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Ce que je retiens du Wonder Festival: Winter 2016

Quel bonheur que de se réveiller au milieu du Wonder Festival, avec une TL inondée de figurines. Parce que oui, ce 7 février se tenait le Wonder Festival 2016, édition hivernale. Cet article ne couvrira pas l’event, il ne listera pas toutes les figurines qui ont été exposées, juste celles qui m’intéressent ! (J’avais déjà fait un article du même genre pour l’édition de l’été dernier, pour le voir, c’est par ici !)


On commence par tout ce qui est Good Smile Company/Orange Rouge/Max Factory, parce que c’est ce qui me parle le plus.

Les figma Osomatsu-san ont été annoncées. Je suis pas très fan des figma, mais je suis super fan d’Osomatsu-san, donc…

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Il y aura aussi des nendoroids ! Ça m’intéresse déjà un peu plus.

(C’est là que savoir quel Matsu est notre préféré devient important, parce qu’acheter les 6 risque de revenir à un certain prix…….)

Sans oublier les trading figures !

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Et même si j’ai dit que j’étais pas très figma, quand j’ai ENFIN vu les figma d’Izaya et Shizuo, j’étais dans tous mes états. Celle de Shizuo est déjà peinte et celle d’Izaya n’est encore qu’un prototype mais ça s’annonce très bien. Bon, c’est pas la seule figurine d’Izaya que je convoite donc je ne vais probablement pas faire de celle-ci une priorité, mais bon… si un jour j’ai l’occasion…

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Et le prototype de celle de Celty a enfin été révélée.

Une figma Saitama a également été annoncée !

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Ainsi qu’une nendoroid Genos, pour aller avec celle de Saitama qui avait déjà été révélée quelques mois plus tôt !

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photo de @nendoroids sur tumblr.

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Publié dans Slice of Life

Slice of Life – Joyeux anniversaire, Otome Street !

Le Slice of Life du mois dernier était un peu spécial, puisqu’il célébrait la nouvelle année. Hé bien celui-ci l’est ENCORE PLUS, car aujourd’hui, on fête l’anniversaire du blog: Otome Street a un an ! Je sais que je le dis souvent, mais j’imaginais pas qu’un jour je me déciderais réellement à quitter la plateforme de la honte pour venir bloguer ici, je pensais pas que j’allais la quitter pour de bon et sérieusement tenir un blog sur WordPress. Et pourtant, me voici un an après, à dresser un bilan très positif de mes débuts sur cette nouvelle plateforme.

– En fait, je l’ai déjà expliqué, mais ce dont j’avais peur, c’était de pas trouver mon public ici, mais vous avez été nombreux à me suivre d’une plateforme à l’autre, et j’en suis vraiment reconnaissante. Il m’arrive de recevoir des messages de personnes qui disent me suivre depuis deux, trois, parfois quatre ans, et j’en suis toujours surprise et touchée; je suis impressionnée que vous ne vous soyez pas encore lassé de moi haha. Et tout au long de cette année, j’ai aussi eu beaucoup de nouveaux lecteurs, de fidèles lecteurs d’ailleurs, tant et si bien qu’Otome Street a été visité 42 906 fois !

– L’article qui semble être le plus apprécié n’est autre que mon fameux Weeaboo desu ka ? ^w^, qui pourtant n’est pas très nouveau puisqu’il apparaissait déjà sur mon ancien blog, mais c’est de loin mon article le plus consulté, notamment parce qu’il a été partagé de parts et d’autres de l’internet…

– En tout, j’ai publié 123 articles, mon record de visites en une journée est de 319, et j’ai 55 abonnés ! Pas mal du tout, tout ça !

– Avant de passer à la suite, soulignons quand même que le blog est passé par une petite crise d’identité, et que pendant cette seule et unique année d’existence, il a changé d’adresse: MOE WARNING est devenu OTOME STREET !


Et comme on sait tous que « new year, new me », Otome Street s’est refait une petite beauté: j’ai changé de thème. Je crois que j’aime bien; comparé à l’ancien, c’est beaucoup plus large, ça me déstabilise encore un peu mais… j’avais besoin de changement, je commençais à me lasser de l’ancien « design », et j’aime bien, j’espère que vous aussi !

Autre nouveauté, je suis maintenant sur Twitter ! N’hésitez pas à venir me suivre là-bas !

Voilà, c’est tout ! J’aimerais vous dire que je réserve aussi plein de nouveautés excitantes pour le blog, mais ça serait pas tout à fait vrai: je vais continuer à écrire des articles régulièrement, je vais évidemment essayer de pondre des trucs qui vous plairont autant à vous qu’à moi, et bien sûr, je chercherai à l’améliorer et à faire de nouvelles choses, mais rien de concret au programme pour le moment ! Cela dit, stay tuned, parce que les vacances approchent et j’aurai enfin tout le temps du monde, ou presque, à consacrer à Otome Street et je compte en faire bon usage.

En attendant le prochain article, merci à tout ceux qui font partie de cette aventure: j’espère que vous me lirez une année de plus !

