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Impressions de mi-saison sur les anime du printemps 2018 !

Des impressions de mi-saison, je n’en fais pas systématiquement, mais j’ai entamé beaucoup plus de nouvelles séries que d’habitude le mois dernier, faire le point six épisodes plus tard est de rigueur !

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet… penchons-nous sur des cas un peu spéciaux !

IDOLiSH7 a pris fin… aujourd’hui même ! L’anime avait pris une petite pause avant de diffuser ces deux derniers épisodes, et bien que l’attente fut longue, et le suspens insoutenable, ça valait le coup de patienter ! Après toutes les difficultés rencontrées aussi bien par IDOLiSH7 que par leurs rivaux, TRIGGER, ça ne nous a pas fait de mal de souffler un peu, pour mieux les retrouver. Les retrouver plus forts, plus soudés, et plus victorieux que jamais.

Ahlala, j’étais émue. Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi investie dans une franchise… mais IDOLiSH7 est spécial, et j’aimerais que beaucoup plus de personnes lui donnent une chance et s’en rendent compte. Leur histoire ne fait que commencer donc j’espère les retrouver très vite pour une seconde saison. En attendant une suite, je vais vous sortir un article sur le jeu au plus vite !

Un petit mot aussi sur Aggretsuko qui a eu le droit à une série de 10 épisodes produite par Netflix ! J’adore Aggressive Retsuko depuis… son premier épisode, en avril 2016. L’anime a pris fin le 31 mars de cette année, pour être remplacé par une série co-produite par Netflix. Plus courte, mais avec des épisodes d’un quart-heure et un scénario plus travaillé. Netflix avait l’opportunité d’approfondir le personnage de Retsuko, d’en faire un personnage qui évolue, qui échoue, qui baisse les bras, mais aussi qui se dépasse, qui s’accroche, qui trouve des allié-e-s,… Netflix avait cette opportunité, et n’a pas fait semblant de la saisir ! Je ne connais pas que ce que traverse Retsuko mais j’espère que pour les femmes, en particulier les femmes japonaises, qui travaillent dans ce genre d’environnement, Aggretsuko a pu être libérateur dans la façon dont il dénonce les inégalités sexistes dans le milieu professionnel, et dans la façon dont il montre son héroïne y faire face. En fan de longue date de Retsuko, je suis contente que son univers ait pu être développé ainsi… j’ai l’impression qu’elle rencontre enfin le succès qu’elle mérite à l’étranger !

Comme pour IDOLiSH7, je pense que ça serait dommage de s’arrêter en si bon chemin (surtout avec de nouvelles perspectives amoureuses en vue !), donc j’espère qu’on aura l’occasion de ré-entendre Retsuko s’arracher les cordes vocales dans un futur proche.

Sur ce… on passe aux choses sérieuses. Avec mes partiels, j’ai pris tellement de retard dans tout ce que je suivais que j’ai cru que je n’allais jamais pouvoir sortir cet article à temps. Si je m’en suis sortie, c’est parce qu’il y a certaines séries devant lesquelles on ne voit pas le temps passer..

Wotakoi par exemple ! C’est mignon, c’est rigolo, ça se regarde sans peine. Je suis toujours aussi conquise qu’au premier épisode. Je pense que c’était une bonne idée que l’histoire ne tourne pas autour du pot et les fasse directement sortir ensemble. C’est une approche un peu plus intéressante que ce qu’on a l’habitude de voir. J’étais un peu plus sur la réserve quant à l’autre couple, Koyanagi et Kabakura, qui avait tout du couple d’hétéros qui sont ensemble tu te demandes pourquoi vu qu’ils font que de se prendre la tête, mais à force de voir des aspects un peu plus tendres de leur relation, je commence à m’y faire.

J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à enchaîner les épisodes d’Amanachu! Advance. C’est si doux et reposant. C’est attendrissant de voir à quel point la petite Teko a grandi depuis la première saison. Elle se rend enfin compte de tout ce dont elle est capable, elle a trouvé quelque chose (et quelqu’un) qu’elle aime et qui la motive, elle est plus calme et gère mieux les situations de stress. Elle a encore des progrès à faire, mais elle a déjà fait les plus gros changements qu’elle avait à faire sur sa personne et je suis tellement fière d’elle !!! J’ai beaucoup d’affection pour elle. D’autant plus qu’il y a eu un épisode où c’était une sorcière !!! = 100% fait pour moi !

