Publié dans Chronique

Le grand retour des « titres que j’écoute en boucle ».

Aujourd’hui, je dépoussière un peu le blog pour vous parler de musique ! et tout simplement vous partager mes derniers coups de cœur, comme je le faisais à la lointaine époque où j’écrivais des articles « playlists »…

On perd pas de temps, on commence tout de suite avec mon obsession de ces derniers mois: la rappeuse coréenne Cheetah ! Je vous en parlais déjà en janvier, et depuis, elle a sorti son premier album, la pépite « 28 IDENTITY » ! Un album, ma foi, fort généreux puisqu’il contient quand même 18 chansons ! et elles sont signées « Cheetah », mais aussi « Kim Eun Young », soit son vrai nom. Et en effet, dans cet album, elle se livre à travers des paroles parfois très personnelles; j’y retrouve l’authenticité qui m’avait tant plu chez elle ! Si aujourd’hui, je partage le clip pour l’excellente « Bumpkins » qui est sorti il y a de cela quelques jours, j’ai aussi très envie de vous recommander « Stagger » que j’ai écouté presque non-stop pendant un mois.

Coup de coeur inattendu: Ikkyu-san de Wednesday Campanella ! Inattendu parce que je connaissais déjà le trio depuis un moment, mais je n’avais jamais accroché à leur musique, jusqu’à ce que… un de leurs clips déjà vieux d’un an se glisse dans mes recommandations Youtube. Alors, rien à faire, je n’accroche toujours pas à leurs autres titres, et ce n’est pas faute d’avoir donné leur chance aux autres singles de leur dernier album « SUPERMAN », mais en attendant, Ikkyu-san, qui mélange pop et hip-hop, est l’exception qui confirme la règle.

Gucci gucci gucci ! J’ai toujours bien aimé Jessi. Ca a été le coup de foudre dès lors que j’ai entendu sa voix dans « Who’s your mama? » de J.Y. Park. Je la suivais de loin, et c’est justement parce que j’avais envie d’en voir plus que j’ai commencé Unpretty Rapstar. L’émission a ravivé la flamme de ma passion pour Jessi, et depuis décembre dernier, j’écoute les cinq chansons de son EP « UN2VERSE »en boucle ! Super catchy, avec des punchlines de tueuse: c’est une « bad bitch », et elle ne fait pas semblant !! On retrouve bien son franc-parler et sa confiance en elle dans chacune des pistes.

La sortie du premier album d’Hayley Kiyoko approche à grands pas (J-13 au moment où j’écris cet article !), et je le dis et je le redis, mais au vu des singles sortis jusque là, il s’annonce plus que prometteur. Je vous l’avais déjà dit quand j’avais parlé de mon coup de cœur pour Sleepover dans un précédent article, mais, même si je n’ai jamais rien eu contre la musique d’Hayley Kiyoko, je ne m’en serais jamais dit « fan ». Là, après Sleepover, Feelings, et maintenant Curious et Let It Be, je suis totalement et complètement vendue ! Son style a bien mûri depuis Citrine, sûrement parce qu’elle s’est affirmée entre temps. En attendant l’album, je vous laisse sur Curious (jamais une chorégraphie ne m’avait autant donné envie de me mettre à la danse ! elle rend ça vraiment fun !!).

Un par un, les membres du groupe BIGBANG, s’en vont pour leur service militaire obligatoire. Le 13 mars, les « rois de la k-pop » ont sorti une dernière chanson avant leur hiatus, pour remercier et saluer les fans, avec la promesse de revenir au plus vite. C’est un plaisir de retrouver Bigbang, même si c’est pour aussitôt se quitter. Une très belle chanson, touchante, et un peu joyeuse, mais avec un goût doux-amer. Après, je vous avoue que je m’attendais à être un peu plus émue que ça, mais même sans service militaire, le groupe (ou, plus précisément, le vrai coupable, la YG) nous a déjà habitué aux longues pauses, donc… je ne sais pas si je ressentirais la différence. De plus, le groupe laisse un excellent album derrière lui pour nous faire patienter.

Si vous vous êtes déjà intéressés à Lana Del Rey au-delà de Video Games, vous savez qu’à côté de ses six albums, elle a aussi un nombre hallucinants de chansons qui ne sont jamais sorties du studio, et… peu importe de quand elles datent, elles leak systématiquement. Il y en a un paquet, que je découvre et redécouvre constamment, et ces derniers temps, je ne jure plus que par Fine China. Enregistrée pour Ultraviolence, la chanson n’aura pas su trouver sa place sur l’album, et même si une partie de moi le comprend, le style étant trop différent du reste, l’autre se dit que c’est quand même dommage parce que qu’est-ce qu’elle est belle !

J’avais un peu délaissé frederic, groupe que j’avais découvert avec oddloop (que j’avais d’ailleurs partagé dans une autre playlist, « les anciens savent » comme on dit!). Je me suis re-penchée dessus après avoir appris un peu tard qu’ils avaient fait le générique de l’anime Koi to Uso ?! Anime que je n’ai pas regardé, mais peut-être que ce petit détail aurait pu m’y pousser si je l’avais su plus tôt. Bref, j’étais curieuse de voir ce qu’ils avaient fait depuis le temps, et… voilà où j’en suis aujourd’hui, à écouter ONLYWONDER encore, encore et encore. Le single date de 2016, et accompagnait la sortie de l’EP du même nom, mais l’année dernière, ils en ont encore sorti un autre, « TOGENKYO » ! Verdict: j’aime toujours autant.

