Il faudrait vérifier en allant déterrer quelques vieux articles mais je suis sûre que, dans ma jeunesse, il y avait des saisons où j’entamais au-delà de 10 anime à la fois… Certes, j’en abandonnais plein en cours de route mais j’avais soif de découvertes, je voulais tout voir et tout commenter ici, sur ce blog. Aujourd’hui, en 2022, regardez-moi… 10 anime, c’est ce que je regarde en DOUZE MOIS ! Ridicule !!!
Mais vous savez ce qu’on dit… Parfois, il vaut mieux de la qualité que de la quantité… Aujourd’hui, je vous présente ces séries triées sur le volet qui ont fait mon année. Oui, ils sont classés par ordre de préférence, et non, je ne vais pas faire durer le suspens, je commence direct avec le meilleur !!!
1. LE TOP DU TOP : IDOLiSH7 Third Beat, deuxième partie
Cette année, on a eu le droit à la deuxième partie de la troisième saison d’IDOLiSH7, un anime qui, comme vous le savez déjà, est cher à mon cœur. Je pense que c’est un des meilleurs sortis ces 10 dernières années, et je maintiens cette position après avoir regardé cette nouvelle salve d’épisodes très croustillants sur l’ascension de ZOOL et la chute de TRIGGER. Beaucoup restent encore sûrement rebuté par le fait que ça soit un anime d’idols mais si on peut bien retirer une chose de « Ainana », c’est que les anime d’idols ne sont pas fondamentalement mauvais, il faut juste les bons ingrédients.
Ne vous y méprenez pas, il y a bien tous les codes des anime d’idols, ça chante et ça danse, mais l’histoire est d’une qualité indéniable, encore plus quand on sait qu’elle est issue d’un jeu mobile et qu’elle n’a pas eu besoin de quelconque réécriture pour être adaptée à l’écran. La formule est pourtant la même que dans les saisons précédentes : une industrie toujours plus corrompue, un nouveau groupe rival peut-être pas si méchant que ça, des relations familiales et amicales tendues, des secrets qui éclatent au grand jour… mais ça marche toujours autant, on rigole, on pleure et, surtout, on se délecte des relations entre les personnages, de leurs interactions toujours plus attendrissantes, de leur évolution et de leurs conflits internes si bien mis en scène. Bref, je redis la même chose à chaque fois, mais c’est si vrai, et j’espère que ça pourra vous encourager à sauter le pas et à regarder cette série ! Crunchyroll ne la met pas trop en avant et je suis sûre que, à cause de ça, des personnes à qui ça pourrait plaire passent à côté.
Les derniers épisodes arriveront en début d’année et j’en trépigne d’impatience ! En attendant, j’ai même repris le jeu pour combler le vide que laissera la fin de la saison.
2. Ca y est, je suis une normie : JoJo’s Bizarre Adventure: Stone Ocean
Je n’ai jamais eu l’occasion d’en parler sur ce blog mais, depuis l’année dernière, je rattrape un long retard sur un classique qu’on ne présente plus : JoJo. Ce mois-ci, les derniers épisodes de la partie 6, Stone Ocean, sont sortis et je suis donc officiellement à jour sur l’adaptation anime. Wouhou !
Et que dire de cette sixième partie ? C’est sans doute ma préférée et, pour cela, il y a une raison pas du tout objective : c’est tout bêtement que c’est la première dont j’ai assisté à la sortie. Malheureusement, elle est produite par Netflix qui a décidé de la sortir en trois fois ; une expérience totalement différente que de regarder un épisode chaque semaine. J’ai même eu du mal à me remettre dans le bain pour la deuxième partie parce que trop de temps s’était écoulé et j’étais un peu frustrée par ce rythme de parution. Il n’empêche que ça y est, je découvrais une nouvelle itération de l’anime JoJo avec le reste des fans et ça la rendait un peu plus spéciale que les autres à mes yeux.
Outre cet aspect purement personnel, c’est aussi une saison qui était aussi tout simplement excellente. J’adore Jolyne, j’adore sa seiyuu, j’adore que ça soit une fille. Les personnages secondaires sont tous très bons, l’antagoniste est incroyable et, à mon humble avis, à la hauteur de Dio, très peu d’épisodes peuvent être qualifiés de « moyens » et la fin est exceptionnel. C’est un très gros tournant dans l’histoire de JoJo et il est parfaitement exécuté. Ca aussi, je suis contente d’avoir pu le vivre au moment de sa sortie. Les derniers épisodes m’ont hypnotisée comme je ne l’avais pas été depuis la fin de la partie 3 : c’est prenant, c’est grandiose, les enjeux sont monstrueux, le pouvoir de Pucci est terrifiant et l’issue imprévisible. J’étais presque angoissée, j’avais la tête qui tournait !!! Ce qu’il se passe à l’écran est dingue et on ne voit plus le temps passer.
Le seul bémol pour moi, c’était le deuxième opening que j’ai trouvé bien en-dessous du premier, mais on s’est réconciliés lorsque sa deuxième version a été dévoilée.
Que du plaisir.
3. Pourquoi cette saga n’est pas davantage populaire en France ? : Lupin The Third : The Woman Called Fujiko Mine
J’ai commencé à m’intéresser à Lupin en 2020 quand je suis allée voir le film Lupin The Third : The First au cinéma, un vrai régal pour les yeux que je ne peux que recommander…
Depuis, j’ai vu le film Goodbye Partner, la série animée de 2015 qui se passe en Italie, le premier Lupin VS Détective Conan, le film de Miyazaki qui s’intitule le Château de Cagliostro et je compte bien regarder Lupin ZERO qui est en cours en ce moment.
Lupin, j’ai l’impression que tout le monde connaît mais personne ne regarde. Grosse grosse licence au Japon, un peu méconnue en France, ou en tout cas c’est l’impression que j’ai. Toutes les adaptations sont indépendantes les unes des autres et même si parfois il y a quelques références, on peut, sans aucun souci, regarder ce qu’on veut, dans l’ordre qu’on veut. Suivant le réalisateur ou la réalisatrice, le style et le ton peuvent beaucoup changer et je pense sincèrement qu’il y en a pour tous les goûts.
Le film « THE FIRST » est une vraie pépite de l’animation japonaise que je vous recommande vivement et, en termes de séries, s’il y en a une qui est susceptible de vous intéresser, vous qui avez l’habitude de me lire, ça serait sans doute The Woman Called Fujiko Mine. Pourquoi ? Parce que cette série est réalisée par nulle autre que Yamamoto Sayo. Oui, oui, oui ! La réalisatrice de Yuri!!! on ICE, entre autres. J’adore tout ce que j’ai vu d’elle et je n’aurais pu rêver meilleure personne pour réaliser une série consacrée à la femme fatale de la saga, Fujiko.
New year, old me. Pour mon premier article de cette nouvelle année, je reprends des habitudes que j’avais abandonnées en 2018… et vous propose un petit tour d’horizon des nouveautés de cette saison. Saison déjà bien entamée, certes !… mais mieux vaut tard que jamais… j’ai rouillé et je me remerts doucement dans le bain. Je doute avoir le temps (et l’envie) d’en refaire une habitude mais comme pas mal de nouveaux titres m’attiraient cette saison, je me suis dit que ça serait sympa de tester tout ça avec vous, comme au bon vieux temps !
On va commencer avec les grosses daubes pour être débarrassé-es ! Ici, on est sur Otome Street donc, forcément!, je me suis intéressée aux anime destinés à un public féminin, autrement dit… ceux avec plein de mecs censés être beaux gosses et un sous-texte homoérotique à peine subtil. Quand c’est bien fait, on se régale ! Quand c’est mal fait, on a WAVE!! Surfing Yappe!! et Skate-Leading☆Stars.
