Publié dans Otome Game

Drague, danse et paillettes ! Princess Debut : Le Bal royal

On se retrouve en pleine période de rentrée et, après des vacances d’été longues de six mois où je ne vous ai sorti presque que des articles sur des jeux vidéos parce que, pour une fois, je n’avais que ça à faire, je vous propose un ultime article sur un dating sim avant que les cours et les devoirs ne remplacent mes après-midi PS4 et PS Vita ou, dans ce cas précis, Nintendo DS !

En effet, aujourd’hui, on va parler de Princess Debut : Le Bal royal, un jeu sorti sur notre bonne vieille Nintendo DS en 2008 au Japon et en 2009 en France ! Développé par la boîte Natsume (surtout connue pour Harvest Moon), je crois bien qu’encore aujourd’hui il est le seul jeu de son genre à être officiellement traduit en français, alors que maintenant, on a quand même quelques otome games disponibles en anglais ! Sans doute l’un des premiers à s’être frayé un chemin hors du Japon, il a l’originalité d’être à mi-chemin entre le dating sim et le jeu de rythme. Du fun en perspective, donc !

Sabrina (de son nom par défaut) est une jeune fille qui voit sa vie chamboulée quand son alter ego d’une monde féerique débarque dans sa chambre par un portail magique et lui demande d’échanger leurs vies le temps d’un mois. Notre héroïne se retrouve donc dans une dimension parallèle où les animaux parlent et où tous les princes du royaume ressemblent étrangement aux garçons de sa classe… En se faisant passer pour la princesse, elle doit trouver un partenaire de danse (c’est la partie dating sim !) et s’entraîner à danser en prévision du bal royal (c’est la partie jeu de rythme !).

Le jeu suit donc un schéma assez simple où, chaque jour, Sabrina peut se balader à travers les différents lieux du royaume (marché, parc, lac,…) où elle est susceptible de croiser l’un des princes mais aussi se rendre à la salle de danse où elle peut s’entraîner avec son partenaire : valse, salsa, quickstep, vous avez l’embarras du choix ! Une fois que vous estimez qu’elle a eu une journée bien remplie, elle peut rejoindre sa chambre, se coucher, laisser place à un nouveau jour et… on recommence.

Une partie dure un peu moins de quatre heures mais le jeu compte quatorze fins, chacune accompagnée d’une illustration. C’est un schéma un peu répétitif mais en augmentant son niveau (grâce au jeu de rythme) ou en faisant les bons choix lors d’échanges avec les princes, on peut débloquer de nouvelles danses et des accessoires magiques pour changer la tenue de Sabrina.

Si l’histoire n’est pas très élaborée et que les personnages ne brillent pas par leur profondeur, le jeu vaut le coup d’être rejoué pour compléter sa collection ! Et si on aime le gameplay, c’est tout bénef.

Pour faire danser Sabrina, rien de plus simple : il suffit de suivre le curseur avec son style, au rythme de la musique. Les tracés à réaliser sont assez simples mais il faut s’efforcer à être précis-e pour obtenir un bon score et certaines danses sont plus rapides et enchaînent des tracés qui peuvent représenter un petit challenge !

Vous pouvez suivre votre progression sur l’écran supérieur de la DS qui indique le nombre de jours qui vous séparent du bal, votre niveau d’endurance (qui détermine combien de danses vous pouvez encore faire pour la journée), votre niveau et vos points d’expérience, sans oublier, bien sûr, votre niveau de compatibilité avec votre partenaire.

Vous l’aurez sans doute compris mais Princess Debut s’adresse aux plus jeunes ; Sabrina n’a d’ailleurs que 14 ans et je pense que le jeu vise à peu près cette tranche d’âge. Le jeu est très simple mais aussi très sage dans sa représentation des relations amoureuses (les personnages ne sont pas très tactiles et on préfère échanger des mots doux plutôt que des baisers !) et le texte n’est pas très travaillé, ce qui rend le jeu accessible même aux enfants.

Ca donne quand même des choix de dialogue rigolos.

D’ailleurs, pour ce qui est du texte et des dialogues… c’est vraiment de l’ordre du « Ils sont allés sur le manège. Maintenant, le manège va démarrer. Ils se sont amusés sur le manège ! » ; et on a malheureusement affaire à une traduction peut-être un peu bâclé avec des erreurs de cohérence et d’orthographe mais aussi des formulations maladroites.

Quant aux personnages, là aussi, on est dans la simplicité : ils incarnent tous plus ou moins un archétype et ne connaissent pas de grande évolution au cours de l’histoire.

De droite à gauche, on a Vince (dont l’immaturité fait le charme) Cesar (le vantard… il se prend pour un playboy mais Sabrina a plein d’occasions de le remballer), Klaus (toutes les filles du royaume lui courent après), Liam (grand sensible qui aime les fleurs) et Lucino (un peu dark, un peu tsundere, il a un mauvais sens de l’orientation qu’il n’assume pas). Ah, et bien sûr, Tony. Prof de danse. C’est un lapin mais si tu n’as toujours pas de partenaire au bout de trente jours, il se transforme en beau gosse. Après notre première partie, on débloque aussi le prince Kiefer, pour remplir le quota de mec à lunettes.

Grâce à notre journal, on peut apprendre à mieux les connaître en consultant leur plat préféré, leur date d’anniversaire et, par extension, leur signe astro (et bonne nouvelle si jamais vous êtes soucieux-se de votre compatibilité astrale : on peut aussi choisir le signe astro de l’héroïne).

Je crois pas que Liam soit censé être d’origine germanique donc cette réplique en allemand me laisse perplexe mais soit.

En plus du mode histoire, il y a mode cinéma qui permet de revoir les cinématiques de danse pour celles et ceux qui, comme moi, n’arrivent pas à regarder les deux écrans en même temps pendant le jeu de rythme…, un mode entraînement pour continuer à jouer et un mode salle de bal pour se mettre au défi !

