La vitesse à laquelle ce mois est passé ! Je ne pense pas avoir grand chose à dire dessus: j’ai glandé, j’ai vu des amis, voilà. Alors pour ce Slice of Life, je vais plutôt faire un récapitulatif de tout ce que j’ai regardé en ce mois de juillet. J’avais dit que j’hésiterais pas à sauter un slice of life si j’avais rien d’intéressant à dire, mais pour le coup y’a quand même beaucoup de séries dont j’ai envie de parler. Mais avant ! il est temps que j’annonce le gagnant du giveaway que j’ai organisé au début de ce mois.
Résultat du tirage au sort effectué à minuit pile sur dcode.fr:
QWO !
Alors congrats « qwo »!, je t’ai contacté à l’adresse mail que tu m’as donné !
J’aurais vraiment voulu ramener des cadeaux à tout le monde !
Voilà pour le giveaway, et encore une chose avant de passer à mes récents visionnages: j’ai créé un compte sur « Curious Cat ». Vous pouvez m’y laisser des messages ou m’y poser des questions, si ça vous intéresse.
Maintenant, on peut passer à la suite !
J’ai enfin découvert Don’t Hug Me, I’m Scared, et je suis obsédée. Je ne vous fait probablement rien découvrir puisque cette série de vidéos est virale depuis des années, mais ce qu’on pense être le dernier épisode de la série est sorti en juin et je me suis dit qu’il était temps que je sache enfin de quoi il s’agit. J’ai regardé une première fois: pas convaincue. J’ai regardé une seconde fois: holy shit.
En gros, c’est une websérie avec des airs de Sesame Street: on a trois personnages, un mec jaune, un canard et un humanoïde rouge, et ça se présente comme un programme pour enfants. Chaque épisode, un objet prend vie et chante une chanson éducative sur un thème: on a la créativité, le temps, l’amour, la technologie, la nutrition et les rêves. Si cette série a fait couler autant d’encre, c’est parce que l’ambiance enfantine prend rapidement une tournure dérangeante. C’est glauque, perturbant, et parfois même gore. Et c’est passionnant, parce que ce n’est vraiment pas fait dans l’intention de provoquer, choquer,… Don’t Hug Me, I’m Scared a une histoire à raconter, et des choses à dénoncer. Et c’est si bien fait. Visuellement, c’est extrêmement intéressant: il y a des marionnettes, des animation, des acteurs,… et tellement, tellement de détails. C’est si riche, on peut regarder les épisodes autant de fois qu’on veut et toujours y découvrir de nouvelles choses, il faudrait presque les analyser plans par plans.
C’est extrêmement bien foutu; je ne veux pas trop rentrer dans les détails parce que peut-être que certains ne connaissent pas encore et j’aimerais les laisser découvrir par eux-mêmes, mais en tout cas j’ai passé… trop de temps à analyser, lire des théories, essayer d’interpréter le moindre détail. C’est excellent, foncez dessus.
Autre chose qui a occupé toutes mes pensées en juillet: BoJack Horseman. Cette série en est déjà à sa troisième saison, et apparemment ça marche bien, mais j’en avais franchement jamais entendu parler… On me l’a conseillé, j’ai tenté, j’ai dévoré. Comme vous pouvez le voir, c’est une série animée sur un cheval. Dans les années 90, BoJack était la star d’une sitcom, mais le temps a passé et c’est un peu un has been maintenant: il a sombré dans l’alcool, la drogue, la dépression. C’est des thèmes sérieux. Mais puisque c’était sur un cheval, et que c’est quand même une série humoristique, j’ai eu la naïveté de croire que ça pouvait pas non plus voler bien haut. Un conseil: ne vous méprenez pas comme moi.
BoJack Horseman, c’est une représentation très réaliste, et brutale, de la dépression et de l’addiction. Croyez pas que c’est parce qu’il y a des vannes et des animaux que c’est pas sérieux, et bien fait. C’est une série qui sonne vrai. Et elle met en scène un tas de personnages tous si attachants, ils ont chacun leurs démons, ils sont si bien écrits et développés, j’ai beau réfléchir je crois pas qu’il y en ait un seul que je n’aime pas. L’histoire est bien menée, c’est un scénario très bien ficelé, très bon sens de la continuité, et y’a de sacrés retournements de situations. On traite aussi souvent de justice sociale, le tout dans le tout la série est assez progressiste. Par exemple, quelque chose qui m’a marqué: à un moment de la série, un personnage va avoir recourt à un avortement. Et c’était si bien traité ! D’une façon que j’avais encore jamais vu dans une série.
Autre moment marquant: la saison 3 se termine sur un des personnages principaux qui fait son coming out en tant qu’asexuel et c’était tellement bien exécuté. C’était naturel, c’était explicite, c’était pas une vanne, c’était respectueux, j’étais. trop. sur le. cul.
Je veux pas trop m’étendre mais c’est une série pleine de bonnes surprises, trop bien écrite, de trop chouettes personnages, c’est réaliste, c’est drôle, les génériques sont géniaux.
Je sais pas pourquoi mais j’ai aussi regardé Scream Queens. J’avais déjà regardé le premier épisode des mois avant ça et ça m’avait pas spécialement donné envie de continuer, puis un beau jour ça m’a repris, comme ça. Et j’ai bien pris mon pied.
