Publié dans Chronique

Pensées LGBT: Yuri!!! on Ice, Shuumatsu no Izetta, Hibike! Euphonium,…

On pourrait penser que j’ai assez parlé de Yuri!!! on Ice, mais que nenni ! J’ai, en effet, déjà posté deux chroniques sur le sujet:

Je me permets de vous en conseiller la lecture avant de continuer cet article là, parce qu’il leur un peu de « suite ». Par contre, je ne vais pas m’étaler autant que les fois précédentes; je ne comptais d’ailleurs pas revenir sur le sujet, mais j’ai reçu énormément de retours suite à ces articles, qui m’ont poussé à réfléchir plus loin sur certains points.

Et, spoiler alert: je reste sur mes positions. Clairement, l’anime s’adresse aux fujoshi, et reste un produit pour un public de niche. Il ne rend pas service à la cause LGBTQ+ au Japon, il n’a pas l’impact qu’on peut parfois avoir l’impression qu’il a en voyant des fans le qualifier de « révolutionnaire ».

Mais ces derniers temps, j’ai essayé d’être un tantinet plus positive sur le sujet.

Certes, ce n’est pas le type de représentation idéale, on est au clair là-dessus après deux articles. Malgré tout, ça reste un anime, qui n’est pas un BL!, mettant en scène deux adultes du même genre dans une relation saine, équilibrée, sincère,… L’épisode 10 a été une sacrée claque pour moi. Plus encore que l’épisode 7, où pourtant y’a eu un bisou et ça c’était du jamais vu. Mais avec le dernier épisode, je me suis rendue compte à quel point la romance était travaillée et bien pensée, et même si c’est ce genre d’anime avec du fanservice pour un certain public, bah il n’en reste pas moins très bon, et la romance est… tellement du niveau au-dessus de ce qu’on a l’habitude de voir.

Quand je parle de Yuri!!! on Ice, j’essaie de prendre le plus de recul possible; j’espère que ça se voit quand j’écris mes articles, parce que sur Twitter, c’est une autre histoire: chaque mercredi, je suis submergée, tout ce que j’ai envie de faire, c’est l’éloge de cet anime. Malgré tout, je vois bien l’impact positif qu’à l’anime sur la communauté de fans. Certes, y’a ce problème de fétichisation que j’arrête pas de rabâcher, plein de fans qui le qualifient maintenant de « yaoi », mais je vois aussi des personnes LGBTQ+ à qui cet anime parle, et en plus il fait un bon job pour normaliser les relations de ce genre aux yeux des autres, donc j’ai envie de croire que c’est une bonne chose même si c’est à une petite échelle.

Aussi, Kubo Mitsurou, la dessinatrice de Yuri!!! on Ice, a posté ce tweet hier. En me basant sur des traductions qui ont tourné:

« Peu importe ce que les gens pensent de YOI dans le monde réel, dans le monde de YOI, discriminer quelqu’un pour ce qu’il aime n’existe pas. Je protégerais ce monde. »

L’été dernier, alors que YOI n’avait pas encore commencé, elle a posté ce tweet-là:

D’après cette traduction, ça donne: « Je m’en fiche des histoires qui parlent de trouver l’amour ou de vouloir se marier, et comme on trouve des romances homme/femme à la pelle, qui voudrait me voir en écrire une ?… Je veux simplement écrire une histoire sur une relation saine et profonde… et dans ce cas, je ne me sens pas obligée d’écrire sur un homme et une femme. Même si je suppose que vous pouvez le voir, donc c’est tout ce que je dirais sur le sujet. »

Et ceux qui sont familiers avec les autres productions de la réalisatrice, Yamamoto Sayo, savent qu’elle a déjà traité de thèmes LGBTQ+, et plus généralement féministes, par le passé.

Tout ça me laisse penser que la démarche de l’équipe derrière Yuri!!! on Ice est sincère, et bien intentionnée.