Et avec ça… on a fait le tour de Princess Debut ! Il faut le prendre pour ce que c’est pour l’apprécier : un jeu kitsch et enfantin mais plein de charme et sans prise de tête. Il reste divertissant de par son originalité, la simplicité des dialogues et des conflits ne pourra que nous faire sourire, et il n’y a pas d’âge pour apprécier le graphisme shôjo-esque avec ses motifs old school à base d’étoiles, de froufrous et de paillettes qu’on doit à la mangaka Momoyuki Kotori. N’en déplaise à Aksys, des jeux comme celui-ci, ça fait toujours plaisir !

Pour mettre la main dessus, je crois que, aujourd’hui, le seul moyen est de passer par des particuliers ! Je l’avais moi-même eu en occasion (autour de 5€) et il se trouve toujours assez facilement sur internet à des prix raisonnables.

En ce qui me concerne, j’ai pris beaucoup de plaisir à y jouer ; j’étais curieuse de voir à quoi ressemblait le pionnier des dating sim dispos en France et il a été à la hauteur de mes attentes : girly, with butterfly and sparkles!

Publié dans Mobage, Otome Game

Meilleur otome game sur portable: Mystic Messenger.

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Surprenant titre, non ! Parce que vous savez ce que je pense des otome games sur téléphone, j’en ai parlé y’a pas bien longtemps, et si vous n’avez pas lu mon article sur le sujet, je vais vous le résumer en une phrase: les dating sims sur téléphone sont toujours nuls.

Et pourtant, c’est sur l’un d’eux que je passe mon temps en ce moment, et dont je vais vous parler aujourd’hui en allant même jusqu’à prétendre que c’est le meilleur.

Mystic Messenger: un nom qui vous dit peut-être quelque chose parce que, l’air de rien, l’application est assez populaire depuis quelques temps. C’est un otoge coréen développé par Cheritz.

L’héroïne que nous incarnons télécharge une application de chat, pensant qu’elle va pouvoir discuter avec plein de beaux gosses… c’est d’ailleurs exactement ce que je pensais que ce jeu allait être, alors qu’elle ne fut pas ma surprise, et celle de l’héroïne, quand nous nous sommes fait « hacker » et rediriger vers le chat de la R.F.A. Je sais ce que vous vous dites: moi aussi, au début, tout ce que ça m’évoquait, c’était la République Fédérale d’Allemagne, mais c’est en fait la Rika’s Fundraising Association. Le chat sur lequel nous sommes est donc celui qu’utilisent les membres de l’association pour communiquer, et on apprend que cette dernière n’est plus très active depuis le décès de la fondatrice, Rika. Elle organisait de grandes fêtes avec des invités venant de tous les milieux, et récoltait des fonds pour des associations. Mais voilà un an et demi qu’elle est partie, et plus personne n’a la motivation d’organiser des fêtes sans elle.

Tout est chamboulé quand notre héroïne débarque sur le chat. Non seulement un mystérieux hacker lui a donné accès à cette application privée dont l’accès est très restreint, mais en plus il lui demande de se rendre à une adresse qui se révèle être celle de l’appartement de la défunte Rika. Personne n’a la moindre idée de qui est derrière tout ça, mais on finit par conclure que quelqu’un nous a envoyé pour prendre la relève de Rika; notre héroïne joint donc la RFA et a maintenant pour mission de faire revivre l’association en organisant une fête.

Et comme vous pouvez le voir, tout le jeu se passe sur le chat. C’est pour ça que Mystic Messenger marche aussi bien et qu’il est aussi immersif: l’action se déroule sur une application, et c’est exactement ce sur quoi on joue, c’est un concept qui ne peut que marcher sur un téléphone. Et le concept en question est vraiment bien exécuté, on y croit !, les personnages tombent dans certains clichés mais n’en reste pas moins tous uniques et attachants, les conversations sont « réalistes », naturelles. C’est comme sur une vraie application de messenger: ils font des fautes d’orthographes, envoient des stickers, des emojis et des photos, écrivent avec différentes polices,…

C’est très bien fait ! Et c’est drôle, c’est prenant et divertissant, et évidemment, notre personnage participe aux conversations et c’est de cette façon que se manifestent les choix qui détermineront la route que vous allez jouer.

Autre chose contribuant au caractère immersif du jeu: il est en temps réel. Une partie s’étale sur 11 jours, et tous les jours, à divers moments de la journée, des convos s’ouvrent et vous devez y prendre part pour avancer dans l’histoire. Si vous en manquez une, vous pouvez quand même la lire mais cela ne fera pas augmenter la jauge; vous pouvez éventuellement utiliser 5 sabliers (la monnaie du jeu) pour pouvoir joindre une ancienne conversation. Une convo est disponible jusqu’à la suivante commence.

De temps en temps, vous pouvez basculer en « visual novel mode », et le temps d’un instant, l’action prend place dans la vraie vie, et pas sur le chat. Ce n’est une possibilité récurrente qu’après une semaine de jeu.

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Publié dans Mobage, Otome Game

Otome games sur téléphone: qu’est-ce que ça vaut ?

Rien. Fin de l’article. Circulez.

Non, en fait, restez, je vais bien trouver des trucs à dire. Mais le fait est que pendant longtemps j’ai voulu avoir un smartphone juste pour avoir accès à plus d’otome games, et maintenant que c’est chose faite, je me rends compte que je loupais pas grand chose.

Sauf que, comme vous avez pu l’apprendre dans mon dernier slice of life, je n’ai plus de pc sur lequel lire des visual novels de qualité, alors il fallait bien que je me rabatte sur quelque chose. Cet article aura donc pour utiliser de partager avec vous ce à quoi j’ai touché dernièrement.

Alors je vous le dis tout de suite, j’ai pas eu énormément de chance avec les dating sim: les scénarios sont généralement pas très recherchés, ni très travaillés.

