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Spring 2015: Final Impressions

SHOKUGEKI NO SOMA: FOOD WARS arrêté à l’épisode 1(/24) — L’anime avec lequel j’avais commencé la saison. On peut pas dire que j’avais pris un bon départ. C’est bien simple, je n’avais rien aimé: l’histoire était ridicule, c’était pas drôle, exagéré, et vulgaire. Je voulais, éventuellement, regarder l’épisode 2, pour voir à quoi ça allait ressembler une fois que l’histoire avait vraiment démarré, puis… je me suis dit, à quoi bon ? Il n’y avait clairement rien à tirer de Food Wars, alors je me suis épargnée le deuxième épisode qui n’aurait de toute façon été qu’une perte de temps.

DUNGEON NI DEAI WO MOTOMERU NO WA MACHIGATTEIRU DAROU KA arrêté à l’épisode 1(/13) — Franchement… même chose que pour Food Wars. Je sais même pas pourquoi j’ai tenté l’épisode 1 en premier lieu. (Mais heureusement, je pense pas avoir raté grand chose; à part pour la fameuse ficelle d’Hestia, j’ai pas beaucoup entendu parler de cet anime…)

OWARI NO SERAPH terminé ! (12/12) — J’étais pleine d’espoir pour Owari no Seraph; j’ai jamais pensé que ça allait être un truc exceptionnellement bien écrit et profond, mais le premier épisode était bien réalisé, plein d’émotions, et on sentait le potentiel.

J’ai finalement été un peu déçue parce qu’Owari no Seraph n’a rien apporté de nouveau au genre. Il n’y avait rien de surprenant, que ça soit au niveau des personnages ou de l’histoire.

Autant dire qu’on n’aura pas manqué de relevé les nombreuses similarités avec Shingeki no Kyojin. Bien qu’Owari no Seraph n’en soit pas une copie plate, on ne peut pas nier qu’on y retrouve les mêmes formules. A croire qu’après le flop qu’a été THE ROLLING GIRLS, Wit Studio s’est dit qu’il ne valait mieux pas changer une équipe qui gagne. Alors qu’Owari no Seraph ressemble un peu à Shingeki no Kyojin, ça ne m’aurait pas dérangé si ces anime venaient de studios différents, mais là c’est du déjà-vu de la part de Wit Studio…

Cet anime fut donc sans surprises, cela dit, il a su être divertissant malgré tout, et me garder intéressée jusqu’au bout. Même si j’ai failli lâché en cours de route; le premier épisode était vraiment bon, et après ça on a tout de suite été plongé dans un cadre scolaire où on a un peu stagné, où il ne se passait rien de bien intéressant. Et je crois que ce qui m’a vraiment poussé à continuer, c’est la réunion tant attendue entre Yuu et Mika. (Mika qui est bel et bien devenu un vampire, comme je l’avais supposé dans ma review de l’épisode 1 ! 😉 )

La relation entre ces deux personnages, c’est d’ailleurs l’une des plus grandes forces de l’œuvre, et je n’ai pas été surprise qu’on implique que Mika et Yuu étaient peut-être un tout petit peu amoureux… Certes, Owari no Seraph aime sous-entendre que tous les personnages ont un petit crush sur Yuu (Shinoa, la pauvre, s’est d’ailleurs bien fait descendre à cause de ça, surtout après l’épisode 12). Mais c’est sa relation avec Mika qui est la plus mise en avant, et même moi je suis tombée dans le panneau: moi aussi je les aime bien ces deux-là !

Et bref, j’ai eu raison de rester, parce que les derniers épisodes étaient bien chouettes. Même si on voit qu’à un moment, le studio a eu un petit problème de budget; l’animation était douteuse. Mais il y a eu de l’action, des retournements de situations, de beaux moments,… Le potentiel d’Owari no Seraph a enfin été exploité. Toujours pas assez à mon goût, mais il y avait quelque chose. Le dernier épisode était même l’un des meilleurs ! Pour une fois, l’anime s’est un peu différencié des autres shônen; au lieu de terminer sur plein d’action et un cliffhanger qui nous force presque à revenir pour la suite, cette première saison s’est achevé sur un épisode calme, lent, serein,… Comme une « pause » dans l’histoire.

Un sacré contraste avec le début de l’anime, où Yuu était constamment sur les nerfs, et se bornait à vouloir mener une vie solitaire. 12 épisodes plus tard, il est enfin plus ou moins en paix avec lui-même (il n’est sûrement plus totalement humain puisqu’on a fait des expériences louches sur lui sans même qu’il soit au courant, mais ça, c’est un détail dont il s’occupera plus tard), il est bien entouré, avec des compagnons qu’il a accepté comme sa « nouvelle famille », et il est soulagé de savoir que Mika est toujours vivant, et que tôt ou tard, ils se retrouveront. Le personnage de Yuu n’a pas eu une évolution remarquable, mais au moins elle n’est pas inexistante.