Le premier parle de surf et, si j’ai bien compris, il s’agit de l’adaptation en série d’une trilogie de films sortis l’année dernière. Aucune idée de ce qu’ils valent mais pour ce qui est de l’anime… on s’ennuie ! C’est divertissant cinq minutes parce que le héros n’essaie même pas de cacher qu’il est attiré par le ~transfer student~; s’il se met au surf, c’est juste pour ses beaux yeux ! alors qu’il ne sait même pas nager (mais ce n’est évidemment pas ce qui va l’empêcher de miraculeusement réussir à super bien prendre une vague du premier coup) !! Ca fait sourire, certes… mais il ne se passe rien, c’est mal rythmé, trop lent!, et c’est pire quand le mec au ukulélé se met à chanter… il casse l’ambiance alors que y’en avait même pas. On (je) a du mal à s’imaginer se taper ça chaque semaine.
Et ce n’est même pas particulièrement joli ! J’aimais beaucoup les visuels qui avait circulé quand l’anime venait d’être annoncé, mais en pratique… l’animation n’est pas très fluide, la 3D fait assez peine à voir, le chara-design n’est pas terrible,… Bande-son sympathique, cependant ! Mais il en faut plus pour me faire rester.
Pour ce qui est de notre deuxième anime… ça vole pas beaucoup plus haut. C’est cliché, c’est plat, et y’a pas de quoi se rincer l’oeil non plus (Yana Toboso, LA Yana Toboso!, serait à l’origine du chara-design mais on ne la retrouve pas du tout dans le style des personnages je trouve… faut vraiment le savoir).
Déjà, ça parle de patinage artistique et, quand on entend ça, je suis sûre qu’on pense tous-tes à la même chose… Cela dit, j’étais prête à accepter que deux anime sur la même discipline puissent coexister ! Seulement… le fait est que… en regardant, je ne pouvais m’empêcher de penser à quel point Yuri!!! on ICE me manquait (et surtout à quel point c’est mieux). Pour se démarquer, cet anime-là nous sert une rivalité des plus banales et introduit une forme de patinage artistique créée de toutes pièces pour la série où des équipes de cinq patineurs s’affrontent. Le premier épisode ne nous montre pas d’exemple concret et, pour ma part, je pense que je n’en verrai jamais parce que je préfère arrêter les frais tout de suite.
On remonte un peu le niveau avec Wonder Egg Priority, une des deux production de CloverWorks de la saison qui a tout l’air d’être le fruit de Naoko Yamada et pourtant ! C’est à Shin Wakabayashi qu’on la doit.
Clairement, cet anime se différencie des autres. Oeuvre originale et ambitieuse, elle regorge de symboliques et de métaphores, de références philosophiques et de trucs compliqués qui laissent perplexe au premier visionnage mais qui laissent penser qu’on est face à une histoire élaborée et ~profonde~ qui se rapproche d’oeuvres comme Madoka (qui opposait aussi un chara-design mignon comme tout à un décor sombre, dérangeant et sanglant) et Utena (qui parlait aussi d’oeuf ! entre autres similitudes).
C’est assez intéressant, et très plaisant!, de voir le style de Yamada dans une ambiance totalement différente. Après, j’en ai vu d’autres !, donc je n’ai pas été complètement retournée ni même surprise par le premier épisode… mais il est admirablement bien réalisé et on ne peut qu’être curieux-euse de savoir où cette histoire va nous mener… C’est surtout ces histoires d’amitié fusionnelle à la limite du malsain, de suicide et de culpabilité qui m’ont fait accrocher alors que je n’étais pas forcément très investie pendant la première partie mais ! maintenant… j’ai envie d’en voir plus.
Cette saison, CloverWorks nous propose également l’adaptation très anticipée du manga Horimiya ! Alors personnellement… je n’avais jamais lu le manga et je me suis lancée dans l’anime sans trop savoir à quoi m’attendre mais… j’ai bien kiffé ! De ce que j’ai regardé, c’est peut-être même ce que j’ai préféré ! Une romance trop mignonne, sans prise de tête, avec une dynamique vraiment intéressante… c’est un peu Switch Girl mais avec un couple…
Hori est belle, populaire, propre sur elle , mais quand elle quitte le lycée, elle a une vraie vie de femme au foyer. Et la personne qui découvre cette facette de sa personnalité, c’est Miya(mura) ! En cours, il se fait discret : cheveux longs et lunettes qui cachent son visage, on le prend pour un otaku renfermé sur lui-même. Alors qu’en fait ! il a des piercings, des tatouages,… il est stylé ! c’est un beau gosse ! un rebelle ! Et ça aussi, il n’y a que Hori qui le sait. Et moi, je suis une fille simple… une trope style « je suis seulement moi-même quand je suis avec toi » et j’achète.
Vraiment dommage qu’il y ait un prof chelou dont le seul trait de personnalité ça soit de draguer ses élèves !!! J’ai l’impression qu’on ne peut jamais rien avoir sans qu’il y ait une petite zone d’ombre mais bon, au moins, il paraît qu’on le voit pas des masses… je ne peux qu’espérer que ça soit vrai parce que cet anime-là, je compte bien le continuer !
Le meilleur pour la fin… SK∞ the Infinity. Alors… je ne sais pas si c’est LE meilleur anime de la saison, mais une chose est sûre, il a le potentiel d’être mon préféré. C’est tout ce dont j’ai parlé plus haut… mais en bien ! Des personnages attachants, une relation qui promet d’être ambigue, du sport! (c’est soit ça, soit des idols), et un univers coloré, dynamique et frais. C’est super beau, c’est cool et c’est prenant ; typiquement le genre d’anime où y’a quelques grosses facilités scénaristiques mais on passe outre parce qu’on est à fond dedans.
La cerise sur le gâteau, c’est l’antagoniste super dramatique qui observe le héros sur un grand écran en ricant sur fond de musique classique. Comment ne pas être conquis-e ?
De plus… l’anime est réalisé par Hiroko Utsumi, en qui j’ai une confiance aveugle après Free! et Banana Fish. J’ai hâte de voir ce qu’elle nous réserve maintenant qu’elle est bien plus libre créativement parlant. Inutile de préciser que, bien sûr, je continuerai.
Je termine avec trois anime qui ne sont pas tout à fait des anime de cette saison mais qui sont toujours en cours actuellement donc on va dire que ça compte…
Je ne me suis jamais vraiment intéressée aux adaptations de Higurashi parce que je trouve que le jeu se suffit à lui-même et qu’après avoir visionné quelques épisodes de la série originale… j’estimais en avoir assez vu… Mais là, un remake ! pourquoi pas ! Peut-être que ça allait rendre justivec au visual novel et…
Effectivement, c’est déjà bien plus propre et soigné que la version de DEEN de 2006… Par contre ! plot twist ! ce n’est pas le remake que le marketing a ingénieusement voulu nous faire croire que c’était… mais une énième version alternative. Moi, je ne dis pas non!, d’autant plus que, de ce que j’ai lu, l’anime prend une direction assez intéressante en exploitant le lien entre les univers de Higurashi et Umineko et ça… on aime. Umineko aussi a bien besoin qu’on lui rende justice avec une adaptation digne de ce nom…
Je trouve juste ça dommage d’avoir fait croire à un remake parce que j’imagine que ça a quand même dû salement spoiler les personnes qui ne connaissaient pas du tout Higurashi et qui ont voulu découvrir à l’occasion de ce nouvel anime…
Quoi qu’il en soit, je continuerai, mais plus tard. Quand la diffusion a commencé, je venais de re-finir le visual novel et j’étais moyennement emballée à l’idée de me retaper la même histoire à quelques détails près sur plusieurs épisodes donc je me suis octroyée une petite pause.
