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Bilan des anime du printemps 2018 !

On commence ce bilan avec le meilleur anime de la saison… Rokuhoudou Yotsuiro Biyori. Oui, je sais !… d’où ça sort ça ? je ne l’avais jamais mentionné avant… C’est parce que je l’ai commencé bien tardivement, sur les bons conseils d’Allia et Gareki, que je remercie de m’avoir poussée à regarder cet anime que je considère maintenant comme la perle de ce printemps.

Rokuhoudou est le nom du salon de thé tenu par Sui, Tokitaka, Gure, et Tsubaki. Et ils ne font pas qu’y servir du thé et des pâtisserie !, l’endroit a pour vocation d’être un lieu de calme et de sérénité pour ses client-e-s, qui en ressortent toujours avec une belle leçon de vie. C’est un anime « feel good » comme on dit !, il retransmet bien l’ambiance que le salon de thé cherche à dégager, on s’attache vite aux quatre personnages mais aussi à tous les habitué-e-s de Rokuhoudou ; c’était intéressant de les voir se constituer une clientèle, et se faire une réputation au fil des épisodes. Et si vous êtes amateur-ice-s des anime qui accordent un soin tout particulier à la représentation de la nourriture, vous allez vous régaler.

Rokuhoudou aura donc un peu éclipsé mon autre chouchou de la saison, Wotakoi, qui malgré tout, reste un anime que j’ai beaucoup aimé et dont j’aimerais voir une seconde saison. Quelques déceptions subsistent : la relation de Narumi et Nifuji n’a pas beaucoup avancé, le personnage de Kou est arrivé beaucoup trop tard !!!, et certains moments « fujoshi » étaient un peu gênants à regarder (quand Narumi se met à photographier deux inconnus parce qu’ils « vont bien ensemble » par exemple… si quelqu’un s’identifie à ce genre de comportements… une remise en question s’impose). Les deux premiers problèmes pourraient se régler avec une suite ! J’attends !

Autre suite à laquelle je ne dirais pas non : celle d’Amanchu!, qui en est déjà à sa deuxième saison, mais la fin n’avait rien d’un « adieu », et Pikari, Teko, et les nouveaux personnages d' »Advance » ont encore des histoires à raconter. En tout cas… j’ai beaucoup aimé l’ambiance onirique de cette saison, pas mal d’épisodes se sont passés dans « un rêve », et j’en aurais presque redemandé !, mais toute cette histoire autour de « Peter » s’est traînée sur trop d’épisodes (si au moins ça avait été moins prévisible!!)… + de Teko sorcière s’il-vous-plait !

En parlant de Teko, je me répète, mais super personnage. Tellement bien écrit. Elle aurait mérité une belle histoire d’amour, mais c’est là que Kokoro intervient ! Moi qui disait qu’elles avaient tout d’un couple il y a quelques semaines, voilà qu’un ENFANT vient se mettre en travers. Alors oui, j’ai aussi été un peu chiffonnée par le fait que Teko « soutienne » Kokoro en disant que son amour pour Pikari était différent du sien puisqu’il était un garçon… … mais malgré tout, je ne pense pas que Kokoro soit un réel danger pour leur relation, je ne pense pas qu’il se passera quoi que ce soit de sérieux entre Pikari et lui, et le dernier épisode a bien montré que la relation Teko/Pikari était plus forte que jamais !

Si vous voulez du sérieux, du concret, entre deux filles, tournez-vous peut-être vers Asagao to Kase-san.

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C’est l’adaptation en OVA du manga « yuri » du même nom, ça dure une heure, c’est sorti en salles le 9 juin, et c’est signé Zexcs. Il n’y a pas vraiment d’histoire, on voit juste des bribes de la relation des deux lycéennes, Yamada et Kase. Réalisation au top, c’est mignon, niais, et gay, que demander de plus ? Si je le prends à part, cet anime, je l’ai adoré, et j’ai passé un agréable moment devant. Mais je ne peux pas vous cacher que si je le compare à ce qui se fait d’autre en matière de « yuri », j’ai quand même une petite impression de déjà-vu… et je peux passer outre, parce que c’est quand même au dessus de ce que j’ai l’habitude de voir et… de ne pas aimer (Citrus, Sakura Trick, etc), mais ça reste une énième romance ultra-innocente entre deux lycéennes, saupoudrée de « même si on est deux filles… » (ma kryptonite cette phrase !!! et c’est la première ligne du film !!!), et… c’est pas mon truc (Sakai Kyuta, chargée de l’animation, a d’ailleurs déjà travaillé sur Sakura Trick, mais aussi Strawberry Panic, et même Sono Hanabira). Pourtant, j’ai aimé !, dans le genre, Asagao to Kase-san est vraiment bon, même moi je ne peux le nier.

Pour en revenir aux anime de la saison… je me suis réconciliée avec ce qui me dérangeait chez Persona 5 et Hinamatsuri.

Je continue donc Persona 5, dont on n’est qu’à la moitié puisque la série fait 25 épisodes ; on en reparlera donc à la fin de l’été.

Quant à Hinamatsuri, quelques détails m’avaient un peu choquée, mais je ne les ai pas retrouvés dans la deuxième partie de l’anime. Comme pour Wotakoi, j’espère une suite, car à peine un nouveau personnage a été introduit que l’anime touche déjà à sa fin.

Par contre… mon avis sur Tada-kun wa Koi wo Shinai s’est fait de plus en plus négatif au fil des épisodes. Comme prévu : romance peu crédible, aucune alchimie. Les dernières secondes de l’anime était mignonnes mais je suis restée de marbre parce que je ne crois pas à ce couple. Et tout autour d’eux est tout aussi plat et vide. En 13 épisodes, les personnages secondaires n’ont pas du tout évolué, et en sont toujours au même point qu’au début. J’adorais Ijuin, mais à part veiller sur Tada, qu’a-t-il fait ? existe-t-il en dehors de ce rôle ? J’ai détesté Pin-senpai jusqu’à la dernière seconde, et après tout ce temps, il n’a toujours pas compris qui était HINA, et ignore toujours aussi royalement Hasegawa. Yui, Yamashita, Alec,… toustes sur le banc de touche.

Les romances sont tellement feignantes, et ça m’énerve parce que je suis censée avaler que Tada et Teresa sont amoureux alors que dans le même temps, il faut se battre pour « prouver » que la relation entre Pikari et Teko n’est pas si platonique !!! C’est trop facile pour les hétéros, on laisse une fille et un garçon tous les deux sous la pluie pendant cinq minutes et après je suis censée croire qu’ils s’aiment ?

Après, j’avoue que je suis un peu malhonnête, ils ont eu quelques scènes chouettes ensemble, une (voire deux, si je suis généreuse) conversations profondes où ils ont appris à se connaître (le minimum), et Tada a effectivement changé au contact de Teresa (c’est bien le seul personnage a avoir évolué de toute la série), mais leur relation n’avait rien de romantique.

Je pense qu’on aurait toustes préféré une saison 2 de Nozaki-kun à ça.

Enfin, il nous reste Binan Koukou Chikyuu Boeibu Happy Kiss, qui… n’est pas encore tout à fait terminé, il reste un épisode, et l’attendre aurait trop retardé la sortie de cet article donc c’est bien dommage mais on va devoir faire sans.

Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé, j’aime beaucoup cette franchise et elle ne m’a pas déçue, je préfère même ce groupe au précédent. Je suis juste déçue que l’anime n’ait pas plus exploré les autres personnages et leurs passés. Je doute que le dernier épisode ait le temps de faire ça, d’autant plus qu’on est déjà occupés avec Kyotarô et Ata. Peut-être dans une suite ?

Sinon, j’ai bien aimé l’épisode où les personnages sont changés en petit vieux par un monstre ! Clin d’oeil à l’épisode de la première saison où les magical boys sont transformés en bébés ?

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J’étais bien contente de voir un petit caméo du précédent club, mais j’avoue que jusque là je n’avais pas pensé aux années qui les séparaient. Quand les premiers Earth Defensers (qui sont donc des lycéens) rencontrent Kyotarô, Ata et Ryôma, ces derniers sont des tous petits enfants ! Ils ont une génération d’écart ! Yumoto et les autres doivent être des adultes maintenant !!! J’aurais bien aimé les voir se rencontrer autrement que dans un flash back.

