Publié dans Review

Fall 2015: Mid-season impressions

ONE PUNCH MAN je suis à l’épisode 7(/12) — Ça déchire. Non sérieux, c’est vraiment super. J’étais déjà très enthousiaste en début de saison, et six épisodes plus tard, One Punch Man n’a pas baissé une seule fois en qualité ! On m’avait dit que j’allais sûrement craquer pour Genos, et même si je reconnais qu’il est bien sympathique, c’est Saitama qui m’a séduite; la plupart des personnages récurrents ont maintenant été introduits, mais à mes yeux, personne ne lui arrive à la cheville. Quant à l’histoire, je pensais vraiment pas que ça allait être mon truc, mais ça a pris une direction totalement différente de tout ce que j’avais pu m’imaginer; l’anime fait beaucoup dans l’humour, parfois aussi dans la satire, et l’épisode 7 nous a même montré qu’il savait également faire dans l’émotion. Quelle petite perle !

OSOMATSU-SAN je suis à l’épisode 6(/??) — J’appréhendais un peu la suite, parce que le premier épisode avait placé la barre tellement haut que je me demandais si la suite allait être à la hauteur. Elle l’était. Alors je peux en dire un peu la même chose que pour One Punch Man, même si au final c’est deux anime qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre, mais: ici aussi, on a beaucoup d’humour, une critique de la société japonaise, et quelques moments d’émotions qui auront su arracher une larme à certains. J’adore. Par contre… autant je rigole beaucoup avec les frères Matsuno, autant j’ai beaucoup de mal avec les autres personnages. Dekapan, Iyami, Hatabou,… j’accroche pas du tout, et je m’ennuie quand un épisode (ou une partie d’un épisode) leur est consacré; c’est pas le type de personnage qui me fait rire.

tumblr_nxx76rHiwq1tbp5fpo3_500

HIGH SCHOOL STAR MUSICAL je suis à l’épisode 7(/12) — Vous ne serez pas surpris d’apprendre que j’ai vendu mon âme à Starmyu.  Alors comme prévu, c’est… complètement con, c’est niais, c’est cliché, et la moitié du temps, les numéros musicaux sont mal introduits. Ce qui ne m’empêche pas d’adorer, avec mes tripes. Je me suis très vite attachée aux personnages, même à Hoshitani, et pourtant, au début, je le sentais pas lui (c’est la définition même d’un « imbécile heureux », il est trop nul, c’est un boulot, mais il dégage plein d’ondes positives donc on lui pardonne tout). C’est sympa à suivre, et ça c’est vraiment grâce aux personnages parce que sinon, au niveau de l’histoire, y’a rien de transcendant: y’a une compétition, ils font de leur mieux pour gagner, c’est pas toujours facile mais on s’accroche blablabla,… Mais on prend vraiment du plaisir à les voir évoluer ensemble, les voir finalement s’entendre, se rapprocher, s’apprécier,… Et ce qui est excellent, c’est que quelque part, l’anime sait qu’il est ridicule, et des fois, il se prend pas au sérieux, et quand ça arrive, c’est à mourir de rire. Je vous dis même pas combien de fois j’ai dû mettre l’épisode 7 sur pause parce qu’il fallait que je me calme, que j’arrête de rire. Ah, je sais pas si on peut dire que c’est un « bon anime » mais en tout cas, je m’amuse bien !

DANCE WITH DEVILS je suis à l’épisode 6(/12) — Bon, c’est un peu nul, on va pas se mentir. L’histoire a rien de franchement intéressant; bon évidemment, je parle pour moi, mais les histoires de grimoires et tout ça… bon, à la limite, ça pourrait m’intéresser si on avançait un peu dans l’intrigue, mais après six épisodes, je trouve qu’on sait toujours pas grand chose ! C’est même pas comme si on avait des pistes, des indices, ou quelque chose du genre,… Pour l’instant, les épisodes se résument à: les démons, à tour de rôle, essaie d’obtenir des informations de Ritsuka, même si ça se voit, dans ses yeux vides, qu’elle ne sait rien. Et les personnages, justement, j’en suis pas très fan. J’aime bien Azuna, et encore, sans plus, c’est qu’un personnage secondaire (mais elle m’a bien surprise dans le dernier épisode, et pour ça, je l’aime encore plus !). En plus, comme si les personnages étaient pas déjà assez glauques et inquiétants comme ça, ils ont réussi à caser un peu d’inceste! tout ce que j’aime ! Mais les chansons sont biens, la plupart me plaisent, et comme c’est une comédie musicale, tant mieux.

SAKURAKO-SAN NO ASHIMOTO NI WA SHITAI GA UMATTEIRU je suis à l’épisode 6(/12) — Mon avis n’a pas changé depuis le premier épisode, c’est toujours aussi agréable à regarder, c’est bien fait, c’est joli à regarder,… Le seul reproche que j’ai à faire, et que je fais à tous les anime policiers j’ai l’impression, c’est que « Beautiful Bones » ne nous laisse pas réfléchir. J’espère qu’à un moment ou à un autre de l’histoire, Sakurako va tomber sur une énigme qui va lui donner du fil à retordre, parce que tous les « mystères » tiennent en un épisode: elle débarque, inspecte la scène du crime pendant deux ou trois minutes, et ça y est, elle a tout compris ! C’est trop facile, et trop rapide. Alors on a quand même eu le droit à une intrigue en deux épisodes, et c’était déjà beaucoup plus intéressant, parce que pendant une semaine, on a pu cogiter, essayer de comprendre, de résoudre l’énigme,… y’avait du suspens, et de quoi réfléchir, et c’est comme ça que ça devrait être à chaque épisode ! Voilà, outre ça j’aime bien, je suis complètement sous le charme de Sakurako, et la qualité est au rendez-vous, mais malheureusement, l’anime a un problème de taille: il ne se fatigue pas à faire des intrigues complexes qui donnent se creuser un peu la tête.

tumblr_nwai5wOORD1rjgmcgo2_500

SUBETE GA F NI NARU: THE PERFECT INSIDER je suis à l’épisode 5(/11) — C’est la petite déception de la saison ! J’en attendais tellement, et attention, je dis pas que ça me plait pas, mais c’est… pas à la hauteur de mes attentes ? Peut-être que j’en attendais trop, peut-être que c’est de ma faute. Mais autant l’histoire est intéressante, au même titre que certains des personnages d’ailleurs, autant le rythme est trop lent à mon goût, et parfois, je m’ennuie. Je suis même un peu en retard, mais je crois que l’épisode 6 est un épisode recap; typiquement le genre d’épisode que j’aime pas regarder, donc je me suis pas encore décidée à le voir.

OWARI NO SERAPH: NAGOYA KESSEN-HEN je suis à l’épisode 5(/12) — Cette saison n’est pas très différente de la première: c’est pas mauvais, c’est pas excellent non plus,… Je crois pas qu’il y ait eu un quelconque moment notable dont j’ai spécialement envie de parler … ? Je noterais quand même que l’animation n’a pas toujours été à la hauteur, mais cette saison, Owari no Seraph s’en sort bien, et y’a eu des scènes de combats vraiment cool. Je pense surtout à celle de l’épisode 5; niveau action, c’était top. Même si pour l’impact de la scène, on repassera: on venait à peine de faire connaissance avec le personnage, donc c’est pas comme si sa mort avait une quelconque importance. Voilà, sinon j’aime bien Yuu, je ne me lasse pas de constater à quel point il a changé pour le mieux, il est tellement plus ouvert aux autres, il aime sincèrement ses « compagnons », et ce n’est pas pour autant qu’il oublie Mika. Mika qui est en train de sombrer dans la folie, il a cruellement besoin de sang humain, mais le fait de ne pas en boire est tout ce qui lui permet de s’accrocher à son humanité donc… cette saison, il est plus que torturé. J’espère que ces deux-là auront une fin heureuse.

