Vous aurez sûrement remarqué qu’en ce moment, je change un peu la formule de tous mes articles « review », mais la façon dont je présente mes « premières impressions » a toujours été plutôt efficace donc… pas la peine de vous présenter cet article, vous savez ce qui vous attend !
J’ai commencé la saison avec ReLIFE, dont la diffusion est un peu particulière ! En effet, un peu à la manière de Netflix, Crunchyroll a sorti les 13 épisodes d’un coup: pas besoin d’attendre chaque semaine pour un nouvel épisode, ils sont déjà tous là sur un plateau d’argent. Bon, il n’empêche qu’à l’heure actuelle, je n’ai quand même vu qu’un seul épisode, mais je marathonnerai le reste à l’occasion. Et justement, cet épisode, il ne m’a pas été désagréable.
ReLIFE raconte l’histoire de Kaizaki Arata. 27 ans, c’est un NEET qui a quitté son premier emploi après seulement trois mois. Maintenant, il ne sort plus que pour rater des entretiens d’embauche ou pour faire croire à son entourage qu’il a un job. Sa vie va basculer après sa rencontre avec Yaoke Ryou, travaillant au laboratoire ReLife. Ce dernier lui propose d’être le cobaye d’une expérience: il n’a qu’à ingurgiter une gélule pour retrouver l’apparence qu’il avait il y a dix ans, passer une année au lycée, et en échange, il n’aura plus à s’inquiéter pour son argent, et sera même réinsérer dans le monde du travail par la suite. Le deal est bon, Kaizaki est bourré: le choix est vite fait.
C’est une comédie, pour l’instant sans prise de tête; c’est plutôt cocasse de voir notre protagoniste essayer de se réadapter à un environnement dans lequel il n’a plus remis les pieds depuis une décennie. Je me suis surprise à sourire plusieurs fois, je peux dire que je ne me suis pas ennuyée pendant ces 24 minutes. Les personnages ont l’air sympathiques, et même si je n’ai pas encore trop compris où l’histoire nous mène, j’ai envie de le découvrir. D’après ce qu’on peut retirer de cet épisode, le programme ReLife serait là pour permettre un retour à la vie active au NEETs ? mais je ne pense pas que ça soit tout !
Divertissant, visuellement ça se laisse regarder, ça ne sera sûrement pas mon coup de cœur de la saison mais ça peut être chouette à suivre!
J’ai tout de suite enchaîné avec B-Project: Kodou*Ambitious. Je ne pensais vraiment pas le regarder parce que j’ai déjà un plaisir coupable qui m’attend cette saison (à savoir Tsukiuta.), j’avais pas besoin d’un deuxième anime sur des idols, mais bon… comme c’était un des premiers anime à être diffusé… j’ai naïvement cru que ça me coûtait rien de lui donner une chance avant que ce qui m’intéresse vraiment ne sorte.
Sauf que j’avais tort, ça m’a coûté quelque chose: mon temps.
C’était à prévoir, mais il se trouve que cet anime ne vole pas très haut. C’est souvent le cas avec les anime sur les idols. Là, je retrouve un peu tout ce que j’avais pas aimé dans Uta no Prince-sama: une héroïne très niaise et une multitude de personnages masculins mais pas un seul qui a un semblant de personnalité ! Et en plus, c’est chiant. J’aimerais bien vous parler d’histoire mais je suis pas sûre qu’il y en ait une.
En fait, on suit Tsubasa: c’est son premier jour en tant que manager A&R chez Gandala Music. En gros, elle fait le lien entre le groupe et la compagnie, et le groupe en question n’est autre que B-Project, qui se divise en trois sous-groupes: Kitakore, THRIVE et MooNs. Tsubasa, soyons clairs, personne sait ce qu’elle fout là. Peut-être qu’on aura des explications dans un autre épisode, mais en attendant, Tsubasa elle-même ignore ce qu’elle fait là. Elle ne sait pas en quoi consiste son travail, elle n’a aucune expérience dans le domaine de la musique, pas la moindre connaissance. C’est assez aberrant de la voir tenir un poste à responsabilités alors qu’elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle doit faire, pendant tout l’épisode je me suis dit que « merde, elle a sûrement pris la place de quelqu’un de plus compétent, c’est injuste ».
