Vous souvenez-vous de mon article sur l’apprentissage des bases du japonais ? Il est maintenant vieux d’un an, et moi, j’ai maintenant deux ans de japonais derrière moi. Je vous propose donc de continuer à vous partager mes techniques, mes ressources, ce que j’utilise pour apprendre, à un niveau qui maintenant se situerait entre le N4 et le N3.
J’utilise les niveaux du JLPT juste pour vous donner une idée d’où j’en suis, mais mon apprentissage est davantage centré sur mes études que sur cet examen donc vous ne trouverez pas de ressources ou de manuels pour préparer le JLPT dans cet article !
Et si depuis tout à l’heure, vous vous demandez ce que ce sont que ces histoires de « JLPT » et de « Nmachinchose », laissez-moi vous mettre un peu en courant des choses : le Japanese-Language Proficiency Test est un test permettant de certifier votre niveau de japonais, à l’instar du TOEIC pour l’anglais. Il y a cinq niveaux de difficulté qui vont du N5 au N1, et, si maintenant il fallait les comparer aux niveaux de notre CECRL, le N4 et N3 correspondraient respectivement aux niveaux A2/B1 et B1/B2.
Encore une fois, je vous recommande mon article sur les bases du japonais si vous débutez :
J’en suis assez satisfaite et je trouve qu’il propose de bonnes… bases, justement. Alors que là, j’ai quand même l’impression que mes méthodes d’apprentissage de cette année étaient beaucoup plus… chaotiques, et je ne sais pas si les partager va beaucoup vous aider, mais sait-on jamais.
Aller plus loin en grammaire
Pour la grammaire, j’ai continué à travailler avec le Bunka Shokyu Nihongo ; j’avais déjà entamé le deuxième volume l’année dernière, et j’en suis arrivée à bout cette année. C’est un manuel auquel je suis habituée et que j’apprécie, mais après plus d’un an d’apprentissage, on commence à en voir les limites, surtout au niveau de son cahier d’exercices, et pour cette raison, en cours, on nous faisait travailler avec un manuel en parallèle, qui est le Genki.
Et en particulier son « workbook », dont les exercices étaient un peu plus poussés que ceux du Bunka qui, il faut le dire, ne mettait pas vraiment nos capacités à l’épreuve.
Par contre, je me dois de préciser que je n’en ai jamais possédé un : quand le Bunka ne se suffisait pas à lui-même, notre professeur nous scannait et/ou nous photocopiait les pages du Genki qu’il jugeait utiles. Ceci dit, c’est arrivé assez souvent (pour ne pas dire systématiquement) pour que je puisse y avoir observé quelques avantages qui pourraient bien faire pencher la balance si jamais vous hésitez entre ce manuel là et le Bunka.
- Les points de grammaire sont expliqués ! en anglais ! Le problème du Bunka, je vous en parlais déjà dans mon premier article, c’est que les points de grammaire sont accompagnés de phrases exemples à partir desquelles il faut déduire à quoi sert ledit point de grammaire… Faisable, mais pas toujours évident, surtout quand il n’y a pas de professeur à côté, et!, en plus!, le Bunka, bien que généreux avec les furigana, est entièrement en japonais, ce qui peut-être un peu impressionnant quand on débute et que, encore une fois, on est seul-e face à une leçon.
- Il y a des pages de vocabulaire et de kanji qui vous feront gagner du temps en vous évitant d’en composer vous-même.
- Les exercices sont un peu plus stimulants, et ceux de compréhension orale m’ont vraiment permis de progresser. (Par contre, contrairement au cahier d’exercice du Bunka, il n’y a pas de corrigé à la fin je crois ? Ce qui est pourtant bien pratique quand on est en autodidacte. Cela dit, si j’en crois Amazon, il est possible d’acheter un corrigé des deux volumes du Genki, pour ~7€ sur Amazon Japan.)
Parlons d’ailleurs prix ! Le Bunka et son cahier d’exercices (volume 2) sont respectivement à ~25€ et ~10,50€ sur Amazon Japan, tandis que le Genki est à ~27€ avec un cahier d’exercice à ~14€ (toujours volume 2, et toujours sur Amazon Japan). A vous de voir ce qui vous correspond le mieux !
