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Moi, au Japon. Saison 4.

Saison 4 ! Saison 4 !? Non mais vous vous rendez compte ?!

Le plan, c’était avant tout de vous parler des autres petits (et grands) voyages que j’ai fait cet été, parce que je voulais faire les choses dans l’ordre (tout simplement !), mais… comme je ne poste déjà bien pas souvent sur ce blog, autant vous donner ce que vous voulez tout de suite ! Voilà donc le récit de mes aventures japonaises.

Aventures que je ne vais pas non plus vous raconter dans les moindres détails parce que j’ai suivi un itinéraire assez « classique » et je pense que vous avez assez vu mes photos du Sensô-ji… donc je vais surtout me concentrer sur ce que j’ai fait de nouveau, sur ce que j’ai vu pour la première fois,… histoire de vous donner un maximum de contenu *inédit* !

  • C’est toujours et encore en août que je suis partie ! Et à nouveau pour deux semaines (du 9 au 22, si vous voulez tout savoir). J’étais une semaine à Tokyo, une semaine à Osaka.
  • J’étais en la très bonne compagnie de deux de mes meilleures amies, qui allaient au Japon pour la toute première fois ! (D’où l’itinéraire dit « classique », parce qu’il fallait bien qu’elles passent par les « incontournables!! », que j’ai refait avec plaisir… mais qu’il ne serait pas forcément intéressant de vous remontrer pour la troisième ou quatrième fois !)
  • Et quant à moi… c’était la première fois que je voyageais sans la présence d’un parent !? et donc la première fois que j’étais plus ou moins « en charge » de l’organisation !!!

On a volé avec Aeroflot : pas très bonne réputation, on m’avait fait très peur!!!, mais les prix restaient imbattables alors j’ai pris le risque… ! Finalement, c’était pas pire qu’une autre compagnie, nos vols étaient à l’heure, nos valises sont arrivées à bon port (et jusque là c’est tout ce qui compte), l’aéroport de Moscou était… particulièrement chaotique et la nourriture qu’on nous a servi était particulièrement mauvaise même pour de la bouffe d’avion mais ça peut aussi arriver ailleurs… ce qui m’importe, c’est d’arriver en un morceau (et avec toutes mes affaires !) à ma destination.

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Petit festin qu’on nous a servi non pas une mais deux fois… la chance…

On logeait dans le quartier de la gare de Shin-Okubo ! Encore et toujours, rien de nouveau de côté là ! C’est la quatrième fois que je vais à Tokyo et la quatrième fois que je pose mes valises dans ce quartier là, et pourtant… j’ai failli ne pas honorer la tradition puisque je nous avais d’abord dégoté un appart sympa et pas cher à Nakano mais… au fur et à mesure que le temps passait et que les commentaires se rajoutaient sous l’annonce, les remarques qui revenaient le plus étaient sur la propreté qui laissait à désirer (cafards et compagnie !) et sur le fait que le proprio entrait à sa guise dans l’appartement (?!?!?!). Je me suis empressée de chercher un remplacement, et le destin m’a ramenée à Shin-Okubo.

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On a commencé notre exploration de Tokyo en… nous couchant dès réception des clefs de l’appartement et en dormant jusqu’à 3h du matin. Notre première sortie aura donc été nocturne !

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Depuis la dernière fois où j’y ai séjourné pour une semaine (je n’étais restée sur Tokyo qu’une nuit l’année dernière), le quartier coréen est devenu extrêmement populaire ! L’atmosphère y était vraiment particulière à 5h du matin… nous n’avons plus jamais revu le coin comme ça au cours de notre séjour, lui qui est maintenant si animé et où se déplacer est devenu laborieux !

5h, les métros commencent à rouler, on se met en route pour Shibuya. Tôt le matin, c’est un autre endroit ! C’est complètement vide, les grands panneaux publicitaires sont encore éteints, Hachiko est tout seul,… Pas l’ombre d’un touriste, que des gens du coin qui décuvent.

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Le Shibuya Crossing dépeuplé !
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J’ai ensuite laissé mes amies à leur sieste pour aller… au cinéma ! Et je suis sûre que vous avez une petite idée de ce que je suis allée voir…

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J’étais un peu émue, on ne va pas se mentir… Pouvoir aller voir Free! sur grand écran, mais aussi avoir atteint un niveau de japonais qui me permette d’aller au cinéma tout court !? Et rien que le fait d’aller voir une production de Kyoto Animation après tout ce qu’il s’est passé a suffit à me faire lâcher une petite larme dès que leur logo s’est affiché au début du film.

Le film était super, Free! comme on l’aime. J’espère qu’il nous parviendra tôt ou tard pour que tout le monde puisse en profiter.

Quelle expérience ce fut en tout cas ! J’avais très peur que le film ne soit plus en salles quand j’arrive et/ou qu’il n’y ait plus de place pour aller le voir, mais finalement, il m’a sagement attendu et comme j’y suis allée une semaine où il n’y avait plus de tokuten, je n’ai pas eu besoin de me battre pour réserver une place.

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Le cinéma est un luxe au Japon !!! Ca fait 16€ !!!

Non loin se trouve un autre cinéma, celui de la Toho, et j’en ai donc profité pour aller saluer mon ami Godzilla. J’étais trop contente que ça soit aussi proche ; depuis que j’ai commencé à regarder les films, je m’étais mis en tête d’aller voir la « Godzilla Head » de l’hôtel Gracery, hôtel qui a donc des chambres Godzilla avec vue sur sa grosse tête (mon rêve!!!). Je suis juste passée lui dire coucou de loin mais on peut y monter ! Au septième étage, il y a des posters de tous les films Godzilla, et une terrasse où vous pouvez boire un verre et approcher la fameuse tête, qui, de temps en temps, fait du bruit et crache de la fumée. Au coin de la rue, il y a également un magasin Don Quijote avec un rayon Godzilla bien fourni, pour celles et ceux qui aimeraient un petit souvenir !

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Après cette petite sortie en solo (où je suis donc passée par Kabukichô et là encore : ambiance totalement différente à 8h du matin…), j’ai rejoint mes copines pour une virée à Nakano.

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Le soir, direction Shimokitazawa (une première pour moi!), quartier connu pour ses friperies, sauf que… les friperies, c’est plus ce que c’était : c’est cher ! Tout était bien au-dessus de notre budget mais le coin est quand même sympa, et en plus, on n’est pas venues pour rien parce que… il y avait un festival ! Super ambiance, on ne s’est pas attardées mais on a quand même eu le temps de profiter d’un peu de Bon Odori.

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On a eu la chance d’avoir un magnifique ciel lorsqu’on est arrivées !
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Le lendemain, on avait pour projet de faire des photos dans un purikura, vêtues de nos t-shirts Super Nanas assortis ! Et pour ça, on s’est rendu au Game Center Sega d’Ikubukuro (qui a un étage consacré), et là… qu’avons-nous eu le plaisir de trouver ?! Un purikura qui faisait une collab’ avec la série ?!?!?! Coïncidence ? Impossible, la vie n’est pas aussi bien faite, c’est le destin.

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J’ai une amie qui aimerait mieux que les photos qu’on y a prises ne finissent pas sur internet, mais laissez-moi vous dire qu’elle sont trop, trop, mignonnes !!!

Après un petit tour dans Ikebukuro…

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…où mes amies ont pu découvrir les joies du Animate, on s’est dirigées vers Harajuku, où elles ont pu découvrir les joies des crêpes de Marion Crepes… mais pas celles du parc Yoyogi qui, surprise!, était fermé (en rénovation, en vue des JO, mais qui rouvrira en octobre : tant pis pour nous ! il faudra… revenir…!).

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Le lendemain, il fallait le faire : Asakusa, le Sensô-ji, le fameux. Celui-ci, je commence à le connaitre… ! Et je ne prends plus trop de plaisir à y aller parce que c’est toujours tellement bondé de monde !!! En plus, il pleuvait un peu, donc tout le monde avait sorti son parapluie, et l’allée commerçante qui menait au temple était par conséquent encore plus étouffante que d’habitude. L’endroit est toujours impressionnant mais pas au point que j’aille le revoir une quatrième fois de moi-même…

Après ça, on avait pour objectif de rejoindre la Tokyo Skytree… à pieds !!! parce qu’on la voyait depuis le Sensô-ji et, comme toutes les tours, elle ne paraissait pas si loin ! Mais finalement, c’était quand même presque 2km. Ce qui ne me fait pas peur ! mais sous cette chaleur, on les sent passer.

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Traversée de la rivière Sumida !!!

C’était quand même une balade sympa !

Si on avait fait tout ce chemin, ce n’était non pas pour dépenser 30€ pour monter à la Skytree mais pour aller au Moomin Café qui est à son rez-de-chaussée ! En effet, tout autour, il y a un complexe commercial, « Solamachi », et c’est l’un des nombreux cafés / restaurants qu’on peut y trouver. J’y étais déjà allée l’année dernière à Fukuoka, et ça avait bien fait envie à une de mes amies, donc j’avais promis de l’y emmener à Tokyo ! La queue était beaucoup plus longue ici, on a attendu un peu plus d’une heure avant de pouvoir s’asseoir aux côtés de Little My.

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Delicious !

On était encore un peu en forme après ça, et comme on était dans le coin, on a décidé d’aller à Akihabara ! C’était maintenant ou jamais !

Il y a finalement peu de choses qui m’y intéressent, et ça valait aussi pour mes amies d’ailleurs, mais on avait quand même mis le quartier sur notre liste de choses à voir, pas pour ses magasins d’otaku ou ses maids cafés, mais pour son sex shop à six étages ! Le M’s Pop Life a une petite réputation, et il y avait d’ailleurs pas mal de touristes à l’intérieur ! On est tout de suite montées à l’étage consacré au plaisir féminin ; beaucoup de choix, il y en a pour tous les goûts !!, et pour tous les budgets ! Et mon budget dans ce domaine là était quasi inexistant donc je suis repartie avec une « magic wand » à… ~7€… J’ai des doutes sur la qualité de la chose !!! mais je ne voulais pas repartir les mains vides non plus… et qui sait, peut-être que j’aurai une bonne surprise…

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Retour à Shibuya, de nuit cette fois, et au lit !

On se lève tôt, on a des choses à faire à Ginza !

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Direction le Kabuki-za, un grand théâtre de kabuki qui propose d’acheter des billets pour un seul acte : idéal pour les gens qui veulent avoir un aperçu de ce qu’est le kabuki sans forcément vouloir y passer toute la journée (puisque c’est à peu près la durée d’une pièce). Par contre, pour ce type de billet là, pas de réservation en ligne possible, le seul moyen d’en obtenir est de venir au guichet le jour même et là, c’est premier arrivé premier servi ! Et je vous le dis tout de suite, d’expérience!!!, venir une heure en avance, ce n’est pas suffisant… on voulait voir le premier acte mais il était déjà sold out depuis longtemps quand on est arrivées… Mais du coup, on était très en avance pour le deuxième… alors on a pris des places pour le prochain acte, et certes, on a dû patienter un certain temps en rodant dans les alentours du théâtre, mais au moins, on a pu y aller, et on a même eu des places assises !

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Les places « single act » sont situé tout en haut, au fond de la salle, et il y a 90 places assises et 60 places « debout ». Le prix dépend de la pièce et là on en a eu pour un peu moins de 15€.

Les photos n’étaient bien sûr pas autorisées pendant la représentation mais vous pouvez vous douter que c’était un spectacle superbe, et une expérience unique ! Il faut dire que rien qu’entrer dans la salle impressionne déjà… Certes, on ne comprend pas grand chose, mais ça n’empêche pas d’apprécier la pièce parce qu’au-delà des dialogues, on peut profiter de la musique, des costumes, des décors, des lumières,… et si vraiment on a peur que la barrière de la langue nous empêche d’apprécier le spectacle, il y a des guides audio ! Donc je conseille vivement de tenter, ça fait un très beau souvenir !

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Puisqu’on était dans le coin, on est passées par Tokyo Station pour manger, et on a terminé la journée dans notre quartier.