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De la vraie bonne littérature, par Kyoto Animation.

J’aurais dû posté cet article hier, mais finalement j’ai écrit celui sur les frères Matsuno, et je ne peux pas tout faire, donc… c’est seulement aujourd’hui que je viens vous parler des vidéos promotionnelles que KyoAni a partagé hier sur la chaîne Youtube officielle du studio. Ce sont les PVs qui ont été diffusés au Comiket 89 pour promouvoir les lights novels publiés par leur propre maison d’édition.

On commence tout naturellement avec Myriad Colors Phantom World, qui avait remporté la mention honorable lors des quatrièmes Kyoto Animation Awards, et comme tous les anime qui se voient attribués cette mention, il a eu le droit à son adaptation anime, qui a débutée il y a quelques semaines.

Des vidéos pas dégueulasses, mais bon, dès le début je me doutais que ça ne m’intéresserait pas, et après avoir regardé le troisième épisode de l’anime, j’en suis convaincue. Je continue, mais pas par plaisir. C’est pour la science.

L’autre PV qui a été posté est celui de Violet Evergarden ! J’en ai parlé il y a quelques temps: c’est le light novel ayant gagné les cinquièmes Kyoto Animation Awards; jusque là, il n’y avait jamais eu de premiers prix, juste des mentions honorables. C’est quasiment sûr qu’on en verra un anime, du coup.

Très joli, ça donne envie ! C’est aussi un univers très différent de ceux auxquels KyoAni nous a habitués.

Une mention honorable, il y en avait quand même eu une, et je dois dire qu’avant de voir ce PV, j’étais même pas au courant… Il s’agit de Robot Heart Update:

Très moe, très pas mon truc. Anime ou pas anime ? Avec Violet Evergarden qui attend probablement son adaptation, je ne sais pas s’ils en prévoient aussi une pour Robot Heart Update, mais j’ai… j’ai l’impression que je m’en passerais.

Voilà toutes les vidéos qui ont été publiées; c’était un article très court, juste pour vous les montrer. N’hésitez pas à partager vos impressions !

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Différencier les frères Matsuno: un petit guide pratique !

On peut pas dire que cet article arrive à point nommé, parce qu’on est déjà l’épisode 15, donc il est fort probablement que, si vous suivez l’anime, vous avez plus vraiment besoin de moi et de mon article pour réussir à différencier les sextuplés. Mais on m’a récemment posé la question sur Ask.fm, on m’a demandé comment les reconnaître, et on m’a aussi fait remarqué que cet article ne serait peut-être pas complètement inutile puisqu’il y a des gens qui ne regardent pas l’anime, mais qui comptent le faire, donc ça pourra au moins leur servir à eux (ou même à ceux qui suivent et qui ont encore du mal, qui sait !).

Ça va être un article très court, parce que finalement, distinguer les six frères, c’est pas bien compliqué ! Déjà, ils ont chacun une couleur qui leur est associé:

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Le rouge pour Osomatsu.

Le bleu pour Karamatsu.

Le vert pour Choromatsu.

Le violet pour Ichimatsu.

Et le jaune pour Jyushimatsu.

C’est le rose pour Todomatsu.

Evidemment, ils ne portent pas toujours des vêtements/accessoires de la dite couleur, mais vous remarquerez que cette dernière est toujours reflétée dans leurs cheveux:

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On n’arrête pas le progrès.

Ces derniers jours, j’ai croisé cette image plus d’une fois, et vous savez quoi ? Elle m’a pas choquée, elle m’a pas surprise, elle m’a pas fait rire,… elle m’a fait aucun effet, en fait. Et c’est quand même incroyable que j’en sois arrivée à un point où voir un parapluie qui donne l’illusion qu’on regarde sous la jupe d’une gamine ne me provoque aucune réaction. Je dirais pas non plus que je trouve ça « normal », mais disons que je suis… habituée ? J’en ai vu d’autres. Je commence à m’habituer aux produits dérivés glauques/ bizarres/ flippants/ amusants, bref, ce qu’on qualifie de « wtf »… Et voilà que je me retrouve à vous faire un article pour vous montrer quelques exemples, parce que je me suis dit que ça pourrait être divertissant, qui sait…

Je vais commencer avec ce fameux parapluie, juste au cas où vous ne le connaîtriez pas déjà: son nom est l’Un-burera, et son concept, je ne pense pas avoir besoin de l’expliquer plus que je ne l’ai déjà fait: si vous avez des yeux, alors vous avez déjà tout compris. Ces parapluies sont produits par Million Girls Project, et il en existe deux modèles: shimapan ou maillot de bain.

