Chaque saison, c’est la même chose: je commence une dizaine d’anime, pour au final, en finir quatre au grand maximum. Non seulement j’ai cette sale habitude, mais en plus, j’ai complètement déserté mon blog, et internet tout court en fait. Il n’aurait pas été étonnant que cette saison plus que n’importe quel autre, je délaisse tous les anime que j’avais commencé. Puis, un miracle de Noël s’est produit: je les ai TOUS terminé ! Ca faisait des années que j’avais passé une saison entière sans lâché une seule série… !
Enfin, ne parlons pas trop vite. Certaines sont encore en cours, et nous suivrons jusqu’en hiver 2018, notamment Mahoutsukai no Yome, et la saison 2 d’Osomatsu-san.
Et Mahoutsukai no Yome, justement, je ne peux pas confidemment affirmer que je vais le finir. Et pourtant, j’aurais bien du mal à lui trouver des défauts; c’est un anime que déborde de charme, mais peut-être qu’il ne s’y passe pas assez de choses pour que je réussisse vraiment à y accrocher ? Parce que même si je peux apprécier l’univers, les personnages et leur histoire, je trouve le temps très long quand je suis devant un épisode, et chaque semaine, j’ai un peu plus de mal à me motiver pour regarder la suite. Mais je n’ai pas encore pris la décision fatidique d’arrêter donc je vais encore un peu pousser pour quelques épisodes et je vous tiendrai au courant dans trois mois !
Je n’ai pas que du bien à dire de la nouvelle saison d’Osomatsu-san non plus !!! Le premier épisode était très prometteur, mais la série a l’air de s’être un peu « essoufflée » en chemin, et on se retrouve avec beaucoup d’épisodes… pas drôles. Lourds. Longs. Bêtes ? On a touché le fond avec « Genshimatsu-san », et cet épisode complètement con où Jyushimatsu voulait devenir un dauphin. Et c’est un peu injuste par rapport à Mahoutsukai no Yome parce que malgré tout, chaque semaine je suis impatiente de voir le nouvel épisode, et d’ailleurs y’en a encore de très très bons!, mais je ne peux pas non plus fermer les yeux sur le fait que cette saison a d’importantes faiblesses.
Heureusement, à côté de ces déceptions, il y a eu de véritables coups de coeur, à commencer par Houseki no Kuni. J’avais beaucoup aimé le premier épisode, une vraie révélation pour tous les sceptiques de la 3D, mais je ne m’attendais pas pour autant à ce que ça devienne l’anime que j’allais le plus aimé cet automne !!! Je dirais même que c’est l’une des meilleures productions qu’on a eu cette année. Tout dans cet anime est tellement unique, les personnages tellement attachants et… et, comme je m’y attendais, j’ai lâché plus d’une fois ma petite larme. Le tout porté par une bande-son impeccable. C’est tout simplement un bijou ! Et avec une fin qui soulève tellement de questions, je ne peux qu’espérer une suite… ou alors peut-être est-ce enfin l’occasion de me remettre au manga ?
Dans un registre totalement différent, j’ai adoré The iDOLM@STER SideM, qui, il est vrai, n’est pas encore terminé (nous sommes à un épisode de la fin au moment où j’écris ces lignes) mais je doute qu’il me déçoive avec son dernier épisode… bien au contraire même. C’était tout ce que ce genre d’anime doit être: des personnages charismatiques et attachants, qu’on voit évoluer ensemble, main dans la main, et bien sûr de la bonne musique avec de superbes performances lives, sans oublier les messages d’amitié, d’espoir et de persévérance. Ca déborde d’énergie et de bons sentiments ! Rien que le fait qu’au niveau du scénario, ça tienne la route, et que les personnages ne soient pas des coquilles vides, c’est déjà un grand pas en avant comparé à ce qui se fait d’habitude. Je croise les doigts pour une suite car le grand concert final n’est que le début d’une grande aventure pour 315 Production.
C’était un peu moins glorieux mais j’ai aussi suivi Kujira no Kora wa Sajou ni Utau, qui avait tellement de potentiel, mais qui n’a pas assez exploité toutes ses bonnes idées, et même si j’ai beaucoup aimé l’univers, j’ai eu du mal à m’investir dans l’histoire et ses personnages, dont certains que j’ai toujours l’impression de ne pas assez connaître; j’aurais aimé qu’on développe plus Lykos ou Ouni par exemple. A côté de ça, il y a aussi des personnages que j’aurais bien aimé moins voir, comme Liontari (quelle lourdeur ! je ne sais pas si vous aviez un blog Skyrock et si vous y avez connu l’époque des « blogs RP », mais Liontari c’est typiquement le genre d’OC qu’on y voyait en 2005, du comportement de « psychopathe XD » à la couleur de cheveux qui fait mal aux yeux.) (je ferme cette parenthèse en espérant qu’au moins une personne l’ayant lu ait compris de quoi je veux parler). Je suis quand même restée intriguée tout du long par le mystère qui planait sur Falaina, et j’ai été assez satisfaite par les réponses qui m’ont été donné, c’est déjà ça. J’aurais pu me passer de la gue-guerre un peu trop longue à mon goût, j’aurais préféré que les habitants de l’île apprennent la vérité plus tôt dans l’histoire, et que l’intrigue se soit concentrée davantage sur les rebellions au sein de la communauté etc.