Et bref, le premier épisode est chiant. On en passe presque la moitié au studio d’enregistrement, où Tsubasa est inutile jusqu’au moment où elle va réussir à détecter une erreur dans la composition de la chanson. Plusieurs professionnels ont travaillé sur le morceau, et elle, qui n’y connait absolument que dalle, va très vite repéré que quelque chose cloche. On va dire que c’est la chance du débutant.
En plus, c’est pas particulièrement bien animé, et la musique… c’est de la musique d’idol quoi, de la pop, rien de transcendant, j’aime bien, sans plus. Dans le même genre, j’avais adoré l’anime STARMYU, déjà parce que c’était ridiculement kitsch et que c’était franchement divertissant à suivre (alors que là c’est juste mou), et surtout parce que c’était une comédie musicale. Ici, les personnages chantent parce que c’est leur boulot, on les entend chanter pendant leurs répétions, pendant leurs sessions d’enregistrement,… Dans STARMYU, les personnages chantaient pour tout et n’importe quoi: pour se présenter, pour exprimer leurs sentiments,… Dans B-Project, c’est un peu moins rigolo: comme on a passé un moment interminable à enregistrer la même chanson, c’est le même court passage de ce morceau qu’on va entendre en boucle. C’est bof.
Je ne pense pas me fatiguer avec cet anime très longtemps !
Dans la même journée, j’ai eu une très agréable surprise avec Days. Je l’attendais pas spécialement, mais je suis toujours plutôt confiante avec les anime sur le sport: même quand la discipline en question ne m’inspire pas, l’anime arrive généralement à me garder intéresser. Le foot fait justement partie des sports que je n’aime pas spécialement, j’ai pas particulièrement envie de voir un anime sur le sujet… et pourtant !
J’ai bien aimé ce que j’ai vu. Notre personnage principal, c’est Tsukushi. Il est super timide, il a pas l’air de savoir faire grand chose, mais il est gentil. Un de ses camarades de classe, Kazama, l’entraîne dans un match de futsal. Et évidemment, comme il a jamais fait de foot, il se révèle être exceptionnellement nul. Mais c’est un personnage de shonen donc il s’acharne, jusqu’à même marquer un but inespéré qui fera gagner son équipe. Oui, y’a définitivement cet esprit shonenesque, encore plus à la fin de l’épisode, où là le héros dépasse complètement ses limites. Parce que oui, il est pas doué, mais le fait est qu’il s’est trouvé une passion pour le foot, et il est bien décidé à rejoindre le club de son lycée. Et il est, comme tout bon héros de shounen, déterminé !!!
C’est quand même intéressant parce que le héros n’est pas dans l’optique où il veut « devenir le meilleur », il veut déjà commencé par… juste être un minimum potable dans ce qu’il fait, et s’amuser. L’air de rien, c’est un personnage qui a beaucoup de potentiel, parce qu’il a encore tout à apprendre; j’espère qu’il évoluera, et progressera, de manière réaliste, j’espère qu’il ne deviendra pas un prodige du jour au lendemain quoi.
Autre chose qui fera sûrement la force de l’anime: sa relation avec Kazama. A priori, l’anime s’adresser à un public masculin, mais je me demande s’il n’essaie pas de viser aussi les fujoshi, parce que… c’est ce que font les anime sportifs de nos jours, et cet épisode-là était assez gay. Kazama regarde Tsukushi avec de ces yeux… et tout le temps quoi !, je pense qu’il a un crush, parce que sinon, pourquoi il l’aurait invité en premier lieu. Il savait que Tsukushi n’avait jamais joué au foot, et il a pas une carrure de grand sportif, donc pour quelle autre raison il l’aurait choisi lui et pas un autre… Et puis merde:
Mais bon, le foot ça ne se joue pas à deux, donc hâte de voir le reste de l’équipe, et les liens qui se tisseront entre les membres ! Vu comme je parle, on dirait bien que je suis partie pour continuer cet anime !, j’espère jusqu’au bout ! Rien que pour Kazama, et ses beaux cheveux si bien animés, j’ai envie de voir la suite.
Aussi, il semblerait que la mère de Tsukushi soit handicapée, et je suis impatiente de la voir un peu plus (en espérant qu’elle ait un rôle pas trop secondaire dans l’histoire) parce que c’est assez rare de voir des personnages en chaise roulante, j’apprécie. Alors voilà pour moi, voilà pour Days.
