SHOKUGEKI NO SOMA: FOOD WARS arrêté à l’épisode 1(/24) — L’anime avec lequel j’avais commencé la saison. On peut pas dire que j’avais pris un bon départ. C’est bien simple, je n’avais rien aimé: l’histoire était ridicule, c’était pas drôle, exagéré, et vulgaire. Je voulais, éventuellement, regarder l’épisode 2, pour voir à quoi ça allait ressembler une fois que l’histoire avait vraiment démarré, puis… je me suis dit, à quoi bon ? Il n’y avait clairement rien à tirer de Food Wars, alors je me suis épargnée le deuxième épisode qui n’aurait de toute façon été qu’une perte de temps.
DUNGEON NI DEAI WO MOTOMERU NO WA MACHIGATTEIRU DAROU KA arrêté à l’épisode 1(/13) — Franchement… même chose que pour Food Wars. Je sais même pas pourquoi j’ai tenté l’épisode 1 en premier lieu. (Mais heureusement, je pense pas avoir raté grand chose; à part pour la fameuse ficelle d’Hestia, j’ai pas beaucoup entendu parler de cet anime…)
OWARI NO SERAPH terminé ! (12/12) — J’étais pleine d’espoir pour Owari no Seraph; j’ai jamais pensé que ça allait être un truc exceptionnellement bien écrit et profond, mais le premier épisode était bien réalisé, plein d’émotions, et on sentait le potentiel.
J’ai finalement été un peu déçue parce qu’Owari no Seraph n’a rien apporté de nouveau au genre. Il n’y avait rien de surprenant, que ça soit au niveau des personnages ou de l’histoire.
Autant dire qu’on n’aura pas manqué de relevé les nombreuses similarités avec Shingeki no Kyojin. Bien qu’Owari no Seraph n’en soit pas une copie plate, on ne peut pas nier qu’on y retrouve les mêmes formules. A croire qu’après le flop qu’a été THE ROLLING GIRLS, Wit Studio s’est dit qu’il ne valait mieux pas changer une équipe qui gagne. Alors qu’Owari no Seraph ressemble un peu à Shingeki no Kyojin, ça ne m’aurait pas dérangé si ces anime venaient de studios différents, mais là c’est du déjà-vu de la part de Wit Studio…
Cet anime fut donc sans surprises, cela dit, il a su être divertissant malgré tout, et me garder intéressée jusqu’au bout. Même si j’ai failli lâché en cours de route; le premier épisode était vraiment bon, et après ça on a tout de suite été plongé dans un cadre scolaire où on a un peu stagné, où il ne se passait rien de bien intéressant. Et je crois que ce qui m’a vraiment poussé à continuer, c’est la réunion tant attendue entre Yuu et Mika. (Mika qui est bel et bien devenu un vampire, comme je l’avais supposé dans ma review de l’épisode 1 ! 😉 )
La relation entre ces deux personnages, c’est d’ailleurs l’une des plus grandes forces de l’œuvre, et je n’ai pas été surprise qu’on implique que Mika et Yuu étaient peut-être un tout petit peu amoureux… Certes, Owari no Seraph aime sous-entendre que tous les personnages ont un petit crush sur Yuu (Shinoa, la pauvre, s’est d’ailleurs bien fait descendre à cause de ça, surtout après l’épisode 12). Mais c’est sa relation avec Mika qui est la plus mise en avant, et même moi je suis tombée dans le panneau: moi aussi je les aime bien ces deux-là !
Et bref, j’ai eu raison de rester, parce que les derniers épisodes étaient bien chouettes. Même si on voit qu’à un moment, le studio a eu un petit problème de budget; l’animation était douteuse. Mais il y a eu de l’action, des retournements de situations, de beaux moments,… Le potentiel d’Owari no Seraph a enfin été exploité. Toujours pas assez à mon goût, mais il y avait quelque chose. Le dernier épisode était même l’un des meilleurs ! Pour une fois, l’anime s’est un peu différencié des autres shônen; au lieu de terminer sur plein d’action et un cliffhanger qui nous force presque à revenir pour la suite, cette première saison s’est achevé sur un épisode calme, lent, serein,… Comme une « pause » dans l’histoire.
Un sacré contraste avec le début de l’anime, où Yuu était constamment sur les nerfs, et se bornait à vouloir mener une vie solitaire. 12 épisodes plus tard, il est enfin plus ou moins en paix avec lui-même (il n’est sûrement plus totalement humain puisqu’on a fait des expériences louches sur lui sans même qu’il soit au courant, mais ça, c’est un détail dont il s’occupera plus tard), il est bien entouré, avec des compagnons qu’il a accepté comme sa « nouvelle famille », et il est soulagé de savoir que Mika est toujours vivant, et que tôt ou tard, ils se retrouveront. Le personnage de Yuu n’a pas eu une évolution remarquable, mais au moins elle n’est pas inexistante.
Voilà, donc à part le fait que ça soit du réchauffé, les autres choses qui m’ont dérangé dans Owari no Seraph, c’est la façon dont sont présentés les personnages féminins; je ne comprends pas pourquoi elles ont besoin d’avoir des uniformes différents, ni pourquoi elles ont toutes, sans exception, un physique de « lolis ». Pas un seul des personnages féminins n’a des traits d’adulte et c’est quelque chose dans le chara-design qui, je ne dirais pas dérangée, mais intriguée ? … Sinon, quelques incohérences ici et là, parce que, comme je l’ai déjà dit, c’est pas spécialement bien écrit et ça vole pas très haut, mais j’ai envie de dire que c’est quand même plein de bons sentiments, et j’ai passé un bon moment devant les épisodes d’Owari no Seraph.
Je serai donc au rendez-vous pour la saison 2, qui sortira en octobre, et j’espère ne pas être déçue !