Le lendemain, après un énième passage à Shibuya (pour… manger !), on est allées à Harajuku à pieds !!! en passant par Cat Street, une allée un peu « hipster », pas de grands buildings, juste des petites friperies (chères) et des cafés (chers), sympa pour se balader mais ce n’est pas ce que je qualifierais « d’immanquable ». Elle rejoint Omotesando où on a fait quelques magasins avant de se poser au Starbucks du Tokyu Plaza qui a un sympathique rooftop.

Et pour le soir, on avait de grands projets !!! Aller… au karaoké ! Je n’avais jamais eu l’occasion d’y aller, alors que c’est pourtant un des « trucs à faire » au Japon, mais, peut-être que vous c’est quelque chose que vous faites en famille, en ce qui me concerne, je me voyais mal y aller quand je voyageais avec ma mère et ma grand-mère. Ca tombe bien… là, pour une fois, j’étais avec des amies, et il y avait un Big Echo, juste là, en face de la gare, à quelques pas de notre appartement. On ne pouvait quand même pas l’ignorer !

Alors ce qu’il se passe quand on va au karaoké, c’est qu’on remplit un formulaire avec quelques informations persos (quand on vient pour la première fois) et on choisit la durée pour laquelle on veut occuper une cabine. Comme on n’était ni sûres de trouver des chansons qu’on connaissait ni… d’aimer, tout simplement !, on a commencé avec seulement une demi-heure, ce qui coûte… une somme dérisoire. Je ne sais plus combien exactement, mais… si mes souvenirs sont bons, même pas 3€.

Finalement, le temps de maîtriser la machine et de chanter Baby One More Time, la demi-heure était quasiment passée !!! Il y a un téléphone dans la cabine, et quand il ne reste plus que 10 minutes, on nous appelle pour savoir si on s’arrête là ou si on veut prolonger la session. On venait à peine de commencer donc on a repris une heure, et après, on s’amusait tellement qu’on a repris une heure encore, et avec des boissons cette fois-ci !!! C’était super, on a passé un très bon moment! Je me suis rendue compte que je ne savais pas chanter (et j’ai massacré Shallow), mais qu’est-ce que c’est chouette ! Le problème, c’est qu’on prolonge, on prolonge, mais on ne sait pas à combien ça va revenir ?! On nous demande si on veut continuer mais on ne nous rappelle jamais les prix ! Hé bien, 80€ en tout ! Je ne sais pas quel chiffre je m’attendais à voir s’afficher à la caisse mais… pas ça !!! Je suis tombée des nues ! Petit tuyau : le karaoké, c’est pas forcément cher ; les tarifs dépendent souvent du jour ou de l’horaire donc prenez ça en compte quand vous y allez !

Pour notre dernier jour à Tokyo, nous sommes allées dans le coin d’Akasaka pour voir le Hie-jinja. Avant de le trouver, on est tombées par hasard sur le Toyokawa Inari Tokyo Betsuin ! Une belle découverte !!!

Non loin, nous avons trouvé le sanctuaire !

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C’est par là que ça se passe !

Il faut un peu grimper pour l’atteindre, et ce en passant par une longue rangée de torii, ce qui nous a fait une petite préparation, un modeste échauffement!, pour Fushimi Inari-taisha la semaine suivante.

J’ai tout de suite enchaîné avec Ikebukuro où j’ai retrouvé mon amie Leticia !!! C’était avec elle que j’avais eu le plaisir de partager un moment au butler café, vous vous souvenez ? Après un rapide tour au game center où j’ai enfin pu tester le jeu d’arcade Love Live! (et je n’étais pas siiiii mauvaise!!), on est allées boire un verre au Milky Way Cafe. Un vrai bonheur que de la revoir !!!

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Le soir venu, direction Odaiba pour aller au très populaire teamLab Borderless, tellement populaire que les billets étaient sold out… on aurait dû y penser !!! On le saura pour la prochaine fois mais c’était quand même frustrant d’avoir fait tout ce périple pour rien (Odaiba, c’est loin, et le métro, ça coûte cher !).

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Ce coin, avec centres commerciaux, musées et grande roue s’appelle « Palette Town ».

Du coup, histoire de ne pas être venues pour rien, on a fait un tour au centre commercial Venus Fort. C’est comme une petite virée en Italie…

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La partie la plus intéressante, c’est son ciel artificiel ! Comme vous avez sûrement dû le remarquer en comparant les deux photos, il évolue en fonction de l’heure, et c’est donc très joli le soir, quand le soleil se couche.

Collé au Venus Fort, il y a le Megaweb Toyota City Show Case (si vous voulez voir des voitures… ce qui n’est pas mon cas mais bon, si déjà j’étais là !) et son History Garage qui est un petit musée sympa et gratuit de l’automobile.

Tout ne s’est pas passé comme prévu mais au moins je n’ai quasiment vu que des nouvelles choses ce jour-là ! Et lendemain, il a fallu dire au revoir à Tokyo… mais on se reverra bien assez tôt !!!

On s’installe dans le shinkansen, et on descend à… Osaka ! On récupérait l’appartement relativement tard par rapport à notre heure d’arrivée donc on s’est arrêtées à la gare d’Osaka pour manger, et ensuite, on a rejoint le quartier de Namba où on allait loger pour le reste de la semaine ! L’appartement était… encore mieux que sur les photos, on était euphoriques en arrivant !!! Très spacieux, avec une très grande entrée !!! Un luxe ! Dans notre premier appartement, on n’avait tout juste assez de place pour nos valises !

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boom !
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boom !!
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BOOM !!!

Après s’être installées, on est tout de suite allées explorer Dotonbori, qui était à environ 1km. La nuit était déjà tombée, le quartier était très animé, et mes amies ont adoré !

Le lendemain, on est tout de suite allées à Hiroshima ; de tout ce qu’on voulait faire, c’était la destination la plus éloignée, donc on s’est dit qu’on allait la faire tout de suite, pendant qu’on était encore en forme ! C’est la quatrième fois que j’allais à Hiroshima donc c’est typiquement le genre d’endroit sur lequel je ne vais pas trop m’attader parce que j’en ai déjà parlé en long et en large sur le blog, mais en gros : on a eu plusieurs imprévus qui nous ont beaucoup retardées, on a commencé la journée tard!, et on était un peu dans le rush pour voir tout ce qu’on avait prévu, mais on a réussi à faire le musée du mémorial pour la paix et son parc ainsi qu’un (très) rapide tour par Hondori Street.

Après cette grosse expédition, journée tranquille à la découverte d’Osaka. Juste en bas de chez nous, il y avait le Namba Yasaka-jinja, connu pour son gros bâtiment en forme de tête de lion !!!

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On s’est ensuite dirigées vers Dotonbori où on a fait un peu de shopping et où on avait repéré un Pasela avec un étage restaurant, consacré aux Honey Toast !!! C’était quelque chose qu’on s’était dit qu’on devait absolument manger au Japon, mais jusque là, l’occasion ne s’était pas vraiment présentée !

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Pas déçues, on a eu ce pour quoi on était venues, le nom ne mentait pas : c’est un gros toast recouvert de miel (et d’une garniture au choix). Un conseil : il faut s’y attaquer à deux au grand minimum pour espérer en voir le bout !!!

Le ventre plein, nous sommes allées au château d’Osaka. C’était la première fois que je le voyais de jour !

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J’ai ouïe dire que l’intérieur ne valait pas vraiment le coup, donc on s’est contentées de faire le tour du parc, et ça fait déjà une bien belle balade.

On a terminé la soirée dans le coin d’Amerika Mura et on est allées se reposer parce que pour une journée « tranquille », on avait quand même pas mal marché, et le lendemain, une grosse journée nous attendait !

En effet, nous avions rendez-vous à Kyoto ! L’année dernière, j’avais adoré la cérémonie du thé proposée par Ami Kyoto et je voulais absolument pouvoir partager ça avec mes amies !!!

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Des professionnelles nous enseignent les principes de la cérémonie du thé, font des démonstrations et dégustations, nous apprennent à faire notre propre thé,… C’est une expérience mémorable, que je ne pourrais jamais assez recommander ! (Et il y a aussi des ateliers de calligraphie et d’ikebana, si ça vous tente davantage…)

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Quelques ustensiles de la cérémonie du thé, toujours via Ami Kyoto. Cuillère à thé « chashaku » en bambou, bol à thé (« chawan »), louche hishaku, aussi en bambou, furo (foyer portatif) et mizusashi (récipient à eau froide).

En plus, les hôtes sont tellement gentilles et bienveillantes, on ne peut que se sentir à l’aise ! J’avais d’ailleurs gardé contact avec l’une d’elles et quelle joie c’était d’enfin pouvoir se revoir !!!

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Mais là, je ne vous raconte pas tout dans l’ordre ! Ledit rendez-vous étant à 16h, on avait la journée devant nous pour explorer Kyoto. Le problème, c’est que l’incontournable Pavillon d’or est particulièrement excentré et il faut bien une heure de bus pour y arriver (et aussi pour revenir du coup !). C’était une visite qui, rien qu’à cause du trajet, allait nous prendre du temps, donc on ne savait pas si on allait pouvoir voir autre chose, mais on s’est bien débrouillées, et on a aussi pu faire le Kiyomizu-dera ! Je commence enfin à maîtriser les déplacements en bus (ma kryptonite), ce qui a aidé…

Le Pavillon d’or, je vais vous le dire franchement, au bout de la troisième fois… il m’impressionne toujours mais je peux concevoir une visite à Kyoto sans… Là, c’était passage obligatoire parce que je ne pouvais quand même pas faire venir mes amies ici sans les y emmener ! Mais en ce qui me concerne, c’est bon, j’ai fait le tour.

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Et le Kiyomizu-dera… j’y étais allée une fois mais je n’étais pas rentrée ! Je l’avais vu de l’extérieur, ce qui est sans intérêt parce que la « vue » la plus intéressante, c’est celle sur la magnifique structure en bois du bâtiment principal… Ce dernier est visible seulement une fois qu’on pénètre dans le complexe, et cette fois-ci, j’y comptais bien ! Sauf que… il est en pleine rénovation…

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Et ce depuis 2017 !!! Morale de l’histoire : j’aurais dû y entrer en 2016 quand j’en avais l’occasion. Conclusion de l’histoire : je n’ai plus qu’à y re-retourner en 2020, après la fin des travaux !

Heureusement, il y a d’autres choses à voir, notamment le Jishu-jinja ou la Otowa no Taki. Donc, malgré tout, très très belle visite !

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Le Jishu-jinja est dédié au dieu de l’amour ; on y trouve notamment deux pierres séparées de 18 mètres, et quiconque arrivant à franchir cette distance les yeux fermés rencontrera ~le grand amour~.
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En contrebas, vous pouvez voir la Otowa no Taki, une cascade dont boire l’eau conférerait santé et longévité.

Juste après qu’on eut fini de redescendre l’interminable rue commerçante qui mène au temple, c’était le déluge ! Une vraie tempête ! Heureusement qu’on avait une activité intérieure de prévue ! Mais même après la cérémonie du thé, le temps n’était pas propice au tourisme, donc on a vu un bout de Gion (mais pas celui que je voulais!!), et quand le restaurant dans lequel on avait tellement hâte d’aller s’est avéré être exceptionnellement fermé pour la soirée, on s’est dit qu’il était temps de rentrer.

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Les abords de la rivière Kamo ont leur charme, même sous la pluie…

Le jour suivant, encore un rendez-vous ! Cette fois-ci, pour louer des yukata ! Et le lieu… Arashiyama ! On est passées par l’agence Wargo que… je ne suis pas sûre de recommander (en tout cas sur Arashiyama). J’ai eu un problème avec ma réservation (un mail pour me dire que j’avais annulé alors que non !?), le choix n’est pas très vaste, le personnel un peu froid, des suppléments surprise (mon amie a payer un supplément de presque 10€ parce que ses cheveux étaient soi-disant trop longs ?),… Une expérience bien différente de celle que j’avais eu l’année dernière, chez Kiwami Fujinoka (à Kyoto), mais bon, rien de dramatique non plus !

