Le temps me manquant, et nombre d’anime que je regarde cette saison n’étant pas très élevé, cet article risque d’être court, mais… c’est la qualité qui compte, pas la quantité !
Donc 2018 a commencé avec son lot d’anime, certains ayant déjà débuté depuis deux bonnes semaines. Pour ma part, même si j’avais réussi à suivre le double de ce que je regarde d’habitude l’automne dernier, je pense que je vais de nouveau tourner à quatre anime cette saison. Je ne veux pas me sentir débordée, et puis de toute façon, y’a pas grand chose d’autre qui m’intéresse.
Quatre, c’est bien sûr sans compter Devilman Crybaby. Ses 10 épisodes sont disponibles depuis le 5 janvier sur Netflix, ce qui est… une bonne et une mauvaise chose. Bonne, parce qu’il aurait été insoutenable d’attendre la suite chaque semaine, et mauvaise parce que j’ai enchaîné tout ça en deux jours (en prenant volontairement mon temps) et j’ai l’impression de ne pas l’avoir assez savouré…
Cela va donc sans dire, ça a été la CLAQUE, et je pense que vous ne voyez plus que ça partout sur vos réseaux sociaux et qu’on vous l’a déjà assez rabâché mais c’est un chef-d’oeuvre. Pour celles et ceux qui en entendent beaucoup parler sans vraiment savoir de quoi il s’agit: Akira devient un « devilman » après avoir été mis au courant de l’existence des démons par son ami Ryo, et avoir fusionné avec l’un deux. Si, au départ, l’idée était d’éradiquer les démons, Akira va se rendre compte qu’ils sont parfois plus humains que les humains eux-mêmes, et… des observations plutôt intéressantes découleront de ça, le message est bon, certains thèmes abordés sont inattendus (le racisme et la xénophobie par exemple), et de bout en bout l’histoire n’a de cesse de nous surprendre, jusqu’à la toute fin qui est saisissante !!! Après, ça aussi, vous n’êtes sûrement pas sans le savoir mais c’est gore et très sexuel, ce qui, je le conçois, n’est pas au goût de tout le monde, mais ça a le mérite de ne jamais être « gratuit ».
En tout cas, je pense que l’objectif de l’anime a été atteint parce que je vais carrément m’intéresser à l’oeuvre originale de Go Nagai, et à ce qui a été adapté en anime avant ça.
PS: Si vous avez aimé le style de l’anime, je vous conseille vivement de vous pencher sur les autres réalisations de Masaaki Yuasa: il ne sait que faire des choses intéressantes !!!
PS2: Même si vous n’avez pas l’intention de regarder l’anime, écoutez au moins Devilman no Uta.
Devilman Crybaby à part, je pense qu’il est évident pour moi comme pour vous que l’anime immanquable de cette saison n’est autre que Sanrio Danshi.
Et je ne plaisante qu’à moitié en disant que c’est le meilleur anime de l’année ! Je ne pense pas que ça soit si loin de la vérité !
« Sanrio Danshi », c’est un projet qui date déjà de 2015 et qui a déjà donné naissance à un webmanga, un jeu sur mobile, et beaucoup de produits dérivés. Le concept est tout simple: c’est des lycéens, chacun fan d’une mascotte Sanrio différente.
L’anime reprend ça, et nous montre comment ces garçons se sont rapprochés grâce à cet intérêt commun pour Sanrio, mais aussi comment ils assument cette passion, souvent méprisée par leur entourage puisqu’on a tendance à considérer que « c’est pour les filles ». Si Yuu et Shunsuke ne se cachent pas de leur affection pour My Melody et Hello Kitty, Kouta est plus réticent à avouer, aux autres et à lui-même, qu’il aime Pompompurin.
Donc rien que dans les deux premiers épisodes, le message est omniprésent: « Aime ce qui te rend heureux sans te soucier du regard des autres. ». Le héros est encouragé à exprimer ses sentiments, et à ne pas avoir honte de ce qu’il aime. Déjà, c’est plein de bons sentiments et ça j’adore. Comme on peut s’en douter, c’est aussi très mignon, et parfois drôle (il y a quelques expressions faciles qui valent le détour), le tout avec du fanservice par-ci par-là car il ne faudrait pas oublier pour QUI on a eu l’idée de faire aimer Sanrio à un groupe de beaux gosses. Mais étonnamment, Sanrio Danshi se veut aussi parfois plus sérieux et sombre… donc en l’espace d’un épisode, on rigole, on s’attendrit, et d’un coup, on chiale: contrairement à ce qu’on pourrait penser, tout n’est pas tout rose dans le monde de Sanrio, attention !! Et j’aime bien, ça rassemble tous les éléments que j’aime voir dans un anime, et je sens que ça va continuer à beaucoup me plaire.
C’est dur de passer après Devilman Crybaby et Sanrio Danshi, mais IDOLiSH7 ne se défend pas trop mal. Là encore, on a une franchise déjà établi depuis plusieurs années, qui s’est décliné jeu mobile, albums, romans etc. Ca ne m’avait jamais vraiment attirée jusque là, mais iM@S SideM est terminé (pour l’instant) et j’avais besoin d’un autre anime d’idols à me mettre sous la dent. Il se trouve qu’IDOLiSH7 était exactement ce qu’il me fallait !!!