Quelque part, c’est… créatif. Mais je peux pas m’empêcher ça de trouver le concept un peu malsain, je sais d’avance qu’on va me dire que c’est « que » des dessins, mais… quand même quoi…

Et puisqu’on parle de trucs malsains:

Une couverture pour câliner une petite sœur. Je pense que vous avez déjà vu ces couvertures dans lesquelles on peut passer les bras… hé bien celle-ci a un petit bonus, le design est tel qu’on a l’impression de serrer une « imouto » dans nos bras. On peut même apercevoir sa culotte. Voilà. …

Et ces images aussi, je les avais vu plus d’une fois en novembre dernier, quand Mikami Mika a révélé sa création… (Si vous êtes amateurs de hentai, c’est peut-être un nom qui vous dit quelque chose, elle se fait aussi appeler Mikimoto Kanami et ses doujinshi sont signés AquaDrop. Juste à titre d’information.) C’est le genre de choses qui me met mal à l’aise mais, encore une fois, beaucoup ne seront pas du même avis puisqu’on reste dans le domaine de la fiction, argument avec lequel j’ai toujours eu du mal mais bon…

Ensuite, autre chose un peu moins flippante mais quand même spéciale que j’ai découvert par le biais d’un article sur Crunchyroll: l’aspirateur Kuroshitsuji, qui nettoie votre maison pendant que Sebastian flirte avec vous.

Il faut remercier Cocorobo pour cet aspirateur qui répondra à vos commandes vocales avec la voix d’Ono Daisuke. Mais se faire dire « Yes, my Lord » a un prix: 162 000 yen, soit 1260€ ! Vaut mieux faire le ménage soi-même.

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Winter 2016: First Impressions

PRINCE OF STRIDE: ALTERNATIVE

Sans aucun doute l’anime que j’attendais le plus (la suite de Drrr!! à part), et je n’ai pas été déçue ! Donc finalement, c’est plus un parkour anime qu’un simple running anime; le « Stride » est un sport extrême par lequel Sakurai Nana est fascinée depuis qu’elle a vu une vidéo de la performance de l’équipe d’Hounan Academy. C’est dans l’espoir de devenir le manager de l’équipe qu’elle intègre ce lycée, sauf que… ce sport nécessite des équipes de six, et il n’y a plus autant de membres dans le club de Stride, qui a donc dû se reconvertir en club de Shogi. Heureusement pour Nana, Fujiwara Takeru, un de ses camarades de classe, est là pour les mêmes raisons qu’elle et n’est pas prêt à abandonner l’idée de reformer le club de Stride. Très rapidement, ils recrutent Yagami Riku, un sportif dans l’âme, qui veut pratiquer autant d’activités que possible.

Un premier épisode très convaincant, même si les règles et les complexités du Stride ne sont pas encore très claires, nous avons quand même eu un bon aperçu d’à quoi une course pouvait ressembler, et… ça me plait bien ! Des anime autour du sport, il y en a eu pas mal ces dernières années, mais toute l’originalité de Prince of Stride: Alternative est qu’il est centré sur un sport fictif. Et tous les éléments qu’on peut en attendre sont là: l’adrénaline, l’action, l’excitation,… Nous n’avons eu le droit qu’à deux minutes de Stride, et ça a suffit pour nous en mettre plein les yeux; et ce n’était même pas une « vraie » course ! Vivement qu’on nous donne plus de détails sur les subtilités de cette activité, et qu’on puisse voir une vraie compétition. Le Stride a tout le potentiel d’être un sport divertissant à regarder, et ça le saura d’autant plus quand on aura appris à connaître les personnages et qu’on les aura vu se rapprocher et former une vraie équipe.

Certains seront aussi rassurés d’apprendre que ça n’a rien à voir avec les adaptation d’otome game dont on a l’habitude. Ce n’est pas un harem, du moins pas pour l’instant; je doute que l’anime fasse dans la romance, et les personnages masculins n’ont pas l’air particulièrement intéressés par Nana. J’espère qu’en 12 épisodes, l’anime aura le temps de développer, d’approfondir, chacun des personnages, et, en parallèle, les faire affronter les différentes écoles que l’opening nous a montré, et plus que tout, j’espère que Nana ne sera pas laissée pour compte. C’est une petite bouffée d’air frais que de voir un sport avec des équipes mixtes, je ne sais pas si ça a déjà été fait avant, mais en tout cas, c’est la première fois que j’en vois un. Du coup, j’espère qu’ils en profiteront pour faire de Nana un personnage féminin aussi intéressant qu’attachant, qui saura trouvé sa place dans l’équipe.

Je terminerai juste en disant que visuellement, c’est rien d’exceptionnel; c’est simple, soigné, avec de jolies couleurs, mais là où Prince of Stride brille vraiment, c’est pendant les scènes d’actions. Et tant mieux, parce que c’est quand même un anime sur le sport.

Le premier épisode n’a rien de mémorable (ça sera sûrement pour plus tard!) mais j’ai passé un excellent moment devant et l’anime a clairement le potentiel et les éléments nécessaires pour plaire aux fans du genre.

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MUSAIGEN NO PHANTOM WORLD 

Même si j’attendais rien de cet anime, c’est quand même très douloureux de passer d’Hibike! Euphonium à… ça.