Le lendemain, j’ai commencé la journée avec un anime très attendu: l’adaptation du manga Orange. Un épisode m’a suffit à comprendre sa popularité: j’adore déjà ! J’adore l’atmosphère qui s’en dégage, c’est si agréable à regarder, c’est doux, avec une pointe de mélancolie. En effet, on voit le drame venir à des kilomètres.
Takamiya Naho peut vraisemblablement voyager dans le temps, et pour ne plus avoir de regrets, elle fait parvenir une lettre à son « soi du passé » de 16 ans pour qu’elle ne reproduise plus les mêmes erreurs. Et ces fameux regrets, ils ont pour la plupart à voir avec Kakeru. Dans cet épisode, il vient à peine d’être transféré dans le lycée de Naho, et très vite, il se rapproche de la petite bande d’amis qui est, d’ors et déjà, très attachante. Naho ne tardera pas à tomber amoureuse, exactement comme la lettre lui avait prédit. Mais la lettre dit autre chose: dans dix ans, Kakeru ne sera plus parmi eux. Et effectivement, à la fin de l’épisode, on voit notre héroïne « du futur » accompagnée de Suwa (avec qui elle aurait eu un enfant ?) sur le point d’apporter des fleurs à Kakeru… Et déjà là, mon cœur s’est serré, et on est à peine au premier épisode donc j’ose pas imaginer mon état quand on aura davantage avancé dans l’histoire…
Je suis curieuse de voir comment va être traité le thème des regrets, parce que pour l’instant, ça me semble assez facile… Revenir dans le passé pour faire les choses différemment et ne plus avoir de regrets ? On est nombreux à vouloir le faire je pense, mais c’est pas comme ça que ça marche dans la vie ! Donc j’ai hâte de voir quelle sera la morale, la conclusion…
En tout cas, j’ai tout de suite accroché. Très bon premier épisode, visuellement c’est simple mais soigné, la musique est bonne (et c’est rare que je relève ce détail), de très sympathiques personnages,… J’ai mon paquet de mouchoirs à proximité, je suis prête pour la suite.
CHEER DANSHI!!
Pas mal ! Si ce titre ne vous dit rien, cet anime tourne autour d’une équipe masculine de cheerleading ! Plus précisément, c’est l’histoire de deux amis d’enfance, Haru et Kazu, qui sont tous les deux membres du club de judo de leur université. Haru a eu un problème à l’épaule: parfaite excuse pour quitter le club de judo. Il ne se sentait pas à la hauteur, il avait l’impression qu’on le gardait dans l’équipe juste parce qu’il a nom connu dans le milieu puisque toute sa famille excelle dans cette discipline. Kazu a également quitter le club puisqu’il veut suivre les traces de sa mère en faisant du cheerleading.
C’est plutôt sympa ! J’accroche mais sans plus; je crois que c’est surtout que l’histoire n’a pas encore eu le temps de démarrer. On a juste le contexte: deux amis, ils viennent de quitter le club de judo, l’un d’eux veut commencer un nouveau truc mais il doit convaincre l’autre, et pour l’instant ils ont seulement recruter un membre. Maintenant, c’est la suite qui m’intéresse: je veux voir de la gymnastique, des pyramides humaines, je veux voir l’équipe au complet. Et je sens que ça va être cool ! J’aime bien que l’anime mette l’accent sur le fait que le cheerleading est bien un sport, et qu’il n’ait pas réservé aux filles. C’est un gros problème avec le cheerleading: c’est un de ces sports typiquement associé aux femmes, et, sexisme oblige, ces sports sont rarement considérés comme de « vrais sports ». Et pourtant ! non seulement, le cheerleading c’est hardcore!!, mais en plus, n’importe qui peut en faire. J’ai trouvé ça super que Kazu soit autant inspiré par sa mère, et qu’il montre à Haru que les clichés qu’il avait en tête n’étaient pas fondés.
Après, sur ce blog, j’ai déjà exprimé mon désir de voir plus d’anime sur le sport avec des personnages féminins, et mon cœur s’est un peu brisé quand Kazu explique qu’il y a des équipes mixtes mais qu’il veut en former une exclusivement masculine. We could have it all… Mais bon !