Et ensuite, j’ai testé Jujutsu Kaisen, parce que tout le moooonde en parle ! Et je comprends pourquoi ! C’est la recette d’un bon shônen ! Mais est-ce que je sais apprécier les bons shônen ? Rarement ! Donc même si je comprends tout à fait que ça plaise, je doute que ça soit pour moi. Pas le genre d’histoire qui m’intéresse et les scènes d’action, bien que très réussies, ne suffisent pas à me faire rester. Un héros très sympathique néanmoins et l’idée de « combattre le mal par le mal » (si j’ai bien compris ce qu’il se passe, étant donné que je n’ai regardé qu’un épisode) est intéressante.
Bien sûr, j’ai jeté un oeil à la troisième saison d’Osomatsu-san. Les vrai-es savent ! à l’époque… j’étais fan. Mais ça m’a un peu passé, sans doute parce que la saison 2 n’a pas su être à la hauteur des attentes… et j’aurais d’ailleurs probablement ignoré cette suite si je n’avais pas fait cet article qui m’a donné un prétexte pour faire ma curieuse.
Je suis partie optimiste parce qu’ils mettent toujours le paquet dans le premier épisode : c’est bourré de refs, il se passe plein de trucs complètement barrés, on brise le quatrième mur tout le temps, bref, la grosse éclate et ça donne le ton pour la suite de la saison. Là, on est dans cet esprit, mais… c’est pas aussi drôle… L’humour est lourd, le rythme presque lent par moment et on a juste l’impression que la série a du mal à se réinventer. Décevant !
Voilà mes visionnages pour cette saison. Il ne manque plus que la nouvelle saison de Beastars débarque sur Netflix et j’aurais vu tout ce qui m’intéressait cet hiver !
En attendant, n’hésitez surtout pas à me donner votre avis sur ces anime si vous les avez vus, ou sur d’autres titres qui sont sortis récemment mais à côté desquels je serais passée !
Déjà un semestre de passé ! Je radote, je radote, donc vous le savez sûrement déjà mais je suis très prise par la fac et j’ai peu de temps à consacrer au blog, et plus largement, aux anime, donc j’ai l’impression que ces articles sur les sorties de la saison sont de plus en plus courts et de plus en plus tardifs, et je m’en excuse ! Incroyable mais vrai, malgré le rythme effréné de la L2, j’ai quand même réussi à suivre quelques séries, qui sont les suivantes.
La première est bien sûr Tsurune: Kazemai Koukou Kyuudoubu, Tsurune pour les intimes. C’est le dernier anime en date de KyoAni, le premier depuis Free! a mettre en scène un groupe de personnages masculins, et je l’attendais depuis avant même son annonce !!! Comme son nom l’indique, ici, on parle d’un club de tir à l’arc japonais, dit kyûdô, et plus précisément de Minato Narumiya, un habitué de la discipline qui avait rangé son arc un temps à cause d’un incident et qui souffre d’un problème de décoche prématurée depuis. Je ne veux pas trop en parler pour l’instant parce que je suis seulement à l’épisode 5 et même si j’aime déjà beaucoup, je ne suis pas encore aussi emballée que j’aurais pensé l’être mais je pense que ça peut encore venir. Ceci étant dit, je passe quand même un agréable moment devant chaque épisode donc je recommande. Là où j’en suis, les personnages commencent à se rapprocher et à former une vraie équipe, une recette assez classique mais qui marche bien sur moi.
Du même studio, j’ai aussi regardé Liz to Aoi Tori ! Titre que, là aussi, j’attendais depuis longtemps, mais comme on a affaire à un film, j’ai dû prendre mon mal en patience jusqu’à ce qu’il soit disponible, de manière pas forcément légale, ici. Pour rapidement faire les présentations, c’est une sorte de spin-off de l’anime Hibike! Euphonium : le film se passe en même temps que la saison 2 mais se concentre sur les deux personnages qui y ont été introduits, à savoir Mizore et Nozomi.
Le film est encore mieux que tout ce que j’avais pu espérer !!! Il est de toute beauté… Vous remarquez déjà que l’animation est différente, les traits sont plus doux, c’est plus épurés, les couleurs plus claires/pastels,… sauf quand on est dans le monde de Liz, car le film alterne entre l’univers de Kitauji, et celui de conte de fées de Liz et l’oiseau bleu, où là on est face à quelque chose de beaucoup plus coloré, comme en témoigne l’affiche ci-dessus qui illustre très bien ce contraste.
Le plaisir n’est pas seulement visuelle car la relation entre Mizore et Nozomi vaut aussi le détour !!! De quoi m’aider à me remettre de ma déception quant au « couple » Kumiko x Reina… Hibike! Euphonium, des années après!, a fini par me donner ce que je voulais, ce que j’attendais de lui !!! Celles et ceux qui ont regardé Free! Dive to the Future ne pourront s’empêcher de faire le lien avec la relation Hiyori/Ikuya… je ne veux pas non plus raconter tout le film mais les similitudes sont… frappantes !!!
Quoiqu’il en soit, je recommande chaudement ce film, il est magnifique, j’ai déjà envie de le revoir, et même celles et ceux qui ne connaissent rien à Hibike! Euphonium peuvent l’apprécier : c’est fait pour.
On passe à un anime dont la diffusion s’est terminée il y a à peine quelques jours mais dont je suis encore à peine à l’épisode 7… Gaikotsu Shotenin Honda-san.
Si toutefois vous ne l’avez pas encore regardé, hé bien je le conseille. C’est un format court, les épisodes font une dizaine de minutes, et c’est toujours très chouette. L’aspect qui me plait le plus est que ça soit autobiographique : c’est un vrai libraire qui, derrière son masque de squelette, nous raconte des anecdotes sur son travail et nous apprend plein de choses sur le métier de libraire. C’est aussi intéressant que drôle !
J’ai également regardé l’épisode spécial d’Aggretsuko, sorti juste à temps pour les fêtes : We Wish You a Metal Christmas ! Un épisode de 20 minutes où Retsuko devient accro à Instagram et devient obsédé par l’idée de renvoyer l’image du réveillon de Noël parfait sur les réseaux sociaux. Un beau cadeau de Noël, avec l’humour d’Aggretsuko comme on l’aime et une fin toute simple qui réchauffe le cœur ; de quoi nous impatienter encore plus pour la saison 2.
Enfin, j’ai terminé un anime qui était en cours déjà depuis la saison dernière… le fameux Banana Fish. Et à partir de maintenant, attention, on va parler de la fin, pas non plus en en dévoilant trop mais assez pour que vous puissiez quand même vous doutez de ce qu’il s’y passe.
Donc, j’ai adoré Banana Fish, comme nous tous.tes, et j’aurais bien sûr voulu une fin heureuse pour nos deux protagonistes mais étant donné le type d’histoire à laquelle nous avions affaire, j’étais aussi préparée à une fin tragique. La fin tragique, on l’a eu, ça n’a pas manqué hahahahahaha, mais… elle fait débat.