J’ai l’impression qu’ils ont tout misé sur les seins de Mai, c’était incroyable, ridiculement incroyable. Bon, y’a quand même une histoire autour, mais comme ça m’intéresse pas des masses, je vais vous la faire rapide: l’histoire se déroule dans un monde où réalité et mythes ne font plus qu’un; après une attaque terroriste, le cerveau des humains a connu une modification lui donnant la capacité de percevoir les « phantoms », des êtres surnaturels. La cohabitation n’est pas toujours facile, et il faut croire que c’est des lycéens qui s’occupent de les chasser… L’Hosea Academy a un club de chasseur de phantoms, dont font partie nos protagonistes, Ichijo Haruhiko et Kawakami Mai. Leur équipe est la plus nulle par contre, donc ils commencent à se remettre en question et se disent que ça leur ferait pas de mal d’avoir un nouveau membre, et c’est là qu’intervient Izumi Reina, parce que le hasard fait bien les choses. (Et je vais me répéter, mais franchement, passer de cette Reina à cette Reina, c’est catastrophique.)

Bon, c’est signé Kyoto Animation, donc au moins, c’est beau, c’est même très beau. Mais c’est bien tout. Après, c’est vrai que je ne suis pas très objective; c’est un ecchi/harem, c’est tout ce dont je me tiens d’habitude éloignée, donc forcément j’arrive pas à lui trouver beaucoup de points positifs, mais dans le genre, on a fait pire, et si le fanservice, c’est votre truc, bah ça pourrait vous plaire. Mais ça vole pas bien haut, et que KyoAni peut largement mieux faire. Je dois quand même dire que cette scène était fun, c’était un court moment d’auto-dérision, mais bon, du fanservice, même s’il est original, ça reste du fanservice, et ce genre là, c’est vraiment pas mon truc.

Je continuerais, mais seulement si Mai investit dans un soutif. (Je me dis que, après tout, j’ai bien suivi Amagi Brilliant Park, alors pourquoi pas ça ?)

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BOKU DAKE GA INAI MACHI / ERASED

Bluffée ! J’étais pas sûre de me mettre à Boku Dake ga Inai Machi (ou « Erased » comme on l’appelle dans nos contrées, et aussi comme on va l’appeler sur ce blog à partir de maintenant parce que c’est moins long à écrire), je savais pas vraiment de quoi il était question, je connais pas trop le manga, mais la hype autour a eu raison de moi. J’étais curieuse, je me suis lancée, et je n’ai pas regrettée !

Avant d’aller plus loin, si comme moi vous découvrez ce titre, voici de quoi il s’agit: c’est l’histoire de Fujinuma Satoru. Il approche de la trentaine, c’est un mangaka raté qui n’arrive pas à exprimer ses sentiments et qui, en attendant d’enfin percé, travaille à mi-temps dans une pizzeria. Mais qu’est-ce qui le rend spécial ? Hé bien, il a ce qu’il appelle des « rediffusions », un pouvoir qu’il ne contrôle pas et qui le fait revenir dans le temps pour empêcher un drame. Et parfois, pour éviter un accident, il est contraint de se mettre lui-même en danger.

C’est ce qui lui arrive dans cet épisode: après avoir empêché un camion (dont le conducteur était inconscient) de percuté un petit garçon, il se retrouve dans le coma, à l’hôpital. Et lorsqu’il retourne chez lui, il découvre que sa mère, Sachiko, est venue lui rendre une petite visite. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’elle lui rappelle une affaire sordide qui avait eu lieu alors qu’il était seulement en CM2, une affaire d’enlèvements qu’elle avait essayé de lui faire oublié. Hinazuki Kayo, une des victimes était dans sa classe, et il se souvient encore de la dernière fois où il l’a vu, seule dans un parc, juste avant les faits. Il était convaincu qu’il aurait pu la sauver. Et il est également persuadé que l’homme qui a été inculpé pour les crimes est innocent…

Je préfère vous laisser découvrir le reste par vous-mêmes au cas où vous liriez cet article avant d’avoir vu l’épisode. Ce que je peux vous dire, c’est que c’est très prometteur, la réalisation est super bonne, y’a du suspens, une histoire intéressante,… J’ai déjà hâte d’être à la semaine prochaine ! Je sens l’anime de la saison. (Enfin c’est peut-être un peu tôt pour dire ça, j’ai pas encore vu tout ce qu’il y avait à voir, mais je le sens bien…!) Je voudrais juste terminer en disant que la voix de Mitsushima Shinnosuke est un vrai plus à mes yeux (je le connaissais pas du tout, apparemment c’est un acteur et Satoru est son premier rôle dans un anime) !!