Mais pour moi, il reste important de ne pas perdre de vue que même le studio ne fétichise pas délibérément leur relation, elle est vouée à l’être par les fans parce que c’est juste le genre de public que l’anime touche, c’est un anime pour fujoshi avant d’éventuellement toucher un public LGBTQ+.

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Un de mes blogs préférés, Pensées & Otome, a publié un article-réponse à mon premier post sur Yuri!!! on Ice. Une réponse documentée et plein de bonnes idées que je recommande de lire.

Il y a un paragraphe qui m’a marqué parce que c’est une réflexion qui m’a traversé l’esprit plus d’une fois mais que je n’ai jamais mise à l’écrit sur ce blog:

Au départ quand j’ai découvert le yaoi, cela m’a fait penser aux pratiques de consommation du porno chez les femmes. L’une de mes professeures il y a quelques temps nous avait expliqué que beaucoup de femmes consommaient du porno gay. « Parce qu’on peut y voir des jolis garçons, et qu’on a pas à s’y regarder en tant qu’objet sexuel ».

Et c’est très vrai: les relations entre hommes ont souvent été un moyen pour les femmes d’exprimer leur sexualité. Et je suis bien placée pour comprendre comment, en quoi,… Et je ne voudrais pas leur enlever ça, je ne veux pas qu’on persiste à dicter aux femmes comment exprimer leur sexualité, mais d’un autre côté, ça se fait au dépend des hommes homosexuels qui, pendant que le BL se vend comme des petits pains au Japon, peinent encore à se faire accepter par la société. C’est pas normal, ni juste. Je veux bien croire que dans la consommation de porno gay, au départ, il y a projection, mais au final, on ne cesse d’en avoir des exemples, il y a fétichisme. Et c’est mon souci.

Mais j’essaie d’accepter Yuri!!! on Ice comme de la représentation, même si imparfaite. Ce qui m’a permis de mettre un peu les choses en perspective, c’est ce post sur Shuumatsu no Izetta que vous avez probablement vu passer sur vos tableau de bord si vous avez Tumblr.

Il y a presque 40 000 notes maintenant: certains approuvent, d’autres non, et… je vous laisse deviner dans quel camp je suis.

Shuumatsu no Izetta s’adresse aussi à un public « otaku », mais masculin. Et dans ce genre d’anime, y’a aussi une bonne dose de fanservice, mais dans un esprit un peu plus sexiste. Cet anime, j’en ai regardé quelques épisodes et j’ai vite tiré un trait dessus, parce que même si le premier épisode était prometteur, c’est vite devenu chiant et les héroïnes, Izetta et Finé, étaient sans cesse sexualisées. Leur relation en elle-même n’est peut-être pas fétichisée dans l’anime, mais Shuumatsu no Izetta n’est rien de plus qu’un énième anime qui joue sur l’ambiguïté entre deux adolescentes… C’est dans le seul but de faire fantasmer des hommes.

Et vous avez compris que je ne pense pas que Yuri!!! on Ice soit très différent, mais au moins, il est allé jusqu’au bout. Entre Victor et Yuri, c’est réel, c’est officiel, c’est une véritable romance entre deux adultes, qui plus est bien construite et bien développée. Je ne pense pas que ça soit juste de le mettre au même niveau que Shuumatsu no Izetta, parce que derrière Yuri!!! on Ice, y’a quand même un désir de bien faire. C’est pas encore ça, mais y’a quand même un effort de fait comparé à ce qu’on voit d’habitude.

Ce post m’a aidé à mettre les choses en perspective dans le sens où:

oui, Yuri!!! on Ice est un anime avec un fanservice, oui c’est pour les filles, 

mais en tant que membre de la communauté LGBT+, quand je me penche sur la représentation,

Shuumatsu no Izetta, j’y accorde même pas un regard, alors que Yuri!!! on Ice c’est quand même différent de ce qui se fait d’habitude et ça mérite qu’on en discute. Parce qu’au moins, c’est allé quelque part, au-delà des sous-entendus.