Et je fais justement partie de celles et ceux qui ne sont pas satisfait-es ; certes, la lettre d’Eiji était très émouvante, je pourrais encore en avoir la larme à l’œil, mais la fin, pour moi, n’avait aucun impact. Trop rapide ! sorti de nulle part ! et j’oserais même dire… bâclée ? L’épisode était plus long que la norme et on n’a pourtant pas réussi à consacrer plus de trois minutes, les trois dernières !, à une scène aussi importante… Scène qui était de toute façon mal amenée, pas logique, c’était gratuitement tragique et cruel, ça n’avait d’autre intérêt que de nous tirer quelques dernières larmes, mais ça ne prend pas sur moi, c’était trop feignant. J’irai même jusqu’à dire que le message qu’elle renvoie est discutable, et contradictoire avec tout le développement d’Ash.
C’est bien sûr le manga qu’il faudra pointer du doigt, je sais bien que le studio, et Utsumi, la réalisatrice, n’y sont pour rien et n’ont fait qu’être fidèles à l’oeuvre originale, et je suis reconnaissante pour cette adaptation qui était géniale et m’a fait découvrir cette histoire et ces personnages qui sont devenus si importants pour moi au fil des semaines. La barre est placée très haut et je ne suis pas sûre de revoir un aussi bon anime de si tôt !
Et c’est tout ce que j’ai à dire sur Banana Fish et sur les anime de cet automne en général. C’est tout ce que j’ai réussi à regarder ; ce n’est donc un article très intéressant pour vous en termes de « découvertes » mais disons qu’au moins vous savez où j’en suis niveau visionnages… Je ne suis plus le rythme, je ne peux plus me permettre de regarder les nouveaux épisodes à leur sortie, et de moins en moins de nouveautés m’intéressent, donc pour 2019, comme j’en avais déjà parlé dans un article précédent, je pense arrêter les « premières impressions de la saison ». Ca me désole un peu mais je pense que désormais, je ferai seulement un article à la fin de l’année, avec tout ce que j’aurais regardé durant celle-ci (peut-être sous forme de classement). Ca marque un peu la fin d’une époque pour moi, qui le faisait chaque saison sans faute depuis 2011 !
C’est le printemps, les fleurs bourgeonnent et… les nouveaux articles aussi visiblement ! On se retrouve déjà, et je ne pense pas avoir besoin de vous expliquer pourquoi. Une précision cependant : d’habitude, je parle des nouveaux anime dans leur ordre de diffusion, mais comme cette fois-ci, j’ai tout regardé en un week-end et complètement dans le désordre, je vais en parler dans l’ordre où j’ai vu chaque pilote. Et on s’y met sans plus attendre ! parce qu’on a de quoi faire. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas commencé autant de nouvelles séries, mais plein de choses m’intéressaient et je me suis dit que, au risque de ne pas en finir certaines, je n’allais pas me limiter.
J’ai démarré mon marathon des anime du printemps avec une adaptation que j’attendais avec impatience : Wotaku ni Koi wa Muzukashii. Ca aurait pu être une romance entre deux amis d’enfance tout ce qu’il y a de plus banal, mais Momose Narumi et Nifuji Hirotaka ont un autre point commun : ce sont des « otaku ». Si Nifuji ne se cache pas de son intérêt pour les jeux-vidéos, notre héroïne est quant à elle bien déterminée à ne pas laisser sa nature de fujoshi être découverte par quiconque dans sa nouvelle entreprise. Pas de bol, elle tombe nez-à-nez avec Nifuji, ami d’enfance et nouveau collègue, qui, même s’ils se sont perdus de vue depuis le collège, connait son secret et pourrait très bien griller sa couverture.
100% convaincue par ce premier épisode de Wotakoi qui réunit un peu de tout ce que j’aime. Je ne sais pas si la comparaison a vraiment lieu d’être mais ça m’a un peu rappelé Gekkan Shoujo Nozaki-kun, dans le sens où la romance est mignonne comme tout mais pas exactement « romantique » parce que… la comédie repose en partie sur le fait que ça ne soit pas le fort des personnages. La différence, c’est que là, ils sortent ensemble, et dès le premier épisode. Et je pense que ça va être très intéressant de voir leur relation, et surtout leurs sentiments, se développer petit à petit. De même pour celles des personnages secondaires qui, du peu qu’on en a vu, me plaisent déjà beaucoup.
Et l’autre chose que j’ai adoré, c’est évidemment que, parmi tous les anime sur des fans d’anime, c’est celui qui m’a le plus parlé jusque là. Le fait que l’héroïne ne soit ni une lycéenne, ni un stéréotype, aide sûrement. Je suis justement dans une période de ma vie où je peux… comprendre sa démarche, et je me reconnais en elle dans des détails tout simple (comme son porte-clé Kiyomitsu ?!), puis surtout, certaines conversations me paraissent très réalistes (en particulier tout ce qui touche aux relations).
Cependant, j’ai remarqué que plus d’une personne avait été déçue par cette adaptation ; comme je n’ai pas lu le manga, je n’ai pas vraiment de moyen de comparaison mais je peux comprendre la déception puisque je crois que c’est un peu ce qui est en train de m’arriver avec Mahou Shoujo Ore.
Aussi « objectivement » qu’on puisse l’être en parlant d’anime, je pense qu’on peut dire que ce premier épisode est réussi. Et pour quelqu’un qui découvre l’histoire, c’est cocasse, c’est fun, « haha le quatrième mur, la maman magical girl, la mascotte yakuza, et la cerise sur le gâteau, l’héroïne se transforme en mec baraqué », le concept est drôle et l’exécution l’est tout autant. Mais pour moi qui ai découvert le manga quand l’anime a été annoncé, il y a bien des années de ça (2012? 2013?), et qui l’ai relu quand il est sorti chez nous l’année dernière sous le nom de « Magical Girl Boy »… tout ça sent un peu le réchauffé, et je suis déjà un peu « over it » alors que ça vient à peine de commencer.
Et ce que certains ont ressenti avec Wotakoi, je le ressens ici avec Mahou Shoujo Ore : même si les animateurs ne sont fait plaisir avec les expressions faciales de Saki, la plupart des blagues, des « gags », étaient mal délivrés et ne m’ont pas fait autant rire que dans le manga.
Ceci étant dit, je reste curieuse de voir le contenu « original » de l’anime : le manga ne faisant actuellement que deux tomes, l’adaptation va devoir innover et j’ai hâte de voir ce que ça va donner.
Si vous non plus, Mahou Shoujo Ore ne vous dit trop rien, nulle inquiétude… il y a un autre anime de magical boys cette saison ! Et ce n’est autre que la suite de Binan Koukou Chikyuu Boeibu LOVE!. Ou « spin-off », devrait-on dire ? Alors que je pensais en avoir fini avec Boeibu, alors que la boucle était bouclée !, arrive… Happy Kiss. Et ce n’est pas pour me déplaire.
On avait fait le tour, avec notre cast original. La seule solution pour se renouveler, c’était celle-ci : même concept, nouveaux personnages. J’étais toute excitée de retrouver cet univers, cet humour absurde, mais avec de nouvelles têtes. Je les adore déjà ! Le chara-design est encore plus coloré qu’avant, et les nouvelles tenues sont plus travaillées et originales. Je ne parle même pas des transformations !!! J’adore l’idée du baise-main à la mascotte pour se transformer. D’ailleurs, maintenant même les mascottes sont des bishounen… et Karls est aussi mignon en loutre qu’en humain. Et cette fois-ci, ce n’est plus l’amour qu’on cherche à propager, mais le bonheur ! Nuance !
