PRINCE OF STRIDE: ALTERNATIVE
Sans aucun doute l’anime que j’attendais le plus (la suite de Drrr!! à part), et je n’ai pas été déçue ! Donc finalement, c’est plus un parkour anime qu’un simple running anime; le « Stride » est un sport extrême par lequel Sakurai Nana est fascinée depuis qu’elle a vu une vidéo de la performance de l’équipe d’Hounan Academy. C’est dans l’espoir de devenir le manager de l’équipe qu’elle intègre ce lycée, sauf que… ce sport nécessite des équipes de six, et il n’y a plus autant de membres dans le club de Stride, qui a donc dû se reconvertir en club de Shogi. Heureusement pour Nana, Fujiwara Takeru, un de ses camarades de classe, est là pour les mêmes raisons qu’elle et n’est pas prêt à abandonner l’idée de reformer le club de Stride. Très rapidement, ils recrutent Yagami Riku, un sportif dans l’âme, qui veut pratiquer autant d’activités que possible.
Un premier épisode très convaincant, même si les règles et les complexités du Stride ne sont pas encore très claires, nous avons quand même eu un bon aperçu d’à quoi une course pouvait ressembler, et… ça me plait bien ! Des anime autour du sport, il y en a eu pas mal ces dernières années, mais toute l’originalité de Prince of Stride: Alternative est qu’il est centré sur un sport fictif. Et tous les éléments qu’on peut en attendre sont là: l’adrénaline, l’action, l’excitation,… Nous n’avons eu le droit qu’à deux minutes de Stride, et ça a suffit pour nous en mettre plein les yeux; et ce n’était même pas une « vraie » course ! Vivement qu’on nous donne plus de détails sur les subtilités de cette activité, et qu’on puisse voir une vraie compétition. Le Stride a tout le potentiel d’être un sport divertissant à regarder, et ça le saura d’autant plus quand on aura appris à connaître les personnages et qu’on les aura vu se rapprocher et former une vraie équipe.
Certains seront aussi rassurés d’apprendre que ça n’a rien à voir avec les adaptation d’otome game dont on a l’habitude. Ce n’est pas un harem, du moins pas pour l’instant; je doute que l’anime fasse dans la romance, et les personnages masculins n’ont pas l’air particulièrement intéressés par Nana. J’espère qu’en 12 épisodes, l’anime aura le temps de développer, d’approfondir, chacun des personnages, et, en parallèle, les faire affronter les différentes écoles que l’opening nous a montré, et plus que tout, j’espère que Nana ne sera pas laissée pour compte. C’est une petite bouffée d’air frais que de voir un sport avec des équipes mixtes, je ne sais pas si ça a déjà été fait avant, mais en tout cas, c’est la première fois que j’en vois un. Du coup, j’espère qu’ils en profiteront pour faire de Nana un personnage féminin aussi intéressant qu’attachant, qui saura trouvé sa place dans l’équipe.
Je terminerai juste en disant que visuellement, c’est rien d’exceptionnel; c’est simple, soigné, avec de jolies couleurs, mais là où Prince of Stride brille vraiment, c’est pendant les scènes d’actions. Et tant mieux, parce que c’est quand même un anime sur le sport.
Le premier épisode n’a rien de mémorable (ça sera sûrement pour plus tard!) mais j’ai passé un excellent moment devant et l’anime a clairement le potentiel et les éléments nécessaires pour plaire aux fans du genre.
MUSAIGEN NO PHANTOM WORLD
Même si j’attendais rien de cet anime, c’est quand même très douloureux de passer d’Hibike! Euphonium à… ça.
J’ai l’impression qu’ils ont tout misé sur les seins de Mai, c’était incroyable, ridiculement incroyable. Bon, y’a quand même une histoire autour, mais comme ça m’intéresse pas des masses, je vais vous la faire rapide: l’histoire se déroule dans un monde où réalité et mythes ne font plus qu’un; après une attaque terroriste, le cerveau des humains a connu une modification lui donnant la capacité de percevoir les « phantoms », des êtres surnaturels. La cohabitation n’est pas toujours facile, et il faut croire que c’est des lycéens qui s’occupent de les chasser… L’Hosea Academy a un club de chasseur de phantoms, dont font partie nos protagonistes, Ichijo Haruhiko et Kawakami Mai. Leur équipe est la plus nulle par contre, donc ils commencent à se remettre en question et se disent que ça leur ferait pas de mal d’avoir un nouveau membre, et c’est là qu’intervient Izumi Reina, parce que le hasard fait bien les choses. (Et je vais me répéter, mais franchement, passer de cette Reina à cette Reina, c’est catastrophique.)