Le processus était le même (à quelques détails) : on commence par signer un papier qui stipule qu’on s’engage à payer des frais supplémentaires si on abîme, ou rend en retard, le yukata, yukata qu’on va ensuite choisir parmi une sélection qui correspond à la formule choisie (on avait la formule standard à 2900 yen, soit environ 24€, qui incluait la tenue et les accessoires, mais il y a des formules plus coûteuses qui incluent, par exemple, des kimono dits « luxueux » ou encore « modernes » avec du tissu de qualité supérieure ou des motifs plus originaux). On monte à l’étage où on va se faire habiller pendant une trentaine de minutes : où on nous enfile dans un premier temps un hadagi (sous-vêtement), et, une fois qu’on est bien serrées dans le yukata, on peut choisir un obi (ceinture), un sac (kinchaku) et un accessoire pour les cheveux (kanzashi). Avant de partir, on enfile les sandales (zôri) de notre choix, et c’est parti ! N’est-ce donc pas un attirail approprié pour une balade dans la forêt de bambous ?

Chose à laquelle vous devez vous préparer si jamais vous sortez en yukata : on va beaucoup vous prendre en photo sans vous demander votre avis !!! Mes amies ont eu un peu de mal à s’habituer à ça au début (et je le comprends parce que ça m’avait mise tellement mal à l’aise la première fois…!!! j’hésitais presque à réitérer l’expérience), mais on a quand même bien profité de notre promenade. Ceci dit, quand on n’a pas l’habitude de porter ce genre de sandales, ça fatigue très vite ! Donc comme au bout de deux heures, on n’en pouvait plus!!!, et qu’on voulait encore faire autre chose de notre après-midi, on est allées les rendre (il était aux alentours de 14h, mais on peut normalement les garder jusqu’à 17h).

En effet, on voulait encore se rendre au Inari Fushimi-taisha ! Celui-ci non plus, ce n’est pas la première fois que je le fais, mais je l’ai redécouvert avec grand plaisir. Cependant,  mes amies étant épuisées (et n’étant moi-même pas si en forme que ça), je me suis arrêtée exactement au même endroit que la dernière fois ! Donc je serais prête à y retourner une troisième fois rien que pour faire la randonnée en entier.

On arrive au dernier jour… qu’on a passé à Nara ! A ce stade-là de l’aventure, on était un peu radines, et on a donc tout fait à pieds !!! Ce qui nous a permis de voir un peu le centre-ville, et notamment de passer devant Nakatanidou, magasin de mochi (spécialisé en yomogi mochi) qui, tous les jours, offre un spectacle aux passant-es, à savoir… une démonstration de mochitsuki, c’est-à-dire la préparation du mochi.

On a rejoint le Kôfuku-ji…

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…fait un tour au parc de Nara, où nous étions en très bonne compagnie…

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…et on a, sur un coup de tête, décidé de faire un tour au Nara National Museum.

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Je lui connais une autre entrée, plus belle…

Il a une bien belle collection, et on a aussi pu profiter d’une sympathique exposition temporaire sur les créatures du folklore japonais.

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On ne pouvait bien sûr pas repartir sans avoir vu le Todai-ji…

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…et pour la première fois, je suis montée jusqu’au Nigatsu-dô ! C’est un des principaux bâtiments qui constituent le Todai-ji mais comme il est un peu éloigné du reste et qu’il se trouve sur une colline, tout le monde ne passe pas forcément lui rendre visite (les alentours étaient quasiment déserts quand on y était!)… C’est un tort, car il est superbe !!!

Sur le chemin du retour, on s’est arrêtées dans une petite boutique qui proposait diverses confiseries et boissons, toutes accompagnées d’un petit biscuit cerf. Moi, pigeonne, grosse touriste… je sors le porte-monnaie…

La fin était proche… et le voyage s’était passé sans trop de galères, dans la joie et la bonne humeur ! Mais pas jusqu’au bout, ça aurait été trop facile… Il faut dire que depuis le début, une ombre planait au-dessus de nos têtes, un problème non-négligeable nous guettait et nous avons fait de notre mieux pour l’ignorer, vivre dans le déni et profiter du voyage, mais les faits étaient là : le dernier jour, à cause de notre distance assez conséquente avec Narita, nous allions avoir très peu de temps pour rejoindre l’aéroport depuis la contrée lointaine d’Osaka, et le meilleur itinéraire (gratuit) que je ne vous avais trouvé nous faisait arriver, au plus tôt… une heure avant la fermeture des portes… C’est peu ! Jouable quand même, mais tout mon entourage m’a dit que je jouais avec le feu et mes amies craignaient le pire, puis je n’étais moi-même pas totalement confiante, donc j’ai quand même essayé de trouver une solution !

Au début, j’ai envisagé de prendre un Nozomi, un shinkansen particulièrement rapide, qui ne s’arrête quasiment pas, mais auquel les détenteur-ices de JR Pass n’ont pas accès, ce qui veut dire qu’il aurait fallu payer ! Mais ça nous aurait fait arriver à 9h30, bien en avance, nous laissant tout le temps dont on aurait pu avoir besoin… HyperDia nous avait annoncé l’équivalent d’une cinquantaine d’euros, somme qui faisait un peu mal mais qu’on était prêtes à dépenser pour avoir l’esprit tranquille. Sauf qu’au guichet, on nous en a demandé 140 !!! Demi-tour.

Finalement, on a opté pour un itinéraire qui nous faisait emprunter le Keisei Skyliner (au départ de Nippori) et qui nous faisait gagner une demi-heure, demi-heure qui allait sans doute s’avérer précieuse !!! Là encore, il fallait payer, mais une moindre somme ! Un peu plus de 1000 yen ! On a donc acheté les billets au début de la première semaine et après, on était plus ou moins sereines…

C’est lui !

Mais on avait raison de rester sur nos gardes car nous voilà prêtes à monter sur le quai lorsqu’on nous arrête pour nous dire qu’il nous manque un billet !!! En effet, pour prendre ce train, il faut payer le prix de la réservation d’une place, ET le prix du trajet ! Ce sont deux tickets séparés ! Mais nous n’avions que 15 minutes entre notre arrivée à Nippori et le départ du Skyliner, et on en avait déjà perdues quelques unes à simplement aller d’une gare à l’autre !!! Le temps qu’on comprenne ce qu’il nous manquait, comment ça fonctionnait, et surtout à combien ça revenait!!!, d’autres précieuses minutes s’étaient écoulées ! En plus, c’était la fin du voyage, on avait dépensé tous nos yen, aucune de nous n’avait prévu d’encore devoir sortir 20 balles pour payer un ticket surprise, et même s’il y avait eu un bureau de change non loin, on savait pertinemment qu’on n’avait plus le temps d’aller changer des sous !!!

Il était 10h, le train partait à 10h05, le suivant partait 30 minutes plus tard (donc bien trop tard pour qu’on puisse avoir notre vol), et on stressait à tour de rôle : je parlais au mec, je stressais, une de mes amies prenait la relève, puis elle stressait, donc c’était la troisième qui tentait de trouver une solution mais de toute évidence il n’y en avait pas, donc elle stressait, et là c’était à moi de gérer, et ainsi de suite,… Tout se passe très vite mais comme on était pressées par le temps, j’avais l’impression qu’on perdait des heures entières, et je me voyais louper notre avion, je commençais à me faire une raison, quand soudain, j’entends « credit card ? ». Je renais. « Credit card, yes. »

Comment !!! ça avait pu !!! ne pas me traverser l’esprit avant !!! Je n’utilise jamais ma carte au Japon, les japonais-es ne sont pas très carte de crédit de toute façon, la plupart des établissements ne l’acceptent même pas, puis c’est sans compter sur les frais à l’étranger ! Bref j’avais oublié jusqu’à son existence, mais ça y est, c’était son moment de gloire. Je la sors, je lui donne, je signe un reçu, tout se fait très vite. Si j’ai bien compris, on n’était même pas au bon endroit pour acheter le ticket manquant, mais ce qu’il a pu faire, c’est nous vendre les deux tickets en même temps, et me rembourser en liquide le prix de ceux qu’on avait déjà acheté, vous me suivez ? évidemment, j’ai tout acheté x3 parce qu’une de mes amies n’avait pas sa carte et, quand bien même, on n’avait pas le temps de chacune effectuer le paiement !

On voit le bout du tunnel, les tickets sont en cours d’impression, je ne suis toujours pas tout à fait calme parce qu’il est quand même 10h03, mais le type de l’autre côté du guichet m’assure « you have time ». Pas convaincue. On les a enfin en main, on fonce, on arrive sur le quai, le train arrive pile à ce moment là, on monte dedans et il repart aussi tôt. WAW ! 24 secondes chrono ! On s’assoit à nos places et on se liquéfie. Pendant un instant, la possibilité de rater notre avion était devenue très réelle !!! Tout ce qui nous attendait après ça ne nous faisait plus peur, une fois qu’on serait à l’aéroport, même si on venait à manquer de temps, on savait qu’on trouverait des solutions, parce que, au moins, on serait sur place !!!

Ceci dit, Narita étant Narita, nous n’avons pas rencontré le moindre problème et nous sommes même arrivées avec quelques minutes d’avance à notre porte d’embarquement… C’est donc la fin de ce voyage, mais pas la fin de cet article !!!

Avant de vous quitter, quelques remarques que je me suis faite pendant ce voyage et que je n’ai pas eu l’occasion de caser dans l’article plus tôt :

  • J’ai beaucoup plus parlé en japonais !!! L’année dernière, j’avais déjà un an de japonais derrière moi, mais j’étais encore un peu timide et pas tout à fait capable de comprendre tout ce qu’on me répondait, et là, même si c’est encore loin d’être parfait, et que, prise de court, je ne formule pas toujours des phrases aussi élaborées que ce dont je suis capable, hé bien, je vois quand même que j’ai fait bien des progrès, et je n’utilise quasiment plus du tout l’anglais ! J’ai vraiment hâte de voir quel sera mon niveau dans un an (et voilà donc une bonne excuse pour retourner au Japon !!!).
  • Comme je lis aussi de plus en plus, et que j’ai maintenant accès à plus de choses qu’avant, j’en profite!!! Et, résultat, je n’ai quasiment acheté que des livres ! Et quasiment pas de goodies ! Je suis devenue une autre femme : maintenant, quand je rentre dans un Animate, je peux en ressortir les mains vides ! Il faut dire que je regarde aussi de moins en moins d’anime, donc toutes les nouvelles séries qui sont en rayon me parlent moins, mais je suis aussi moins matérialiste, je ressens moins le besoin d’acheter des produits dérivés des séries que j’aime, donc mes achats étaient bien différents des années précédentes. (Notez que je ferais toujours une exception en ce qui concerne Nitori !)
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Pendant que j’étais à Osaka, j’ai notamment lu « I’m loved by genderless boy » de Tamekou, dont la couverture me faisait fort envie et dont j’avais déjà un peu entendu parler, et j’ai adoré ! J’en parlerai plus en détails dans un article mais en attendant, sachez qu’il sortira en anglais sous le nom de « My Androgynous Boyfriend » l’année prochaine !
  • Moins personnel, plus général : manger végé en dehors de Tokyo, c’est une vraie galère ! Déjà à Tokyo, c’était pas trop ça, mais on a réussi à se nourrir même si on ne peut pas entrer dans le premier restau qu’on voit, qu’on doit parfois faire du chemin pour trouver un endroit correct où manger, et qu’on a vite fait le tour du peu d’options qu’offrent les konbini,… Mais bon, on n’est pas mortes de faim. En dehors de la capitale par contre, ça se complique… On a eu beaucoup de mal à manger à Osaka, et je m’y attendais, mais je pensais m’être suffisamment préparée, sauf que dans les faits, les restaurants sont parfois très loin d’où l’on se trouve, les magasins n’ont pas toujours les quelques produits sans viande qu’on s’attend à y trouver, et on se retrouve… au Domino’s ! Il y en avait un juste en bas de chez nous, vraiment la porte à côté!, et autant dire que… le personnel nous a beaucoup vues (on en était au stade « on n’a même plus besoin de passer commande parce qu’iels savent ce qu’on va prendre »). Et le comble, c’était qu’on prenait même pas de pizzas, parce que c’était hors de prix ?!, donc on prenait des sandwiches avocat-crevettes sans crevettes… voilà… notre alimentation à Osaka…

On a connu des galères, on a connu la faim, mais on a aussi bien mangé, et j’aimerais partager avec vous quelques repas et adresses mémorables. C’était mon premier voyage au Japon depuis que je ne mange plus de viande et tout ce que j’ai testé là, c’est vraiment « la base », les références en la matière, les adresses les plus connues des végétarien-nes et végétalien-nes, donc rien de bien intéressant si vous êtes déjà allé-es sur Tokyo en tant que vg mais ça peut servir pour celles et ceux pour qui ce n’est pas encore le cas, et même pour les non-vg qui seraient curieux-ses de savoir ce qu’on peut se mettre sous la dent.