Et avec ça, nous avons fait le tour ! J’ai regardé un peu plus d’anime que d’habitude, mais j’en ai aussi lâché quelques uns (Mahou Shoujo Ore, Cutie Honey Universe,…). Cet été s’annonce beaucoup moins chargé puisque aucun anime ne m’intéresse vraiment en dehors de Free!, Banana Fish, et la nouvelle saison de Shingeki no Kyojin. Et vous ? Vos attentes pour cet été ? Votre avis sur les anime de ce printemps ? Dites-moi tout, je vous attends dans les commentaires !

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Impressions de mi-saison sur les anime du printemps 2018 !

Des impressions de mi-saison, je n’en fais pas systématiquement, mais j’ai entamé beaucoup plus de nouvelles séries que d’habitude le mois dernier, faire le point six épisodes plus tard est de rigueur !

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet… penchons-nous sur des cas un peu spéciaux !

IDOLiSH7 a pris fin… aujourd’hui même ! L’anime avait pris une petite pause avant de diffuser ces deux derniers épisodes, et bien que l’attente fut longue, et le suspens insoutenable, ça valait le coup de patienter ! Après toutes les difficultés rencontrées aussi bien par IDOLiSH7 que par leurs rivaux, TRIGGER, ça ne nous a pas fait de mal de souffler un peu, pour mieux les retrouver. Les retrouver plus forts, plus soudés, et plus victorieux que jamais.

Ahlala, j’étais émue. Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi investie dans une franchise… mais IDOLiSH7 est spécial, et j’aimerais que beaucoup plus de personnes lui donnent une chance et s’en rendent compte. Leur histoire ne fait que commencer donc j’espère les retrouver très vite pour une seconde saison. En attendant une suite, je vais vous sortir un article sur le jeu au plus vite !

Un petit mot aussi sur Aggretsuko qui a eu le droit à une série de 10 épisodes produite par Netflix ! J’adore Aggressive Retsuko depuis… son premier épisode, en avril 2016. L’anime a pris fin le 31 mars de cette année, pour être remplacé par une série co-produite par Netflix. Plus courte, mais avec des épisodes d’un quart-heure et un scénario plus travaillé. Netflix avait l’opportunité d’approfondir le personnage de Retsuko, d’en faire un personnage qui évolue, qui échoue, qui baisse les bras, mais aussi qui se dépasse, qui s’accroche, qui trouve des allié-e-s,… Netflix avait cette opportunité, et n’a pas fait semblant de la saisir ! Je ne connais pas que ce que traverse Retsuko mais j’espère que pour les femmes, en particulier les femmes japonaises, qui travaillent dans ce genre d’environnement, Aggretsuko a pu être libérateur dans la façon dont il dénonce les inégalités sexistes dans le milieu professionnel, et dans la façon dont il montre son héroïne y faire face. En fan de longue date de Retsuko, je suis contente que son univers ait pu être développé ainsi… j’ai l’impression qu’elle rencontre enfin le succès qu’elle mérite à l’étranger !

Comme pour IDOLiSH7, je pense que ça serait dommage de s’arrêter en si bon chemin (surtout avec de nouvelles perspectives amoureuses en vue !), donc j’espère qu’on aura l’occasion de ré-entendre Retsuko s’arracher les cordes vocales dans un futur proche.

Sur ce… on passe aux choses sérieuses. Avec mes partiels, j’ai pris tellement de retard dans tout ce que je suivais que j’ai cru que je n’allais jamais pouvoir sortir cet article à temps. Si je m’en suis sortie, c’est parce qu’il y a certaines séries devant lesquelles on ne voit pas le temps passer..

Wotakoi par exemple ! C’est mignon, c’est rigolo, ça se regarde sans peine. Je suis toujours aussi conquise qu’au premier épisode. Je pense que c’était une bonne idée que l’histoire ne tourne pas autour du pot et les fasse directement sortir ensemble. C’est une approche un peu plus intéressante que ce qu’on a l’habitude de voir. J’étais un peu plus sur la réserve quant à l’autre couple, Koyanagi et Kabakura, qui avait tout du couple d’hétéros qui sont ensemble tu te demandes pourquoi vu qu’ils font que de se prendre la tête, mais à force de voir des aspects un peu plus tendres de leur relation, je commence à m’y faire.

J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à enchaîner les épisodes d’Amanachu! Advance. C’est si doux et reposant. C’est attendrissant de voir à quel point la petite Teko a grandi depuis la première saison. Elle se rend enfin compte de tout ce dont elle est capable, elle a trouvé quelque chose (et quelqu’un) qu’elle aime et qui la motive, elle est plus calme et gère mieux les situations de stress. Elle a encore des progrès à faire, mais elle a déjà fait les plus gros changements qu’elle avait à faire sur sa personne et je suis tellement fière d’elle !!! J’ai beaucoup d’affection pour elle. D’autant plus qu’il y a eu un épisode où c’était une sorcière !!! = 100% fait pour moi !

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J’aimerais tant qu’elle et Pikari soient un vrai couple… elles ont déjà TOUT d’un couple ? L’épisode 6 m’a achevé, et j’en redemande.

Boueibu! Happy Kiss aussi se laisse toujours aussi facilement regarder… L’anime n’a pas peur de ressembler à son prédécesseur… et une fois encore, bien qu’ils soient aujourd’hui rivaux, les défenseurs et le conseil étudiant ont un passé commun, des amitiés qui ont mal fini… J’apprécie que cette fois-ci, chaque membre du conseil ait un lien avec un des ~magical boys~, alors que dans les deux premières saisons, on se concentrait sur Atsushi et Kinshirô, pendant que les deux autres membres du conseil étaient un peu en retrait. Aussi, je dois dire que je préfère largement Kyôtarô à Yumoto en leader…

J’ai eu un peu plus de mal avec Persona 5. Maintenant qu’on en a fini avec Kamoshida et que le trio a formé un vrai groupe avec un objectif défini, j’accroche enfin. Je pense que la prochaine intrigue et l’arrivée de nouveaux personnages dans l’équipe vont me plaire.  Certains mécanismes du jeu ont l’air d’être durs à adapter à l’écran, mais j’essaie d’en faire abstraction (tout le concept des donjons avec les trésors à voler et tout ce qui va avec ne me choquerait probablement pas dans le contexte d’un jeu vidéo, mais à l’anime, ça a un peu de mal à passer ; peut-être que c’est juste moi). Pour l’instant, j’essaie aussi de ne pas penser à ce qui reste inexpliqué comme… la « prison mentale » où se trouve Ren, l’application et son origine,… si j’y pense trop, ça rend l’histoire très confuse, mais j’imagine bien qu’on va finir par nous l’expliquer à un moment ou à un autre… en espérant que ça ait du sens…

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J’ai aussi un peu de mal avec Hinamatsuri. Pourtant, c’est toujours aussi drôle qu’au premier épisode, surtout depuis que de nouveaux personnages ont rejoint le cercle de Nitta et Hina. Mais parfois, l’histoire est troooop cruelle pour moi. Encore une fois : c’est peut-être juste moi. Mais j’avoue que j’ai bien du mal à rire de gags tournant autour du fait qu’une gamine soit SDF ? Je trouve que le sujet des sans-abris est traité avec beaucoup de légèreté… voire pas traité du tout… alors que c’est la réalité de beaucoup de gens. Dans l’épisode 6, des initiatives sont enfin prises pour aider Anzu. Elle est très touchante cette enfant, j’espère qu’elle sera heureuse.

Et en parlant de vivre dans la rue, j’ai aussi été choquée que Nitta vire Hina de chez lui dans l’épisode 4. La relation père-fille a été jeté par la fenêtre ! J’ai trouvé ça un peu « out of character » pour lui ? Elle n’est pas facile à vivre, mais c’est une enfant… même s’il ne connait rien de la vie de parent, il l’a prise sous son aile dès le début, s’est attaché, et je pensais qu’il était à un stade où il avait l’habitude d’Hina et de ses frasques, qu’il s’était responsabilisé, et pas qu’il allait la laisser passer la nuit dehors sans trop se préoccuper de sa sécurité. C’est tout juste s’il n’est pas allé se vanter d’enfin l’avoir mise à la porte sans le moindre scrupule !

Bref. Ceci étant dit, j’adore Hitomi (elle est trop drôle !!!).