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De nouveaux titres que j’écoute en boucle…

On commence 2016 en douceur, avec un article très simple. Je ne sais pas si ce genre d’article vous a manqué, mais ça faisait un petit moment que je n’avais pas partagé de musique ici. Je pense que la prochaine « édition » sera entièrement consacrée aux OP/ED d’anime (si prochaine édition il y a). En attendant, voici ma petite sélection pour cet article-là:

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Fall 2015: Final Impressions

ONE PUNCH MAN terminé ! (12/12) — C’est déjà fini ?! One Punch Man a été, pour moi, et sûrement pour tout le monde, la perle de cette saison, et probablement même l’anime de l’année. Madhouse a quasiment fait un sans faute avec cette adaptation, elle a su mettre tout le monde d’accord. Un concept original, des personnages excellents et une réalisation incroyable; je pense qu’il est très important de rappeler que malgré tout c qu’on pourrait croire en bavant devant l’animation de cet anime, le studio n’avait pas un budget exceptionnel et je crois même que Madhouse a dû faire appel à beaucoup d’animateurs free-lance, donc la qualité de l’animation mérite réellement d’être acclamée parce que c’est le fruit de gens aussi talentueux que passionnés, qui ont donné tout ce qu’ils avaient pour nous offrir un anime à la hauteur de nos attentes.

Bon, je fais l’éloge de One Punch Man mais je vais pas vous mentir non plus: j’ai pas été trop fan des derniers épisodes. En fait, la raison pour laquelle j’étais pas forcément attirée par OPM avant de regarder le premier épisode, c’était parce que je pensais que c’était un shounen/nekketsu comme j’en suis pas trop fan, et j’ai été agréable surprise de me rendre compte que c’était tout le contraire. Saitama est un anti-héros comme on en avait encore jamais vu, et OPM prenait un malin plaisir à se moquer des méchants/monstres des shounen super méga trop forts qui sont censés représentés un challenge insurmontable pour le héros soi-disant invincible: Saitama les laissait débiter leurs longs discours sur leur puissance et leurs plans diaboliques, et les envoyer dans le décor d’un seul coup de point, et c’était le premier blasé par la facilité de la chose. Pas la peine de nous faire croire pendant des heures que le héros galère à venir à bout d’un ennemi. Sauf que, les trois derniers épisodes ont tourné autour de cette menace extraterrestre qui a rasé tout City A et qui a mobilisé tous les héros de rang S, et c’était typiquement le genre de combat à rallonge propre aux shonen qui m’intéressent pas, et je vous cache pas que je me suis ennuyée. En plus, aucun des héros mis en scène ne sortait vraiment du lot, Tornado mise à part. Heureusement, Saitama est resté fidèle à lui-même jusqu’au bout, donc y’avait quand même des moments drôles, mais il a laissé traîné ça en longueur, et j’ai pas réussi à m’investir dans le combat, je l’ai ni trouvé épique, ni prenant, et l’utilisation de l’opening ne m’a pas semblé efficace, j’ai trouvé que ça n’avait aucun impact. Mais bon. J’ai été contente quand ce combat a touché à sa fin, et les dernières minutes m’ont montré tout ce que j’aimais dans One Punch Man donc j’ai été satisfaite et j’ai croisé les doigts pour une suite.

J’ai pas l’habitude d’écrire des review aussi longue pour ce genre d’article, donc je vais m’arrêter là, mais avant laissez-moi quand même caser que même si j’en parle quasiment jamais, j’aime aussi beaucoup Genos et sa relation avec Saitama, j’aurais jamais imaginé que ça allait être un duo qui fonctionne aussi bien, et… je plaide coupable, c’est pas impossible que je le ship un peu.

HIGH SCHOOL STAR MUSICAL terminé ! (12/12) — Ils me manquent déjà !!! Je me suis beaucoup amusée avec Starmyu, il est pas mal dans son genre, faut juste le prendre pour ce que c’est: du fanservice. Par contre, je ne peux pas nier avoir été déçue par la fin; je sais pas si cet anime mérite vraiment une saison deux, mais il en faudrait une juste pour répondre à toutes les questions qui ont été laissées sans réponses, ou alors il faudrait au moins un OVA… Qui a gagné la compétition, finalement ? Est-ce qu’Ootori est de nouveau dans le conseil Kao ? Est-ce que Hoshitani ne s’est vraiment jamais rendu compte que le lycéen qu’il admirait tant n’est autre qu’Ootori ? Est-ce qu’ils auront le droit à une vraie réunion avec Ootori d’ailleurs, parce qu’ils lui ont juste fait un petit câlin après leur prestation mais, à part Hoshitani, aucun membre de l’équipe n’a réellement eu l’occasion d’entendre les explications d’Ootori, et il ne s’est jamais excusé, et, et.. Je me suis amusée, mais la fin était bâclée et certains personnages aurait mérité d’être un peu plus développés, mais sinon, pour ce que c’était, c’était franchement pas mal, et je dirais pas non à une suite.

