Publié dans Slice of Life, Voyage

Slice of Life – En Croatie !

Tiens, tiens, comme on se retrouve.

Je n’ai pas écrit de Slice of Life ces deux derniers mois parce que… parce que pas besoin. Mieux vaut ça que de parler pour ne rien dire.

Ce qui m’a motivé à m’y remettre ce mois-ci, c’était l’envie de vous raconter mon voyage en Croatie. En effet, le 21 avril, j’ai atterri à Kaštela, pour une semaine dans une ville non loin: Split.

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La première photo que j’ai posté sur les réseaux sociaux, c’était une vue depuis l’avion qui donnait sur les îles; tout le monde en a conclu que j’étais en vacances dans un lieu paradisiaque, mais… on reste dans l’Est de l’Europe, au mois d’avril… la réalité était tout autre. Heureusement, ce n’est pas une bourrasque ou deux qui vont m’empêcher de profiter du voyage.

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Slice of Life – The few, the proud, the emotional

Je sais pas si ça vous a manqué mais… j’ai pas fait de Slice of Life le mois dernier. Aucune raison particulière à ça: j’ai énormément bougé, notamment pour aller voir des amis, mais étonnamment, mes escapades n’avaient rien de bien intéressant pour vous, j’ai donc pas pris la peine de les raconter ici (mais si vous me suivez sur l’un ou l’autre réseau social, vous en avez eu un aperçu). Par contre, si je devais revenir d’octobre, je pourrais dire que c’était un excellent mois pour le blog. C’était surtout dû aux vacances scolaires, mais aussi beaucoup à Mystic Messenger; mon article sur le jeu est le troisième résultat qui sort quand on en tape le nom sur Google, et en plus de ça, il est pas mal partagé sur d’autres plateformes.

Du coup, j’ai eu 2 000 visites de plus que d’habitude; je tourne d’habitude autour de 5000 visites par mois, et en octobre, j’en ai eu 8000 ! C’est énorme pour Otome Street. Le blog avait toujours une centaine de visites par jour, mais ces derniers temps, il m’est arrivé de monter jusqu’à 400 visites en une journée.

Et ce mois de septembre a été encore meilleur. Pourtant, j’avais plus les vacances scolaires qui jouaient en ma faveur, mais vous avez extrêmement bien reçu mon article sur Yuri!!! on Ice, donc ce mois-ci j’étais très proche des 9000 visites. Alors merci mille fois à vous tous !, merci de me lire, d’être toujours plus nombreux, d’aimer ce que j’écris et de le partager, c’est très gratifiant, ça me fait très plaisir.

Mais assez parler de stats, pour le reste de l’article, on va beaucoup parler musique, et on a du pain sur la planche.

Déjà, en novembre, j’ai fêté mes 18 ans ! Et pour l’occasion, je suis allée au concert de Twenty One Pilots à Berlin. Je pense vous l’avoir suffisamment rabâché ces dernières années, mais c’est mon groupe préféré, et ça fait des années que je regarde des vidéos de leur lives en rêvant de pouvoir y assister un jour et… le jour est arrivé.

C’était donc le 2 novembre et… c’était plus ou moins mon premier « vrai » concert, je savais pas à quoi m’attendre, et surtout, je savais pas à quelle heure arriver devant la salle pour avoir une bonne place. Y’avait un temps de chien, je voulais pas passer trop de temps sous la pluie non plus, donc je suis arrivée à 17h, et le show commençait à 20h. Et j’ai vraiment pas attendu longtemps; les portes se sont ouvertes vers 18h20.

J’y suis allée seule, ce que je redoutais un peu au début, mais c’était un énorme avantage. Y’avait pas vraiment de file pour entrer dans le bâtiment, fallait se faufiler, et c’était beaucoup plus facile à faire quand on est seul, et aussi quand on est minuscule comme moi, que quand on est tout un groupe. Résultat, je suis entrée assez rapidement et… j’ai fait un choix vraiment pas malin: je suis pas allée posée ma veste aux vestiaires, mais!, autant c’était encombrant par la suite, autant quand j’ai rejoint la salle, elle était presque vide. Ci-dessus, sur la photo à gauche, voilà à quoi ça ressemblait quand je suis arrivée. Environ une dizaine de rangées, et les gradins quasiment vides.

Ca s’est vite rempli cela dit !!, à un moment, je ne pouvais même plus me retourner, et quand j’ai essayé de prendre une photo, la salle ressemblait à ce que vous pouvez voir sur la photo de droite.

Bien qu’il y ait eu déjà un petit troupeau devant la scène, j’ai réussi à m’avancer jusqu’au deuxième rang. Un peu sur la droite, mais pas trop non plus: j’avais vraiment un super angle, j’ai pas tenté le Diable, j’ai plus bougé, je pouvais difficilement avoir une meilleure place.

L’ambiance était super sympa ! Je suis venue seule mais je le ne suis pas restée bien longtemps. J’avais peur de pouvoir discuter avec personne à cause de mon niveau d’allemand qui me permettait vraiment pas de tenir une conversation, mais plein de gens parlaient anglais. J’ai échangé avec quelques personnes autour de moi, jusqu’à me faire une bonne copine avec qui j’ai papoter jusqu’à ce que le concert commence. J’étais soulagée parce que c’est quand même une expérience plus agréable à vivre quand elle est partagée. Et ça a mis trois plombes à commencer donc je me serais aussi bien ennuyée si j’avais eu personne à qui parler.

Bry était en première partie, je le connaissais pas mais c’était une bonne surprise. Et une demi-heure après, shit got real.

C’était extraordinaire. C’était si… spécial, après tant d’années à les regarder sur un écran, de réaliser que, ça y est, c’était à mon tour de les avoir en face de moi, si proches de moi.

C’était un moment exceptionnel, qui est passé beaucoup trop vite; heureusement, j’ai profité de chaque instant. Toute la salle chantait en chœur avec Tyler, on dansait, on sautait, on était serrés comme pas possible mais on bougeait dans tous les sens. Par contre… dans le clip de Lane Boy, y’a une partie filmée pendant un concert où il demande au public de s’accroupir, puis quand la musique reprend, tout le monde se lève d’un coup, et… ouais, on a évidemment fait ça, mais c’était comique, on était tellement les uns sur les autres que lorsqu’on a dû se baisser… j’étais littéralement assise sur les genoux de la personne derrière moi, good times.

J’étais contente qu’ils jouent autant de titres de Vessel. J’adore Blurryface, mais c’est avec Vessel que je les ai connus, donc c’est un album auquel je suis plus « attachée », alors j’étais très heureuse d’entendre Guns for Hands, House of Gold, Car Radio, Trees et surtout Holding on to You. C’est avec cette dernière chanson que je les ai découvert, et ça m’a émue de l’entendre en live, avec Tyler sur une plateforme soutenue par la foule, c’était magique.