Je me demande si, à un moment, leurs pouvoirs vont avoir une quelconque utilité dans l’histoire parce que là, j’en viens parfois à complètement oublier qu’elles en ont.

Je ne sais pas trop penser de Tada-kun wa Koi wo Shinai non plus. Dans l’ensemble, j’aime bien. Je me passerais bien de Pin-senpai, qui, très franchement, me dégoûte (Hasegawa mérite tellement mieux ?!), mais sinon, c’est fort sympa. Le problème, c’est que je ne sais pas trop où ça nous emmène. Je pourrais me satisfaire d’un slice of life mais je sens bien que Tada-kun veut être plus que ça. Avec le « secret » (pas très secret) de Teresa sur le point d’être révélé, l’histoire avance un peu, et la romance aussi, sauf que… y’a aucune alchimie entre Tada et Teresa. Tada n’a même pas l’air de s’intéresser à elle ? (Mais « Tada ne tombe pas amoureux » après tout… je me demande si ce titre cache quelque chose ou si c’est juste un titre et qu’il ne faut pas chercher trop loin.) Je ne sais pas ce que ça va donner mais pour le moment, aucune romance ne se me semble crédible (et on est déjà à la moitié de l’anime ?! j’ai du mal à imaginer une histoire romantique se développer à ce stade…)

Mahou Shoujo Ore en revanche, je pense avoir bien cerner la chose et je suis à deux doigts d’arrêter… Je n’étais pas emballée à la base mais à chaque épisode, ça empire. Le flash back de l’épisode 3 s’est étalé, c’était chiant comme la mort, le rythme était terrible. L’épisode 5 était une critique acerbe de l’industrie de l’anime, un « stand alone » qui ne mâchait pas ses mots et c’est bien beau mais en attendant, l’histoire, qui était déjà au point mort, n’avance pas du tout. Et avec l’épisode 6, je pense que j’arrive enfin à ma limite.

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Dans le manga, Sakuyo, amoureuse de l’héroïne, était déjà représentée comme une « predatory lesbian ». Ca ne s’arrange pas avec l’anime, au point que dans l’épisode 6, Saki angoisse à l’idée de passer la nuit au même endroit que sa meilleure amie (on la voit même s’imaginer les détails de sa possible agression sexuelle). Certes, il était clair dès le premier épisode que Mahou Shoujo Ore n’était pas une référence sur les questions de genre et de sexualité, mais là, sachant qu’on souffre déjà suffisamment de ce genre de stéréotypes, c’est carrément insultant, et, appelons un chat un chat, homophobe.

Enfin, je n’ai rien contre Uma Musume mais je peine à avancer. Le concept me plait mais j’ai du mal à m’attacher aux personnages et je stagne à l’épisode 3. Je compte quand même m’accrocher encore un peu… pas sûre que j’en fasse de même avec Cutie Honey Universe. J’en suis aussi à l’épisode 3 et j’ai l’impression qu’il ne se passe rien. Quant à Dorei-ku, je ne l’ai pas officiellement « drop » sur MyAnimeList mais c’est tout comme. C’était le seul anime de ma liste de ce printemps que je savais que je n’allais pas continuer après visionnage du premier épisode. J’ai poussé jusqu’au 2 qui n’a fait que me conforter dans ma décision.

Et vous ?! Que suivez-vous cette saison ? Des coups de cœur ? des déceptions ? dites-moi tout ! Aussi, si vous suivez Uma Musume ou Cutie Honey Universe, n’hésitez pas à me dire si ça vaut le coup de continuer !

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Premières impressions sur les anime du printemps 2018 !

C’est le printemps, les fleurs bourgeonnent et… les nouveaux articles aussi visiblement ! On se retrouve déjà, et je ne pense pas avoir besoin de vous expliquer pourquoi. Une précision cependant : d’habitude, je parle des nouveaux anime dans leur ordre de diffusion, mais comme cette fois-ci, j’ai tout regardé en un week-end et complètement dans le désordre, je vais en parler dans l’ordre où j’ai vu chaque pilote. Et on s’y met sans plus attendre ! parce qu’on a de quoi faire. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas commencé autant de nouvelles séries, mais plein de choses m’intéressaient et je me suis dit que, au risque de ne pas en finir certaines, je n’allais pas me limiter.

J’ai démarré mon marathon des anime du printemps avec une adaptation que j’attendais avec impatience : Wotaku ni Koi wa Muzukashii. Ca aurait pu être une romance entre deux amis d’enfance tout ce qu’il y a de plus banal, mais Momose Narumi et Nifuji Hirotaka ont un autre point commun : ce sont des « otaku ». Si Nifuji ne se cache pas de son intérêt pour les jeux-vidéos, notre héroïne est quant à elle bien déterminée à ne pas laisser sa nature de fujoshi être découverte par quiconque dans sa nouvelle entreprise. Pas de bol, elle tombe nez-à-nez avec Nifuji, ami d’enfance et nouveau collègue, qui, même s’ils se sont perdus de vue depuis le collège, connait son secret et pourrait très bien griller sa couverture.

100% convaincue par ce premier épisode de Wotakoi qui réunit un peu de tout ce que j’aime. Je ne sais pas si la comparaison a vraiment lieu d’être mais ça m’a un peu rappelé Gekkan Shoujo Nozaki-kun, dans le sens où la romance est mignonne comme tout mais pas exactement « romantique » parce que… la comédie repose en partie sur le fait que ça ne soit pas le fort des personnages. La différence, c’est que là, ils sortent ensemble, et dès le premier épisode. Et je pense que ça va être très intéressant de voir leur relation, et surtout leurs sentiments, se développer petit à petit. De même pour celles des personnages secondaires qui, du peu qu’on en a vu, me plaisent déjà beaucoup.

Et l’autre chose que j’ai adoré, c’est évidemment que, parmi tous les anime sur des fans d’anime, c’est celui qui m’a le plus parlé jusque là. Le fait que l’héroïne ne soit ni une lycéenne, ni un stéréotype, aide sûrement. Je suis justement dans une période de ma vie où je peux… comprendre sa démarche, et je me reconnais en elle dans des détails tout simple (comme son porte-clé Kiyomitsu ?!), puis surtout, certaines conversations me paraissent très réalistes (en particulier tout ce qui touche aux relations).

Cependant, j’ai remarqué que plus d’une personne avait été déçue par cette adaptation ; comme je n’ai pas lu le manga, je n’ai pas vraiment de moyen de comparaison mais je peux comprendre la déception puisque je crois que c’est un peu ce qui est en train de m’arriver avec Mahou Shoujo Ore.

Aussi « objectivement » qu’on puisse l’être en parlant d’anime, je pense qu’on peut dire que ce premier épisode est réussi. Et pour quelqu’un qui découvre l’histoire, c’est cocasse, c’est fun, « haha le quatrième mur, la maman magical girl, la mascotte yakuza, et la cerise sur le gâteau, l’héroïne se transforme en mec baraqué », le concept est drôle et l’exécution l’est tout autant. Mais pour moi qui ai découvert le manga quand l’anime a été annoncé, il y a bien des années de ça (2012? 2013?), et qui l’ai relu quand il est sorti chez nous l’année dernière sous le nom de « Magical Girl Boy »… tout ça sent un peu le réchauffé, et je suis déjà un peu « over it » alors que ça vient à peine de commencer.

Et ce que certains ont ressenti avec Wotakoi, je le ressens ici avec Mahou Shoujo Ore : même si les animateurs ne sont fait plaisir avec les expressions faciales de Saki, la plupart des blagues, des « gags », étaient mal délivrés et ne m’ont pas fait autant rire que dans le manga.

Ceci étant dit, je reste curieuse de voir le contenu « original » de l’anime : le manga ne faisant actuellement que deux tomes, l’adaptation va devoir innover et j’ai hâte de voir ce que ça va donner.

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Si vous non plus, Mahou Shoujo Ore ne vous dit trop rien, nulle inquiétude… il y a un autre anime de magical boys cette saison ! Et ce n’est autre que la suite de Binan Koukou Chikyuu Boeibu LOVE!. Ou « spin-off », devrait-on dire ? Alors que je pensais en avoir fini avec Boeibu, alors que la boucle était bouclée !, arrive… Happy Kiss. Et ce n’est pas pour me déplaire.