.

J’ai arrêté…

Heavy Object et Comet Lucifer, dès le deuxième épisode. Il m’en a pas fallu beaucoup plus pour savoir que c’était pas ma tasse dé thé. Pas du tout.

Shingeki! Kyojin Chuugakkou; j’ai poussé jusqu’à l’épisode 4 mais bon, on a rapidement fait le tour de la question. L’anime n’apporte rien de nouveau, c’est pas très drôle, on ne reconnait même plus certains des personnages,… et si on a vu un épisode, honnêtement, on a tout vu, pas besoin de se taper l’anime en entier.

Kowabon, mais un peu malgré moi!, peut-être que c’est moi qui cherche mal mais je crois que plus personne ne s’occupe de la traduction… ? Je me suis arrêtée à l’épisode 4, j’avais du mal à trouver la suite après ça.


Et vous ? Maintenant que nous arrivons à la moitié de cette saison, quelles sont vos impressions sur les anime que vous suivez ? Discutons de tout ça dans les commentaires !

Publié dans Chronique

Faire un anime: qu’est-ce que ça coûte ?

Je suis de retour avec un article sur l’industrie de l’anime ! Sur ce blog, on a déjà vu pas mal de choses à ce sujet:

Aujourd’hui, pour compléter tout ça, on va parler budget. Il était temps ! Je pense que pour comprendre l’industrie, il est essentiel d’avoir une idée du coût de production d’un anime, mais c’est pas des chiffres évidents à estimer sachant que ça peut pas mal varier d’un studio à l’autre selon les moyens de ce dernier. Mais d’après ce que j’ai trouvé, voilà ce que ça représente, en moyenne:

– D’après une étude de la Media Development Research Institute Inc. datant 2010, le coût de production d’un épisode d’anime de 30 minutes était autour de 11 million de yen, ce qui, avec le taux de change actuel (11/11/2015), reviendrait à environ 83 384€. Et pour entrer un peu plus dans les détails…:

  • Œuvre originale: 378€
  • Scénario: 1 515€
  • Réalisation de l’épisode: 3 790€
  • Production: 15 165€
  • Supervision de l’animation: 1 894€
  • Animation: 11 367€
  • In-betweening (animation intermédiaire): 8 340€
  • Nettoyage: 9 096€
  • Arrière-plans: 9 096€
  • Photographie: 5 307€
  • Son: 9 096€
  • Equipements: 3 033€
  • Montage: 1 516€
  • Impression: 3 791€

Ces chiffres sont issus du magazine Shuukan Tôyô Keizai. Source: Crunchyroll

– Et histoire d’avoir des chiffres un peu plus récents, il y  a quelques mois, Masamune Sakaki (un animateur 3D dans l’industrie de l’anime) a affirmé qu’un anime de 13 épisodes coûtait environ 250 million de yen. Avec le taux de change actuel, en euro, ça représente 1 893 767€. En juillet, Takayuki Nagatani (le producteur de Shirobako) a également estimer le coût de production d’un anime: dans une interview, il affirme qu’un anime de 24 épisodes représente une somme d’environ 500 million de yen, soit 3 785 798€.

Source: Anime News Network

.

C’est pas gratuit tout ça ! Mais même si ces sommes peuvent paraître impressionnantes, comparé aux budgets qu’on a par chez nous, c’est… c’est vraiment pas grand chose. Par exemple; Nickelodeon a des budgets qui vont de 560 000 à 650 000€ par épisodes pour ses séries animées; et, même si je retrouve plus aucune source fiable pour le confirmer, je crois même qu’Avatar: The Last Airbender revenait à environ 830 000€ par épisodes.

Mais voilà, le fait est que produire un anime, ça demande pas mal d’argent, tout ça pour beaucoup de restrictions et un salaire de misère. Donc quand on fait des dépenses pareilles, tout ce qu’on peut espérer, c’est que l’anime soit rentable.

13b-620x

Sauf que la majeure partie du temps, ce n’est pas le cas ! C’est pour ça que la plupart des studios galèrent, et certains font même banqueroute (comme ça a été le cas récemment pour Manglobe) !

Le truc, c’est que les anime qui rapportent le plus d’argent, c’est les anime destinés aux enfants, les anime « tout public » qui s’adressent à la famille et qui sont diffusés pendant la journée. Détective Conan, Crayon Shin-chan, One Piece,… tous ces anime ont plus de 700 épisodes, et se payent le luxe d’être diffusés à la télé depuis des années et des années ! Sazae-san existe depuis 1969, a plus de 7 000 épisodes, et est toujours en cours de diffusion à l’heure d’aujourd’hui ! Au Japon, ce sont ces anime-là qui sont populaires auprès du public « mainstream » et qui rapportent aux studios d’animation.

Les autres anime synonymes de succès commercial sont ceux qui arrivent à se créer une large fanbase à l’étranger. C’est le cas, par exemple, de Shingeki no Kyojin, qui a réussi à séduire un public international, qui est regardé par des gens qui ne s’intéressent même pas aux anime,… (Et autant dire que le studio essaie d’en tirer le plus d’argent possible par le biais d’une multitude de campagnes marketing.)

2531951-4126748010-13739

Mais les anime comme Heavy Object, Starmyu, Yuru Yuri, Haikyuu!!,… (pour en citer des récents) sont largement moins regardés à la télévision japonaises, notamment parce qu’ils sont diffusés tard le soir. La plupart des anime vise un public de niche, et la niche en question, c’est bien sûr les otaku.

Ces anime ne sont donc pas ceux qui marchent le mieux, ce ne sont pas ceux qui touchent un public « mainstream », et pourtant, on continue d’en produire. En masse. A chaque saison, y’en a un nouvel arrivage, et parfois, on a l’impression qu’il n’y a que ça. Que ça soit destiné à un public masculin qui aime les seins qui rebondissent et les lolis moe, ou que ça vise un public féminin qui aime le boy’s love et les bishônen. La raison, c’est que les otaku sont des fans dévoués, obsédés, collectionneurs. C’est le public le plus susceptible de claquer tout son argent dans des DVDs et des produits dérivés. Et ça tombe bien, parce que vu que c’est pas avec les taux d’audience que les studios vont rentabiliser ce qu’ils ont dépensé pour la production d’un anime, la majeure partie de leur argent va venir de là: les grosses campagnes publicitaires, les ventes de DVDs et de produits dérivés, la vente de figurines, l’organisation d’events,… Et même comme ça, c’est très rare qu’un studio arrive à faire des bénéfices, peu arrivent à récupérer l’argent qu’ils ont dépensé durant la production.

Et c’est aussi pour ça que peu d’anime osent prendre des risques et faire quelque chose de différent, parce que si c’est ni un anime tout public, ni un anime pour otaku, c’est dur de se trouver un public et de faire vendre.

Mais bon, tout ça, j’ai le souvenir d’en avoir déjà parlé d’un autre article, donc j’espère que vous le saviez déjà !

.

Ce qu’il faut retenir de cet article, c’est que: produire un anime revient cher aux studios d’animation, et c’est même pas rentable.

Je pense avoir fait le tour de la question; j’imagine qu’il y aurait encore des choses à dire mais j’ai fait ce que j’ai pu avec mes connaissances sur le sujet qui restent limitées ! J’espère que cet article vous a plu et vous aura appris quelques trucs; si vous voulez que je me penche sur un autre aspect de l’industrie de l’anime dans un prochain article, n’hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires !

Publié dans News

Il s’en passe des choses chez KyoAni ! Récapitulatif de l’event.