Tyler bouge beaucoup, vous le savez déjà si vous avez vu ne serait-ce qu’un seul live de Twenty One Pilots, mais il est tout le temps dans un autre coin de la salle, il court dans tous les sens sur scènes, et c’est cool parce que je pense que peu importe où on est assis dans la salle, on peut profiter du concert, et le voir de relativement près. Pendant Ride, c’est Josh qui était dans la foule, et pendant Guns for Hands, Tyler a traversé la salle dans une hamsterball géante… et pendant le rappel, pour Trees, ils étaient tous les deux dans le public.

Par contre, j’ai un téléphone vraiment pas terrible pour prendre des vidéos; j’ai déjà eu de la chance d’avoir quelques photos à la qualité potable. Je partage quand même ce clip parce que c’est ma chanson préférée, et j’adore quand il crie « BERLIIIIIN » à la fin, ça m’fait quelque chose. Sacrée expérience !

Mon expérience berlinoise ne s’est pas arrêtée au concert, j’étais sur place quatre jours; quatre jours bien remplis. C’était court, mais c’est l’un des voyages que j’ai le plus appréciés, je garde un excellent souvenir de cette ville. Ce qui était drôle, c’est que c’était dépaysant mais… pas trop non plus, parce que l’Allemagne, c’est pas le bout du monde, mais en plus je vis à la frontière donc j’avais déjà l’habitude de voir des imbiss à tous les coins de rues. C’est une ville qui a tant à offrir et j’espère y retourner un jour, pour un séjour un peu plus long !

En attendant, continuons à parler de musique. D’abord: Joe Hisaishi. Je l’aime, qui ne l’aime pas ?, et ce depuis toujours, sa musique me berce depuis que j’ai regardé Princesse Mononoké, et en ce temps-là, j’étais petite, trop petite pour supporter la vue d’un sanglier-démon d’ailleurs. Il sera en France en juin 2017 pour deux concerts.

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J’étais pas sûre que ça soit raisonnable de prendre une place, mais j’ai pas eu le temps de méditer sur la question. Déjà, j’étais sur « file d’attente » toute la journée parce que le site était saturé, et même une fois qu’il était à nouveau accessible, c’était la croix et la bannière pour réussir à mettre une place qui coûtait pas un rein dans mon panier. Les places, pour les deux dates!, sont parties à une vitesse monstre. On ne sait pas quand une occasion pareille se représentera donc même si j’ai pris des décisions plus réfléchies, je pense que ça valait le coup; en plus, je serai en bonne compagnie !

Maintenant, je vais parler de 2NE1 pendant une heure ou deux.

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Moi, au Japon. Okayama, Osaka, Shirakawa.

Hier, nous avons encore quitté Osaka, cette fois pour Okayama. Là-bas, deux incontournables, à commencer par le château d’Okayama. Alors que le château d’Himeji se fait surnommer le héron blanc, celui-ci se fait appeler le château du corbeau. Ca change un peu des châteaux qu’on a déjà pu voir, le noir et l’or rendent très bien et l’endroit est agréable à visiter.

Beaucoup d’artistes en herbe s’amusent à le dessiner. En effet, on peut acheter du matériel de dessin tous les 100 mètres, et plein d’enfants se prêtent au jeu (et je n’ai vu que des chef d’œuvres ?! si jeunes mais tous si doués!!).

De l’autre côté du pont situé devant le château, il y a un des plus beaux jardins du pays; il fait partie des Trois Grands Jardin du Japon, c’est bien sûr le Kouraku-en.

Superbe. Un superbe jardin japonais, très bien entretenu, et même pas trop fréquenté, c’est une visite aussi calme qu’agréable, et pas très chère. Nous n’avons même pas eu le temps d’en faire le tour complet tant il est grand.

J’aimerais vous mettre tellement plus de photos mais ça me bouffe tant de mémoire…

Enfin, on est rentrées, et dans l’après-midi, on est retournées au fameux quartier coréen dont j’avais parlé dans mon précédent article. C’est à Osaka, pas très loin de chez nous, c’était une petite sortie. Alors. Je sais pas ce qu’il se passe avec Korea Town, mais la dernière fois, quand j’ai dit que « tout était fermé très tôt », heu… après y être retournée dans la journée, je crois pas que ça soit un problème d’horaires, je crois que c’est juste mort comme coin.

Peut-être qu’on était là un mauvais jour, ou que les horaires n’étaient toujours pas bons (il était tout juste 17h30/18h cela dit ?), mais la grande partie des commerces étaient fermés (définitivement ou non, ça, allez savoir!). C’est assez paumé, y’a pas grand monde qui s’y balade, on a vite fait le tour,… Y’avait quand même quelques boutiques sympas, on trouve toujours de quoi faire si y’a moyen de dépenser hein, et j’ai trouvé quelques cadeaux pour des amis dans des boutiques de cosmétiques, par exemple.

Bien plus tard dans la soirée, on est allée voir le château d’Osaka de nuit. On aurait pu le voir le jour, mais on tenait à le voir de nuit, parce que je sais pas si ça rend aussi bien sur les photos qu’en vrai, mais comme il est tout de blanc vêtu, quand il est illuminé le soir, c’est tout ce qu’on voit dans la nuit noire et c’est une vue assez fantastique. Et comme ça, on aura vu un château noir et un château blanc dans la même journée ! Et d’ailleurs, pas mal de touristes viennent pour l’admirer de nuit, on était plusieurs à courir sous la pluie pour aller le voir, c’était cocasse. En plus, on ne dit jamais non à peu de pluie dans ce pays.

Et le lendemain, grosse journée. C’était excursion en montagne, pour visiter le village Shirakawa.

J’ai connu Shirakawa en lisant le visual novel Higurashi no naku koro ni/Le sanglot des cigales. Hinamizawa est directement inspiré de ce village, et déjà il y a trois ans, je m’étais mis en tête de le visiter. Sauf qu’à l’époque, c’était beaucoup plus compliqué d’y accéder, peu de bus y allaient ! C’est pas devenu beaucoup plus simple; comme mentionné dans un autre article, on a juste eu besoin d’aller dans une agence de tourisme pour qu’ils nous réservent des places dans un bus.

Par contre, on a très mal géré l’organisation; c’est notre fort d’habitude mais là… En fait, le bus partait de Kanazawa, qui est à un peu plus de deux heures en shinkansen d’Osaka. Et Kanazawa, y’a plein de trucs cools à y visiter: un ancien village de samouraïs !, un autre des Trois Grands Jardins ! On voulait voir tout ça, si déjà on était de passage ! Mais on est arrivées trop tard pour avoir le temps de visiter le jardin, et c’était pas faute d’être partie super tôt d’Osaka; puis le soir, on est rentrées trop tard, on était trop fatiguées, on avait encore plus de deux heures de train à faire,… au final, on n’a rien vu de Kanazawa et c’est très dommage.