On avait fait le tour, avec notre cast original. La seule solution pour se renouveler, c’était celle-ci : même concept, nouveaux personnages. J’étais toute excitée de retrouver cet univers, cet humour absurde, mais avec de nouvelles têtes. Je les adore déjà ! Le chara-design est encore plus coloré qu’avant, et les nouvelles tenues sont plus travaillées et originales. Je ne parle même pas des transformations !!! J’adore l’idée du baise-main à la mascotte pour se transformer. D’ailleurs, maintenant même les mascottes sont des bishounen… et Karls est aussi mignon en loutre qu’en humain. Et cette fois-ci, ce n’est plus l’amour qu’on cherche à propager, mais le bonheur ! Nuance !

Je vais suivre Happy Kiss avec beaucoup d’enthousiasme, et en espérant que la série continue à se réinventer, parce que si pour l’instant, c’est frais et différent, l’histoire est à priori un copié/collé de ce qu’on connait : le club VS le conseil étudiant, deux frères venus d’une autre galaxie qui s’affrontent pour la domination du monde, blabla… S’ils veulent garder cette trame-là, soit, mais il va falloir redoubler d’efforts pour se démarquer.

Si plus tôt, je parlais de Wotakoi en disant que ça me rappelait Gekkan Shoujo Nozaki-kun, la comparaison avec Tada-kun wa Koi wo Shinai est encore plus appropriée. Même studio, même staff, même Namakura Yuichi ! Production originale de Doga Kobo, cet anime met en scène un lycéen tout à fait banal, Tada Mitsuyoshi, et une étrangère, blonde aux yeux bleus, Teresa Wagner. En visite au Japon pour la première fois, elle est un peu tête en l’air et aurait connu bien des soucis si elle n’était pas tombée à plusieurs reprises sur Tada au cours de sa journée. Tout a commencé avec une photo. Et de fil en aiguille, Teresa se retrouve assise au comptoir du café du grand-père Tada. Et oh ! énième coïncidence ! l’hôtel où elle loge est littéralement la porte à côté. Comme s’ils avaient été faits pour se rencontrer, et ne plus se quitter.

Dès les premières secondes, des plans magnifiques. C’est beau et c’est propre. Les personnages sont sympathiques. Un peu clichés, mais des clichés qui fonctionnent bien. Teresa est attachante avec ses références à « Rainbow Shôgun », et Kaoru est un dragueur imbu de lui-même comme on en a vu d’autre, mais avec l’excellente performance de Miyano Mamoru, on ne peut que l’adorer. Les autres personnages vont avoir besoin d’être un peu plus creusés pour être intéressants, mais le tout dans le tout, on passe un moment très agréable devant le premier épisode.

Mais l’anime ne se basant sur aucun support pré-existant, dur de prédire ce qui nous attend. De toute évidence, Teresa a du sang royal, mais pour une raison x, elle se retrouve au Japon, avec l’intention de mener un train de vie assez modeste. Mystère, mystère. Et à voir la situation familiale de Tada, dont les parents sont décédés, des thèmes plus sérieux risquent d’être abordés. Le potentiel est là donc je suis assez optimiste pour la suite mais je suis dubitative quant à la romance. A priori, pas tant d’alchimie que ça entre nos deux protagonistes, même le « destin » semble les lier. De plus, Tada ne « tombe jamais amoureux »… ça ne va pas être si simple.

A suivre de près.

Je ne sais même pas ce qui m’a poussé à regarder Devil’s Line, mais en tout cas, c’était une mauvaise idée. Je préfère ne pas trop en dire au risque de vous gâcher la « révélation » en fin d’épisode, donc gardons les choses simples : les vampires sont pas gentils, ils tuent des gens. C’est une histoire parmi tant d’autres de vampires qui essaient de s’intégrer à la société mais qui ne peuvent pas lutter contre leur nature, leur soif de sang, blabla. C’est surtout un bon prétexte pour mettre en scène des agressions sexuelles.

C’était… moche, grotesque, chiant, et vu et revu. Une perte de temps.

Après cette daube, j’avais besoin d’enchaîner sur une valeur sûre. C’était l’heure d’Amanchu! Advance. Seconde saison d’un anime que j’avais beaucoup aimé lors de sa diffusion il y a deux ans. On parle de plongée, d’anxiété, d’amitié. C’est d’une douceur sans nom. Un épisode aura suffit à confirmer que cette saison encore, la relation entre Teko et Peko sera toujours aussi attendrissante.

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Cutie Honey Universe est un anime qui me faisait très envie cette saison. C’est coloré comme j’aime ! Mais c’est surtout une adaptation du manga de 1973 qui, comme DEVILMAN crybaby avant lui, célèbre les 50 ans de carrière de Go Nagai.

Le saga suit Kisaragi Honey. Sous ses airs de lycéenne normale, c’est une androïde capable de prendre multiples formes, qui combat une organisation répondant au nom de « Panther Claw ».

J’avoue ne pas être très familière avec le travail de Go Nagai, mais après avoir regardé Devilman, je suis quand même capable de reconnaître sa patte ! On reconnait notamment ses monstres, et… son goût pour l’érotisme. Et le saphisme visiblement. C’est la première chose qui a attiré mon attention : c’est très gay, on voit des filles qui s’embrassent dès la première scène, et deux profs qui couchent ensemble seulement quelques minutes plus tard, et… une tension homoérotique assez omniprésente. Je crois bien que toutes les filles sont lesbiennes, de façon plus ou moins explicite. Seulement voilà, tout n’est que pour le « male gaze ». J’aimerais en profiter malgré la fétichisation, mais parfois, c’est le malaise.

En parlant de malaise.. le fanservice, c’est un peu « le truc » de Cutie Honey ; en plus d’être une ébauche du genre magical girl, c’est aussi l’une des premières séries à avoir fait dans le fanservice à outrance. Aujourd’hui, c’est quelque chose qui ne surprend plus, et pourtant… certaines scènes… ne laissent pas de glace… mais ça se veut très absurde et exagéré ! et ça fonctionne !

Je vais pas vous mentir, j’ai trouvé ça très fun, très flashy, mais ça va nécessiter que j’éteigne mon cerveau pour pleinement apprécier ça sans prise de tête.

On passe à quelque chose d’un peu plus « tout public » ! Hinamatsuri, adorable histoire d’un yakuza qui se retrouve à héberger une gamine aux pouvoirs surnaturels après que celle-ci se soit écrasée dans son salon, avec l’intention de s’y installer. D’où elle sort, comment elle est arrivée là, ce qu’elle est vraiment et ce qu’elle veut,… Nitta n’a pas les réponses à ces questions, mais répond à ses caprices après s’être rendu compte que malgré les apparences, celle qu’il a nommée « Hina » est bien plus forte que lui.

C’est très chou. L’épisode est bien rythmé, on ne s’ennuie pas. Quand on a fini de rigoler, on nous envoie tout de suite une séquence émotion où Hina craint d’être une fois de plus manipulée et utilisée par un adulte, pour finalement se rendre compte que Nitta se soucie vraiment d’elle. C’est toujours attendrissant, le gros dur qui joue au papa, non ?

Au début, je me méfiais un peu : c’est quand même une enfant ! qui sort nue de sa capsule ! J’avais peur que ça soit ce genre d’anime. Mais fausse alerte. Pas de « loli fanservice », pas d’ambiguïté entre les deux. C’est très léger, et très drôle ! Je suis positive pour l’instant. Hâte de voir comment ça évoluera une fois que de nouveaux personnages se rajouteront au tableau.

Même après Devil’s Line, j’ai quand même eu le courage de tenter l’adaptation de Dorei-ku. Je me lance souvent dans des anime sans même en avoir lu un synopsis, mais là, je savais quand même qu’il s’agissait d’esclavage. Et en effet, l’intrigue tourne autour d’un appareil qui ressemble un peu à un bête appareil dentaire, le « SCM » « Slave Control Method ». Quand deux personnes le portent et s’affrontent d’une manière ou d’une autre (notamment des jeux d’argent apparemment), le perdant devient l’esclave de l’autre. Le SCM injecte une substance dans le cerveau qui empêche de désobéir au nouveau « maître ». Là encore, on a un prétexte tout trouvé pour faire des misères aux personnages féminins. TW ! Soyez prévenus avant de regarder l’épisode : il y a une scène de viol. Et l’anime risque de devenir de plus en plus dérangeant au fil des épisodes.