Rien à voir avec de la lesbophobie comme certaines réponses sur tumblr ont pu le laisser suggérer, c’est normal d’accorder moins d’attention à un anime qui sexualise ses héroïnes tout juste majeures qu’à un titre qui essaie de proposer une romance explicite et crédible entre deux adultes. Je suis la première à remettre en question le « yaoi » et à déplorer le peu de relations entre femmes dans les médias, mais là c’est une critique qui, je trouve, n’a pas lieu d’être.

C’est comme ça que j’ai vraiment réalisé que Yuri!!! on Ice, sans pour autant mérité d’être décrit comme une « révolution », apporte quand même un vent de fraîcheur et est peut-être un pas vers une meilleure représentation.

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Un anime qui avait vraiment du potentiel, contrairement à Shuumatsu no Izetta, c’était la saison 2 d’Hibike! Euphonium. Quand la première saison est sortie, j’en parlais toutes les semaines. Kumiko et Reina était au centre de l’histoire, leur relation s’est développée petit à petit en une relation forte, mais il y avait de tels moments de tensions romantiques et sexuelles que j’avais le naïf espoir qu’elles finissent ensemble. Je m’y accrochais mais la saison 2 touchera bientôt à sa fin, et je me suis fait à l’idée que ça n’allait tout simplement pas arriver. C’est bien dommage parce que y’avait pas de sexualisation, pas de fétichisme, et entre elles, ça sonnait vrai.

Mais la saison 2 s’est concentrée sur d’autres choses que la relation Kumiko x Reina, qui avait été suffisamment explorée dans la première saison pour qu’on ait fait le tour de la question et qu’on puisse passer à autre chose. Et ce n’est pas un reproche ! c’est une excellente saison, mais le fait est que le sujet « Reina » est clos et que si elles avaient dû avoir une relation romantique, ça aurait déjà été fait. Maintenant ? Plus vraiment la peine d’attendre.

Je me suis fait une raison et les choses me conviennent telles qu’elles sont, j’espère juste qu’il n’y aura pas de romance du tout, et que Kumiko ne va pas finir avec Shuiichi à la dernière minute…

Je me suis fait une raison, mais c’est dommage.

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Trois ans plus tôt, le même studio sortait Tamako Market, dont l’un des personnages principaux était Tokiwa Midori. Elle était amoureuse de l’héroïne, Tamako, sa meilleure amie. Ce n’était pas l’intrigue principale, et ça n’a rien donné, mais c’est pas forcément ce que je demande; c’est aussi très important de voir des personnages LGBTQ+ exister en dehors de leurs relations, et Midori était exactement ça. Elle n’était peut-être pas au cœur d’une romance lesbienne, mais elle était explicitement attirée par une autre fille, et on l’a vu se découvrir, réaliser ses sentiments, les accepter,… Elle a dû faire face à une situation que beaucoup connaissent: s’éprendre d’une hétéro… C’était bien fait, présent tout au long de la série, et l’épisode 3 avait un très bon message qui était « on peut aimer qui on veut ».

C’était de la bonne représentation, je pense. Après, sans pour autant partager les mêmes problèmes que Yuri!!! on Ice, c’était pas un anime « mainstream ». J’en ai parlé dans mon deuxième article: Yuri!!! on Ice est un anime pour un public de niche bien spécifique: les fujoshi. Mais au final, la plupart des anime sont comme ça, même ceux qui ne font pas dans le fanservice: à part les divertissements familiaux comme Sazae-san ou les oeuvres qui sont devenues mainstream à l’étranger comme Shingeki no Kyojin, les anime ne sont tout simplement pas mainstream, ça passe tard le soir à la télé et seuls les habitués du genre s’y intéressent. En plus, Tamako Market ne s’est pas spécialement bien vendu donc voilà… je ne pense pas que ça ait eu de l’impact du tout, mais c’était très chouette à voir quand même.