Ce qui peut valoir le coup, c’est:

– Les otome games d’Accela, Inc., que j’ai découvert avec Romance Illégale et Un amour inattendu. Le premier était un peu prévisible et reprend cette trope de l’héroïne amnésique qu’on a déjà vu plus d’une fois auparavant dans ce genre de jeux, mais le deuxième a été une plus agréable surprise puisqu’il propose d’incarner une femme enceinte, chose un peu plus rare dans les otoges ! C’est sympathique, les dessins sont beaux, et c’est pas transcendant mais ça plaira aux amateurs du genre. On dispose d’une page pour personnalisé notre avatar, et on y retrouve plusieurs options payantes, mais un des avantages des jeux de ce développeur, c’est qu’on peut les terminer sans jamais rien avoir à payer. Et en plus, ils sont en français ! Alors voici la liste de leurs jeux, si jamais ça vous intéresse: ils sont disponibles sur iOS et Android.

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– Sinon, en anglais, il y aussi les Shall we date? développés par NTT Solmare qui ne sont pas mal. A peu près les mêmes avantages: c’est gratuit, c’est ce à quoi peut s’attendre d’un otome game sur portable, ça se laisse lire, les graphismes sont très beaux et assez travaillés pour le coup,… Et je trouve les univers atypiques, originaux. J’ai commencé avec THE NIFLHEIM+, qui se passe dans le royaume des morts et où on peut draguer un zombie, un squelette,… ça change de ce qu’on peut voir d’habitude.

La liste de leurs jeux est par ici!, et ils ont aussi une sélection de jeux payants.

Voilà, ça pourrait vous intéresser, mais le tout dans le tout, rien ne m’a vraiment conquise, et la plupart du temps, le souci des otome games sur mobile, c’est qu’il faut payer tous les chapitres. Alors certains, comme ceux dont j’ai parlé plus haut, vous laisse lire un certain nombres de chapitres gratuits par jour, et si vous n’avez pas envie de payer la suite, il suffit d’attendre le lendemain pour débloquer la suite: un peu contraignant mais raisonnable. D’autres ne laissent pas le choix. Ma plus mauvaise expérience, ça a été un otome game de 3D Publisher: The Men of Yoshiwara ~Forbidden Romance~.

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C’est dommage parce que j’avais vraiment envie d’aimer ce jeu. Je l’avais déjà évoqué sur ce blog parce que j’avais acheté la version PC sur Steam (qui heureusement!! était en promo, parce qu’elle est à 30€ en temps normal; un peu cher pour ce que c’est!). Elle est déjà pas terrible, mais la version mobile c’est à la limite de l’arnaque.

L’univers me plait bien, l’histoire se déroule à Yoshiwara, le « quartier des plaisirs », sauf que dans ce jeu, les prostitués ne sont pas des femmes, mais des hommes!, et on a un large choix de beaux mâles à draguer. En plus, le graphisme est génial, et les sprites sont animés en 2D contrairement à la version sur PC !, mais c’est pas spécialement bien écrit et les routes se ressemblent un peu toutes. Et le pire, c’est donc que le premier chapitre (très court) est gratuit et qu’il faut payer pour tout le reste… Ca revient à une certaine somme à la fin, et ça vaut pas le coup.

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Mais puisqu’on parle de jeux sur Steam qui sont aussi disponibles sur téléphone, laissez-moi mentionner Hatoful Boyfriend. La version iOS est sortie très récemment, et je l’ai acheté sans même réfléchir, parce que j’aime tellement ce jeu… J’en ai déjà parlé donc je ne fais plus les présentations. Maintenant, la question est de savoir si mon achat était un choix judicieux.

Les deux versions sont presque identiques, à une exception prêt: dans cette nouvelle version, on retrouve la route de Nishikikoji Tohri, avant cela seulement disponible sur PS4. Et c’est une route sympa, moins « romantique » que les autres mais très rigolote. Cela dit, si vous avez déjà la version PC, ça vaut pas le coup de dépenser de l’argent pour celle-ci… Mais inversement, si vous n’avez pas les moyens pour la version PC, celle sur iOS est seulement à 4,99€, et après avoir payé ça, vous avez accès à toutes les routes gratuitement, c’est exactement pareil que sur PC mais à moindre prix.

Mais là où j’ai réellement trouver mon bonheur, c’est pas dans les dating sim, c’est dans les bonnes grosses niaiseries gênantes.

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Ces otome games là reprennent le principe des très populaires situations CD/otome CD au Japon; l’idée est de vous faire susurrer des mots doux à l’oreille par de jolis garçons. Y’a même pas d’histoire, c’est juste un tête à tête avec un bishounen. Pour moi, c’est la définition du plaisir coupable.

Des jeux comme ça, il y en a plein, mais le premier que j’ai découvert en anglais, c’est Love Him, Poke Him (Love & Poke). L’application nous propose plusieurs situations et petits copains différents, vous choisissez et en fonction de la façon dont vous touchez l’écran, votre nouveau compagnon vous répondra. A ce jour, on retrouve:

« Reversible Boyfriend » où on peut interagir soit avec un petit-ami dominant, ou un petit-ami dominé. « Anniversary Boyfriend » où vous vous rappelez de vos plus beaux souvenirs ~ « Carrot and Stick Boyfriend », où vous avez un copain qui tente de vous motiver, que ça soit par la manière forte, ou la manière douce. « Newlywed Darling » où vous avez le choix entre deux maris. « YESxNO Boyfriend », où vous pouvez décliner ou accepter des propositions de trois copains différents. Et « Firsts With You » où vous expérimentez des premières fois avec un des deux copains proposés.

Idéal si vous êtes amateurs des voix suaves des seiyuu japonaises. Et mettez vos écouteurs surtout ! L’avantage, c’est que vous n’avez pas besoin de comprendre le japonais, les paroles sont retranscrites en anglais. Seul bémol, c’est qu’on fait vite le tour, et que pour débloquer plus de dialogues, il faut payer…

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Le meilleur pour la fin: Sleepy-time Boyfriend. Même principe que le jeu ci-dessus: vous avez toute une sélection de boyfriends, il vous suffit de choisir celui que vous voulez pour passer un moment intime avec, avant d’aller vous coucher ! Il y a 13 personnages différents, qui ont des voix qui ne vous seront pas inconnues: Fukuyama Jun, Hirakawa Daisuke, Hiroyuki Yoshino,… Par contre, là aussi, plus on en veut, plus il faut payer, mais la version gratuite se suffit à elle-même, parce qu’attention, j’espère que vous êtes bien assis:

la particularité de cette application, c’est qu’elle sert aussi de réveil. Brillant ! Choisissez le beau gosse par lequel vous voulez être réveillé, et il vous tirera du lit de sa douce voix le lendemain matin. Tout à fait mon genre de niaiserie, 10/10.