Ce week-end, soit du 31 octobre au 1er novembre, se tient l’event « KYOANI AND DO FAN DAYS 2015 – This Is What We Are Now!! ». Y sont mises à l’honneur toutes les productions les plus récentes: Chuu2Koi, Tamako Market/Love Story, Kyoukai no Kanata, Hibike! Euphonium, Free!/Free! Eternal Summer/High Speed: Free! Starting Days, et Myriad Colors Phantom World. Vous savez ce que ça veut dire: pas mal d’annonces vont être faites au cours de ces deux journées, et moi, je suis là pour vous tenir au courant ! Voilà ce qu’il y a à retenir:


HIBIKE EUPHO

 Il y a encore seulement quelques jours, dans mon article sur la journée international du coming out, j’espère qu’une saison deux, ou un film, serait annoncé à la fin du mois, soit, lors de cet event. Hé bien, on a eu les deux. Kyoto Animation a aujourd’hui confirmé qu’une seconde saison d’Hibike! Euphonium allait sortir, ainsi qu’un film qui récapitulera la première saison et qui sera intitulé « Hibike! Euphonium the Movie: Welcome to the Kitauji High School Concert Band ». Le key visual est déjà sur le site officiel de l’anime !

C’est bien beau tout ça, mais ça a plutôt intérêt à être gay, et de manière un tantinet plus officielle que dans la saison 1…

Débordez-vous de joie suite à cette annonce ? Allez vous répondre présents pour le film et la saison deux ? Une suite, c’est tout ce que j’attendais, et évidemment, je serai à rendez-vous; mais le films « recap » ça a jamais trop été mon truc, alors à moins qu’ils annoncent qu’il y aura des scènes inédites, des éléments nouveaux qui apportent quelque chose à l’histoire, je vais sûrement passer mon tour. Faites-moi part de vos réactions dans les commentaires !

Sources: otakomu.jp, yaraon-blog, site officiel


tumblr_inline_nx322255Qc1tusc2o_1280

Incroyable mais vrai: un roman a remporté le premier prix aux Kyoto Animation Awards ! Comme vous le savez sûrement, Kyoto Animation a ce concours qui donnent la chance à des light novels d’être publiés par la maison d’édition de KyoAni et d’être adaptés en anime, et… depuis que ça existe, soit depuis 2009, il n’y a jamais eu de gagnant. Il y a eu des mentions honorables, comme Hyouka, High Speed!, ou Chuu2Koi, mais jamais de « Grand Prize ». Du moins jusqu’à aujourd’hui !

Le premier tome de Violet Evergarden sortira ce 25 décembre, et ce n’est qu’une question de temps avant qu’une adaptation animée soit annoncée. Je suis assez impatiente de voir ce que ça va donner puisque ça a l’air différent de ce que KyoAni fait d’habitude. Enfin je crois. Je n’ai qu’une seule image pour me faire une idée.

Source: Twitter de Kyoto Animation


Concernant High Speed: Free! Starting Days: un nouveau trailer, avec Aching Horns d’OLDCODEX, et un nouveau key visual (avec tous les personnages!) ont été présentés.

mainVisual3

Je suis aux anges, parce que c’est Free!, évidemment; le trailer est super et c’est génial d’enfin tous les entendre parler mais… j’ai quand même un petit reproche à faire: les seiyuu se sont pas trop foulées. Les voix sont exactement les mêmes que dans Eternal Summer, où ils sont au lycée, ça colle pas trop avec leur physique de collégiens. Et pendant qu’on y est!, un dernier minuscule reproche pour le key visual: s’il y avait eu seulement la partie inférieure, ça aurait été largement suffisant. C’est bien beau de voir tous les personnages sur la même affiche mais ça fait un peu « lourd ».

Et vous, que pensez-vous de ce nouveau trailer et de l’affiche du film ?


Et enfin, Myriad Colors Phantom World aussi a eu le droit a une petit vidéo promotionnelle !

 A chaque fois que je vois quelque chose de cet anime, je me dis que rien vraiment rien ne m’attire dans ce nouveau titre; je doute que ça me plaise, mais bon, on en reparlera le jour de la sortie du premier épisode ! Et vous, que vous inspire ce premier PV ?

Publié dans Otome Game

Amnesia™: Memories – Quand perdre la mémoire devient romantique…

Dans mon article précédent, vous avez pu voir que pendant ces vacances de la Toussaint, j’ai vendu mon âme aux otoges. Et comme si ça ne suffisait pas, la semaine dernière, j’ai acheté Amnesia™: Memories, sorti sur Steam en août dernier. Si déjà les VNs dont j’ai parlé l’autre jour m’ont occupée un certain temps, avec cet achat, je me suis embarquée dans une aventure bien plus longue. Alors que j’écris cet article, j’ai 37 heures de jeu derrière moi, et je n’ai même pas complété le jeu à 100% ! Il me reste encore quelques succès à déverrouillés mais je pense avoir terminé l’essentiel; après avoir joué toutes les good ends et quelques autres fins, je crois que j’ai fait le tour de la question, et que je suis prête à vous écrire une petite review !

Avant de commencer, un petit synopsis s’impose, même si je pense que nombreux sont ceux qui sont déjà familiers avec ce titre; peut-être pas forcément avec l’otome game mais au moins l’anime. Anime que je n’ai jamais regardé, d’ailleurs. J’en ai entendu parlé, cela dit, et pas en bien, mais ça ne m’a pas dissuadé d’acheter le jeu parce que dieu sait que les adaptations d’otoge donnent rarement quelque chose de bien, et ça ne veut pas automatiquement dire que le medium d’origine ne vaut pas le détour. Donc j’ai tenté le coup, mais sans savoir dans quoi je me lançais. Quoiqu’il en soit, voici un peu de contexte:

Amnesia nous met dans la peau d’une jeune fille dans sa première année de fac qui, au début du mois d’août, a perdu tous ses souvenirs. La cause ? Orion.

Orion.(Amnesia).full.1418633

Ce petit bonhomme est un esprit qui s’est, par accident, logé dans le cerveau de notre Héroïne, et plus exactement, dans la partie où sont rangés ses souvenirs. Notre objectif est donc de nous souvenir: de la vie qu’on menait avant de perdre la mémoire, du travail qu’on avait, des relations qu’on entretenait avec les gens autour de nous,…

Au début de chaque partie, nous devons choisir dans quel monde nous allons atterrir, et c’est ce choix qui déterminera qui sera notre petit ami. Nous avons le choix entre le « spade world », le « clover world », le « heart world » et le « diamond world », et une fois que vous aurez visité et terminé chacun de ces mondes, le « joker world » se débloquera !

amnesia-banner-campaign

Je vais d’abord parler du jeu en général, et après je m’attarderai sur chacune des routes ! Le tout, avec le moins de spoils possible !

Lire la suite de « Amnesia™: Memories – Quand perdre la mémoire devient romantique… »

Publié dans Otome Game, Visual Novel

Vrac de VN !

Alors… je ne sais pas ce qui m’est arrivé. D’habitude, je lis un visual novel à la fois, et une fois que j’en ai fini un, c’est rare que j’enchaîne tout de suite avec un nouveau, j’ai tendance à… prendre mon temps. Mais là, depuis une semaine, je n’arrête plus ! J’ai testé plein de VN d’un coup, et… certains étaient chouettes, d’autres moins. J’ai eu envie de partager mes récentes découvertes avec vous, en vous donnant un rapide avis sur les différents visual novel que j’ai lu ces derniers jours ! Ils sont tous très différents les uns des autres donc j’espère que vous en trouverez au moins un qui vous plait !

headerJe commence avec The Men of Yoshiwara: Kikuya, parce que c’est celui auquel je suis en train de joué en ce moment même. C’est un otome game avec une quinzaine de routes, elle sont pas bien longues mais il est quand même plus long à compléter que les autres titres dont je vais parler dans cet article. Et bref, tout ça pour dire qu’à l’heure où j’écris, je n’ai pas encore terminé ce jeu, mais une fois que ça sera le cas, ce n’est pas impossible que j’y consacre un article entier pour en faire une review. Si ça vous intéresse. Dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires !

En attendant, j’ai à peine terminé une route (celle de Takao), et je suis en train d’alterner entre deux routes dans lesquelles je suis déjà bien avancée (celles de Tokiwa et Hayabusa). Alors je ne savais même pas que ce jeu existait mais il est sorti très récemment sur Steam, et y’avait 40% dessus, donc j’en ai profité!, parce que je suis instantanément tomber sous le charme des graphismes. C’est un univers qui m’a tout de suite attirée, et le contexte est plutôt original: l’histoire se déroule sur une île où les hommes sont contraints de se prostituer. Yoshiwara est le quartier des maisons closes, et notre héroïne va vite devenir une habituée de l’une d’entre elles: Kikuya. Là-bas, elle aura le choix entre six beaux mâles tous plus séduisants et envoûtants les uns que les autres.

Je ne regrette pas mon achat, parce que c’est totalement le genre d’otome game que j’aime bien, et je suis amoureuse du contexte, de l’ambiance, la musique,… et les personnages me plaisent tous, et c’est un peu l’essentiel dans ce genre de jeu. Je n’ai pas encore terminé toutes les routes, mais jusque là, j’ai envie de dire que c’est vraiment pas mal, elles sont toutes intéressantes et ont quelque chose d’autre à offrir. Après, faut pas s’attendre à des personnages et des histoires complexes, mais Kikuya est très correct en son genre (il faut savoir qu’à la base, c’est un jeu sur mobile, donc les routes sont courtes et assez linéaires). Mais impossible de ne pas citer certains défauts du doigt: c’est censé être un travail de professionnel, mais y’a pas mal de fautes d’orthographes, c’est pas très « propre » (y’a souvent des petits points blancs au milieu des phrases…), les traductions sonnent parfois bizarres,… Pas terrible tout ça, mais bon, on arrive à passer outre.

Sinon, c’est pas vraiment un défaut, mais contrairement à la version sur PS Vita, la version de Steam n’inclut pas le doublage des personnages, et les sprites sont statiques au lieu d’être animés. Juste quelques détails, ça me dérange pas vraiment même s’il est clair que ça aurait été encore moins s’il y avait eu ces petits éléments en plus !

Si vous aimez les otome game, et que ce jeu là vous fait vraiment de l’œil, je vous le conseille, mais je préfère vous dire que si y ‘avait pas eu la promo, je doute que j’aurais dépensé autant d’argent pour ça… Oh et si vous envisagez de l’acheter, je préfère vous prévenir: ça se passe dans une maison close, donc y’a forcément des passages un peu érotiques, et le dialogue peut devenir très explicite, mais y’a absolument rien de graphique, toutes les CGs sont « safe for work » !

C’est tout ce que j’ai à dire pour l’instant mais je pense faire une review plus complète quand j’aurais vraiment fait le tour de tous les scénarios.

Si The Men of Yoshiwara: Kikuya vous intéresse, il est disponible sur Steam pour 27,99€. Gyakuten Yoshiwara, la version mobile, peut être téléchargé sur Android, ou sur iPhone.

Banner

Ensuite, j’ai testé la démo de No One But You. C’est un dating sim développé par Unwonted Studios, où l’on suit « Hideaki », alors qu’il vient tout juste de déménager dans la ville de son enfance, Okutama. Il n’a pas beaucoup de souvenirs de ses moments passés là-bas, donc il apprend à se familiariser avec les lieux, il découvre son nouveau lycée et fait la connaissance de plein de jolies jeunes filles qu’on a la possibilité de conquérir. Il y a Chinatsu (sur l’image), l’élève modèle, un peu mystérieuse, un peu solitaire, que notre protagoniste est censé connaître mais dont il ne se souvient pas. Megumi, qui déborde d’énergie, peut-être même un peu trop, et qui est présidente du conseil des élèves; elle veut absolument qu’on rejoigne le conseil, elle est super collante et elle nous stalke même un peu… Yui, une vraie rebelle, avec un caractère bien trempé; elle est un peu dur à approcher mais, du lot, c’est celle qui m’attire le plus. Shiro, dont on sait pas grand chose pour l’instant. Oh, et il y a Ryo, qui s’auto-proclame être notre meilleur ami; il est plutôt fun, mais on peut pas sortir avec, ce n’est pas ce genre de jeu, non…

Apparemment, Hideaki va rapidement être rattrapé par son passé, et va découvrir que ses nouveaux amis aussi ont leurs démons, leurs traumatismes, et ça va un peu leur ruiner la vie, qui s’annonçait pourtant si paisible quand Hideaki est arrivé. Je ne sais pas ce que la version complète nous réserve, mais le synopsis m’a un peu fait penser à Higurashi: au début, c’est le calme plat, on s’amuse, on est innocents, puis d’un coup, shit is getting real, et tout devient très dark. Je sais pas si ça va aller aussi loin qu’Higurashi cela dit, si l’ambiance va changer du tout au tout,… J’ai sûrement tort de les comparer, mais ça serait quand même intéressant que No One But You s’avère complètement différent de tout ce qu’il laisse transparaître dans cette démo.

Parce que la démo ne nous montre au final pas grand chose du potentiel de « NOBY »; l’histoire n’y démarre pas encore, on a juste le temps d’un peu connaître certains des personnages, et de ce que j’en ai vu pour l’instant, c’est un dating sim tout ce qu’il y a de plus banal, qui n’apporte rien de nouveau au genre. C’est quand même sympathique: c’est pas désagréable à lire, les personnages ont rien de franchement transcendant ou attachant pour l’instant, mais au moins ils sont… visuellement plaisants, et c’est un travail de qualité.

Quelque part, je suis curieuse de savoir ce qui va arriver de si terrible à ce petit groupe de lycéen, et en plus je suis toujours partante pour un dating sim (surtout un galge, ça fait un moment que j’ai pas joué à un galge et là quasiment toutes les héroïnes me plaisent), mais ça m’a pas vraiment convaincue plus que ça… Je suis pas encore sûre de vouloir mettre de l’argent là-dedans; il y a pas mal d’autres visual novel que je compte m’acheter, et celui-ci ne sera pas une priorité.

Si No One But You vous intéresse: la démo est disponible gratuitement sur Steam, la version complète devrait sortir en décembre, et une version 18+ sortira sur MangaGamer !

autumn_s_journey_by_dejinyucu-d7imso4

Celui-là m’a été recommandé par Misté ! C’est un otome game intitulé Autumn’s Journey, développé par Apple Cider;on y retrouve la même artiste que pour Cute Demon Crashers!. On incarne Auralee, dont le rêve et de devenir un chevalier. Un jour, elle fait une rencontre assez inattendue: elle fait la connaissance de Kerr, un dragon terrestre, envoyé dans ce monde sous une forme humaine. Aura a pour objectif de réaliser son rêve, et Kerr a pour mission d’en apprendre plus sur le monde des « heavenkind » pour pouvoir retrouver sa forme d’origine. Un autre dragon, Ilmari, ne tardera pas à les rejoindre dans leur aventure.

Officiellement, c’est un otome game, mais Autumn’s Journey ne s’attarde pas vraiment sur la partie « simulation de drague », c’est avant tout une histoire d’amitié, la romance est peu présente, et c’est presque un kinect: on est confronté à très peu de choix, et les changements engendrés sur le scénario sont mineurs. Il y a trois fins possible: celle de Kerr, celle de Ilmari, et bien sûr, la route de l’amitié (qui a deux variations différentes).