En complément, je vous recommande les dictionnaires de grammaire que voici :
Peuvent s’avérer utiles si vous avez un problème avec une structure grammaticale. Vous ne pouvez pas baser votre apprentissage dessus parce qu’ils s’utilisent bien comme des dictionnaires et non comme des manuels (les points de grammaire y sont classés par ordre alphabétique donc la difficulté n’est pas progressive), mais les explications très détaillées peuvent vous aider à y voir plus clair quand vous ne comprenez pas quelque chose dans votre manuel ou quand vous tombez sur une forme que vous ne connaissez pas dans un texte, par exemple. Le premier volume va bien au-delà de ce qui est considéré comme « basic » et couvre tous les structures grammaticales dont vous pourriez avoir besoin pour l’instant, si vous en êtes au même stade que moi (N4/N3) (et vous y trouverez aussi tout ce dont vous avez besoin pour le N5 du coup !), « l’intermediate » est déjà beaucoup plus avancé (N3/N2), et « l’advanced »… aborde des formes grammaticales vraiment obscures dont vous n’allez probablement jamais vous servir ailleurs que dans le cadre du N1…
Ensemble, ils coûtent ~139€ (et sur ce coup, les acheter sur Amazon Japan ne revient pas beaucoup moins cher donc pas besoin de passer par là). Le premier coûte ~39€, le deuxième ~49€, et le dernier ~50€. Ce n’est pas donné, je le conçois ! Vous ne l’avez pas lu ici mais il y a moyen de les obtenir pour beaucoup moins cher. Beaucoup moins cher. Vraiment… rien du tout.
Et sinon, vous pouvez toujours vous en remettre à internet ! Je vous redonne les sites que j’avais déjà partagé dans mon premier article, parce que je les utilise toujours… ce sont des valeurs sûres !
- Guide du Japonais (en français)
- JLPT-Go (en français)
- jtest4you (en anglais)
- Maggie Sensei (en anglais)
De temps en temps, quand une structure grammaticale me pose problème, je vais faire un tour sur internet pour le voir expliqué différemment, et… tout s’éclaire…
L’apprentissage par la lecture
Cette année, un certain nombre de cours de traduction obligeant, j’ai commencé à beaucoup, beaucoup, lire en japonais. Je ne recommanderais pas forcément de traduire le même type de textes que ceux que j’ai été amenée à travailler tout au long de l’année, et encore moins de le faire au même rythme que celui qui m’a été imposé, mais je ne peux que vous conseiller de vous prêter à l’exercice, au moins de temps en temps, puisque c’est le meilleur moyen de travailler votre compréhension écrite, et que ça vous permet de voir plein d’expressions et de formes grammaticales en contexte (et ça rentre toujours mieux de cette façon !).
Mais… que lire ?! Ce que vous voulez ! Vraiment, faites-vous plaisir. C’est plus facile de se motiver quand on lit quelque chose qui nous intéresse : un livre qui a l’air bien sympa mais qui n’a pas l’air d’intéresser les maisons d’édition françaises, ou un manga qu’on adore et qu’on a envie de redécouvrir à travers sa version originale,… Je ne sais pas vous, mais moi, avant même d’envisager d’apprendre sérieusement le japonais, j’avais déjà amassé un certain nombre de livres que je m’étais convaincue que j’allais pouvoir lire « un jour »… et le jour est arrivé ! et quelle satisfaction ça a été (et continue d’être!!).
Idéalement, commencez par des œuvres qui existent aussi en français (ou en anglais, si vous maîtrisez cette langue) histoire d’avoir une référence, un moyen de comparaison, pour quand vous avez besoin de vous assurer que vous avez bien compris une phrase, ou qu’une phrase, voire même juste un mot!, vous pose très problème et que ça vous bloque pour avancer. C’est bien pratique !, mais pas obligatoire non plus. Les premiers manga que j’ai lu, avant même d’entrer en L2, n’étaient disponibles ni en anglais, ni en français, et je m’en suis quand même sortie sans pouvoir vérifier que je comprenais pas ce que je lisais. De toute façon, il est probable que vous ne compreniez pas tout dès votre première lecture, et ce n’est pas grave ! c’est frustrant, et j’ai parfois eu du mal à l’accepter, mais c’est normal, et rien ne vous empêche de revenir sur un livre/texte quelques mois plus tard : vous aurez sans aucun doute progressé depuis la dernière fois, et ce qui présentait un problème avant sera peut-être devenu évident !
Pour que ça se passe bien, il faut quand même veiller à bien choisir ses lectures en fonction de son niveau ! Mais comment peut-on le deviner ?! Voici quelques pistes :
The Difficulty Level Guide Of Everything Japanese
Cette page classe manga, livres, visual novels, et même anime, émissions, films et séries (si vous voulez travailler votre compréhension orale de façon un peu plus ludique que ce qui est proposé dans les manuels !) en fonction de leur niveau de difficulté !