Et je vais m’arrêter là pour aujourd’hui ! En conclusion: vraiment pas fan des dating sim sur portable. Mais les « situations games » sont pas mal, ça vaut pas les CD, mais comme pour les dating sim… on fait avec, et on déniche des trucs chouettes, malgré tout ! J’espère récupérer un PC prochainement pour vous reparler à nouveau de bons visual novels, parce que ça me manque; en attendant, j’espère que votre lecture fut agréable !

Publié dans Otome Game, Visual Novel

Vrac de VN !

Alors… je ne sais pas ce qui m’est arrivé. D’habitude, je lis un visual novel à la fois, et une fois que j’en ai fini un, c’est rare que j’enchaîne tout de suite avec un nouveau, j’ai tendance à… prendre mon temps. Mais là, depuis une semaine, je n’arrête plus ! J’ai testé plein de VN d’un coup, et… certains étaient chouettes, d’autres moins. J’ai eu envie de partager mes récentes découvertes avec vous, en vous donnant un rapide avis sur les différents visual novel que j’ai lu ces derniers jours ! Ils sont tous très différents les uns des autres donc j’espère que vous en trouverez au moins un qui vous plait !

headerJe commence avec The Men of Yoshiwara: Kikuya, parce que c’est celui auquel je suis en train de joué en ce moment même. C’est un otome game avec une quinzaine de routes, elle sont pas bien longues mais il est quand même plus long à compléter que les autres titres dont je vais parler dans cet article. Et bref, tout ça pour dire qu’à l’heure où j’écris, je n’ai pas encore terminé ce jeu, mais une fois que ça sera le cas, ce n’est pas impossible que j’y consacre un article entier pour en faire une review. Si ça vous intéresse. Dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires !

En attendant, j’ai à peine terminé une route (celle de Takao), et je suis en train d’alterner entre deux routes dans lesquelles je suis déjà bien avancée (celles de Tokiwa et Hayabusa). Alors je ne savais même pas que ce jeu existait mais il est sorti très récemment sur Steam, et y’avait 40% dessus, donc j’en ai profité!, parce que je suis instantanément tomber sous le charme des graphismes. C’est un univers qui m’a tout de suite attirée, et le contexte est plutôt original: l’histoire se déroule sur une île où les hommes sont contraints de se prostituer. Yoshiwara est le quartier des maisons closes, et notre héroïne va vite devenir une habituée de l’une d’entre elles: Kikuya. Là-bas, elle aura le choix entre six beaux mâles tous plus séduisants et envoûtants les uns que les autres.

Je ne regrette pas mon achat, parce que c’est totalement le genre d’otome game que j’aime bien, et je suis amoureuse du contexte, de l’ambiance, la musique,… et les personnages me plaisent tous, et c’est un peu l’essentiel dans ce genre de jeu. Je n’ai pas encore terminé toutes les routes, mais jusque là, j’ai envie de dire que c’est vraiment pas mal, elles sont toutes intéressantes et ont quelque chose d’autre à offrir. Après, faut pas s’attendre à des personnages et des histoires complexes, mais Kikuya est très correct en son genre (il faut savoir qu’à la base, c’est un jeu sur mobile, donc les routes sont courtes et assez linéaires). Mais impossible de ne pas citer certains défauts du doigt: c’est censé être un travail de professionnel, mais y’a pas mal de fautes d’orthographes, c’est pas très « propre » (y’a souvent des petits points blancs au milieu des phrases…), les traductions sonnent parfois bizarres,… Pas terrible tout ça, mais bon, on arrive à passer outre.

Sinon, c’est pas vraiment un défaut, mais contrairement à la version sur PS Vita, la version de Steam n’inclut pas le doublage des personnages, et les sprites sont statiques au lieu d’être animés. Juste quelques détails, ça me dérange pas vraiment même s’il est clair que ça aurait été encore moins s’il y avait eu ces petits éléments en plus !

Si vous aimez les otome game, et que ce jeu là vous fait vraiment de l’œil, je vous le conseille, mais je préfère vous dire que si y ‘avait pas eu la promo, je doute que j’aurais dépensé autant d’argent pour ça… Oh et si vous envisagez de l’acheter, je préfère vous prévenir: ça se passe dans une maison close, donc y’a forcément des passages un peu érotiques, et le dialogue peut devenir très explicite, mais y’a absolument rien de graphique, toutes les CGs sont « safe for work » !

C’est tout ce que j’ai à dire pour l’instant mais je pense faire une review plus complète quand j’aurais vraiment fait le tour de tous les scénarios.

Si The Men of Yoshiwara: Kikuya vous intéresse, il est disponible sur Steam pour 27,99€. Gyakuten Yoshiwara, la version mobile, peut être téléchargé sur Android, ou sur iPhone.

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Ensuite, j’ai testé la démo de No One But You. C’est un dating sim développé par Unwonted Studios, où l’on suit « Hideaki », alors qu’il vient tout juste de déménager dans la ville de son enfance, Okutama. Il n’a pas beaucoup de souvenirs de ses moments passés là-bas, donc il apprend à se familiariser avec les lieux, il découvre son nouveau lycée et fait la connaissance de plein de jolies jeunes filles qu’on a la possibilité de conquérir. Il y a Chinatsu (sur l’image), l’élève modèle, un peu mystérieuse, un peu solitaire, que notre protagoniste est censé connaître mais dont il ne se souvient pas. Megumi, qui déborde d’énergie, peut-être même un peu trop, et qui est présidente du conseil des élèves; elle veut absolument qu’on rejoigne le conseil, elle est super collante et elle nous stalke même un peu… Yui, une vraie rebelle, avec un caractère bien trempé; elle est un peu dur à approcher mais, du lot, c’est celle qui m’attire le plus. Shiro, dont on sait pas grand chose pour l’instant. Oh, et il y a Ryo, qui s’auto-proclame être notre meilleur ami; il est plutôt fun, mais on peut pas sortir avec, ce n’est pas ce genre de jeu, non…