Je suis tout de suite tombée sous le charme de l’univers, l’atmosphère: en plus c’est parfait pour la saison, comme son nom l’indique, y’a une ambiance très automnale, très agréable, j’adore. C’est une histoire assez courte, peut-être une heure et demie à tout casser, mais il s’y passe plein de choses, c’est très bien construit ! Léger, sans prise de tête, c’est tout mignon sans tomber dans le niais. Les personnages sont attachants, en particulier notre héroïne, Aura, pleine d’énergie, de passion, de détermination, de gentillesse et d’humour. On pourrait croire qu’un VN avec une durée de vie aussi courte n’aurait pas assez de temps pour développer ses personnages, et pourtant, tout au long de leur voyage, on les voit se rapprocher, ils grandissent, ils se comprennent mieux,… L’histoire et les personnages sont très bien écrits, rien à redire dessus.

Je redis, la romance est au final quasi inexistante: les thèmes principaux sont l’amitié, mûrir, savoir renoncer à ses rêves,… Une très bonne lecture, pleine de bonnes surprises. Et c’est accompagné d’un très bel OST ! Sans parler des graphismes, qui sont superbes, avec un chara-design que j’adore et de magnifiques CGs. Tout ça contribue à créer cette ambiance et cet univers tellement plaisants. Misté me l’a recommandé, et c’est maintenant à moi de vous le recommander, à vous tous.

Si Autumn’s Journey vous intéresse, vous pouvez le télécharger gratuitement ici !

tjiDfB

On passe maintenant à un kinect novel !, comprenez par là qu’il n’y a pas de choix, et un seul scénario possible. On incarne une jeune fille de 14 ans, Toma Andrews, qui a une relation un peu compliquée avec son identité. On apprend comment son prénom lui a été « volé » peu avant sa naissance, comment elle vit dans l’ombre de sa cousine, et on découvre aussi son étrange passion pour les cimetières et le monde des morts. Dit comme ça, ça sonne vachement émo, mais c’est pas ce que vous croyez; c’est juste qu’elle et sa mère (surtout sa mère, en fait) trouvent intéressant de retracer l’arbre biologique de leur famille, de savoir qui était là avant elles, et leurs recherches les amènent à passer pas mal de temps dans les cimetières. C’est des endroits que Toma aime bien, parce que les tombes, elle a pas besoin de leur faire la conversation. Un jour, elle sèche les cours pour pouvoir s’évader un peu, et l’endroit qu’elle choisit pour ce faire, c’est bien sûr le cimetière. Et ce matin-là, elle rencontre « Emily », une fille comme elle n’en avait jamais vu avant…

Les deux font connaissance, puis Emily propose de lui raconter l’histoire d’Emmeline Burns, morte en 1851, et dont la tombe, et celle de sa famille, se trouve dans ce cimetière.

Une lecture très agréable, accompagnée de très belles musiques ! J’aime beaucoup le graphisme, c’est un style que j’aime beaucoup, et c’est plutôt bien écrit même s’il y a quelques fautes d’orthographes ici et là. Et puisque j’en suis à parler des défauts, je sais pas si c’est pareil chez tout le monde, mais chez moi, impossible de sauvegarder; j’ai fait avec, mais heureusement que c’était pas long ! Mais je crois que c’est bien tout ce que j’ai à lui reprocher, sinon, ça m’a vraiment plu. Ai-je précisé qu’il y avait un peu (beaucoup) de romance homosexuelle ? Et c’est, vous savez… toujours un plus. Je ne veux pas trop en révéler mais c’est assez adorable, et je le recommande !

Si The Sad Story of Emmeline Burns vous intéresse: vous pouvez le télécharger gratuitement ici ! A noter que ce visual novel a été développé à l’occasion du Yuri Game Jam, qui prendra fin de 31 octobre; vous pouvez voir les autres entrées ici.

header (1)Encore une démo, et heureusement que c’était une démo d’ailleurs parce que ça m’aurait bien fait mal d’avoir payé pour ça. Je savais plus ou moins à quoi m’attendre, et ma curiosité malsaine m’a poussé à télécharger NEKOPARA Vol.1. /!\ Attention ! On joue dans la cour des grands: c’est un eroge (enfin ça pourrait être pire, c’est sur Steam donc ça reste tout public, y’a pas de cochonneries).

Alors déjà, ça se passe dans un monde où ne se contente plus d’avoir des chats en guise d’animaux domestiques, on a maintenant des « catgirls », c’est des chats humanoïdes… enfin, c’est juste des « nekomimi » quoi.

Kashou quitte le cocon familial pour ouvrir sa propre pâtisserie « La Soleil ». En inspectant ses cartons, il se rend compte que deux des sept catgirls que sa famille a domestiqué l’ont suivies dans son nouvel appartement… Et voilà comment il va se retrouver à vivre avec Chocola et Vanilla.

Je vais commencer avec un compliment: c’est super joli. Ça dégouline atrocement de moe, mais je vais pas prétendre que ça me dérange, on est quand même sur MOEWARNING ici. Donc j’adore le graphisme, et j’ai aussi adoré les sprites qui sont animés!!, grâce au système e-mote. (C’est d’ailleurs un peu comme ça que les sprites de Kikuya auraient dû être, comme j’en ai parlé au début de cet article.) Evidemment, je savais que ça existait, mais c’est la première fois que j’ai l’occasion que jouer à un jeu qui les utilise. C’est vraiment chouette. Et ils en profité pour faire beaucoup bouger la poitrine des héroïnes. Je ne ferais pas de commentaires là-dessus. (On notera aussi que c’est doublé!, nos « catgirls » ont des voix un peu niaises et chiantes cela dit, donc à vous de décider si c’est positif ou pas…)

Voilà, visuellement, c’est un réel plaisir, mais le concept est glauque. J’adore ce qui est moe, mais moe, ça rime trop souvent avec plein de choses malsaines, et on les retrouve toutes dans NEKOPARA. Déjà, cette histoire de « catgirls » là, ça nourrit le fantasme de la fille soumise et entièrement dévouée à son « maître », ça… met un peu mal à l’aise, c’est malsain et dérangeant. Et du coup, les héroïnes sont des coquilles vides qui existent juste pour satisfaire le personnage principal, mais on pouvait pas vraiment en attendre plus de ce genre de jeu je suppose… Mais bref, c’est limite de la zoophilie quelque part, et il n’y a que deux personnages dans la démo mais le reste du cast suggère qu’il y a aussi de l’inceste, et un soupçon de pédophilie. Tout ce qu’on fuit. Conclusion, c’est pas vraiment un jeu pour moi, c’est une expérience qui me sera agréable donc je vais m’arrêter à la démo qui m’a déjà suffisamment perturbée.

Si NEKOPARA (Vol.1) vous intéresse, vous pouvez télécharger la démo gratuite sur Steam, où vous pouvez également acheter la version complète tout public pour 9,99€. Il existe un patch 18+.

.

Et voici la fin de cet article ! N’hésitez pas à me donner vos avis sur ces titres si vous les connaissez, ou à me dire ceux qui vous attirent le plus et que vous comptez tester !

Publié dans Chronique

Animal Crossing – Happy Home Designer: réveillez la Valérie Damidot qui sommeille en vous.

J’ai craqué. J’ai craqué très rapidement, le lendemain de sa sortie, en fait. Le week-end où j’aurais dû réviser pour mes examens. … Peut-être pas la décision la plus sage que j’ai prise de ma vie, mais qu’est-ce que je ne ferais pas pour Animal Crossing. Si vous aussi vous aimez Animal Crossing, et que ça vous intéresse de me lire là-dessus, j’ai déjà écrit un article sur New Leaf il y a quelques mois: il est ici ! Mais aujourd’hui, c’est pour parler du spin-off, « Happy Home Designer », que je suis là. Cet opus est entièrement consacré à la déco, et non plus à la « simulation de vie ».

Notre personnage travaille donc chez Nook Immobilier après que celui-ci est agrandi son agence, et se soit installé à « New Town ». Nos collègues sont des personnages que l’on connait déjà des précédents opus, à savoir Lionel et Max, ainsi que Marie qui traîne beaucoup à l’agence puisqu’elle se charge des projets communautaires. Il y a également une petite nouvelle: Lou, la nièce de Lionel !