Je vais suivre Happy Kiss avec beaucoup d’enthousiasme, et en espérant que la série continue à se réinventer, parce que si pour l’instant, c’est frais et différent, l’histoire est à priori un copié/collé de ce qu’on connait : le club VS le conseil étudiant, deux frères venus d’une autre galaxie qui s’affrontent pour la domination du monde, blabla… S’ils veulent garder cette trame-là, soit, mais il va falloir redoubler d’efforts pour se démarquer.
Si plus tôt, je parlais de Wotakoi en disant que ça me rappelait Gekkan Shoujo Nozaki-kun, la comparaison avec Tada-kun wa Koi wo Shinai est encore plus appropriée. Même studio, même staff, même Namakura Yuichi ! Production originale de Doga Kobo, cet anime met en scène un lycéen tout à fait banal, Tada Mitsuyoshi, et une étrangère, blonde aux yeux bleus, Teresa Wagner. En visite au Japon pour la première fois, elle est un peu tête en l’air et aurait connu bien des soucis si elle n’était pas tombée à plusieurs reprises sur Tada au cours de sa journée. Tout a commencé avec une photo. Et de fil en aiguille, Teresa se retrouve assise au comptoir du café du grand-père Tada. Et oh ! énième coïncidence ! l’hôtel où elle loge est littéralement la porte à côté. Comme s’ils avaient été faits pour se rencontrer, et ne plus se quitter.
Dès les premières secondes, des plans magnifiques. C’est beau et c’est propre. Les personnages sont sympathiques. Un peu clichés, mais des clichés qui fonctionnent bien. Teresa est attachante avec ses références à « Rainbow Shôgun », et Kaoru est un dragueur imbu de lui-même comme on en a vu d’autre, mais avec l’excellente performance de Miyano Mamoru, on ne peut que l’adorer. Les autres personnages vont avoir besoin d’être un peu plus creusés pour être intéressants, mais le tout dans le tout, on passe un moment très agréable devant le premier épisode.
Mais l’anime ne se basant sur aucun support pré-existant, dur de prédire ce qui nous attend. De toute évidence, Teresa a du sang royal, mais pour une raison x, elle se retrouve au Japon, avec l’intention de mener un train de vie assez modeste. Mystère, mystère. Et à voir la situation familiale de Tada, dont les parents sont décédés, des thèmes plus sérieux risquent d’être abordés. Le potentiel est là donc je suis assez optimiste pour la suite mais je suis dubitative quant à la romance. A priori, pas tant d’alchimie que ça entre nos deux protagonistes, même le « destin » semble les lier. De plus, Tada ne « tombe jamais amoureux »… ça ne va pas être si simple.
A suivre de près.
Je ne sais même pas ce qui m’a poussé à regarder Devil’s Line, mais en tout cas, c’était une mauvaise idée. Je préfère ne pas trop en dire au risque de vous gâcher la « révélation » en fin d’épisode, donc gardons les choses simples : les vampires sont pas gentils, ils tuent des gens. C’est une histoire parmi tant d’autres de vampires qui essaient de s’intégrer à la société mais qui ne peuvent pas lutter contre leur nature, leur soif de sang, blabla. C’est surtout un bon prétexte pour mettre en scène des agressions sexuelles.
C’était… moche, grotesque, chiant, et vu et revu. Une perte de temps.
Après cette daube, j’avais besoin d’enchaîner sur une valeur sûre. C’était l’heure d’Amanchu! Advance. Seconde saison d’un anime que j’avais beaucoup aimé lors de sa diffusion il y a deux ans. On parle de plongée, d’anxiété, d’amitié. C’est d’une douceur sans nom. Un épisode aura suffit à confirmer que cette saison encore, la relation entre Teko et Peko sera toujours aussi attendrissante.
Cutie Honey Universe est un anime qui me faisait très envie cette saison. C’est coloré comme j’aime ! Mais c’est surtout une adaptation du manga de 1973 qui, comme DEVILMAN crybaby avant lui, célèbre les 50 ans de carrière de Go Nagai.
Le saga suit Kisaragi Honey. Sous ses airs de lycéenne normale, c’est une androïde capable de prendre multiples formes, qui combat une organisation répondant au nom de « Panther Claw ».
J’avoue ne pas être très familière avec le travail de Go Nagai, mais après avoir regardé Devilman, je suis quand même capable de reconnaître sa patte ! On reconnait notamment ses monstres, et… son goût pour l’érotisme. Et le saphisme visiblement. C’est la première chose qui a attiré mon attention : c’est très gay, on voit des filles qui s’embrassent dès la première scène, et deux profs qui couchent ensemble seulement quelques minutes plus tard, et… une tension homoérotique assez omniprésente. Je crois bien que toutes les filles sont lesbiennes, de façon plus ou moins explicite. Seulement voilà, tout n’est que pour le « male gaze ». J’aimerais en profiter malgré la fétichisation, mais parfois, c’est le malaise.
En parlant de malaise.. le fanservice, c’est un peu « le truc » de Cutie Honey ; en plus d’être une ébauche du genre magical girl, c’est aussi l’une des premières séries à avoir fait dans le fanservice à outrance. Aujourd’hui, c’est quelque chose qui ne surprend plus, et pourtant… certaines scènes… ne laissent pas de glace… mais ça se veut très absurde et exagéré ! et ça fonctionne !
Je vais pas vous mentir, j’ai trouvé ça très fun, très flashy, mais ça va nécessiter que j’éteigne mon cerveau pour pleinement apprécier ça sans prise de tête.
On passe à quelque chose d’un peu plus « tout public » ! Hinamatsuri, adorable histoire d’un yakuza qui se retrouve à héberger une gamine aux pouvoirs surnaturels après que celle-ci se soit écrasée dans son salon, avec l’intention de s’y installer. D’où elle sort, comment elle est arrivée là, ce qu’elle est vraiment et ce qu’elle veut,… Nitta n’a pas les réponses à ces questions, mais répond à ses caprices après s’être rendu compte que malgré les apparences, celle qu’il a nommée « Hina » est bien plus forte que lui.
C’est très chou. L’épisode est bien rythmé, on ne s’ennuie pas. Quand on a fini de rigoler, on nous envoie tout de suite une séquence émotion où Hina craint d’être une fois de plus manipulée et utilisée par un adulte, pour finalement se rendre compte que Nitta se soucie vraiment d’elle. C’est toujours attendrissant, le gros dur qui joue au papa, non ?
Au début, je me méfiais un peu : c’est quand même une enfant ! qui sort nue de sa capsule ! J’avais peur que ça soit ce genre d’anime. Mais fausse alerte. Pas de « loli fanservice », pas d’ambiguïté entre les deux. C’est très léger, et très drôle ! Je suis positive pour l’instant. Hâte de voir comment ça évoluera une fois que de nouveaux personnages se rajouteront au tableau.
Même après Devil’s Line, j’ai quand même eu le courage de tenter l’adaptation de Dorei-ku. Je me lance souvent dans des anime sans même en avoir lu un synopsis, mais là, je savais quand même qu’il s’agissait d’esclavage. Et en effet, l’intrigue tourne autour d’un appareil qui ressemble un peu à un bête appareil dentaire, le « SCM » « Slave Control Method ». Quand deux personnes le portent et s’affrontent d’une manière ou d’une autre (notamment des jeux d’argent apparemment), le perdant devient l’esclave de l’autre. Le SCM injecte une substance dans le cerveau qui empêche de désobéir au nouveau « maître ». Là encore, on a un prétexte tout trouvé pour faire des misères aux personnages féminins. TW ! Soyez prévenus avant de regarder l’épisode : il y a une scène de viol. Et l’anime risque de devenir de plus en plus dérangeant au fil des épisodes.