Apparemment, Hideaki va rapidement être rattrapé par son passé, et va découvrir que ses nouveaux amis aussi ont leurs démons, leurs traumatismes, et ça va un peu leur ruiner la vie, qui s’annonçait pourtant si paisible quand Hideaki est arrivé. Je ne sais pas ce que la version complète nous réserve, mais le synopsis m’a un peu fait penser à Higurashi: au début, c’est le calme plat, on s’amuse, on est innocents, puis d’un coup, shit is getting real, et tout devient très dark. Je sais pas si ça va aller aussi loin qu’Higurashi cela dit, si l’ambiance va changer du tout au tout,… J’ai sûrement tort de les comparer, mais ça serait quand même intéressant que No One But You s’avère complètement différent de tout ce qu’il laisse transparaître dans cette démo.

Parce que la démo ne nous montre au final pas grand chose du potentiel de « NOBY »; l’histoire n’y démarre pas encore, on a juste le temps d’un peu connaître certains des personnages, et de ce que j’en ai vu pour l’instant, c’est un dating sim tout ce qu’il y a de plus banal, qui n’apporte rien de nouveau au genre. C’est quand même sympathique: c’est pas désagréable à lire, les personnages ont rien de franchement transcendant ou attachant pour l’instant, mais au moins ils sont… visuellement plaisants, et c’est un travail de qualité.

Quelque part, je suis curieuse de savoir ce qui va arriver de si terrible à ce petit groupe de lycéen, et en plus je suis toujours partante pour un dating sim (surtout un galge, ça fait un moment que j’ai pas joué à un galge et là quasiment toutes les héroïnes me plaisent), mais ça m’a pas vraiment convaincue plus que ça… Je suis pas encore sûre de vouloir mettre de l’argent là-dedans; il y a pas mal d’autres visual novel que je compte m’acheter, et celui-ci ne sera pas une priorité.

Si No One But You vous intéresse: la démo est disponible gratuitement sur Steam, la version complète devrait sortir en décembre, et une version 18+ sortira sur MangaGamer !

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Celui-là m’a été recommandé par Misté ! C’est un otome game intitulé Autumn’s Journey, développé par Apple Cider;on y retrouve la même artiste que pour Cute Demon Crashers!. On incarne Auralee, dont le rêve et de devenir un chevalier. Un jour, elle fait une rencontre assez inattendue: elle fait la connaissance de Kerr, un dragon terrestre, envoyé dans ce monde sous une forme humaine. Aura a pour objectif de réaliser son rêve, et Kerr a pour mission d’en apprendre plus sur le monde des « heavenkind » pour pouvoir retrouver sa forme d’origine. Un autre dragon, Ilmari, ne tardera pas à les rejoindre dans leur aventure.

Officiellement, c’est un otome game, mais Autumn’s Journey ne s’attarde pas vraiment sur la partie « simulation de drague », c’est avant tout une histoire d’amitié, la romance est peu présente, et c’est presque un kinect: on est confronté à très peu de choix, et les changements engendrés sur le scénario sont mineurs. Il y a trois fins possible: celle de Kerr, celle de Ilmari, et bien sûr, la route de l’amitié (qui a deux variations différentes).

Je suis tout de suite tombée sous le charme de l’univers, l’atmosphère: en plus c’est parfait pour la saison, comme son nom l’indique, y’a une ambiance très automnale, très agréable, j’adore. C’est une histoire assez courte, peut-être une heure et demie à tout casser, mais il s’y passe plein de choses, c’est très bien construit ! Léger, sans prise de tête, c’est tout mignon sans tomber dans le niais. Les personnages sont attachants, en particulier notre héroïne, Aura, pleine d’énergie, de passion, de détermination, de gentillesse et d’humour. On pourrait croire qu’un VN avec une durée de vie aussi courte n’aurait pas assez de temps pour développer ses personnages, et pourtant, tout au long de leur voyage, on les voit se rapprocher, ils grandissent, ils se comprennent mieux,… L’histoire et les personnages sont très bien écrits, rien à redire dessus.

Je redis, la romance est au final quasi inexistante: les thèmes principaux sont l’amitié, mûrir, savoir renoncer à ses rêves,… Une très bonne lecture, pleine de bonnes surprises. Et c’est accompagné d’un très bel OST ! Sans parler des graphismes, qui sont superbes, avec un chara-design que j’adore et de magnifiques CGs. Tout ça contribue à créer cette ambiance et cet univers tellement plaisants. Misté me l’a recommandé, et c’est maintenant à moi de vous le recommander, à vous tous.

Si Autumn’s Journey vous intéresse, vous pouvez le télécharger gratuitement ici !

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On passe maintenant à un kinect novel !, comprenez par là qu’il n’y a pas de choix, et un seul scénario possible. On incarne une jeune fille de 14 ans, Toma Andrews, qui a une relation un peu compliquée avec son identité. On apprend comment son prénom lui a été « volé » peu avant sa naissance, comment elle vit dans l’ombre de sa cousine, et on découvre aussi son étrange passion pour les cimetières et le monde des morts. Dit comme ça, ça sonne vachement émo, mais c’est pas ce que vous croyez; c’est juste qu’elle et sa mère (surtout sa mère, en fait) trouvent intéressant de retracer l’arbre biologique de leur famille, de savoir qui était là avant elles, et leurs recherches les amènent à passer pas mal de temps dans les cimetières. C’est des endroits que Toma aime bien, parce que les tombes, elle a pas besoin de leur faire la conversation. Un jour, elle sèche les cours pour pouvoir s’évader un peu, et l’endroit qu’elle choisit pour ce faire, c’est bien sûr le cimetière. Et ce matin-là, elle rencontre « Emily », une fille comme elle n’en avait jamais vu avant…

Les deux font connaissance, puis Emily propose de lui raconter l’histoire d’Emmeline Burns, morte en 1851, et dont la tombe, et celle de sa famille, se trouve dans ce cimetière.