Notre QG, à quelques minutes à pieds de chez nous ! Pas très typique comme cuisine, certes, mais une valeur sûre pour les végés ! Ain Soph est une chaîne dont les différents restaurants ne servent pas tous forcément la même chose : cuisine traditionnelle japonaise dans des bentô à Ginza, curry et hayashi rice à Kyoto, ou encore… burgers et burritos à Shinjuku ! En tout cas, peu importe la branche, tout est 100% vegan. Et 100% délicieux aussi !!! Le cheeseburger vegan est l’un des meilleurs burgers végés que j’ai eu l’occasion de manger ! Le fauxmage est particulièrement bon, et pourtant j’étais sceptique, parce que je n’en avais encore jamais goûté un qui m’avait convaincue, mais celui-ci… c’est d’un tout autre niveau !!! Tellement bluffée que j’ai testé leur mac and cheese et : un régal aussi, j’y repense encore souvent avec nostalgie.

Autre valeur sûre : T’s TanTan, restaurant de ramen vegan à la gare de Tokyo ! Là aussi, on a affaire à une chaîne, qui a une carte un peu plus variée dans son T’s Restaurant à Jiyugaoka, mais qui se spécialise avant tout dans les ramen. Je pensais que je n’aimais pas les ramen, mais c’était avant que je mange là-bas !!! J’ai testé celles que vous pouvez voir au milieu, les « tantan au sésame blanc » avec des carottes, des cacahuètes, plein de bonnes choses. C’était sa-vou-reux !!! (Aussi : on a acheté leurs nouilles instantanées pour des ami-es et elles ont eu un franc succès !)

Autre chose que j’ai récemment appris à aimer : les sushi ?! Je n’ai jamais vraiment mangé de poisson donc je ne me suis jamais trop penchée sur les sushi, ça n’avait pas l’air pour moi!!, mais à partir du moment où j’ai commencé à me pencher sur les options végés, je me suis rendue compte qu’en fait, je pouvais aussi y trouver mon bonheur ! Je me délecte maintenant d’inarizushi, de tamago sushi, ou encore de kappa maki. Mais où ?! Nous avons testé la chaîne Genki Sushi, qui, j’ai l’impression, est très populaire auprès des touristes, parce qu’on y est allées un soir où, sur la liste d’attente, y’avait pas un seul nom japonais… On peut comprendre pourquoi : le concept est rigolo ! On commande sur une tablette, et notre commande arrive sur un tapis roulant, exactement comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessus et les prix sont très raisonnables (pour les plus basiques, c’est 108 yen pour deux sushi ou six maki, donc même pas un euro !, et les prix augmentent en fonction de la rareté/qualité/quantité de la garniture). Si on s’était tournées vers ce resto là, c’est parce que quand j’ai cherché une adresse avec une assez large sélection de sushi végés, c’est celui-ci qui est sorti en premier.

Un classique ! connu de tous et toutes ! CURRY HOUSE COCO ICHIBANYA !!! Qu’une de mes amies n’a pas aimé donc où on n’est allées qu’une fois mais !!!… que je recommande quand même fortement si vous n’avez pas peur des épices ! C’est une chaîne, pas vegan, mais dont certains restaurants proposent un menu végétarien : en voici la liste. Il y en a partout, c’est bon!, tout à fait correct pour une chaîne, saura mettre tous les amateur-ices de curry d’accord, végés ou non.

Le problème de la majorité des currys, c’est que, même si à priori ils ne sont pas accompagnés de viande, la sauce, le roux de curry, est généralement à base de viande (de bœuf, souvent), même si ce n’est pas visible (la plupart du temps il n’y aura pas de morceaux mais on garde la graisse pour faire la base). Donc méfiez-vous ! Si maintenant, vous allez par exemple dans un Coco Ichibanya qui n’a pas d’option végétarienne, mais que vous prenez un curry aux légumes, le curry ne sera pas végétarien pour autant ! Et ça vaut aussi pour les autres restaurants, du coup. Maintenant, si vous voulez vous faire un curry maison, la marque qu’on trouve le plus en France dans les épiceries spécialisées, le « Golden Curry », ne contient pas de viande, donc faites-vous plaisir…

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On s’éloigne des adresses végés un instant, mais il faut que je mentionne « Cha Te », parce qu’une de mes amies et moi-même sommes de grandes fans de bubble tea, et on a touché le jackpot en logeant à Shin Okubo où on peut en acheter tous les deux mètres… Et par un heureux hasard, le meilleur du coin était le plus proche de nous !!! Et je ne peux décemment pas vous parler de ce que j’ai mangé pendant ce voyage sans parler de boba étant donné que notre alimentation en était quand même composée à quasi 70%. Je n’ai pas pu tester Gong Cha, à Shibuya, qui fait fureur en ce moment (ça sera pour la prochaine fois !), mais je conseille Cha Tea, en particulier celui que vous pouvez voir ci-dessus (chocolat-sucre brun), si vous passez par le quartier coréen…

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Obligée de mentionner au moins une adresse à Osaka… Encore un restaurant de ramen ! Celui-ci s’appelle « Chabuton », et il est loin d’être vegan, mais il y a quand même deux options végés sur la carte : les ramen ci-dessus, et des gyoza aux légumes (c’est assez courant en France mais allez trouver des gyoza aux légumes au Japon ! une denrée rare). Moins séduite que chez T’s Tantan mais c’était quand même très bon !

Il y a d’autres établissements végés réputés à Osaka mais je n’ai malheureusement pas pu les tester car trop loin, pas ouverts,… multitude de raisons, mais si vous visitez la ville dans d’autres circonstances que moi, je suis sûre que vous tomberez dessus et pourrez en profiter. Le souci, c’est que, comme vous avez pu le voir, c’est une semaine où on était souvent en dehors de la ville, et quand on rentrait après une longue journée à Kyoto par exemple, on n’avait pas forcément le temps, l’argent, ou l’énergie, de faire des kilomètres pour aller dans un resto précis. Et, pas de chance, mais autour de chez nous, les options étaient limitées ! Il y avait bien un petit restaurant une rue plus loin qui précisait sur sa devanture que les végétarien-nes étaient les bienvenu-es, mais une fois à l’intérieur, on nous a proposé du riz, des fèves de soja, et… du calmar.

En tout cas, si jamais vous avez besoin d’une liste plus complète pour un futur voyage, que ça soit pour Tokyo ou Osaka, j’en encore bien d’autres adresses en stock et je partagerais avec plaisir… tout n’a pas pu être testé et approuvé par mes soins mais j’imagine que tout est toujours bon à prendre !

Et avant de vous quitter, je vais aussi rapidement vous faire part de mon budget, histoire que vous puissiez vous faire une idée d’à combien un tel voyage peut revenir !

  • Avion : 556€ par personne (aller-retour, pour un voyage en août avec Aeroflot à partir de Paris CDG, avec escales de 2h40 à l’allée comme au retour). Août est la période la plus chère, mais si vous pouvez partir… littéralement n’importe quel autre mois, vous vous en tirerez pour beaucoup moins cher (en admettant que vous preniez vos billets assez tôt ! Là, par exemple, j’avais regardé 9 mois à l’avance).
  • Tokyo : 616€ pour trois, en appartement, sur AirBnb. C’est CHER, vous pouvez vous loger pour bien moins (au moins 100€ de moins), mais comme on a changé d’appartement sur le tard, on a un peu douillé.
  • Osaka : 351€ à trois, en appartement, sur Booking.
  • JR Pass : 236€ par personne pour 7 jours.
  • Métro : au minimum 80€, avec une carte Suica. Ca pique !!! mais comme au bout de la deuxième semaine, on avait le JR Pass, on a pu réduire le coût des transports en utilisant des lignes JR.
  • Nourriture : 300€.
  • Et enfin, vos budgets « visites » et « souvenirs » dépendent de vous !

Comme je le disais, c’est juste pour vous donner une idée, mais chaque voyage va demander un budget différent qui dépendra de plein de facteurs !


Fin ! J’espère que cette lecture vous a plu… Si c’est le cas, hé bien, je ne demande qu’à vous reproposer le même type d’article l’année prochaine… on croise les doigts pour que ça se fasse… En attendant, il faut aller en cours !!! Je poste cet article à la mi-septembre donc la plupart d’entre vous sont sûrement déjà retourné-es à la fac ou au lycée, et… j’espère que ça se passe bien ! Je vous souhaite plein de réussites cette année. Quant à moi, j’ai aussi repris la semaine dernière, et vous allez donc encore moins me voir que d’habitude par ici, mais je ferai de mon mieux pour passer donner des signes de vie de temps à autre.

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Cap sur Tokyo DisneySea !

Hé oui, comme vous avez pu le lire dans mon dernier article, j’étais à Tokyo DisneySea pas plus tard que la semaine dernière, et maintenant que je suis de retour, je vais tout vous raconter.

On va d’abord faire les présentations pour celles et ceux qui ne connaissent pas : il y a deux parcs Disney au Japon, Tokyo Disneyland et Tokyo DisneySea. J’étais au premier il y a 5 ans, et j’ai toujours regretté d’être allé à celui-ci plutôt qu’à DisneySea. Vous voyez, Tokyo Disneyland est à l’image des autres parcs Disney ; si vous êtes allé-e-s à celui de Paris, vous ne serez pas tant dépaysé-e-s à Tôkyô. Même son château n’a rien d’original, puisqu’il est une copie de celui de Magic Kingdom, à Disney World en Floride. DisneySea en revanche… est un parc unique au monde. Il vaut davantage le détour que son voisin avec qui il partage le resort, mais à l’époque, compte tenu du prix des tickets, il fallait faire un choix, et j’ai porté le mien sur le parc que je considérais comme « le parc principal ». Mais bon, ce n’était que partie remise ! Continuons avec les présentations.

Contrairement aux autres parcs Disney, qui sont divisés en « lands »/ «pays », Tokyo DisneySea est constitué de différents « ports », qui sont au nombre de 7.

On entre dans le parc par Mediterranean Harbor. Parfaite reconstitution d’une ville italienne de la Renaissance. Un de mes endroits préférés du parc, on s’y croirait !

American Waterfront, l’Amérique au début du XXème siècle. Une partie évoque New York, et l’autre, Cape Cod. Probablement dans mon top 3 si j’y faisais un.

Port Discovery se veut un peu plus futuriste ; c’est un peu notre Discoveryland parisien si c’était un port. On y trouve aussi la Marine Life Institute du Monde de Dory.

Lost River Delta, si on compare toujours, ressemblerait un peu à notre Adventureland, sauf que c’est une jungle d’Amérique Centrale ; d’où la pyramide aztèque.

Arabian Coast est, je crois bien, l’endroit que j’aime le plus avec Mediterranean Harbor. Inspiré de l’univers d’Aladdin, on y retrouve le palais d’Agrabah et son marché.

Quant à Mermaid Lagoon, c’est l’univers de la Petite Sirène. Cet endroit du parc est sous-terrain, pour donner l’impression d’être « sous l’océaaan », et recréé le royaume de Triton.

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Enfin, Mysterious Island est l’espace au cœur du grand volcan qui trône au centre du parc. C’est un peu lui, le « château » du parc (et à certains moments de la journée, il entre en éruption et du feu en sort !). Cette partie s’inspire de l’œuvre de Jules Vernes.

Certains endroits sont majestueux au point qu’aucune photo ne puisse vraiment leur rendre justice, mais j’espère que cette petite présentation vous aura donné un bon aperçu. Beaucoup le considèrent comme le plus beau parc du monde… et je suis assez d’accord.

Mais qu’en est-il des attractions ?