Entre temps, KyoAni a sorti Free! et Hibike! Euphonium donc on n’a pas trop évolué niveau visibilité LGBTQ+. Mais Hibike! aurait pu le faire, il aurait même pu très bien le faire. Mais non.

Mais cette même saison, même si c’est imparfait, Yuri!!! on Ice l’a fait. Je reste critique de l’anime et sa « représentation », j’estime que c’est important; mon avis n’a pas vraiment changé mais je voulais quand même en montrer les aspects positifs.

Sur ce, je vous laisse et j’attends vos avis ! Je ne peux pas vous promettre que je ne reviendrai pas à la charge donc j’espère que vous n’êtes pas lassés de lire des articles sur le sujet !

Publié dans Review

Automne 2016: Premières impressions !

Vous savez pourquoi on est là, plus besoin d’expliquer le concept de cet article. Je me lance dans cette nouvelle saison d’anime plein d’espoirs, parce que les deux dernières m’ont vraiment déçue. Mais cet automne est plein de belles promesses, et on commence fort avec Shuumatsu no Izetta. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, c’est une œuvre originale et je m’y suis intéressée pour une raison tout à fait superficielle: le visuel avait l’air bien gay.

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Et ça tombe bien parce que c’était exactement ce que l’affiche promettait: une guerre, et deux filles qui virevoltent dans les airs en se donnant la main. Un premier épisode très convaincant, je trouve. Et pas seulement pour ça, c’est vraiment intéressant, c’est la Seconde guerre mondiale réimaginée dans un contexte fantasy: je suis toujours un peu sceptique quand les anime parlent de guerre, mais bon. L’histoire se déroule dans une Europe telle qu’on la connait, mais avec des noms différents, et l’héroïne est la princesse d’Elystadt, autrement dit le Liechtenstein mais en plus cool. Et j’aime bien le cadre!!, ça me fait penser à Gosick, et j’adore Gosick, c’est tout à fait nul comme raison, mais j’aime bien l’univers. Et l’héroïne.

L’héroïne, c’est donc la princesse Finé, elle est aussi cool. Elle essaie de voyager incognito pour des négociations, mais se fait pourchasser, et plus tard capturer, par les nazis sauce Shuumatsu no Izetta, des soldats de « Germania ». Mais elle sait se défendre, elle est très déterminée et indépendante, des qualités qu’on aime voir chez un personnage féminin: elle saute de trains en marche, elle a le sens du sacrifice…, vole l’arme de l’ennemi, et il y a aussi une scène où on la voit sous sa douche et l’intérêt, au-delà du fanservice, est de nous montrer qu’elle a une cicatrice assez impressionnante ? je sais pas quand ni comment elle s’est fait ça, mais Finé est une casse-cou, et c’est un euphémisme. Quand elle était encore toute jeune, elle s’est liée d’amitié avec ce qui pourrait être une sorcière ? Cette amie, c’est Izetta bien sûr: elle était dans la drôle de capsule qui se trouvait être dans l’avion dans lequel Finé était retenue. On a envie d’en savoir plus sur leur relation, leur passé !

Beaucoup d’action dans cet épisode, et c’est une bonne chose, l’exposition vient seulement plus tard, et je préfère ça, parce que quand on débute tout de suite sur des minutes et des minutes d’explication sur le contexte géopolitique de l’anime, bon, je m’ennuie rapidement, mais là on accroche assez facilement. En plus, la musique est bonne, c’est épique, il y a un peu d’opéra,… Tout pour captiver mon attention et me donner envie d’en voir plus. Je pense que cet anime s’annonce bien ! On va voir où l’histoire nous emmène.