Si vous voulez lire des nouvelles issues de la littérature japonaise contemporaine, je ne peux que vous recommander New Penguin Parallel Text: Short Stories in Japanese !
S’il porte ce nom de « parallel text », c’est parce qu’il se présente de cette façon :
D’un côté, vous avez le texte en japonais, et sur la page d’en face, vous avez la traduction en anglais.
Très bon outil quand on débute, la difficulté est progressive, chaque nouvelle est un peu plus longue que la précédente et les furigana disparaissent au fur et à mesure pour nous faire travailler les lectures, et ça ne coûte que ~11€ !
Ce n’est pas le seul livre dans ce genre, mais c’est le seul que j’ai testé et approuvé pour l’instant, et si je le compare aux deux/trois autres que j’ai déjà eu en main, c’est celui dont la présentation me plait le plus.
Lire d’accord, mais comment ?! Avec un dictionnaire pardi ! J’aurais peut-être dû commencer par là. Mais techniquement, comme cet article ne s’adresse pas aux débutant-es, vous devriez déjà avoir un dico qui vous correspond depuis un bon bout de temps ! Et peut-être que vous convoitez même un… denshi jisho !!! Qu’est-ce que c’est encore que ce gadget, certain-es d’entre vous me diront…
Ce n’est pas une Nintendo DS mais bien un dictionnaire électronique. C’est surtout censé servir aux japonais-es qui apprennent l’anglais (d’où l’interface entièrement en japonais), mais si vous faites des études de japonais ou que vous envisagez sérieusement une carrière de traducteur-ice, vous allez sûrement être amené-es à vous en procurer un, voire même… plusieurs. Il faut donc avoir un projet lié au japonais sur le long terme pour justifier l’achat de ce joujou, dont le prix avoisine généralement 200€. Mais qu’est-ce qui le différencie donc des autres dictionnaires ?!
- Déjà, ce n’est pas vraiment « un » dictionnaire, mais « plusieurs » dictionnaires !!! Un denshi jisho contient des dizaines de dictionnaires, dont certains spécialisés dans le commerce, la médecine, ou autres domaines dont le champ lexical n’apparaît généralement pas dans un dictionnaire lambda. Suivant les études que vous suivez, ou le métier auquel vous aspirez, il pourrait donc s’avérer indispensable.
- Ils existent dans plusieurs langues : japonais/français, japonais/russe, japonais/chinois, japonais/espagnol, etc.
- La quasi totalité des denshi jisho récents sont équipés de la fonction « jump » qui permet de naviguer facilement entre les différentes entrées d’un dictionnaire. Par exemple, vous cherchez un mot, et dans sa définition, vous voyez un autre mot que vous ne connaissez pas, et grâce au « jump » vous accédez directement à sa définition.
Il y a tellement, tellement, de modèles ! Faites un tour sur http://fr.denshi-jisho.com/, vous allez voir ce que je veux dire. Tous ne proposent pas les mêmes fonctionnalités, donc j’ai listé les importantes, ce qui fait vraiment l’intérêt d’un denshi jisho, mais, une fois que vous maîtrisez la bête (et ça peut être un vrai casse-tête!), vous pouvez faire encore bien d’autres choses avec : tracer les kanji, prendre des notes, faire des flashcards,… un peu comme sur une appli sur smartphone mais en plus avancé, donc.
J’ai acheté le mien la semaine de ma rentrée en L2 ; au début, je voulais repousser ce moment le plus possible parce que je n’en voyais pas encore l’utilité (spoiler alert ! j’avais raison !) et parce que j’étais réticente à dépenser une telle somme d’argent, mais nos professeurs et aîné-es nous ont fait comprendre que ça allait bien nous servir, autant pendant certains partiels que pendant les longues heures de traduction qui nous attendaient. Je suis donc propriétaire du modèle que vous pouvez voir ci-dessus, c’est un Casio EX-word XD-U9850 qui vaut 279€ et que j’ai racheté à 200 à un ancien étudiant de ma fac. Il contient des dictionnaires japonais, japonais->français, japonais->anglais, français->japonais, anglais et anglais->japonais, dont… un certain nombre d’ouvrages de sciences, ce qui ne m’est pas d’utilité première mais comme j’achetais d’occasion, je n’ai pas fait la difficile. En tout, ils sont au nombre de 150 ! Tout ce que vous voyez là-dessous…
… est dans cette petite chose, qui n’a l’air de rien comme ça, mais qui renferme tant de savoir !!!!! Sauf que voilà, est-ce que j’en recommande l’achat ? Pas vraiment, non !!!
