Publié dans Review

La weeberie en 2022 — Les 10 anime que j’ai regardés cette année

Il faudrait vérifier en allant déterrer quelques vieux articles mais je suis sûre que, dans ma jeunesse, il y avait des saisons où j’entamais au-delà de 10 anime à la fois… Certes, j’en abandonnais plein en cours de route mais j’avais soif de découvertes, je voulais tout voir et tout commenter ici, sur ce blog. Aujourd’hui, en 2022, regardez-moi… 10 anime, c’est ce que je regarde en DOUZE MOIS ! Ridicule !!!

Mais vous savez ce qu’on dit… Parfois, il vaut mieux de la qualité que de la quantité… Aujourd’hui, je vous présente ces séries triées sur le volet qui ont fait mon année. Oui, ils sont classés par ordre de préférence, et non, je ne vais pas faire durer le suspens, je commence direct avec le meilleur !!!

1. LE TOP DU TOP : IDOLiSH7 Third Beat, deuxième partie

Cette année, on a eu le droit à la deuxième partie de la troisième saison d’IDOLiSH7, un anime qui, comme vous le savez déjà, est cher à mon cœur. Je pense que c’est un des meilleurs sortis ces 10 dernières années, et je maintiens cette position après avoir regardé cette nouvelle salve d’épisodes très croustillants sur l’ascension de ZOOL et la chute de TRIGGER. Beaucoup restent encore sûrement rebuté par le fait que ça soit un anime d’idols mais si on peut bien retirer une chose de « Ainana », c’est que les anime d’idols ne sont pas fondamentalement mauvais, il faut juste les bons ingrédients.

Ne vous y méprenez pas, il y a bien tous les codes des anime d’idols, ça chante et ça danse, mais l’histoire est d’une qualité indéniable, encore plus quand on sait qu’elle est issue d’un jeu mobile et qu’elle n’a pas eu besoin de quelconque réécriture pour être adaptée à l’écran. La formule est pourtant la même que dans les saisons précédentes : une industrie toujours plus corrompue, un nouveau groupe rival peut-être pas si méchant que ça, des relations familiales et amicales tendues, des secrets qui éclatent au grand jour… mais ça marche toujours autant, on rigole, on pleure et, surtout, on se délecte des relations entre les personnages, de leurs interactions toujours plus attendrissantes, de leur évolution et de leurs conflits internes si bien mis en scène. Bref, je redis la même chose à chaque fois, mais c’est si vrai, et j’espère que ça pourra vous encourager à sauter le pas et à regarder cette série ! Crunchyroll ne la met pas trop en avant et je suis sûre que, à cause de ça, des personnes à qui ça pourrait plaire passent à côté.

Les derniers épisodes arriveront en début d’année et j’en trépigne d’impatience ! En attendant, j’ai même repris le jeu pour combler le vide que laissera la fin de la saison.

2. Ca y est, je suis une normie : JoJo’s Bizarre Adventure: Stone Ocean

Je n’ai jamais eu l’occasion d’en parler sur ce blog mais, depuis l’année dernière, je rattrape un long retard sur un classique qu’on ne présente plus : JoJo. Ce mois-ci, les derniers épisodes de la partie 6, Stone Ocean, sont sortis et je suis donc officiellement à jour sur l’adaptation anime. Wouhou !

Et que dire de cette sixième partie ? C’est sans doute ma préférée et, pour cela, il y a une raison pas du tout objective : c’est tout bêtement que c’est la première dont j’ai assisté à la sortie. Malheureusement, elle est produite par Netflix qui a décidé de la sortir en trois fois ; une expérience totalement différente que de regarder un épisode chaque semaine. J’ai même eu du mal à me remettre dans le bain pour la deuxième partie parce que trop de temps s’était écoulé et j’étais un peu frustrée par ce rythme de parution. Il n’empêche que ça y est, je découvrais une nouvelle itération de l’anime JoJo avec le reste des fans et ça la rendait un peu plus spéciale que les autres à mes yeux.

Outre cet aspect purement personnel, c’est aussi une saison qui était aussi tout simplement excellente. J’adore Jolyne, j’adore sa seiyuu, j’adore que ça soit une fille. Les personnages secondaires sont tous très bons, l’antagoniste est incroyable et, à mon humble avis, à la hauteur de Dio, très peu d’épisodes peuvent être qualifiés de « moyens » et la fin est exceptionnel. C’est un très gros tournant dans l’histoire de JoJo et il est parfaitement exécuté. Ca aussi, je suis contente d’avoir pu le vivre au moment de sa sortie. Les derniers épisodes m’ont hypnotisée comme je ne l’avais pas été depuis la fin de la partie 3 : c’est prenant, c’est grandiose, les enjeux sont monstrueux, le pouvoir de Pucci est terrifiant et l’issue imprévisible. J’étais presque angoissée, j’avais la tête qui tournait !!! Ce qu’il se passe à l’écran est dingue et on ne voit plus le temps passer.

Le seul bémol pour moi, c’était le deuxième opening que j’ai trouvé bien en-dessous du premier, mais on s’est réconciliés lorsque sa deuxième version a été dévoilée.

Que du plaisir.

3. Pourquoi cette saga n’est pas davantage populaire en France ? : Lupin The Third : The Woman Called Fujiko Mine

J’ai commencé à m’intéresser à Lupin en 2020 quand je suis allée voir le film Lupin The Third : The First au cinéma, un vrai régal pour les yeux que je ne peux que recommander…

Depuis, j’ai vu le film Goodbye Partner, la série animée de 2015 qui se passe en Italie, le premier Lupin VS Détective Conan, le film de Miyazaki qui s’intitule le Château de Cagliostro et je compte bien regarder Lupin ZERO qui est en cours en ce moment.

Lupin, j’ai l’impression que tout le monde connaît mais personne ne regarde. Grosse grosse licence au Japon, un peu méconnue en France, ou en tout cas c’est l’impression que j’ai. Toutes les adaptations sont indépendantes les unes des autres et même si parfois il y a quelques références, on peut, sans aucun souci, regarder ce qu’on veut, dans l’ordre qu’on veut. Suivant le réalisateur ou la réalisatrice, le style et le ton peuvent beaucoup changer et je pense sincèrement qu’il y en a pour tous les goûts.

Le film « THE FIRST » est une vraie pépite de l’animation japonaise que je vous recommande vivement et, en termes de séries, s’il y en a une qui est susceptible de vous intéresser, vous qui avez l’habitude de me lire, ça serait sans doute The Woman Called Fujiko Mine. Pourquoi ? Parce que cette série est réalisée par nulle autre que Yamamoto Sayo. Oui, oui, oui ! La réalisatrice de Yuri!!! on ICE, entre autres. J’adore tout ce que j’ai vu d’elle et je n’aurais pu rêver meilleure personne pour réaliser une série consacrée à la femme fatale de la saga, Fujiko.