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Mis à part ça, on a passé un super moment à Shirakawa. Une heure de bus pour s’enfoncer dans les montagnes, et on débarque dans un endroit unique, qui ne ressemble à rien de ce qu’on a pu déjà voir au Japon. C’est un village magnifique. Ca m’a fait tellement plaisir d’y aller. Bien sûr, il vaut le détour que vous aimiez Higurashi ou pas. Les maisons sont si atypiques ! Et elles sont le symbole même de l’endroit; on les retrouve sur tous les souvenirs, que ça soit des portes-clés ou des gâteaux…

Peut-être qu’on est totalement passées à côté de Kanazawa, mais en tout cas, Shirakawa, on en a profité à fond, et si vous avez le temps d’y passer, en vous en privez surtout pas.

C’est comme ça qu’on a occupé notre journée, c’était un long périple donc c’était bien suffisant. Demain, c’est déjà notre dernier « vrai » jour au Japon (le samedi étant le jour du départ), on ne va pas trop se démener et juste rester dans Osaka.

On se retrouvera bientôt dans un nouvel article, que j’écrirai sûrement d’Italie, pendant mon escale ! Je verrai, j’aviserai. En tout cas, merci de m’avoir suivi pendant maintenant presque trois semaines, merci d’avoir voyagé avec moi; c’est bizarre de se dire que la fin de l’aventure approche…

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Moi, au Japon. Osaka, Uji.

Dans mon dernier article sur mon voyage, je disais être à une station de métro de Namba. En fait, c’est mieux que ça, je suis à deux minutes à pieds de Dotonbori. C’est rue commerçante qui peut se vanter d’être l’une des principales destinations touristiques d’Osaka. On est seulement là depuis deux jours et on y a déjà passé beaucoup de temps!, c’est super chouette d’être situées aussi près.

Lors de notre première journée à Osaka, c’est à peu près tout ce qu’on a fait. Mais il y a de quoi faire à Dontonbori, et il y a galeries commerçantes de tous les côtés. Et c’est une ambiance complètement différentes des rues tout aussi animées de Tokyo. La nuit, c’est carrément un autre monde.

On a passé la journée à traîner là, et à se reposer un peu des épuisantes quatre journées précédentes.

On est très contentes de notre appartement; le seul problème, c’est la petite surprise qu’on a eu en regardant en regardant par le balcon. On a vue sur un énorme chantier. Et il n’a pas manqué de nous réveiller à 8h du mat, un des rares jours où on voulait faire une grasse matinée. Le bruit est infernale, juste en-dessous de notre fenêtre, et c’est comme ça toute la journée ! Heureusement, on est tout le temps dehors à courir les rues, mais ça reste un inconvénient assez conséquent. Sinon y’a vraiment pas à se plaindre.

Et sinon, le soir, on s’est laissées tenter par une expérience culinaire qu’on voulait faire depuis longtemps: le bœuf de Kobe !

Franchement… il est à la hauteur de sa réputation. Et pourtant, je suis pas une amatrice de viande, surtout de viande rouge, mais on a goûté plusieurs sortes de bœuf, et le bœuf de Kobe était si tendre, fondant, un goût délicieux en bouche. Je suis péniblement difficile niveau nourriture, c’est pas souvent que je me « régale », mais là c’était le pied. Cela dit, vous vous en doutez, c’est pas donné un orgasme culinaire; le bœuf de Kobe, et la viande en général, c’est assez cher!!, et là, on a eu 5 morceaux de viande chacun et on en avait pour plus de 50€…  et ça les vaut, mais faut pas être affamé parce que ça nourrit pas vraiment son homme. On avait envie d’en recommander encore et encore mais ça n’aurait pas été très raisonnable !

Voilà pour ma première journée à Osaka ! Je m’y plais déjà beaucoup. Mais le lendemain, on a déjà momentanément quitté la ville pour aller visiter Uji. Plus précisément, le Byodo-in.

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C’est le temple qu’on voit sur les pièces de 10 yen. Mais c’est pas ça le plus important: c’est surtout le temple du phénix. Je le trouve magnifique; je trouve toujours les temples très beaux, mais alors quand ils sont sur l’eau, c’est encore mieux, 10/10.

On peut aussi visiter le hall du phénix/salle Amida, mais il fallait payer un supplément et on s’est contentées de voir le musée du Dit du Genji; il y avait des salles exceptionnelles, des statues de phénix impressionnants, de superbes Bouddha, des portes colorées qui vous en mettaient plein les yeux,… mais les photos étaient interdites dans tout le musée ! Je ne peux donc malheureusement rien vous montrer.

C’est pas plus mal parce que les photos de mon appareil me bouffent énormément de mémoire sur WordPress!; une bonne partie de mes photos sont prises avec mon téléphone mais la qualité n’est pas géniale et il prend pas de super photos de toute façon, le seul avantage étant que les photos sont moins lourdes. Bref !

Vu qu’on était déjà à Uji, je voulais faire un détour par la KyoAni Shop. Ce que j’avais pas prévu, c’est que même si elle est située à Uji, elle est pas du tout proche de la station « Uji », il a fallu aller deux stations de métro plus loin, et descendre à Kohata. En sortant de la gare, on aperçoit tout de suite le studio. Sur la devanture, une carte indique très bien où se trouve la boutique.

C’était le pied. J’ai trouvé très peu de produits dérivés Nitori pendant mon séjour, et, honnêtement, très peu de trucs Free! Eternal Summer en général. En 2013,  Free! était en cours de diffusion et je ne voyais que ça dans les magasins. Maintenant, les rayons sont bien plus petits, et le peu qu’il y a, c’est souvent des produits High Speed… Mais alors à la KyoAni Shop, Free! monopolise plus de la moitié du magasin, et j’ai trouvé tout ce que j’ai toujours voulu en matière de produits dérivés Nitori.

Je vous avais dit que je vous montrerai tous mes achats une fois à la maison, quand tout est bien déballé, et ça vaut aussi pour ça mais pour vous donner une idée, j’ai pris deux badges, un wall scroll -free! ES Birthday Party- (avec tous les articles que j’ai écrit dessus, il était temps que j’en achète quelque chose!), une boîte « My Favorite Character is… », un stand acrylic charm, une pochette inspirée des couvertures des couvertures des Creation Notebooks, et le fameux mook AiMomo. Tout ce que je convoitais depuis toujours. Et que j’aurais bien voulu avoir pour un peu moins cher mais j’ai rien trouvé de tel dans les boutiques d’occas’, malheureusement. Très satisfaite en tout cas, j’étais totalement dans mon élément.

En rentrant, on est allées réservés des places de bus pour Shirakawa-go, où on se rendra donc jeudi prochain ! Très, très, hâte ! C’était pas une mince affaire, il faut passer par un office du tourisme pour réserver des places et acheter les tickets, et c’est pas donné mais le trajet est long donc ceci explique cela, et en plus je pense que ça en vaudra bien la peine, j’en suis même certaine.

