Aujourd’hui, j’ai enfin vu High☆Speed! – Free! Starting Days. Est-ce que c’était bien ou non, on aura l’occasion d’en reparler dans un prochain article; le fait est que regarder ce film m’a rendu quelque peu nostalgique et m’a fait réaliser qu’on avait fait bien du chemin depuis le jour où le « swimming anime » a mis l’internet dans tous ses états.
Je présente souvent Free! comme mon anime préféré. Et je le considère vraiment comme tel, même si au final j’ai plein d’anime « préférés », même certains que je trouve meilleurs que Free!, mais… non seulement c’est réellement un bon anime, avec vraiment tout ce que j’aime dedans, c’est aussi celui que j’affectionne le plus. Et je pense que ce qui a beaucoup jouer là-dedans, c’est que je sois une « fan de la première heure », j’ai vu Free! « naître », j’ai vu le fandom se créer et se développer, et… ça compte.
Aujourd’hui, je vous propose de faire un voyage dans le temps et de redécouvrir l’Histoire de Free!.
https://www.youtube.com/watch?v=7NqRG88E-s8
Tout a commencé le 6 mars 2013. Par le passé, Kyoto Animation avait déjà diffusé plusieurs pubs très chouettes pour… tout simplement promouvoir leur studio, et donner un aperçu de ce dont ils sont capables en terme d’animation. Très courtes, 30 secondes, mais toujours de quoi nous en mettre plein les yeux. Vous pouvez en trouver la liste ici. Cela dit, ce n’était jamais rien de plus que des pubs, et leur contenu n’était pas tiré d’un anime, c’était des pubs pour le studio en lui-même et pas pour une prochaine production.
Et pourtant, ce jour-là, on ne le savait pas encore, mais la publicité intitulée « Swimming » allait être une exception. On ne le savait pas encore mais on s’en fichait: quand ces trente secondes de pub ont surgi sur le net, on a tous perdu la raison. Les gens ont kiffé. Moi y compris. L’animation était superbe, les garçons étaient magnifiques, c’était dynamique et frais: en 24h, il y avait déjà un fandom. Et pour moi, c’était incroyable de voir les gens se rassembler et créer une communauté autour d’une simple pub de même pas une minute. Et pourtant !
On a vite nommé les personnages: Pimp, Tsundere, Sweetie et Shouta. On ne savait pas encore qu’ils s’appelaient respectivement Rin, Haruka, Makoto et Nagisa. Et à cette époque, on parlait du « Swimming Anime », ou encore de « Ore to omae no sa o oshiete yaru yo! », parce que c’était la « catchphrase » de la pub donc on avait assumé que si c’était un anime, ça en serait le titre.
En si peu de temps, un fandom énorme s’est créé, et à partir de presque rien!, il y avait même un dating sim…
Qui est fun et auquel on peut toujours jouer.
J’avais jamais vu ça, mais j’adorais faire partie de ce « ça ».
On avait donc énormément de gens qui rêvait de voir ses quatre nageurs avoir leur propre anime, mais je faisais partie des sceptiques qui pensaient que c’était juste une pub et ne voulaient pas en espérer plus. Et puis le 19 avril, Kyoto Animation lança un compte à rebours.
Le studio allait annoncer son nouvel anime, en live, sur Nico Nico, le 26 avril. Et là, tout le monde a croisé les doigts pour que ces deux silhouettes appartiennent à des nageurs sexys.
Je voulais y croire, mais certaines personnes théorisaient qu’il s’agissait peut-être d’un nouvel anime Full Metal Panic! (entre 2003 et 2005, Kyoto Animation avait sorti deux adaptations de la série de light novels).
Mais que nenni ! Nos prières avaient été entendues, nos vœux avait été exaucés.
Je n’en pouvais plus ! Je me souviens encore exactement de l’endroit où j’étais quand j’ai appris la nouvelle: le live avait lieu à 22h, heure japonaise, il était 14h à Londres quand j’ai explosé mon crédit internet pour savoir, et apprendre, que c’était pas juste une pub, mais bien un projet entre Kyoto Animation et Animation Do. On avait enfin un nom à donner au swimming anime: Free!. On avait des prénoms à donner aux personnages: Nanase Haruka, Matsuoka Rin, Tachibana Makoto, Hazuki Nagisa, et même un petit nouveau: Ryugazaki Rei. C’était l’euphorie.
C’est aussi là qu’on a appris que Free! était tout droit inspiré d’un light novel de Kouji Ouji, « High☆Speed! », qui avait reçu la mention honorable aux Kyoto Animation Awards en 2011.
Ce jour-là, les fans du swimming anime ont sauté au plafond. Et les fans de Ful Metal Panic!, bah ils ont l’adaptation d’un roman du même auteur en 2014: Amagi Brilliant Park. Génial aussi, non ?… … …
Quoiqu’il en soit, c’est beaucoup de bons souvenirs. Voir ce petit bout de rien se révéler être un projet concret, c’était cool.
S’ensuivit des moments un peu cons aussi: le public masculin de KyoAni, grand amateur de moe, était assez outré de voir leur studio fétiche les « trahir » en faisant un anime qui visait les filles. Et ça les a vraiment déchaîné. Dommage pour eux, le fanservice pour eux c’est devenu la nouvelle « trend » de l’industrie ces dernières années. Aussi, Free! a, et continu, d’extrêmement bien vendre.
Il y a un blog qui se charge de compiler toutes ses male tears.
Après avoir fait tant de bruit, le premier épisode de Free! Iwatobi Swim Club fut finalement diffusé le 3 juillet 2013.
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