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J’enchaîne avec Magic Kyun! Renaissance. Je ne me souviens plus très bien des premiers épisodes d’UtaPri que j’ai vu… mais je crois que cet anime-là, c’est UtaPri. Ah, c’est nul de comparer les anime entre eux, surtout s’ils appartiennent au même genre, forcément y’aura des similitudes, ça ne veut pas dire que l’un est une copie de l’autre, blabla, mais bon. Aigasaki Kohana est notre héroïne, elle veut devenir une « arista », c’est ces gens qui transforment leur art en magie. Elle veut devenir comme sa mère. Sauf qu’elle débarque ici sans même arriver à produire de la magie ! Elle a un long chemin à faire. Mais elle ne sera pas seule. Elle a une colocataire sympa, Juri. Et plein de beaux mecs tout autour d’elle.

Je ne pense pas que ça va voler très haut, mais je pense que c’est un anime qui va très bien réussir dans ce qu’il fait, parce que son but n’est pas de nous apporter une histoire profonde, juste de la romance niaise et de la musique, c’est censé faire rêver, et ça marchera sûrement bien sur le public concerné. Moi, en général, les anime comme ça ne me disent rien, par contre sous forme de jeu, je faiblis!!, donc j’aimerais bien tester l’otoge si un jour l’occasion se présente. En attendant, l’anime n’a pas l’air trop mal dans son genre: la musique est correcte, et c’est très beau. Ichijouji a toute une chanson en anglais, et…je sais que beaucoup vont en rire parce que la prononciation des japonais est souvent tournée en ridicule… … moi je la trouve bien, le seiyuu, Umehara Yuuichirou s’est entraîné pendant des mois !! Ca change d’ailleurs de le voir dans le rôle d’un brun ténébreux parce que je le connais dans des rôles plus légers (je pense à Yufuin dans Boeibu Love!, et Wakasa dans cet anime avec une sirène dans une baignoire).

Et donc, comme je le disais, c’est aussi très beau. L’animation est belle, les personnages sont magnifiques, et quand ils pratiquent leur art, ils produisent des « kirakira », des étincelles, des éclats, super jolis. Ca donne de très belles scènes ! Les décors sont particulièrement beaux, l’école est inspirée la Place d’Espagne à Séville, ça m’a vraiment fait kiffer, j’adore qu’on référence des endroits que j’aime, ça m’a rappelé des bons souvenirs et en un coup, j’étais vendue.

J’espérais que les personnages aient un minimum de personnalité mais c’est mal barré, c’est des archétypes et je pense pas que ça ira pas loin. La suite logique, à mon avis, c’est qu’ils vont former un groupe d’idols pour le festival culturel, mais en attendant, ils ont bien d’autres talents ! Ichijouji, « le roi », il chante, certes, mais il y en a qui danse!, un autre qui peint!, on a un musicien, un prodige de calligraphie, et même un qui sculpte (sans oublier l’héroïne qui fait des arrangements floraux!). Mais c’est pas des personnages qui auront beaucoup de dimension à mon avis, et c’est dommage. Bon dans son genre, c’est clair, mais il ne tentera pas de se démarquer, de proposer quelque chose de nouveau, donc à prendre ou à laisser selon vos goûts en la matière.

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Je suis aussi au regret d’annoncer que je ne suis pas particulièrement emballée par Touken Ranbu -Hanamaru-, ce qui était à prévoir parce que j’attends plus l’adaptation épique d’Ufotable que ce spin-off là. Malgré tout, c’est pas trop mal. Normalement, vous êtes un peu familier avec le concept: Touken Ranbu, ce sont des épées qui ont pris des formes humaines, et elles voyagent dans le temps pour modifier le cours de l’Histoire. Je ne savais pas dans quoi je m’embarquais, j’attendais l’anime pour découvrir l’univers, mais je n’avais jamais touché au jeu avant: du coup, je me demandais si le fait que tous ces beaux garçons soient censés être des épées allaient avoir son importance, et… il se trouve que c’est le cas ! Ils parlent de leurs propriétaires, ils ont leurs souvenirs d’épées, après un combat, ils vont en « réparation »,… ça a intérêt, et du coup c’est assez original comme idée. Je veux vraiment voir ce que ça donne dans un contexte sérieux, avec de l’action,…

Là, l’ambiance est plus légère, et c’est littéralement un anime « moeblob ». Vous voyez les anime comme… Gochuumon wa Usagi desu ka ? ou Non Non Biyori ? Bah, c’est ça, mais avec des garçons. C’est sympa, mais y’a quelque chose de si niais qui se dégage de ces personnages!!, je ne sais pas si j’aime ça ! Mais c’est agréable à regarder, c’est beau, et il y a quand même des combats, un peu d’action quoi!!, ça m’a gardé éveillée et intéressée.