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J’aimerais tant qu’elle et Pikari soient un vrai couple… elles ont déjà TOUT d’un couple ? L’épisode 6 m’a achevé, et j’en redemande.

Boueibu! Happy Kiss aussi se laisse toujours aussi facilement regarder… L’anime n’a pas peur de ressembler à son prédécesseur… et une fois encore, bien qu’ils soient aujourd’hui rivaux, les défenseurs et le conseil étudiant ont un passé commun, des amitiés qui ont mal fini… J’apprécie que cette fois-ci, chaque membre du conseil ait un lien avec un des ~magical boys~, alors que dans les deux premières saisons, on se concentrait sur Atsushi et Kinshirô, pendant que les deux autres membres du conseil étaient un peu en retrait. Aussi, je dois dire que je préfère largement Kyôtarô à Yumoto en leader…

J’ai eu un peu plus de mal avec Persona 5. Maintenant qu’on en a fini avec Kamoshida et que le trio a formé un vrai groupe avec un objectif défini, j’accroche enfin. Je pense que la prochaine intrigue et l’arrivée de nouveaux personnages dans l’équipe vont me plaire.  Certains mécanismes du jeu ont l’air d’être durs à adapter à l’écran, mais j’essaie d’en faire abstraction (tout le concept des donjons avec les trésors à voler et tout ce qui va avec ne me choquerait probablement pas dans le contexte d’un jeu vidéo, mais à l’anime, ça a un peu de mal à passer ; peut-être que c’est juste moi). Pour l’instant, j’essaie aussi de ne pas penser à ce qui reste inexpliqué comme… la « prison mentale » où se trouve Ren, l’application et son origine,… si j’y pense trop, ça rend l’histoire très confuse, mais j’imagine bien qu’on va finir par nous l’expliquer à un moment ou à un autre… en espérant que ça ait du sens…

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J’ai aussi un peu de mal avec Hinamatsuri. Pourtant, c’est toujours aussi drôle qu’au premier épisode, surtout depuis que de nouveaux personnages ont rejoint le cercle de Nitta et Hina. Mais parfois, l’histoire est troooop cruelle pour moi. Encore une fois : c’est peut-être juste moi. Mais j’avoue que j’ai bien du mal à rire de gags tournant autour du fait qu’une gamine soit SDF ? Je trouve que le sujet des sans-abris est traité avec beaucoup de légèreté… voire pas traité du tout… alors que c’est la réalité de beaucoup de gens. Dans l’épisode 6, des initiatives sont enfin prises pour aider Anzu. Elle est très touchante cette enfant, j’espère qu’elle sera heureuse.

Et en parlant de vivre dans la rue, j’ai aussi été choquée que Nitta vire Hina de chez lui dans l’épisode 4. La relation père-fille a été jeté par la fenêtre ! J’ai trouvé ça un peu « out of character » pour lui ? Elle n’est pas facile à vivre, mais c’est une enfant… même s’il ne connait rien de la vie de parent, il l’a prise sous son aile dès le début, s’est attaché, et je pensais qu’il était à un stade où il avait l’habitude d’Hina et de ses frasques, qu’il s’était responsabilisé, et pas qu’il allait la laisser passer la nuit dehors sans trop se préoccuper de sa sécurité. C’est tout juste s’il n’est pas allé se vanter d’enfin l’avoir mise à la porte sans le moindre scrupule !

Bref. Ceci étant dit, j’adore Hitomi (elle est trop drôle !!!).

Je me demande si, à un moment, leurs pouvoirs vont avoir une quelconque utilité dans l’histoire parce que là, j’en viens parfois à complètement oublier qu’elles en ont.