HNI_0050
Stéphane Plaza et son équipe.

Notre seule activité dans ce jeu est donc de décorer des maisons, et des bâtiments publics. Ca parait peu dit comme ça, et effectivement, ça devient vite répétitif, mais rassurez-vous, y’a quand même de quoi faire !

Mais avant d’aller plus loin, il faut que je clarifie quelque chose. Ce n’est pas la première fois que je parle d’Happy Home Designer sur ce blog, je l’avais déjà fait quand il avait été annoncé, et à ce moment-là, c’était encore un peu confus dans ma tête: ça marche avec des cartes amiibo, mais où est l’intérêt ? est-ce qu’on peut jouer sans ? est-ce que Nintendo essaie juste de me ruiner par tous les moyens possibles ? Avant d’aller plus loin, je vais vous éclairer sur ce sujet.

amiibo_card_AnimalCrossing_fan-790x309 (1)

Chaque jour, quatre nouveaux habitants apparaissent dans notre ville, et à force de jouer, on débloque les +300 habitants du jeu. Mais si vous êtes impatients, et qu’il y a un personnage précis que vous voulez voir apparaître immédiatement dans votre ville, il vous suffit de scanner sa carte amiibo. Grâce aux cartes amiibo, vous pouvez aussi inviter des personnages dans des maisons que vous avez décoré ou dans des bâtiments de votre ville. Il y a aussi des cartes « spéciales », qui offrent les mêmes possibilités, mais avec des personnages « spéciaux »; comprenez par là, les personnages qui ne sont pas des villageois, soit Tom Nook, Resetti, Kéké,… Trois séries de cartes vont paraître, et contiendront chacune 100 cartes (83 villageois et 17 personnages spéciaux). Il y en a déjà une disponible dans le monde entier, et la prochaine sortira le 30 octobre au Japon. Voilà.

Tout ce que vous devez retenir de ça, c’est que vous n’en avez pas besoin pour avancer dans le jeu. C’est 100% optionnel, et heureusement, parce qu’un paquet coûte environ 5€, et ne contient que 3 cartes, et c’est totalement au hasard. C’est à dire que si vous voulez un personnage en particulier, et que vous tombez pas dessus au premier coup, vous allez devoir acheter des paquets de carte jusqu’à ce que vous tombiez dessus, et vous allez probablement amassez plein de cartes en double, voire en triple. Et c’est même pas le pire: il n’y a que la New Nintendo 3DS qui lit les cartes amiibo. Si vous avez une 3DS, 3DS XL ou une 2DS, il faut acheter un lecteur NFC, et il coûte 20€. Je claque beaucoup d’argent dans Animal Crossing, mais j’ai des limites, et ça, c’en est une.

Bref, fermons la parenthèse sur les cartes amiibo et passons aux choses sérieuses.

HNI_0088
Yup. That’s me.

Commençons par le commencement.

Ci-contre, c’est moi.

Tom Nook sait qu’un nouvel employé va arriver dans son agence, et questionne Lou à son sujet: c’est comme ça qu’on créé notre personnage, qu’on lui donne son prénom et son physique.

Dans les précédents opus, il y avait un certain nombre de visages prédéfinis, et on s’en voyait attribué un en fonction des réponses qu’on donnait aux questions à Charlie/Amiral. Après, on pouvait changer notre coupe et notre couleur de cheveux en allant chez l’Esthetichien, et, dans New Leaf, on pouvait même avoir des lentilles de couleur.

Dans Happy Home Designer, on a directement le choix entre toute une gamme de visages, coupes, couleurs de cheveux, et même couleurs de peau (!!!!!). Comme ça, dès le début du jeu, on a un personnage qui nous plait.

Lire la suite de « Animal Crossing – Happy Home Designer: réveillez la Valérie Damidot qui sommeille en vous. »

Publié dans Review

Fall 2015: First impressions

tumblr_nvna1zGQyZ1r4vymlo1_500

HEAVY OBJECT

On est dans un futur proche, et on a colonisé la lune. La technologie a bien évolué, on s’est étendu à travers l’espace, mais si y’a bien un truc qui a pas changé, c’est la guerre. Il y a toujours des guerres, mais les méthodes utilisées ne sont plus les mêmes; l’armée telle qu’on la connait a été remplacée par les « heavy objects ». C’est… des grosses armes, qui ont révolutionnée la guerre, en gros. Nous suivons Qwenthur Barbotage; oui, notre protagoniste s’appelle Barbotage, et comme si c’était pas déjà assez adorable comme ça, il est doublé par Hanae Natsuki. Et Monsieur Barbotage s’est engagé dans la base militaire pour étudier ces fameuses armes, et c’est comme ça qu’il va rencontrer Brantini Milinda, une pilote d’Object.

Sympathique façon de commencer la saison: sur une déception. Bon, c’est pas comme si c’était un anime que j’attendais, donc c’est pas grave; j’avais pas d’attentes, d’espoirs ou quoi que ce soit, ça avait juste l’air chouette donc je me suis lancée. Pas mal de seiyuus que j’aime bien, et en plus c’est fait par l’auteur de Toaru Majutsu no Index, série dont je ne connais absolument rien, si ce n’est que ça marche. Donc je pensais quand même tomber sur un truc relativement bien foutu, et c’était effectivement pas mauvais, mais c’était un peu ennuyant. Je trouve ça bien qu’on nous place dans un contexte avant de démarrer l’histoire, mais là, ça s’est étiré sur cinq bonnes minutes, et j’en ai rien tiré d’intéressant. J’ai très vite compris que ça n’allait pas être un univers qui allait me plaire; y’a rien qui m’attire à propos de ce monde, de ces guerres et ces « objects ».

Ca reste très joli à regarder, et c’est divertissant, mais ça m’a pas retournée, et même si je pense que y’a du potentiel, j’ai pas l’impression que ça va voler très haut, ni que ça va me passionner.

Le plus lourd, et je crois que tout le monde sera d’accord là-dessus, c’était le fanservice. Il y a une scène où Milinda suffoque parce que sa ceinture est trop serrée, elle n’arrive plus du tout à respirer, elle pourrait mourir d’une minute à l’autre, et le protagoniste hésite à la sauver parce qu’il l’aidait à se dégager de cette ceinture, il faudrait qu’il lui touche les seins… C’était tellement ridicule, ça a failli me mettre mal à l’aise, mais j’étais trop occupée à être blasée.

Ce malheureux détail à part, je crois qu’il va me falloir plus d’un épisode pour juger de la qualité de cet anime, parce que ça n’a pas encore réellement démarré, alors pas moyen de savoir où Heavy Object va bien pouvoir nous emmener, et… ça pourrait donner quelque chose de très bien comme ça pourrait donner quelque chose de médiocre. Je parierais plus sur la première solution, mais qui sait… Et voilà, c’est déjà tout ce que j’ai à dire sur ce premier épisode, parce que concrètement… il  ne s’est rien passé, on a surtout eu des explications en long et en large sur l’univers de la série. Je pense continuer, rien que pour Capistrano sur qui j’ai tout de suite eu un crush, mais si je venais à arrêter, je pense pas que je louperais grand chose.

tumblr_nuo1e9CUuo1rtjn7oo1_540

SHINGEKI! KYOJIN CHUUGAKKOU

C’est Shingeki no Kyojin, mais dans un collège. Le concept est de parodier les scènes « cultes » du manga, et… de rapporter un max d’argent au studio, aussi.

Alors, croyez-le ou non, mais c’était pas trop mal ? Bon, faut le prendre pour ce que c’est. Mais franchement, c’était pas désagréable à regarder. Les génériques sont plutôt cool, c’est plein de bonnes idées, c’est mignon, y’a des moments yumikuri, et c’est sympa de retrouver les personnages, même si c’est dans un contexte totalement différent. Par contre, heu, où est Armin ?