Rien de transcendant dans le scénario par contre. C’est un groupe de mecs qui veulent devenir des idols, leur manager est la fille du directeur de l’agence, et elle leur fait d’abord une fausse frayeur en leur disant que seuls trois d’entre eux peuvent rester, mais elle tiendra finalement tête à son père pour qu’ils forment un groupe de sept, ce qu’il acceptera puisque c’était son plan depuis le début ! Il voulait juste leur faire une petite farce, lol ! Alors on voit le groupe se former, se préparer pour leur grand début, donner des concerts,… Mais ohlala, attention, ils ont de la concurrence: le groupe à succès, TRIGGER.
Ce n’est pas un schéma très nouveau mais je m’en fiche, tout ce que je demande, c’est des couleurs, c’est de l’énergie, de l’amitié et des rêves, toutes ces belles choses qui font que regarde des anime d’idols. Quant à l’animation des lives, elle n’est pas dégueulasse; c’est un mélange de 2D et de 3D dont le rendu est correct sans que ça mérite des éloges. Ceci étant dit, je pense que je vais bien m’amuser avec IDOLiSH7.
Apparemment, en parallèle avec la diffusion d’IDOLiSH7, la chaîne youtube propose un spin-off, aussi sous forme de série animée, qui adapte « TRIGGER -before The Radiant Glory-« , un manga sur la genèse du groupe rival, donc… initiative sympa sur laquelle je vais aussi me pencher à l’occasion.
On arrive à Violet Evergarden. Très attendu; c’est le premier roman a avoir décroché le premier prix aux Kyoto Animation Awards, alors que jusque là, le concours n’avait distribué que des « mentions honorables ». Forcément, on se dit que ça ne peut qu’être excellent et on en attend beaucoup. En plus de ça, au fur et à mesure que les bandes annonces sortaient, la hype n’a fait que s’accroître parce que, visiblement, Violet Evergarden allait être la production la plus soignée du studio.
Pour résumer très rapidement: on est quelque part en Europe (?), la guerre vient de se finir; Violet était une sorte de robot-soldat, une arme utilisée pendant cette dite guerre, et maintenant qu’elle est terminée, Violet travaille à la poste. Le tout sur fond de love story tragique et évidemment des thèmes comme « comprendre et ressentir des sentiments quand on est un robot ».
Donc comme prévu, c’est visuellement au-dessus de… tout le reste, de tout ce qu’on a l’habitude de voir. On n’ose même pas cligner des yeux tant chaque chaque détail est parfaitement animé. Autant de ce côté-là, il n’y a pas de débat, autant au niveau de l’histoire, je ne trouve pas que ça soit un pilote des plus convaincants, bien que la fin m’ait eu par les sentiments. Mais avant cette dernière scène, je n’ai pas eu le déclic que je pensais avoir en regardant Violet Evergarden, et c’est peut-être parce que la barre était placé trop haut mais non seulement je n’accroche pour l’instant pas des masses au personnage de Violet, j’ai trouvé le rythme assez mou. Et un certain nombre de détails concernant l’univers de l’anime restent flous, et je préfère ça à 10 minutes d’exposition où un narrateur pose le contexte historique comme on le voit souvent, mais j’espère qu’il y aura davantage de « world building », d’explications, dans les épisodes à venir, notamment sur la nature et le rôle des « auto memories dolls ».
Mais je tiens à le redire, grâce aux dernières minutes de l’épisode, je suis optimiste, et je sens que c’est un anime qui ne me laissera pas de marbre. De plus, je suis curieuse rien que parce que ça s’éloigne des productions habituelles de KyoAni, et je veux voir où ils vont aller avec une histoire comme celle-ci.
Enfin, je regarde la deuxième saison de Touken Ranbu: Hanamaru.
Pas grand chose à dire à son sujet par contre, c’est dans la lignée de la première saison donc si vous avez vu la première, vous savez à quoi vous attendre. Dans le genre, y’a mieux, mais son principal atout est que ses personnages sont déjà très connus; si on les remplaçait par des personnages originaux, on s’ennuierait peut-être un peu plus, mais là ça fait plaisir de voir des personnages qu’on aime dans une ambiance « moe ». Et personnellement ça me fait d’autant plus plaisir dans la mesure où on a eu Katsugeki entre temps qui, bien que cet anime-là avait les moyens de faire un truc grandiose, était chiant et a massacré certains personnages, donc je me satisfais totalement d’Hanamaru. En plus, je suis ravie de retrouver Kiyomitsu, qui m’avait manqué plus que je ne m’en étais rendue compte !!!
J’ai conscience qu’en me limitant à quatre anime, je risque de passer à côté de titres potentiellement très bons, donc n’hésitez pas à me dire ce que vous suivez, et peut-être que j’irai jeter un coup d’œil !