Publié dans Mobage

Pour se consoler après la fin de l’anime : IDOLiSH7, le jeu.

Comme promis, aujourd’hui, on parle d’IDOLiSH7, et cette fois-ci, pas l’anime mais le jeu sur smartphone développé par Bandai Namco ! J’y joue depuis un peu plus d’un mois maintenant… je savais que la fin de l’anime allait laisser un vide considérable dans mon cœur et c’était la seule façon de le combler…

Avant de commencer, j’imagine que certain-e-s d’entre vous vont être tenté-e-s d’y jouer mais il faut savoir que le jeu est uniquement disponible en japonais ! Pour le télécharger, il faudra donc soit passer par un VPN (dans le cas où vous êtes sur Android) soit passer par l’App Store japonais (dans le cas où vous auriez un iPhone). Dans le premier cas, je vous recommande d’utiliser l’application TunnelBear, et dans le second cas, je vous redirige vers ce tutoriel.

Même si je sais qu’il est tentant de foncer le télécharger, on va quand même d’abord voir de quoi il s’agit !

C’est un jeu de rythme qui s’articule autour de plusieurs groupes d’idols, en particulier « IDOLiSH7 » dont on incarne la manager.

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Actuellement, il en existe trois parties. La première, qui se concentre sur les débuts d’IDOLiSH7 et leur rivalité avec TRIGGER, est celle qui a été adaptée en anime cette année. La deuxième nous fait faire connaissance avec Re:vale, et la troisième introduit le groupe ZOOL.

Je l’avoue, je l’avoue… j’avais des a priori quant à la qualité de l’histoire. La qualité des histoires des mobile games (mobages) en général. Je ne me doutais pas que certains se donnaient la peine de proposer des histoires d’une pareille qualité. Mais si vous avez vu l’anime (et j’espère que c’est le cas !), vous avez déjà eu un bon aperçu du soin apporté à l’écriture. L’histoire ne nous épargne rien des côtés sombres du milieu du divertissement : la compétition, la pression, les producteurs corrompus, la difficulté à satisfaire aussi bien les professionnels que les fans, les critiques décourageantes, les scandales,… Les obstacles sont nombreux, et les personnages ont chacun leurs rêves et leurs fardeaux, mais derrière chaque coups durs, il y a un message d’espoir, et d’amitié. C’est très beau, et on a tous des personnages dans lesquels on peut se retrouver quand ils traversent des épreuves similaires à celles qu’on a pu connaître : il y a notamment beaucoup d’histoires de familles (un des thèmes centraux d’IDOLiSH7, il est omniprésent), des personnages qui souffrent de la peur de ne pas être à la hauteur et de tirer les autres vers le bas en conséquence, le sentiment de vivre dans l’ombre de quelqu’un, avoir l’impression de vivre dans un mensonge, etc. Si je devais résumer de quoi parle IDOLiSH7, ça serait de trouver sa place, trouver son rêve, et réussir à avancer malgré son passé.

Et ce qui est remarquable, c’est la façon dont tout cela est amené, la façon dont l’histoire est structurée : rien n’est laissé au hasard, tout est lié, tout se rejoint, il y a beaucoup de foreshadowing et un tas de retournements de situation qui laissent sans voix. C’est très, très prenant !

[TRADUCTION PARTIE 1] [TRADUCTION PARTIE 2] [TRADUCTION PARTIE 3]

Et comme dans un visual novel, il y a des cinématiques, des CG (computer graphics), des side stories,… Que demander de plus ?

Avancer dans l’histoire permet de débloquer des chansons, et y jouer permet de débloquer de nouveaux chapitres !

Si vous avez l’habitude des jeux de rythme, vous n’allez pas être dépaysé-e-s, le principe est le même que partout ailleurs : il faut toucher les notes en rythme avec les musiques, et selon votre timing, vous recevez des mentions « perfect » « good » « bad » ou « missed », et selon votre score, vous avez une note qui va de « C » à « SS », et vous pouvez gagner des récompenses en fonction du score, des combos, et du nombre de fois où vous avez joué une même chanson.

Le gameplay est assez simple, parfois il faut tenir la note, d’autre fois la glisser.

Au début, la « scène » est un peu moche, mais au fur et à mesure que votre score augmente, elle se colore de lumières arc-en-ciel, qui laissent ensuite place à un clip (quand on n’est pas habitué-e, ça déconcentre un peu au début ! mais c’est beau !!).

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Comme d’habitude, on retrouve quatre niveaux de difficulté : easy, normal, hard et expert. Personnellement, je trouve qu’il est assez facile de faire des « full combo » (au moins dans les trois premiers niveaux de difficulté), le vrai challenge, c’est de faire des « perfect combo » (donc n’avoir QUE des notes « parfaites »). Pour vous aider, il y a une fonction « live assist » où, en échange de G (autrement dit, la monnaie du jeu), vous avez des petites aides comme « augmenter le score », « changer une note », « agrandir les cercles pour avoir des notes parfaites plus facilement », etc.

Un des atouts d’IDOLiSH7, c’est que la musique est vraiment excellente. Je vous fais ma petite sélection, loin d’être complète mais qui j’espère vous donnera un petit aperçu de ce que la francise propose en terme de musique.

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