Après, je peux pas garantir que je vais suivre jusqu’au bout; c’était sympa de voir ce que ça donne, de revoir les personnages et de découvrir un univers alternatif, mais… est-ce que ça aura encore de l’intérêt 11 épisodes plus tard ? Rien que 3 épisodes plus tard ? Je sais pas, on verra. Le truc, c’est que c’est censé être drôle, et ça m’a fait sourire, certes, mais sans plus, c’est pas à se rouler par terre quoi… Et je vois pas trop ce qui justifie ce format; c’est pas exactement 25 minutes, ça dure environ 17 minutes en comptant les génériques, mais… c’est déjà pas mal, pour ce que c’est. J’aurais été plus encline à suivre si ça avait duré seulement 4/5 minutes.

Enfin une chose est sûre, ça aurait pu être pire, et je pense que ça plaira aux fans de SnK; de quoi patienter jusqu’à la très attendue seconde saison.

tumblr_nvpb95bBiV1ug0i8ao1_500

COMET LUCIFER

Amagi Souho est passionné par les cristaux; son hobby est de les collectionner. Ca tombe bien pour lui parce que cet anime se déroule sur la planète « Gift », dont le seul est riche en « Gifdium » (je suis pas sûre du nom, mais sachez juste que c’est des cristaux). Un jour, notre héros se perd dans une mine, Garden Indigo, et il y fait la rencontre de Feliua, une fille très étrange, qui va l’entraîner dans une sacrée aventure.

Je regrette de pas avoir continué Haikyuu!!, ou de m’être mise à Lupin… ça m’aurait fait des trucs de qualité à regarder cette saison. A la place, je me retrouve avec Comet Lucifer. Et je suis un peu méchante en disant ça, parce que c’était un assez bon premier épisode. On démarre avec une scène d’exposition un peu vague, un peu chiante, mais après ça, il y a de jolies images et pas mal d’action, de quoi nous donner un aperçu de ce dont cet anime est capable, mais j’ai… pas réussi à accrocher. J’ai trouvé qu’il n’y avait rien de transcendant dans ce premier épisode de Comet Lucifer, et donc rien qui m’a donné envie de savoir ce qui se passera par la suite.

Si j’ai le temps, je lui donnerai quand même une chance, parce que l’histoire n’a pas encore réellement commencé, et qui sait, peut-être qu’elle sera intéressante ! Mais l’univers, les mechas, tout ça, ça me tente pas vraiment. Kaon a l’air du genre de personnage que je pourrais aimer, mais il y a quelques moments un peu ambiguës avec Souho, qui pourtant, à moins que je ne me trompe, va être très proche de Felia… Je crains le triangle amoureux pas intéressant.

Cela dit, j’ai beaucoup aimé l’atmosphère, et la ville ! Elle est superbe, les décors sont vraiment pas mal, et l’animation et le chara-design sont très biens aussi.

Objectivement, c’est sympa, c’est un bon début, mais ça ne m’a pas convaincue, et si mes examens et les cours me prennent trop de temps, je ne me fatiguerais probablement pas à trouver 25 minutes de mon temps libre à consacrer à Comet Lucifer. Sauf si j’en entends de très très bonnes critiques.

ONE PUNCH MAN

tumblr_nvpiq7V1oW1qcsnnso1_500

Enfin un anime qui me plait ! Mon espoir pour cette saison est ravivé.

Lire la suite de « Fall 2015: First impressions »

Publié dans Review

Summer 2015: Final Impressions

GANGSTA. arrêté à l’épisode 9(/12) — On commence bien ! Gangsta. est un bon anime, je ne reviendrais pas là-dessus. Mais comme je l’avais déjà confié le mois dernier dans les impressions de « mi-saison », l’histoire me laissait un peu indifférente. J’avais surtout envie d’en apprendre plus sur le passé des protagonistes, et ça s’est fait!, l’anime m’a donné ce que je voulais. Sauf que même ça, ça m’a laissé indifférente. J’ai pas trouvé ça intéressant, touchant, surprenant… rien. Autre chose que j’attendais de l’anime: qu’on se concentre un peu plus sur Alex. Ca aussi je l’ai eu: il y a eu une intrigue autour de son frère, on a vu quelques brides de son passé,… Mais là encore, je n’ai pas trouvé mon bonheur. Et plus on avançait dans l’histoire, plus j’éprouvais des difficultés à m’intéresser ne serait-ce qu’un tout petit peu à ce qu’il se passait dans cet anime. Les épisodes 8 et 9 ont d’ailleurs été d’un ennui mortel pour moi. C’est pas mauvais, mais il manque quelque chose; du moins, pour moi, il manque quelque chose pour que Gangsta., son histoire et ses personnages, soient captivants. Y’avait rien qui me donnait envie d’avancer dans l’histoire, d’en savoir plus,… Et j’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, à part à Nicolas et Alex, et encore, je trouve cette dernière un peu molle (elle n’en reste pas moins un bon personnage, que j’apprécie, mais il manque quelque chose).

Ce qu’il manque, je n’arrive pas à mettre le doigt dessus, mais je sais juste que y’a plus rien que je trouve digne d’intérêt dans Gangsta.; je me suis spoilée un peu sur qui allait se passer dans les derniers épisodes, pour me donner une raison de continuer, mais faire ça m’a juste convaincue que j’avais plus envie d’en savoir davantage sur Ergastulum et ses habitants.

Je reprendrais peut-être l’anime, parce que je suis vraiment pas loin de la fin, il me reste que trois épisodes, mais… en ce moment j’ai pas le temps de m’embêter avec un anime que je me force à regarder.

tumblr_nv5jy2x6eu1rnkpelo4_250_____ »______________tumblr_nv5jy2x6eu1rnkpelo3_250

RANPO KITAN: GAME OF LAPLACE terminé ! (11/11) — Ca y est, j’ai enfin compris le message: Ranpo Kitan n’est pas un anime policier. La principale chose que je lui reprochais, c’était de pas avoir de très bons mystères, puisque les épisodes ne nous donnait jamais tous les éléments nécessaires pour qu’on ait une chance de deviner l’auteur du crime avant qu’on nous le révèle. Mais au fil des épisodes, j’ai dû me rendre à l’évidence: le but de Ranpo Kitan n’a jamais été de nous faire réfléchir, de nous faire élaborer des théories sur le coupable. Et c’est bien dommage, parce que ça aurait rendu l’anime d’autant plus passionnant, et… Edogawa Ranpo était quand même un auteur de roman policiers renommé, c’était l’un des pères du genre au Japon, donc… dommage. C’est dommage qu’ils aient raté l’occasion de faire des énigmes intéressantes à résoudre. Mais comme je le dis depuis le début, Ranpo Kitan n’en restait pas moins divertissant.

L’anime s’est finalement articulé autour de « Twenty Faces »; on a commencé à s’éloigner un peu du « ero guro nansensu », sans pour autant totalement s’en séparer, mais… dans la deuxième partie de l’anime, c’est sur Akechi et son ami, le premier Twenty Face, Namikoshi. L’anime a un peu perdu en qualité à ce moment-là, c’était pas une intrigue très intéressante, ni très bien construite. Et par dessus tout, ce qui m’a déçue, c’est que le personnage de Koyabashi n’a pas connu la moindre évolution, alors qu’il y avait de quoi faire avec lui…

Mais j’ai quand même bien aimé, je dirais pas que j’ai passé un mauvais moment devant Ranpo Kitan, même si j’ai bien conscience que c’est loin d’être un excellent anime. Cela dit, si on devait le comparer aux romans d’Edogawa Ranpo… hé bien, j’en ai jamais lu ne serait-ce qu’un seul, mais j’ai comme l’intuition qu’il se retournerait dans sa tombe s’il voyait ce qu’on a fait de ses histoires. Pendant que je regardais Ranpo Kitan, je me suis pas mal renseignée sur le travail de Ranpo, et j’ai lu des comparaisons entre ses livres et l’anime, et j’en suis arrivée à la conclusion que ça rendait pas vraiment justice à son œuvre. On ne peut pas parler d’adaptation fidèle, mais au moins, ils ont gardé le « sous-texte » homoérotique, et ça, on ne crachera pas dessus.