Par la suite, on voulait aller à Korea Town mais on s’est retrouvées obligées de reporter ça à demain parce que tout était déjà fermé à 19h ! On s’est déplacées pour rien. Enfin, disons qu’au moins, on sait où c’est maintenant, on a repéré l’endroit, où est prêtes à l’explorer demain. Je me ferai un plaisir de vous montrer ça dans deux jours ! En attendant, j’espère que vous aimez toujours autant suivre mes aventures, merci à ceux qui me lisent tout au long du voyage !

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Moi, au Japon. Kyoto, Arashiyama.

Pour notre dernière journée à Kyoto, nous sommes allées visiter le Fushimi Inari Taisha, le plus grand sanctuaire shinto du Japon, connu pour ses milliers de torii. Il est dédié à la déesse Inari, et ses portes sont pour la majeure partie des donations de riches sociétés et hommes d’affaires.

C’est une belle visite, l’endroit est assez original, c’est assez impressionnant de voir autant de torii; mais la randonnée à travers la forêt prend environ deux heures, et se rendre au sommet du mont Inari par une telle chaleur, et avec autant de monde autour… même si, physiquement, on aurait pu, est-ce qu’on aurait vraiment voulu ?

J’ai pas réussi à avoir la célèbre photo parce qu’il y avait beaucoup trop de monde; c’est pas faute d’avoir attendu mais y’avait toujours une personne qui venait s’incruster dans le cadre, au bout d’un moment j’ai dû abandonner l’idée…

C’est aussi assez connu pour ses nombreuses statues de renards, puisque la divinité Inari est symbolisée par cet animal.

A la sortie du sanctuaire, on peut passer par une petite allée de stands très sympa. J’ai pu y goûter un flan glacé ! Et ma mère s’est acheté des takoyaki qui, d’après ses dires, étaient très bons.

Mais qu’on se dise bien une chose: un voyage au Japon, c’est pas de tout repos à la base, mais sous la chaleur du mois d’août, c’est vraiment une épreuve physique. Et le plus raisonnable à faire, c’est, entre deux visites, faire une pause, soit dans un restau bien climatisé, soit à l’hôtel ou n’importe quel logement où l’on peut bien séjourner. Et ça, on le fait d’habitude, mais ce jour-là, on changeait de ville pour Arashiyama, et on récupérait notre chambre là-bas à seulement 16h, et comme on avait déjà rendu la chambre à Kyoto, fallait bien qu’on s’occupe un peu. On a donc tenté Kiyomizu-dera. Erreur monumentale.

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On a vu la porte, l’entrée, cool, mais on se sentait vraiment pas d’aller plus loin, surtout qu’on voyage avec ma grand-mère qui a plus forcément l’âge pour monter des marches et des marches, surtout que, soyez prévenus: Kiyomizu-dera, on y accède en longeant une longue rue commerçante. En pente. Et le chemin est relativement long. On avait évidemment pas le moindre coin d’ombre, et en plus, encore une fois, c’était noir de monde. Si on avait su que la montée jusqu’à l’entrée allait être aussi pénible, on se serait pas risquées à faire une deuxième visite dans la même matinée. Dommage qu’on se soit arrêtées si prêt du but parce que c’est un endroit très joli.

On est carrément rentrées en taxi du coup, on a récupéré nos valises à Kyoto et on a rejoint Arashiyama, où l’on passait, comme pour Kyoto, seulement une nuit.

Arashiyama est un superbe endroit. J’avais déjà eu l’occasion de visiter la ville lors de mon précédent séjour, cette fois c’était l’occasion de l’exploiter un peu plus. On est arrivées assez tard, et les commerces ferment à 19h donc on n’a pas fait grand chose après notre arrivée.

Ce que je peux vous raconter d’intéressant, par contre, c’est qu’on logeait dans une petite auberge de jeunesse. C’était pas la Vraie Expérience Ryokan non plus; la résidence n’était pas bien grande, et comportait pas plus de cinq chambres. Dont deux qu’on occupait. Alors on n’était pas très nombreux, et on n’a d’ailleurs pas trop croisé les autres résidents. On n’avait pas non plus de bains japonais, juste deux salles de douches qu’on devait partager avec les autres; on avait toute l’intimité qu’on pouvait demander. Par contre, on avait bien les petites chambres avec les futons, un couvre-feu,… c’était une expérience, et c’était différent d’être dans un hôtel ou une location.

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Le lendemain, on a visité ! Notre auberge était juste de l’autre côté du Togetsukyou, le pont en bois qui « traverse la lune ». Ce n’est pas la seule attraction touristique d’Arashiyama ! Pour la petite matinée qu’on y passait, on a décidé d’aller se promener dans la forêt de bambous.

J’adore !!! En plus, c’est une promenade très agréable parce qu’en forêt, il fait bien frais, on est à l’abris du soleil, et il tapait particulièrement fort aujourd’hui.

Et après, à quelques pas de notre auberge, on avait Iwatayama, le parc des singes. J’avais super hâte de visiter cet endroit; pour ceux qui seraient dans le même coin que moi, en Alsace y’a un parc au concept similaire: la Montagne des singes. Là c’est pareil, on peut se balader au milieu des magots.

D’abord il faut grimper dans la forêt pendant quelques minutes.

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On atteint alors ce sympathique observatoire. Il offre une superbe vue sur Kyoto.

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Dans le local, on peut acheter de quoi nourrir les singes. Des pommes, des bananes ou des cacahuètes. C’est fait à travers des grilles pour garantir la sécurité des visiteurs comme des singes.

Ils ont l’air d’être plutôt biens: ils ne sont pas vraiment en captivité, ils ne sont pas en cage, ils se baladent dans la nature et ils sont bien nourris. Peut-être que certains trouveront discutable qu’ils soient utilisés comme une attraction ? En tout cas, niveau sécurité, on ne lésine pas!, il y a beaucoup d’avertissements tout au long du parcours: ne pas sortir de la nourriture en leur présence (sauf dans le local prévu à cet effet), ne pas les pointer du doigt ou les regarder dans les yeux, garder une distance de trois mètres,… Tant et si bien que j’ai fini par croire qu’ils étaient agressifs, alors que pas du tout ! C’est juste qu’il vaut mieux prévenir que guérir, mais ils sont très habitués à la présence humaine.

Très satisfaite de cette visite, je suis contente de l’avoir fait et je la recommande si jamais un jour vous passez par Arashiyama !

Près de la station de métro, il y aussi la « kimono forest » qui peut valoir le détour si déjà vous êtes dans le coin.

Et si on était dans ce coin, c’était justement pour prendre le métro et espérer rejoindre Osaka, un jour… Ce fut un trajet raisonnablement long; depuis toutes nos heures de vol, et nos 5 heures de train pour aller de Tokyo à Hiroshima, plus rien ne me fait vraiment peur donc bon…

Dans mon article sur « organiser un voyage au Japon », j’avais dit qu’on louait une petite maison sur Osaka, puis finalement on l’a annulé et sur les bons conseils de MKS on a testé Airbnb et on est maintenant dans un appartement à Nipponbashi. Je vous montrerai des photos d’Osaka non plus; aujourd’hui, on n’a rien fait à part prendre nos marques dans le quartier. On est arrivées un peu trop tard pour entreprendre une énième visite mais on a le temps puisqu’on est maintenant à Osaka jusqu’à la fin du séjour. En tout cas, je suis très satisfaite de notre location, la locataire a pensé à plein d’adorables petites intentions, et on est à une station de Namba ! Je vous en montre plus dans deux jours !