Voilà, donc à part le fait que ça soit du réchauffé, les autres choses qui m’ont dérangé dans Owari no Seraph, c’est la façon dont sont présentés les personnages féminins; je ne comprends pas pourquoi elles ont besoin d’avoir des uniformes différents, ni pourquoi elles ont toutes, sans exception, un physique de « lolis ». Pas un seul des personnages féminins n’a des traits d’adulte et c’est quelque chose dans le chara-design qui, je ne dirais pas dérangée, mais intriguée ? … Sinon, quelques incohérences ici et là, parce que, comme je l’ai déjà dit, c’est pas spécialement bien écrit et ça vole pas très haut, mais j’ai envie de dire que c’est quand même plein de bons sentiments, et j’ai passé un bon moment devant les épisodes d’Owari no Seraph.

Je serai donc au rendez-vous pour la saison 2, qui sortira en octobre, et j’espère ne pas être déçue !

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Spring 2015: First Impressions

SHOKUGEKI NO SOMA: FOOD WARS

« Souma Yukihara n’a qu’un rêve: succéder à son père, chef d’un petit restaurant. Mais un jour, sans crier garde, ce dernier accepte un poste dans un restaurant à New York, et du jour au lendemain, Souma se retrouve dans une école culinaire où seule l’élite a le privilège d’étudier: Totsuki. Rares sont ceux qui parviennent à en être diplômés; Souma va devoir faire de son mieux pour réaliser son rêve. »

Je ne sais pas pourquoi je me suis imaginée que c’était une bonne idée de regarder ça. C’est pas forcément un mauvais anime, je suis sûre qu’il trouvera son public, mais à mes yeux ça ne vaut pas grand chose et c’est définitivement pas un anime fait pour moi. Déjà, les anime sur la cuisine, ça ne m’attire pas des masses, mais n’importe quel concept peut se révéler intéressant s’il est bien exécuté. Là, en l’occurrence, je me suis dit qu’il y avait des chances que ça soit le cas puisque j’ai beaucoup entendu parler du manga, ce qui m’a laissé supposer que ça devait être bien.

Si je devais résumer cet épisode en un mot, ça serait: intense. Un peu trop intense, d’ailleurs. Je ne sais pas si c’est volontairement exagéré de la sorte pour donner un effet comique, ou si Food Wars se prend vraiment au sérieux mais… c’était trop épique pour un anime qui traite simplement de cuisine. Ils en font des tonnes et ça en devient très vite ridicule; ça aurait pu être drôle mais… ça m’a pas fait rire. Ce genre d’ambiance est typique au shônen, j’aurais dû m’y attendre; on en retrouve d’ailleurs tous les éléments caractéristiques: un héros qui se bat avec acharnement pour réaliser son rêve, des circonstances improbables, et beaucoup de fanservice. Comme si c’était pas déjà assez exagéré et risible comme ça, les gens ont un « foodgasm » dès qu’ils portent la nourriture de Soma et de son père à leurs lèvres. Et ne revenons pas sur le tentacle rape qui surgit dès les premières minutes.

Cet épisode a fait office d’introduction; les choses sérieuses vont réellement commencer à partir de l’épisode 2. C’est là qu’on verra l’école dans laquelle l’histoire va se dérouler, on découvrira les personnages,… par curiosité, je pense regarder au moins l’épisode de la semaine prochaine, mais Shokugeki no Soma: Food Wars n’a rien pour me plaire, et je ne compte pas m’embêter avec cet anime très longtemps.

DUNGEON NI DEAI WO MOTOMERU NO WA MACHIGATTEIRU DAROU KA

« Nous sommes à Orario, ville labyrinthe où se retrouvent tous les aventuriers en quête de gloire et de richesse. Notre héros, Bell Cranel, part à l’aventure, et espère bien trouver l’amour en chemin. Il fera la rencontre d’Hestia, une déesse sans le moindre fidèle, qui tomber aussitôt amoureuse de lui et l’aidera dans ses aventures. »

Je ne retiens pas ma leçon, il faut croire. Il faudrait que je me tienne éloignée des shônen parce que c’est vraisemblablement pas mon truc. Le concept est sympathique par contre, il y a un chouette côté RPG avec des « niveaux », des guildes, des ennemis qui laissent des cristaux derrière eux, des points d’expérience,… Mais bon, à côté de ça, on a des personnages pas spécialement attachants (vu et revus), des clichés ici et là, un aspect harem qui ne me plait pas du tout,… Les personnages au centre de ce premier épisode était Bell et Hestia; l’un est le stéréotype du héros de shônen faible qui veut devenir plus fort coûte que coûte, et l’autre est une tsundere lourdement amoureuse du héros. Quant à l’histoire, en gros, il veut devenir plus fort pour se sortir avec une fille, et.. c’est tout ? Je ne sais pas vous, mais je trouve ça un peu faible comme scénario. Il y aura sûrement plus derrière, mais c’est le seul aperçu qu’on a de l’histoire dans ce premier épisode.

