m’en suis finalement pas infligé un seul de plus ! C’était plus pour moi; trop de personnages qui m’insupportaient, une écriture qui laisse à désirer, tout m’indifférait (m’ennuyait, en fait), il y avait trop d’action et plus assez de psychologie, et ce n’est même pas comme si l’action était bonne ! « Root 2 » aura été sans moi.

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Pour voir la suite de ce bilan, cliquez sur « Lire la suite » mais attention!, en affichant le reste de cet article, vous risquez fortement de vous spoiler la fin de Durarara!! x2 Shou; si vous ne l’avez pas encore vu, je vous conseillerais d’attendre d’avoir fini la saison pour continuer de lire cet article. Mais si c’est déjà fait, je vous invite à cliquer, et à lire mes impressions finales sur Durarara!! x2 Shou, The Rolling Girls, Yuri Kuma Arashi, Parasyte et Magic Kaito 1412 !

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Quand il n’y en a plus, il y en a encore: Free! bientôt sur grand écran.

Aujourd’hui, au Japon, se tient le « Free! Eternal Summer Seiyuu Event », un évènement centré autour de Free! où toutes les seiyuu sont présentes, et où ont lieu plein d’activités. Et ce n’est pas tout ! On nous avait également promis un certain nombre de révélations, de grosses annonces ! Je suis donc là pour vous en faire part ! Ce qu’on retient de cet event, c’est que:

  • Le pairing RinHaru aura le droit à son mook ! (il sera disponible à la vente dès demain, 23 mars)cavuulgu0aidskt.jpg-large (1)
  • Les deux saisons de Free! seront rediffusées au cinéma cet automne.
  • Et, le meilleur pour la fin, Free! aura le droit à un long-métrage, « High☆Speed! – Free! Starting Days », prévu pour le 5 décembre.

Alors, si vous lisez mes articles sur Free!, du moins ceux sur l’épisode 14, vous savez que je n’attends qu’une chose: un épilogue. Où on voit ce que les personnages sont devenus après la saison 2, quelques années plus tard.

Hé bien c’est exactement l’inverse qu’on va avoir ! (Mais ça me va tout aussi bien.) Le film sera une préquelle qui reprend l’histoire d' »High☆Speed! », le light novel sur lequel Free! est basé. Pour être encore plus précise, le film reprendra les évènements du tome 2, puisqu’on y verra les personnages durant leurs années collège ! (est-ce que ça veut dire qu’on ne verra pas ni Rei, ni Nitori, ni Momo?!)

  • D’ailleurs, High☆Speed! sortira en manga  !

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On va pécho du pigeon ce soir.

Aujourd’hui, je vais vous parler de quelque chose que vous connaissez probablement déjà parce que j’en ai déjà parlé auparavant, et aussi parce que c’est une œuvre qui n’est pas passée inaperçue ! Ce sur quoi on va se pencher, c’est Hatoful Boyfriend, HatoKare pour les intimes. C’est un visual novel de type dating sim; vous savez, ces simulateurs de drague où vous devez débloquer les « routes » (comprenez « les histoires ») des différents personnages en les séduisant. C’est interactif; vos choix au cours du jeu détermineront avec quel personnage vous allez finir. Et… la particularité de ce jeu-là, c’est que les beaux mâles que vous devez charmer sont… des pigeons.

Développé par « PigeoNation Inc. » (entreprise qui compte une personne: Hato Moa), Hatoful Boyfriend est sorti en octobre 2011. Je l’ai acheté dès que j’en ai eu l’occasion en 2012, mais entre temps, je suis passée à Windows 8, et depuis je ne peux plus faire fonctionné ma version du jeu qui n’est compatible qu’avec Windows XP/Vista/7. Heureusement, l’été dernier, HatoKare a eu le droit à un petit remake par Mediatonic, et on peut maintenant se le procurer (en anglais) sur Steam, et, bonne nouvelle!, il est compatible avec Windows 8. 13,99€ plus tard, j’ai enfin pu rejouer au jeu que je possédais déjà mais que j’ai quand même dû racheter. 🙂

Mais croyez-moi, c’est de l’argent que je ne regrette pas d’avoir dépensé, parce que ce jeu est tellement génial, et j’étais tellement excitée et enthousiaste à l’idée de pouvoir y rejouer ! C’est des sentiments que j’aimerais pouvoir partager avec vous, et c’est pour ça que je suis là, à vous parler de ce visual novel; en espérant qu’après avoir lu cet article, vous avez une illumination et que vous vous lanciez sur ce dating sim.