Bonne surprise au niveau de Juuni Taisen, dont le premier épisode ne m’avait pas trop convaincue mais qui n’était finalement pas si mal… dans son genre… je trouve toujours que l’anime avait tendance à se prendre trop au sérieux, mais la structure de l’histoire était une première pour moi, et ça m’a gardé intéressée jusqu’à la fin. Avec Inounoshishi visiblement morte, je ne me demandais qui allait être le personnage principal, et il se trouve que tous les participants du Juuni Taisen étaient les personnages principaux ! En effet, chaque épisode était consacré à un personnage différent, et le schéma des épisodes rendait l’issu de ce « battle royale » assez prévisible, mais ce n’est pas grave, parce que plus que la compétition et son déroulement, le but était d’apprendre à connaître les personnages, leur psychologie, pourquoi et comment ils s’étaient retrouvés là, et ce qu’ils attendaient du Juuni Taisen. Et contre toute attente, c’était assez sympa !
Enfin, j’ai bien aimé Code: Realize, même si le fait de connaître l’histoire l’a rendu un peu moins intéressant à suivre que d’autres titres, c’était intéressant de voir comment l’histoire a été adapté. Pas mal de raccourci, et bien sûr, quand on adapte un jeu aussi long, il va falloir faire l’impasse sur plein de détails, mais j’estime que l’essentiel était là. Il y a quand même certains passages qui, je pense, peuvent être dur à comprendre pour quelqu’un qui voit tout ça pour la première fois. Je me mets à la place de quelqu’un qui regarde l’anime sans rien connaître de Code: Realize et je me demande si on peut vraiment comprendre, par exemple, en quoi « Idea » consiste ? Il n’empêche que pour ce genre d’adaptation, le résultat est très correct. Peut-être pas suffisant pour séduire un large public, malheureusement. Personnellement, mon seul regret aura été que l’anime suivait la route de Lupin: choix logique, mais un gros gâchis quand on sait que toutes les autres storylines étaient plus intéressantes que la sienne…
Niveau shorts, j’ai regardé Omiai Aite wa Oshiego, Tsuyoki na, Modaiji., par curiosité !, mais c’est la dernière fois que je donne de mon temps aux adaptations « d’hentai pour femmes », parce qu’à part reprendre tous les codes des productions pornos pour mecs, ça fait pas grand chose. J’ai aussi pris la saison 2 de Love Kome: We Love Rice en cours de route; je n’en avais pas parlé dans mon article de premières impressions mais je me suis quand même décidé à regarder puisque j’avais vu la première saison. Pas terrible. J’aimais bien au début, c’est drôle (même si certaines blagues nous passent complètement au-dessus de la tête quand on n’est pas parfaitement bilingue) et décalé, mais au bout de 24 épisodes… on a fait le tour. Si troisième saison il y a, ça sera sans moi. En plus, le générique de fin, qui proposait de sympathiques recettes à base de riz, a été remplacé par des quizz sur les graines ! ciao !
Pour finir, j’ai aussi regardé quelques films cette saison ! Dont le très attendu (pour ma part, en tout cas), The Night is Short, Walk on Girl. J’ai cru comprendre qu’il n’avait pas été au goût de tout le monde, mais en amatrice de Masaaki Yuasa, j’ai été totalement conquise. Comment vous résumer l’histoire ? C’est une fille, dont on ne saura jamais le nom, qui va passer une très longue nuit à flâner dans Kyôto, et à y interagir avec toutes sortes de personnages excentriques, dont son senpai, qui essaie tant bien que mal d’attirer son attention. Je ne sais pas si dit comme ça, ça vous donne envie, mais c’est exécuté de manière beaucoup plus extravagante que ça ! J’estime que ce film vaut le détour rien que pour le style; c’est très intéressant visuellement, et très… fun, c’est coloré et énergique, il y a des numéros musicaux!!!!, des personnages très bavards et de longs monologues, des doublages assurés par Kamiya Hiroshi, Kana Hanazawa, Hiroyuki Yoshi et bien d’autres,… Ca ressemble beaucoup à The Tatami Galaxy, et pour cause !, c’est adapté d’un autre roman du même auteur donc… si vous avez vu Tatami Galaxy, vous ne serez pas dépaysés, et vous reconnaîtrez plein de personnages. Si vous ne connaissez PAS Tatami Galaxy, ça vous fera une bonne introduction à l’univers et l’esprit de la série.
J’ai aussi vu l’OVA de Binan Koukou Chikyuu Boeibu LOVE!, qu’on peut plus ou moins considérer comme un film puisqu’il a été diffusé au cinéma ! C’était en grande partie une sorte de « compilation movie », donc il n’y a pas grand chose à en dire: c’était très drôle, rythmé par tous les excellents character songs!!!, et j’y ai retrouvé tout ce que j’aimais dans la série, et ça m’a permis de lui dire au revoir sans aucun regret.
C’est tout pour moi ! Je vais faire en sorte qu’on se retrouve très prochainement, mais en attendant, dites-moi un peu ce que vous avez pensé des anime que vous avez regardé en automne !