(Evidemment, il y avait du fanservice un peu lourd mais pas omniprésent non plus.)

DanMachi non plus n’est pas mauvais, il a certainement du potentiel et il saura plaire à certains, mais pas à moi. Je me suis un peu ennuyée devant cet épisode, et ça ne m’inspire vraiment rien du tout.

OWARI NO SERAPH

« Là on a un sacré programme: l’action prend place dans un monde où un mystérieux virus a eu raison de la race humaine, à l’exception des enfants. Mais ces enfants, seuls survivants de l’humanité, ont été réduits à l’esclavage par les vampires. Yuichiro Hyakuya fait partie de ces enfants qui ont pour objectif de devenir assez forts pour venir à bout des vampires. »

Après les deux anime ci-dessus, ça m’a fait du bien de voir Owari no Seraph. C’était l’un des rares anime de cette saison que je sentais plutôt bien; le concept vampires VS l’humanité ne me disait rien (et ne me dis toujours rien) mais le trailer faisait de belles promesses. Et, honnêtement, il avait plutôt intérêt, parce que Wit Studio avait placé la barre très haut avec Shingeki no Kyojin, pour ensuite sortir Rolling Girls qui a créé la déception générale, donc Owari no Seraph a tout intérêt a relevé le niveau. Et après ce premier épisode, je suis tentée de dire qu’il en a le potentiel.

La plupart des gens n’ont pas pu s’empêcher de relever les similitudes avec Shingeki no Kyojin, et… il faut reconnaître qu’elles sont bien présentes:

L’humanité doit faire face à une menace d’une autre espèce. On suit un petit trio. Le protagoniste perd sa famille sous ses yeux. Il se jure alors d’exterminer tous les ennemis jusqu’au dernier. Il y a des morts tragiques dès le premier épisode, et on pleure. Résultat: les gens l’appellent déjà « Attack on Vampires ».

(Mais je me doute bien qu’Owari no Seraph va très rapidement se différencier de Shingeki no Kyojin, et qu’il s’avérera que les deux n’ont rien à voir !)

Visuellement, c’était assez joli, et l’OST (de ce qu’on a entendu jusque là) est très bon. Les personnages n’ont rien d’exceptionnel cela dit; mais ça peut encore changer (sauf pour ceux qui sont morts, c’est à dire plus de la moitié). Ferid m’a bien plu!, même si j’ai eu l’impression qu’à un moment on a plus que sous-entendu qu’il était pédophile; ça par contre, ça me plait beaucoup moins. J’aimais bien Mika aussi, et ça tombe bien parce que, je veux pas vous spoiler, mais vu le visuel de l’anime, il va revenir d’une manière ou d’une autre dans la série. (Est-ce qu’il va devenir un vampire ?) (Et s’il revient, qu’en est-il des autres enfants; ils ne sont pas sur le visuel mais si Mika revient à la vie, alors est-ce qu’eux aussi.. ?) (D’ailleurs, Ferid n’apparait pas sur le visuel mais ça ne m’étonnerait pas qu’il réapparaisse aussi; je trouve que pour un vampire il est mort assez facilement. Moi je suis old-school je pensais qu’il fallait leur enfoncer un poignard dans le cœur, vous voyez.)

En tout cas, j’ai trouvé que c’était un bonne introduction; il se passe beaucoup de choses, et ce très rapidement, mais ça s’enchaîne bien et je ne sais pas vous mais j’avais un peu l’impression de regarder un film. C’était un bon épisode, le potentiel est là, mais j’ai peur que ça baisse en qualité dès la semaine prochaine, parce qu’il semblerait qu’on se retrouve dans une école et ça pourrait devenir chiant. Mais je suis curieuse de voir quelle genre « d’organisation » Yuuichiro a rejoint, et j’ai envie de savoir comment ce type qui l’a recruté fait pour… vivre, alors qu’il a visiblement bien plus de 13 ans. Je suis curieuse!, et j’espère ne pas être déçue par la suite, j’espère quelque chose de solide, une bonne histoire, de bons retournements de situation… quelque chose de bon, de travaillé, de surprenant ! On tient peut-être là la « bonne surprise de la saison ». Peut-être.

(En tout cas, le studio a l’air de miser pas mal dessus; la saison 2 est déjà prévue pour octobre.)

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