Publié dans Voyage

Moi, toujours au Japon. (partie 3)

C’est seulement la troisième partie, et c’est déjà mon dernier jour à Tokyo ! Cette fois-ci, je vais vous parler encore une fois d’IKEBUKURO, NAKANO mais aussi de ROPPONGI !

On voulait passer cette dernière journée au Musée Ghibli, mais on était moyennement organisées sur ce coup-là; il faut réserver les tickets à l’avance, et surtout pas le jour même ! C’est mon petit conseil pour vous si un jour vous êtes au Japon et que vous voulez visiter le Musée Ghibli, ne vous y prenez surtout pas à la dernière minute pour acheter vos tickets, parce que sinon vous n’irez nulle part… Tant pis, ça sera, ça aussi, pour une autre fois.

A la place, on a encore fait un tour dans Ikebukuro, ce qui n’est pas plus mal, c’est un de mes quartiers favoris, et ! c’est aussi le quartier dans lequel l’anime Durarara!! prend place. Alors, dès que je reconnaissais un endroit, je le prenais en photo. C’est comme ça qu’on se rend compte que le studio a vraiment su reconstituer le quartier; voyez par vous-mêmes:

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moewarning est mon ancienne url !

Ensuite, pour la troisième fois de la semaine, on a refait un tour à Nakano Broadway. Oui, encore, mais c’est un endroit vraiment chouette; j’adore les galeries commerçantes japonaises comme celle-ci, et à chaque fois je trouvais un moyen pas forcément très malin de dépenser mon argent…

Après une petite pause à l’hôtel, c’est parti pour terminer notre dernier jour à la capitale en beauté: direction le quartier de Roppongi, et quelle surprise nous attendait là-bas !

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C’était l’été, donc après tout, il fallait s’y attendre… Un énorme festival se tenait à Roppongi Hills. J’ai eu vraiment beaucoup de ce chance ce jour-là parce que j’ai pu assister à deux types de festival: d’abord, celui de Roppongi Hills, gigantesque, avec beaucoup de monde, mais une bonne ambiance festive, de grandes animations et yukata partout où mes yeux se posaient…

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… puis le festival plus petit, le festival « de quartier », avec beaucoup moins de choses, beaucoup moins de gens, mais une ambiance si conviviale et chaleureuse !

Parce que oui, je ne l’ai pas encore mentionné mais dans la rue où se trouvait notre hôtel, il y avait un sanctuaire, et, coup de chance, ce jour-là il y avait aussi un festival à cet endroit, donc en rentrant de Roppongi, on a pu un peu en profiter.

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C’est avec des souvenirs fantastiques et inoubliables plein la tête que mon dernier jour à Tokyo s’est achevé.

Dur de dire adieu à mon quartier, à ma chambre d’hôtel, à ma petite rue, à cette ville dans laquelle je me sentais si bien et où j’ai passé de si bons moments. Mais il était temps de partir (ce n’est qu’une question d’années avant que je revienne, Tokyo peut compter sur moi!), heureusement pas très loin. A 3 heures de Shinkansen de Tokyo se trouvait ma nouvelle « maison » pour la semaine: Kyoto.

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Rien à redire sur l’hôtel; le quartier, en revanche, était un peu plus sinistre que celui où nous étions à Tokyo, c’était moins vivant, c’était… différent. Mais, heureusement, il suffisait de marcher pendant quelque mètres pour arriver à la galerie Teramachi. Et là, c’était déjà beaucoup plus animé ! Il y avait de quoi faire, une semaine ce n’était d’ailleurs même pas assez pour tout parcourir. Je vous l’ai dit avant, j’adore ce genre de galeries commerçantes, et là, j’étais servie.

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On a donc passé cette première journée à Kyoto à explorer la galerie et les environs. Un superbe endroit; me remettre de Tokyo n’a pas été facile, mais mon petit coin de Kyoto où j’allais passer une semaine m’a aidé à faire mon deuil. On s’est toutes les trois acclimatées assez rapidement, et on a très vite commencé à se sentir chez nous. Le coup de grâce, c’est quand je suis tombée nez-à-nez avec un Animate!, plus petit que celui d’Ikebukuro, certes, mais le paradis, on le prend et on l’accepte sous toutes ses formes, dans toutes les tailles.