Je ne sais pas trop penser de Tada-kun wa Koi wo Shinai non plus. Dans l’ensemble, j’aime bien. Je me passerais bien de Pin-senpai, qui, très franchement, me dégoûte (Hasegawa mérite tellement mieux ?!), mais sinon, c’est fort sympa. Le problème, c’est que je ne sais pas trop où ça nous emmène. Je pourrais me satisfaire d’un slice of life mais je sens bien que Tada-kun veut être plus que ça. Avec le « secret » (pas très secret) de Teresa sur le point d’être révélé, l’histoire avance un peu, et la romance aussi, sauf que… y’a aucune alchimie entre Tada et Teresa. Tada n’a même pas l’air de s’intéresser à elle ? (Mais « Tada ne tombe pas amoureux » après tout… je me demande si ce titre cache quelque chose ou si c’est juste un titre et qu’il ne faut pas chercher trop loin.) Je ne sais pas ce que ça va donner mais pour le moment, aucune romance ne se me semble crédible (et on est déjà à la moitié de l’anime ?! j’ai du mal à imaginer une histoire romantique se développer à ce stade…)

Mahou Shoujo Ore en revanche, je pense avoir bien cerner la chose et je suis à deux doigts d’arrêter… Je n’étais pas emballée à la base mais à chaque épisode, ça empire. Le flash back de l’épisode 3 s’est étalé, c’était chiant comme la mort, le rythme était terrible. L’épisode 5 était une critique acerbe de l’industrie de l’anime, un « stand alone » qui ne mâchait pas ses mots et c’est bien beau mais en attendant, l’histoire, qui était déjà au point mort, n’avance pas du tout. Et avec l’épisode 6, je pense que j’arrive enfin à ma limite.

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Dans le manga, Sakuyo, amoureuse de l’héroïne, était déjà représentée comme une « predatory lesbian ». Ca ne s’arrange pas avec l’anime, au point que dans l’épisode 6, Saki angoisse à l’idée de passer la nuit au même endroit que sa meilleure amie (on la voit même s’imaginer les détails de sa possible agression sexuelle). Certes, il était clair dès le premier épisode que Mahou Shoujo Ore n’était pas une référence sur les questions de genre et de sexualité, mais là, sachant qu’on souffre déjà suffisamment de ce genre de stéréotypes, c’est carrément insultant, et, appelons un chat un chat, homophobe.

Enfin, je n’ai rien contre Uma Musume mais je peine à avancer. Le concept me plait mais j’ai du mal à m’attacher aux personnages et je stagne à l’épisode 3. Je compte quand même m’accrocher encore un peu… pas sûre que j’en fasse de même avec Cutie Honey Universe. J’en suis aussi à l’épisode 3 et j’ai l’impression qu’il ne se passe rien. Quant à Dorei-ku, je ne l’ai pas officiellement « drop » sur MyAnimeList mais c’est tout comme. C’était le seul anime de ma liste de ce printemps que je savais que je n’allais pas continuer après visionnage du premier épisode. J’ai poussé jusqu’au 2 qui n’a fait que me conforter dans ma décision.

Et vous ?! Que suivez-vous cette saison ? Des coups de cœur ? des déceptions ? dites-moi tout ! Aussi, si vous suivez Uma Musume ou Cutie Honey Universe, n’hésitez pas à me dire si ça vaut le coup de continuer !

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Premières impressions sur les anime du printemps 2018 !

C’est le printemps, les fleurs bourgeonnent et… les nouveaux articles aussi visiblement ! On se retrouve déjà, et je ne pense pas avoir besoin de vous expliquer pourquoi. Une précision cependant : d’habitude, je parle des nouveaux anime dans leur ordre de diffusion, mais comme cette fois-ci, j’ai tout regardé en un week-end et complètement dans le désordre, je vais en parler dans l’ordre où j’ai vu chaque pilote. Et on s’y met sans plus attendre ! parce qu’on a de quoi faire. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas commencé autant de nouvelles séries, mais plein de choses m’intéressaient et je me suis dit que, au risque de ne pas en finir certaines, je n’allais pas me limiter.

J’ai démarré mon marathon des anime du printemps avec une adaptation que j’attendais avec impatience : Wotaku ni Koi wa Muzukashii. Ca aurait pu être une romance entre deux amis d’enfance tout ce qu’il y a de plus banal, mais Momose Narumi et Nifuji Hirotaka ont un autre point commun : ce sont des « otaku ». Si Nifuji ne se cache pas de son intérêt pour les jeux-vidéos, notre héroïne est quant à elle bien déterminée à ne pas laisser sa nature de fujoshi être découverte par quiconque dans sa nouvelle entreprise. Pas de bol, elle tombe nez-à-nez avec Nifuji, ami d’enfance et nouveau collègue, qui, même s’ils se sont perdus de vue depuis le collège, connait son secret et pourrait très bien griller sa couverture.