On ne se voilait pas la face, on savait qu’on n’allait pas en faire autant qu’on voulait à moins de passer la journée dans des files d’attente. On aura finalement réussi à en faire quatre, et honnêtement, c’est quatre attractions de plus que ce que j’aurais imaginé…

On a commencé avec Journey to the Center of the Earth à Mysterious Island. Considérée comme une attraction incontournable du parc, on s’est dit que si on devait faire la queue pour quelque chose, c’était bien ça. Alors à peine arrivée au parc, on a fait deux bonnes heures de queue ; dans aucun parc je n’avais encore fait autant d’attente dans une attraction, mais je savais qu’ici c’était la « norme » et que j’allais bien devoir le faire au moins une fois. Il faut reconnaître que la file a de biens beaux décors.

Comme c’était dans la catégorie des montagnes russes, je m’attendais au pire !!! J’avais comparé la vitesse maximale à celle des attractions à sensations fortes que je fais d’habitude dans d’autres parcs, et ce n’était pas de la rigolade !!! Mais la majeure partie de l’attraction est en fait un dark ride ; c’est-à-dire qu’on est dans un wagon qui nous emmène dans les « profondeurs de la Terre », et c’est aussi tranquille quoi qu’un peu bruyant, jusqu’à qu’on tombe nez à nez avec un monstre de lave, duquel on est sauvé-e-s par une éruption volcanique qui nous expulse du volcan à une vitesse de 75km/h. Attraction à la hauteur de sa réputation, c’est très fun !, mais j’ai été surprise par le bruit !!! moi qui suis sensible à ça, l’éruption m’a fait me boucher les oreilles.

Juste à côté, il y a 20,000 Leagues Under the Sea, l’autre attraction de ce « port ». On l’a faite en fin de journée, il y avait environ 40 minutes de queue. On est là dans un sous-marin du capitaine Némo, et cette fois-ci, c’est les profondeurs de l’océan que l’on explore. Mais tout ne se passe pas comme prévu !!!……  Je ne sais pas si c’est classé comme un dark ride ? mais c’est un parcours dans un wagon quoi, on voit des décors à travers les vitres, et on a l’impression d’être sous l’eau (à ma connaissance, il y a une attraction similaire au parc californien, mais qui est vraiment sous l’eau ; ce n’est pas le cas ici, mais c’est bien fait donc c’est quand même assez immersif).

A Mediterranean Harbor, on a fait les Venitian Gondolas, une balade en gondole sur le Palazzo Canal et le Porto Paradisio. Gros coup de cœur, c’était vraiment sympa, exactement comme à Venise, dans un décor immersif, avec des gondolier-ères ! La nôtre a même chanter ! Comme ! à ! Venise ! Et on a attendu seulement 30 minutes pour cette attraction quand même assez populaire.

Moins intéressant, mais à Arabian Coast, on a aussi fait Jasmine’s Flying Carpets, parce qu’il n’y avait vraiment pas beaucoup d’attente (15 minutes si je me souviens bien), et comme on n’avait pas fait grand-chose d’autre, c’était toujours ça de pris, mais c’est exactement la même chose qu’à Paris. L’attraction est quand même plus jolie, on « vole » autour d’une magnifique fontaine, mais ça reste un manège qui tourne, qui monte et qui descend, rien de spécial.

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Mes regrets, au niveau des attractions, c’est de ne pas avoir pu faire :

  • La Tower of Terror, mon attraction préférée à Disney Studios en France, dont la version japonaise vaut apparemment le coup d’œil. Rien que son apparence est totalement différente, et l’attraction n’est pas basée sur Twilight Zone mais a sa propre histoire en lien avec le port d’American Waterfront.
  • Toy Story Mania !, peut-être l’attraction LA plus populaire en ce moment. C’est un ride interactif sur le thème de la fête foraine, tout en 3D et apparemment c’est super. L’attraction se situe aussi à American Waterfront mais dans une zone à part, « Toyville ».
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  • Sinbad’s Storybook Voyage, pas le type d’attraction que je préfère mais apparemment elle est très réussie ; c’est du même style que It’s a Small World mais sur le thème des Contes des Mille et Une Nuits, avec Sinbad et son compagnon Chandu, un bébé tigre. La bande-son est signé Alan Menken, compositeurs des musiques de pas mal de grands films Disney, comme Aladdin, La Belle et la Bête, La Petite Sirène, Hercule,…

Cette dernière attraction est à Arabian  Coast, et maintenant que j’y pense, j’ai quelques autres regrets là-bas. La gourmandise fard du parc, c’est la Chandu Tail, une brioche à la vapeur au poulet et au maïs à la crème en forme de queue de tigre. C’est trop mignon, et, à ce qu’on dit, trop bon, mais je n’ai pas eu l’occasion d’en goûter et maintenant je regrette !

Ils ont aussi du popcorn en curry, et en grande fan de curry, je me dis que j’aurais pu en prendre. Ca sentait à des kilomètres à la ronde d’ailleurs. Fun fact : le popcorn des parcs Disney japonais a la particularité d’avoir des goûts un peu farfelus en fonction des ports. A Arabian Coast, c’est donc le curry, à American Waterfront, on en trouve à la crevette, j’en ai aussi vu à la fraise à Port Discovery,… Même chose avec les churros d’ailleurs : il y en a la patate douce, au matcha,… (et ils sont en forme de Mickey bien sûr !). Sauf que bon, je n’avais pas l’appétit pour un pot de popcorn… j’aurais dû, juste pour goûter, pour une fois que je suis là !!! En tout cas, des japonais-e-s se lancent le défi et testent tous les goûts. Et on ne rigole pas non plus avec les seaux à popcorn. Regardez celui-ci !!! :

Ce que j’ai fait, par contre, c’est manger au New York Deli à American Waterfront ; on y mange des sandwiches et des salades, rien de très « Disney » dans la présentation et donc rien qui mérite vraiment une photo, mais c’était bon, et, pour un parc Disney, pas trop cher.

Après, l’une de nous s’est pris un petit roulée à la framboise à la Sebastian’s Calypso Kitchen.

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Et plus tard dans l’après-midi, on a pris un petit goûter à la Mamma’s Biscotti Bakery, à l’entrée du parc à Mediterranean Harbor.

On pouvait garder la tasse !

Et d’ailleurs, en parlant de souvenirs, les prix sont très élevés dans les boutiques. J’ai vu des sets de stylos, certes très beau, mais qui coûtaient aux alentours de 30€ ! Pour vous donner une idée… En plus d’un cadeau pour mon père, je n’ai acheté qu’un t-shirt.

Il fait partie de la nouvelle collection des 35 ans de Tokyo Disneyland: TOUT LE MONDE  en avait un ! On aurait pu se croire à une Pride Mickey. J’aurais pas pu imaginé un meilleur t-shirt en souvenir, et en plus il m’a coûté tout juste plus de 15€ (mais c’est une taille enfant) (les tailles adultes coûtait au-dessus de 20€ ?! mais c’était taillé vraiment très grand, et comme je rentrais dans une taille enfant, j’ai fait quelques économies). Une chemise hawaïenne Minnie me faisait de l’œil mais elle était à 40€… c’était dur mais j’ai été raisonnable.

Maintenant qu’on en parle : les japonais-e-s ne déconnent pas avec leurs tenues pour Disneyland. Je me pensais préparée avec mon t-shirt et mon short Stitch, mais je me suis vite rendue compte que ce n’était rien de plus que le minimum strict : les gens étaient habillé-e-s Disney de la TÊTE aux PIEDS. J’ai vu beaucoup de « disneybouding », je n’ai jamais eu l’impression que c’était une pratique très répandue en France mais je sais que ça l’est aux US, et visiblement, au Japon : c’est le fait de composer une tenue « casual » en s’inspirant d’un personnage Disney (du « casual cosplay » peut-on dire; c’est pas un costume, mais une tenue de tous les jours, inspirée d’un personnage). Y’avait une fille en dalmatien ! une fille Stitch ! une fille Duffy !

Duffy, c’est la mascotte de Tokyo DisneySea. A sa droite, sa copine ShellieMay, et à sa gauche, Stella Lou et Gelatoni.

Si je ne me trompe pas, il n’est pas « né » au Japon, mais il n’a connu aucun succès aux US, probablement parce qu’il n’appartient pas à l’univers cinématique Disney, mais en tout cas, il a trouvé sa place au Japon, qui lui a donné une identité : un nom, une histoire (qui justifie sa présence dans le parc) et des ami-e-s. C’est un vrai phénomène là-bas, les produits dérivés partent comme des petits pains, et Duffy est le visage du parc. Il vole totalement la vedette à Mickey ! Et la marque se développe aussi à Hong Kong Disneyland, qui rajoute même de nouveaux personnages au groupe cette année : la chienne Cookie et la tortue Olu.

Je n’ai malheureusement croisé aucune des mascottes dans le parc. Par contre ! j’ai aperçu Mickey de loin, à l’ouverture du parc, et à Arabian Coast, j’ai pu prendre des photos avec un Abu 100% dans son rôle, c’était trop drôle !

On n’a pas non plus eu l’occasion de voir des spectacles ou des parades, pas le temps, trop de monde, etc. Comme on longeait à Nagoya, on ne pouvait pas rester jusqu’à la fermeture sous peine de rater notre dernier train, alors on n’a pas pu voir le spectacle sur l’eau qu’on voulait voir, mais de toute façon, je doute qu’on aurait pu avoir une bonne place sans camper quatre heures avant… (on a VRAIMENT vu une tonne de gens installé-e-s pour un spectacle qui ne commençait pas avant quatre ou trois heures ! alors je n’imagine pas le gros spectacle du soir…).

Ce n’était pas possible de tout faire en une journée, mais on a quand même bien exploité le parc et on a passé un moment MAGIQUE à DisneySea. C’est un peu ma revanche sur Tokyo Disneyland 2013, parce que, peut-être que celles et ceux qui me lisaient déjà à l’époque s’en souviennent, on avait eu une énième dispute qui avait coupé court à la visite et on a vraiment pas assez profité de la journée. Là, tout s’est merveilleusement bien passé, on a eu un coup de cœur pour ce parc, et je n’ai que des bons souvenirs.

Je vous laisse sur quelques conseils, si jamais vous prévoyez d’aller au parc !

  • Je répète ce que j’ai dit en début d’article mais si vous devez choisir entre Tokyo Disneyland et Tokyo DisneySea, n’y pensez même pas, allez à DisneySea.
  • Si vous pensez qu’une après-midi vous suffit et que vous voulez faire des économies, il existe des tickets appelés « Starlight Passport », valables à partir de 15h. Ca fait une différence de 2,000 yen, ce qui est déjà pas mal !
  • Achetez vos billets en ligne, il peut y avoir des sacrées queues pour acheter des tickets à l’entrée alors que vous gagnerez un temps considérable si vous les avez déjà. Vous pouvez les prendre directement sur le site du Tokyo Disney Resort (il existe aussi des intermédiaires mais de ce que j’ai constaté, c’est les mêmes prix).
  • Ne comptez pas trop sur les Fast Pass… les gens se ruent dessus dès l’ouverture (sans compter le fait que les visiteur-euses qui logent à l’hôtel MiraCosta peuvent accéder au parc 15 minutes en avance et ça fait déjà une grande différence au niveau des Fast Pass), ils partent à toute vitesse, et aller en chercher ne serait-ce qu’une heure après l’ouverture, c’est la garantie de ne pas en avoir (ou alors pas avant 21h). Ce n’est pas mission impossible non plus, mais vous ne pourrez probablement pas en avoir pour toutes les attractions qui en proposent, contrairement à Paris où là c’est tout à fait faisable.
  • En revanche, il y a deux attractions avec des files single riders : Temple of the Crystal Skull et Raging Spirits, les deux attractions de Lost River Delta. Certes, vous devrez faire l’attraction seul-e, séparer le groupe, mais si vous voulez vraiment faire ces attractions sans perdre de temps, c’est un bon moyen car les files single riders sont généralement très peu utilisées, vous n’aurez sûrement pas d’attente.

Fin ! J’espère que cet article vous a plu ! En tout cas, moi ça m’a fait plaisir de revivre cette journée en vous la racontant !