Une lecture très agréable, accompagnée de très belles musiques ! J’aime beaucoup le graphisme, c’est un style que j’aime beaucoup, et c’est plutôt bien écrit même s’il y a quelques fautes d’orthographes ici et là. Et puisque j’en suis à parler des défauts, je sais pas si c’est pareil chez tout le monde, mais chez moi, impossible de sauvegarder; j’ai fait avec, mais heureusement que c’était pas long ! Mais je crois que c’est bien tout ce que j’ai à lui reprocher, sinon, ça m’a vraiment plu. Ai-je précisé qu’il y avait un peu (beaucoup) de romance homosexuelle ? Et c’est, vous savez… toujours un plus. Je ne veux pas trop en révéler mais c’est assez adorable, et je le recommande !

Si The Sad Story of Emmeline Burns vous intéresse: vous pouvez le télécharger gratuitement ici ! A noter que ce visual novel a été développé à l’occasion du Yuri Game Jam, qui prendra fin de 31 octobre; vous pouvez voir les autres entrées ici.

header (1)Encore une démo, et heureusement que c’était une démo d’ailleurs parce que ça m’aurait bien fait mal d’avoir payé pour ça. Je savais plus ou moins à quoi m’attendre, et ma curiosité malsaine m’a poussé à télécharger NEKOPARA Vol.1. /!\ Attention ! On joue dans la cour des grands: c’est un eroge (enfin ça pourrait être pire, c’est sur Steam donc ça reste tout public, y’a pas de cochonneries).

Alors déjà, ça se passe dans un monde où ne se contente plus d’avoir des chats en guise d’animaux domestiques, on a maintenant des « catgirls », c’est des chats humanoïdes… enfin, c’est juste des « nekomimi » quoi.

Kashou quitte le cocon familial pour ouvrir sa propre pâtisserie « La Soleil ». En inspectant ses cartons, il se rend compte que deux des sept catgirls que sa famille a domestiqué l’ont suivies dans son nouvel appartement… Et voilà comment il va se retrouver à vivre avec Chocola et Vanilla.

Je vais commencer avec un compliment: c’est super joli. Ça dégouline atrocement de moe, mais je vais pas prétendre que ça me dérange, on est quand même sur MOEWARNING ici. Donc j’adore le graphisme, et j’ai aussi adoré les sprites qui sont animés!!, grâce au système e-mote. (C’est d’ailleurs un peu comme ça que les sprites de Kikuya auraient dû être, comme j’en ai parlé au début de cet article.) Evidemment, je savais que ça existait, mais c’est la première fois que j’ai l’occasion que jouer à un jeu qui les utilise. C’est vraiment chouette. Et ils en profité pour faire beaucoup bouger la poitrine des héroïnes. Je ne ferais pas de commentaires là-dessus. (On notera aussi que c’est doublé!, nos « catgirls » ont des voix un peu niaises et chiantes cela dit, donc à vous de décider si c’est positif ou pas…)

Voilà, visuellement, c’est un réel plaisir, mais le concept est glauque. J’adore ce qui est moe, mais moe, ça rime trop souvent avec plein de choses malsaines, et on les retrouve toutes dans NEKOPARA. Déjà, cette histoire de « catgirls » là, ça nourrit le fantasme de la fille soumise et entièrement dévouée à son « maître », ça… met un peu mal à l’aise, c’est malsain et dérangeant. Et du coup, les héroïnes sont des coquilles vides qui existent juste pour satisfaire le personnage principal, mais on pouvait pas vraiment en attendre plus de ce genre de jeu je suppose… Mais bref, c’est limite de la zoophilie quelque part, et il n’y a que deux personnages dans la démo mais le reste du cast suggère qu’il y a aussi de l’inceste, et un soupçon de pédophilie. Tout ce qu’on fuit. Conclusion, c’est pas vraiment un jeu pour moi, c’est une expérience qui me sera agréable donc je vais m’arrêter à la démo qui m’a déjà suffisamment perturbée.

Si NEKOPARA (Vol.1) vous intéresse, vous pouvez télécharger la démo gratuite sur Steam, où vous pouvez également acheter la version complète tout public pour 9,99€. Il existe un patch 18+.

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Et voici la fin de cet article ! N’hésitez pas à me donner vos avis sur ces titres si vous les connaissez, ou à me dire ceux qui vous attirent le plus et que vous comptez tester !

Publié dans Otome Game

Cute Demon Crashers!, un otome game sur le consentement.

Des mois. Ca fait des mois que je meurs d’envie de vous parler de ce petit visual novel anglais par SugarScript, et ça fait surtout des mois que j’attends qu’il sorte. Vous connaissez peut-être le NaNoWriMo ? Le « NaNoRenO » en est un dérivé et se base sur le même principe, sauf qu’au lieu de devoir rédiger un roman de 50 000 mots, c’est un visual novel qu’il faut se lancer le défi de développer en seulement un mois ! Et cette année, l’une des entrées n’était autre que Cute Demon Crashers!. Sauf que le projet n’a pas été terminé dans les temps !, et à la fin du mois de mars, seule la démo était disponible. Démo qui valait totalement le détour, mais qui était aussi très courte, donc même si c’était dur, je voulais me retenir de vous en parler jusqu’à ce que la version complète sorte. Et ce moment n’a cessé d’être repoussé, encore et encore, mais nous y voilà enfin !

Alors vous vous doutez bien que développer un visual novel en seulement un mois, c’est loin d’être ce qu’il y a de plus simple. Mieux vaut ne pas être trop ambitieux si on veut rendre quelque chose avant la date limite. En conséquence, Cute Demon Crashers! est un jeu très court, avec un scénario pas très solide et pas beaucoup de temps pour développer les personnages. Il n’en reste pas moins un otome game très sympathique, agréable à lire, avec des personnages attachants et un thème plus qu’important.