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Moi, au Japon. Iwakuni, Kyoto.

J’ai eu une journée bien fatigante aujourd’hui ! J’y reviendrai plus tard, mais le fait est que cet article risque d’être un peu plus court que les autres. Revenons déjà sur notre dernier jour à Hiroshima.

On l’a passé à Iwakuni, à environ une heure de train plus loin. Je n’ai pas eu l’impression que ça soit une destination très prisée des touristes, peut-être qu’elle l’est davantage au printemps, quand les cerisiers sont en fleurs, rendant le paysage encore plus sublime. C’est très beau en été aussi, en été et toutes les autres saisons d’ailleurs !

C’est ma mère qui a eu l’idée, car c’est une grande amatrice de ponts, et Iwakuni est connue pour son fantastique pont en bois, le Kintai-kyou. A l’origine, il avait été construit pour les samouraïs.

On est passées par le parc Kikko pour se rendre au téléphérique, qui nous a permis de nous engouffrer au plus profond de la montagne. Ca nous évité tout une randonnée en forêt, mais une fois arrivées à destination, il fallait quand même s’y enfoncer un peu et grimper pour arriver jusqu’au château d’Iwakuni.

IMG_0798[1]Entre nous, ce qui vaut le détour, c’est vraiment le pont. Le château est beau mais ne vaut pas forcément son prix; il fait un peu office de musée, des sabres, armures, photographies,… y sont exposés. Ce qui est quand même bien, c’est qu’à partir de la gare du téléphérique, on a une superbe vue sur la ville, et en haut du château il y a un observatoire pas mal non plus.

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Mais le pont, c’est l’attraction principal d’Iwakuni. Il est beau, unique. L’eau est si claire !, et avec la chaleur étouffante, tout le monde allait s’y baigner les pieds, nous y compris.

Il y avait quelques stands le long de la rivière; j’y ai mangé la plus délicieuse des croquettes de pomme de terre, avec de la glace pilée !

Il était déjà tard quand on est arrivées à Hiroshima, on a fait quelques magasins, on est allées au restaurant, puis c’était déjà l’heure de se reposer pour la longue journée qui nous attendait le lendemain.

Réveil à 6h45 pour Kyoto. Le shinkansen partait à 8h05. Environ deux heures et demi de route, en comptant encore le métro pour rejoindre l’hôtel. Pour nos nerfs, c’était la pire journée depuis le début de notre voyage. Tout le monde était fatigué, le manque de nicotine se faisait sentir chez certaines… et pour en rajouter une couche, on était un peu perdues.

En fait, c’est pas qu’on étaient perdues. J’ai demandé notre chemin à trois reprises, et à chaque fois on m’indiquait la même direction, on me confirmait que j’étais sur la bonne route, mais le site de l’hôtel disait qu’il était situé pas loin de la station de métro (entre 4 et 6 minutes) et comme on s’éloignait de plus en plus de cette dernière, on se posait de sérieuses questions. Effectivement, il est un peu loin de là où on pensait être; on est à 20/25 minutes de marche de la galerie Teramachi. Indépendamment de cet incident, le voyage fut quand même très long, on a rejoint Kyoto vers 12h, donc pour le sanctuaire qu’on avait prévu de faire ce matin-là, c’était raté, on était de toute façon trop épuisées.

On a donc vadrouillé à la Teramachi, qui a quand même bien changé en trois ans!, on a reconnu certains commerces, constaté que d’autres avaient été remplacés,… On a mangé nos premiers okonomiyaki!!, on voulait absolument en tester à Hiroshima mais on n’a pas eu le temps… C’était peut-être pas une grande perte parce que pour ma part je ne suis pas convaincue; sacrilège?, peut-être, mais je suis pas fan.

Le soir, on s’est rendues à Gion, dans l’espoir de voir des geisha. Mais au cas où on l’avait toujours pas compris: c’était ! pas ! notre jour ! de chance ! Et on n’en a vu aucune. Dire qu’il y a trois ans, on en avait vu plein ! Dans la mesure où c’est rare; on avait eu la chance d’en voir plusieurs, les deux fois où on était venues à Gion. Pas autant de chance cette fois-ci. C’était quand même agréable de se balader dans les rues du quartier traditionnel de la ville, même si c’était bondé de taxis transportant de sûrement très riches clients et de touristes faisant la chasse aux geisha…

C’était une journée un peu gâchée, on n’a pas fait grand chose et c’est dommage parce qu’on ne passe pas beaucoup de temps sur Kyoto. On a un meilleur programme qui nous attend demain, vous verrez tout ça dans deux jours ! Ma valise est pleine à craquer et je n’ose pas trop la défaire, je pense que je vous ferai un ~haul~ seulement quand je rentrerai en France, parce que là j’ai déjà bien casé la plupart de mes emplettes et Dieu sait que c’était pas chose facile parce que j’ai un peu trop d’achats et pas tellement de place.

Merci à ceux qui me suivent depuis maintenant plus d’une semaine, j’espère que vous aimez toujours autant me lire !

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Moi, au Japon. Hiroshima, Miyajima.

Comme promis, après une petite interlude sur Free!, voici la suite de mes aventures japonaises. Dans mon dernier article, j’étais arrivée à Hiroshima ! Après une bonne nuit de sommeil, on est allées explorer notre quartier, qui consiste surtout en la rue commerçante Hondori dont j’ai déjà posté quelques photos.

L’après-midi, nous avons visité le coin historique, au parc du mémorial de la paix, avec le dôme et les différents mémoriaux. On les avait déjà vu lors de notre précédente visite, mais ce n’est pas pour autant que ça laisse indifférent.

Le dôme a plusieurs noms: dôme de Genbaku, dôme de la bombe atomique, mais aussi « le mémorial de la paix ». Quand la bombe atomique a explosé à quelques mètres du sol, elle se trouvait au-dessus de ce qui était alors le Palais d’exposition industrielle. Pourtant, le bâtiment est resté en partie debout, et a été conservé tel quel et représente maintenant l’espoir de la paix à travers le monde, et l’abolition de l’arme nucléaire.

Bon, ces photos sont pas superbes, celles d’il y a trois ans étaient mieux, mais… on y reconnait le cénotaphe du parc; beaucoup de gens s’y recueillent et prient. L’inscription, je ne saurais la traduire avec justesse, mais en gros, elle dit « reposez en paix car nous ne répéteront pas l’erreur »; vous avez compris l’esprit. Quant à la Flamme de la paix, elle symbolise ce même espoir d’abolir l’utilisation de l’arme nucléaire, et ne s’éteindra que lorsqu’elle sera complètement éradiquée.