Voilà, ça vous donne une idée.

Je ne suis pas trop à l’aise avec ce qu’il se passe dans cet anime… Pas que je sois particulièrement sensible, j’ai vu pire, mais c’est la façon dont certains points sont traités qui ne me plaisent pas trop. Des personnages féminins qui sont très sexualisés, un personnage qui fait semblant d’être gay… C’est pas pour moi tout ça. C’était cependant très satisfaisant de voir une fille prendre sa revanche sur son viol et le torturer comme il se doit, mais j’avais la sale impression que l’anime essayait un peu d’inverser les rôles et de montrer que les deux pouvaient être tout aussi cruels l’un que l’autre alors que… bon… …

Dans l’absolu, j’ai rien contre ces séries un peu « fucked up » qui font dans la provocation, mais l’erreur, c’est vraiment de se prendre trop au sérieux, c’est que Doreiku fait… Si je le compare à Kakegurui par exemple (qui a un concept un peu similaire), c’était très sexuel mais complètement exagéré et assumé, et les situations étaient poussées à l’extrême, c’était absurde et irréaliste, mais c’était le but, et la série ne prétendait pas être plus que ce qu’elle était. C’était du divertissement, et pas une analyse du comportement humain ou je ne sais quoi. Doreiku essaie de faire ça, il veut nous faire croire qu’il est plus profond qu’il ne l’est vraiment, et ça ne marche pas.

Je ne sais pas encore si je vais continuer ou non.

Ce que je vais continuer en revanche, c’est l’adaptation de Persona 5 ! Le jeu, de la célèbre franchise Persona, a fait un carton lors de sa sortie en 2016. Jamais je n’avais été autant tentée par un opus de la saga, mais n’ayant pas de PS4, je n’ai finalement jamais pu en profiter. Et je n’étais pas sûre que l’anime soit l’occasion de le découvrir… les adaptations de jeux-vidéos sont souvent bâclées ou tout simplement mal foutues (c’est dur d’adapter un jeu et ses mécaniques au format anime, je le conçois). Les adaptations des jeux Persona en particulier n’ont pas la meilleur des réputations.

Mais Persona 5 pourrait bien être l’exception.

Je ne sais pas si je suis en mesure de vous expliquer tout ce qu’il s’est passé. L’épisode commence sur l’arrestation de Joker (qui est trop beau, au passage). Drogué, tabassé, il finit par révéler son identité : Amamiya Ren. A un moment, une femme (une inspectrice je suppose ?) débarque, vraisemblablement exaspérée par les méthodes de ses collègues. Elle le rassure en lui disant que ses acolytes n’ont pas été arrêtés, et essaie de le faire parler. A ce moment-là, un papillon apparaît, une voix lui parle d’espoir ou je ne sais quoi, et à la scène suivante, on le retrouve sous une apparence de lycéen binoclard (toujours trop beau) qui n’a pas l’air de pouvoir faire de mal à une mouche. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences : si Ren est transféré à l’académie Shujin en plein milieu d’année, c’est dans le cadre de sa probation…

Je compte sur les prochains épisodes pour m’éclairer sur tout ce qu’il s’est passé en suite, parce que c’était pas très clair, mais au moins, c’était chouette. On accroche très rapidement. Et c’est beau ! J’ai été impressionnée par la qualité de l’animation. Je pense que pour quelqu’un qui a joué au jeu, ça doit paraître très rushé, mais pour quelqu’un qui découvre l’histoire, je n’ai pas l’impression que ça aille trop vite, ni de passer à côté de trop d’éléments importants. Prometteur ! J’espère ne pas me tromper !

J’ai décidé de terminer en beauté avec Uma Musume: Pretty Derby. Je connaissais Uma Musume, on en a pas mal parlé quand l’ONA est sorti en 2016, mais je ne savais pas trop ce que ça valait. Pour moi, c’était un exemple parmi tant d’autres d’anime « wtf »… rappelons quand même qu’il s’agit de filles-chevaux de course-idols. Je ne prenais pas le titre au sérieux, et je me disais qu’au pire c’était du fanservice qui répondait à un fétiche un peu trop précis. Ah, qu’on peut juger vite parfois !

L’anime suit Special Week, venue à la grande ville pour devenir le meilleur cheval de course du Japon. En bonne paysanne, elle est complètement paumée, en plus d’être maladroite de nature. Mais qu’est-ce qu’elle est mimi ! Pleine de rêves et d’espoir, naïve mais de bonne volonté. J’adore que, malgré son apparence humaine, on nous rappelle que c’est bel et bien un cheval par le biais de petits détails, comme le fait qu’elle donne un coup de patte arrière à l’entraîneur pervers (redoutable!).

Contre toute attente, l’anime est très sérieux ! Bon, ça reste très léger, et derrière le concept unique, ça a tous les codes d’un anime d’idols et d’un anime de sport banal, mais on voit que l’équipe derrière va jusqu’au bout de l’idée et prend la chose à coeur: tous les personnages sont nommés d’après de vrais chevaux de course, et se base sur l’Histoire de la course de chevaux au Japon pour les courses et leur issue. On appréciera le souci du détail !

Je le souhaite de réaliser son rêve, à la petite Special Week. Je pense que je vais bien m’amuser en suivant l’anime.


12 anime ! Ca rigole pas ! Pas sûre qu’il en reste autant à la fin de la saison… Et vous, qu’allez-vous suivre cette saison ? Je veux tout savoir !

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Eté 2016: Impressions finales !

Après un printemps un peu mort en matière d’anime, j’avais hâte que l’été arrive, puis finalement… je me suis, à nouveau, retrouvée à suivre pas plus de quatre anime. Alors, comme il y a trois mois, j’avais prévu de faire un petit ~classement des anime que j’ai pris le plus de plaisir à suivre~ mais j’ai peur de me faire lyncher si je mets Orange en premier alors qu’il y a Mob Psycho 100 en face…

Et pourtant, « orange » est bel et bien l’anime que j’ai le plus aimé suivre, celui dont j’attendais les nouveaux épisodes avec le plus d’impatience, épisodes que je regardais à la seconde même où ils étaient disponibles. Je trouvais que les épisodes passaient trop vite, et chaque semaine j’avais les larmes aux yeux. C’est un anime qui m’a beaucoup touché, et émue, donc à partir de là, j’imagine que sa mission est accomplie. J’y ai vu tout ce que je voulais y voir; j’étais contente que les personnages aient, malgré leur considérable avantage de pouvoir prévoir tout ce qui allait leur arriver et possiblement leur causer des regrets, fait des erreurs malgré tout, parce que sinon, ça aurait été trop facile… J’étais aussi très satisfaite qu’orange ne soit pas vraiment un triangle amoureux, il ne s’agissait pas de savoir avec qui Naho allait finir, parce que la seule chose qui comptait, c’était sauver Kakeru. L’histoire a même tenté d’expliquer comment toutes ces lettres ont pu voyager dans le temps, chose que j’ai cru qu’on allait tout simplement devoir « accepter » même si c’était complètement surréaliste; ça l’est toujours autant après explications, mais bon, si on joue le jeu et qu’on se met à croire aux miracles, pourquoi pas…

En tout cas, j’ai adoré, c’est une magnifique histoire. Je sais que beaucoup ont été déçus de cette adaptation, particulièrement à cause d’un épisode qui était horriblement animé, mais bon… j’ai décidé de ne pas rester là-dessus. J’ai écrit assez d’articles expliquant que les studios d’animation manquaient de plus en plus de moyens, que ça soit au niveau du budget ou du staff: ce genre d’épisodes arrivent, c’est nul, c’est moche, mais je sais à quoi c’est dû et c’est pas de la mauvaise volonté, alors je ferme les yeux. Surtout qu’à côté de ça, Orange m’a offert des épisodes plein d’émotions; peut-être que tout n’était pas parfait, mais en tout cas, je garderais un bon souvenir de cet anime.