Lire la suite de « La weeberie en 2022 — Les 10 anime que j’ai regardés cette année »
Publié dans Chronique

En vrac : Visual Prison, Yakuza, Hannibal, etc.

Celles et ceux qui sont là depuis vraiment très longtemps, vous vous souvenez des articles où parlais de plein d’oeuvres sans rapport les unes avec les autres et que j’appelais ça un « vrac » ? C’est l’ancêtre de mes articles Slice of Life, et comme aujourd’hui, je ne suis pas vraiment là pour vous raconter ma vie mais que je ne suis pas non plus très inspirée pour un titre, j’ai pensé qu’il était approprié pour le vrac de faire un petit come-back.

Contrainte par le temps d’espacer un peu plus mes articles, j’ai dû mettre un terme à ma longue tradition d’écrire systématiquement sur tout ce que je regardais, lisais, écoutais,… C’est une bonne comme une mauvaise chose. D’un côté, je ne vous cache pas que ça m’a enlevé une certaine pression : j’en arrivais parfois à repousser le moment où je terminais une série ou un jeu parce que je savais que j’allais « devoir » écrire dessus. Maintenant, je me prends moins la tête, je m’autorise à faire des trucs sans prendre des notes. Mais… d’un autre côté, ça m’embête de ne plus avoir une trace de ce qui m’a marquée, de partager de moins en moins de choses avec vous…

Je vais essayer de m’y remettre doucement, sans trop me prendre la tête.

https://youtu.be/e0VRtRYoEuo

Evidemment, je regarde Visual Prison… Comment aurais-je pu passer à côté de cette daube presque radioactive tant elle dégouline de kitsch et d’edginess ? C’est d’ailleurs le seul anime que je suis cette saison mais je pense qu’il se suffit à lui-même.

Pensée par le créateur d’UtaPri, l’histoire met en scène des vampires appartenant à des groupes de musique et s’affrontant lors du fameux « Visual Prison », un évènement où chacun présente sa plus belle chanson à la « Lune écarlate » dans l’espoir de gagner et d’amasser plus de pouvoir grâce à des petits cristaux rouges qui font office de récompense. Bref ! Comme vous pouvez vous en douter, c’est éclaté, ça n’a pas de sens, mais ça vous parlera si vous avez eu une période visual kei il y a 10 ans. Perso, j’adore cette esthétique et j’adore que l’anime ne fasse pas les choses à moitié : on tape dans tous les clichés au niveau des thèmes (la différence, le deuil), on mentionne Satan, on frôle la frontière avec l’inceste, et, évidemment, on a le droit à des scènes homoérotiques où on suce le sang de ses potes.

Y’a rien de plus divertissant et, en plus, la musique est franchement bonne (j’estime que l’opening est d’ores et déjà iconique ne serait-ce que pour sa transition vers le « aaaaaaaAAAAA »). Si vous tentez, ne vous arrêtez surtout pas au premier épisode qui, il faut bien l’admettre, est vraiment bordélique et pas du tout convaincant. Heureusement, l’histoire ne tarde pas trop à devenir croustillante ! A l’épisode 3, j’étais déjà à fond.

Je ne sais plus si j’ai déjà eu l’occasion de le mentionner mais, suite à des conseils avisés, je me suis lancée dans Yakuza avec Kiwami, le remake du tout premier jeu de la série, sorti près de 10 ans plus tôt.

On est sur un jeu d’action-aventure avec de la BAGARRE, un peu loin des visual novels dont je vous parle d’habitude donc je ne suis même pas sûre qu’un article vous intéresse mais, en ce qui me concerne… un coup de coeur !! Entre temps, j’ai joué à Yakuza 0 et je joue en ce moment même à Kiwami 2.

C’est très story-based, des personnages excellents, un bon équilibre entre des histoires sérieuses et des quêtes secondaires perchées… et, surtout, qu’est-ce que ça me donne envie de retourner au Japon !!! Les quartiers de Kabukichô et Dôtonbori sont reproduits avec un très grand soin et j’ai hâte de jouer aux autres opus pour continuer ce voyage.

Je ne sais pas encore si j’y consacrerai un article parce qu’on est un peu en dehors de ma zone de confort donc j’ai peur de ne pas réussir à bien en parler mais, en tout cas, je recommande chaudement.

Un peu après tout le monde, je me suis aussi mise à Hannibal ! Série en trois saisons qui s’est terminée en 2015, déjà ! Si vous ne l’avez pas vue, vous connaissez au moins sûrement de nom ; en revanche, ce que, personnellement, j’ignorais, c’est que c’est un prélude et une adaptation de Dragon rouge, le premier livre de la tétralogie Hannibal Lecter.

Lire la suite de « En vrac : Visual Prison, Yakuza, Hannibal, etc. »
Publié dans Review

Ce que j’ai quand même réussi à regarder en automne 2018…

Déjà un semestre de passé ! Je radote, je radote, donc vous le savez sûrement déjà mais je suis très prise par la fac et j’ai peu de temps à consacrer au blog, et plus largement, aux anime, donc j’ai l’impression que ces articles sur les sorties de la saison sont de plus en plus courts et de plus en plus tardifs, et je m’en excuse ! Incroyable mais vrai, malgré le rythme effréné de la L2, j’ai quand même réussi à suivre quelques séries, qui sont les suivantes.

La première est bien sûr Tsurune: Kazemai Koukou Kyuudoubu, Tsurune pour les intimes. C’est le dernier anime en date de KyoAni, le premier depuis Free! a mettre en scène un groupe de personnages masculins, et je l’attendais depuis avant même son annonce !!! Comme son nom l’indique, ici, on parle d’un club de tir à l’arc japonais, dit kyûdô, et plus précisément de Minato Narumiya, un habitué de la discipline qui avait rangé son arc un temps à cause d’un incident et qui souffre d’un problème de décoche prématurée depuis. Je ne veux pas trop en parler pour l’instant parce que je suis seulement à l’épisode 5 et même si j’aime déjà beaucoup, je ne suis pas encore aussi emballée que j’aurais pensé l’être mais je pense que ça peut encore venir. Ceci étant dit, je passe quand même un agréable moment devant chaque épisode donc je recommande. Là où j’en suis, les personnages commencent à se rapprocher et à former une vraie équipe, une recette assez classique mais qui marche bien sur moi.

Du même studio, j’ai aussi regardé Liz to Aoi Tori ! Titre que, là aussi, j’attendais depuis longtemps, mais comme on a affaire à un film, j’ai dû prendre mon mal en patience jusqu’à ce qu’il soit disponible, de manière pas forcément légale, ici. Pour rapidement faire les présentations, c’est une sorte de spin-off de l’anime Hibike! Euphonium : le film se passe en même temps que la saison 2 mais se concentre sur les deux personnages qui y ont été introduits, à savoir Mizore et Nozomi.