En tout cas, on a une belle panoplie de personnages, je m’imagine mal retenir tous ces noms, et ce que j’ai encore plus de mal à imaginer c’est qu’ils vont tous avoir une personnalité bien distincte et un semblant de profondeur, mais en tout cas je crois déjà avoir repéré mon best boy: Kiyomitsu, apparence androgyne, jolie queue de cheval, il est cool, a un beau vernis à ongles et mets des fleurs dans les cheveux de ses potes.

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On en vient à l’anime « court » que je suivrai cette saison: Gakuen Handsome. Le personnage principal vient d’arriver dans une nouvelle école où il n’y a que des garçons, il y fait la rencontre d’un prof très sexy, et retrouve son beau-gosse d’ami d’enfance. Ca, c’est pour le premier épisode, mais d’autres archétypes propres à ce genre vont se rajouter dans les épisodes à venir.

Absurde parodie des jeux Boys Love, volontairement mal dessiné et avec des personnages aux mentons exagérément pointus. C’est fun, c’est assez court pour ne pas qu’on s’en lasse, donc à suivre.

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Ce fut ensuite au tour de Nanbaka, une comédie se déroulant dans le cadre un peu particulier qu’est à la prison, par le même réalisateur que Gintama, Danshi Koukousei no Nichijou ou encore Boeibu Love!.

Ca débute sur les quatre personnages principaux, les prisonniers Juugo, Niko, Rock et Uno qui tentent de s’échapper de la prison censées être la plus sécurisée du monde, personne n’aurait jamais réussi à s’en échapper, et pourtant… ils n’en sont pas à leur première tentative ! Mais ils finissent toujours par se laisser attraper, parce qu’après tout, ici la nourriture est bonne, et c’est pas comme s’ils avaient une famille ou une maison qui les attend à l’extérieur…

Une première partie pas très convaincante je trouve ! Efficace pour introduire les personnages, mais un peu longue, ennuyante, j’ai pas trouvé ça si drôle…

La deuxième partie était nettement plus divertissante, j’ai souris davantage, ça se laisse regarder, après il faut adhérer à l’humour: on n’a pas tous le même, donc certains adoreront et d’autres resteront indifférents. Pour l’instant je crois que j’aime bien!, sans plus, mais c’est original en tout cas, et le graphisme me plait beaucoup. C’est extrêmement coloré, des couleurs très flashys et des personnages qui sont constamment en train de « briller », c’est un style que j’adore. Les personnages sont hauts en couleurs, ils ont tous un chara-design unique.

La fin était un peu bizarre par contre ? la série a pris un ton plus sérieux mais l’atmosphère ne s’installe pas, on a dû mal à prendre l’histoire de Juugo au sérieux et le changement ton était assez inattendu, la transition pas forcément très bien faite, je sais pas où ça va nous mener mais je crois que je préférerais que l’anime ne se prenne pas au sérieux et n’essaie pas de se lancer dans un truc trop profond, parce que c’est clairement pas un titre qui s’y prête, du moins c’est ce que j’estime pour l’instant. A suivre, encore un peu !

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Maintenant, on passe aux choses sérieuses, les deux anime que j’attendais le plus: Yuri!!! on ICE et Hibike! Euphonium 2. J’ai tant d’anime qui m’intéressent cette saison!, c’est rare. Mais ces deux-là, plus que tous les autres. Je commence avec le fameux Yuri!!! on ICE dont j’ai parlé non-stop ces derniers mois sur ce blog.

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