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Tout ce qui a marqué ma fin d’année !

J’aime bien garder une trace de tout ce que je lis, tout ce que j’écoute et tout ce que je regarde, donc je vous propose aujourd’hui de passer rapidement en revue ce qui a marqué la «««fin de mon année»»».

Les guillemets sont de rigueur car j’ai lu Ganbare! Nakamura-kun!! cet été ! Ca remonte, l’air de rien ! Je ne suis pas très BL, mais j’ai complètement craqué pour l’histoire de cet amoureux transi; le style rétro est tout à fait à mon goût, ça tient en un tome, c’est drôle, et super mignon. (Il va sortir en anglais chez Seven Seas cette année ! à ne pas rater !)

Ca remonte à encore plus loin mais j’ai aussi lu La fille aux sept noms, un roman autobiographique par Hyeonseo Lee, une réfugiée nord-coréenne. Impossible de ressortir indifférent de cette lecture où l’autrice nous raconte tout, de son enfance dans la dictature, sa fuite, celle de sa famille, et l’accueil reçu en Corée du Sud. Cette femme a un courage sans borne, et les témoignages comme le sien sont rares et précieux; c’est important de se rendre compte de la réalité à laquelle font face les nord-coréens en ce moment-même. (A lire également: Je voulais juste vivre, de Yeonmi Park; j’en avais parlé il y a un peu moins d’un an sur ce blog.)

Plus récemment, j’ai regardé un film que je voulais voir depuis longtemps: The Love Witch ! En une phrase: c’est une sorcière qui utilise sa magie pour séduire les hommes et les rendre fous amoureux d’elles, tellement qu’ils en meurent. Le film se casse complètement la gueule dans sa dernière demi-heure, et je n’adhère pas forcément au message féministe qu’il veut faire passer, mais l’esthétique est à tomber. Presque autant que l’actrice dans le rôle principal. Le film est sorti en 2016 mais recréé parfaitement l’esthétique des productions des années 60: si c’est votre truc, foncez. (La bande-annonce pour vous donner une idée.)

Immense coup de cœur pour un des derniers singles de la chanteuse coréen IU. Last night story est un titre de son dernier EP, « A Flower Bookmark 2 » où elle réinterprète de classiques des années 60 à 2000, comme ici par exemple la chanson de SoBangCha sorti en 1988. (J’avais déjà parlé d’IU dans un autre article pour partager « Palette » où elle chantait accompagnée de G-Dragon, un autre énorme coup de cœur !)

Pendant que je révisais pour mes partiels, les rares pauses que je m’accordais étaient consacrées à What does the fox say ?, un manhwa que je voulais lire longtemps, sans même savoir de quoi ça parlait !, j’en avais juste vu des extraits, très explicites, mais très… alléchants. Ca commence avec Seongji qui rejoint une boîte et tombe très vite sous le charme de sa manager, Sumin; et tout pourrait bien se passer si Sumin n’avait pas un passé chargé et une ex avec qui elle a encore une relation très ambiguë. J’ai été surprise par le ton « mature » de l’histoire, on est loin d’une romance rose bonbon, on a plutôt affaire à des relations toxiques, de la tromperie,… et beaucoup de sexe. Une lecture assez plaisante, et qui change de ce qui se fait d’habitude. (Le prologue et les trois premiers chapitres sont gratuits sur Lezhin !)

J’ai aussi eu l’occasion d’aller voir Coco au cinéma, et je ne suis sûrement pas la première à vous le dire, mais c’était trop bien ! J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, et j’ai dû vite les sécher avant que les lumières ne se rallument, mais c’était trop bien ! Après quelques films décevants, j’ai l’impression de retrouver le Pixar que je connais. (Une bande-annonce au cas où vous n’en auriez pas encore vu !)

A mon grand regret, j’ai aussi vu The Neon Demon. C’est sur le milieu d’une mannequinat, et on y suit une jeune fille qui est maladivement jalousée par ses collègues. Je n’avais jamais vu un film aussi… prétentieux. Et aussi vide. Les « symboles » ne veulent rien dire, les dialogues sont embarrassants tant ils manquent de naturel, et les scènes se voulant choquantes sont tellement dans l’excès que ça en devient ridicule. Le réalisateur adooore ce qu’il fait, et passe le film a faire de longs plans interminables mais « esthétiques ». Rien ne va. Le mal est fait, ce film existe, maintenant je ne peux qu’espérer que ce mec s’abstienne d’écrire des personnages féminins (et surtout des lesbiennes) à l’avenir. (Si malgré tout vous voulez voir la bande-annonce…)

Enfin, ce mois de décembre, j’ai dévoré la première saison d’Unpretty Rapstar, où différentes rappeuses s’affrontent pour gagner une place sur l’album de l’émission. Après en avoir vu quelques extraits, je me suis finalement lancée pour y voir Jessi, une chanteuse que j’adore depuis que je l’ai entendu briller sur une chanson de J.Y. Park. J’ai tout de suite adoré le concept, les participantes, le DRAMA, et surtout, Cheetah ! Depuis, j’écoute sa chanson pour la demi-finale en boucle: Coma 07′, inspiré d’un accident qui l’avait laissée entre la vie et la mort quand elle était encore adolescente. (J’avais les larmes aux yeux quand elle l’a chanté en live !)