New year, old me. Pour mon premier article de cette nouvelle année, je reprends des habitudes que j’avais abandonnées en 2018… et vous propose un petit tour d’horizon des nouveautés de cette saison. Saison déjà bien entamée, certes !… mais mieux vaut tard que jamais… j’ai rouillé et je me remerts doucement dans le bain. Je doute avoir le temps (et l’envie) d’en refaire une habitude mais comme pas mal de nouveaux titres m’attiraient cette saison, je me suis dit que ça serait sympa de tester tout ça avec vous, comme au bon vieux temps !
On va commencer avec les grosses daubes pour être débarrassé-es ! Ici, on est sur Otome Street donc, forcément!, je me suis intéressée aux anime destinés à un public féminin, autrement dit… ceux avec plein de mecs censés être beaux gosses et un sous-texte homoérotique à peine subtil. Quand c’est bien fait, on se régale ! Quand c’est mal fait, on a WAVE!! Surfing Yappe!! et Skate-Leading☆Stars.
Le premier parle de surf et, si j’ai bien compris, il s’agit de l’adaptation en série d’une trilogie de films sortis l’année dernière. Aucune idée de ce qu’ils valent mais pour ce qui est de l’anime… on s’ennuie ! C’est divertissant cinq minutes parce que le héros n’essaie même pas de cacher qu’il est attiré par le ~transfer student~; s’il se met au surf, c’est juste pour ses beaux yeux ! alors qu’il ne sait même pas nager (mais ce n’est évidemment pas ce qui va l’empêcher de miraculeusement réussir à super bien prendre une vague du premier coup) !! Ca fait sourire, certes… mais il ne se passe rien, c’est mal rythmé, trop lent!, et c’est pire quand le mec au ukulélé se met à chanter… il casse l’ambiance alors que y’en avait même pas. On (je) a du mal à s’imaginer se taper ça chaque semaine.
Et ce n’est même pas particulièrement joli ! J’aimais beaucoup les visuels qui avait circulé quand l’anime venait d’être annoncé, mais en pratique… l’animation n’est pas très fluide, la 3D fait assez peine à voir, le chara-design n’est pas terrible,… Bande-son sympathique, cependant ! Mais il en faut plus pour me faire rester.
Pour ce qui est de notre deuxième anime… ça vole pas beaucoup plus haut. C’est cliché, c’est plat, et y’a pas de quoi se rincer l’oeil non plus (Yana Toboso, LA Yana Toboso!, serait à l’origine du chara-design mais on ne la retrouve pas du tout dans le style des personnages je trouve… faut vraiment le savoir).
Déjà, ça parle de patinage artistique et, quand on entend ça, je suis sûre qu’on pense tous-tes à la même chose… Cela dit, j’étais prête à accepter que deux anime sur la même discipline puissent coexister ! Seulement… le fait est que… en regardant, je ne pouvais m’empêcher de penser à quel point Yuri!!! on ICE me manquait (et surtout à quel point c’est mieux). Pour se démarquer, cet anime-là nous sert une rivalité des plus banales et introduit une forme de patinage artistique créée de toutes pièces pour la série où des équipes de cinq patineurs s’affrontent. Le premier épisode ne nous montre pas d’exemple concret et, pour ma part, je pense que je n’en verrai jamais parce que je préfère arrêter les frais tout de suite.
On remonte un peu le niveau avec Wonder Egg Priority, une des deux production de CloverWorks de la saison qui a tout l’air d’être le fruit de Naoko Yamada et pourtant ! C’est à Shin Wakabayashi qu’on la doit.
Clairement, cet anime se différencie des autres. Oeuvre originale et ambitieuse, elle regorge de symboliques et de métaphores, de références philosophiques et de trucs compliqués qui laissent perplexe au premier visionnage mais qui laissent penser qu’on est face à une histoire élaborée et ~profonde~ qui se rapproche d’oeuvres comme Madoka (qui opposait aussi un chara-design mignon comme tout à un décor sombre, dérangeant et sanglant) et Utena (qui parlait aussi d’oeuf ! entre autres similitudes).
C’est assez intéressant, et très plaisant!, de voir le style de Yamada dans une ambiance totalement différente. Après, j’en ai vu d’autres !, donc je n’ai pas été complètement retournée ni même surprise par le premier épisode… mais il est admirablement bien réalisé et on ne peut qu’être curieux-euse de savoir où cette histoire va nous mener… C’est surtout ces histoires d’amitié fusionnelle à la limite du malsain, de suicide et de culpabilité qui m’ont fait accrocher alors que je n’étais pas forcément très investie pendant la première partie mais ! maintenant… j’ai envie d’en voir plus.
Cette saison, CloverWorks nous propose également l’adaptation très anticipée du manga Horimiya ! Alors personnellement… je n’avais jamais lu le manga et je me suis lancée dans l’anime sans trop savoir à quoi m’attendre mais… j’ai bien kiffé ! De ce que j’ai regardé, c’est peut-être même ce que j’ai préféré ! Une romance trop mignonne, sans prise de tête, avec une dynamique vraiment intéressante… c’est un peu Switch Girl mais avec un couple…
Hori est belle, populaire, propre sur elle , mais quand elle quitte le lycée, elle a une vraie vie de femme au foyer. Et la personne qui découvre cette facette de sa personnalité, c’est Miya(mura) ! En cours, il se fait discret : cheveux longs et lunettes qui cachent son visage, on le prend pour un otaku renfermé sur lui-même. Alors qu’en fait ! il a des piercings, des tatouages,… il est stylé ! c’est un beau gosse ! un rebelle ! Et ça aussi, il n’y a que Hori qui le sait. Et moi, je suis une fille simple… une trope style « je suis seulement moi-même quand je suis avec toi » et j’achète.