100% convaincue par ce premier épisode de Wotakoi qui réunit un peu de tout ce que j’aime. Je ne sais pas si la comparaison a vraiment lieu d’être mais ça m’a un peu rappelé Gekkan Shoujo Nozaki-kun, dans le sens où la romance est mignonne comme tout mais pas exactement « romantique » parce que… la comédie repose en partie sur le fait que ça ne soit pas le fort des personnages. La différence, c’est que là, ils sortent ensemble, et dès le premier épisode. Et je pense que ça va être très intéressant de voir leur relation, et surtout leurs sentiments, se développer petit à petit. De même pour celles des personnages secondaires qui, du peu qu’on en a vu, me plaisent déjà beaucoup.

Et l’autre chose que j’ai adoré, c’est évidemment que, parmi tous les anime sur des fans d’anime, c’est celui qui m’a le plus parlé jusque là. Le fait que l’héroïne ne soit ni une lycéenne, ni un stéréotype, aide sûrement. Je suis justement dans une période de ma vie où je peux… comprendre sa démarche, et je me reconnais en elle dans des détails tout simple (comme son porte-clé Kiyomitsu ?!), puis surtout, certaines conversations me paraissent très réalistes (en particulier tout ce qui touche aux relations).

Cependant, j’ai remarqué que plus d’une personne avait été déçue par cette adaptation ; comme je n’ai pas lu le manga, je n’ai pas vraiment de moyen de comparaison mais je peux comprendre la déception puisque je crois que c’est un peu ce qui est en train de m’arriver avec Mahou Shoujo Ore.

Aussi « objectivement » qu’on puisse l’être en parlant d’anime, je pense qu’on peut dire que ce premier épisode est réussi. Et pour quelqu’un qui découvre l’histoire, c’est cocasse, c’est fun, « haha le quatrième mur, la maman magical girl, la mascotte yakuza, et la cerise sur le gâteau, l’héroïne se transforme en mec baraqué », le concept est drôle et l’exécution l’est tout autant. Mais pour moi qui ai découvert le manga quand l’anime a été annoncé, il y a bien des années de ça (2012? 2013?), et qui l’ai relu quand il est sorti chez nous l’année dernière sous le nom de « Magical Girl Boy »… tout ça sent un peu le réchauffé, et je suis déjà un peu « over it » alors que ça vient à peine de commencer.

Et ce que certains ont ressenti avec Wotakoi, je le ressens ici avec Mahou Shoujo Ore : même si les animateurs ne sont fait plaisir avec les expressions faciales de Saki, la plupart des blagues, des « gags », étaient mal délivrés et ne m’ont pas fait autant rire que dans le manga.

Ceci étant dit, je reste curieuse de voir le contenu « original » de l’anime : le manga ne faisant actuellement que deux tomes, l’adaptation va devoir innover et j’ai hâte de voir ce que ça va donner.

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Si vous non plus, Mahou Shoujo Ore ne vous dit trop rien, nulle inquiétude… il y a un autre anime de magical boys cette saison ! Et ce n’est autre que la suite de Binan Koukou Chikyuu Boeibu LOVE!. Ou « spin-off », devrait-on dire ? Alors que je pensais en avoir fini avec Boeibu, alors que la boucle était bouclée !, arrive… Happy Kiss. Et ce n’est pas pour me déplaire.

On avait fait le tour, avec notre cast original. La seule solution pour se renouveler, c’était celle-ci : même concept, nouveaux personnages. J’étais toute excitée de retrouver cet univers, cet humour absurde, mais avec de nouvelles têtes. Je les adore déjà ! Le chara-design est encore plus coloré qu’avant, et les nouvelles tenues sont plus travaillées et originales. Je ne parle même pas des transformations !!! J’adore l’idée du baise-main à la mascotte pour se transformer. D’ailleurs, maintenant même les mascottes sont des bishounen… et Karls est aussi mignon en loutre qu’en humain. Et cette fois-ci, ce n’est plus l’amour qu’on cherche à propager, mais le bonheur ! Nuance !

Je vais suivre Happy Kiss avec beaucoup d’enthousiasme, et en espérant que la série continue à se réinventer, parce que si pour l’instant, c’est frais et différent, l’histoire est à priori un copié/collé de ce qu’on connait : le club VS le conseil étudiant, deux frères venus d’une autre galaxie qui s’affrontent pour la domination du monde, blabla… S’ils veulent garder cette trame-là, soit, mais il va falloir redoubler d’efforts pour se démarquer.

