Publié dans Slice of Life

Slice of Life – écoutez evermore

Par où commencer quand on n’a pas écrit ce genre d’article depuis septembre ? Est-ce que je sais encore comment on fait ? Je regarde quelle caméra ? Il y a toujours des gens dans le public ?

Je dépoussière, j’enlève les toiles d’araignées, et je suis à vous.

Bon, j’exagère, parce que des articles, depuis la rentrée, j’en ai quand même écrit quelques uns. Mais ça faisait un bout de temps qu’on ne s’était pas retrouvé-es en tête-à-tête ! La dernière fois que je vous parlais comme ça, les yeux dans les yeux, j’allais à peine entrer en master ! et là, je viens de valider ma première année ! Au risque de m’étaler, je vais profiter de cet article pour faire le point avec vous. Je suis dans une période de transition, j’ai l’impression de faire un pas de plus vers la vie d’adulte, et j’ai envie d’en garder une trace ici, mais aussi de le partager avec vous. Certain-e-s me suivent depuis que je suis au collège, ce blog grandi avec moi, je grandis avec vous, et je tenais à coucher par écrit ces étapes importantes ici.

J’ai validé ma première année de master (et j’ai bien kiffé !).

Dans mon dernier Slice of Life, je faisais le bilan d’une licence en études japonaises qui ne m’avait laissé quasiment que des mauvais souvenirs et, pour la suite de mes études, je m’étais donc dirigée vers une formation centrée sur les métiers du web avec de la communication digitale, de la programmation, de la gestion de contenus, de la PAO et… du japonais, à petites doses.

Pas déçue du voyage, je me suis trouvée une passion pour la com’ et le marketing digital, j’ai énormément appris, j’ai touché à plein de choses différentes et pris part à toute sortes de projets… C’était une année vraiment enrichissante où j’ai trouvé ma voie ! où j’ai trouvé l’amour ! et où j’étais toujours occupée, parfois débordée, mais toujours avec des choses qui me plaisaient. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, une organisation digne de l’université française, et on ne peut pas dire que le contenu de la formation ait fait l’unanimité dans ma promo, mais, en ce qui me concerne, je suis satisfaite, épanouie dans mes études, entourée de plein de nouvelles merveilleuses rencontres, et je ne pouvais pas en dire autant l’année dernière, donc je n’en tire que du positif.

Pour ce qui est du japonais, je n’en faisais plus que trois heures et demie par semaine ; ce qui est largement suffisant si vous voulez mon avis, mais ça fait bizarre de ne plus du tout avoir cette langue au centre de mes études après y avoir consacré autant de temps pendant trois ans. Je ne sais pas si j’ai progressé, mais j’ai pu maintenir mon niveau, et, pour l’instant, je n’en demande pas plus.

En ce qui concerne le M2, je vais le faire en EAD (ce qui ne me changera probablement pas trop de cette année où on était de toute façon en distanciel dès les vacances de la Toussaint) et… en alternance ! Parce que oui…

J’ai trouvé une alternance (et c’est dans un love store !).

J’ai eu beaucoup de chance de trouver une alternance très tôt dans l’année et très peu de temps après le début de mes recherches. J’avais à peine envoyé trois candidatures quand je suis tombée sur une offre pour un poste de chargée de communication dans une boutique que je connaissais très bien, avec des missions qui correspondaient exactement à ce que je cherchais et, cerise sur le gâteau, de la vente ! La com’, c’est très bien, j’adore, mais ça implique de passer pas mal de temps derrière un écran et, personnellement, la perspective d’un peu de contact humain me réjouissait. Malgré une lettre de motivation sous forme de story insta qui avait l’air d’avoir fait son petit effet, je n’ai finalement pas reçu de nouvelles. Loin de moi l’idée de forcer, mais je suis directement passée au magasin pour savoir ce qu’il en était ! et j’ai bien fait ! Parce que mon CV s’était perdu parmi d’autres mails. Pas grave. On l’a retrouvé ensemble et, plus tard dans la journée, j’ai été recontactée pour un entretien.

Le jour J, ça se passe super bien, et d’entrée de jeu, on me dit d’ailleurs que je n’ai qu’une seule autre concurrente. Je me donne à fond, j’applique ce que j’ai vu en cours pour préparer un entretien, j’ai même l’occasion de parler d’Otome Street. Moins d’une heure plus tard, je reçois un appel pour me dire que je suis prise. Je n’en revenais pas tant j’avais peu d’espoir que mon premier entretien débouche direct sur une réponse positive… la vie n’est pas aussi facile d’habitude !! mais d’un autre côté, le job était fait pour moi.

Et ce job, c’est donc dans un love store. C’est le terme qu’on emploie maintenant pour parler des sex shops qui se veulent un peu plus modernes dans leurs approches. Ici, on ne se cache pas derrière des rayons étroits et mal éclairés : la sexualité est décomplexée, le plaisir féminin démystifié. On vend sex toys, lingerie, littérature érotique,… l’offre est variée et s’adresse à tous les publics. Ce que j’apprécie tout particulièrement dans celui pour lequel je vais avoir le plaisir de travailler, c’est qu’il met l’accent sur l’inclusivité. L’équipe est d’ailleurs en train de développer un jeu de société érotique qui s’adapte à tous les couples avec des défis non-genrés ; quelque chose qui manque cruellement sur le marché.

Bref, c’est tout ce que je voulais : une entreprise toute jeune encore en plein développement, une petite équipe, un cadre sympathique, un endroit qui partage mes valeurs. J’ai eu quelques coups de chaud au début, parce que le oui définitif dépendait de si oui ou non l’aide à l’embauche mise en place par l’Etat durant la crise sanitaire allait être reconduite ou pas, mais, heureusement, on a su relativement tôt que c’était le cas, donc… en mars, je savais déjà que j’avais une place quelque part à la rentrée. Un vrai luxe, j’en ai conscience.

(Et, bien sûr, c’est toujours cocasse d’annoncer aux gens où je fais mon alternance…)

J’ai passé mon code (et peut-être bientôt le permis ?!).

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