Sinon, c’est chouette à regarder, l’animation est correcte, on a eu un petit aperçu de cheerleading assez satisfaisant, les personnages s’annoncent tous plutôt bien (même si un des premiers auxquels nous sommes introduits, Wataru Mizoguchi, est cliché à mourir; mais rigolo et doublé par Tomokazu Sugita!). A suivre.
TSUKIUTA. THE ANIMATION
Après avoir perdu mon temps avec B-Project la semaine dernière, voilà enfin l’anime sur les idols que j’attendais. Alors, le concept, c’était que les personnages étaient en fait des versions anthropomorphiques des mois de l’année, c’est le principe de la série de CDs. Ici, je n’ai pas l’impression que ça joue un rôle important, c’est, pour ainsi dire, même pas mentionné: si je ne m’étais pas renseignée sur l’anime avant, je l’aurais sûrement jamais su. Donc c’est ni plus ni moins qu’un anime lambda sur les idols, sans concept particulier: on retrouve le groupe Six Gravity, et le groupe Procellarum.
Premier point positif: ils sont beaux. En tout cas, moi, ils me plaisent bien. Et c’est important parce que les anime comme ça misent tout sur le physique des personnages, c’est des anime « fanservice », et si on peut pas se rincer l’oeil, quel est l’intérêt ?! Par exemple, B-Project justement, le chara-design ne me dit rien du tout. Là, c’est déjà le niveau au-dessus.
Deuxième point positif: à la surprise générale, c’était… plutôt un bon épisode ! L’approche est plutôt intéressante pour le coup: l’anime nous présente une fan hardcore de Kakeru, du groupe Six Gravity. C’est une fangirl, mais pas lourde, on la voit pas beaucoup mais elle est sympathique ! Son problème, c’est qu’elle a une fièvre, ce qui la rend incapable de se déplacer pour l’handshake event du groupe. Elle envoie donc son petit-frère à sa place; comme ça, à défaut de pouvoir voir son idole, elle pourra au moins avoir les produits dérivés exclusifs à l’event. Son frère y va, il rencontre trois membres du groupe (dont Kakeru) et passe la journée avec eux; pendant tout ce temps, il va croire qu’ils ne sont que des membres du staff, jusqu’au moment du fameux event où il réalisera qui ils sont vraiment.
C’était un épisode bien rythmé et agréable à regarder, c’était un angle original et efficace, j’ai pas eu l’impression de regarder une daube pour une fois.
Troisième point positif: l’anime utilise la 3D pour les chorégraphies, comme d’autres l’ont fait avant (genre, Love Live), et c’est rare que je trouve ça « beau », mais là ça rend bien ! Et la musique est super cool pour de la musique d’idol !! D’habitude, j’accroche pas des masses, mais le peu qu’on a entendu dans cet épisode était très entraînant, j’ai beaucoup aimé la chanson du concert, et le générique de fin.
Tsukiuta. s’annonce très bon en son genre, il n’a marqué que des bons points lors de ce premier épisode et j’ai beaucoup d’espoirs pour la suite du coup !
BINAN KOUKOU CHIKYUU BOEIBU LOVE! LOVE!
C’est parti pour une deuxième saison qui s’annonce tout aussi dynamique et absurde que la première ! Si ce n’est plus ! La majorité de l’épisode, les personnage la passent à poil, dans le bain public. Beaucoup de parties intimes censurées de manières inventives… Et beaucoup de gay ! C’est la vraie tendance cette saison, ça l’a toujours été dans ce genre d’anime, mais wow… Les fujoshi seront sûrement au rendez-vous avec toute la tension romantique -et plus si affinités- entre le personnage principal, Atsushi, et l’ancien antagoniste, Kinshirou. Le conseil étudient s’en va malheureusement faire des études à l’étranger; il y a de fortes chances qu’ils soient absent pour la majeure partie de la saison, sauf s’ils trouvent le moyen de faire un come back (voire de rejoindre l’Earth Defense Club ?!). A la fin de l’épisode, les nouveaux Grands Méchants entrent en scène…
Cet anime m’avait manqué ! Hâte de découvrir les nouveaux personnages, ainsi que la suite!!, même si un peu déçue par les nouveaux costumes.
AMANCHU!
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