En fait, l’univers m’avait toujours attirée: l’histoire se déroule dans une université, plus précisément au sein de la sororité Kappa Kappa Tau. Chanel Oberlin en est la présidente; c’est une « mean girl » à la Regina George, une fille comme Cher Horowitz, ses « amies » sont nommées après elle (Chanel #3, Chanel #5,…), sa seule raison pour traiter les autres comme des moins que rien est qu’elle est belle et riche,… Alors qu’elle fait passer un test d’entrée à des filles qu’elle voit comme des « losers », un tueur en série se joint à la fête et commencer à tuer unes par unes les membres de la sororité et d’autres élèves sur le campus.
C’est 100% de second degré, c’est très « over the top », tout est exagéré, Scream Queens fait dans la parodie, la satire, et ne se prend jamais au sérieux. Bonne parodie de slashers, et les costumes sont tellement cools!, beaucoup de rose, et j’adore ça. Si j’ai adoré cette série c’est pas parce qu’elle est particulièrement bien écrite, qu’on se le dise. C’est juste qu’elle est tellement divertissante, c’est si fun!, ça fait bizarre de dire ça mais c’est un bain de sang vraiment satisfaisant haha, et tout est si exagéré, le suspens est très présent et c’est vraiment dommage que la fin ait été si mal exécutée… Aussi, il y a tout le monde dans cette série, bon marketing: Ariana Grande, Nick Jonas, Emma Roberts, Keke Palmer, Lea Michele,… la deuxième saison accueillera aussi John Stamos, Taylor Lautner,..
C’est sympa, je me suis beaucoup amusée même si c’était pas toujours très fin, ni bien écrit, parfois c’est vraiment drôle, et j’étais la première surprise parce que je suis pas une fan de Ryan Murphy du tout, j’aime ni Glee, ni American Horror Story, et pourtant…
Sinon, la saison 2 de Mr. Robot a commencé ce mois-ci, et pour l’instant, je ne suis pas déçue ! On est seulement à l’épisode 4 mais c’est toujours aussi prenant, et Rami Malek est excellent dans son rôle; Elliot en bave dans cette saison, on nous avait prévenus mais c’est quand même douloureux à voir. Déjà quelques retournements de situations, et toujours autant de confusion.
J’ai aussi commencé Voltron: Legendary Defender, parce que littéralement tout le monde en parle et les personnages avaient l’air sympas. Et effectivement: ils le sont. Par contre, la série en elle-même… j’en ai regardé que deux épisodes (notons quand même que le premier épisode dure une heure) et je suis pas du tout convaincue, j’ai du mal à saisir la hype, mais je vais encore pousser quelques épisodes, et il est fort probable que mon avis change radicalement. On va pas se mentir, je continue en grande partie pour Lance.
Evidemment, j’en ai déjà parlé mais j’ai aussi regardé High☆Speed! – Free! Starting Days, et depuis le temps que j’en parle je pense quand même lui consacrer un article entier un de ces jours (avant de partir au Japon donc… dans la semaine, si j’y arrive), mais tl;dr: je suis déçue.
Et pour finir, en juin j’ai aussi vu des trucs dont j’aimerais bien parler mais j’en avais pas eu l’occasion dans mon précédent slice of life puisqu’il était consacré au bac. Vous savez déjà que j’ai vu Felidae.
J’ai aussi terminé Bates Motel donc j’avais déjà parlé, et… franchement c’était bien. Cette série a des hauts et des bas et la plupart du temps elle est absurde sans le faire exprès, mais je l’ai regardé avec la bonne personne du coup j’ai vraiment passé un super moment devant, et même si la saison 3 était soporifique, la 4 était vraiment cool, on se rapproche de plus en plus du Norman Bates de Psychose, ça devient intense. Et j’adore Romero.
Par contre, je peux pardonner beaucoup de choses, mais tout ce qui tournait autour de Caleb, c’était fucked up, et honnêtement je pense que ça peut heurter la sensibilité de certains et réveiller des traumatismes, parce que c’était si mal traité, j’étais très choquée par le message renvoyé.
Ensuite, je suis allée voir Le Monde de Dory au cinéma, et c’était sympa, ça éveille notre nostalgie, bons moments, jolie animation, j’ai rigolé, les nouveaux personnages étaient pas mal du tout, mais… ce film, on aurait pu s’en passer. Il n’apporte rien de nouveau, ça valait pas l’attente, il n’a rien de mémorable ou de réellement intéressant à offrir.
Enfin, j’ai vu American Beauty: de belles scènes, de la bonne musique. On sait que le personnage principal va mourir, c’est la toute première phrase prononcée du film, mais on ne sait pas comment, et jusqu’à la toute fin, le suspens reste intact, ce film n’a cessé de me surprendre. C’est plus psychologique que je ne m’y attendais, c’était un très bon film.
Et c’est tout pour ce mois-ci. N’hésitez pas à me raconter votre mois, comment se passent vos vacances et ce que vous, vous avez regardé. Bien sûr, si vous avez un avis à donner sur les séries/films dont j’ai parlé, je serais plus que ravie de vous lire. On se retrouve très bientôt pour des articles en direct du Japon !