En gros, alors que tous ses amis sont en couple et sortent s’amuser durant le « spring break », Claire est seule, coincée chez elle. C’est injuste ! elle aussi, elle aimerait bien s’envoyer en l’air !; et ça tombe bien, puisque que quatre démons répondent à son appel: trois incubi, et une succube. Peut-être que ses vacances ne seront pas si ennuyantes que ça, finalement !

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Cute Demon Crashers! nous met dans la peau de Claire (prénom que vous avez la possibilité de changer), une étudiante encore vierge mais qui a soif de découverte. Elle n’a pas envie de s’embêter avec une relation amoureuse, mais elle n’a pas non plus envie de coucher avec n’importe qui. Lorsque que Mirari, Akki, Kael et Orias débarquent chez elle en lui proposant de satisfaire ses désirs, plutôt que de tout de suite lui sauter dessus, ils apprennent d’abord à la connaître. Le jeu nous propose de passer quelques jours en compagnie des démons, de faire leur connaissance, et de décider si oui ou non on a envie de « passer aux choses sérieuses » avec l’un d’entre eux.

Tout est basé sur le consentement, la confiance, la communication, le respect mutuel et le sentiment de sécurité. Claire n’est pas forcée de choisir l’un des démons, et même si l’on décide de coucher avec l’un d’eux, le jeu nous donne la possibilité d’arrêter à tout moment. Pas de pression, pas de reproche. Si au moindre moment, les scènes de sexe nous mettent mal à l’aise, on peut y mettre un terme et/ou les censurer.

tumblr_inline_nkvo2c1OAU1qenweyCute Demon Crashers! regorge de messages positifs; par exemple…

  • Il déstigmatise la sexualité des femmes: Claire se masturbe, et elle couche avec des personnes dont elle n’est pas amoureuse. Des choses que les gens voient souvent comme « honteuses » ou comme un « manque de respect envers soi-même ». Et pourtant ! Le personnage qu’on incarne ne ressent aucun sentiment amoureux envers les démons avec qui elle a des relations sexuelles, les scènes de sexe n’en restent pas moins des moments d’intimité très tendres. Le plus important, c’est d’en avoir envie!, et de faire ça avec quelqu’un en qui on a confiance, qu’on respecte et qui nous respectera en retour.
  • L’accent est vraiment mis sur le fait qu’il n’y ait aucune pression, et que tout repose sur le consentement: les démons demandent toujours la permission de Claire avant de lui faire quoique ce soit, et on a toujours le choix d’accepter ou de refuser.
  • On ne perd pas de vue qu’il est aussi très important de se protéger !
  • Pour que l’expérience soit agréable pour les deux partis, il est essentiels de prêter attention aux réactions de l’autre et d’écouter ses retours.

Tout ça, c’est quand même rarissime dans eroge; « consentement » n’est pas toujours le mot d’ordre, et pas mal de jeux contiennent des scènes de viols. Cute Demon Crashers! est là pour rappeler à quoi ressemble une relation sexuelle saine, et offre des scènes de sexe mignonnes, tendres, et surtout, proches de la réalité. C’est vraiment ça le but premier du jeu, et non pas d’exciter sexuellement la personne qui lit; c’est pour ça que bien que le jeu contiennent des scènes à caractère sexuel explicites (et qu’il est déconseillé aux moins de 18 ans), je ne considère pas vraiment ça comme de la pornographie.

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Notre protagoniste et nos quatre options… !

La route d’Akki est probablement ma préférée. Tout comme notre personnage, il n’a aucune expérience: ça sera leur première fois, et ça les rend un peu anxieux. Si j’aime beaucoup cette route, c’est parce que Claire y exprime des inquiétudes très similaires à celles que j’ai pu entendre de la bouche de certaines de mes amies. « Par où on commence ? » « Et si la personne en face de moi n’aime pas mon corps ? »,… Je pense que pas mal de gens peuvent se retrouver dans cette route. Au début, Akki et Claire sont un peu maladroits, mais il y a une grande complicité entre eux, et un réel désir de satisfaire l’autre. Et je ne veux pas vous donner trop de détails au risque de vous spoiler, mais disons que cette route nous montre que… tout ne se passe pas toujours comme prévu, et ce n’est pas grave ! Donc quelque part, ça peut être une route rassurante pour les joueurs qui appréhenderaient leur première fois.

La route d’Orias est intéressante parce qu’il se trouve que monsieur est un amateur de BDSM… ! Rien de trop impressionnant cela dit, on est dans le soft-BDSM, et on se concentre plus sur les sensations que sur la douleur. Ca apporte un peu de diversité, surtout que je crois bien que c’est la route avec le plus de choix: la scène d’Orias peut se dérouler de plein de manières différentes, toutes aussi intenses et sensuelles les unes que les autres.

Kael a une présence rassurante; il a de l’expérience, il est très attentionné,… C’est une route très chouette, qui montre que faire l’amour, ça n’a pas à être un moment ultra sérieux et tendu, c’est mieux de pouvoir le faire avec quelqu’un avec qui on peut rire ! Aussi, aucune des deux ne s’est épilé sa « zone intime », et c’est parfaitement ok, ce n’est pas une nécessité !

Et je garde le meilleur pour la fin: Mirari. Sa simple existence dans le jeu suffit à me combler, j’adore quand un dating sim a des options masculines et féminines. Sa scène s’articule autour d’un massage; elle est sensuelle, douce,… Je crois bien que c’est ma favorite après Akki !

cuteeeeEt maintenant que je pense avoir dit tout ce que j’avais à dire, je vous invite à cliquer ci-dessus pour télécharger Cute Demon Crashers! (compatible avec Windows, Mac et Linux) ! C’est un visual novel très rapide à lire, positif, léger, adorable,… Visuellement, c’est joli, travaillé et soigné, et il y a toute une gallerie de CGs à débloquer. Et grâce aux donations faites pendant le développement de la version complète, le jeu a même pu se payer des doubleurs pour les quatre démons !

C’est avant tout destiné à un public féminin mais je pense que ça peut plaire à n’importe qui.  C’est ce que j’espère en tout cas!, parce que moi je l’aime beaucoup, et je tenais à le partager avec vous.

Si vous y avez joué, n’hésitez pas à me donnez votre avis et à me dire votre route préférée dans les commentaires !

