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Derrière les voix de nos personnages préférés: le métier de seiyuu.

On commence à avoir fait le tour du sujet de l’industrie de l’anime, mais il y a encore une petite chose que je tiens à traiter depuis la création de ce blog: le métier de seiyuu. Notamment parce que je l’avais déjà fait sur mon ancien blog, et c’était un article que j’avais pour projet de recycler, mais j’ai finalement laissé ça de côté, et aujourd’hui, j’ai décidé d’entièrement le refaire. Il rejoindra la série des autres articles sur l’industrie de l’anime, je vous mets les liens ci-dessous si vous ne les avez pas encore lus !

Avant de commencer, je ne pense pas avoir besoin de vous expliquer ce que veut dire le terme « seiyuu, mais juste au cas où…

C’est tout simplement l’équivalent japonais du mot « doubleur » / « comédien de doublage ». Quand on pense « seiyuu », on pense tout de suite aux talentueuses personnes qui prêtent leurs voix aux personnages d’anime, mais le métier de seiyuu ne se réduit pas à l’industrie de l’anime, il peut également consister à doubler des personnages de jeux-vidéos, drama CD,  séries et films étrangers, ou encore faire la voix-off de programmes non-japonais,…

Avant d’être appelés « seiyuu », les comédiens de doublage japonais étaient qualifiés de « koe no haiyuu » (mais comme c’était trop long, on a seulement gardé le dernier kanji!). Cette expression peut être traduit en anglais par « voice actor », terme qu’on retrouve encore sur certains sites ou dans certains magazines. Il n’est pas rare de croiser l’abréviation « VA » (Voice Actor) ou « CV » (Character Voice).

De la même façon que je l’avais fait pour l’article qui traitait des étapes de la production d’un anime, et de toutes les difficultés qui allaient avec, cet article consistera en une petite sélection d’articles qui traitent du métier de seiyuu.

Ce qui me gêne un peu, c’est qu’à chaque fois, c’est des liens vers des sites anglophones que je propose, et j’ai bien conscience que tous mes lecteurs ne sont pas parfaitement bilingues; le problème, c’est que j’arrive jamais à trouver mon bonheur sur des sites français (cela dit, si vous avez des bonnes adresses, n’hésitez pas à les partager) ! Mais du coup, je m’engage à traduire les points les plus importants. C’est parti !

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Singing and dancing lessons, too!? An inside-look at a Tokyo voice acting academy, par Krista Rogers sur RocketNews24. [ http://en.rocketnews24.com/2015/12/02/singing-and-dancing-lessons-too-an-inside-look-at-a-tokyo-voice-acting-academy/ ]

Ha… j’ai l’impression de préparer un oral d’anglais pour le bac: je rassemble des documents sur un même thème, et j’en fais la synthèse… J’espère que ça fait pas trop scolaire, mais c’est un article que je tenais vraiment à partager.

Comme vous le savez, le Japon prend le métier de comédien de doublage un peu plus au sérieux que la plupart des autres pays, tant et si bien qu’il y a même des écoles qui forment à ce métier. Une des journalistes du site RocketNews24 s’est rendue dans l’une de ces écoles: la « Amusement Media Academy » dans le quartier d’Ebisu à Shibuya.

On y découvre qu’en plus de prendre des cours de doublage, les élèves aspirants à devenir doubleurs doivent également prendre des cours de danse et de chant. En fait, on a déjà vu dans un article précédent qu’être seiyuu, ça rapportait pas des masses. A moins… d’être vraiment très populaire, de bosser sur plusieurs anime en même temps, et d’accéder au statut d’ « idol ». C’est le cas de, par exemple, Miyano Mamoru ou Yukari Tamura: leur métier de seiyuu a été un tremplin pour une carrière musicale. Des seiyuu comme ça, il y en a de plus en plus ces dernières années, et si on veut vraiment vivre de ce métier, c’est ce qu’il faut viser. Du coup, pour se démarquer et réussir, il faut rassembler différentes compétences: être bon en doublage, ce qui implique savoir jouer la comédie, mais aussi savoir chanter et danser.

La journaliste était surprise de voir que leur cours ne consistait pas simplement à réciter un texte derrière un micro: les élèves jouent leur script, comme s’ils faisaient une pièce de théâtre. Mais ça, à la rigueur, ça ne me surprend pas plus que ça; même en France, si on veut faire carrière dans le doublage, il faut passer par la case théâtre, les deux sont intimement liés, c’est pas pour rien qu’on parle de comédien de doublage. Mais c’est vrai que c’est assez impressionnant de voir à quel point cette profession devient exigeante: il faut savoir parfaitement jouer la comédie, savoir danser, et chanter avant de pouvoir envisager une carrière professionnelle.

L’article est accompagné de deux vidéos, l’une se concentre sur le déroulement des cours, et l’autre est une interview de la seiyuu Hiro Yuki.

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Faire un anime: qu’est-ce que ça coûte ?