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DANCE WITH DEVILS terminé ! (12/12) — J’ai cru, plusieurs fois, que j’allais pas finir. Je sais même pas pourquoi j’ai terminé d’ailleurs, alors qu’à côté de ça j’arrête des anime quand même mieux que ça, comme Sakurako-san, ou encore GANGSTA. la saison dernière. Peut-être que j’ai juste des goûts douteux que je n’ose m’avouer. Bref. Pour cet anime non plus, je n’ai rien de bien nouveau à dire depuis la dernière fois: la fin était quand même relativement prévisible, il y a bien eu quelques plot twists concernant les origines de Ritsuka et son frère mais rien de bien intéressant. Ca a vite viré au n’importe quoi, mais… de toute façon, le grimoire et tout ça, c’était assez secondaire, tout ça n’est qu’un prétexte pour mettre en scène des bad boys qui n’ont de yeux que pour Ritsuka et qui se battent pour l’ « avoir ». Bon, chacun son truc, mais moi c’est pas un concept que je trouve particulièrement romantique… En plus, elle a pas passé tant de temps que ça avec Shiki, Mage et Urie; ils ont tous eu le droit à leur épisode, qu’ils ont chacun passé à essayer de la piger, mais en dehors de ça, ils ont pas vraiment eu l’occasion de tisser des liens et de développer des sentiments, donc les seuls dont les sentiments amoureux étaient plus ou moins crédibles, c’était Rem et Lindo. Et Lindo, c’est son frère, donc déjà ça c’était hors de question. Rem, c’était la meilleure option, et même… il est mou, il a aucune personnalité, on dirait qu’il est mort à l’intérieur (je croyais que c’était le propre des héroïnes d’otoge, mais Rem leur a volé la vedette sur ce coup). Y’a aucune alchimie entre lui et Ritsuka, et j’ai aucune idée de quand il a bien pu se découvrir des sentiments pour elle; y’a eu aucun changement dans sa personnalité ni quoi que ce soit du genre, donc… Je crois que même elle, elle en avait conscience, puisqu’elle a décidé de ne pas le suivre. C’est pas plus mal, reste célibataire Ritsuka, c’est le mieux qui puisse t’arriver dans cet anime.

SUBETE GA F NI NARU: THE PERFECT INSIDER terminé ! (11/11) — Ah, quelle déception, n’empêche. C’est pas nécessairement que j’ai pas aimé, dans le fond c’était un anime intéressant, même si je peux pas nier qu’il y a des épisodes où je me suis beaucoup ennuyée, le mystère de Magata Shiki m’a fait rester jusqu’au bout, et j’étais particulièrement à fond dans les derniers épisodes. Et je n’ai pas été déçue par la résolution du mystère, c’était très prenant, et c’était possible à deviner (du moins une grande partie était possible à deviner; tout le truc autour du système hexadécimal m’a complètement perdue, et bon, moi je suis particulièrement nulle avec les chiffres mais je pense que même les gens bons en maths ont un peu galérer avec cette partie). Ce que j’ai moins aimé, en revanche, c’est le motif du crime, heu… ça a toujours un peu été le problème de cet anime ne fait: on s’acharne à nous faire croire que les personnages sont des intellectuels, que ce sont des génies, mais leur philosophie de comptoir fait que leurs raisonnements sont souvent incomplets et incompréhensibles. Et du coup, le motif de Magata, c’était un peu n’importe quoi je trouve, et j’ai trouvé le dernier épisode, qui était une sorte d’épilogue, particulièrement décevante. Je me demande si les personnages sont mieux écrits dans l’oeuvre originale, ça mériterait qu’on se penche dessus. Mais bon, on est là pour parler de l’anime, et… il avait des défauts, je m’attendais à mieux, mais je l’ai quand même trouvé bien.

OWARI NO SERAPH: NAGOYA KESSEN-HEN terminé ! (12/12) — kazoku kazoku kazoku kazoku nakama kazoku kazoku nakama, voilà un petit résumé de cette saison.

Bah quoi qu’on dise de cet anime, je l’aime bien. Il est loin d’être parfait, c’est un anime qui a des hauts et des bas, mais je l’ai toujours trouvé divertissant, et cette saison a su rattraper pas mal des erreurs de la première. Par contre, faut dire que même après deux saisons, on est toujours pas très avancés: Yuu et Mika sont enfin réunis (et leurs retrouvailles dégoulinaient de fanservice, c’était un des moments les moins hétérosexuels de tout 2015), au moins, ça, c’est une bonne chose de faite, mais le reste… Beaucoup de questions restent encore sans réponses, même si les choses deviennent de plus en plus claires. Cette seconde saison avait été annoncé un peu en même temps que la première, mais pour l’instant, pas de signes d’une troisième saison; le manga n’est pas beaucoup plus loin que l’anime donc il faudra sûrement attendre un moment jusqu’à ce qu’il y ait assez de chapitres pour envisager une suite en anime. Mais en tout cas, ça s’impose, parce que l’histoire est loin d’être terminé et encore beaucoup d’aventures toutes plus tragiques et catastrophiques les unes que les autres attendent Yuu et sa FAMILLE. C’est pas l’anime de la décennie, et ça tout le monde l’aura compris, mais il arrive toujours à me faire revenir, je perds jamais l’intérêt que j’ai pour l’histoire et les personnages. Est-ce que c’est vraiment la fin pour Krul ? Qu’est-ce qui se passe avec Guren?, qu’est-ce qu’il fout avec Kureto ? C’est bien beau tout ça, mais où est Shinya ? Et heu, c’était quoi ces histoires de sel au juste?, à côté de quel truc symbolique je suis passée ? Et c’est pas les seules questions qui se posent, donc j’espère bien qu’on nous annoncera une suite, et qu’elle sera fidèle au manga (parce qu’ils pourraient choisir de ne pas attendre le manga, même si je doute que ça arrive).

