Je devrais vraiment être en train de faire autre chose. Et si déjà je suis là, je devrais faire un Slice of Life, mais… chaque chose en son temps ! Aujourd’hui, j’aimerais vraiment prendre deux minutes pour enfin vous raconter le concert de G-Dragon auquel j’ai assisté à Amsterdam le 26 septembre dernier ! Ca fait déjà presque deux mois… le temps passe vite, et j’ai vraiment traîné pour pondre cet article, mais fort heureusement, cette soirée est gravée dans ma mémoire et je m’en souviens encore comme si c’était hier…
Pour vous remettre rapidement dans le contexte: je suis fan de GD depuis le collège et jamais dans mes rêves les plus fous je n’aurais imaginé le voir un jour en concert. Parce que oui hein, les « world tours » des artistes de k-pop dépassent rarement les frontières de l’Asie, donc quand des dates pour l’EUROPE ont été annoncées, je suis tombée de ma chaise. J’étais la parfaite pigeonne pour acheter ces places hors de prix dans la fosse à 200€. A ce jour, je suis encore partagée entre « rien ne vaut 200€ et certainement pas une place de concert » et « ça valait totalement le coup si c’était à refaire je payerais même le double ».
Autant vous dire que j’ai dû faire face à bien des péripéties, du moment où j’ai acheté ces foutues places et que ma connexion internet a lâché, jusqu’au moment où j’ai pénétré la salle de concert et qu’on m’a forcé à jeter mon sac soi-disant trop grand à la poubelle. Mais au bout du compte, j’étais là, en la compagnie de ma très bonne amie Ingrid, face à la scène.
Si vous avez lu mon article sur le concert de Twenty One Pilots l’année dernière, bah j’étais exactement à la même place. Dans la fosse, tout à droite, au deuxième « rang », j’avais juste une rangée de personnes devant moi et aucune tête qui me gâchait la vue. Je m’étais pourtant préparée mentalement à ne pas avoir autant de chance qu’à mon précédent concert, mais la vie est bien faite. (Il faut quand même préciser qu’il y avait encore une « fosse VIP » devant la fosse « normale », la fausse des pauvres qui n’ont payé que 200€ ! Mais cette fameuse fosse étant accessible qu’avec des billets à 600€, elle était pas bien remplie, donc… ça n’a rien changé à la vue, ni même vraiment à la proximité, que j’avais avec la scène.
J’ai hurlé, j’ai sauté, j’ai crié toutes les paroles en anglais et, dans le feu de l’action, j’ai sûrement fait un peu de yaourt aussi. C’était excellent ! il était excellent ! Super présence sur scène, tout un spectacle avec des grandes flammes et des feux d’artifice qui ne manquaient jamais de me faire sursauter, un orchestre au top, et bien sûr, lui, en chair et en os sous mes yeux… Je ne vois pas ce que j’aurais pu demandé de plus.
Ce que j’ai adoré, c’est qu’il nous a vraiment chanté tout son répertoire. Le concert était divisé en trois parties:
L’acte I, « G-Dragon », avec les singles de ses débuts, ambiance très 2009 avec des chansons d’Heartbreaker, et aussi But I Love U et Obsession. L’acte II, « G-Dragon VS Kwon Ji Yong », avec cette fois des chansons de One of a Kind et Coup d’Etat. Et enfin, l’acte III, « Kwon Ji Yong », avec les chansons de son dernier EP du même nom !!! Sans oublier, le rappel où il a chanté Crooked (ma chanson!!!!) et Untitled, 2014.
Tout le concept de la tournée repose sur la dualité entre G-Dragon, le « personnage », l’idol, la célébrité,… et Kwon Ji Yong, la personne qu’il est quand les projecteurs s’éteignent, celui que sa famille et ses amis connaissent.
Il nous a fait le petit speech qu’il fait à tout les concerts où il explique le dit concept et espère qu’on accepte cette facette de lui. Il ressort le même chaque soir mais il avait l’air tellement sincère, et humble… que moi, j’avale ça, j’y crois, et comme chacun, j’ai hurlé « KWON JI YONG, KWON JI YONG, KWON JI YONG » pour signifier que oui, je l’accepte comme il est sinon est-ce que j’aurais vraiment payé un rein pour être ici.
Et en tout cas, si je l’aimais déjà avant, j’en suis retombée complètement amoureuse après l’avoir vu ce soir-là. Déjà parce qu’il a bien du talent mais aussi parce que… quand il s’adressait au public, il était vraiment attendrissant. Je suis peut-être naïve mais j’ai été touché par sa douceur, sa modestie, et sa patience (il n’arrêtait pas de se faire interrompre par des « I LOVE YOU » et il prenait le temps de répondre « me too » à chacun d’entre eux!!!!!!).