Je suis de retour avec un article sur l’industrie de l’anime ! Sur ce blog, on a déjà vu pas mal de choses à ce sujet:

Aujourd’hui, pour compléter tout ça, on va parler budget. Il était temps ! Je pense que pour comprendre l’industrie, il est essentiel d’avoir une idée du coût de production d’un anime, mais c’est pas des chiffres évidents à estimer sachant que ça peut pas mal varier d’un studio à l’autre selon les moyens de ce dernier. Mais d’après ce que j’ai trouvé, voilà ce que ça représente, en moyenne:

– D’après une étude de la Media Development Research Institute Inc. datant 2010, le coût de production d’un épisode d’anime de 30 minutes était autour de 11 million de yen, ce qui, avec le taux de change actuel (11/11/2015), reviendrait à environ 83 384€. Et pour entrer un peu plus dans les détails…:

  • Œuvre originale: 378€
  • Scénario: 1 515€
  • Réalisation de l’épisode: 3 790€
  • Production: 15 165€
  • Supervision de l’animation: 1 894€
  • Animation: 11 367€
  • In-betweening (animation intermédiaire): 8 340€
  • Nettoyage: 9 096€
  • Arrière-plans: 9 096€
  • Photographie: 5 307€
  • Son: 9 096€
  • Equipements: 3 033€
  • Montage: 1 516€
  • Impression: 3 791€

Ces chiffres sont issus du magazine Shuukan Tôyô Keizai. Source: Crunchyroll

– Et histoire d’avoir des chiffres un peu plus récents, il y  a quelques mois, Masamune Sakaki (un animateur 3D dans l’industrie de l’anime) a affirmé qu’un anime de 13 épisodes coûtait environ 250 million de yen. Avec le taux de change actuel, en euro, ça représente 1 893 767€. En juillet, Takayuki Nagatani (le producteur de Shirobako) a également estimer le coût de production d’un anime: dans une interview, il affirme qu’un anime de 24 épisodes représente une somme d’environ 500 million de yen, soit 3 785 798€.

Source: Anime News Network

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C’est pas gratuit tout ça ! Mais même si ces sommes peuvent paraître impressionnantes, comparé aux budgets qu’on a par chez nous, c’est… c’est vraiment pas grand chose. Par exemple; Nickelodeon a des budgets qui vont de 560 000 à 650 000€ par épisodes pour ses séries animées; et, même si je retrouve plus aucune source fiable pour le confirmer, je crois même qu’Avatar: The Last Airbender revenait à environ 830 000€ par épisodes.

Mais voilà, le fait est que produire un anime, ça demande pas mal d’argent, tout ça pour beaucoup de restrictions et un salaire de misère. Donc quand on fait des dépenses pareilles, tout ce qu’on peut espérer, c’est que l’anime soit rentable.

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Sauf que la majeure partie du temps, ce n’est pas le cas ! C’est pour ça que la plupart des studios galèrent, et certains font même banqueroute (comme ça a été le cas récemment pour Manglobe) !

Le truc, c’est que les anime qui rapportent le plus d’argent, c’est les anime destinés aux enfants, les anime « tout public » qui s’adressent à la famille et qui sont diffusés pendant la journée. Détective Conan, Crayon Shin-chan, One Piece,… tous ces anime ont plus de 700 épisodes, et se payent le luxe d’être diffusés à la télé depuis des années et des années ! Sazae-san existe depuis 1969, a plus de 7 000 épisodes, et est toujours en cours de diffusion à l’heure d’aujourd’hui ! Au Japon, ce sont ces anime-là qui sont populaires auprès du public « mainstream » et qui rapportent aux studios d’animation.

Les autres anime synonymes de succès commercial sont ceux qui arrivent à se créer une large fanbase à l’étranger. C’est le cas, par exemple, de Shingeki no Kyojin, qui a réussi à séduire un public international, qui est regardé par des gens qui ne s’intéressent même pas aux anime,… (Et autant dire que le studio essaie d’en tirer le plus d’argent possible par le biais d’une multitude de campagnes marketing.)

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Mais les anime comme Heavy Object, Starmyu, Yuru Yuri, Haikyuu!!,… (pour en citer des récents) sont largement moins regardés à la télévision japonaises, notamment parce qu’ils sont diffusés tard le soir. La plupart des anime vise un public de niche, et la niche en question, c’est bien sûr les otaku.

Ces anime ne sont donc pas ceux qui marchent le mieux, ce ne sont pas ceux qui touchent un public « mainstream », et pourtant, on continue d’en produire. En masse. A chaque saison, y’en a un nouvel arrivage, et parfois, on a l’impression qu’il n’y a que ça. Que ça soit destiné à un public masculin qui aime les seins qui rebondissent et les lolis moe, ou que ça vise un public féminin qui aime le boy’s love et les bishônen. La raison, c’est que les otaku sont des fans dévoués, obsédés, collectionneurs. C’est le public le plus susceptible de claquer tout son argent dans des DVDs et des produits dérivés. Et ça tombe bien, parce que vu que c’est pas avec les taux d’audience que les studios vont rentabiliser ce qu’ils ont dépensé pour la production d’un anime, la majeure partie de leur argent va venir de là: les grosses campagnes publicitaires, les ventes de DVDs et de produits dérivés, la vente de figurines, l’organisation d’events,… Et même comme ça, c’est très rare qu’un studio arrive à faire des bénéfices, peu arrivent à récupérer l’argent qu’ils ont dépensé durant la production.

Et c’est aussi pour ça que peu d’anime osent prendre des risques et faire quelque chose de différent, parce que si c’est ni un anime tout public, ni un anime pour otaku, c’est dur de se trouver un public et de faire vendre.