Publié dans Voyage

Moi, au Japon. Saison 3. Fukuoka, Karatsu, Nagasaki, Sasaguri, Nagoya, Kyôto, Kanazawa.

Le plan, au départ, c’était un article par jour, ou au moins, un article tous les deux jours. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Rien ne s’est vraiment passé comme prévu. Dans cet article, je vais vous raconter comment se sont passées mes deux semaines au Japon, qui, ne vous méprenez pas, se sont BIEN passées, mais commençons par le commencement, quand la Menace a commencé à planer au-dessus du voyage.

Il faut revenir au mois de juin. Le voyage qu’on préparait depuis plus d’un an approchait à grands pas, et tout était prêt ! Le logement était l’une des premières choses dont on s’était occupées et on avait donc effectuées nos réservations sur AirBnB depuis plusieurs mois déjà. C’était sans compter sur la nouvelle loi sur les locations touristiques ! Pour louer un appartement sur AirBnB, il faut maintenant faire plein de démarches longues et contraignantes pour obtenir un permis, chose que tous les propriétaires n’ont pas voulu ou n’ont pas pu faire, et en conséquence, 80% des annonces sur AirBnB ont été supprimées. Quand ces histoires ont commencé à se concrétiser en avril, on a bien sûr envoyé un message à nos proprios pour vérifier qu’ils étaient réglos, qu’ils faisaient lesdites démarches, que la police n’allait pas frapper à notre porte au moins d’août, etc. Les deux nous assurent que oui… pas besoin de s’inquiéter pour nos réservations… puis la loi entre en vigueur en juin, et là, leurs annonces disparaissent du site, impossible de les contacter, notre argent est déjà encaissé, et on se retrouve sans logement à deux mois du départ. C’est le drame.

On cherche de nouveaux logements dans la panique, sans trop savoir où on va trouver l’argent pour, on pense même à annuler le voyage mais on ne peut plus annuler nos billets d’avion,… et finalement, au bout d’une semaine de FIGHT avec AirBnB, on se fait rembourser et dédommager. On nous a remboursé le double de ce qu’on avait payé, et on nous a donné deux bons de 100$ chacun pour des « AirBnB experiences ». On avait donc le double de notre budget pour trouver de nouveaux logements, ce qui est généreux, mais, à deux mois du voyage, et avec les trois quarts des annonces supprimées du site, on avait le choix entre une dizaine d’apparts à tout casser. Mais on a trouvé ! Fukuoka, Nagoya, on arrive !

Presque ! Avant ça, notre unique voiture a lâché la semaine avant le départ. Panique. Drame. Encore un signe de la Menace. Mais on a trouvé une solution ! Fukuoka, Nagoya, on arrive !

On a voyagé avec Turkish Airlines. Ils ont une super sélection de films, j’ai enfin pu regarder « I, Tonya » que je n’avais pas eu l’occasion de voir quand il était en salle. Un peu sceptique quant à l’objectivité de ce genre de « biopic » mais c’était bien ! J’aime Margot Robbie maintenant ! J’ai presque failli enchaîner avec Suicide Squad, mais dès que j’ai vu Jared Leto j’ai malheureusement dû couper le film. Allergie et tout ça, vous comprenez.

Escale de 4 heures à l’aéroport d’Istamboul. A ce stade de l’aventure, y’avait déjà eu une dispute (pour rappel, je suis partie avec ma mère et ma grand-mère) (celles et ceux qui me lisent depuis mon premier voyage en 2013 savent que c’est ni plus ni moins que la routine). En plus, je m’étais assise sur un chewing-gum. La Menace. Mais alors que j’étais assise seule dans un Starbucks bondé, j’ai fait une super rencontre, une sœur et son frère qui venaient d’Irak ; ça m’a bien remonté le moral, et c’était reparti pour 10 heures de vol.

On arrive le 7 août à 19h à Narita. Sous la pluie ! Sale temps à Tôkyô. Un typhon se préparait, et pour la première fois, j’ai eu FROID à Tôkyô au mois d’août ! Inconcevable ! On a passé la nuit dans un hôtel à Ôkubo (troisième fois qu’on vient à Tôkyô, et troisième fois qu’on loge dans ce quartier !), et on est parti pour Fukuoka à la première heure le lendemain.

Si toutes ces heures d’avion ne suffisaient pas, c’était maintenant parti pour cinq bonnes heures de shinkansen.

On arrive dans un petit appartement, sympa mais cher pour ce que c’est ! Pour notre budget, c’est correct, sauf que là, on en avait le double ! Mais on n’en demandait pas plus à la base. Des bars, des restos, trois konbini et un supermarché à proximité,… seul inconvénient, c’était peut-être qu’on était un peu loin de la gare (à la fin d’une longue journée à gambader partout, les 1,3km de la gare à l’appart, on les sent !), et pas de wifi ! Contrairement à ce qui était indiqué en majuscules dans l’annonce ! On avait bien une Pocket Wifi, mais sur ses 15 GB, 12,70 étaient déjà utilisés… Peut-être encore un coup de la Menace, mais c’était pas non plus trop grave, c’était juste pas pratique.

A peine a-t-on posé les valises que l’on s’en va explorer la ville. On se met en direction de la Fukuoka Tower.

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234m de haut !

Avant d’entrer dans l’ascenseur, petite séance photo avec accessoires fournis. A la fin de la visite, on la reçoit gratuitement en petit format, avec possibilité de l’acheter en grand format.

Magnifique vue sur la baie d’Hakata de nuit.

Le lendemain, ça y est, le vrai voyage commence vraiment. Direction Karatsu ! C’était pas la porte à côté, mais c’était sur une ligne JR à partir d’Hakata, alors autant en profiter et rentabiliser un peu le JR Pass.

Ville super agréable, et son château est magnifique. J’ai adoré voir la mer tout autour, la vue est superbe.

Evidemment, Yuri et Victor étaient partout. Les produits de la collaboration entre Yuri !!! on Ice et la préfecture de Saga étaient, il faut le dire, pas donnés, mais je me suis quand même permis un acrylic stand avec Makkachin au château, une pochette Phichit, et un blind pack avec un badge à l’intérieur. Je me rends compte que je n’ai rien de Yuri et Victor !, mais à la caisse, on me fait tirer un numéro au sort, et en tirant le 2, j’ai gagné un sticker Victor !, et plus tard, je découvre que dans le blind pack, il y avait un badge Yuri ! Le pouvoir de ce couple. En cadeau, j’ai aussi reçu un badge du château de Karatsu. Les produits sont peut-être chers, mais on vous gâte au passage en caisse.

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A partir de Karatsu, on n’est pas bien loin des grottes Nanatsugama, qu’on peut explorer en bateau. Alors après notre visite du château, on prend le bus pour une bonne grosse demi-heure… tout ça pour apprendre qu’à cause des vagues, les bateaux avaient arrêté de circuler…la Menace tenait à nous faire comprendre qu’elle ne nous lâchait pas. Alors on a repris le bus dans l’autre sens, que voulez-vous qu’on fasse (les 15€ d’aller-retour dépensés pour rien ont piqué plus que l’heure qu’on a perdu à faire le trajet inutile).

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Ca ressemble à ça… photo de Hello Tokyo.

Malgré cette déception, on a beaucoup aimé notre journée à Karatsu. Ca a aussi été l’occasion pour moi d’enfin tester un peu mon japonais. D’abord à un passage piéton, où une dame âgée a commencé à me couvrir de compliments, en particulier sur mes jambes, et, à ma grande surprise, j’ai tout compris ?! Alors on a eu une mini-conversation, elle m’a posé des questions assez simples donc j’ai pas eu trop de problèmes à communiquer.

Ca m’a un peu boosté, alors plus tard, quand on nous a demandé d’où on venait dans une petite boutique de thé, j’ai répondu en japonais ; s’en est suivie une conversation où je ne comprenais pas tout mais je pense m’être bien débrouillée ! On nous a servi un thé délicieux et rafraichissant, exactement ce dont on avait besoin.

Pendant ce voyage, j’ai pu me rendre compte de l’étendu de mes progrès en japonais : je partais de rien, y’a deux ans j’osais à peine dire « merci », et maintenant, je peux tenir des conversations simples, je comprends des choses, j’en lis d’autres,… ça fait plaisir, mais en même temps, je me rendais aussi compte de tout ce qu’il me restait encore à apprendre ! Tout ce que je ne comprenais pas, tous les kanji que je ne connaissais pas,… j’ai hâte de voir à quel point j’aurai progressé quand j’y retournerai.

En rentrant sur Fukuoka, on est allées à Canal City, grand centre commercial. Ca s’appelle comme ça parce que y’a un canal en plein milieu.

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C’est énorme, y’a tout : des restaurants, des boutiques, un ciné, des hôtels,… Et en ce moment, il y a un spectacle « sons et lumières » avec Godzilla qui est EXCELLENT.

Mon objectif principal ici, c’était d’aller au café Moomin ! On était le 9 août : le Moomin’s Day ! C’était aujourd’hui ou jamais ! J’ai adoré… on y accède par la boutique Moomin, où j’ai acheté un UNO MOOMIN (qui a été fait spécialement pour moi, je pense). Ca occupe pendant qu’on attend d’avoir une place : le café n’est pas énorme, mais très populaire, et en plein après-midi, il fallait s’inscrire sur une liste d’attente. Cela dit, l’attente n’a pas dû excéder 10 minutes.

Déco, menu, tout est 100% Moomin. Il y a des peluches des personnages partout ; elles sont là spécialement pour qu’on puisse poser avec et les gens faisaient de vrais photoshoots. L’ambiance est super sympa. Le menu est bien sûr dans le thème, tout est à l’image de Moomin ; cependant, ce n’était pas l’heure du repas, donc on s’est contentées de boissons. Ma mère a pris un latte matcha avec un latte art Moomin : trop beau !

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C’était une bonne journée, mais la Menace nous a poursuit le jour suivant. On est allés à Nagasaki, mais sur le chemin, il y avait Kashima. On voulait voir le sanctuaire Yutoku Inari, un des plus beaux, mais arrivées sur place, le bled était mort, pas un seul autre touriste, le sanctuaire à l’autre bout de la ville et pas un seul bus. A la gare, on te propose seulement d’y aller en taxi, mais l’aller-retour revenait bien trop cher. On était probablement mal préparées parce qu’il devait bien y avoir moyen de choper un bus quelque part, on l’a juste pas trouvé (et on avait peur que, si on arrivait à y aller, on arriverait pas à revenir…). Echec.

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Ca ressemble à ça… photo de Welcome Kyushu.

On se remet en route pour Nagasaki. C’était le lendemain de la cérémonie commémorative du bombardement de la ville, donc le Parc de la Paix était en chantier parce qu’on y démontait toutes les installations mises en place la veille pour l’événement. On était quand même libres de le visiter.

On est ensuite allée à Dejima, ancienne île artificielle où résidait les portugais, et plus tard, les néerlandais quand ils sont arrivés au Japon. Depuis, la ville a englouti l’île qui n’en est plus une, et l’endroit a été restauré et reconstitué. On peut visiter l’intérieur de certains bâtiments et voir à quoi ressemblait les lieux de vie des occidentaux.

Là-bas, on a goûté le castella, gâteau japonais, importé par les portugais à l’époque. C’est bon ! Je m’attendais à ce que ça soit sec, mais c’est en fait très léger.

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Tatami Galaxy, anyone ?

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On a presque eu du mal à profiter tant il faisait chaud ; c’était de loin la journée la plus chaude du voyage.

On a fait un tour par Chinatown, vu le temple Shofukuji, et le Meganebashi.

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Avec son reflet, on dirait des lunettes, d’où le nom « pont lunettes ». Vous les voyez ?

On a terminé la journée à l’arcade commerçante Hamamachi.

Là-bas, il y avait un Curry House CoCo Ichibanya, une chaîne de restos de curry que j’adoreeee, mais, la Menace ne nous quittant pas, on est parties avant même de pouvoir passer commande parce que y’avait des américains super bruyants. Y’avait qu’eux et nous à l’étage, une salle assez petite, et on ne s’entendait même pas penser tant ils parlaient fort. A un moment, ils ont hurlé, j’ai sursauté. Je me voyais pas manger dans ces conditions.