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Le moment de la paix aux enfants rend hommage à Sasaki Sadako, décédée à un bien trop jeune âge d’une leucémie causée par l’exposition à la bombe atomique. Le mémorial est également dédié à tous les enfants victime du bombardement. Lors de son hospitalisation, Sadako a confectionné mille grues en papiers pour espérer voir son souhait se réaliser: guérir. C’est elle que l’on voit au sommet du monument, une grue entre les mains. Encore aujourd’hui, des milliers de grues sont déposées ici.

Etant déjà venue, j’étais un peu plus préparée à ce que j’allais voir, et ressentir. Ce que je n’avais jamais vu, en revanche, c’était le musée du mémorial pour la paix. Encore un choc, encore une claque.

Pour des raisons évidentes, je n’ai pas pris énormément de photos à l’intérieur du musée. Je n’avais pas vraiment la tête à ça, et de toute façon, je n’étais pas à l’aise avec l’idée de photographier certaines choses. C’était une visite très dure, et éprouvante. Beaucoup de photos difficiles à voir étaient exposées, mais aussi énormément de vestiges; beaucoup de ruines ont été récupérées, des volets en acier qui ont été complètement tordus, des vêtements déchiquetées, des ongles déformés, et même l’ombre d’une victime. Une partie plus scientifique explique la bombe, ses mécanismes, ses dégâts, on nous explique tous les détails des maladies qu’elle a engendré. Une autre partie est consacrée à Sadako, et retrace toute son histoire. Une autre partie encore parlait de la pluie noire; le musée a pu récupérer des traces de pluie noire, c’est l’une des seules photos que j’ai prise.

La pluie noire s’est abattue sur Hiroshima et Nagasaki après le bombardement, elle doit sa couleur aux cendres et aux poussières radioactives. Les survivants étaient assoiffés et se sont retrouvées à la boire. Comme elle était contaminée, elle leur a donné les mêmes symptômes qu’à ceux qui avaient directement été exposés, et a accéléré leur décès.

Sur l’autre photo, on peut voir les grues réalisés par Barack Obama lors de sa visite en mai dernier.

Je le redis, c’est une visite dure. Mais nécessaire. C’est une réalité atroce, mais il faut l’affronter, la reconnaître, en parler, bien l’encrer en nous, et il faut qu’elle nous serve de leçon.

En tout cas, ça m’a beaucoup marqué et je pourrais vous bassiner avec de longs discours sur la paix si je m’écoutais. Mais pour faire court, et pas trop idéaliste, utopiste, je vais juste dire que j’y crois, à la paix. Les gens à qui je parle d’Hiroshima, et en particulier de la flamme qui ne s’éteindra pas tant que l’arme nucléaire ne sera pas éradiquée, me disent qu’ils ne pensent pas voir ce jour arriver de si tôt. Ce que je comprends; j’imagine qu’on a encore du chemin à faire. Mais j’y crois. Je ne peux pas me permettre de ne pas y croire.

Si vous avez envie de vous exprimer sur le sujet, n’hésitez pas.

Sur ce… nous avons changé d’air. Le lendemain, on a pris le train, puis le ferry, pour Miyajima. Ou Itsukushima, comme on l’appelle aussi. J’attendais cette journée avec impatience parce que Miyajima est un de mes endroits préférés au Japon.

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C’est une île sacrée, l’île du shintoisme; elle est notamment connue pour son torii flottant, au milieu de l’eau durant la marée haute.

C’est un endroit peuplé de cerfs sika ! Et les cerfs sont mes animaux préférés, donc d’un côté je suis aux anges!, et d’un autre… un peu moins. On peut apprécier la présence des cerfs, mais il faut malgré tout prendre connaissance du fait qu’ils ne sont pas à leur place ici, et qu’ils meurent de faim. Ici, ils sont sacrés, donc bien traités par les locaux. Ils se nourrissaient principalement des galettes avec lesquelles les touristes les nourrissaient. Mais depuis plusieurs années, il est interdit de nourrir les cerfs de l’île. Le problème est qu’ils se sont habitués à cet environnement et sont incapables de retourner vivre, survivre, dans la nature. Donc ils meurent de faim, la plupart n’a franchement pas l’air en forme, ils sont maigres. C’est désolant.

L’Itsukushima-jinji est le superbe, et très grand, sanctuaire de Miyajima. On regrette de ne pas l’avoir vu à marée haute.

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La plus grande spatule à riz du monde.

L’incontournable, la spécialité, c’est les momiji manjuu, dérivés du mochi. Les garnitures sont diverses et variées; on a pris chocolate cream! et red beans ! C’est très bon !

On aurait bien voulu manger notre repas du soir sur place, mais les commerçants et restaurateurs remballent très tôt: à 18h, Miyajima était quasiment désert.

Nous n’avons pas fait grand chose après être rentrées, donc je crois qu’on peut dire que la journée s’est achevée sur ça. D’habitude, je termine sur un petit haul mais je n’ai pas encore fait de photos de mes achats de ces derniers jours donc ça sera dans un prochain article ! J’espère que vous serez toujours de la partie dans deux jours; je pars de ce principe et vous dis donc à bientôt !

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Moi, au Japon. Nikko, Himeji, Hiroshima.

Hier, c’était notre dernier jour à Tokyo ! Et on ne l’a même pas passé là; on a plutôt profité du fait que notre JR Pass était fraîchement activé pour prendre un train vers Nikko. C’est à environ deux heures de Tokyo, et c’est une visite qui vaut carrément le coup si vous êtes dans le coin et que vous avez un JR Pass, ou les moyens de vous payez un train direction Nikko. C’est en montagne, l’air y est très frais et quand on vient du four qu’est Tokyo, y’a rien de plus agréable.

C’est une ville… magnifique, des paysages extraordinaires et de superbes temples et sanctuaires. Par contre, il faut s’y déplacer en bus, ce qui n’a jamais été notre fort au Japon, déjà à Kyoto on maîtrisait pas trop mais alors là… on sortait jamais au bon endroit ! On a quand même vu ce qui nous intéressait, et on a aussi vu d’autres choses qu’on cherchait pas forcément mais qui sont sur le chemin alors tant qu’à faire… !

Ci-dessus, le Shinkyo, le pont du sanctuaire Futarasan-jinja.

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Et ça c’est le Kanaya Hotel History House, qu’on appelait à l’époque la « maison des samouraïs ».

Deux endroits qu’on avait pas prévu de voir: la Nikko Shinko Church, qui est une église pour les non-japonais, et le Nikko Tamozawa Imperial Villa Memorial Park. Autant l’église vaut pas le détour, autant la villa est assez chouette mais elle était payante, et on l’a pas faite donc… c’est joli de l’extérieur mais c’est surtout intéressant si vous prévoyez de visiter l’intérieur. Et bref, c’était sur notre chemin, donc on a quand même pris des photos !

En revanche, on a payé pour le sanctuaire Toshogu, qui est vraiment le must. Si vous allez à Nikko, vous ne pouvez pas faire l’impasse dessus, c’est le bijou de la ville.