Mais bon, tout ça, j’ai le souvenir d’en avoir déjà parlé d’un autre article, donc j’espère que vous le saviez déjà !

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Ce qu’il faut retenir de cet article, c’est que: produire un anime revient cher aux studios d’animation, et c’est même pas rentable.

Je pense avoir fait le tour de la question; j’imagine qu’il y aurait encore des choses à dire mais j’ai fait ce que j’ai pu avec mes connaissances sur le sujet qui restent limitées ! J’espère que cet article vous a plu et vous aura appris quelques trucs; si vous voulez que je me penche sur un autre aspect de l’industrie de l’anime dans un prochain article, n’hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires !

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Animal Crossing – Happy Home Designer: réveillez la Valérie Damidot qui sommeille en vous.

J’ai craqué. J’ai craqué très rapidement, le lendemain de sa sortie, en fait. Le week-end où j’aurais dû réviser pour mes examens. … Peut-être pas la décision la plus sage que j’ai prise de ma vie, mais qu’est-ce que je ne ferais pas pour Animal Crossing. Si vous aussi vous aimez Animal Crossing, et que ça vous intéresse de me lire là-dessus, j’ai déjà écrit un article sur New Leaf il y a quelques mois: il est ici ! Mais aujourd’hui, c’est pour parler du spin-off, « Happy Home Designer », que je suis là. Cet opus est entièrement consacré à la déco, et non plus à la « simulation de vie ».

Notre personnage travaille donc chez Nook Immobilier après que celui-ci est agrandi son agence, et se soit installé à « New Town ». Nos collègues sont des personnages que l’on connait déjà des précédents opus, à savoir Lionel et Max, ainsi que Marie qui traîne beaucoup à l’agence puisqu’elle se charge des projets communautaires. Il y a également une petite nouvelle: Lou, la nièce de Lionel !

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Stéphane Plaza et son équipe.

Notre seule activité dans ce jeu est donc de décorer des maisons, et des bâtiments publics. Ca parait peu dit comme ça, et effectivement, ça devient vite répétitif, mais rassurez-vous, y’a quand même de quoi faire !

Mais avant d’aller plus loin, il faut que je clarifie quelque chose. Ce n’est pas la première fois que je parle d’Happy Home Designer sur ce blog, je l’avais déjà fait quand il avait été annoncé, et à ce moment-là, c’était encore un peu confus dans ma tête: ça marche avec des cartes amiibo, mais où est l’intérêt ? est-ce qu’on peut jouer sans ? est-ce que Nintendo essaie juste de me ruiner par tous les moyens possibles ? Avant d’aller plus loin, je vais vous éclairer sur ce sujet.

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Chaque jour, quatre nouveaux habitants apparaissent dans notre ville, et à force de jouer, on débloque les +300 habitants du jeu. Mais si vous êtes impatients, et qu’il y a un personnage précis que vous voulez voir apparaître immédiatement dans votre ville, il vous suffit de scanner sa carte amiibo. Grâce aux cartes amiibo, vous pouvez aussi inviter des personnages dans des maisons que vous avez décoré ou dans des bâtiments de votre ville. Il y a aussi des cartes « spéciales », qui offrent les mêmes possibilités, mais avec des personnages « spéciaux »; comprenez par là, les personnages qui ne sont pas des villageois, soit Tom Nook, Resetti, Kéké,… Trois séries de cartes vont paraître, et contiendront chacune 100 cartes (83 villageois et 17 personnages spéciaux). Il y en a déjà une disponible dans le monde entier, et la prochaine sortira le 30 octobre au Japon. Voilà.

Tout ce que vous devez retenir de ça, c’est que vous n’en avez pas besoin pour avancer dans le jeu. C’est 100% optionnel, et heureusement, parce qu’un paquet coûte environ 5€, et ne contient que 3 cartes, et c’est totalement au hasard. C’est à dire que si vous voulez un personnage en particulier, et que vous tombez pas dessus au premier coup, vous allez devoir acheter des paquets de carte jusqu’à ce que vous tombiez dessus, et vous allez probablement amassez plein de cartes en double, voire en triple. Et c’est même pas le pire: il n’y a que la New Nintendo 3DS qui lit les cartes amiibo. Si vous avez une 3DS, 3DS XL ou une 2DS, il faut acheter un lecteur NFC, et il coûte 20€. Je claque beaucoup d’argent dans Animal Crossing, mais j’ai des limites, et ça, c’en est une.

Bref, fermons la parenthèse sur les cartes amiibo et passons aux choses sérieuses.

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Yup. That’s me.

Commençons par le commencement.

Ci-contre, c’est moi.

Tom Nook sait qu’un nouvel employé va arriver dans son agence, et questionne Lou à son sujet: c’est comme ça qu’on créé notre personnage, qu’on lui donne son prénom et son physique.

Dans les précédents opus, il y avait un certain nombre de visages prédéfinis, et on s’en voyait attribué un en fonction des réponses qu’on donnait aux questions à Charlie/Amiral. Après, on pouvait changer notre coupe et notre couleur de cheveux en allant chez l’Esthetichien, et, dans New Leaf, on pouvait même avoir des lentilles de couleur.

Dans Happy Home Designer, on a directement le choix entre toute une gamme de visages, coupes, couleurs de cheveux, et même couleurs de peau (!!!!!). Comme ça, dès le début du jeu, on a un personnage qui nous plait.