Si plus tôt, je parlais de Wotakoi en disant que ça me rappelait Gekkan Shoujo Nozaki-kun, la comparaison avec Tada-kun wa Koi wo Shinai est encore plus appropriée. Même studio, même staff, même Namakura Yuichi ! Production originale de Doga Kobo, cet anime met en scène un lycéen tout à fait banal, Tada Mitsuyoshi, et une étrangère, blonde aux yeux bleus, Teresa Wagner. En visite au Japon pour la première fois, elle est un peu tête en l’air et aurait connu bien des soucis si elle n’était pas tombée à plusieurs reprises sur Tada au cours de sa journée. Tout a commencé avec une photo. Et de fil en aiguille, Teresa se retrouve assise au comptoir du café du grand-père Tada. Et oh ! énième coïncidence ! l’hôtel où elle loge est littéralement la porte à côté. Comme s’ils avaient été faits pour se rencontrer, et ne plus se quitter.

Dès les premières secondes, des plans magnifiques. C’est beau et c’est propre. Les personnages sont sympathiques. Un peu clichés, mais des clichés qui fonctionnent bien. Teresa est attachante avec ses références à « Rainbow Shôgun », et Kaoru est un dragueur imbu de lui-même comme on en a vu d’autre, mais avec l’excellente performance de Miyano Mamoru, on ne peut que l’adorer. Les autres personnages vont avoir besoin d’être un peu plus creusés pour être intéressants, mais le tout dans le tout, on passe un moment très agréable devant le premier épisode.

Mais l’anime ne se basant sur aucun support pré-existant, dur de prédire ce qui nous attend. De toute évidence, Teresa a du sang royal, mais pour une raison x, elle se retrouve au Japon, avec l’intention de mener un train de vie assez modeste. Mystère, mystère. Et à voir la situation familiale de Tada, dont les parents sont décédés, des thèmes plus sérieux risquent d’être abordés. Le potentiel est là donc je suis assez optimiste pour la suite mais je suis dubitative quant à la romance. A priori, pas tant d’alchimie que ça entre nos deux protagonistes, même le « destin » semble les lier. De plus, Tada ne « tombe jamais amoureux »… ça ne va pas être si simple.

A suivre de près.

Je ne sais même pas ce qui m’a poussé à regarder Devil’s Line, mais en tout cas, c’était une mauvaise idée. Je préfère ne pas trop en dire au risque de vous gâcher la « révélation » en fin d’épisode, donc gardons les choses simples : les vampires sont pas gentils, ils tuent des gens. C’est une histoire parmi tant d’autres de vampires qui essaient de s’intégrer à la société mais qui ne peuvent pas lutter contre leur nature, leur soif de sang, blabla. C’est surtout un bon prétexte pour mettre en scène des agressions sexuelles.

C’était… moche, grotesque, chiant, et vu et revu. Une perte de temps.

Après cette daube, j’avais besoin d’enchaîner sur une valeur sûre. C’était l’heure d’Amanchu! Advance. Seconde saison d’un anime que j’avais beaucoup aimé lors de sa diffusion il y a deux ans. On parle de plongée, d’anxiété, d’amitié. C’est d’une douceur sans nom. Un épisode aura suffit à confirmer que cette saison encore, la relation entre Teko et Peko sera toujours aussi attendrissante.

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Cutie Honey Universe est un anime qui me faisait très envie cette saison. C’est coloré comme j’aime ! Mais c’est surtout une adaptation du manga de 1973 qui, comme DEVILMAN crybaby avant lui, célèbre les 50 ans de carrière de Go Nagai.

Le saga suit Kisaragi Honey. Sous ses airs de lycéenne normale, c’est une androïde capable de prendre multiples formes, qui combat une organisation répondant au nom de « Panther Claw ».

J’avoue ne pas être très familière avec le travail de Go Nagai, mais après avoir regardé Devilman, je suis quand même capable de reconnaître sa patte ! On reconnait notamment ses monstres, et… son goût pour l’érotisme. Et le saphisme visiblement. C’est la première chose qui a attiré mon attention : c’est très gay, on voit des filles qui s’embrassent dès la première scène, et deux profs qui couchent ensemble seulement quelques minutes plus tard, et… une tension homoérotique assez omniprésente. Je crois bien que toutes les filles sont lesbiennes, de façon plus ou moins explicite. Seulement voilà, tout n’est que pour le « male gaze ». J’aimerais en profiter malgré la fétichisation, mais parfois, c’est le malaise.