Ces photos me coûtent cher en mémoire sur WordPress, je peux pas tout vous mettre mais j’aimerais ! Il y avait tant de belles choses, j’ai pris beaucoup trop de photos… C’est le plus grand sanctuaire que j’ai jamais visité, et de loin l’un des plus beaux.

Malheureusement, il y avait des échafaudages pour gâcher le paysage, ce qui nous arrive à peu près à tous les temples/sanctuaires/châteaux qu’on va voir… cool… il n’en reste pas moins d’une beauté rare.

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Admirez le détail, et les couleurs!!, c’est si beau. C’est bondé de monde par contre, et il faut beaucoup grimper!!, mais ça vaut carrément le coup.

Sur le chemin du retour, on est tombées sur une boutique artisanale de dango; on s’est pris les deux goûts, sauce soja et sauce miso. Dé-li-cieux ! Je pensais pas aimer à ce point, mais je ne rêve que d’une chose, c’est pouvoir en remanger.

Et le lendemain, 6h40, direction Hiroshima ! Avant ça, petite escale à Himeji, pour voir le fameux château d’Himeji. C’est l’une des plus vieilles structures féodales du Japon !

Superbe; il faisait très chaud, la visite n’était pas de tout repos, mais c’était beau, et c’est la première fois qu’on allait à l’intérieur d’un château !!

On a ensuite rejoint Hiroshima, et on est arrivées relativement tard, on a juste tourné un peu dans le quartier, et il est génial ! Notre hôtel est juste à côté d’une galerie immense, animée mais pas trop, super agréable et j’ai hâte de l’explorer davantage ! D’habitude, j’ai toujours besoin d’un petit temps d’adaptation quand je voyage et que je change de ville; peut-être que c’est juste moi, mais comme j’ai toujours ce pincement au cœur en quittant une ville, un quartier, auquel je me suis habituée et où je me sens presque chez moi, et du coup j’en suis trop nostalgique pour tout de suite apprécier le nouvel endroit où je viens de poser mes bagages. Mais pas cette fois. Là, j’ai hâte de voir Hiroshima, ville que j’avais tant aimé la première fois, et j’adore le coin.

Aussi, je sais pas si on est dans un quartier français ou quoi?, mais il y a… tant… d’enseignes françaises. C’est pas rare d’en voir au Japon, vous avez sûrement tous déjà vu des boutiques aux noms français qui n’avaient pas vraiment de sens, mais ici c’est vraiment à tous les coins de rues ! Petite compilation avant de mettre un point final à cet article.

Je vais donc m’arrêter sur ça, mais on se retrouve dans… sûrement deux jours, comme d’habitude!, pour la suite de mes aventures dans cette nouvelle ville. Merci à ceux qui suivent mon voyage à travers mes articles, j’ai l’impression de vous emmener un peu avec moi !

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Moi, au Japon. Harajuku, Ikebukuro, Akihabara, Shinjuku.

Troisième virée à Harajuku vendredi dernier ! Cette fois-ci, on a vu un peu autre chose que la Takeshita Street puisqu’on est venues pour remonter l’Omotesando ! C’est une avenue souvent comparée au quartier de Ginza car ce sont deux endroits où l’on trouve des boutiques de luxe. Heureusement pour nous, il y a quand même des endroits avec des prix abordables, notamment l’Oriental Bazaar, qui est un superbe magasin pour les amateurs de culture japonaise, parfait pour acheter des souvenirs à vos proches. Il y a un étage un peu plus « luxueux » avec plein de magnifiques objets traditionnels japonais.

On ne s’est pas éternisées, on a fait un tour dans d’autres magasins, dont un autre WEGO où j’ai encore dépensé un peu (trop) d’argent… Et l’énorme Kiddy Land, où je pensais craquer mais que nenni !

Le soir, j’ai poursuivi mon exploration d’Ikebukuro avec mon amie Mallaury ! On s’est baladées, puis on est allées en direction du Pokémon Center. La grande fan, c’est elle. Moi, je n’y connais pas grand chose. J’ai quand même trouvé l’endroit chouette, j’étais un peu excitée par tous les différents produits dérivés qui s’y trouvaient, c’est vraiment le paradis pour les fans de Pokémon; beaucoup de touristes s’y rendent d’ailleurs, j’en ai vu plein !

Et parmi tous ces touristes, Mallaury a reconnu une tête qui lui était familière ! Dans la file d’attente pour les caisses, elle se rend compte que deux personnes derrière nous, il y a Kirbendo, un youtuber qu’elle suit depuis quelques mois, son préféré du moment. Elle savait qu’il était à Tokyo en ce moment, mais quelles étaient les chances qu’on se retrouve exactement au même endroit, au même moment ?

Alors moi, j’avais jamais entendu parler de lui, mais en tout cas elle était super contente de le rencontrer, et lui était très gentil, il était touché!, et surpris de se faire aborder par une abonnée à l’autre bout du monde. On a un peu discuté, et ils ont pris une photo tous les deux.

On a terminé la journée à la Curry House près de notre hôtel; j’ai pris un poulet mijoté au curry, et elle, un curry au poulet frit et aux légumes. On a bien envie d’y retourner encore une fois avant de quitter Tokyo parce que c’était délicieux !

Le lendemain, petite expédition à Akihabara. Tokyo, c’est vraiment la ville de toutes les tentations pour la weeb que je suis, c’est fatiguant pour mon budget tous ces magasins d’anime. J’étais en quête de la boutique d’AmiAmi, leur première boutique « physique » qui a ouvert quelques mois plus tôt, en avril. C’était le seul endroit où je pensais pouvoir trouver la figurine Izaya version Psychedelic que je convoité depuis qu’elle a été annoncée. J’avais d’abord prévu de l’acheter depuis leur site, mais avec les frais de port+de douane, ça me revenait un peu trop cher (elle est pas donnée de base) donc je misais tout sur la boutique physique.

Et elle était là. C’était la dernière. Elle était gentiment posée sur une étagère, ele m’attendait sagement. J’étais sur un nuage. Et puisque j’étais déjà là, je me suis laissée tenter par une figurine Nozomi version Snow Halation. De cette collection là, j’vais déjà Honoka, et je cherchais Nozomi partout !, mais jusqu’à présent, je n’avais vu qu’Honoka et Umi. Et là, elles étaient toutes rassemblées, et pas cher !

Voilà, ensuite on a un peu tourné à Akihabara, on est passées au Kotobukiya notamment mais sans rien y acheter (l’envie ne manquait pas) !

Plus tard, nous sommes allées à Shinjuku, en direction du siège du gouvernement métropolitain de Tokyo, qui en fait, sert aussi d’observatoire. Loin d’être aussi impressionnant que celui de Yokohama, il donne quand même une vue superbe sur la ville.

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Pas de la meilleure qualité, j’en suis désolée ! J’espère que c’est quand même un peu joli à regarder ! Après ça, on s’est totalement perdues dans Shinjuku, et on avait pas le courage de tourner en rond jusqu’à retrouver notre chemin donc on est montées dans un bus direction Shibuya.