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Encore d’autres titres que j’écoute en boucle…

Je sais pas vous, mais moi j’aime bien ces articles où je partage la musique qui me plait. J’espère qu’on a ça en commun, parce qu’aujourd’hui je suis de retour avec un article « titres que j’écoute en boucle ». Cette fois, ma sélection contient beaucoup d’artistes ~mainstream~, y’en a que j’aurais même pas besoin de présenter, mais j’espère quand même que vous allez découvrir des chansons qui vous plairont !

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Qu’y a-t-il sur les étagères de ma bibliothèque ?

Pas grand chose. Ou du moins, plus grand chose. Quand on voit mon blog, on pourrait assumer que j’aime les manga, et que par extension, j’en lis souvent. Que nenni !, c’est du passé tout ça. Même s’il est vrai que, lorsque j’étais au collège, c’était là-dedans que partait tout mon argent.

J’en lisais, et j’en achetais, beaucoup; je ressortais pas d’une librairie sans avoir les bras plein à craquer de manga. Puis vint 2012; nos projets de voyage au Japon se sont concrétisés, mais pour pouvoir partir, il fallait que je paye mon billet d’avion, et après ça, que je continue à économiser pour pouvoir me faire plaisir sur place. Du coup, vu que je devais me serrer la ceinture pendant un peu plus d’un an, j’ai fait l’impasse sur quelques trucs, dont les manga. J’en achetais toujours, mais considérablement moins. Et quand enfin, j’ai à nouveau eu de l’argent à claquer là-dedans, j’avais pris du retard sur tellement de séries que je savais plus vraiment par où commencer. Et c’était sans compter sur tous les nouveaux titres qui avaient été licenciés. Ca m’a un peu découragée à reprendre les manga, d’autant plus que pendant le laps de temps où j’en avais pas acheté, je m’en suis aussi un peu désintéressée, tant et si bien que j’en lisais même plus en scans sur internet.

TL;DR: ça fait maintenant des années que les étagères de ma bibliothèque prennent la poussière. Malgré tout, il y a encore quelques titres que je suis et que j’affectionne, et aujourd’hui, dans cet article, j’avais envie d’en partager quelques uns avec vous. Voilà. C’était tout un pavé pour dire « les manga, c’est plus trop mon truc, mais je vais quand même en parler ». Vous pouvez vous en douter: il n’y aura aucune licence récente dans cet article, c’est pas sur ce blog que vous allez être tenu au courant des dernières sorties manga, mais j’espère quand même que vous allez découvrir des manga qui vous plairont !

9782351425879Et… le premier manga que je tiens à présenter n’est autre que Les Vacances de Jésus et Bouddha. Aussi appelé « Saint Young Men », il a été créé par Hikaru Nakamura en 2006, et est arrivé dans notre pays en 2011, chez Kurokawa !

On y suit le quotidien de deux amis qui ont décidé de prendre de petites vacances bien méritées à Tokyo. Ils louent un appartement ensemble, et tentent de s’adapter aux us et coutumes de ce pays auxquels ils sont étrangers. Ca aurait pu être un slice of life tout ce qu’il y a de plus banal, si nos protagonistes n’avaient pas été Jésus et Bouddha ! Et la Terre, ça fait bien 2 000 ans qu’ils n’y avaient plus poser les pieds; ça facilite pas leur intégration, et ça donne lieu à des situations pour le moins cocasses.

Sans prise de tête, Les Vacances de Jésus et Bouddha est un manga léger, plein d’humour, avec de très jolis dessins,… on s’en lasse pas, et on passe toujours un bon moment quand on en a un tome entre les mains. Je pense qu’il est aussi important de préciser que bien que ça soit un manga classé « comédie », et qu’il contient une tonne de références au christianisme et au bouddhisme, il ne se moque pas de la religion. Au contraire, l’auteure en est très respectueuse !,et a pris le temps de faire ses recherches.

L’idée est originale, et c’est tout à fait le genre d’humour que j’aime, mais comme c’est un slice of life, il n’y a pas vraiment d’histoire, de fil conducteur, donc si vous recherchez un scénario travaillé, des personnages développés et de l’action, ce n’est probablement pas pour vous. Mais si vous cherchez un manga de qualité pour passer le temps, je vous conseille vivement Les Vacances de Jésus et Bouddha ! 10 tomes sont disponibles en France.

Afterschool-Charisma-tome-1-de-Kumiko-SuekaneOn change totalement de registre avec Afterschool Charisma, un seinen de Suekane Kumiko. L’histoire se déroule à l’académie St Kleio, qui a la particularité de n’accueillir que des clones de grands noms de l’Histoire: Beethoven, Napoléon, Jeanne d’Arc, et même Hitler. On ne sait pas pourquoi ils existent, mais on attend d’eux à ce qu’ils suivent le même chemin que leurs « originaux » en excellant dans les mêmes domaines.

L’intrus, c’est Shiro Kamiya. Le fils du directeur, mais aussi le seul élève « ordinaire » de l’école.