C’était magique, inespéré, l’ambiance était super bonne et le concert parfait.
Et puisque déjà on était là… on a fait un peu de tourisme, hein.
Alors, l’air de rien, on avait cours !!!, donc on ne s’est pas attardées et on est restées que trois jours (c’est déjà plus que déraisonnable, je sais). Mais finalement, c’était largement suffisant. D’autant plus que notre titre de transport ne nous permettait pas de sortir de la ville et de visiter les alentours, donc… trois jours, c’est plus qu’assez pour visiter Amsterdam à elle-seule.
Il faisait un peu froid, il faisait très gris, mais c’était quand même très, très beau. Des tulipes, du fromage et des sabots partout. Beaucoup d’odeur de beuh, aussi.
Amsterdam, c’est connu pour ses coffee shop, donc je savais à quoi m’attendre, et pourtant… je m’attendais pas non plus à ce qu’on fume littéralement partout. Toutes les rues, tous les moindre recoins de la ville, empestent le cannabis et je pense que tu peux tranquillement planer sans même avoir besoin de fumer toi-même un joint dans un coffee shop. (Et les boutiques de souvenirs capitalisent à mort sur ça, tu peux tout acheter « saveur cannabis », mais c’est que des attrape-touristes et tous ces produits contiennent finalement rarement du vrai shit parce que sinon ils pourraient pas coller la mention « worldwide legal » dessus).
Autre chose: c’est une ville très chère ! On a bien tourné en rond avant de trouver où se nourrir pour un prix qui rentrait dans notre budget ! C’est tout con mais ce qui m’a choquée, c’était le prix d’un simple hamburger… même dans le plus modeste des snacks, t’en as pour une dizaine d’euros parce que pour eux, un burger « simple », c’est le pain et le steak, et le « menu », c’est tous les condiments… menu n’incluant bien sûr pas les frites ou la boisson. Mais bon ! c’est qu’un détail, c’est pas comme si le hamburger était un plat très local donc on s’en passe !
On a créché au Train Lodge. C’est très dur de trouver un hôtel ou même un Air BnB en Hollande (ou en tout cas à des prix abordables); ils sont plutôt dortoirs et compagnie. Alors on a opté pour cet établissement qui est en fait un train, réaménagé en auberge de jeunesse. Le tarif pour deux nuits était raisonnable et le concept, à mes yeux, valait tous les autres établissements de la ville même les plus luxueux.
C’est aussi plus ou moins un dortoir; y’a des compartiments pour soit 3, soit 6 personnes (que tu te retrouves donc à partager avec des inconnus si tu voyages pas avec ce nombre exacte de personnes) et il y a une salle de bain commune par wagon ((le style de salle de bain varie GRANDEMENT en fonction du wagon, y’en avait des très propres et rénovées et d’autres… pas salles mais, disons, sinistres). C’est serré ! mais pour une ou deux nuit, ça fait parfaitement l’affaire. Notez aussi qu’il y a la possibilité, si on est est dans une situation où on doit partager sa chambre, de choisir un compartiment « women only ».
Je recommande !
Je regrette de ne pas avoir pu visiter la maison d’Anne Frank (l’attente était trop importante pour le temps limité qu’on avait, et en plus c’était apparemment en travaux, bref), mais à défaut d’avoir pu y aller, on a fait le Stedelijk Museum, le Musée national d’art modernes !!! On a beaucoup aimé. Il y avait une exposition de Zanele Muholi très poignante, sur la situation de la communauté LGBTI en Afrique du Sud. Aussi, une expo assez chouette de Jana Euler, « High in Amsterdam, The Sky of Amsterdam ». Le tout dans le tout, ça valait le détour, et en plus, c’était gratuit pour les étudiants.
Ci-dessus, on a aussi la « plus petite maison d’Amsterdam », le numéro 22 de l’Oude Hoogstraat. Les maisons étroites, c’est pas ce qu’il manque à Amsterdam, mais celle-ci fait 2 mètres de largeur ! et 5 mètres de profondeur ! Elle est ouverte au public: au rez-de-chaussé, vous pouvez achetez du thé (très bon et pas cher), et à l’étage, il y a un adorable salon de thé.
J’ai aussi fait un tour au Quartier Rouge mais je n’ai rien de particulièrement positif à en dire.
Voilà ! ce n’est pas grand chose, mais j’espère que ça vous aura plu ! Ca me manque d’écrire plus régulièrement ici, j’espère vous retrouver très bientôt !