On a fait un tour, trouvé un endroit où manger, puis on est tranquillement rentrées à l’hôtel. Et demain, on s’éloigne de la grande ville direction Nikko !

Je vous mets à nouveau mes achats de ces derniers jours, ci-dessous!, si jamais vous voulez les voir:

– Les petits goodies Nitori dont j’ai parlé dans mon article sur Nakano: une figurine Taito, et deux straps !

– Je déconne un peu avec les gashapon, j’arrête pas, j’essaie de me dire que c’est pas beaucoup d’argent, juste quelques pièces, alors qu’en fait… Bref, j’ai eu deux badges High Speed; un Asahi, et un Natsuya. Deux personnages que j’aime, tout va bien (j’aime tout le monde quasiment donc j’avais peu de risques de me retrouver avec quelqu’un que je n’aimais pas). Et il y avait aussi des petits straps Durarara!!, et là, j’ai eu. une de ces chances… Izaya !? et Shizuo ?!! Nice. Pour finir, j’ai pris une figurine Osomatsu-san d’Orange Rouge, encore un truc où tu sais pas sur qui tu vas tomber, et… j’ai eu Karamatsu !

– J’ai évidemment continué à dévaliser le stock de figurines Free! de Toysworks: les photos ne se sont pas mises dans l’ordre et j’ai beau essayé, rien n’y fait, mais comme vous pouvez le voir, j’ai eu Rin, et Haruka. Et j’étais super contente parce que celle que je voulais le plus, c’était Rin, mon personnage préféré après Nitori ! Plus que Sousuke et je serai comblée. (Mais c’est pas gratuit donc peut-être que je pourrais me calmer aussi.)

– La magnifique figurine Izaya que je convoitais tant !

– La petite Nozo !!!

– Le jeans que je me suis achetée au WEGO ! C’était le dernier à ma taille !!

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Moi, au Japon. Yanaka, Nakano, Roppongi, Yokohama.

J’ai encore sauté un jour, mais tant mieux, ça me fait plus de choses à raconter !

Je vais commencer par ma journée de mercredi, qui s’est déroulée, en premier lieu, à Yanaka. On l’appelle aussi « le vieux Tokyo », et pour cause: ici, pas de grands buildings ou de constructions récentes, mais un décor bien plus pittoresque. C’est très joli, et si vous restez seulement sur Tokyo lors de votre voyage au Japon, c’est une de vos rares occasions de voir quelque chose d’ « authentique »; il faut également noter que c’est un quartier qui a résisté à tout, que ça soit les bombardements de la Seconde Guerre mondiale ou encore les grosses catastrophes naturelles ayant frappé la région. On fait rapidement le tour mais c’est une visite très agréable; pas très prisée par les touristes cela dit, on était presque seules à se balader dans le coin !

Nous avons arpenté Yanaka-ginza, et visité le temple Tennoji ainsi que le grand cimetière de Yanaka.

Plus tard, c’était direction Nakano, plus précisément, Nakano Broadway. Je pense pas avoir besoin de trop présenter l’endroit: c’est une grande galerie commerçante, et au fond, il y a plein de boutiques de produits dérivés d’anime, dont des boutiques d’occasion, et en fouillant bien j’ai déniché quelques produits Nitori !!! Une grande victoire; je n’avais jusque là encore rien vu !

Sinon, Nakano, c’est toujours aussi sympa; j’y étais allée, je crois, trois fois lors de mon dernier voyage donc je commence à connaître. On y a eu notre premier « vrai » repas, parce que jusqu’à présent, la chaleur étouffante nous coupait un peu l’appétit et à part des trucs dans des konbini, on mangeait pas grand chose.

Aujourd’hui!, c’est à dire jeudi, nous avons fait un tour à Roppongi, notamment pour apercevoir la Tour de Tokyo. Je sais pas ce qui se tramait à Roppongi Hills mais c’était très, très, très animé !!! C’était bondé, le building de tv asahi était rempli de trucs funs mais je sais pas exactement ce qu’il se passait, et il fallait un ticket pour accéder aux parties intéressantes. Mais de toute façon, nous, on était là pour le Mori Garden, et pour avoir une vue sur la Tour de Tokyo.

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Quelques stations plus loin, on était à son pied, mais entre nous, ça vaut pas vraiment le coup à moins que vous montiez à l’observatoire. On trouvait ça un peu trop cher et juste être planté devant, c’est pas terrible. C’est impressionnant, et ça donne le vertige, quand on lave les yeux, mais ça vaut pas non plus le détour. Sauf si vous aimez One Piece; en ce moment, il y a un grand magasin One Piece, ainsi qu’un café!, à l’intérieur de la tour, parfait pour les fans.

Sur le chemin vers la station de métro, on est tombées sur un petit sanctuaire magnifique ! Il suffit de monter quelques marches pour se retrouver dans un sanctuaire paisible, ambiance totalement différente de celle de la mégalopole dans laquelle on était quelques marches plus bas.

Il y avait vraisemblablement eu un festival; y’a trois ans, j’en avais fait deux, mais c’était du pur hasard, je ne sais jamais quand et où ils se tiennent donc j’espère avoir autant de chance cette année, j’aimerais au moins en faire un.

Ensuite, nous avons quitté Tokyo le temps d’une soirée pour aller à Yokohama. Et cette fois-ci, on est montées en haut d’une tour ! C’était l’un des plus beaux endroits que j’ai pu voir.

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Le navire Nippon Maru, la grande roue Cosmo Clock 21, et la Landmark Tower.

Pour ceux qui ne connaissent pas trop, Yokohama est la capitale de Kanagawa, c’est ne ville portuaire voisine de Tokyo, on peut la rejoindre en train, et c’est ce qu’on a fait pour monter au sommet de la Landmark Tower, à Minato Mirai 21. C’est le deuxième plus haut bâtiment du Japon. On est donc montées à 296 mètres, et ce à une vitesse impressionnante ! Les ascenseurs de la tour se classent parmi les plus rapides du monde, on voyait les mètres défilés, on est arrivées en haut en quelques secondes. Et quelle magnifique vue…

Le quartier était très… Pikachu. Apparemment, il y a un event ou un truc du genre qui s’étale sur tous les mois et il y avait des Pikachu partout ! Même sur le Nippon Maru, partout dans le Landmark Plaza (le centre commercial de la tour),… Il passait même sur la grande roue (j’ai posté la vidéo sur instagram) !

Deux stations de métro plus loin, on était au plus grand Chinatown. Très animé, très beau, il y avait beaucoup de marrons chauds… (???).

Rien à  voir avec celui que j’avais visité à Séoul qui était juste… glauque.

Et après ça, on est rentrées, épuisées, ce qui conclu donc ces deux jours. On se retrouve demain, ou, plus probable encore, après demain, pour la suite de mes aventures ! J’espère que vous aimez les suivre !