Alors j’avoue, j’ai quelques tomes de retard, mais croyez-moi, c’est l’un des manga les plus passionnants qu’il m’ait été donné de lire. Le concept est génial, et, dieu merci, il est bien exploité. L’histoire est prenante, c’est un thriller avec beaucoup de suspens, de retournements de situations, de révélations, d’action,…Mais par dessus tout, c’est surtout les personnages qui m’ont convaincue; chaque clone réagit différemment à sa situation, mais la grande partie des élèves de St Kleio sont perdus, incompris, torturés, et ils rêvent tous à un autre destin. Ils sont tous touchants, et intéressants à suivre. Ce manga-là, j’ai bien envie de le recommander à tout le monde. En plus, le chara-design est magnifique, j’adore les dessins de Suekane; en espérant qu’on ait les mêmes goûts et que ça sera aussi votre cas.

Il est sorti en 2009 au Japon, et en 2011 en France. Avec 12 tomes, la série s’est achevée au Japon l’année dernière; à l’heure actuelle, Ki-oon en propose 10. 

(Et pour finir, un petit mot sur l’auteur ! Elle se fait aussi connaître sous le pseudonyme de « Cinnamon », et parfois « Macho », sous lequel elle publie d’excellents doujinshi IwaOi. Avis aux amateurs.)

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Faire un épisode d’anime: quelles sont les étapes et les difficultés ?

Qu’est-ce que ça demande de faire un épisode d’anime ? Comment procède-t-on ? Généralement, quand j’ai une petite panne d’inspiration et que je vous demande des idées d’article, ce sujet là revient quasiment à chaque fois. Evidemment, j’aimerais bien répondre à vos attentes; le problème, c’est que je ne suis pas assez renseignée pour vous offrir un article complet sur le sujet. Alors pourquoi suis-je malgré tout en train d’écrire ces lignes ? Parce qu’on me le demande souvent, déjà, et que je vois beaucoup de gens descendre des studios pour la qualité de leur animation, et que je pense que cet article serait l’occasion de montrer un peu la réalité de l’industrie de l’anime.

Mais comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas la personne la plus qualifiée pour parler de ça, donc cet article sera plutôt une compilation de liens vers des posts qui parleront de la création d’un épisode d’anime mieux que je ne pourrais jamais le faire moi-même.

Avant, peut-être que ça vous intéresserait aussi de lire mon article sur ce que ça implique de créer un anime: pourquoi on en fait ? qui décide de les faire ? qu’est-ce qui décide du nombre de saisons ?

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  1. Pour commencer, je vous propose un graphique qui détaille chacune des étapes de la production d’un épisode d’anime. Ca résume plutôt bien n’importe quel grand discours sur le sujet. (A noter cependant que tous les studios ne suivent pas forcément le même schéma.) Ce graphique vient du site anglais du studio d’animation AIC, mais je l’ai trouvé sur Washi’s Blog, qui a un excellent article détaillant chacune des étapes du graphique. Et à la fin de ce même article, il y a plein de liens vers d’articles utiles sur le même sujet, donc si vous êtes curieux de savoir comment on fait un épisode d’anime, et que vous comprenez l’anglais, c’est vraiment l’article que je vous conseille de lire. prod
  2. Ensuite ! Danny Choo, de Culture Japan, se posait la même question que nous, et est allé mener sa petite enquête directement sur le terrain. La vidéo ci-dessous a été filmée au sein du studio J.C.Staff, et nous montre les différentes étapes de la production d’un épisode.
  3. Et maintenant qu’on a vu le processus par lequel on passe pour faire un anime, je pense qu’on a tous conscience du travail colossal que ça demande de faire ne serait-ce qu’un seul épisode. Et comme si ce n’était déjà pas assez dur comme ça, les employés travaillent tous dans des conditions assez déplorables. Pour finir, j’aimerais vous rediriger vers un tweet qui nous fait une petite piqure de rappel quant aux conditions dans lesquels sont produits nos anime.

« Certaines personnes, comme le producteur, le réalisateurs, certains designers et assistants producteurs, touchent un salaire durant toute la production, donc on essaie de réduire les horaires de travail pour limiter le coût de la production.

Mais la plupart des membres du staff sont des « freelancers »(/travailleurs indépendants).

Financièrement, c’est impossible de faire travailler tous les employés au sein du studio. Seulement un studio a su le faire, le studio Ghibli.

Le problème n’est pas que les studios sont radins.

Les studios d’animation japonaise sont de petites entreprises qui se démènent avec les budgets accordés par leurs clients. Ils ne détiennent aucun droit.

Généralement, ils ne font pas d’importants bénéfices et ne sont pas en mesure d’investir leur propre argent dans la PI qu’ils créent.

Au Japon, les budgets pour l’animation sont ridiculement bas.

Dans les années 60, pour mettre en place son idée de produire des séries animées hebdomaires, Osamu Tezuka a demandé aux animateurs de faire un tas de sacrifices. Travailler très dur, pour un très petit salaire.

50 ans plus tard, c’est toujours la norme.

Lors de la production d’une série télévisée, un animateur est généralement payé autour de 36€ (40$) pour animer une « cut ». Et les « inbetweeners » gagnent autour d’1€80 (2$) par dessin.

Pour vivre de leur métier, les animateurs doivent travailler très vite, et ne peuvent pas se permettre de travailler seulement sur une série. Une grande partie des animateurs sont des travailleurs indépendants qui travaillent pour plusieurs studios à la fois.

Le problème, c’est que l’industrie de l’anime produit maintenant trop de contenu, à un rythme extrêmement rapide.

