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Impressions finales sur les anime de l’hiver 2017 !

Les anime du printemps approchent à grands pas, et ceux de l’hiver touchent tour à tour à leur fin. Cette saison ne s’était pas annoncée comme très prometteuse, mais finalement, j’ai suivi à peu près autant d’anime que ces trois dernières saisons. Je ne vais pas perdre plus de temps sur cette introduction, vous savez de quoi il s’agit.

D’abord, ceux qui sont plus ou moins passés à la trappe. Je dis « plus ou moins » parce que je vais sûrement reprendre Little Witch Academia, de préférence avant que la série ne touche à sa fin. J’ai juste… vraiment pas envie de prendre un abonnement à Netflix. C’est moins sûre pour Marginal#4, que j’avais vraiment envie d’aimer mais qui n’était juste… pas bon; vous savez que j’adore les otome games, et j’accroche de plus en plus à l’univers des idols, mais sous forme d’anime, ça a toujours un peu de mal à passer. Je donne des chances à chaque fois, mais la majeure partie du temps, c’est mieux de se cantonner aux supports d’origine.

Je ne me suis pas retrouvée avec beaucoup d’anime à suivre du coup, mais c’était amplement suffisant.

Mon anime préféré fut, sans conteste, la deuxième et dernière saison de Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu. Ah… On aurait pu croire que j’ai eu le temps de m’en remettre, mais que nenni !

Je ne vais pas vous cacher qu’au début, j’avais un peu peur que cette saison ne soit pas à la hauteur de la précédente, mais elle m’a prouvé le contraire de mille et une façons, toutes plus fortes en émotions les unes que les autres. Puis surtout, cette suite était nécessaire. J’avais bêtement cru que tout le flash-back de la première saison aurait pu consister en une histoire qui se suffisait à elle-même, mais Le Rakugo ou la Vie est une histoire qui traverse les générations, et je me suis vite aperçue que non seulement Yakumo avait encore beaucoup de choses à dire, à vivre, à nous apprendre,… Yota et Konatsu avaient eux aussi des vies qui méritaient d’être contées.

Plus qu’à la hauteur, cette saison, et cet anime dans sa totalité, est un chef d’oeuvre, un diamant à l’état brut. J’y ai vu tout ce que je pouvais espérer y voir et même plus. Yakumo a vaincu ses démons, accepter son passé, fait la paix avec lui-même. Yotarou a joué un rôle important dans la survie du rakugo, grâce à son travail acharné et passionné. Konatsu a fait l’Histoire, et j’en suis encore toute émue.

Un visuel soigné, parfois lourd de sens. Une histoire riche, touchante. Je crois qu’au début, on a tous craint que les scènes de rakugo soient un peu ennuyantes, mais on y prend vraiment goût… je ne suis pas prête d’oublier les deux dernières performances de Yakumo… C’est un des meilleurs anime qu’il m’ait été donné de voir, et je sais que beaucoup n’accrochent pas au premier épisode, mais quelle erreur ça serait de ne pas aller plus loin…

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J’ai pris aussi énormément de plaisir à suivre ACCA. Tout le monde n’a pas été du même avis, beaucoup l’ont abandonné car l’histoire a mis un certain temps à se mettre en place; typiquement le genre de trucs qui me gêne aussi, d’habitude, mais là, on sentait bien qu’ACCA prenait juste son temps pour poser les bases et vraiment construire son histoire. Et pendant son temps, on a tout le loisir d’apprécier le style très intéressant, et d’explorer l’univers de la série. Souvent, les anime, les jeux, etc., prennent place dans un monde très vaste dont on n’explore qu’un quart… Là, la position de Jean a permis de découvrir chacun des districts, tous très différents les uns des autres, chose que j’ai beaucoup aimé.

Pas sans défauts, et pas pour tout le monde, ACCA m’a personnellement beaucoup plus. C’est le genre d’intrigue politique que j’aime, parce qu’elle reposait exclusivement sur ses personnages, leur psychologie et leur complexité. C’était intéressant, avec de très chouettes retournements de situation, qui vont toujours plus loin que ce à quoi on s’attend. Une réussite, à mes yeux.

J’ai aussi suivi et, à ma grande surprise!!, adoré Dragon Maid. Qui… à l’heure où j’écris, n’est pas encore terminé, mais le prochain et dernier épisode sort la semaine prochaine, alors que la nouvelle saison aura déjà débuté, et j’aimerais boucler cet article avant d’entamer mes premières impressions de ce printemps !

Quoiqu’il en soit !, je ne pensais pas Dragon Maid fait pour moi. J’avais pourtant bien aimé le premier épisode, mais je pensais que les nouveaux personnages allaient vite me fatiguer. Mais c’était tout le contraire ! Je ne devrais pas sous-estimer Kyoto Animation, qui sait quand même ce qu’il fait avec les slice of life ! Amagi Brilliant Park et Phantom World n’était pas à mon goût; je pensais que Dragon Maid allait les rejoindre, mais c’est un anime d’un tout autre genre.

Pas mal de fanservice, certaines scènes presque dérangeantes (pour moi), mais le tout dans le tout, très agréable à regarder. On ne pourra pas parler de « représentation LGBT » haha… mais ça reste super sympa de voir Koyabashi et Tohru tenir l’une à l’autre, témoigner de leur affection, et surtout, élever Kanna ensemble. Un slice of life signé KyoAni comme je les aime: qui fait rire mais qui sait aussi être sérieux pour émouvoir, voire faire passer un message. Une bien bonne surprise.