Bon, c’est signé Kyoto Animation, donc au moins, c’est beau, c’est même très beau. Mais c’est bien tout. Après, c’est vrai que je ne suis pas très objective; c’est un ecchi/harem, c’est tout ce dont je me tiens d’habitude éloignée, donc forcément j’arrive pas à lui trouver beaucoup de points positifs, mais dans le genre, on a fait pire, et si le fanservice, c’est votre truc, bah ça pourrait vous plaire. Mais ça vole pas bien haut, et que KyoAni peut largement mieux faire. Je dois quand même dire que cette scène était fun, c’était un court moment d’auto-dérision, mais bon, du fanservice, même s’il est original, ça reste du fanservice, et ce genre là, c’est vraiment pas mon truc.
Je continuerais, mais seulement si Mai investit dans un soutif. (Je me dis que, après tout, j’ai bien suivi Amagi Brilliant Park, alors pourquoi pas ça ?)
BOKU DAKE GA INAI MACHI / ERASED
Bluffée ! J’étais pas sûre de me mettre à Boku Dake ga Inai Machi (ou « Erased » comme on l’appelle dans nos contrées, et aussi comme on va l’appeler sur ce blog à partir de maintenant parce que c’est moins long à écrire), je savais pas vraiment de quoi il était question, je connais pas trop le manga, mais la hype autour a eu raison de moi. J’étais curieuse, je me suis lancée, et je n’ai pas regrettée !
Avant d’aller plus loin, si comme moi vous découvrez ce titre, voici de quoi il s’agit: c’est l’histoire de Fujinuma Satoru. Il approche de la trentaine, c’est un mangaka raté qui n’arrive pas à exprimer ses sentiments et qui, en attendant d’enfin percé, travaille à mi-temps dans une pizzeria. Mais qu’est-ce qui le rend spécial ? Hé bien, il a ce qu’il appelle des « rediffusions », un pouvoir qu’il ne contrôle pas et qui le fait revenir dans le temps pour empêcher un drame. Et parfois, pour éviter un accident, il est contraint de se mettre lui-même en danger.
C’est ce qui lui arrive dans cet épisode: après avoir empêché un camion (dont le conducteur était inconscient) de percuté un petit garçon, il se retrouve dans le coma, à l’hôpital. Et lorsqu’il retourne chez lui, il découvre que sa mère, Sachiko, est venue lui rendre une petite visite. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’elle lui rappelle une affaire sordide qui avait eu lieu alors qu’il était seulement en CM2, une affaire d’enlèvements qu’elle avait essayé de lui faire oublié. Hinazuki Kayo, une des victimes était dans sa classe, et il se souvient encore de la dernière fois où il l’a vu, seule dans un parc, juste avant les faits. Il était convaincu qu’il aurait pu la sauver. Et il est également persuadé que l’homme qui a été inculpé pour les crimes est innocent…
Je préfère vous laisser découvrir le reste par vous-mêmes au cas où vous liriez cet article avant d’avoir vu l’épisode. Ce que je peux vous dire, c’est que c’est très prometteur, la réalisation est super bonne, y’a du suspens, une histoire intéressante,… J’ai déjà hâte d’être à la semaine prochaine ! Je sens l’anime de la saison. (Enfin c’est peut-être un peu tôt pour dire ça, j’ai pas encore vu tout ce qu’il y avait à voir, mais je le sens bien…!) Je voudrais juste terminer en disant que la voix de Mitsushima Shinnosuke est un vrai plus à mes yeux (je le connaissais pas du tout, apparemment c’est un acteur et Satoru est son premier rôle dans un anime) !!