Il n’y a pas assez d’animateurs qualifiés et expérimentés pour superviser la production et enseigner aux débutants.

Les studios n’ont d’autres choix que de travailler avec des animateurs peu qualifiés, parfois même avec des amateurs qui font ça seulement pour un passe-temps.

Ils n’ont aussi pas d’autres choix que de d’externaliser le travail dans d’autres pays, pas pour limiter les dépenses, mais pour finir l’épisode à temps.

Tout le monde dans l’industrie est constamment incroyablement occupé.

Surtout les animateurs qualifiés. Mais même les plus médiocres sont demandés régulièrement.

Et c’est très courant que personne ne travaille sur votre série jusqu’au tout dernir moment, parce que tout le monde se démène déjà ailleurs pour respecter les délais d’autres productions.

Actuellement, c’est aussi courant d’entendre les gens parler de « miracle » quand un épisode est diffusé à temps. Parfois, son animation n’a commencé que deux semaines avant la diffusion, et des épisodes peuvent être terminés seulement quelques heures avant d’être montrés à la télévision. La qualité sera peut-être médiocre, mais ce qui compte le plus, c’est d’avoir quelque chose à mettre à l’écran. »

Bon, je plaide coupable: je me plains aussi souvent de la qualité d’animation. Mais quand un épisode est particulièrement dégueulasse à regarder, comme c’était le cas cette semaine avec Dragon Ball Super, ou comme ça a déjà été le cas avec Sailor Moon Crystal, DRAMAtical Murder,…, c’est l’occasion de penser aux conditions dans lesquels sont contraints de travailler les animateurs. Et d’appécier le travail qu’ils font, même si parfois ils ne sont pas toujours à la hauteur, parce que comme on a pu le voir à travers cet article, c’est un travail monstre que de produire un anime, et les conditions de travail des employés sont catastrophiques. Et les budgets ne sont jamais énormes, il faut souvent faire des coupes, et les studios essaient de rattraper la qualité de l’animation tant bien que mal dans les DVDs/Blu-ray (parce qu’à ce moment là, le budget est plus important).

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dramaaaUn animation médiocre est forcément vue comme un défaut; il n’empêche que ça serait bien si on pouvait essayer de mieux comprendre les raisons derrière un travail « bâclé ».

Voilà, c’est ici que s’arrête cet article: j’espère que vous l’avez trouvé intéressant, et qu’il vous a plu ! Et que maintenant, vous comprenez mieux l’industrie de l’anime, et comment fonctionne la production d’un anime. Avec toutes les critiques que s’est pris le dernier épisode en date de Dragon Ball Super, j’ai pensé qu’il serait important de se rappeler le travail monumental derrière chaque épisode d’anime, et tous les sacrifices que font les employés.

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Ce que je retiens du Wonder Festival…

Le Wonder Festival de l’été 2015 a eu lieu ce 26 juillet; pour ceux qui ne connaissait pas, le « WonFes » est une convention qui a lieu deux fois par un (une fois en hiver, et une fois en été), où sont exposées et vendues des figurines. Beaucoup y sont annoncées ou révélées, et dans ce rapide petit article, je ne vous propose non pas un bilan de l’évènement, mais juste ma mini sélection de figurines !

Mention obligatoire de Free!: les versions peintes des figurines « Future Fish » dont j’avais parlé en mai dernier sont maintenant disponibles:

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Toy’s Works sortira aussi des figurines de Rin et Sousuke, inspirées de l’OVA où les personnages s’affrontent dans une bataille de pistolets à eau:

tumblr_ns2mbpNPPq1qfzlwxo8_1280 Ils ont aussi révélés de nouveaux straps: tumblr_ns2mbpNPPq1qfzlwxo7_500


Le prototype de la figurine Ciel Phantomhive par Aniplex+; une collaboration entre Yana Toboso et Iwanaga Sakurako.

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Je la trouve superbe même si encore une fois je suis un peu mal à l’aise avec la façon dont est représenté Ciel; la pose, la cravache, tout ça… Ca m’aurait peut-être moins choquée si j’avais un peu moins l’habitude de le voir sexualisé à tout bout de champ par Toboso elle-même. Mais bref, magnifique figurine, qui rendra sûrement encore mieux une fois peinte !


Orange Rouge/Good Smile Company a annoncé trois figmas Durarara!! x2; j’ai hâte de voir ça ! durararafig Celty a également au programme; j’éditerai l’article dès que j’aurai une meilleure image ! celtyfigma


C’est tout ce qui a suscité mon intérêt durant ce Wonder Festival; qu’en est-il de vous ? Je ne sais pas si vous avez suivi l’évènement de près ou pas (vous pouvez le faire par le biais de Shadonia), mais si c’est le cas, et que vous avez vu d’autres figurines qui vont ont plu, ou d’annonces qui vous ont réjouit, dites-le moi !

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Quelques conseils pour commencer un blog !

C’est les vacances. Vous avez du temps à perdre. Alors pourquoi ne pas commencer le blog que vous vouliez déjà faire depuis un moment ? Mais vous hésitez. Et vous abandonnez l’idée.