1513205

Le film est encore mieux que tout ce que j’avais pu espérer !!! Il est de toute beauté… Vous remarquez déjà que l’animation est différente, les traits sont plus doux, c’est plus épurés, les couleurs plus claires/pastels,… sauf quand on est dans le monde de Liz, car le film alterne entre l’univers de Kitauji, et celui de conte de fées de Liz et l’oiseau bleu, où là on est face à quelque chose de beaucoup plus coloré, comme en témoigne l’affiche ci-dessus qui illustre très bien ce contraste.

Le plaisir n’est pas seulement visuelle car la relation entre Mizore et Nozomi vaut aussi le détour !!! De quoi m’aider à me remettre de ma déception quant au « couple » Kumiko x Reina… Hibike! Euphonium, des années après!, a fini par me donner ce que je voulais, ce que j’attendais de lui !!! Celles et ceux qui ont regardé Free! Dive to the Future ne pourront s’empêcher de faire le lien avec la relation Hiyori/Ikuya… je ne veux pas non plus raconter tout le film mais les similitudes sont… frappantes !!!

Quoiqu’il en soit, je recommande chaudement ce film, il est magnifique, j’ai déjà envie de le revoir, et même celles et ceux qui ne connaissent rien à Hibike! Euphonium peuvent l’apprécier : c’est fait pour.

On passe à un anime dont la diffusion s’est terminée il y a à peine quelques jours mais dont je suis encore à peine à l’épisode 7… Gaikotsu Shotenin Honda-san.

Si toutefois vous ne l’avez pas encore regardé, hé bien je le conseille. C’est un format court, les épisodes font une dizaine de minutes, et c’est toujours très chouette. L’aspect qui me plait le plus est que ça soit autobiographique : c’est un vrai libraire qui, derrière son masque de squelette, nous raconte des anecdotes sur son travail et nous apprend plein de choses sur le métier de libraire. C’est aussi intéressant que drôle !

Image associée

J’ai également regardé l’épisode spécial d’Aggretsuko, sorti juste à temps pour les fêtes : We Wish You a Metal Christmas ! Un épisode de 20 minutes où Retsuko devient accro à Instagram et devient obsédé par l’idée de renvoyer l’image du réveillon de Noël parfait sur les réseaux sociaux. Un beau cadeau de Noël, avec l’humour d’Aggretsuko comme on l’aime et une fin toute simple qui réchauffe le cœur ; de quoi nous impatienter encore plus pour la saison 2.

Enfin, j’ai terminé un anime qui était en cours déjà depuis la saison dernière… le fameux Banana Fish. Et à partir de maintenant, attention, on va parler de la fin, pas non plus en en dévoilant trop mais assez pour que vous puissiez quand même vous doutez de ce qu’il s’y passe.

Donc, j’ai adoré Banana Fish, comme nous tous.tes, et j’aurais bien sûr voulu une fin heureuse pour nos deux protagonistes mais étant donné le type d’histoire à laquelle nous avions affaire, j’étais aussi préparée à une fin tragique. La fin tragique, on l’a eu, ça n’a pas manqué hahahahahaha, mais… elle fait débat.

Et je fais justement partie de celles et ceux qui ne sont pas satisfait-es ; certes, la lettre d’Eiji était très émouvante, je pourrais encore en avoir la larme à l’œil, mais la fin, pour moi, n’avait aucun impact. Trop rapide ! sorti de nulle part ! et j’oserais même dire… bâclée ? L’épisode était plus long que la norme et on n’a pourtant pas réussi à consacrer plus de trois minutes, les trois dernières !, à une scène aussi importante… Scène qui était de toute façon mal amenée, pas logique, c’était gratuitement tragique et cruel, ça n’avait d’autre intérêt que de nous tirer quelques dernières larmes, mais ça ne prend pas sur moi, c’était trop feignant. J’irai même jusqu’à dire que le message qu’elle renvoie est discutable, et contradictoire avec tout le développement d’Ash.

C’est bien sûr le manga qu’il faudra pointer du doigt, je sais bien que le studio, et Utsumi, la réalisatrice, n’y sont pour rien et n’ont fait qu’être fidèles à l’oeuvre originale, et je suis reconnaissante pour cette adaptation qui était géniale et m’a fait découvrir cette histoire et ces personnages qui sont devenus si importants pour moi au fil des semaines. La barre est placée très haut et je ne suis pas sûre de revoir un aussi bon anime de si tôt !

Et c’est tout ce que j’ai à dire sur Banana Fish et sur les anime de cet automne en général. C’est tout ce que j’ai réussi à regarder ; ce n’est donc un article très intéressant pour vous en termes de « découvertes » mais disons qu’au moins vous savez où j’en suis niveau visionnages… Je ne suis plus le rythme, je ne peux plus me permettre de regarder les nouveaux épisodes à leur sortie, et de moins en moins de nouveautés m’intéressent, donc pour 2019, comme j’en avais déjà parlé dans un article précédent, je pense arrêter les « premières impressions de la saison ». Ca me désole un peu mais je pense que désormais, je ferai seulement un article à la fin de l’année, avec tout ce que j’aurais regardé durant celle-ci (peut-être sous forme de classement). Ca marque un peu la fin d’une époque pour moi, qui le faisait chaque saison sans faute depuis 2011 !

Publié dans Chronique

Où sont les femmes ? ♪

Et plus précisément: où sont les femmes dans les anime pour femmes ? Sur Otome Street, je parle beaucoup d’anime s’adressant à un public féminin. Pas qu’il y ait des anime réservés aux femmes, et d’autres réservés aux hommes: peu importe notre genre, on peut apprécier n’importe quel anime, ça va de soi. Mais souvent, les studios d’animation ne cherchent pas à toucher un large public, ils visent un public de niche, un public de fans dévoués, prêt à acheter le moindre produit dérivé. J’en ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog, mais ce qui compte pour les studios d’animation, c’est de faire vendre, alors plutôt que de prendre des risques et proposer un contenu original, on joue la carte de la sécurité et on fait des anime qui plairont aux « otaku ». Et pour ce faire, quoi de mieux que le fanservice ?