On est rentrées mais je voulais toujours mon curry donc on est allées dans un restaurant à une rue de notre appartement, « Karii Maato », super bon, pas cher, bonne ambiance. Je me suis régalée, et j’y suis même retournée plus tard dans la semaine. Je recommande si jamais vous êtes à Hakata et que vous avez envie d’un bon curry.

5-7-8 Sumiyoshi, Hakata Ward, Fukuoka, Fukuoka Prefecture 812-0018, Japon

Le samedi, on reste dans le coin, on prend un train local pour Sasaguri, où l’on va visiter le temple Nanzo-in.

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Le site est connu pour son daibutsu, « Nehanzou », une statue de Bouddha en bronze, la plus grande au monde. C’est très impressionnant à voir ! Il fait 41 mètres de long, et 11 mètres de haut. C’est généralement ce que les gens viennent voir au Nanzo-in, mais le Bouddha couché n’est pas tout seul, il y a plein de choses à voir sur la colline où il se dresse. Tout autour, on peut explorer, grimper dans la forêt, et voir d’autres temples et sanctuaires. C’est très beau, on peut y passer des heures.

L’après-midi, petite virée shopping à Tenjin : la station de métro mène à un grand centre commercial sous-terrain, menant lui-même à un autre centre commercial, le Tenjin Core. J’ai dépensé quelques yens ce jour-là…

Le dimanche, on est retournées en terres connues : on a décidé d’aller à Miyajima et Hiroshima. Je ne vais pas trop m’étaler dessus parce que c’est la troisième fois que j’y vais, et la troisième fois que j’en parle sur ce blog, et je n’y ai rien fait de très nouveau donc je risquerais de pas mal me répéter. Mais en tout cas, ça nous a fait plaisir de revoir ces endroits. Et pour une fois, on a vraiment bien profité de Miyajima, et ses commerces. On venait toujours trop tard, quand tout était sur le point de fermer : on faisait l’erreur de venir en soirée, mais même « tôt » en soirée, c’est déjà tard à Miyajima où tout ferme vers 18h. Cette fois-ci, on est venu vers 11h, on a fait notre tour, et on est traîner à Hiroshima.

Je dois quand même vous raconter que là-bas, j’ai réussi à mettre la main sur la nendoroid Heiji Hattori dont j’avais dû annuler ma précommande,  ET sur le premier tome de Yuri+Kanojo dont je vous avais parlé dans un article, j’avais tant galéré (en vain) pour l’avoir et voilà que je tombe par hasard dessus sans même le chercher. Voilà pour l’anecdote weeb. J’ai aussi trouvé une coque chez Wego que je convoitais, je l’avais repérée sur internet mais la photo datait d’il y a deux ans donc je pensais n’avoir aucune chance de la trouver en magasin, mais à Hiroshima ils ont un Wego « second-hand » et elle était là, en promo. Puis, à Miyajima, j’ai acheté un sifflet que j’avais déjà vu y’a deux ans mais que j’avais pas acheté parce que je pensais ne pas en avoir besoin, et c’est seulement en partant que j’ai réalisé qu’il manquait un sifflet à ma vie, et je l’ai trouvé sous forme de strap, puis, arrivée à la caisse, je vois une petite fille qui l’avait en collier ?! c’était trop beau pour être vrai, j’ai maintenant un sifflet avec un petit cerf autour du cou. Beaucoup de rêves se sont réalisés ce jour-là.

Et devinez ce qu’on a mangé ce soir-là ? Si vous avez deviné curry, vous avez tout bon. On a mangé dans un restaurant qui était juste en face de notre hôtel y’a deux ans, et qu’on avait adoré : Curry de Café. Je recommande si jamais vous êtes à Hiroshima et que vous avez envie d’un bon curry.

3-17 Hondori, Naka Ward, Hiroshima, Hiroshima Prefecture 730-0035, Japon

Dernière journée à Fukuoka : on va faire un tour à Dazaifu pour voir le Dazaifu Tenman-gû. Très bel endroit ! C’est un sanctuaire dédié à Sugawara no Michizane, poète et politicien de de l’époque Heian, et, attention là je vais vous recracher un de mes cours d’histoire, il a été déifié après sa mort parce qu’elle a été suivie de plein de catastrophes naturelles et la cour a cru que c’était son esprit vengeur qui revenait leur faire des misères parce qu’ils l’avaient rétrogradé et exilé. Il est donc devenu Tenjin, le kami des études, et les étudiant-e-s viennent le prier en période d’examens.

L’après-midi, j’ai fait les derniers achats que j’avais besoin de faire à Tenjin, et le matin suivant, les valises étaient prêtes pour Nagoya.

On arrive dans un nouvel appartement, un tantinet plus spacieux et chaleureux que le précédent. Moins bien situé mais pas bien loin d’une station de métro. Il y avait un polaroid, des post-its et un cahier à disposition pour laisser des photos et/ou des mots à l’hôte sur un tableau en liège ; j’ai beaucoup aimé l’idée !

Oh, et comme la Menace ne voulait vraiment pas que j’aie internet pendant ce séjour, y’avait bien sûr pas de wifi (contrairement ! à ! ce qui était ! indiqué dans l’annonce !), mais encore une fois une Pocket Wifi, plus généreuse que la précédente celle-ci : 3 GB par jour.

On ne perd pas de temps, on va tout de suite visiter un temple à proximité : le Ôsu Kannon.

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Juste à côté, une arcade commerçante dans laquelle on a pu passer une petite partie de la soirée. C’était très grand, souvent les arcades comme ça, ça n’en finit pas ! Mais on ne s’est pas non plus trop attardées parce qu’on était fatiguées du voyage et que le lendemain, on se levait tôt et une longue journée nous attendait… parce qu’on allait à Tokyo DisneySea !

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Il y a tant à dire que j’y ai consacré un article à part !

• Cap sur Tokyo DisneySea !

Une journée presque aussi chargée nous attendait le lendemain. Vous vous souvenez de ces bons de 100$ pour des « expériences AirBnB » dont j’ai parlé au début de cet article ? C’est là qu’ils interviennent.

Comme pour les logements, à deux mois du voyage, nos options en terme « d’expériences » étaient limitées, surtout dans les villes où on était. On a cherché du côté de Kyôto et on a finalement trouvé deux activités, la première proposée par Ami Kyoto, charmant endroit qui organise des ateliers d’initiation à la calligraphie, à l’ikebana, et, à la cérémonie du thé. Et la cérémonie du thé, en japonais « chanoyu », c’est justement ce qu’on a fait.

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Ca a duré une petite heure : on a d’abord passé du temps avec une première hôte qui nous a introduit à la cérémonie du thé, qui nous en a expliqué les principes, l’histoire,… elle nous a appris comment « entrer » dans la pièce, devant quoi et qui il fallait se prosterner et dans quel ordre,… on était au nombre de cinq, et trois d’entre nous s’y sont essayées ! Ensuite, elle a laissé sa place à la seconde hôte, qui nous a préparé et servi le thé dans le silence le plus complet. C’était si calme et captivant. Personne n’est censé parler pendant la cérémonie, donc c’est seulement après qu’elle est revenu sur certains de ses mouvements, elle nous a expliqué ses gestes, nous a présenté les différents ustensiles,… C’était très intéressant, on a appris énormément de choses.

Photo provenant du site officiel.

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Les quatre principes de la cérémonie du thé :

l’harmonie, le respect, la pureté, et la tranquillité.

Et une fois qu’on était rodées, c’était à notre tour de préparer du thé dans les règles de l’art. Avec une spatule (chashaku), on a mis deux doses de poudre de matcha dans un bol (chawan). L’hôte y a versé de l’eau chaude avec une louche (hishaku). On devait ensuite battre la préparation avec un fouet en bambou (chasen) jusqu’à ce que le thé est la bonne consistance. Il fallait trouver le bon geste !

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Moi, en train de boire le thé que je viens de préparer.

Cette expérience a été un de mes moments préférés du voyage ; c’était un honneur de pouvoir assister à cette démonstration, et de faire la rencontre des hôtes ! On a même gardé contact avec l’une d’elles ! Un très bon souvenir. Je vous recommande d’y passer si vous en avez l’occasion !

Site officiel : https://www.whattodoinkyoto.com/

On avait ensuite un peu moins d’une heure pour rejoindre le lieu de notre deuxième activité : Kiwami Fujinoka, une boutique qui loue des kimono, située dans l’hôtel Gozan. Alors, étonnamment, pour une fois le hasard a bien les choses : les deux endroits n’étaient pas loin l’un de l’autre, et on a donc pu y aller à pieds.

Dans un premier temps, on nous a conduit dans un petit local où on tenait tout juste à trois mais qui renfermait une quantité de yukata. On a choisi un yukata, une ceinture (obi) assortie, et on est passées dans une autre pièce pour se faire habiller. On échange nos sous-vêtements pour un hadagi, puis on nous enfile le yukata, et on nous attache le obi. C’est une drôle de sensation, on est serrées là-dedans ! Ca fait se tenir bien droit.

Se faire habiller prend en général entre 20 et 30 minutes. On choisi encore un sac (kinchaku), des sandales (zôri), et un accessoire pour les cheveux (kanzashi). Ma mère a aussi pu se faire coiffer. Après ça, on était prêtes à partir ! On a fait un tour dans Gion, qui était non loin. C’était chouette, c’est quelque chose que je voulais faire depuis longtemps. On a pu se balader pendant une heure et demi avant de devoir rendre les yukata.

Site officiel : http://kiwami-fujinoka.com/

Après ça, un peu de shopping à la Teramachi. On n’avait pas choisi ce jour par hasard pour venir faire nos « expériences à Kyôto » ; le 16 août, c’était le jour des feux de Daimonji. Cinq grands feu de joie qui forment des kanji, allumés sur les montagnes entourant la ville. Malheureusement, ce soir-là, on a essuyé un énième échec parce qu’on a tout simplement pas réussi à les voir ! On connaissait, ou disons qu’on croyait connaître, un bon endroit pour les apercevoir le long de la rivière Kamo. Sauf que c’était bondé, quasi impossible de se déplacer, et bien sûr, de voir quelque chose. J’ai… vu… quelque chose au loin mais pas distinctement, rien de concluant, et en photo, comment dire…

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Ce que j’ai vu.
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Ce que j’étais censée voir.

On a l’habitude de pas toujours voir ce qu’on veut voir à force, donc on a abandonné et on est rentrées.

Le jour suivant, je me devais de faire un tour à la KyoAni Shop. Ou KyoAni&Do Shop, devrais-je dire. Depuis mon premier passage il y a deux ans, la boutique ne s’est pas seulement renommée, elle a déménagé : elle est maintenant à deux pas de la gare, elle a un bâtiment pour elle toute seule, elle est plus spacieuse, et a une bien jolie déco, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il y a même une terrasse ! Avant, elle était un peu plus loin, au premier étage d’un bâtiment ; elle partageait l’étage avec un karaoké, et elle était toute petite !

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Je ne suis pas venue pour rien, j’ai acheté quelques goodies Nitori, un blind pack (avec un badge Haru à l’intérieur !), et les cartes postales du calendrier Take Your Marks et de l’ending de la nouvelle saison, Gold Evolution. Ces deux sets de cartes postales devaient sortir la semaine suivante, j’étais donc agréablement surprise de déjà les voir dans le magasin ! J’avais hésité à les commander quand elles ont été mises en précommande… j’ai bien fait d’attendre ! Je me suis épargnée les frais de port, et l’attente.

Avant de rentrer, on est passées par Osaka. Là encore, je n’ai rien fait de nouveau par rapport à mon précédent voyage, donc je ne vais pas m’étaler, mais comme pour Hiroshima, c’était un petit bonheur que de retrouver les rues de cette ville.

Onzième jour, ça y est, on ne sent plus nos jambes, on fait enfin une vraie pause, une journée tranquille où on arrête de courir. Presque. Le matin, on est allées voir le Togan-ji et son Bouddha vert qui était tout près de chez nous.