Oh, et finalement, j’ai arrêté Sakurako-san no Ashimoto ni wa Shitai ga Umatteiru; c’était bien sympa mais ça apportait tellement rien de nouveau que j’ai perdu toute motivation à continuer.

Par contre, je suis toujours, et avec beaucoup de plaisir d’ailleurs, Osomatsu-san, donc je me garde de faire une review complète aujourd’hui puisqu’il reste encore 12 épisodes avant la fin de l’anime.

Et vous, qu’avez-vous suivi cette saison, et quelles sont vos impressions finales sur les anime que vous avez regardé ? On en discute dans les commentaires !

Publié dans Otome Game

Les pigeons sont de retour pour les fêtes… !

Comme promis tout juste trois articles plus bas, voici un petit article sur le remake d’Hatoful Boyfriend: Holiday Star, la suite d’Hatoful Boyfriend, sortie le 15 décembre sur Steam.

Pour ceux qui débarqueraient et qui n’auraient vraiment jamais entendu parler d’Hatoful Boyfriend, c’est un dating sim qui met en scène des pigeons, donc… si vous avez toujours rêvé qu’un oiseau vous susurre des mots d’amour, jackpot!, ce jeu est fait pour vous. Mais rassurez-vous, même si, aussi étonnant que cela puisse être, vous n’êtes pas attirés par les pigeons, « HatoKare » pourrait quand même vous plaire; c’est un jeu cachant bien des surprises, et qui fait aussi bien dans l’humour que dans l’émotion. Je vous en parlerais bien pendant des heures, mais ça serait sans grand intérêt puisque je l’ai déjà fait ici:

Aujourd’hui, je suis uniquement là pour vous parler de la séquelle. Et d’ailleurs, comment se présente-t-elle ?! Déjà, il faut savoir que contrairement à son prédécesseur, Holiday Star n’est pas un dating sim. Cette fois, il ne s’agit plus de gagner le cœur des différents pigeons de St-Pigeonation’s, mais d’apprendre à les connaitre davantage à travers quatre histoires principales, six histoires courtes, et une émission de radio.

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En effet, le jeu s’articule autour de quatre histoires, et finalement, on se rend compte qu’on s’est beaucoup éloigné de l’aspect dating sim pour se rapprocher d’un style visual novel semblable à celui de Bad Boys Love (la route « bonus » du premier jeu). C’est à dire que c’est toujours une histoire interactive, donc avec des choix à faire, mais il n’est plus question de « draguer » les personnages, et il n’y a plus qu’un scénario possible (faire les mauvais choix nous mène à une dead end, et non à des routes différentes).

Bref !, la première de ces histoires s’intitule « The Christmas Thieves Attack ». Hé oui, vous avez bien lu: quelqu’un veut voler Noël. Et non, ce n’est pas le Grinch. Ils sont deux, et s’attaquent à tous les sapins de la ville: aucune déco de Noël n’est épargnée ! Inacceptable. Hiyoko, Ryouta et Sakuya sont bien décidés à mettre un terme à cette ~mascarade~ en tendant un piège aux voleurs. On commence en douceur, avec cette petite histoire tout à fait approprié à la saison, au cas où vous seriez pas déjà assez dans l’ambiance de Noël. C’est sympa, drôle, on est content de retrouver les personnages, Iwamine est chou.

On enchaîne avec « Fallen Chronicles – Absolute Zero », qui se concentre sur le personnage d’Anghel. Ce qu’il se passe, c’est qu’il travaille dur sur son manga, dont il ne vendra malheureusement pas une seule copie au Comiket; et au moment où il est sur le point de perdre espoir, il se fait repérer par l’éditeur en chef d’un magazine de prépublication, très enthousiaste de faire découvrir Anghel et son travail à ses lecteurs. Mais est-il vraiment sincère dans sa démarche ? Cet éditeur est louche, et Hiyoko le soupçonne d’avoir de mauvaises intentions envers Anghel qui, à chacun de leurs rendez-vous, semble un peu plus affaibli.

HolidayStar

J’aime bien cette histoire, il y a plein de références à la communauté otaque, on fait un petit détour par le Comiket, Ryouta se travestit une fois de plus,… Et surtout, elle introduit un nouveau personnage haut en couleurs: Nishikikouji Tohri (dont la version humaine ressemble à ça, si ça vous intéresse).

Très bientôt, il aura même le droit à sa propre route !!, qui sera disponible ne tant que DLC sur Steam. J’écrirai sûrement deux/trois mots dessus quand elle sera disponible; normalement, ça devrait sortir en même temps que la version sur PS Vita.

Et maintenant qu’on est déjà à la moitié des histoires principales, on va passer aux choses très sérieuses. Sortez la boîte de mouchoirs. Tout ce qu’on a vu jusqu’à présent, c’était de la rigolade, c’était rien du tout à côté de ce qui nous attend avec cette troisième histoire.