Et pendant longtemps, la japanimation répondait aux attentes d’un public majoritairement masculin (et elle le fait toujours d’ailleurs!), qui se nourrit d’adaptations de light novel avec des titres longs comme le bras, avec lolis, petites sœurs, harems et ecchi. Mais depuis quelques années, la tendance s’est inversée, et c’est plutôt à un public majoritairement féminin, les « fujoshi », qu’on cherche à conquérir, avec des jolis garçons, et une (pas toujours très) subtile dose de sous-texte homoerotique. Ca vaut surtout pour les anime centrés sur le sport: ça fait un certain temps que les magazines de pré-publication, qui s’adressent à la base aux jeunes garçons (comme le Jump, par exemple), essaient de s’attirer un public plus féminin, ce qui a donné des résultats comme Haikyu!! ou Kuroko no Basket.

Des garçons qui font du sport, qui sont des idols ou encore des magical boys, et aussi le bon vieux et explicite boys love,…

Vous pouvez trouver la même chose avec des filles, mais ça sera pas du tout dans le même esprit, parce que l’air de rien, c’est deux publics assez opposés.

Alors c’est génial qu’il y ait des anime pour les filles: je pense que vous l’aurez remarqué, mais moi, j’adore ça, j’y retrouve ce que j’aime, c’est le type de fanservice qui me parle, mais si je fais cet article, c’est parce que, même si j’adore ces anime-là, ce qui me ferait plaisir, c’est d’y voir des filles. Et je sais que vous êtes nombreux à me lire et à partager mon sentiment, parce qu’il n’est pas rare que je reçoive des commentaires comme « ok mais où sont les FILLES ? ». Et je le comprends, parce que moi aussi, c’est tout ce que je demande.

Même si j’aime ce qui nous est déjà proposé, et que je voudrais pas que ça disparaisse, ça serait bien de voir apparaître, en parallèle, des anime autour d’un groupe de filles, sans que ça soit pour les yeux d’un public masculin. Je comprends qu’on veuille se rincer l’oeil devant des beaux gosses, mais:

– c’est aussi chouette de pouvoir s’identifier à des personnages, de voir des choses qu’on connait, des personnages qui nous ressemblent et,

– quand on est pas hétérosexuelle, même si ça n’empêche pas d’apprécier l’anime et de trouver les personnages beaux, bah on a pas grand chose à se mettre sous la dent quoi… Et aussi, c’est encore un autre souci mais… autant j’aime bien le boys love (même si, vous le savez, je trouve que c’est une sale façon de fétichiser et exploiter l’homosexualité ), autant ça me plairait bien de voir des filles aimer des filles. Ca manque énormément, des relations homosexuelles entre femmes bien écrites, qui sont là pour plaire à d’autres filles attirées par les filles et non pas pour répondre à des fantasmes.

Je suis sûre qu’il y aurait un public pour ça, je suis sûre qu’en plus d’admirer des jolis minois, y’a énormément de filles qui ne seraient pas contre des anime tournant autour de personnages féminins.

Evidemment, il y a déjà, et heureusement ! C’est pour ça que, par exemple, Sailor Moon est un anime important à mes yeux: c’est sur des filles, c’est pour des filles, et c’est écrit par une femme. Il en faudrait tellement plus !

2016-02-22-15-54-24-34634900-658x370

Je suppose que le problème, c’est que ça n’aurait plus autant d’intérêt en matière de fanservice, mais je suis sûre qu’il pourrait y avoir un public fidèle et dévoué pour des anime « sur des filles, pour des filles ». Parce que bon, parfois il y a bien un personnage féminin, mais entouré de mâles, et en général, soit elle a un rôle secondaire, soit elle est dénuée de personnalité pour que « n’importe qui puisse s’y identifier », bref, vous connaissez le truc…

Ca serait tellement bien de voir des anime sur un groupe de lycéennes qui ne soient pas des stéréotypes « moe », de voir des filles faire du sport sans que ça soit tourné en un truc sexuel, et, éventuellement (mais j’ai peur que ça soit trop demander) de voir un sous-texte lesbien qui sonne vrai qui n’a pas pour but de nourrir les fantasmes de vieux mecs hétéros.

Quand il s’agit d’anime destiné à un public féminin, j’aurais bien voir autant de bishoujo que je vois de bishounen. (Et même, pourquoi pas, un casting de personnage un peu plus mixte…) Peut-être qu’un jour, c’est ça qui marchera ?

Publié dans Review

Spring 2015: Final Impressions

SHOKUGEKI NO SOMA: FOOD WARS arrêté à l’épisode 1(/24) — L’anime avec lequel j’avais commencé la saison. On peut pas dire que j’avais pris un bon départ. C’est bien simple, je n’avais rien aimé: l’histoire était ridicule, c’était pas drôle, exagéré, et vulgaire. Je voulais, éventuellement, regarder l’épisode 2, pour voir à quoi ça allait ressembler une fois que l’histoire avait vraiment démarré, puis… je me suis dit, à quoi bon ? Il n’y avait clairement rien à tirer de Food Wars, alors je me suis épargnée le deuxième épisode qui n’aurait de toute façon été qu’une perte de temps.

DUNGEON NI DEAI WO MOTOMERU NO WA MACHIGATTEIRU DAROU KA arrêté à l’épisode 1(/13) — Franchement… même chose que pour Food Wars. Je sais même pas pourquoi j’ai tenté l’épisode 1 en premier lieu. (Mais heureusement, je pense pas avoir raté grand chose; à part pour la fameuse ficelle d’Hestia, j’ai pas beaucoup entendu parler de cet anime…)

OWARI NO SERAPH terminé ! (12/12) — J’étais pleine d’espoir pour Owari no Seraph; j’ai jamais pensé que ça allait être un truc exceptionnellement bien écrit et profond, mais le premier épisode était bien réalisé, plein d’émotions, et on sentait le potentiel.

J’ai finalement été un peu déçue parce qu’Owari no Seraph n’a rien apporté de nouveau au genre. Il n’y avait rien de surprenant, que ça soit au niveau des personnages ou de l’histoire.

Autant dire qu’on n’aura pas manqué de relevé les nombreuses similarités avec Shingeki no Kyojin. Bien qu’Owari no Seraph n’en soit pas une copie plate, on ne peut pas nier qu’on y retrouve les mêmes formules. A croire qu’après le flop qu’a été THE ROLLING GIRLS, Wit Studio s’est dit qu’il ne valait mieux pas changer une équipe qui gagne. Alors qu’Owari no Seraph ressemble un peu à Shingeki no Kyojin, ça ne m’aurait pas dérangé si ces anime venaient de studios différents, mais là c’est du déjà-vu de la part de Wit Studio…

Cet anime fut donc sans surprises, cela dit, il a su être divertissant malgré tout, et me garder intéressée jusqu’au bout. Même si j’ai failli lâché en cours de route; le premier épisode était vraiment bon, et après ça on a tout de suite été plongé dans un cadre scolaire où on a un peu stagné, où il ne se passait rien de bien intéressant. Et je crois que ce qui m’a vraiment poussé à continuer, c’est la réunion tant attendue entre Yuu et Mika. (Mika qui est bel et bien devenu un vampire, comme je l’avais supposé dans ma review de l’épisode 1 ! 😉 )

La relation entre ces deux personnages, c’est d’ailleurs l’une des plus grandes forces de l’œuvre, et je n’ai pas été surprise qu’on implique que Mika et Yuu étaient peut-être un tout petit peu amoureux… Certes, Owari no Seraph aime sous-entendre que tous les personnages ont un petit crush sur Yuu (Shinoa, la pauvre, s’est d’ailleurs bien fait descendre à cause de ça, surtout après l’épisode 12). Mais c’est sa relation avec Mika qui est la plus mise en avant, et même moi je suis tombée dans le panneau: moi aussi je les aime bien ces deux-là !