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PAVILLON D’OR, GION

Et puisqu’on était à Kyoto, on a passé notre neuvième jour au Japon au Pavillon d’or. Ai-je vraiment besoin de vous décrire à quel point cet endroit est magnifique ? Je pense que les photos parlent d’elles-mêmes.

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Après, c’était direction Gion. C’est un district de Kyoto dans lequel on ne se rend pas par hasard. Certes, c’est un très bel endroit, mais si on y va, c’est surtout parce que c’est encore l’un des seuls endroits au Japon où l’on peut croiser des geishas…

Mais ce ne fut pas notre cas. Pas cette fois-ci ! On était bien décidées à y retourner, autant de fois qu’il le faudrait, jusqu’à ce qu’on croise une geisha ou deux.

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Conclusion de cette journée: se déplacer en bus dans Kyoto, c’est l’horreur. Le métro ne marche pas comme à Tokyo, c’est surtout en bus qu’il faut se déplacer, et ce n’est pas. une mince. affaire. Bonne chance à vous si un jour vous allez à Kyoto et que vous devez prendre le bus.

NARA

Les choses sérieuses commencent: notre destination du dixième jour, c’était Nara.

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Vous vous doutez bien de la raison de notre présence là-bas. Les cerfs sika. Qui, si vous ne le savez pas, se baladent en liberté dans tout Nara. J’adore les cerfs, et ce voyage m’a fait tomber amoureuse des cerfs sika qui sont, certes, effrontés, mais aussi très beaux. Les gens ont tendance à trop souvent les confondre avec des daims. C’est parce que même adulte, le cerfs sika conserve ses tâches, et fait toute sa vie la taille d’un daim (je crois qu’ils sont même encore plus petits).

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Alors oui, c’est très beau, Nara est un endroit magnifique, et les cerfs sika sont hyper cool, mais, comme je l’ai noté plus tôt, c’est aussi des bêtes incroyablement effrontés.

En fait, on peut acheter de petites galettes pour les nourrir, et ma mère s’est dit « pourquoi pas ? qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? où est le risque ? » et m’en a acheté un paquet. Elle n’a même pas eu le temps de me le tendre; à peine la vendeuse lui avait tendu les galettes qu’elle s’est fait attaquée par une horde de cerfs sika. Ils venaient en masse, de tous les côtés ! Alors qu’elle chassait un cerf qui lui avait soulever sa robe par derrière, un autre cerf l’attaquait par devant !

Elle a jeté le paquet au sol, et elle a fuie.

C’est un spectacle assez courant à Nara, j’ai vu plus d’une personne fuir, ou, pour les plus courageux, se défendre contre les cerfs qui ne font que de réclamer de la nourriture à tous les passants, et qui vont même jusqu’à en mordiller certains.

Cette journée, cette embuscade, ma mère s’en souviendra longtemps.

C’était une journée particulièrement chaude, et donc fatigante. J’ai adoré Nara, mais j’étais quand même contente de rentrer. Sauf que la vie, à Kyoto, ce n’est pas aussi facile. Les bus sont incontrôlable, et incompréhensibles. Un moment inattention, et on nous dépose à l’opposé de l’endroit où on est censées sortir. Ce n’est donc pas tout à fait de notre plein gré qu’on a fait une promenade de plusieurs kilomètres le long de la rivière Kamo. Et figurez-vous qu’après ça, on a encore trouvé la force d’aller faire un tour à la galerie Teramashi ! Quelle journée.

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Le seul fait de m’en rappeler m’épuise, même si ce ne sont que des bons souvenirs. Le reste de mon aventure Kyotoïte, ça sera pour une prochaine fois. Préparez-vous, ça sera la quatrième et la dernière partie. On se quitte sur une photo un peu naze de la tour de Kyoto.

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