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Publié dans Chronique

Derrière les voix de nos personnages préférés: le métier de seiyuu.

On commence à avoir fait le tour du sujet de l’industrie de l’anime, mais il y a encore une petite chose que je tiens à traiter depuis la création de ce blog: le métier de seiyuu. Notamment parce que je l’avais déjà fait sur mon ancien blog, et c’était un article que j’avais pour projet de recycler, mais j’ai finalement laissé ça de côté, et aujourd’hui, j’ai décidé d’entièrement le refaire. Il rejoindra la série des autres articles sur l’industrie de l’anime, je vous mets les liens ci-dessous si vous ne les avez pas encore lus !

Avant de commencer, je ne pense pas avoir besoin de vous expliquer ce que veut dire le terme « seiyuu, mais juste au cas où…

C’est tout simplement l’équivalent japonais du mot « doubleur » / « comédien de doublage ». Quand on pense « seiyuu », on pense tout de suite aux talentueuses personnes qui prêtent leurs voix aux personnages d’anime, mais le métier de seiyuu ne se réduit pas à l’industrie de l’anime, il peut également consister à doubler des personnages de jeux-vidéos, drama CD,  séries et films étrangers, ou encore faire la voix-off de programmes non-japonais,…

Avant d’être appelés « seiyuu », les comédiens de doublage japonais étaient qualifiés de « koe no haiyuu » (mais comme c’était trop long, on a seulement gardé le dernier kanji!). Cette expression peut être traduit en anglais par « voice actor », terme qu’on retrouve encore sur certains sites ou dans certains magazines. Il n’est pas rare de croiser l’abréviation « VA » (Voice Actor) ou « CV » (Character Voice).

De la même façon que je l’avais fait pour l’article qui traitait des étapes de la production d’un anime, et de toutes les difficultés qui allaient avec, cet article consistera en une petite sélection d’articles qui traitent du métier de seiyuu.

Ce qui me gêne un peu, c’est qu’à chaque fois, c’est des liens vers des sites anglophones que je propose, et j’ai bien conscience que tous mes lecteurs ne sont pas parfaitement bilingues; le problème, c’est que j’arrive jamais à trouver mon bonheur sur des sites français (cela dit, si vous avez des bonnes adresses, n’hésitez pas à les partager) ! Mais du coup, je m’engage à traduire les points les plus importants. C’est parti !

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Singing and dancing lessons, too!? An inside-look at a Tokyo voice acting academy, par Krista Rogers sur RocketNews24. [ http://en.rocketnews24.com/2015/12/02/singing-and-dancing-lessons-too-an-inside-look-at-a-tokyo-voice-acting-academy/ ]

Ha… j’ai l’impression de préparer un oral d’anglais pour le bac: je rassemble des documents sur un même thème, et j’en fais la synthèse… J’espère que ça fait pas trop scolaire, mais c’est un article que je tenais vraiment à partager.

Comme vous le savez, le Japon prend le métier de comédien de doublage un peu plus au sérieux que la plupart des autres pays, tant et si bien qu’il y a même des écoles qui forment à ce métier. Une des journalistes du site RocketNews24 s’est rendue dans l’une de ces écoles: la « Amusement Media Academy » dans le quartier d’Ebisu à Shibuya.

On y découvre qu’en plus de prendre des cours de doublage, les élèves aspirants à devenir doubleurs doivent également prendre des cours de danse et de chant. En fait, on a déjà vu dans un article précédent qu’être seiyuu, ça rapportait pas des masses. A moins… d’être vraiment très populaire, de bosser sur plusieurs anime en même temps, et d’accéder au statut d’ « idol ». C’est le cas de, par exemple, Miyano Mamoru ou Yukari Tamura: leur métier de seiyuu a été un tremplin pour une carrière musicale. Des seiyuu comme ça, il y en a de plus en plus ces dernières années, et si on veut vraiment vivre de ce métier, c’est ce qu’il faut viser. Du coup, pour se démarquer et réussir, il faut rassembler différentes compétences: être bon en doublage, ce qui implique savoir jouer la comédie, mais aussi savoir chanter et danser.

La journaliste était surprise de voir que leur cours ne consistait pas simplement à réciter un texte derrière un micro: les élèves jouent leur script, comme s’ils faisaient une pièce de théâtre. Mais ça, à la rigueur, ça ne me surprend pas plus que ça; même en France, si on veut faire carrière dans le doublage, il faut passer par la case théâtre, les deux sont intimement liés, c’est pas pour rien qu’on parle de comédien de doublage. Mais c’est vrai que c’est assez impressionnant de voir à quel point cette profession devient exigeante: il faut savoir parfaitement jouer la comédie, savoir danser, et chanter avant de pouvoir envisager une carrière professionnelle.

L’article est accompagné de deux vidéos, l’une se concentre sur le déroulement des cours, et l’autre est une interview de la seiyuu Hiro Yuki.

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