Et bref, j’ai eu raison de rester, parce que les derniers épisodes étaient bien chouettes. Même si on voit qu’à un moment, le studio a eu un petit problème de budget; l’animation était douteuse. Mais il y a eu de l’action, des retournements de situations, de beaux moments,… Le potentiel d’Owari no Seraph a enfin été exploité. Toujours pas assez à mon goût, mais il y avait quelque chose. Le dernier épisode était même l’un des meilleurs ! Pour une fois, l’anime s’est un peu différencié des autres shônen; au lieu de terminer sur plein d’action et un cliffhanger qui nous force presque à revenir pour la suite, cette première saison s’est achevé sur un épisode calme, lent, serein,… Comme une « pause » dans l’histoire.

Un sacré contraste avec le début de l’anime, où Yuu était constamment sur les nerfs, et se bornait à vouloir mener une vie solitaire. 12 épisodes plus tard, il est enfin plus ou moins en paix avec lui-même (il n’est sûrement plus totalement humain puisqu’on a fait des expériences louches sur lui sans même qu’il soit au courant, mais ça, c’est un détail dont il s’occupera plus tard), il est bien entouré, avec des compagnons qu’il a accepté comme sa « nouvelle famille », et il est soulagé de savoir que Mika est toujours vivant, et que tôt ou tard, ils se retrouveront. Le personnage de Yuu n’a pas eu une évolution remarquable, mais au moins elle n’est pas inexistante.

Voilà, donc à part le fait que ça soit du réchauffé, les autres choses qui m’ont dérangé dans Owari no Seraph, c’est la façon dont sont présentés les personnages féminins; je ne comprends pas pourquoi elles ont besoin d’avoir des uniformes différents, ni pourquoi elles ont toutes, sans exception, un physique de « lolis ». Pas un seul des personnages féminins n’a des traits d’adulte et c’est quelque chose dans le chara-design qui, je ne dirais pas dérangée, mais intriguée ? … Sinon, quelques incohérences ici et là, parce que, comme je l’ai déjà dit, c’est pas spécialement bien écrit et ça vole pas très haut, mais j’ai envie de dire que c’est quand même plein de bons sentiments, et j’ai passé un bon moment devant les épisodes d’Owari no Seraph.

Je serai donc au rendez-vous pour la saison 2, qui sortira en octobre, et j’espère ne pas être déçue !

Lire la suite de « Spring 2015: Final Impressions »

Publié dans Review

Spring 2015: First Impressions

SHOKUGEKI NO SOMA: FOOD WARS

« Souma Yukihara n’a qu’un rêve: succéder à son père, chef d’un petit restaurant. Mais un jour, sans crier garde, ce dernier accepte un poste dans un restaurant à New York, et du jour au lendemain, Souma se retrouve dans une école culinaire où seule l’élite a le privilège d’étudier: Totsuki. Rares sont ceux qui parviennent à en être diplômés; Souma va devoir faire de son mieux pour réaliser son rêve. »

Je ne sais pas pourquoi je me suis imaginée que c’était une bonne idée de regarder ça. C’est pas forcément un mauvais anime, je suis sûre qu’il trouvera son public, mais à mes yeux ça ne vaut pas grand chose et c’est définitivement pas un anime fait pour moi. Déjà, les anime sur la cuisine, ça ne m’attire pas des masses, mais n’importe quel concept peut se révéler intéressant s’il est bien exécuté. Là, en l’occurrence, je me suis dit qu’il y avait des chances que ça soit le cas puisque j’ai beaucoup entendu parler du manga, ce qui m’a laissé supposer que ça devait être bien.

Si je devais résumer cet épisode en un mot, ça serait: intense. Un peu trop intense, d’ailleurs. Je ne sais pas si c’est volontairement exagéré de la sorte pour donner un effet comique, ou si Food Wars se prend vraiment au sérieux mais… c’était trop épique pour un anime qui traite simplement de cuisine. Ils en font des tonnes et ça en devient très vite ridicule; ça aurait pu être drôle mais… ça m’a pas fait rire. Ce genre d’ambiance est typique au shônen, j’aurais dû m’y attendre; on en retrouve d’ailleurs tous les éléments caractéristiques: un héros qui se bat avec acharnement pour réaliser son rêve, des circonstances improbables, et beaucoup de fanservice. Comme si c’était pas déjà assez exagéré et risible comme ça, les gens ont un « foodgasm » dès qu’ils portent la nourriture de Soma et de son père à leurs lèvres. Et ne revenons pas sur le tentacle rape qui surgit dès les premières minutes.

Cet épisode a fait office d’introduction; les choses sérieuses vont réellement commencer à partir de l’épisode 2. C’est là qu’on verra l’école dans laquelle l’histoire va se dérouler, on découvrira les personnages,… par curiosité, je pense regarder au moins l’épisode de la semaine prochaine, mais Shokugeki no Soma: Food Wars n’a rien pour me plaire, et je ne compte pas m’embêter avec cet anime très longtemps.

DUNGEON NI DEAI WO MOTOMERU NO WA MACHIGATTEIRU DAROU KA

« Nous sommes à Orario, ville labyrinthe où se retrouvent tous les aventuriers en quête de gloire et de richesse. Notre héros, Bell Cranel, part à l’aventure, et espère bien trouver l’amour en chemin. Il fera la rencontre d’Hestia, une déesse sans le moindre fidèle, qui tomber aussitôt amoureuse de lui et l’aidera dans ses aventures. »

Je ne retiens pas ma leçon, il faut croire. Il faudrait que je me tienne éloignée des shônen parce que c’est vraisemblablement pas mon truc. Le concept est sympathique par contre, il y a un chouette côté RPG avec des « niveaux », des guildes, des ennemis qui laissent des cristaux derrière eux, des points d’expérience,… Mais bon, à côté de ça, on a des personnages pas spécialement attachants (vu et revus), des clichés ici et là, un aspect harem qui ne me plait pas du tout,… Les personnages au centre de ce premier épisode était Bell et Hestia; l’un est le stéréotype du héros de shônen faible qui veut devenir plus fort coûte que coûte, et l’autre est une tsundere lourdement amoureuse du héros. Quant à l’histoire, en gros, il veut devenir plus fort pour se sortir avec une fille, et.. c’est tout ? Je ne sais pas vous, mais je trouve ça un peu faible comme scénario. Il y aura sûrement plus derrière, mais c’est le seul aperçu qu’on a de l’histoire dans ce premier épisode.