Je vais d’abord vous parler un peu du concept et de l’histoire, puis on passera les différentes routes en revue, et on s’attardera pendant des heures sur le génie de ce jeu.

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Free! Eternal Summer 14 (OVA) – REVIEW

Alors celui-là, on l’aura attendu… Mais est-ce que tous ces mois d’attente valaient le coup ? Cet épisode « bonus » de Free!, j’en ai déjà parlé sur le blog; j’ai exposé aussi bien mes craintes, que mes attentes et mes hypothèses. Et aujourd’hui, nous y voilà: 18 mars, la date du fameux épisode 14. Je l’ai regardé alors qu’il était encore tout fraîchement traduit, et voici mes impressions, points par points.

(Je passe en revue tout l’épisode, donc attendez-vous à des spoilers!, il est sans doute préférable d’avoir vu l’OVA avant de lire cet article.)

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La vie de mangaka, c’est quoi ?

On ne change pas les bonnes habitudes: voilà encore un sujet que j’ai traité il y a fort longtemps sur mon ancien blog, et que je réutilise parce que ça serait dommage qu’un bon sujet tombe dans l’oubli, non ? (puis ça m’évite de me creuser la tête pour trouver un sujet) (pas de temps à perdre avec ces futilités, n’est-ce pas) Il y a encore une petite poignée d’articles que j’aimerais reposter, mais je pense que le mois prochain, on en aura définitivement terminé avec ça, il faudra… tirer un trait sur le passé.

On attendant, on va (re)parler du métier de mangaka ! J’ai beaucoup traité de l’industrie de l’anime ces derniers temps; parlons un peu manga, pour changer.

J’ai l’impression que c’est de moins en moins le cas, mais je me souviens d’une époque où s’expatrier au Japon et devenir mangaka, c’était le rêve de tous les weebs les plus ambitieux. Il faut dire que c’est une profession qu’on a tendance à admirer, et parfois à idéaliser!; on ne réalise pas toujours la quantité de travail qu’on exige d’un mangaka.

Mais n’allons pas trop vite!, avant de s’épuiser à la tâche, il faut déjà réussir à se faire publier. Et ça, ça se passe dans un mangashi. Normalement, je ne vous apprends rien: avant de sortir en tomes reliés, les chapitres d’un manga sont individuellement publiés dans un mangashi, un magazine de pré-publication. Selon le public visé, le mangashi se concentrera sur un type de manga bien précis: shounen, shoujo, seinen,… La publication peut être hebdomadaire, mensuelle,… ça dépend !

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Le Weekly Shonen Jump, sûrement le plus connu.

Si un mangaka débute et a la chance de voir un de ses chapitres être publié dans un magazine, il faut que son œuvre soit appréciée des lecteurs. A la fin de chaque volume d’un mangashi, il y a un sondage, pour savoir quelle série le lecteur préfère. Alors évidemment, si l’une ou l’autre série rencontre un franc succès auprès des lecteurs, on continue la publication des chapitres jusqu’à ce qu’il y en ait assez pour sortir un tome relié. Sinon, on arrête tout et on laisse sa place à un autre mangaka en herbe qui aura peut-être plus de chance.

Et il ne suffit pas de publier un tome pour échapper à la possibilité qu’une série soit annulée ! C’est en fonction du chiffre de ventes des tomes que l’éditeur décide de l’avenir du manga: si ça se vend bien, on continue autant que possible. Si les ventes sont décevantes, l’éditeur peut décider qu’il est préférable d’arrêter le manga.

Mais si, au contraire, un manga est populaire, et qu’il rapporte beaucoup d’argent, l’auteur peut s’offrir des pages en couleurs au début de ses tomes, sur du papier glacé (chose qui coûte assez cher à imprimer, c’est pour ça que les manga sont en noir et blanc), et si ça continue de marcher aussi bien, on peut même envisager une adaptation en anime ! (ou sur un autre support, mais le meilleur reste quand même l’adaptation en anime; c’est l’outil de promotion le plus efficace !)

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