Ranpo Kitan n’était pas ce que je m’étais imaginé, ça avait le potentiel d’être largement mieux que ça, mais… c’était chouette quand même, et ça a surtout su me faire rester jusqu’au bout.

DURARARA!! X2 TEN terminé ! (12/12) — Faudrait que je change de disque un jour mais… comme d’habitude, j’ai rien de spécial à dire sur Durarara!!, si ce n’est que… je prends mon pieds. J’ai été satisfaite par Ten, à un gros détail près. L’animation était souvent dégueulasse mais je leur en tiens pas rigueur parce que c’est un nouveau studio et qu’ils ont, de toute évidence, pas trop les moyens de faire mieux. Et voilà… ! C’est drôle, on termine toujours sur Izaya à moitié mort; devinez ce qui vous attends à la fin de Ketsu… … … Ketsu qui sortira donc en janvier; je suis déjà toute impatiente !

Lire la suite de « Summer 2015: Final Impressions »

Publié dans Chronique

Encore d’autres titres que j’écoute en boucle…

Je sais pas vous, mais moi j’aime bien ces articles où je partage la musique qui me plait. J’espère qu’on a ça en commun, parce qu’aujourd’hui je suis de retour avec un article « titres que j’écoute en boucle ». Cette fois, ma sélection contient beaucoup d’artistes ~mainstream~, y’en a que j’aurais même pas besoin de présenter, mais j’espère quand même que vous allez découvrir des chansons qui vous plairont !

Lire la suite de « Encore d’autres titres que j’écoute en boucle… »

Publié dans Chronique

Qu’y a-t-il sur les étagères de ma bibliothèque ?

Pas grand chose. Ou du moins, plus grand chose. Quand on voit mon blog, on pourrait assumer que j’aime les manga, et que par extension, j’en lis souvent. Que nenni !, c’est du passé tout ça. Même s’il est vrai que, lorsque j’étais au collège, c’était là-dedans que partait tout mon argent.

J’en lisais, et j’en achetais, beaucoup; je ressortais pas d’une librairie sans avoir les bras plein à craquer de manga. Puis vint 2012; nos projets de voyage au Japon se sont concrétisés, mais pour pouvoir partir, il fallait que je paye mon billet d’avion, et après ça, que je continue à économiser pour pouvoir me faire plaisir sur place. Du coup, vu que je devais me serrer la ceinture pendant un peu plus d’un an, j’ai fait l’impasse sur quelques trucs, dont les manga. J’en achetais toujours, mais considérablement moins. Et quand enfin, j’ai à nouveau eu de l’argent à claquer là-dedans, j’avais pris du retard sur tellement de séries que je savais plus vraiment par où commencer. Et c’était sans compter sur tous les nouveaux titres qui avaient été licenciés. Ca m’a un peu découragée à reprendre les manga, d’autant plus que pendant le laps de temps où j’en avais pas acheté, je m’en suis aussi un peu désintéressée, tant et si bien que j’en lisais même plus en scans sur internet.

TL;DR: ça fait maintenant des années que les étagères de ma bibliothèque prennent la poussière. Malgré tout, il y a encore quelques titres que je suis et que j’affectionne, et aujourd’hui, dans cet article, j’avais envie d’en partager quelques uns avec vous. Voilà. C’était tout un pavé pour dire « les manga, c’est plus trop mon truc, mais je vais quand même en parler ». Vous pouvez vous en douter: il n’y aura aucune licence récente dans cet article, c’est pas sur ce blog que vous allez être tenu au courant des dernières sorties manga, mais j’espère quand même que vous allez découvrir des manga qui vous plairont !

9782351425879Et… le premier manga que je tiens à présenter n’est autre que Les Vacances de Jésus et Bouddha. Aussi appelé « Saint Young Men », il a été créé par Hikaru Nakamura en 2006, et est arrivé dans notre pays en 2011, chez Kurokawa !

On y suit le quotidien de deux amis qui ont décidé de prendre de petites vacances bien méritées à Tokyo. Ils louent un appartement ensemble, et tentent de s’adapter aux us et coutumes de ce pays auxquels ils sont étrangers. Ca aurait pu être un slice of life tout ce qu’il y a de plus banal, si nos protagonistes n’avaient pas été Jésus et Bouddha ! Et la Terre, ça fait bien 2 000 ans qu’ils n’y avaient plus poser les pieds; ça facilite pas leur intégration, et ça donne lieu à des situations pour le moins cocasses.

Sans prise de tête, Les Vacances de Jésus et Bouddha est un manga léger, plein d’humour, avec de très jolis dessins,… on s’en lasse pas, et on passe toujours un bon moment quand on en a un tome entre les mains. Je pense qu’il est aussi important de préciser que bien que ça soit un manga classé « comédie », et qu’il contient une tonne de références au christianisme et au bouddhisme, il ne se moque pas de la religion. Au contraire, l’auteure en est très respectueuse !,et a pris le temps de faire ses recherches.

L’idée est originale, et c’est tout à fait le genre d’humour que j’aime, mais comme c’est un slice of life, il n’y a pas vraiment d’histoire, de fil conducteur, donc si vous recherchez un scénario travaillé, des personnages développés et de l’action, ce n’est probablement pas pour vous. Mais si vous cherchez un manga de qualité pour passer le temps, je vous conseille vivement Les Vacances de Jésus et Bouddha ! 10 tomes sont disponibles en France.

Afterschool-Charisma-tome-1-de-Kumiko-SuekaneOn change totalement de registre avec Afterschool Charisma, un seinen de Suekane Kumiko. L’histoire se déroule à l’académie St Kleio, qui a la particularité de n’accueillir que des clones de grands noms de l’Histoire: Beethoven, Napoléon, Jeanne d’Arc, et même Hitler. On ne sait pas pourquoi ils existent, mais on attend d’eux à ce qu’ils suivent le même chemin que leurs « originaux » en excellant dans les mêmes domaines.

L’intrus, c’est Shiro Kamiya. Le fils du directeur, mais aussi le seul élève « ordinaire » de l’école.

Alors j’avoue, j’ai quelques tomes de retard, mais croyez-moi, c’est l’un des manga les plus passionnants qu’il m’ait été donné de lire. Le concept est génial, et, dieu merci, il est bien exploité. L’histoire est prenante, c’est un thriller avec beaucoup de suspens, de retournements de situations, de révélations, d’action,…Mais par dessus tout, c’est surtout les personnages qui m’ont convaincue; chaque clone réagit différemment à sa situation, mais la grande partie des élèves de St Kleio sont perdus, incompris, torturés, et ils rêvent tous à un autre destin. Ils sont tous touchants, et intéressants à suivre. Ce manga-là, j’ai bien envie de le recommander à tout le monde. En plus, le chara-design est magnifique, j’adore les dessins de Suekane; en espérant qu’on ait les mêmes goûts et que ça sera aussi votre cas.

Il est sorti en 2009 au Japon, et en 2011 en France. Avec 12 tomes, la série s’est achevée au Japon l’année dernière; à l’heure actuelle, Ki-oon en propose 10. 

(Et pour finir, un petit mot sur l’auteur ! Elle se fait aussi connaître sous le pseudonyme de « Cinnamon », et parfois « Macho », sous lequel elle publie d’excellents doujinshi IwaOi. Avis aux amateurs.)

Lire la suite de « Qu’y a-t-il sur les étagères de ma bibliothèque ? »