Voilà, ça vous donne une idée.
Je ne suis pas trop à l’aise avec ce qu’il se passe dans cet anime… Pas que je sois particulièrement sensible, j’ai vu pire, mais c’est la façon dont certains points sont traités qui ne me plaisent pas trop. Des personnages féminins qui sont très sexualisés, un personnage qui fait semblant d’être gay… C’est pas pour moi tout ça. C’était cependant très satisfaisant de voir une fille prendre sa revanche sur son viol et le torturer comme il se doit, mais j’avais la sale impression que l’anime essayait un peu d’inverser les rôles et de montrer que les deux pouvaient être tout aussi cruels l’un que l’autre alors que… bon… …
Dans l’absolu, j’ai rien contre ces séries un peu « fucked up » qui font dans la provocation, mais l’erreur, c’est vraiment de se prendre trop au sérieux, c’est que Doreiku fait… Si je le compare à Kakegurui par exemple (qui a un concept un peu similaire), c’était très sexuel mais complètement exagéré et assumé, et les situations étaient poussées à l’extrême, c’était absurde et irréaliste, mais c’était le but, et la série ne prétendait pas être plus que ce qu’elle était. C’était du divertissement, et pas une analyse du comportement humain ou je ne sais quoi. Doreiku essaie de faire ça, il veut nous faire croire qu’il est plus profond qu’il ne l’est vraiment, et ça ne marche pas.
Je ne sais pas encore si je vais continuer ou non.
Ce que je vais continuer en revanche, c’est l’adaptation de Persona 5 ! Le jeu, de la célèbre franchise Persona, a fait un carton lors de sa sortie en 2016. Jamais je n’avais été autant tentée par un opus de la saga, mais n’ayant pas de PS4, je n’ai finalement jamais pu en profiter. Et je n’étais pas sûre que l’anime soit l’occasion de le découvrir… les adaptations de jeux-vidéos sont souvent bâclées ou tout simplement mal foutues (c’est dur d’adapter un jeu et ses mécaniques au format anime, je le conçois). Les adaptations des jeux Persona en particulier n’ont pas la meilleur des réputations.
Mais Persona 5 pourrait bien être l’exception.
Je ne sais pas si je suis en mesure de vous expliquer tout ce qu’il s’est passé. L’épisode commence sur l’arrestation de Joker (qui est trop beau, au passage). Drogué, tabassé, il finit par révéler son identité : Amamiya Ren. A un moment, une femme (une inspectrice je suppose ?) débarque, vraisemblablement exaspérée par les méthodes de ses collègues. Elle le rassure en lui disant que ses acolytes n’ont pas été arrêtés, et essaie de le faire parler. A ce moment-là, un papillon apparaît, une voix lui parle d’espoir ou je ne sais quoi, et à la scène suivante, on le retrouve sous une apparence de lycéen binoclard (toujours trop beau) qui n’a pas l’air de pouvoir faire de mal à une mouche. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences : si Ren est transféré à l’académie Shujin en plein milieu d’année, c’est dans le cadre de sa probation…
Je compte sur les prochains épisodes pour m’éclairer sur tout ce qu’il s’est passé en suite, parce que c’était pas très clair, mais au moins, c’était chouette. On accroche très rapidement. Et c’est beau ! J’ai été impressionnée par la qualité de l’animation. Je pense que pour quelqu’un qui a joué au jeu, ça doit paraître très rushé, mais pour quelqu’un qui découvre l’histoire, je n’ai pas l’impression que ça aille trop vite, ni de passer à côté de trop d’éléments importants. Prometteur ! J’espère ne pas me tromper !
J’ai décidé de terminer en beauté avec Uma Musume: Pretty Derby. Je connaissais Uma Musume, on en a pas mal parlé quand l’ONA est sorti en 2016, mais je ne savais pas trop ce que ça valait. Pour moi, c’était un exemple parmi tant d’autres d’anime « wtf »… rappelons quand même qu’il s’agit de filles-chevaux de course-idols. Je ne prenais pas le titre au sérieux, et je me disais qu’au pire c’était du fanservice qui répondait à un fétiche un peu trop précis. Ah, qu’on peut juger vite parfois !
L’anime suit Special Week, venue à la grande ville pour devenir le meilleur cheval de course du Japon. En bonne paysanne, elle est complètement paumée, en plus d’être maladroite de nature. Mais qu’est-ce qu’elle est mimi ! Pleine de rêves et d’espoir, naïve mais de bonne volonté. J’adore que, malgré son apparence humaine, on nous rappelle que c’est bel et bien un cheval par le biais de petits détails, comme le fait qu’elle donne un coup de patte arrière à l’entraîneur pervers (redoutable!).
Contre toute attente, l’anime est très sérieux ! Bon, ça reste très léger, et derrière le concept unique, ça a tous les codes d’un anime d’idols et d’un anime de sport banal, mais on voit que l’équipe derrière va jusqu’au bout de l’idée et prend la chose à coeur: tous les personnages sont nommés d’après de vrais chevaux de course, et se base sur l’Histoire de la course de chevaux au Japon pour les courses et leur issue. On appréciera le souci du détail !
Je le souhaite de réaliser son rêve, à la petite Special Week. Je pense que je vais bien m’amuser en suivant l’anime.
12 anime ! Ca rigole pas ! Pas sûre qu’il en reste autant à la fin de la saison… Et vous, qu’allez-vous suivre cette saison ? Je veux tout savoir !
Alors que la saison s’achève, je vous propose mon modeste bilan des quelques anime que j’ai suivi en ce début d’année. J’ai cru que cet article n’allait jamais paraître parce que j’ai eu bien du mal à trouver du temps pour terminer ces séries ! Mais nous y voilà, et aujourd’hui, je vous propose de faire quelque chose que j’ai le souvenir d’avoir déjà au moins une fois : un petit classement ! Rien qui se prétendrait être objectif bien sûr, je vais juste aller de l’anime que j’ai pris le plus de plaisir à suivre à celui qui m’a le plus déçue. C’est parti !
1 — IDOLiSH7
Je n’avais même pas prévu de regarder IDOLiSH7 ! J’ai failli passer à côté de ce qui est aujourd’hui en tête de ce classement !! La franchise étant très appréciée, et l’anime ayant bénéficié d’une incroyable promo’ au Japon, je me suis décidée à jeter un coup d’œil pour voir de quoi il en retournait… mais jamais je n’aurais pensé autant accrocher !
Cet anime, j’ai bien sûr continué à y trouver ce que j’avais aimé dès le premier épisode : un univers coloré, des personnages attachants, une touche d’humour,… mais à côté de ça, j’ai aussi été surprise par toutes sortes de révélations et rebondissements, des difficultés et des sacrifices, des conflits et des rivalités non seulement au sein de l’industrie du divertissement mais aussi au sein de familles ! La famille, qui est d’ailleurs un thème central dans IDOLiSH7 ! Si dans beaucoup d’anime de ce genre, les familles des personnages sont tout juste mentionnées, elles sont ici une place très importante dans la vie, et dans le développement, de chacun des personnages.
Personnages qui, soit dit en passant, sont tous multidimensionnels, attachants, et développés bien au-delà des archétypiques qu’ils sont censés incarner. J’ai aimé chacun d’entre eux, et j’ai aimé les voir évoluer ensemble. Leurs relations ne sont pas toujours évidentes, il y a des rivalité parfois entre les membres, parfois entre les groupes, et certains personnages ont vraiment dû prendre le temps d’apprendre à se connaître pour s’entendre, mais au bout du compte, ils ont tant d’amitié, et de soutient, à s’apporter les uns aux autres.