Cela dit, Mob Psycho 100 était, si je me devais d’être objective, le meilleur anime de la saison. Mais je ne l’ai pas suivi dans les mêmes conditions qu’Orange; en fait, je ne l’ai même pas encore terminé. Je suis l’anime avec un anime, et on n’a pas exactement suivi l’anime toutes les semaines, on regarde à notre rythme; et à l’heure où j’écris, je suis à l’épisode 9, donc… je ne peux pas encore réellement tiré un bilan, mais c’est sans conteste un excellent anime. Et je le préfère à One Punch Man, Mob Psycho 100 a de loin dépassé toutes mes attentes. L’animation est à couper le souffle, c’est absurde, fun, les personnages sont attachants, et les épisodes passent à une vitesse folle ?! on ne s’ennuie jamais devant. Une perle dont on vous a sûrement déjà vanter les qualités plus d’une fois.

Une autre bonne surprise, et j’attendais moins au tournant mais qui m’a conquise, c’est Amanchu!: cet anime est si charmant, c’est doux, beau, ça fait tout le temps sourire bêtement. Chouette ambiance, la musique (et les grimaces de Teko et Pikari) m’ont un peu rappelé Animal Crossing, peut-être que je suis seule sur ce coup mais c’est vraiment ce que ça m’a évoqué, et c’est évidemment un gros plus. Un vrai petit plaisir à suivre, j’ai adoré Teko, elle a fait beaucoup de chemin depuis le premier épisode, et c’était si beau à voir: elle s’est ouverte à de nouvelles choses, de nouvelles personnes, et à elle-même. Elle s’est redécouverte, elle a combattu son anxiété, et tout a commencé quand elle s’est poussée à persévéré dans la plongée, à ne pas abandonner même si ça la terrifiait et qu’elle avait l’impression que c’était trop dur pour elle.

En plus, c’était super gay, rien de super explicite, mais c’est clair que Pikari et Teko tiennent beaucoup l’une à l’autre et elles ne s’en cachent pas, elles se confessent ouvertement à quel point elles s’aiment, que leur rencontre a bouleversé leurs vies respectives,… J’adore voir des filles qui aiment d’autres filles, y’avait des moments un peu romantiques que j’ai beaucoup apprécié.

Enfin, j’ai suivi, et adoré, Binan Koukou Chikyuu Boueibu LOVE! LOVE!, une deuxième saison à la hauteur de la première, toujours dans le même esprit avec beaucoup d’éléments parodiques, d’auto-dérision, toujours plus de clins d’oeil à Sailor Moon, et en plus!, des idols. J’ai bien aimé les Beppu: leur musique était pas mauvaise, j’ai pas mal aimé leur transformation, et ils étaient rigolos ! C’était encore plus gay que la première saison, les nouveaux antagonistes sont amoureux de Gora et exposent leurs fétiches douteux… et plus personne ne doute de l’amour de Kinshirou pour Atsushi… sans parler de l’épisode consacré à l’admiration que se portent Ryuu et Io. Evidemment, c’est que pour le fanservice et les vannes donc: moyen. Mais c’était une bonne saison, l’anime a su se renouveler sans trop en faire. Je regrette de ne pas avoir plus vu le conseil étudiant mais leur retour à la fin de la saison est tout ce que je souhaitais, j’attendais de les voir combattre aux côtés du Heart Defense Club ! Une saison 3 ?

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Bien sûr, une nouvelle fois, j’ai abandonné beaucoup d’anime. Au début, j’en suivais une dizaine, et je pense que j’aurais pu laissé une chance à certains si je n’avais pas pris du retard sur tout ce que je suivais durant mon voyage au Japon.

ReLIFE, c’est vite passé à la trappe parce qu’on m’a dit que j’avais pas spécialement envie de le marathonner et on m’a dit que ça valait pas le coup. Pareil pour Days; c’est dommage, j’avais envie d’aimer Days!!, mais je n’ai eu que des mauvais retours.

B-Project, dès le premier épisode, j’avais dit que ça n’irait sans doute pas plus loin… Tsukiuta en revanche, c’était pas mal ! mais ça m’intéressait pas à ce point et j’ai pris tant de retard…

Jamais continué Handa-kun, j’ai su que ça n’était pas pour moi, c’était juste… pas drôle.

Ce qui me désole le plus, c’est Cheer Danshi!!, qui m’a rapidement lassée alors que ça m’intéressait beaucoup à la base. Et le pire: Danganronpa. Qui avait tout pour plaire et je l’attendais avec impatience!!, mais je dois me rendre à l’évidence à un moment: depuis le premier jeu, plus rien n’a su me plaire, que ça soit le deuxième jeu, ou les spin-offs et maintenant ces deux anime. Notons quand même que sur MyAnimeList, je l’ai mis « On  Hold », ce que je ne fais… presque jamais… parce que malgré tout, j’aime Danganronpa et j’exclue pas la possibilité de le reprendre.


Voilà pour ma saison!, de nouveau un peu pauvre… Et vous ? Qu’avez-vous suivi cette saison ? Dites-moi tout dans les commentaires ! On se retrouvera très prochainement avec les anime de l’automne, une saison qui s’annonce plus que bien.

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Ce que je retiens du Wonder Festival: édition été 2016 !

Voici donc mon article bi-annuel qu’on ne présente plus sur le Wonder Festival; qui, cette fois-ci, se tenait ce 24 juillet au Japon !

On commence tout de suite avec les pires, ceux qui me dépouillent de mon argent à la moindre occasion: Alter. Et plus précisément, leur collection ALTAiR, soit leur gamme de personnages masculins. Lors de cet event, la compagnie a présenté un prototype qui… me semble iréel.

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Très beaux détails: on distingue une orque et un dauphin dans l’eau !

Une figurine High☆Speed! – Free! Starting Days, MakoHaru. C’est le summum du fanservice, jamais n’y a-t-il eu une figurine aussi gay, elle est inspirée de la scène la moins hétérosexuelle du film, je suis pas spécialement fan de MakoHaru puisque mes priorités sont ailleurs (RinTori ;)) et pourtant je suis dans tous mes états donc je me demande comment les shipers hardcore du pairing font pour encore respirer.

Et aussi cruel qu’Alter: Toys Works. Vous vous rappelez de leurs figurines Sousuke / Rin version bataille de pistolets à eau. Hé bien on savait qu’il y allait avoir les mêmes pour Makoto et Haru, et encore plus sexys. Le prototype de celle de Makoto était exposée, et celle d’Haruka seulement annoncée.

Leur stand teasait aussi des niitengo !

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Ohlala ! On passe à Good Smile Company; au final, tout ce que je retiens c’est leur stand Orange Rouge avec leurs nendoroid Haikyuu!!. Le prototype de la nendo de Suga a été exposé, et des nendos pour Kuroo, Iwaizumi, Bokuto et Akaashi ont été annoncées !

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Sinon, Max  Factory a exposé quelques figma chouettes, et Dieu sait que je suis pas une grande amatrice de figma mais bon !

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On découvre enfin la figma de Celty et le résultat final est pas mal du tout, les articulations sont pas si visibles, j’aime !

Autre découverte: la figma Magic Kaito 1412; j’aime bien, mais on pourrait faire des figurines tellement spectaculaires avec Kaito!! je suis déçue qu’on ait qu’une figma pas terrible mais bon tout ce qui est Kaito Kid je prends, je dis amen.

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Et ma figurine favorite, de tout l’event, c’est celle du Cri de Munch…

Pour ceux qui doutent encore que les figurines, c’est de l’Art…

Sinon, Kotobukiya, dans sa collection ARTFX J a proposé le prototype d’un très beau Lelouch Lamperouge du spin-off Code Geass: Code Black.

Et enfin, Mega House a exposé une superbe et originale Sailor Moon version Fruit Parlor !

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Je termine sur les figurines qui m’enthousiasment un peu moins mais que j’étais quand même contente de voir:

Alter a aussi exposé de bien mignonnes Honoka et Eli de Love Live!,

ainsi qu’un magnifique Sakuma Ritsu d’Ensemble Stars dans sa collection ALTAiR !

WING a révélé la version peinte de sa figurine Saya no Uta, Aquamarine a annoncé une figurine Kohinata Hikari d’Amanchu!, et Phat! a exposé ses nouvelles parfom Evangelion !


Voilà ce que je retiens du festival; et vous ? Quelles figurines vous ont tapé dans l’oeil ?

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Premières impressions sur les anime de l’été 2016

Vous aurez sûrement remarqué qu’en ce moment, je change un peu la formule de tous mes articles « review », mais la façon dont je présente mes « premières impressions » a toujours été plutôt efficace donc… pas la peine de vous présenter cet article, vous savez ce qui vous attend !