(Evidemment, il y avait du fanservice un peu lourd mais pas omniprésent non plus.)

DanMachi non plus n’est pas mauvais, il a certainement du potentiel et il saura plaire à certains, mais pas à moi. Je me suis un peu ennuyée devant cet épisode, et ça ne m’inspire vraiment rien du tout.

OWARI NO SERAPH

« Là on a un sacré programme: l’action prend place dans un monde où un mystérieux virus a eu raison de la race humaine, à l’exception des enfants. Mais ces enfants, seuls survivants de l’humanité, ont été réduits à l’esclavage par les vampires. Yuichiro Hyakuya fait partie de ces enfants qui ont pour objectif de devenir assez forts pour venir à bout des vampires. »

Après les deux anime ci-dessus, ça m’a fait du bien de voir Owari no Seraph. C’était l’un des rares anime de cette saison que je sentais plutôt bien; le concept vampires VS l’humanité ne me disait rien (et ne me dis toujours rien) mais le trailer faisait de belles promesses. Et, honnêtement, il avait plutôt intérêt, parce que Wit Studio avait placé la barre très haut avec Shingeki no Kyojin, pour ensuite sortir Rolling Girls qui a créé la déception générale, donc Owari no Seraph a tout intérêt a relevé le niveau. Et après ce premier épisode, je suis tentée de dire qu’il en a le potentiel.

La plupart des gens n’ont pas pu s’empêcher de relever les similitudes avec Shingeki no Kyojin, et… il faut reconnaître qu’elles sont bien présentes:

L’humanité doit faire face à une menace d’une autre espèce. On suit un petit trio. Le protagoniste perd sa famille sous ses yeux. Il se jure alors d’exterminer tous les ennemis jusqu’au dernier. Il y a des morts tragiques dès le premier épisode, et on pleure. Résultat: les gens l’appellent déjà « Attack on Vampires ».

(Mais je me doute bien qu’Owari no Seraph va très rapidement se différencier de Shingeki no Kyojin, et qu’il s’avérera que les deux n’ont rien à voir !)

Visuellement, c’était assez joli, et l’OST (de ce qu’on a entendu jusque là) est très bon. Les personnages n’ont rien d’exceptionnel cela dit; mais ça peut encore changer (sauf pour ceux qui sont morts, c’est à dire plus de la moitié). Ferid m’a bien plu!, même si j’ai eu l’impression qu’à un moment on a plus que sous-entendu qu’il était pédophile; ça par contre, ça me plait beaucoup moins. J’aimais bien Mika aussi, et ça tombe bien parce que, je veux pas vous spoiler, mais vu le visuel de l’anime, il va revenir d’une manière ou d’une autre dans la série. (Est-ce qu’il va devenir un vampire ?) (Et s’il revient, qu’en est-il des autres enfants; ils ne sont pas sur le visuel mais si Mika revient à la vie, alors est-ce qu’eux aussi.. ?) (D’ailleurs, Ferid n’apparait pas sur le visuel mais ça ne m’étonnerait pas qu’il réapparaisse aussi; je trouve que pour un vampire il est mort assez facilement. Moi je suis old-school je pensais qu’il fallait leur enfoncer un poignard dans le cœur, vous voyez.)

En tout cas, j’ai trouvé que c’était un bonne introduction; il se passe beaucoup de choses, et ce très rapidement, mais ça s’enchaîne bien et je ne sais pas vous mais j’avais un peu l’impression de regarder un film. C’était un bon épisode, le potentiel est là, mais j’ai peur que ça baisse en qualité dès la semaine prochaine, parce qu’il semblerait qu’on se retrouve dans une école et ça pourrait devenir chiant. Mais je suis curieuse de voir quelle genre « d’organisation » Yuuichiro a rejoint, et j’ai envie de savoir comment ce type qui l’a recruté fait pour… vivre, alors qu’il a visiblement bien plus de 13 ans. Je suis curieuse!, et j’espère ne pas être déçue par la suite, j’espère quelque chose de solide, une bonne histoire, de bons retournements de situation… quelque chose de bon, de travaillé, de surprenant ! On tient peut-être là la « bonne surprise de la saison ». Peut-être.

(En tout cas, le studio a l’air de miser pas mal dessus; la saison 2 est déjà prévue pour octobre.)

Lire la suite de « Spring 2015: First Impressions »

Publié dans Review

Winter 2015: Final Impressions

Ces derniers jours, ce qui est le plus discuté sur ce blog, ce sont les nouveaux anime de ce printemps. La nouvelle saison approche à grand pas, mais avant de s’intéresser à ce qui va sortir, clôturons cette saison-ci en parlant de ce qui se termine… C’est l’heure du bilan des anime de l’hiver 2015 ! Nous allons voir où j’en suis depuis la dernière fois, où je donnais mes impressions sur les anime que je suivais alors que j’en étais à la moitié !

BINAN KOUKOU CHIKYUU BOEIBU LOVE! terminé ! (12/12) — Croyez-moi, je suis la première surprise; le mois dernier, autant je défendais le concept, autant je disais en être assez lassée. J’en étais à l’épisode 6 et j’avais l’impression d’avoir fait le tour de la question, je ne pensais franchement pas me donner la peine d’aller plus loin, et… finalement, regardez où j’en suis. Je crois que sans m’en rendre compte, je me suis un peu attachée à Boueibu, et même si on est bien loin du chef-d’œuvre, c’était un anime vraiment bon dans son genre. C’est notamment dû au fait que jamais il ne s’est pris ne serait-ce qu’une seule seconde au sérieux!, jamais il n’a prétendu être plus que ce qu’il était. Certes, il y avait des moments plus sérieux, un semblant de scénario et de développement, mais on restait toujours dans le second degrés. Binan Koukou Chikyuu Boeibu Love! était une très bonne parodie, un bon divertissement; il avait ses faiblesses mais, personnellement, l’humour m’a aidé à passer outre. Je regrette surtout que les personnages n’aient pas été assez travaillés; ils étaient sympathiques (certains plus que d’autres) mais il leur manquait quelque chose, et au final, je me ne suis pas attachée à eux autant que je l’aurais voulu. Il n’empêche que je me suis surprise à revenir chaque semaine, et même si j’ai bien failli arrêter en cours de route, j’ai fini par me « prendre au jeu » ! C’était pas excellent, mais c’était quand même bien sympa, plus que je ne l’avais espérer, et je suis contente d’être allée jusqu’au bout ! Peut-être même que… ça va me manquer. Peut-être.

