… je me ferais un plaisir de le faire. Après Danganronpa V3, je m’attaque à un autre jeu qui a fait beaucoup de bruit en 2017 mais auquel je n’avais pas eu l’occasion de jouer jusqu’à maintenant. Temporairement en possession d’une PS4, et en présence d’une promo alléchante, je me suis dit que c’était le moment ou jamais pour jouer à Persona 5… et d’enfin en connaître la fin ! Parce qu’à défaut d’avoir accès au jeu, j’avais donné sa chance à l’adaptation animée, et sa fin m’avait… laissée sous le choc ! Elle s’est arrêtée à un moment crucial de l’histoire !!! Certes, plus tard, deux épisodes adaptant le reste du jeu sont sortis, mais tout ça m’avait vraiment donné envie d’y jouer, alors… c’est ce que j’ai attendu de pouvoir faire, et le jour est enfin arrivé !
Mais avant d’aller plus loin, n’oublions pas les bonnes manières, faisons les présentations.
Son nom vous aura sûrement mis la puce à l’oreille : Persona 5 est le cinquième opus d’une série de RPG développés par Atlus, qui a vu le jour en 1996 ! Elle dérive d’une autre série de jeux, Megami Tensei, qui a été lancée en 1987 et qui a connu bien d’autres spin-offs en plus de Persona.
Mais tout ça, c’est fort probable que vous le sachiez déjà. Après tout, la franchise est extrêmement populaire, autant en Japon qu’en Occident, Persona en particulier, et Persona 5 a d’ailleurs connu un succès retentissant, en témoignent les ventes, les notes, et les prix qu’il a reçu.
Malgré ça, c’est aussi possible que… vous ne le saviez pas ! Et ce n’est pas grave ! Moi non plus ! Ma connaissance de la franchise est relativement limitée, et pour cause, Persona 5 est mon premier jeu de la série (sans doute pas le dernier, cela dit !).
Je ne pourrais donc pas le comparer à ses prédécesseurs, j’ignore en quoi il en diffère, et je ne saurais pas identifier de quels éléments il a hérité, mais en tout cas… dans celui-ci…
On incarne… un personnage que vous êtes libres de nommer, mais que les lecteur-ices du manga connaissent sous le nom de Kurusu Akira, et que celles et ceux qui ont regardé l’anime appellent Amamiya Ren. Accusé à tort, il se retrouve à faire un an de probation à Tôkyô, logé dans le grenier du café d’un vieil ami de sa famille. Au cours de son année scolaire, il va faire la connaissance d’autres incompris de la société, victimes d’injustices et d’adultes corrompus, avec qui il formera un groupe de gentlemen(et women!) cambrioleurs, les Phantom Thieves, qui s’infiltrent dans la cognition des gens aux désirs distordus pour leur « voler leur cœur » et les remettre dans le droit chemin.
Voilà donc en quoi consiste le jeu. Tous les mois, l’histoire va progresser, vous allez faire la rencontre de nouveaux compagnons, chose qui ira quasiment toujours de paire avec l’arrivée d’un nouvel antagoniste, et vous allez avoir du temps libre qui vous permettra de déambuler dans les rues de la mégalopole, tisser des liens avec ses habitant-es, éventuellement travailler à temps partiel, sans oublier bien sûr d’aller au lycée.
Car oui, vous incarnez après tout un lycéen, et ce n’est pas parce que vous êtes justicier à vos heures perdues qu’il faut faire l’impasse sur votre éducation ! Vous passez donc une grande partie de votre temps sur les bancs de l’école, où vous serez interrogé par vos professeurs, et où vous passerez même des examens.
Mais ce ne sera pas du temps perdu car bien répondre en classe fera augmenter vos points de « savoir », et bien vous classer durant les examens aura un effet sur votre « charme ». En effet, les activités auxquelles vous prendrez part durant votre temps libre vous aideront à cultiver vos compétences, qui, à un certain niveau, vous permettront de débloquer certaines interactions avec certains personnages.
Ainsi, aller au cinéma peut vous faire gagner en « courage » si vous allez y voir un film d’horreur, et travailler à temps partiel chez le fleuriste peut vous rendre plus « gentil ». Vous pouvez aussi profiter de votre temps libre pour répondre à vos sms et accepter les invitations de vos ami-es, qu’on appellera plutôt « confident-es ».
Vous allez vous rapprocher de vos collègues voleurs et voleuses, et aussi créer des liens avec la doctoresse du quartier, le politicien qui donne des discours devant la gare de Shibuya, une journaliste, une joueuse de shôgi, une de vos profs, bref!, plein de gens aux profils très différents mais avec qui faire un marché, un échange de bons procédés, vous apportera des avantages lors de vos combats au fur et à mesure que vous gagnez leur confiance. Et être en la présence de certain-es pourra même augmenter certaines compétences !
Chaque activité ou moment passé avec un-e confident-e occupe une partie de la journée, journée généralement découpée en deux temps où vous avez le contrôle de votre personnage : « après l’école » (ou tout simplement « la journée » si c’est un jour où il n’y a pas cours), et la « soirée ». Ca peut paraître anodin mais il est important de savoir gérer son temps, car une fois que vous avez trouvé une cible dont vous devez « changer le cœur », votre temps est compté ! Il y a généralement des enjeux qui vous obligent à agir avant une certaine date limite, et compléter une mission peut prendre plusieurs jours, alors prenez ça en compte, sinon, retour à la case départ !
Une autre partie de votre temps sera donc consacrée à ça : l’infiltration des « palaces » de vos ennemi-es. C’est via une application mobile que vous allez accéder à une sorte de réalité alternative, le Metaverse, où les personnes mal intentionnées ont des palaces, des endroits à priori normaux dans la vie réelle mais qu’iels perçoivent comme un lieu de pouvoir où iels règnent en maître et qui apparaissent donc comme tels dans leur cognition, cognition qu’on infiltre pour aller voler leur « trésor », qui est en fait l’origine de leur désir. Faire cela équivaut à « changer leur cœur », ce qui les pousse à confesser leurs crimes dans la vraie vie. Mais avant que leur trésor ne se matérialise, il faut faire prendre conscience à son ou sa propriétaire qu’il est en danger, et pour ce faire, il faut lui envoyer une « calling card » annonçant à l’avance son vol.
Ca a beaucoup plus de sens quand on joue que quand on le lit, promis.