Publié dans Otome Game

Magical girl et diversité, le combo dont on avait besoin.

Vous êtes probablement déjà au courant, mais je suis présentement en Corée !, j’ai donc des choses autrement plus importantes à faire que de poster des articles. Cela dit, très rapidement, il fallait que je vous parle de Magical Warrior Diamond Heart.

MWDH est un visual novel en développement (un otome game pour être plus précise !). En voici le prologue officiel, traduit par mes soins:

Le royaume Chalcedonia était autrefois un magnifique endroit, gouverné par la princesse Rosalia, où l’on vivait paisiblement. Jusqu’au jour où des monstres appelés les « Nightmares » détruisirent le royaume. La princesse Rosalia et sa féerique chevalière Diana se cachèrent dans le château, priant que leur dernier espoir, le magique « Rose Crystal Mirror » fasse un miracle et sauve leur royaume. Cependant, elles furent attaquées par Druzy, la chef de la Nightmare Agency. Diana  Diana combattait désespérément lorsqu’elle se retrouvera sur la Terre, mais sa princesse n’était nulle part à l’horizon.

Malheureusement, les Nightmares commencèrent à également attaquer ce nouveau monde. Valerie Amaranth, une fille ordinaire de 17 ans, voit sa vie changée pour toujours après avoir reçu les pouvoirs du Legendary Crystal Warrior Diamond Heart. A présent, avec l’aide de Diana, elle doit trouver ses alliés, vaincre les Nightmares, et sauver la princesse Rosalia, toujours disparue.

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Si je vous en parle, c’est parce que la démo du jeu est disponible depuis le 9 avril ! Et il se trouve que hier, je l’ai lu et terminée, et je pense que vous devriez en faire de même ! Voilà pourquoi:

  • Si comme moi, vous appréciez un minimum de diversité dans les œuvres que vous consommez, avec MWDH, vous ne risquez pas d’être déçus ! C’est ce qui m’a tout de suite attirée dans ce visual novel: il y a plein de personnages de couleur, et il n’y a pas l’ombre d’un hétérosexuel.
  • C’est un magical girl, j’adore les magical girl, et on en retrouve tous les éléments. Je me suis jetée sur MWDH parce que 1) c’est un magical girl aux atworks super jolis, 2) la diversité. C’est la première fois que j’ai l’occasion de lire un visual novel pouvant être rangé dans la catégorie « magical girl », et j’en suis ravie. Ici, le terme approprié serait peut-être même « magical soldiers » ou un autre terme neutre du genre, puisque les « Legendary Crystal Warriors » sont pour la plupart des filles, mais pas que !
  • C’est beau, c’est adorable, ça a des défauts d’écriture ici et là, il reste des choses à mettre au point, mais la plupart des défauts techniques ne seront pas dans la version complète. Jusque là, l’histoire (de ce qu’on a pu en voir dans la démo en tout cas) est assez commune, c’est rien qu’on ait pas déjà vu; ça n’en reste pas moins très agréable à lire, il y a plein de moments mignons, drôles, de grands discours sur l’amitié,…
  • C’est une démo, donc c’est très court, ça ne vous prendra pas beaucoup de votre temps (c’est presque un défaut ça s’arrête plutôt subitement, et on a envie d’en voir plus !!)
  • C’est 100% gratuit ! Et la version complète le sera aussi !

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Magical Warrior Diamond Heart a été une agréable surprise pour moi, et je suis sûre que cet otome game a le potentiel pour plaire à un bon nombre d’entre vous, donc je vous conseille de lui donner une chance et d’aller le télécharger sur le site officiel ! J’espère vous avoir fait découvrir un jeu qui vous plaira; personnellement, j’adore, et je n’attends qu’une chose, c’est la version complète ! J’ai hâte de pouvoir découvrir chacune des routes, d’aller plus loin dans l’histoire, d’en apprendre plus sur les personnages,… En tout cas, à en croire la démo, ça s’annonce bien !

Publié dans Otome Game

On va pécho du pigeon ce soir.

Aujourd’hui, je vais vous parler de quelque chose que vous connaissez probablement déjà parce que j’en ai déjà parlé auparavant, et aussi parce que c’est une œuvre qui n’est pas passée inaperçue ! Ce sur quoi on va se pencher, c’est Hatoful Boyfriend, HatoKare pour les intimes. C’est un visual novel de type dating sim; vous savez, ces simulateurs de drague où vous devez débloquer les « routes » (comprenez « les histoires ») des différents personnages en les séduisant. C’est interactif; vos choix au cours du jeu détermineront avec quel personnage vous allez finir. Et… la particularité de ce jeu-là, c’est que les beaux mâles que vous devez charmer sont… des pigeons.

Développé par « PigeoNation Inc. » (entreprise qui compte une personne: Hato Moa), Hatoful Boyfriend est sorti en octobre 2011. Je l’ai acheté dès que j’en ai eu l’occasion en 2012, mais entre temps, je suis passée à Windows 8, et depuis je ne peux plus faire fonctionné ma version du jeu qui n’est compatible qu’avec Windows XP/Vista/7. Heureusement, l’été dernier, HatoKare a eu le droit à un petit remake par Mediatonic, et on peut maintenant se le procurer (en anglais) sur Steam, et, bonne nouvelle!, il est compatible avec Windows 8. 13,99€ plus tard, j’ai enfin pu rejouer au jeu que je possédais déjà mais que j’ai quand même dû racheter. 🙂

Mais croyez-moi, c’est de l’argent que je ne regrette pas d’avoir dépensé, parce que ce jeu est tellement génial, et j’étais tellement excitée et enthousiaste à l’idée de pouvoir y rejouer ! C’est des sentiments que j’aimerais pouvoir partager avec vous, et c’est pour ça que je suis là, à vous parler de ce visual novel; en espérant qu’après avoir lu cet article, vous avez une illumination et que vous vous lanciez sur ce dating sim.

Je vais d’abord vous parler un peu du concept et de l’histoire, puis on passera les différentes routes en revue, et on s’attardera pendant des heures sur le génie de ce jeu.

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