Et ils m’en ont vraiment fait voir de toutes les couleurs. Les personnages sont confrontés à tellement de coups durs, autant dans leur vie professionnelle que personnelle, que bien que l’anime soit agréable à regarder, drôle, et souvent « feel good », il ne manque pas non plus de « angst », si bien que le dernier épisode a réussi à m’arracher une petite larme. Et avec une fin pareille, je me demande comment je vais tenir jusqu’aux derniers épisodes qui ne seront diffusés qu’en mai !
En tout cas, avec SideM il y a peu, et IDOLiSH7 maintenant, il n’y a plus de raison de mépriser et ignorer les anime d’idols ! Il y a du très bon dans cette catégorie ! Ici, on voit qu’un soin tout particulier a été apporté à l’écriture, et c’est une bouffée d’air frais.
2 — Violet Evergarden
Impressionnante remontée dans ce classement pour Violet Evergarden auquel j’ai eu, je l’avoue, bien du mal à accrocher. Bien sûr, dès le début, c’était à tomber par terre visuellement, mais ça n’a pas suffit pour que je me sente concernée par ce qu’il se passait à l’écran. Aussi, plus le temps passait, plus je me sentais frustrée par le fait qu’on cache une si terrible vérité à Violet, j’étais pas sûre que ça lui rende service…
Si la première moitié de l’anime m’a donc laissé plus ou moins indifférente, je n’ai pas arrêté de pleurer comme un bébé pendant la deuxième moitié. Quand Violet a enfin su ce qui était arrivé à son Major, et qu’on a vu leurs derniers moments ensemble, quelque chose s’est… débloqué. Débloqué dans l’anime, débloqué en moi, je ne sais pas. Mais à partir de ce moment-là, j’ai enfin pu apprécier le personnage principal à sa juste valeur.
Personnage principal qui, pour revenir sur mon article de premières impressions, n’est finalement pas du tout un robot ! Et les poupées sont bien humaines aussi ! Je ne sais pas ce qui m’a donné l’impression du contraire… quoiqu’il en soit… le fait est que Violet est quand même « une arme », et bien qu’elle ne soit pas dépourvue d’un cœur ou d’émotion comme une machine le serait, elle a quand même du mal à s’exprimer et à mettre des mots sur ce qu’elle ressent. Par conséquent, quand elle commence sa nouvelle vie après une vie entière passée dans l’armée, elle est comme vide, impassible, incapable de comprendre les sentiments d’autrui,… ça avait tendance à frustrer aussi bien les gens autour d’elle que les spectateurs.
Mais de par son nouveau métier, Violet a finalement pu voir, et comprendre, l’amour, sous toutes ses formes. Tout ce qu’elle fait, elle le fait dans le but de comprendre les derniers mots du major, et chaque épisode, elle se rapproche un peu plus de ce but. Petit à petit, « l’arme » qui ne savait que répondre aux ordres est devenue si humaine qu’elle n’arrive même plus à contenir ses émotions. Rien que de repenser à tout le chemin qu’elle a fait pour en arriver là, je suis dans tous mes états ! C’était une très belle histoire.
3 — Sanrio Danshi
Sanrio Danshi… Sanrio Danshi… pour être cohérente avec l’éloge que j’en faisais au début de la saison, j’aurais dû le placer en number one dans cette liste mais… je dois reconnaître que la série s’est assez vite essoufflée. Et son animation avec ! En soi, ça reste « mon truc » ; j’ai toujours bien aimé la licence Sanrio Danshi, et l’anime déborde de bons sentiments et de mignonneries. L’épisode où la petite bande de copains se rend à Puroland m’a tout simplement fait fondre ! Même si je n’ai jamais vraiment cru qu’il avait le potentiel d’être LE meilleur anime de la saison, je pensais qu’il allait bien se défendre ! Les premiers épisodes allaient dans ce sens, en tout cas.
Le problème, c’est qu’à partir du moment où ils se sont mis en tête d’organiser quelque chose pour le festival culturel du lycée, ça a commencé à devenir très « fouillis ». Toute l’histoire s’est articulée autour de ce « projet » qui a pendant un moment était flou jusqu’à ce qu’ils se mettent d’accord pour faire une pièce de théâtre, là encore sans idées très précises du résultat final. Ca aurait pu être un peu plus supportable si Kôta n’avait pas passé les derniers épisodes à faire son gros caprice parce qu’il ne se trouvait pas aussi « kira kira » que ses amis !!! C’était ridicule ! Et il en même devenu violent ! C’est dommage, il y a eu beaucoup de mauvaises idées sur la fin.
L’anime reste fort « kittyful », il s’est juste un peu… cassé la gueule.
Le dernier épisode introduisant les « sanrio boys » les plus récents dans la licence (Naoki le prof de bio et Subaru le mec emo), je me demande s’il y a possibilité de saison 2 ? Mais je ne vois pas trop ce qu’elle pourrait raconter.
4 — Zoku Touken Ranbu: Hanamaru
Pas grand chose à dire sur cette deuxième saison, dans la lignée de la première ; même avec un changement de réalisateur, l’anime conserve son ambiance mignonne et détendue (parfois même un peu trop molle mais toujours « feel good »). Toujours plus de nouveaux personnages, mais je n’ai d’yeux que pour Kiyomitsu.
Personnellement, j’ai trouvé le retour de Yasusada un peu plat, un peu décevant, j’attendais quelque chose de plus épique ou d’au moins plus émouvant et satisfaisant après 12 épisodes d’attente, mais j’étais quand même contente de les voir réunis.
Saison 3 ? J’en voudrais une rien que pour voir Hyûga Masamune animé…
5 — Osomatsu-san 2
Dernière position parce que non seulement c’est une suite, mais aussi parce qu’avec ses 25 épisodes elle date déjà de l’automne dernier. Dernière position aussi parce que, comme je vous en avais déjà fait part, je ne… pense pas… qu’Osomatsu-san soit encore « mon truc ». J’aime toujours l’anime, et j’adoooore ses personnages, je ne me vois pas dire le contraire un jour, mais… cette saison 2 a eu tellement plus de « bas » que de « hauts »… Je me suis ennuyée devant tant d’épisodes, au point de faire quelque chose que je ne fais jamais d’habitude : faire avance rapide sur quasiment tous les segments d’épisodes consacrés à des personnages secondaires qui n’étaient pas Totoko ou Chibita.
Je ne sais pas si l’anime a changé, ou si c’est moi. Est-ce que Osomatsu-san est vraiment moins bon qu’autrefois ou est-ce que mes goûts et mon humour ont changé depuis 2015 ?
Si saison 3 il y a, je regarderai, mais plus avec le même enthousiasme qu’avant.
Et vous ? Qu’avez-vous regardé et aimé (ou non) cet hiver ? Dites-moi tout dans les commentaires !
Toutes les saisons, c’est la même chose: je teste les nouveaux anime et je vous en dis ce que j’en pense. Concept simple; mais cette fois-ci, on fait les choses un peu différemment. En effet, j’ai toujours eu pour habitude de faire un article mis à jour au fur et à mesure que de nouvelles séries sortent, mais… pas cet hiver !, ça ne valait pas trop le coup. C’est la première fois qu’aussi peu de titres m’intéressent, j’en ai vite fait le tour et j’ai décidé de sortir toutes mes reviews en même temps.