Ca va me servir, c’est sûr, et il me sert déjà un peu, mais son achat était peut-être prématuré. Et je pense sincèrement que selon vos objectifs vis-à-vis du japonais, vous n’en aurez pas besoin, ou en tout cas, pas avant un moment. A moins de, comme on l’a dit, vouloir faire de longues études de japonais ou un métier où vous allez être amené-e à beaucoup utiliser la langue, vous allez probablement pouvoir vous débrouiller sans. En ce qui me concerne, peut-être bien que dès l’année prochaine, il va m’être très utile !!! Mais pour le niveau N4/N3, même face à des textes qui parlaient de nucléaire, de géographie, de différents courants littéraires, d’histoire ancienne,… personnellement, jamais je n’ai eu besoin d’utiliser autre chose que…
…l’application Japanese (sur iOS et Android).
J’en avais déjà parlé dans mon premier article et je continue d’en faire l’éloge un an après : c’est un dictionnaire sur smartphone, ou plutôt une mine d’or à portée de main, une application entièrement gratuite, et surtout, mon meilleur ami sans qui rien de tout ce que j’ai accompli jusqu’à maintenant n’aurait été possible ! Sans exagération, c’est si complet que c’est incroyable que ça soit gratuit : il y a le même contenu que dans un vrai dictionnaire papier, si ce n’est plus.
Plus qu’un simple dictionnaire, l’application vous permet aussi de faire des dossiers et des listes de vocabulaires, de faire des flashcards à partir de ces derniers, et de les étudier grâce (entre autres) à un système de répétition espacée (la meilleure méthode pour apprendre des kanji, selon moi).
Cette année, j’ai donc utilisé Japanese autant pour la recherche de vocabulaire que pour réviser mes kanji et mon vocabulaire ! Ma technique n’a pas changée : je fais une liste, je passe en mode « Study », je règle les paramètres pour que les flashcards me donnent le mot ou la signification du caractère en anglais, j’écris sa traduction en japonais dans un cahier ou sur une feuille, je retourne la flashcard pour voir si j’ai juste, et je réitère jusqu’à ce que ma jauge soit verte, indiquant alors que j’ai mémorisé tous les éléments de ma liste.
Personnellement, pour chacune de mes lectures, je me fais une liste. Pas forcément une liste que je vais travailler, juste une liste pour garder une trace de tous les nouveaux mots que j’ai pu croiser.
Ceci étant dit ! même si j’adore Japanese, on ne peut jamais se reposer sur un seul dictionnaire. Parfois, il faut aller voir ailleurs… par exemple…
Glosbe ! C’est un dictionnaire multilingue que vous pouvez utiliser pour faire des recherches de vocabulaire dans une multitude de langues, dont le japonais ! Je l’utilise pas mal, que ça soit du japonais vers le français ou du français vers le japonais ; il propose souvent plusieurs traductions, et beaucoup de phrases exemples.
Weblio est un dictionnaire en ligne japonais->anglais, anglais->japonais. Très bon, m’a aussi souvent bien aidée.
Valeur sûre dont je vous ai déjà parlé dans mon premier article : Jisho ! Aussi en anglais. Comme il a la même base de données que Japanese (les définitions et phrases exemples sont les mêmes), j’ai tendance à moins me servir de Jisho maintenant, mais le site reste pratique si pour une raison x ou y vous avez accès à votre ordinateur et pas votre portable.
Koto Bank est entièrement en japonais, donc n’allez pas y chercher des traductions!, mais il est possible qu’il vous dépanne quelques fois quand vous ne trouvez la définition d’un mot nulle part ailleurs. Comme son nom l’indique, c’est une « banque de mots », qui répertorie plusieurs dictionnaires.
Pas un dictionnaire, mais HiNative est un site de questions-réponses où des apprenant-es dans une langue peuvent poser des questions à des natif-ves (et ce dans plusieurs langues, pas uniquement le japonais !). Je n’y suis pas inscrite mais des fois les gens s’y posent les mêmes questions que moi et ça m’a notamment aidée pour trouver la formulation la plus naturelle de certaines phrases ou pour comprendre certaines expressions. (Et c’est aussi disponible sur mobile !)