TOKYO GHOUL √A arrêté à l’épisode 4(/12) — C’est avec beaucoup de déception que j’ai parlé de la deuxième saison de Tokyo Ghoul le mois dernier. J’avais perdu tout intérêt pour cet anime, et j’avais d’ailleurs quelques épisodes de retard: j’étais seulement au 4. Je ne m’en suis finalement pas infligé un seul de plus ! C’était plus pour moi; trop de personnages qui m’insupportaient, une écriture qui laisse à désirer, tout m’indifférait (m’ennuyait, en fait), il y avait trop d’action et plus assez de psychologie, et ce n’est même pas comme si l’action était bonne ! « Root 2 » aura été sans moi.

.

Pour voir la suite de ce bilan, cliquez sur « Lire la suite » mais attention!, en affichant le reste de cet article, vous risquez fortement de vous spoiler la fin de Durarara!! x2 Shou; si vous ne l’avez pas encore vu, je vous conseillerais d’attendre d’avoir fini la saison pour continuer de lire cet article. Mais si c’est déjà fait, je vous invite à cliquer, et à lire mes impressions finales sur Durarara!! x2 Shou, The Rolling Girls, Yuri Kuma Arashi, Parasyte et Magic Kaito 1412 !

Lire la suite de « Winter 2015: Final Impressions »

Publié dans News

Quand il n’y en a plus, il y en a encore: Free! bientôt sur grand écran.

Aujourd’hui, au Japon, se tient le « Free! Eternal Summer Seiyuu Event », un évènement centré autour de Free! où toutes les seiyuu sont présentes, et où ont lieu plein d’activités. Et ce n’est pas tout ! On nous avait également promis un certain nombre de révélations, de grosses annonces ! Je suis donc là pour vous en faire part ! Ce qu’on retient de cet event, c’est que:

  • Le pairing RinHaru aura le droit à son mook ! (il sera disponible à la vente dès demain, 23 mars)cavuulgu0aidskt.jpg-large (1)
  • Les deux saisons de Free! seront rediffusées au cinéma cet automne.
  • Et, le meilleur pour la fin, Free! aura le droit à un long-métrage, « High☆Speed! – Free! Starting Days », prévu pour le 5 décembre.

Alors, si vous lisez mes articles sur Free!, du moins ceux sur l’épisode 14, vous savez que je n’attends qu’une chose: un épilogue. Où on voit ce que les personnages sont devenus après la saison 2, quelques années plus tard.

Hé bien c’est exactement l’inverse qu’on va avoir ! (Mais ça me va tout aussi bien.) Le film sera une préquelle qui reprend l’histoire d' »High☆Speed! », le light novel sur lequel Free! est basé. Pour être encore plus précise, le film reprendra les évènements du tome 2, puisqu’on y verra les personnages durant leurs années collège ! (est-ce que ça veut dire qu’on ne verra pas ni Rei, ni Nitori, ni Momo?!)

  • D’ailleurs, High☆Speed! sortira en manga  !

screen-shot-2015-03-23-at-11.46.25-am.png

Publié dans Review

Free! Eternal Summer 14 (OVA) – REVIEW

Alors celui-là, on l’aura attendu… Mais est-ce que tous ces mois d’attente valaient le coup ? Cet épisode « bonus » de Free!, j’en ai déjà parlé sur le blog; j’ai exposé aussi bien mes craintes, que mes attentes et mes hypothèses. Et aujourd’hui, nous y voilà: 18 mars, la date du fameux épisode 14. Je l’ai regardé alors qu’il était encore tout fraîchement traduit, et voici mes impressions, points par points.

(Je passe en revue tout l’épisode, donc attendez-vous à des spoilers!, il est sans doute préférable d’avoir vu l’OVA avant de lire cet article.)

Lire la suite de « Free! Eternal Summer 14 (OVA) – REVIEW »

Publié dans Review

Winter 2015: Mid-season impressions

Ce type de l’article, je l’avais déjà une fois auparavant sur mon ancien blog: je pense que le concept est déjà clairement énoncé dans le titre, ci-dessous vous trouverez mes impressions sur les anime en cours cette saison. J’ai déjà donné mes premières impressions après avoir regardé le premier épisode de certaines des nouveautés de cet hiver, et maintenant on est déjà à la moitié de la plupart de ces anime, donc voici comment mon avis à évolué;

YURI KUMA ARASHI je suis à l’épisode 6 (/12) — Nous sommes maintenant à la moitié de l’anime, et les choses sont toujours aussi floues qu’au premier épisode. Bon, j’exagère un peu; en 6 épisodes, on a quand même fait un peu de chemin. La plupart de mes théories ont eu le temps de se confirmer: on parle bel et bien de lesbianisme, du regard de la société sur l’homosexualité, de l’exclusion dont sont victimes les personnes LGBT+, et du yuri et de ses clichés. Il y a encore l’un ou l’autre détail qui m’échappe, mais on parle d’Ikuhara donc je pense que rien ne sera vraiment clair jusqu’aux tout derniers épisodes, et encore!, il y a de fortes chances qu’on se retrouve avec une fin libre à l’interprétation de chacun. Aussi, on a eu l’occasion d’approfondir un peu le personnages de Lulu, avec un très bon épisode sur son passé et sa rencontre avec Ginko. Et c’est à peu près tout ! On a appris deux/trois choses par-ci par-là; que Ginko a un lien avec Kureha (et sa mère), que c’est pour ça qu’elle est venue de l’autre côté du mur, qu’elle n’est pas l’ennemie de notre héroïne mais que, au contraire, elle l’aime,… Mais en y réfléchissant, on en sait toujours très peu sur la situation, sur les personnages, et sur ce qui nous attend. Je ne sais toujours pas où cet anime va nous emmener, mais… j’ai envie de savoir. Jusque là, Yuri Kuma Arashi ne me déçoit pas, c’est un anime qui me plait autant que je l’avais prévu, et pour l’instant je prends mon pied.

En tout cas, Yuri Kuma Arashi ne fait pas l’unanimité: beaucoup de gens lui reproche son fanservice, on l’accuse de sexualiser les relations homosexuelles,… Ces critiques, je les retrouve souvent, et j’ai envie de profiter de cet article pour y répondre. Parce que je pense que les gens se méprennent grandement sur les intentions d’Ikuhara. J’avoue avoir, moi aussi, du mal avec le « fanservice », à certains moments. Mais dire qu’Ikuhara sexualise les lesbiennes… Si c’était le cas, vous me connaissez, je ne soutiendrais pas cette œuvre, mais il se trouve que Yurikuma critique justement le yuri et ses stéréotypes irréalistes qui idéalisent et sexualisent les lesbiennes, et Ikuhara travaille sur YKA avec Morishima Akiko. C’est une mangaka qui fait principalement des yuri, elle est elle-même lesbienne et c’est elle qui illustre Yuri Kuma Arashi; qui plus est, Ikuhara lui demande souvent conseil car il a conscience de sa position, il sait bien qu’en tant qu’homme hétérosexuel il a besoin de l’avis et de l’aide d’une personne comme Morishima.