Est-ce que quelqu’un va vraiment se reconnaître dans ces lignes… je ne sais pas, je vous avoue que je doute, mais… le nombre de personnes qui est déjà venu me voir pour me tenir des discours similaires… me pousse à croire que oui. Le problème, c’est qu’il y a toujours ce « mais » qui fait qu’au final, peu de gens se lancent. Chose bien dommage puisqu’en ce moment, les blogs intéressants et régulièrement mis à jour sont en voie d’extinction. Du coup, voici un article que je promets depuis plus d’un an: une petite liste de conseils pour débuter ! En espérant que ça en motive certains !

1) Laissez à votre blog le temps de se faire connaître. J’ai l’impression que ce qui bloque la majorité des gens, c’est cette peur d’écrire dans le vide. Et je la conçois tout à fait, elle est légitime; c’est très frustrant de se donner du mal pour faire des articles de qualité et ne recevoir quasiment aucun retours, d’avoir l’impression de n’intéresser personne. Mais il faut aussi comprendre que se créer un public, ça ne se fait pas en une semaine, mais petit à petit !

Le tout, c’est de ne pas se décourager, et de continuer à écrire des articles. Les gens viendront, alors il faut leur donner de quoi lire!; votre premier article n’attirera probablement pas 1 000 visiteurs, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut baisser les bras et arrêter de poster. C’est en restant actif, en postant régulièrement, qu’on a plus de chances d’attirer du monde.

Je comprends qu’on puisse finir par se dire « à quoi bon ? », mais ne perdez jamais de vue que vous écrivez avant tout pour vous-même. C’est normal de vouloir être lu par un nombre important de personnes, mais ne faites pas un blog dans la seule optique d’être « connu ». Si vous voulez faire un article, faites-le!, ne reculez pas sous prétexte que « personne ne va le lire… » « ça n’intéressera personne… »: avec le temps, vous trouverez forcément des gens que ça intéresse, voire peut-être même que ça passionne ! Laissez-leur le temps de venir.

Ce que vous pouvez faire pour accélérer le processus: à la fin de vos articles, incitez les gens à laisser leurs avis ! / Mettez en place une newsletter. / Laissez savoir aux gens que vous existez: passez sur d’autres blogs, laissez-leur des commentaires, faites connaissances avec d’autres bloggeurs,… / Accordez de l’importance au design de votre blog: quand les gens tombent sur votre blog, il faut leur donner envie de rester, et de s’attarder sur vos articles !

(+ Je sais que mal de gens qui me lisent viennent de Skyrock; d’expérience, je sais qu’un bel icon pousse les gens à cliquer sur votre blog, donc choisissez-le bien !)

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2) Ecrivez sur ce qui vous inspire !

Vous voulez écrire sur quelque chose de peu connu, peut-être même quelque chose qui n’a rien à voir avec les anime/manga, et vous avez peur que ça n’intéresse personne ? Faites-le. On veut tous découvrir de nouvelles choses.

Vous voulez écrire sur l’un ou l’autre sujet, mais il a déjà été traité par d’autres personnes ? Faites-le. Vous avez sans aucun doute des éléments nouveaux à apporter à la discussion, une autre vision des choses,… (Si vous voulez vous inspirer directement du travail de quelqu’un, demandez-lui la permission avant !, et s’il vous l’accorde, créditez-le en mettant un lien vers son article !)

Vous voulez tenter quelque chose de nouveau, instaurer un nouveau concept, mais vous avez peur que ça ne plaise pas ? Faites-le. On ne crache jamais sur l’originalité; vous avez sûrement plein de bonnes idées.

Quand vous êtes inspirés, passionnés,… ça se ressent tout de suite dans votre écriture, et ça donne envie de vous lire. Donc n’hésitez jamais, prenez des risques !

3) Pour rendre la lecture de votre blog plus agréable:

– Evitez au maximum les fautes d’orthographes et de grammaire; vous pouvez éventuellement utiliser des correcteurs (Reverso, Bon Patron,…) ou faire relire vos articles par quelqu’un.

– Faites. des. paragraphes. C’est mieux qu’un seul gros bloc de texte que peu de monde aura le courage de lire.

– Illustrez vos articles ! (Et à toujours préciser la source de l’image si c’est un fanart, ou même une gif venant de Tumblr !)

– Utilisez une police lisible, n’écrivez pas trop petit, et évitez les couleurs qui font mal aux yeux.

– Et pour finir, je pense qu’il est aussi bien d’éviter les smileys dans vos articles…

4) J’espère ne pas vous l’apprendre, mais c’est en s’entraînant qu’on s’améliore (ou « c’est en forgeant qu’on devient forgeron », si vous êtes amateur de proverbes). Vos articles ne sont peut-être pas parfaits maintenant, mais avec le temps, vous allez forcément progresser, et trouver votre style ! (Mes articles de 2011 sont bien la preuve qu’il y a de l’espoir… Continuez d’écrire, lisez aussi beaucoup, et vous deviendrez meilleurs à ce que vous faites !)

5) HAVE FUN. C’est super cliché mais c’est le meilleur que je puisse vous donner au final: prenez du plaisir à écrire et à tenir un blog; ça ne doit en aucun cas devenir une corvée ou une source de stress. Ne vous prenez pas la tête, écrivez sur ce qui vous plait, prenez en compte les critiques constructives (qu’elles soient positives ou négatives), soyez vous-mêmes et n’ayez pas peur d’exprimer vos opinions,… bref, amusez-vous !