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Et on est allées voir l’Oasis 21. C’est un terminal de bus mais son architecture, qui se veut futuriste, vaut le détour. On y trouve aussi quelques magasins et restaurants, et on peut monter sur le toit où il y a un grand bassin d’eau ; il y avait aussi une grande aire de jeu avec des châteaux gonflables et jeux d’eau pour les enfants.

Mais après ça, on est restées dans notre quartier, à l’appartement, et on a repris des forces.

Et on en avait besoin, parce que le matin suivant, on est parties pour Kanazawa ! Et on y a tout fait !

On a commencé par la visite de Nagamachi, le quartier des samouraï. Ils y résidaient à l’époque féodale et aujourd’hui le quartier est encore intact : on peut y visiter des musées, ainsi que la maison de la famille Nomura.

Ensuite, passage au sanctuaire Oyama. Sa porte est vraiment originale. J’avoue qu’on ne connaissait pas l’endroit, on est passées devant la fameuse porte en bus et, intriguée, on est revenue sur nos pas pour le voir. Après quelques recherches, il se trouve que l’architecte de l’arche était hollandais et a mélangé des inspirations japonaises, chinoises et européennes.

On enchaîne avec la visite du Kenroku-en. C’est l’un des trois plus beaux jardins du Japon ; on en avait déjà visité un il y a deux ans, le Koraku-en à Okayama, et le dernier, Kairaku-en, est situé à Mito. Il est magnifique mais si je devais le comparer, j’ai une préférence pour celui d’Okayama.

Juste à côté, il y avait le Musée d’art contemporain du XXIème siècle mais le plus intéressant était payant, et un peu au-dessus de notre budget, alors on a finalement décidé de ne pas y aller.

On a terminé notre visite de la ville au quartier Higashi, le quartier des geisha, plus précisément le quartier des maisons de thé où travaillaient les geisha. Et à ma connaissance, il y a encore une dizaine de geisha qui travaillent dans ce quartier : moins qu’à Gion, mais à Kyôto comme à Kanazawa, c’est un art qui se perd. En tout cas, c’est un très bel endroit qui a conservé son charme de l’époque.

Et on peut y manger la spécialité de Kanazawa : la glace à la feuille d’or. On a pu y goûter chez Hakuichi, et autant la glace était délicieuse, autant la feuille d’or c’est rien de spécial au niveau du goût, on paye plus pour l’aspect, pour « l’expérience ». Les prix varient (en fonction de la quantité d’or généralement), ici on a eu pour environ 9€.

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En rentrant, avant de se reposer, il était temps de faire nos valises pour la dernière fois. Le lendemain soir, on s’envolait pour la France. Déjà.

Mais j’étais bien décidé à profiter du dernier jour. On avait notre vol à Narita aux environs de 21h, ce qui nous laissait une journée entière à Tôkyô, et je l’ai passé aux côtés de Liloun. Rien que d’y repenser, je souris niaisement ! C’était court, mais c’était trop, trop, trop bien.

On était bien sûr à Ikebukuro, avec un passage obligatoire à l’Animate. On ne connait que trop bien. En revanche, je n’avais jamais posé un pied dans le SEGA Game Center, mais Liloun a rapidement corrigé ça.

On y a fait un purikura ! J’avais toujours voulu faire ça mais je n’avais jamais eu quelqu’un avec qui le faire… et pour mon baptême, j’étais entre de bonnes mains, parce que quand on se sert d’une machine comme ça pour la première fois, c’est compliqué ! J’étais dépassée par toutes les options ! Il y a tellement de façons différentes de customiser les photos, et même les vidéos, qu’on a pris dans le photomaton, mais Liloun savait exactement ce qu’elle faisait et elle a mis plein de stickers, de cœurs, d’étoiles et de nourritures sur nos clichés, que je garde précieusement avec moi depuis.

Et puisqu’on était quand même dans un « game » center, Liloun m’a initiée aux jeux de rythme. J’aime bien les jeux de rythmes, mais sur mon téléphone. Dans une arcade comme ça, c’est à une autre échelle, et ce n’est pas aussi simple ! J’ai fait des scores honteux… mais je me suis bien amusée ! Une fois que j’étais lancée, j’aurais bien aimé en faire plus (il y avait même un jeu Love Live ! avec exactement le même gameplay que sur téléphone), mais nous étions pressées par le temps. En effet… on avait un rendez-vous… et pas des moindres… on avait une réservation dans le butler café Swallowtail… !

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90 minutes dans un butler café.

Je suis vraiment reconnaissante envers Liloun pour cette après-midi où j’ai pu faire plein de choses que je n’avais jamais eu l’occasion de faire avant, et c’était une joie de la rencontrer ; je l’adore et j’espère la revoir au plus vite. Grâce à elle, j’ai fini le voyage en beauté.

A 21h, j’étais dans l’avion (toujours avec Turkish Airlines) (6 heures d’escale cette fois-ci) (j’ai regardé le cross-over Highschool Musical x Shake It Up, aussi appelé « The Greatest Showman »), et à 11h le lendemain, j’étais au Luxembourg, sur le chemin pour rentrer en France. Me dire que 24 heures avant, j’étais en train de me faire servir du thé par un butler, ça paraissait irréel.

C’était un sacré voyage, j’ai pu voir tant de nouvelles choses, même si la Menace planait, et qu’il y a eu des hauts et des bas, j’ai des tas de bons souvenirs plein la tête, et je ne pense qu’à une chose, c’est… d’y retourner. Je prépare déjà mon prochain voyage mais je préfère ne pas en dire trop avant que ça se concrétise… par superstition… En attendant, j’espère que lire mes aventures de cet été vous a plu !

Publié dans Chronique, Voyage

Destination Japon: mes conseils pour organiser son voyage ! + Giveaway !

Le Japon. Cette destination, beaucoup en rêvent. Cela dit, elle est souvent considérée comme inaccessible parce que 1) c’est loin, c’est littéralement à l’autre bout du monde, 2) c’est un voyage coûteux ! 3) ça demande de l’organisation, et c’est pas forcément une mince affaire quand on ne sait parfois même pas par où commencer.

Du coup, il n’est pas rare qu’on me pose des questions à ce sujet, que ça soit par curiosité ou pour pouvoir organiser son propre voyage. Je ne sais pas ce que mes conseils valent, mais j’ai déjà voyagé au Japon une fois en 2013, et nous sommes pile à un mois de mon deuxième voyage, donc avant mon départ, voici un article avec tout ce que vous pourriez avoir besoin de savoir. Mais avant ! Je tenais à organiser quelque chose.

GIVEAWAY

terminé !

Comme le titre de cet article l’indique, je voulais mettre en place une sorte de « giveaway ». J’y pense depuis des mois et des mois, parce qu’en fait: déjà sur mon ancien blog, quand j’étais partie au Japon pour la première fois, et également quand j’étais à une convention en Belgique, j’avais organisé des petits concours, et j’avais rapporté des petits cadeaux aux gagnants. Je voulais le refaire, mais cette fois-ci pas sous forme de concours parce que je voulais que n’importe qui puisse y participer, et ce, très simplement. Par le passé, j’avais fait des concours de dessins, mais tout le monde ne sait pas forcément dessiner, ou alors n’a peut-être pas le temps,…

Alors on va faire ça très simplement: il suffit de m’envoyer un commentaire avec votre pseudo et votre adresse mail. Si vous ne voulez pas donner votre adresse mail publiquement, on vous demande de toute façon d’en entrer une quand vous laissez un commentaire, et quand vous faites ceci, elle n’est visible que par moi. Je tirerai un gagnant au sort début août, et lui enverrai un petit colis personnalisé au retour de mon voyage. Il n’y  a donc pas de « prix » défini, je ferai en fonction de ce que vos goûts, comme ça je suis sûre que ça plait; c’est comme ça que j’ai précédé les autres fois.

Voilà, donc n’hésitez pas ! C’est une petite façon de partager mon voyage avec au moins l’un d’entre vous.


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Maintenant, entrons dans le vif du sujet ! C’est article sera mi-informatif, mi-personnel. On me demande toujours mon budget, et vous le donner pourra vous aider à vous faire une idée, mais vos dépenses ne seront pas forcément les mêmes que les miennes.

Déjà, il faut savoir que je pars du 6 au 27 août. On sera à quatre. Et je séjournerai à Tokyo, Hiroshima, Kyoto, Arashiyama et Osaka, dans cet ordre. Aussi, nous ne sommes pas passés par une agence de voyage.

L’AVION

Je pense qu’il serait judicieux de commencer par là ! Alors, pour prendre nos billets, on s’y est toujours pris six mois à l’avance. Il n’y a pas de règles pour ça, mais en général, c’est logique: plus c’est tôt, moins c’est cher.

J’estime qu’il faut prévoir un minium de 600€ pour un billet. Je crois n’avoir encore jamais vu des prix en-dessous de ça. Pour ce voyage-là, on en a eu pour 650€ par personnes.

Quand les prix sont bas, les vols sont souvent accompagnés d’escales plus ou moins longues. Lors de notre premier voyage, nos escales étaient de 3 heures à l’allée si je me souviens bien, et 5 ou 6 au retour. C’était en pleine nuit, on était coincés dans l’aéroport, donc pas très fun, mais on fait passer le temps. Cette année, on a un vol direct à l’allée, mais une escale de 16 heures au retour. Dit comme ça, ça fait peur, mais en fait, je pense que c’est une opportunité. L’escale est à Milan, et en 16 heures, on a le temps de passer un peu de temps là-bas: c’est comme deux voyages en un, on rentre à peine du Japon qu’on se fait une petite journée en Italie. La compagnie de vol vous donne un bon d’une certaine somme avec lequel vous pouvez réserver une chambre d’hôtel, et je trouve ça plus sympa que de passer des heures dans un aéroport. Bref, morale: ne soyez pas effrayés par les longues escales ! (Mais si vous trouvez des trajets directs, c’est parfait !)

Je suis déjà partie avec Qatar Airways, c’est une compagnie que je recommande. Cette fois, on part avec trois compagnies différentes: Luxair, Air France et Alitalia.

On m’a aussi demandé si c’était compliqué de rejoindre la ville depuis l’aéroport, et voici ce qu’il en est à Tokyo:

Il y a deux aéroports, Narita et Haneda. Narita est le plus grand mais aussi le plus reculé. Dans les deux cas, il y a des navettes qui font le trajet aéroport->ville. Possibilité de prendre le bus (mais c’est long) ou le taxi (mais c’est cher). Donc nous, de Narita, on avait prit le N’EX, le Narita Express: le trajet est d’environ 1h/1h30, et c’est pas gratuit, il faut compter environ une bonne trentaine d’euros. De Haneda, avec le train Keikyu, on en aura seulement pour une demi-heure de trajet, et 4 euros tout au plus.

HÔTELS

Pour vous loger, différentes options s’offrent à vous, vous n’êtes pas obligés d’aller dans des hôtels, mais… c’est ce que nous ont fait, donc c’est ce dont je vais parler. Je ne saurais de toute façon pas trop vous renseigner sur les auberges de jeunesse ou autres… Donc pour vous donner une idée d’à combien ça peut revenir de vous loger dans des hôtels au Japon:

Tokyo, du 7 au 15, 730€ à 4 dans l’hôtel Empire in Shinjuku.

Hiroshima, du 15 au 19, 525€ pour 4 à l’Hiroshima Kokusai Hotel.

Kyoto, du 19 au 20: 141€ pour 4 au My Stay Kyoto Shijou.

Arashiyama, du 20 au 21, ça revient à 245€ pour 4 au Mizubi-an Arashiyama (ça, par contre, c’est une auberge de jeunesse, mais une toute petite: il n’y a pas plus de cinq chambres je crois.)

Osaka, du 21 au 27, 709€ pour 4 à l’Hanari Apartment; ça c’est une petite maison qu’on loue.

Vous pouvez regarder les hôtels: c’est pas le grand luxe, c’est pas des hôtels étoilés, mais c’est tout à fait correcte, en plus d’être abordable. On a réservé quelques trucs sur Hotels.com mais le mieux, je trouve, reste Booking, parce qu’on ne vous demande de payer qu’une fois sur place, du coup vous avez le temps de voir venir: pas besoin de rassembler d’énormes sommes d’argent d’un coup, vous pouvez économiser jusqu’au voyage.

Photos de Kanpai.fr

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