Voilà, je me suis un peu attardée sur YKA, mais je tenais vraiment à signaler ça parce que j’ai l’impression que nombreux sont ceux qui ignorent de quoi retourne réellement cette œuvre, et se trompent sur ses intentions.

BINAN KOUKOU CHIKYUU BOEIBU LOVE! je suis à l’épisode 6 (/12) — Un autre anime avec lequel les gens peuvent être bien durs ! Ce qu’on lui reproche souvent, à lui, c’est d’être sexiste, parce que… ça serait mettre les garçons sur un piédestal pour faire des chose que les filles font depuis toujours, en fait on accuse les garçons de voler la vedette aux filles, dans un genre qui leur est pourtant consacré. Après tout, on dit « magical girl« , et pas « boy »… Et je comprends d’où vient cette critique, mais là encore, je pense qu’il y a méprise. Certes, c’est toujours mieux d’avoir un cast féminin, alors là il est exclusivement masculin, mais je ne pense pas que ça soit une mauvaise chose et que ça rende automatiquement cet anime misogyne, puisqu’à défaut d’avoir des personnages féminins, l’anime est clairement destiné aux femmes. Certes, les autres anime du genre « magical girl » mettent les femmes au cœur de l’action, mais la majeure partie du temps, elles y sont sexualisées, car le public visé est masculin (bien qu’on puisse citer des exceptions). Pour le coup, c’est aussi bien d’avoir un anime qui s’adresse aux femmes, et qui leur donne leur fanservice à elles.

tumblr_nj1tl0OVp01qhazdzo1_1280

Contrairement à ce qu’on peut entendre, je trouve personnellement que c’est bien, c’est un bon concept; en plus c’est original, qui n’a jamais voulu voir des magical « boys » ? Mais bon, outre tout ça, qu’est-ce que ça vaut?, c’est ça la vraie question. Hé bien, même si je dois avouer qu’au début je trouvais ça bien fun (ça l’est toujours d’ailleurs), j’ai perdu beaucoup de mon intérêt pour cet anime. Je ne dirais pas que je suis déçue, parce que je n’en attendais pas grand chose, mais je suis lassée. On a vite fait le tour de la question; nous sommes à la moitié de l’anime, et force est de constater qu’il n’y a pas vraiment d’histoire, pas de fil conducteur, donc… si j’ai le temps quand les cours reprendront, j’irais probablement jusqu’au bout, mais je n’aurais aucun mal à arrêter si besoin est, parce que je ne pense pas que Binan Koukou Chikyu Boueibu Love ait encore quoi que ce soit de bien intéressant à offrir. Mais c’est sympa, c’est rien de trop sérieux et je pense que ça réussira à divertir la plupart des gens !, sauf que je n’accroche pas plus que ça, je suis pas tellement « dans le délire » et je ne sais pas si je serais encore de la partie pendant bien longtemps.

Bref!, j’ai dit ce que j’avais à dire, j’ai passé beaucoup de temps sur ces deux premiers anime, le reste va être beaucoup plus rapide.

TOKYO GHOUL√A je suis à l’épisode 4 (/12) — Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas à jour sur cette deuxième saison de Tokyo Ghoul, et ça ne risque pas de s’arranger puisque j’envisage d’arrêter. Cette saison nous l’a confirmé: Tokyo Ghoul, c’est plus que ce que c’était. Plus rien ne m’intéresse là-dedans, ni l’histoire, ni les personnages, et la qualité a vraiment baissé en comparaison à la première saison, donc… j’en ai vu assez, ce n’est pas encore sûr mais je pense m’arrêter là.

DURARARA X2 SHOU je suis à l’épisode 6 (/??) — Pas une seule chose à reprocher à cette saison pour l’instant ! En même temps, je l’attendais depuis tellement longtemps, je ne sais pas si j’arrive à vraiment être objective mais… je pense qu’on peut dire que ça valait le coup d’avoir attendu, c’est impeccable. Cela dit, je ne vais pas trop m’étendre dessus parce que j’ai, au final, pas tant de choses que ça à dire; j’adore, c’est l’anime que je préfère cette saison, mais… Comme j’avais abandonné l’idée de voir la suite être adapté en anime un jour, ça fait bien longtemps que je suis renseignée sur les romans, tant et si bien que pour l’instant je ne découvre rien, je savais ce qui allait se passer et je sais ce qu’il va se passer dans les prochains épisodes donc j’ai pas aucun commentaire à faire sur l’histoire ou les personnages, ce n’est rien de très nouveau pour moi.

THE ROLLING GIRLS je suis à l’épisode 6 (/??) — J’ai beaucoup de mal avec cet anime; j’ai envie d’aimer Rolling Girls, mais j’ai énormément de mal à accrocher. Quand je regarde un épisode, je mets plusieurs fois sur « pause » parce que je n’arrive pas à rester intéressée par ce qu’il se passe. Pourtant, j’aime bien, c’est pas mauvais, c’est agréable à regarder, et surtout, c’est magnifique. Je l’avais déjà dit dans mon article « premières impressions » mais je suis fan du graphisme, je suis dingue de l’animation et du chara-design: visuellement, c’est superbe, j’ai rien à redire. Mais j’ai l’impression qu’il ne se passe rien, c’est divertissant mais… pas assez, du moins pour moi. Je n’ai pas pour projet d’arrêter, mais pour l’instant, ça ne me passionne pas.

tumblr_njvn0wtgaK1ry3em3o1_500

Concernant les anime des saisons précédentes;

Je continue, encore et toujours, Magic Kaito 1412, ainsi que Parasyte. Je suis à jour, 18/24 épisodes pour les deux. C’est rien de transcendant mais c’est très divertissant; chacun à leur manière, ils trouvent le moyen de me garder intéressée tout au long de l’épisode et de me faire revenir chaque semaine. Et évidemment, je suis toujours Sailor Moon Crystal; avec 15 épisodes sur 26 je suis également à jour sur cet anime-là. L’arc Black Moon vient tout juste de débuter, et ça commence très bien, je suis très impatiente pour la suite.

Et vous alors ?! Quels anime suivez-vous ? Quels sont ceux que vous avez arrêtés ? Dites-moi tout !