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Et enfin… comme je n’avais de toute façon rien d’autre à regarder, j’ai donné sa chance à KiraKira☆Pretty Cure a la mode. C’est la quatorzième saison de Pretty Cure… mais!, ne prenez pas peur, car la série se renouvelle et redémarre avec une nouvelle histoire et de nouveaux personnages à chaque saison. Celle-ci a pour thème la pâtisserie (et les animaux, accessoirement), et on me dit dans l’oreillette qu’elle marque un tournant dans la franchise !, mais je découvre à peine donc ne comptez pas sur moi pour les comparaisons.

Même ceux qui ne sont pas du tout familier avec le titre savent au moins qu’il s’agit d’un magical girl pour enfants, bien qu’on puisse l’apprécier à tout âge. Je dois dire que c’est rafraîchissant de voir une série du genre, qui ne soit pas Sailor Moon, qui est totalement dépourvue de fanservice et qui ne cherche pas à satisfaire le « male gaze ». C’est innocent sans tomber dans le niais, coloré et dynamique, plein de bons sentiments, le tout accompagné de musique entraînante et de recettes de cuisine.

En gros, on suit Ichika, une collégienne dont la mère est trop souvent en déplacement. A l’occasion d’un de ses rares retour, elle veut lui concocté un gâteau; pari trop ambitieux pour Ichika qui n’a pas un don pour la cuisine. Heureusement, « Pekorin » tombe du ciel, s’écrase dans sa cuisine, et l’aide à préparer un truc comestible. Mais ! un danger les guette: des monstres rodent dans la ville, à la recherche des « kirakiraru » se trouvant dans les pâtisseries. Ichika veut protéger les sentiments que les gens mettent dans gâteaux, et pour ce faire, elle se transforme en Cure Whip. Avance rapide: d’autres « cure » vont la rejoindre, et elles vont même ouvrir une pâtisserie.

L’anime prend le temps de les faire se rencontrer, et surtout, sympathiser. Elles sont toutes assez attachantes ! Et j’apprécie tout particulièrement Cure Macaron et Cure Chocolat, qui ne sont pas sans rappeler un couple iconique d’un autre magical girl culte… en espérant que le studio aille jusqu’au bout ! En attendant, je me suis vraiment prise d’affection pour Akira; je trouve que c’est toujours bien de dire aux petites filles qu’elles n’ont pas besoin de se conformer. Yukari reste cependant ma favorite. C’est drôle, parce que c’était pareil avec Sailor Moon: autant je me reconnais beaucoup dans Haruka, autant Michiru est celle qui me fait craquer. Mais les autres personnages n’ont rien à leur envier ! Ichika, Himari et Aoi ont aussi des personnalités bien à elles, et chacune d’entre elles ont des transformations qui déchirent. Le chara-design et l’animation sont de vraies réussites.

Adorable, et réserve encore quelques surprises, Kira Kira Precure a la Mode est un anime que je continuerai à suivre et dont j’ai déjà hâte de vous reparler ! On en est au huitième épisode, donc n’hésitez pas à rejoindre le train en marche, vous n’avez pas grand chose à rattraper !


Voilà, c’est déjà tout pour moi, mais n’hésitez pas à me parler des anime que vous avez suivi ! Peut-être ai-je raté une perle ? En tout cas, on se retrouve dans quelques jours pour les nouveaux anime de ce printemps.

5 commentaires sur « Impressions finales sur les anime de l’hiver 2017 ! »

  1. Moi aussi je ne me remets toujours pas de la fin de Showa mais c’était vraiment beau.

    ACCA fut vraiment mon coup de coeur de la saison avec Kuzu No Honkai. Des animes plus matures que les autres et qui ont beaucoup de charme.

    1. Magnifique, avec Matsuda, qui raconte le souvenir de sa vie passées aux côtés des deux générations… Jamais on ne s’en remettra haha
      Passée mon tour pour Kuzu no Honkai mais je te rejoins pour ACCA!

      1. Comment j’ai failli pleurer à ce moment-là ! Jamais de chez jamais. Mon dieu.

        Dommage pour Kuzu No Honkai !

        Pour ACCA j’avais accroché direct au premier épisode. Et puis les musiques qui te mettent tellement bien dans l’ambiance. Le bonheur.

    1. Ah bon ! J’adore Lotta haha je la trouve juste comme il faut, elle est gentille sans être niaise. Mais bon, c’est subjectif !
      Pour Dragon Maid, je ne risque pas d’être « déçue » en lisant un post haha j’ai vu l’anime de mes propres yeux donc j’ai déjà bien conscience de ses problèmes. Et d’ailleurs, quand je dis « certaines scènes presque dérangeantes (pour moi) », je parle justement de la dynamique Lucoa et Shouta, dans laquelle je ne vois jamais l’humour…ça me fout juste la gerbe. Et… autre autres quoi, c’est ce qui me dérange le plus mais y’a… d’autres choses qui passent mal. Mais y’a BIEN PIRE dans le genre, j’ai, personnellement, vu pire, et ça, en comparaison, c’est tolérable et, la plupart du temps, quand même agréable à regarder. Faut juste savoir à quoi s’attendre, savoir dans quoi on met les pieds. C’est aussi pour ça que je dis qu’on ne peut pas parler de « représentation LGBT »; au fond, je sais très bien que c’est du fanservice etc etc. Indépendamment de ça, c’est quand même une relation que j’ai aimé suivre, mais c’est, encore une fois, subjectif. Au bout du compte, je déplore aussi qu’on n’ait pas de représentation correcte.

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