Vous savez pourquoi on est là, plus besoin d’expliquer le concept de cet article. Je me lance dans cette nouvelle saison d’anime plein d’espoirs, parce que les deux dernières m’ont vraiment déçue. Mais cet automne est plein de belles promesses, et on commence fort avec Shuumatsu no Izetta. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, c’est une œuvre originale et je m’y suis intéressée pour une raison tout à fait superficielle: le visuel avait l’air bien gay.
Et ça tombe bien parce que c’était exactement ce que l’affiche promettait: une guerre, et deux filles qui virevoltent dans les airs en se donnant la main. Un premier épisode très convaincant, je trouve. Et pas seulement pour ça, c’est vraiment intéressant, c’est la Seconde guerre mondiale réimaginée dans un contexte fantasy: je suis toujours un peu sceptique quand les anime parlent de guerre, mais bon. L’histoire se déroule dans une Europe telle qu’on la connait, mais avec des noms différents, et l’héroïne est la princesse d’Elystadt, autrement dit le Liechtenstein mais en plus cool. Et j’aime bien le cadre!!, ça me fait penser à Gosick, et j’adore Gosick, c’est tout à fait nul comme raison, mais j’aime bien l’univers. Et l’héroïne.
L’héroïne, c’est donc la princesse Finé, elle est aussi cool. Elle essaie de voyager incognito pour des négociations, mais se fait pourchasser, et plus tard capturer, par les nazis sauce Shuumatsu no Izetta, des soldats de « Germania ». Mais elle sait se défendre, elle est très déterminée et indépendante, des qualités qu’on aime voir chez un personnage féminin: elle saute de trains en marche, elle a le sens du sacrifice…, vole l’arme de l’ennemi, et il y a aussi une scène où on la voit sous sa douche et l’intérêt, au-delà du fanservice, est de nous montrer qu’elle a une cicatrice assez impressionnante ? je sais pas quand ni comment elle s’est fait ça, mais Finé est une casse-cou, et c’est un euphémisme. Quand elle était encore toute jeune, elle s’est liée d’amitié avec ce qui pourrait être une sorcière ? Cette amie, c’est Izetta bien sûr: elle était dans la drôle de capsule qui se trouvait être dans l’avion dans lequel Finé était retenue. On a envie d’en savoir plus sur leur relation, leur passé !
Beaucoup d’action dans cet épisode, et c’est une bonne chose, l’exposition vient seulement plus tard, et je préfère ça, parce que quand on débute tout de suite sur des minutes et des minutes d’explication sur le contexte géopolitique de l’anime, bon, je m’ennuie rapidement, mais là on accroche assez facilement. En plus, la musique est bonne, c’est épique, il y a un peu d’opéra,… Tout pour captiver mon attention et me donner envie d’en voir plus. Je pense que cet anime s’annonce bien ! On va voir où l’histoire nous emmène.
J’enchaîne avec Magic Kyun! Renaissance. Je ne me souviens plus très bien des premiers épisodes d’UtaPri que j’ai vu… mais je crois que cet anime-là, c’est UtaPri. Ah, c’est nul de comparer les anime entre eux, surtout s’ils appartiennent au même genre, forcément y’aura des similitudes, ça ne veut pas dire que l’un est une copie de l’autre, blabla, mais bon. Aigasaki Kohana est notre héroïne, elle veut devenir une « arista », c’est ces gens qui transforment leur art en magie. Elle veut devenir comme sa mère. Sauf qu’elle débarque ici sans même arriver à produire de la magie ! Elle a un long chemin à faire. Mais elle ne sera pas seule. Elle a une colocataire sympa, Juri. Et plein de beaux mecs tout autour d’elle.
Je ne pense pas que ça va voler très haut, mais je pense que c’est un anime qui va très bien réussir dans ce qu’il fait, parce que son but n’est pas de nous apporter une histoire profonde, juste de la romance niaise et de la musique, c’est censé faire rêver, et ça marchera sûrement bien sur le public concerné. Moi, en général, les anime comme ça ne me disent rien, par contre sous forme de jeu, je faiblis!!, donc j’aimerais bien tester l’otoge si un jour l’occasion se présente. En attendant, l’anime n’a pas l’air trop mal dans son genre: la musique est correcte, et c’est très beau. Ichijouji a toute une chanson en anglais, et…je sais que beaucoup vont en rire parce que la prononciation des japonais est souvent tournée en ridicule… … moi je la trouve bien, le seiyuu, Umehara Yuuichirou s’est entraîné pendant des mois !! Ca change d’ailleurs de le voir dans le rôle d’un brun ténébreux parce que je le connais dans des rôles plus légers (je pense à Yufuin dans Boeibu Love!, et Wakasa dans cet anime avec une sirène dans une baignoire).
Et donc, comme je le disais, c’est aussi très beau. L’animation est belle, les personnages sont magnifiques, et quand ils pratiquent leur art, ils produisent des « kirakira », des étincelles, des éclats, super jolis. Ca donne de très belles scènes ! Les décors sont particulièrement beaux, l’école est inspirée la Place d’Espagne à Séville, ça m’a vraiment fait kiffer, j’adore qu’on référence des endroits que j’aime, ça m’a rappelé des bons souvenirs et en un coup, j’étais vendue.