Vraiment dommage qu’il y ait un prof chelou dont le seul trait de personnalité ça soit de draguer ses élèves !!! J’ai l’impression qu’on ne peut jamais rien avoir sans qu’il y ait une petite zone d’ombre mais bon, au moins, il paraît qu’on le voit pas des masses… je ne peux qu’espérer que ça soit vrai parce que cet anime-là, je compte bien le continuer !
Le meilleur pour la fin… SK∞ the Infinity. Alors… je ne sais pas si c’est LE meilleur anime de la saison, mais une chose est sûre, il a le potentiel d’être mon préféré. C’est tout ce dont j’ai parlé plus haut… mais en bien ! Des personnages attachants, une relation qui promet d’être ambigue, du sport! (c’est soit ça, soit des idols), et un univers coloré, dynamique et frais. C’est super beau, c’est cool et c’est prenant ; typiquement le genre d’anime où y’a quelques grosses facilités scénaristiques mais on passe outre parce qu’on est à fond dedans.
La cerise sur le gâteau, c’est l’antagoniste super dramatique qui observe le héros sur un grand écran en ricant sur fond de musique classique. Comment ne pas être conquis-e ?
De plus… l’anime est réalisé par Hiroko Utsumi, en qui j’ai une confiance aveugle après Free! et Banana Fish. J’ai hâte de voir ce qu’elle nous réserve maintenant qu’elle est bien plus libre créativement parlant. Inutile de préciser que, bien sûr, je continuerai.
Je termine avec trois anime qui ne sont pas tout à fait des anime de cette saison mais qui sont toujours en cours actuellement donc on va dire que ça compte…
Je ne me suis jamais vraiment intéressée aux adaptations de Higurashi parce que je trouve que le jeu se suffit à lui-même et qu’après avoir visionné quelques épisodes de la série originale… j’estimais en avoir assez vu… Mais là, un remake ! pourquoi pas ! Peut-être que ça allait rendre justivec au visual novel et…
Effectivement, c’est déjà bien plus propre et soigné que la version de DEEN de 2006… Par contre ! plot twist ! ce n’est pas le remake que le marketing a ingénieusement voulu nous faire croire que c’était… mais une énième version alternative. Moi, je ne dis pas non!, d’autant plus que, de ce que j’ai lu, l’anime prend une direction assez intéressante en exploitant le lien entre les univers de Higurashi et Umineko et ça… on aime. Umineko aussi a bien besoin qu’on lui rende justice avec une adaptation digne de ce nom…
Je trouve juste ça dommage d’avoir fait croire à un remake parce que j’imagine que ça a quand même dû salement spoiler les personnes qui ne connaissaient pas du tout Higurashi et qui ont voulu découvrir à l’occasion de ce nouvel anime…
Quoi qu’il en soit, je continuerai, mais plus tard. Quand la diffusion a commencé, je venais de re-finir le visual novel et j’étais moyennement emballée à l’idée de me retaper la même histoire à quelques détails près sur plusieurs épisodes donc je me suis octroyée une petite pause.
Et ensuite, j’ai testé Jujutsu Kaisen, parce que tout le moooonde en parle ! Et je comprends pourquoi ! C’est la recette d’un bon shônen ! Mais est-ce que je sais apprécier les bons shônen ? Rarement ! Donc même si je comprends tout à fait que ça plaise, je doute que ça soit pour moi. Pas le genre d’histoire qui m’intéresse et les scènes d’action, bien que très réussies, ne suffisent pas à me faire rester. Un héros très sympathique néanmoins et l’idée de « combattre le mal par le mal » (si j’ai bien compris ce qu’il se passe, étant donné que je n’ai regardé qu’un épisode) est intéressante.
Bien sûr, j’ai jeté un oeil à la troisième saison d’Osomatsu-san. Les vrai-es savent ! à l’époque… j’étais fan. Mais ça m’a un peu passé, sans doute parce que la saison 2 n’a pas su être à la hauteur des attentes… et j’aurais d’ailleurs probablement ignoré cette suite si je n’avais pas fait cet article qui m’a donné un prétexte pour faire ma curieuse.
Je suis partie optimiste parce qu’ils mettent toujours le paquet dans le premier épisode : c’est bourré de refs, il se passe plein de trucs complètement barrés, on brise le quatrième mur tout le temps, bref, la grosse éclate et ça donne le ton pour la suite de la saison. Là, on est dans cet esprit, mais… c’est pas aussi drôle… L’humour est lourd, le rythme presque lent par moment et on a juste l’impression que la série a du mal à se réinventer. Décevant !
Voilà mes visionnages pour cette saison. Il ne manque plus que la nouvelle saison de Beastars débarque sur Netflix et j’aurais vu tout ce qui m’intéressait cet hiver !
En attendant, n’hésitez surtout pas à me donner votre avis sur ces anime si vous les avez vus, ou sur d’autres titres qui sont sortis récemment mais à côté desquels je serais passée !