En parlant de malaise.. le fanservice, c’est un peu « le truc » de Cutie Honey ; en plus d’être une ébauche du genre magical girl, c’est aussi l’une des premières séries à avoir fait dans le fanservice à outrance. Aujourd’hui, c’est quelque chose qui ne surprend plus, et pourtant… certaines scènes… ne laissent pas de glace… mais ça se veut très absurde et exagéré ! et ça fonctionne !

Je vais pas vous mentir, j’ai trouvé ça très fun, très flashy, mais ça va nécessiter que j’éteigne mon cerveau pour pleinement apprécier ça sans prise de tête.

On passe à quelque chose d’un peu plus « tout public » ! Hinamatsuri, adorable histoire d’un yakuza qui se retrouve à héberger une gamine aux pouvoirs surnaturels après que celle-ci se soit écrasée dans son salon, avec l’intention de s’y installer. D’où elle sort, comment elle est arrivée là, ce qu’elle est vraiment et ce qu’elle veut,… Nitta n’a pas les réponses à ces questions, mais répond à ses caprices après s’être rendu compte que malgré les apparences, celle qu’il a nommée « Hina » est bien plus forte que lui.

C’est très chou. L’épisode est bien rythmé, on ne s’ennuie pas. Quand on a fini de rigoler, on nous envoie tout de suite une séquence émotion où Hina craint d’être une fois de plus manipulée et utilisée par un adulte, pour finalement se rendre compte que Nitta se soucie vraiment d’elle. C’est toujours attendrissant, le gros dur qui joue au papa, non ?

Au début, je me méfiais un peu : c’est quand même une enfant ! qui sort nue de sa capsule ! J’avais peur que ça soit ce genre d’anime. Mais fausse alerte. Pas de « loli fanservice », pas d’ambiguïté entre les deux. C’est très léger, et très drôle ! Je suis positive pour l’instant. Hâte de voir comment ça évoluera une fois que de nouveaux personnages se rajouteront au tableau.

Même après Devil’s Line, j’ai quand même eu le courage de tenter l’adaptation de Dorei-ku. Je me lance souvent dans des anime sans même en avoir lu un synopsis, mais là, je savais quand même qu’il s’agissait d’esclavage. Et en effet, l’intrigue tourne autour d’un appareil qui ressemble un peu à un bête appareil dentaire, le « SCM » « Slave Control Method ». Quand deux personnes le portent et s’affrontent d’une manière ou d’une autre (notamment des jeux d’argent apparemment), le perdant devient l’esclave de l’autre. Le SCM injecte une substance dans le cerveau qui empêche de désobéir au nouveau « maître ». Là encore, on a un prétexte tout trouvé pour faire des misères aux personnages féminins. TW ! Soyez prévenus avant de regarder l’épisode : il y a une scène de viol. Et l’anime risque de devenir de plus en plus dérangeant au fil des épisodes.

Voilà, ça vous donne une idée.

Je ne suis pas trop à l’aise avec ce qu’il se passe dans cet anime… Pas que je sois particulièrement sensible, j’ai vu pire, mais c’est la façon dont certains points sont traités qui ne me plaisent pas trop. Des personnages féminins qui sont très sexualisés, un personnage qui fait semblant d’être gay… C’est pas pour moi tout ça. C’était cependant très satisfaisant de voir une fille prendre sa revanche sur son viol et le torturer comme il se doit, mais j’avais la sale impression que l’anime essayait un peu d’inverser les rôles et de montrer que les deux pouvaient être tout aussi cruels l’un que l’autre alors que… bon… …

Dans l’absolu, j’ai rien contre ces séries un peu « fucked up » qui font dans la provocation, mais l’erreur, c’est vraiment de se prendre trop au sérieux, c’est que Doreiku fait… Si je le compare à Kakegurui par exemple (qui a un concept un peu similaire), c’était très sexuel mais complètement exagéré et assumé, et les situations étaient poussées à l’extrême, c’était absurde et irréaliste, mais c’était le but, et la série ne prétendait pas être plus que ce qu’elle était. C’était du divertissement, et pas une analyse du comportement humain ou je ne sais quoi. Doreiku essaie de faire ça, il veut nous faire croire qu’il est plus profond qu’il ne l’est vraiment, et ça ne marche pas.