J’espérais que les personnages aient un minimum de personnalité mais c’est mal barré, c’est des archétypes et je pense pas que ça ira pas loin. La suite logique, à mon avis, c’est qu’ils vont former un groupe d’idols pour le festival culturel, mais en attendant, ils ont bien d’autres talents ! Ichijouji, « le roi », il chante, certes, mais il y en a qui danse!, un autre qui peint!, on a un musicien, un prodige de calligraphie, et même un qui sculpte (sans oublier l’héroïne qui fait des arrangements floraux!). Mais c’est pas des personnages qui auront beaucoup de dimension à mon avis, et c’est dommage. Bon dans son genre, c’est clair, mais il ne tentera pas de se démarquer, de proposer quelque chose de nouveau, donc à prendre ou à laisser selon vos goûts en la matière.
Je suis aussi au regret d’annoncer que je ne suis pas particulièrement emballée par Touken Ranbu -Hanamaru-, ce qui était à prévoir parce que j’attends plus l’adaptation épique d’Ufotable que ce spin-off là. Malgré tout, c’est pas trop mal. Normalement, vous êtes un peu familier avec le concept: Touken Ranbu, ce sont des épées qui ont pris des formes humaines, et elles voyagent dans le temps pour modifier le cours de l’Histoire. Je ne savais pas dans quoi je m’embarquais, j’attendais l’anime pour découvrir l’univers, mais je n’avais jamais touché au jeu avant: du coup, je me demandais si le fait que tous ces beaux garçons soient censés être des épées allaient avoir son importance, et… il se trouve que c’est le cas ! Ils parlent de leurs propriétaires, ils ont leurs souvenirs d’épées, après un combat, ils vont en « réparation »,… ça a intérêt, et du coup c’est assez original comme idée. Je veux vraiment voir ce que ça donne dans un contexte sérieux, avec de l’action,…
Là, l’ambiance est plus légère, et c’est littéralement un anime « moeblob ». Vous voyez les anime comme… Gochuumon wa Usagi desu ka ? ou Non Non Biyori ? Bah, c’est ça, mais avec des garçons. C’est sympa, mais y’a quelque chose de si niais qui se dégage de ces personnages!!, je ne sais pas si j’aime ça ! Mais c’est agréable à regarder, c’est beau, et il y a quand même des combats, un peu d’action quoi!!, ça m’a gardé éveillée et intéressée.
En tout cas, on a une belle panoplie de personnages, je m’imagine mal retenir tous ces noms, et ce que j’ai encore plus de mal à imaginer c’est qu’ils vont tous avoir une personnalité bien distincte et un semblant de profondeur, mais en tout cas je crois déjà avoir repéré mon best boy: Kiyomitsu, apparence androgyne, jolie queue de cheval, il est cool, a un beau vernis à ongles et mets des fleurs dans les cheveux de ses potes.
On en vient à l’anime « court » que je suivrai cette saison: Gakuen Handsome. Le personnage principal vient d’arriver dans une nouvelle école où il n’y a que des garçons, il y fait la rencontre d’un prof très sexy, et retrouve son beau-gosse d’ami d’enfance. Ca, c’est pour le premier épisode, mais d’autres archétypes propres à ce genre vont se rajouter dans les épisodes à venir.
Absurde parodie des jeux Boys Love, volontairement mal dessiné et avec des personnages aux mentons exagérément pointus. C’est fun, c’est assez court pour ne pas qu’on s’en lasse, donc à suivre.
Ce fut ensuite au tour de Nanbaka, une comédie se déroulant dans le cadre un peu particulier qu’est à la prison, par le même réalisateur que Gintama, Danshi Koukousei no Nichijou ou encore Boeibu Love!.
Ca débute sur les quatre personnages principaux, les prisonniers Juugo, Niko, Rock et Uno qui tentent de s’échapper de la prison censées être la plus sécurisée du monde, personne n’aurait jamais réussi à s’en échapper, et pourtant… ils n’en sont pas à leur première tentative ! Mais ils finissent toujours par se laisser attraper, parce qu’après tout, ici la nourriture est bonne, et c’est pas comme s’ils avaient une famille ou une maison qui les attend à l’extérieur…
Une première partie pas très convaincante je trouve ! Efficace pour introduire les personnages, mais un peu longue, ennuyante, j’ai pas trouvé ça si drôle…
La deuxième partie était nettement plus divertissante, j’ai souris davantage, ça se laisse regarder, après il faut adhérer à l’humour: on n’a pas tous le même, donc certains adoreront et d’autres resteront indifférents. Pour l’instant je crois que j’aime bien!, sans plus, mais c’est original en tout cas, et le graphisme me plait beaucoup. C’est extrêmement coloré, des couleurs très flashys et des personnages qui sont constamment en train de « briller », c’est un style que j’adore. Les personnages sont hauts en couleurs, ils ont tous un chara-design unique.
La fin était un peu bizarre par contre ? la série a pris un ton plus sérieux mais l’atmosphère ne s’installe pas, on a dû mal à prendre l’histoire de Juugo au sérieux et le changement ton était assez inattendu, la transition pas forcément très bien faite, je sais pas où ça va nous mener mais je crois que je préférerais que l’anime ne se prenne pas au sérieux et n’essaie pas de se lancer dans un truc trop profond, parce que c’est clairement pas un titre qui s’y prête, du moins c’est ce que j’estime pour l’instant. A suivre, encore un peu !
Maintenant, on passe aux choses sérieuses, les deux anime que j’attendais le plus: Yuri!!! on ICE et Hibike! Euphonium 2. J’ai tant d’anime qui m’intéressent cette saison!, c’est rare. Mais ces deux-là, plus que tous les autres. Je commence avec le fameux Yuri!!! on ICE dont j’ai parlé non-stop ces derniers mois sur ce blog.