Voilà ! Si vous ne trouvez votre bonheur nulle part, tapez le mot que vous cherchez dans votre moteur de recherche suivi de 英語 (anglais) ou 意味 (signification), et il y a bien quelque chose qui finira par sortir !
Et quand vous avez, pour ainsi dire, la flemme, et que vous voulez rapidement saisir l’idée générale d’une longue phrase ou d’un texte, je ne vous jugerais pas si vous claquez le tout dans Google Traduction. Tout le monde le fait.
Travailler son expression écrite (et éventuellement orale) : échanger avec des natif-ves !
On dit toujours qu’un des meilleurs moyens de s’améliorer dans une langue, c’est de parler avec des natif-ves ! Mais tout le monde ne peut pas se permettre d’aller au Japon, que ça soit en vacances ou pour un séjour linguistique… Heureusement, il y a quelques alternatives vers lesquelles on peut se tourner si on veut pratiquer la langue avec des japonais-es.
HelloTalk est une application qui vous met en relation avec des personnes dont la langue maternelle est celle que voulez apprendre, et qui veulent apprendre la vôtre ! Et ça tombe bien pour nous parce que parmi la centaine de langues qu’elle prend en charge, il y a le japonais. Un échange de bons procédés facilité par les nombreuses fonctionnalités que proposent l’application, notamment la possibilité de pouvoir corriger les phrases de son interolucteur-ice…
…mais aussi de traduire les messages, ou même de les entendre. Et si vous voulez travailler votre prononciation, vous pouvez aussi envoyer des messages audio !
HelloTalk, c’est aussi une communauté où vous pouvez poster des « Moments » : racontez votre journée, postez des photos, partagez des anecdotes, ou demandez carrément de l’aide pour vos devoirs (beaucoup demandent à se faire corriger des phrases/textes et c’est aussi à ça que ça sert !)… et ça s’affichera dans un fil visible de tou-tes les utilisateur-ices, qui peuvent alors commenter et/ou corriger vos billets.
Comme Japanese, c’est l’une de ces applications tellement utile et complète que ça me surprend qu’elle soit gratuite mais… je ne veux pas m’en plaindre, bien au contraire. Elle peut le devenir si vous voulez l’utiliser pour apprendre plusieurs langues, mais si vous vous limitez au japonais, vous n’avez pas besoin de dépenser un centime pour profiter de l’ensemble de ce qu’elle a à offrir.
Alors que HelloTalk s’adresse vraiment à des apprenant-es, Langmate met moins l’accent sur l’apprentissage de la langue et plus sur les rencontres. L’idée reste quand même de pouvoir échanger avec des japonais-es qui veulent elles et eux aussi apprendre une langue étrangère, mais les fonctionnalités sont plus limitées.
L’application se présente comme un Tinder de l’amitié et de l’apprentissage ! Vous swipez à gauche ou à droite les utilisateur-ices en fonction d’avec qui vous avez en discuter ou non, et quand vous avez un « match », vous pouvez accéder au chat. Certaines personnes veulent apprendre une langue, d’autres veulent simplement se faire des ami-es, et parfois encore, les deux en même temps !, et tout cela est précisé sur leur profil. Chaque personne y indique également les langues qu’iels maîtrisent, ainsi que celles qu’iels sont en train d’apprendre : vous pouvez choisir vos interlocuteur-ices en fonction.
L’inconvénient, c’est que chaque « swip » coûte deux « pièces »… Des pièces, on vous en donne à votre inscription, à chaque connexion journalière, et quand vous choisissez de regarder des pubs, donc vous n’êtes pas obligé-es de payer pour en avoir, mais… il se peut que vous en soyez parfois à court. Pas pratique !
Malgré ça, et le fait que Langmate soit à priori moins propice à l’apprentissage que HelloTalk, c’est là que j’ai fait le plus progressé et fait le plus de belles rencontres. Je me dois donc d’aussi la recommander !
Avec ça, nous avons fait le tour de tout ce que je voulais partager avec vous au terme de cette L2. Si d’ailleurs vous avez des questions sur le cursus LLCE, n’hésitez pas à me les poser en commentaires ; contrairement à ce que j’avais fait pour mon premier article, j’ai jugé que ce n’était pas la peine de faire le détails de mes cours ici, ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas ouverte aux questions sur le sujet. En tout cas… j’espère que vous aurez trouvé votre compte dans cet article ! Si vous avez d’autres ressources à partager, n’hésitez pas ! Et bon courage pour la suite de votre apprentissage !!!
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