Je ne sais pas encore si je vais continuer ou non.

Ce que je vais continuer en revanche, c’est l’adaptation de Persona 5 ! Le jeu, de la célèbre franchise Persona, a fait un carton lors de sa sortie en 2016. Jamais je n’avais été autant tentée par un opus de la saga, mais n’ayant pas de PS4, je n’ai finalement jamais pu en profiter. Et je n’étais pas sûre que l’anime soit l’occasion de le découvrir… les adaptations de jeux-vidéos sont souvent bâclées ou tout simplement mal foutues (c’est dur d’adapter un jeu et ses mécaniques au format anime, je le conçois). Les adaptations des jeux Persona en particulier n’ont pas la meilleur des réputations.

Mais Persona 5 pourrait bien être l’exception.

Je ne sais pas si je suis en mesure de vous expliquer tout ce qu’il s’est passé. L’épisode commence sur l’arrestation de Joker (qui est trop beau, au passage). Drogué, tabassé, il finit par révéler son identité : Amamiya Ren. A un moment, une femme (une inspectrice je suppose ?) débarque, vraisemblablement exaspérée par les méthodes de ses collègues. Elle le rassure en lui disant que ses acolytes n’ont pas été arrêtés, et essaie de le faire parler. A ce moment-là, un papillon apparaît, une voix lui parle d’espoir ou je ne sais quoi, et à la scène suivante, on le retrouve sous une apparence de lycéen binoclard (toujours trop beau) qui n’a pas l’air de pouvoir faire de mal à une mouche. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences : si Ren est transféré à l’académie Shujin en plein milieu d’année, c’est dans le cadre de sa probation…

Je compte sur les prochains épisodes pour m’éclairer sur tout ce qu’il s’est passé en suite, parce que c’était pas très clair, mais au moins, c’était chouette. On accroche très rapidement. Et c’est beau ! J’ai été impressionnée par la qualité de l’animation. Je pense que pour quelqu’un qui a joué au jeu, ça doit paraître très rushé, mais pour quelqu’un qui découvre l’histoire, je n’ai pas l’impression que ça aille trop vite, ni de passer à côté de trop d’éléments importants. Prometteur ! J’espère ne pas me tromper !

J’ai décidé de terminer en beauté avec Uma Musume: Pretty Derby. Je connaissais Uma Musume, on en a pas mal parlé quand l’ONA est sorti en 2016, mais je ne savais pas trop ce que ça valait. Pour moi, c’était un exemple parmi tant d’autres d’anime « wtf »… rappelons quand même qu’il s’agit de filles-chevaux de course-idols. Je ne prenais pas le titre au sérieux, et je me disais qu’au pire c’était du fanservice qui répondait à un fétiche un peu trop précis. Ah, qu’on peut juger vite parfois !

L’anime suit Special Week, venue à la grande ville pour devenir le meilleur cheval de course du Japon. En bonne paysanne, elle est complètement paumée, en plus d’être maladroite de nature. Mais qu’est-ce qu’elle est mimi ! Pleine de rêves et d’espoir, naïve mais de bonne volonté. J’adore que, malgré son apparence humaine, on nous rappelle que c’est bel et bien un cheval par le biais de petits détails, comme le fait qu’elle donne un coup de patte arrière à l’entraîneur pervers (redoutable!).

Contre toute attente, l’anime est très sérieux ! Bon, ça reste très léger, et derrière le concept unique, ça a tous les codes d’un anime d’idols et d’un anime de sport banal, mais on voit que l’équipe derrière va jusqu’au bout de l’idée et prend la chose à coeur: tous les personnages sont nommés d’après de vrais chevaux de course, et se base sur l’Histoire de la course de chevaux au Japon pour les courses et leur issue. On appréciera le souci du détail !

Je le souhaite de réaliser son rêve, à la petite Special Week. Je pense que je vais bien m’amuser en suivant l’anime.


12 anime ! Ca rigole pas ! Pas sûre qu’il en reste autant à la fin de la saison… Et vous, qu’allez-vous suivre cette saison ? Je veux tout savoir !