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J’ai commencé la saison avec ReLIFE, dont la diffusion est un peu particulière ! En effet, un peu à la manière de Netflix, Crunchyroll a sorti les 13 épisodes d’un coup: pas besoin d’attendre chaque semaine pour un nouvel épisode, ils sont déjà tous là sur un plateau d’argent. Bon, il n’empêche qu’à l’heure actuelle, je n’ai quand même vu qu’un seul épisode, mais je marathonnerai le reste à l’occasion. Et justement, cet épisode, il ne m’a pas été désagréable.

ReLIFE raconte l’histoire de Kaizaki Arata. 27 ans, c’est un NEET qui a quitté son premier emploi après seulement trois mois. Maintenant, il ne sort plus que pour rater des entretiens d’embauche ou pour faire croire à son entourage qu’il a un job. Sa vie va basculer après sa rencontre avec Yaoke Ryou, travaillant au laboratoire ReLife. Ce dernier lui propose d’être le cobaye d’une expérience: il n’a qu’à ingurgiter une gélule pour retrouver l’apparence qu’il avait il y a dix ans, passer une année au lycée, et en échange, il n’aura plus à s’inquiéter pour son argent, et sera même réinsérer dans le monde du travail par la suite. Le deal est bon, Kaizaki est bourré: le choix est vite fait.

C’est une comédie, pour l’instant sans prise de tête; c’est plutôt cocasse de voir notre protagoniste essayer de se réadapter à un environnement dans lequel il n’a plus remis les pieds depuis une décennie. Je me suis surprise à sourire plusieurs fois, je peux dire que je ne me suis pas ennuyée pendant ces 24 minutes. Les personnages ont l’air sympathiques, et même si je n’ai pas encore trop compris où l’histoire nous mène, j’ai envie de le découvrir. D’après ce qu’on peut retirer de cet épisode, le programme ReLife serait là pour permettre un retour à la vie active au NEETs ? mais je ne pense pas que ça soit tout !

Divertissant, visuellement ça se laisse regarder, ça ne sera sûrement pas mon coup de cœur de la saison mais ça peut être chouette à suivre!

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J’ai tout de suite enchaîné avec B-Project: Kodou*Ambitious. Je ne pensais vraiment pas le regarder parce que j’ai déjà un plaisir coupable qui m’attend cette saison (à savoir Tsukiuta.), j’avais pas besoin d’un deuxième anime sur des idols, mais bon… comme c’était un des premiers anime à être diffusé… j’ai naïvement cru que ça me coûtait rien de lui donner une chance avant que ce qui m’intéresse vraiment ne sorte.

Sauf que j’avais tort, ça m’a coûté quelque chose: mon temps.

C’était à prévoir, mais il se trouve que cet anime ne vole pas très haut. C’est souvent le cas avec les anime sur les idols. Là, je retrouve un peu tout ce que j’avais pas aimé dans Uta no Prince-sama: une héroïne très niaise et une multitude de personnages masculins mais pas un seul qui a un semblant de personnalité ! Et en plus, c’est chiant. J’aimerais bien vous parler d’histoire mais je suis pas sûre qu’il y en ait une.

En fait, on suit Tsubasa: c’est son premier jour en tant que manager A&R chez Gandala Music. En gros, elle fait le lien entre le groupe et la compagnie, et le groupe en question n’est autre que B-Project, qui se divise en trois sous-groupes: Kitakore, THRIVE et MooNs. Tsubasa, soyons clairs, personne sait ce qu’elle fout là. Peut-être qu’on aura des explications dans un autre épisode, mais en attendant, Tsubasa elle-même ignore ce qu’elle fait là. Elle ne sait pas en quoi consiste son travail, elle n’a aucune expérience dans le domaine de la musique, pas la moindre connaissance. C’est assez aberrant de la voir tenir un poste à responsabilités alors qu’elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle doit faire, pendant tout l’épisode je me suis dit que « merde, elle a sûrement pris la place de quelqu’un de plus compétent, c’est injuste ».

Et bref, le premier épisode est chiant. On en passe presque la moitié au studio d’enregistrement, où Tsubasa est inutile jusqu’au moment où elle va réussir à détecter une erreur dans la composition de la chanson. Plusieurs professionnels ont travaillé sur le morceau, et elle, qui n’y connait absolument que dalle, va très vite repéré que quelque chose cloche. On va dire que c’est la chance du débutant.

En plus, c’est pas particulièrement bien animé, et la musique… c’est de la musique d’idol quoi, de la pop, rien de transcendant, j’aime bien, sans plus. Dans le même genre, j’avais adoré l’anime STARMYU, déjà parce que c’était ridiculement kitsch et que c’était franchement divertissant à suivre (alors que là c’est juste mou), et surtout parce que c’était une comédie musicale. Ici, les personnages chantent parce que c’est leur boulot, on les entend chanter pendant leurs répétions, pendant leurs sessions d’enregistrement,… Dans STARMYU, les personnages chantaient pour tout et n’importe quoi: pour se présenter, pour exprimer leurs sentiments,… Dans B-Project, c’est un peu moins rigolo: comme on a passé un moment interminable à enregistrer la même chanson, c’est le même court passage de ce morceau qu’on va entendre en boucle. C’est bof.

Je ne pense pas me fatiguer avec cet anime très longtemps !

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Dans la même journée, j’ai eu une très agréable surprise avec Days. Je l’attendais pas spécialement, mais je suis toujours plutôt confiante avec les anime sur le sport: même quand la discipline en question ne m’inspire pas, l’anime arrive généralement à me garder intéresser. Le foot fait justement partie des sports que je n’aime pas spécialement, j’ai pas particulièrement envie de voir un anime sur le sujet… et pourtant !

J’ai bien aimé ce que j’ai vu. Notre personnage principal, c’est Tsukushi. Il est super timide, il a pas l’air de savoir faire grand chose, mais il est gentil. Un de ses camarades de classe, Kazama, l’entraîne dans un match de futsal. Et évidemment, comme il a jamais fait de foot, il se révèle être exceptionnellement nul. Mais c’est un personnage de shonen donc il s’acharne, jusqu’à même marquer un but inespéré qui fera gagner son équipe. Oui, y’a définitivement cet esprit shonenesque, encore plus à la fin de l’épisode, où là le héros dépasse complètement ses limites. Parce que oui, il est pas doué, mais le fait est qu’il s’est trouvé une passion pour le foot, et il est bien décidé à rejoindre le club de son lycée. Et il est, comme tout bon héros de shounen, déterminé !!!

C’est quand même intéressant parce que le héros n’est pas dans l’optique où il veut « devenir le meilleur », il veut déjà commencé par… juste être un minimum potable dans ce qu’il fait, et s’amuser. L’air de rien, c’est un personnage qui a beaucoup de potentiel, parce qu’il a encore tout à apprendre; j’espère qu’il évoluera, et progressera, de manière réaliste, j’espère qu’il ne deviendra pas un prodige du jour au lendemain quoi.

Autre chose qui fera sûrement la force de l’anime: sa relation avec Kazama. A priori, l’anime s’adresser à un public masculin, mais je me demande s’il n’essaie pas de viser aussi les fujoshi, parce que… c’est ce que font les anime sportifs de nos jours, et cet épisode-là était assez gay. Kazama regarde Tsukushi avec de ces yeux… et tout le temps quoi !, je pense qu’il a un crush, parce que sinon, pourquoi il l’aurait invité en premier lieu. Il savait que Tsukushi n’avait jamais joué au foot, et il a pas une carrure de grand sportif, donc pour quelle autre raison il l’aurait choisi lui et pas un autre… Et puis merde:

Mais bon, le foot ça ne se joue pas à deux, donc hâte de voir le reste de l’équipe, et les liens qui se tisseront entre les membres ! Vu comme je parle, on dirait bien que je suis partie pour continuer cet anime !, j’espère jusqu’au bout ! Rien que pour Kazama, et ses beaux cheveux si bien animés, j’ai envie de voir la suite.

Aussi, il semblerait que la mère de Tsukushi soit handicapée, et je suis impatiente de la voir un peu plus (en espérant qu’elle ait un rôle pas trop secondaire dans l’histoire) parce que c’est assez rare de voir des personnages en chaise roulante, j’apprécie. Alors voilà pour moi, voilà pour Days.