Les valeurs sûres:
C’est une saison bien pauvre mais on nous n’aurions pas pu mieux la commencer qu’avec Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu: Sukeroku Futatabi-hen. Le Rakugo ou la vie était, aux côtés de Yuri!!! on Ice bien sûr, mon gros coup de cœur de 2016; pas seulement un de mes anime préférés de l’année mais vraiment un titre qui se classe maintenant dans mon top 5 des meilleurs anime que j’ai pu voir. Toute la première saison constituait en fait un flash back, elle nous est récapitulée par Yotaro sous la forme de rakugo en début d’épisode (très, très bonne idée!). Cette suite se déroule 10 ans après que Yotaro ait fait sa choquante déclaration: il est déterminé à reprendre le nom de Sukeroku.
Une immense joie que de retrouver ces personnages, et cet univers. Le nouveau « Sukeroku » apporte un petit vent de fraîcheur en tant que personnage principal, l’ambiance est plus légère: reste à savoir si ça va durer ! Autant on savait que la première saison allait finir en tragédie, autant le ton de la deuxième reste incertain. Quoi qu’il en advienne, j’ai 100% confiance en cet anime et je peux déjà dire avec certitude qu’il se classera parmi les meilleurs de 2017.
Un autre immanquable de cette saison n’est autre que Little Witch Academia. Je suis loin d’être une fan de la première heure, bien qu’étant au courant de l’existence des deux courts-métrages, j’ai vraiment attendu la dernière minute pour les regarder. J’ai aimé ce que j’ai vu, et j’étais plus que jamais prête pour voir ça sous format anime. Le premier épisode ne m’a pas déçue: c’est tout ce qu’il y a de plus charmant.
Il y a un bon paquet d’anime qui prennent place dans une « école de magie », mais je crois qu’aucun n’est comme celui-ci. Là, on est vraiment dans une école de sorcières: chapeaux pointues, capes et balais volants, on a toute la panoplie. Notre héroïne, « Akko », est ce qu’on appellerait une moldue: elle n’a encore jamais pratiquée la magie, mais! elle ne manque pas de motivation. Après quelques galères pour bien commencer l’année scolaire, elle va se lier d’amitié avec Lotte et Sucy et ainsi débute sa nouvelle vie.
Premier épisode très convaincant, l’animation au top, plein de bons sentiments et pas une once de fanservice, c’est agréable et ça a le potentiel de plaire à n’importe qui. Si j’ai autant confiance en cette adaptation, c’est parce que non seulement les deux films étaient très bons, je prends surtout en compte le fait que Little Witch Academia est le « bébé » de Trigger, c’était leur premier projet, ce titre accompagne le studio depuis le début, alors je pense que cet anime leur tient à cœur et qu’ils vont donner tout ce qu’ils ont dedans.
Un anime prometteur:
Les deux anime dont je viens de vous parler sauvent vraiment cette saison, peut-être que y’a pas grand chose à se mettre sous la dent mais au moins, ça, c’est du lourd. Une autre lueur d’espoir serait ACCA 13-ku Kansatsu-ka. C’était vraiment le seul autre anime que je trouvais digne d’intérêt parmi tous les autres sortis. Et pourtant, le scénario ne donne pas forcément envie.
C’est sur une bureaucratie au sein du royaume fictif de Dowa. Ce dernier est divisé en 13 états, tous administrés par ACCA, une organisation qui a pour but de maintenir l’ordre. Jean Otus est un haut-placé du bureau d’inspection, chargé de veiller à ce qu’il n’y ait pas de fraudes ou activités suspectes dans aucune des branches d’ACCA.
On ne peut pas encore vraiment dire qu’il y ait une histoire, c’est très lent, mais pas ennuyant pour autant: on prend nos marques, on découvre les rouages de ce monde, et ceux qui le dirigent, et… voilà. Un épisode d’exposition. Du coup, je ne sais pas trop où ça va nous mener, mais une chose est sûre, cet anime a du style: le graphisme, les personnages, la musique, tout a du style. J’imagine qu’il va y avoir un élément perturbateur, que Dowa va se révéler pas si paisible que ça; le potentiel est là, attendons de voir quelle direction ça prend.
Les daubes:
Comme j’avais rien d’autre à regarder, j’ai laissé sa chance à Kobayashi’s Maid Dragon, parce que c’est sur un dragon qui s’improvise maid (tous les éléments pour me plaisir!) et en plus c’est de KyoAni. Je teste toujours ce qui est signé KyoAni, même quand ça n’a aucune chance de me plaire, genre… AmaBuri ou Phantom World. Cet anime va d’ailleurs se ranger dans la même catégorie.
Le concept est simple: un soir, Kobayashi était bourrée, elle s’est perdue en forêt, a sympathisé avec un dragon, une dragonne pour être exacte!, et le lendemain, cette même dragonne se pointe à sa porte. Il se trouve qu’elle avait oublié l’avoir invitée à vivre chez elle… La dénommée Tooru prend alors une forme semi-humaine et s’improvise bonne, mais… elle a encore beaucoup à apprendre des mœurs des humains.
Pour être honnête… ça va. Le chara-design est similaire à Nichijou, pas trop ma tasse de thé, c’est un peu moe et y’a du ~fanservice lesbien~ comme j’en raffole pas. Beaucoup de fanservice pas fait pour moi tout court, d’ailleurs. Mais hé, c’était divertissant, y’avait des moments un peu drôles, c’est… plus du tout le genre de trucs que je regarde, mais ça se laisse regarder, c’est pas ce qui se fait de pire dans le genre. Vu les circonstances tragiques de cette saison, je pourrais bien continuer à regarder mais pff, les personnages qui attendent encore d’être introduits ne m’inspirent pas des masses. Pour un épisode, ça passe, mais toutes les semaines pendant trois mois ? je sais pas…
Je vais définitivement arrêter de laisser le bénéfice du doute aux anime sur les idols parce que… à chaque fois, je me fais avoir en beauté. Le coupable de cette saison, c’est Marginal#4 (Kiss Kara Tsukuru Big Bang blablabla). J’attends jamais grand chose de ces anime là mais j’ai toujours envie de les regarder au moins comme des plaisirs coupables, mais non, c’est juste trop nuls pour ça.
Marginal#4 est un groupe d’idols, composé de L, R, Atom et Rui. Ils font leurs débuts à un festival, ça se passe très bien, le public adore et en redemande. Conférence de presse: Rui se fait questionner sur le précédent groupe dont il faisait partie mais Atom arrête tout de suite la journaliste, parce qu’on ne remue pas le passé. Y’a un duo d’idols, on sait pas encore s’ils sont hostiles ou pas… Contrairement à ce que je croyais, il n’y a pas de manager (ça se limite au jeu); je repense à B-Project et me dit que ce n’est pas plus mal. Quand ils ne sont pas sur scènes, ils sont à l’école, ils essaient d’ouvrir un club,…
En vrai, il se passe que dalle, c’est super chiant, ça raconte rien. Y’a un moment qui m’a fait rire mais c’est vite redevenu naze.
Y’a plus qu’à attendre la saison 2 de Starmyu. Ces anime sont souvent nuls, du coup personne ne calcule Starmyu, mais si y’a bien un anime sur des idols masculines qui vaut le détour, c’est celui-ci !!
Voilà. J’ai hésité à m’infliger Hand Shakers pour constater de mes propres yeux à quel point c’est dégueulasse, j’étais aussi à deux doigts de me lancer dans Scum’s Wish mais je me suis vite rendue compte que ça allait pas me plaire. Hâte d’être au printemps, qui s’annonce quand même un peu ! Et vous, que regardez-vous cette saison ?