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Le lendemain, j’ai commencé la journée avec un anime très attendu: l’adaptation du manga Orange. Un épisode m’a suffit à comprendre sa popularité: j’adore déjà ! J’adore l’atmosphère qui s’en dégage, c’est si agréable à regarder, c’est doux, avec une pointe de mélancolie. En effet, on voit le drame venir à des kilomètres.

Takamiya Naho peut vraisemblablement voyager dans le temps, et pour ne plus avoir de regrets, elle fait parvenir une lettre à son « soi du passé » de 16 ans pour qu’elle ne reproduise plus les mêmes erreurs. Et ces fameux regrets, ils ont pour la plupart à voir avec Kakeru. Dans cet épisode, il vient à peine d’être transféré dans le lycée de Naho, et très vite, il se rapproche de la petite bande d’amis qui est, d’ors et déjà, très attachante. Naho ne tardera pas à tomber amoureuse, exactement comme la lettre lui avait prédit. Mais la lettre dit autre chose: dans dix ans, Kakeru ne sera plus parmi eux. Et effectivement, à la fin de l’épisode, on voit notre héroïne « du futur » accompagnée de Suwa (avec qui elle aurait eu un enfant ?) sur le point d’apporter des fleurs à Kakeru… Et déjà là, mon cœur s’est serré, et on est à peine au premier épisode donc j’ose pas imaginer mon état quand on aura davantage avancé dans l’histoire…

Je suis curieuse de voir comment va être traité le thème des regrets, parce que pour l’instant, ça me semble assez facile… Revenir dans le passé pour faire les choses différemment et ne plus avoir de regrets ? On est nombreux à vouloir le faire je pense, mais c’est pas comme ça que ça marche dans la vie ! Donc j’ai hâte de voir quelle sera la morale, la conclusion…

En tout cas, j’ai tout de suite accroché. Très bon premier épisode, visuellement c’est simple mais soigné, la musique est bonne (et c’est rare que je relève ce détail), de très sympathiques personnages,… J’ai mon paquet de mouchoirs à proximité, je suis prête pour la suite.

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CHEER DANSHI!!

Pas mal ! Si ce titre ne vous dit rien, cet anime tourne autour d’une équipe masculine de cheerleading ! Plus précisément, c’est l’histoire de deux amis d’enfance, Haru et Kazu, qui sont tous les deux membres du club de judo de leur université. Haru a eu un problème à l’épaule: parfaite excuse pour quitter le club de judo. Il ne se sentait pas à la hauteur, il avait l’impression qu’on le gardait dans l’équipe juste parce qu’il a nom connu dans le milieu puisque toute sa famille excelle dans cette discipline. Kazu a également quitter le club puisqu’il veut suivre les traces de sa mère en faisant du cheerleading.

C’est plutôt sympa ! J’accroche mais sans plus; je crois que c’est surtout que l’histoire n’a pas encore eu le temps de démarrer. On a juste le contexte: deux amis, ils viennent de quitter le club de judo, l’un d’eux veut commencer un nouveau truc mais il doit convaincre l’autre, et pour l’instant ils ont seulement recruter un membre. Maintenant, c’est la suite qui m’intéresse: je veux voir de la gymnastique, des pyramides humaines, je veux voir l’équipe au complet. Et je sens que ça va être cool ! J’aime bien que l’anime mette l’accent sur le fait que le cheerleading est bien un sport, et qu’il n’ait pas réservé aux filles. C’est un gros problème avec le cheerleading: c’est un de ces sports typiquement associé aux femmes, et, sexisme oblige, ces sports sont rarement considérés comme de « vrais sports ». Et pourtant ! non seulement, le cheerleading c’est hardcore!!, mais en plus, n’importe qui peut en faire. J’ai trouvé ça super que Kazu soit autant inspiré par sa mère, et qu’il montre à Haru que les clichés qu’il avait en tête n’étaient pas fondés.

Après, sur ce blog, j’ai déjà exprimé mon désir de voir plus d’anime sur le sport avec des personnages féminins, et mon cœur s’est un peu brisé quand Kazu explique qu’il y a des équipes mixtes mais qu’il veut en former une exclusivement masculine. We could have it all… Mais bon !

Sinon, c’est chouette à regarder, l’animation est correcte, on a eu un petit aperçu de cheerleading assez satisfaisant, les personnages s’annoncent tous plutôt bien (même si un des premiers auxquels nous sommes introduits, Wataru Mizoguchi, est cliché à mourir; mais rigolo et doublé par Tomokazu Sugita!). A suivre.

Source

TSUKIUTA. THE ANIMATION

Après avoir perdu mon temps avec B-Project la semaine dernière, voilà enfin l’anime sur les idols que j’attendais. Alors, le concept, c’était que les personnages étaient en fait des versions anthropomorphiques des mois de l’année, c’est le principe de la série de CDs. Ici, je n’ai pas l’impression que ça joue un rôle important, c’est, pour ainsi dire, même pas mentionné: si je ne m’étais pas renseignée sur l’anime avant, je l’aurais sûrement jamais su. Donc c’est ni plus ni moins qu’un anime lambda sur les idols, sans concept particulier: on retrouve le groupe Six Gravity, et le groupe Procellarum.

Premier point positif: ils sont beaux. En tout cas, moi, ils me plaisent bien. Et c’est important parce que les anime comme ça misent tout sur le physique des personnages, c’est des anime « fanservice », et si on peut pas se rincer l’oeil, quel est l’intérêt ?! Par exemple, B-Project justement, le chara-design ne me dit rien du tout. Là, c’est déjà le niveau au-dessus.

Deuxième point positif: à la surprise générale, c’était… plutôt un bon épisode ! L’approche est plutôt intéressante pour le coup: l’anime nous présente une fan hardcore de Kakeru, du groupe Six Gravity. C’est une fangirl, mais pas lourde, on la voit pas beaucoup mais elle est sympathique ! Son problème, c’est qu’elle a une fièvre, ce qui la rend incapable de se déplacer pour l’handshake event du groupe. Elle envoie donc son petit-frère à sa place; comme ça, à défaut de pouvoir voir son idole, elle pourra au moins avoir les produits dérivés exclusifs à l’event. Son frère y va, il rencontre trois membres du groupe (dont Kakeru) et passe la journée avec eux; pendant tout ce temps, il va croire qu’ils ne sont que des membres du staff, jusqu’au moment du fameux event où il réalisera qui ils sont vraiment.

C’était un épisode bien rythmé et agréable à regarder, c’était un angle original et efficace, j’ai pas eu l’impression de regarder une daube pour une fois.

Troisième point positif: l’anime utilise la 3D pour les chorégraphies, comme d’autres l’ont fait avant (genre, Love Live), et c’est rare que je trouve ça « beau », mais là ça rend bien ! Et la musique est super cool pour de la musique d’idol !! D’habitude, j’accroche pas des masses, mais le peu qu’on a entendu dans cet épisode était très entraînant, j’ai beaucoup aimé la chanson du concert, et le générique de fin.

Tsukiuta. s’annonce très bon en son genre, il n’a marqué que des bons points lors de ce premier épisode et j’ai beaucoup d’espoirs pour la suite du coup !

Source

BINAN KOUKOU CHIKYUU BOEIBU LOVE! LOVE!

C’est parti pour une deuxième saison qui s’annonce tout aussi dynamique et absurde que la première ! Si ce n’est plus ! La majorité de l’épisode, les personnage la passent à poil, dans le bain public. Beaucoup de parties intimes censurées de manières inventives… Et beaucoup de gay ! C’est la vraie tendance cette saison, ça l’a toujours été dans ce genre d’anime, mais wow… Les fujoshi seront sûrement au rendez-vous avec toute la tension romantique -et plus si affinités- entre le personnage principal, Atsushi, et l’ancien antagoniste, Kinshirou. Le conseil étudient s’en va malheureusement faire des études à l’étranger; il y a de fortes chances qu’ils soient absent pour la majeure partie de la saison, sauf s’ils trouvent le moyen de faire un come back (voire de rejoindre l’Earth Defense Club ?!). A la fin de l’épisode, les nouveaux Grands Méchants entrent en scène…

Cet anime m’avait manqué ! Hâte de découvrir les nouveaux personnages, ainsi que la suite!!, même si un peu déçue par les nouveaux costumes.

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AMANCHU!

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