C’est tout ce que j’ai à vous dire pour cet article !, j’espère qu’il aura été utile à au moins quelques uns d’entre vous. Il est plutôt court; je voulais faire plus que cinq points à la base, puis je me suis rendue compte que c’était suffisant pour dire l’essentiel. J’espère que mes petits « conseils » ont du sens; si vous en avez d’autres, faites-m’en part ! Et s’il y a un point que je n’ai pas abordé et sur lequel vous aimeriez des conseils, dites-le moi dans les commentaires et je ferai de mon mieux pour y répondre.

Et surtout, si vous avez un blog, mais que vous peinez un peu à le faire connaître, je vous invite à faire votre petit pub ci-dessous ! (J’ai même pensé à consacrer une partie à mes blogs favoris dans mon/mes prochain/s Slice of Life; c’est pas encore sûr mais c’est dans mes projets; si votre blog me plait, il aura peut-être sa place dans ma « sélection » !)

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Ma première fois…

Non, ce n’est pas ce que vous croyez. Y’avait un tag sur Youtube, qui s’appelait aussi « My First Time », et je crois bien que tout le monde est tombé dans le panneau; tout le monde a cliqué sur ces vidéos en pensant que les youtubeurs allaient nous révéler des détails croustillants sur leurs premières expériences sexuelles, alors qu’en fait le tag consistait juste à se remémorer des souvenirs d’enfance/d’adolescence, avec des questions comme « Premier baiser ? », « Premier job ? », « Première cuite ? »,… vous voyez l’esprit. Je suppose que cet article reprend un peu le même principe, sauf que c’est une édition weeb. C’est un article que j’avais déjà fait sur mon ancien blog (oui, je recycle encore) mais je pense pas que vous soyez très nombreux à vous en souvenir, parce qu’il date de janvier 2012; étiez-vous déjà nés ?! 

Donc c’est parti pour toutes mes premières fois de fan d’anime et de manga ! Evidemment, après lecture de cet article, je vous invite à partager les vôtres dans les commentaires !

detective_conan_by_calicostonewolf⇒ Premier anime

Si on veut vraiment tout à fait exacts, je suppose que mon premier anime était… probablement… Pokémon ? Vous savez, ces anime qui passaient à la télé quand on était petits et qu’on regardait comme exactement n’importe quel autre dessin animé; on savait pas que c’était japonais, ni que ça s’appelait un « anime ».

Mais je considère que mon premier anime, c’était Détective Conan. Que j’ai aussi découvert à la télé, mais à une époque où je savais ce que c’était un manga. Et c’est d’ailleurs Détective Conan qui m’a fait m’intéresser au Japon. Ca m’a même pas poussée à lire des manga ou à regarder d’autres anime, ça m’a juste fait m’intéresser de plus près au Japon, parce que l’histoire se déroulais là-bas, et que j’avais tout simplement envie d’en savoir plus.

Ça, c’était en 2005, et il a fallu attendre le début de l’émission Toon Express sur RTL9, soit un an plus tard, pour que je regarde d’autres anime; je me souviens surtout de Dragon Ball Z, Nicky Larson, Cat’s Eyes,… (Quelqu’un regardait cette émission ? Quelqu’un s’en souvient ? Est-ce que quelqu’un se rappelle de RTL9, déjà pour commencer…). Oh, et je sais pas si c’est bien important de le préciser, mais j’ai eu ma petite période Jeanne et Serge sur Gulli. Mais les choses sérieuses ont commencé quand j’ai acheté mes premiers manga, et que j’ai commencé à regarder des anime en streaming. Et donc, le premier anime que j’ai regardé en tant que « fan », c’était… Gakuen Alice. Et j’ai vite enchaîné avec Kuroshitsuji, et Kaichou wa Maid-sama! qui était encore en cours de diffusion à cette époque.


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⇒ Premier manga

Et maintenant, comme vous pouvez vous en douter, mon premier manga était Détective Conan; que j’ai suivi pendant un sacré moment l’air de rien, je me suis arrêtée au tome 61. Mais j’étais pas spécialement intéressée par les manga à ce moment-là, c’était juste parce que j’adorais l’anime (et que je soûlais tout le monde avec); naturellement, je me suis intéressée à la version papier.

Mais plusieurs années plus tard, je ne sais plus exactement quand, en 2009 ou 2010, j’ai fait la connaissance de pas mal de gens très chouettes sur Skyrock. Et il se trouve que la plupart, à deux ou trois exceptions près, étaient fans d’anime et de manga. Donc quand un jour, dans une librairie, j’ai vu un tome de l’Académie Alice à seulement 3€, je me suis dit « pourquoi pas ? ». Ca avait l’air de tellement passionner tout le monde, et j’avais eu ma grosse période Détective Conan en primaire, donc c’était pas impossible que ça me plaise, les manga. Et effectivement, vous connaissez la suite…

Ca a tout de suite été le coup de cœur, j’ai adoré l’Académie Alice, c’était pendant longtemps mon manga préféré, et c’est triste parce que je l’ai finalement jamais terminé. Faudrait que je le fasse un jour, parce que sur 31 tomes, j’en ai 27; j’étais pas loin du compte.

Bref, c’est après ça que j’ai enfin été curieuse de découvrir les anime, et que j’ai regardé ceux dont je vous ai parlé à l’instant. J’ai aussi découvert qu’on pouvait lire des scans de manga sur internet, et les vrais savent avec lequel j’ai commencé… ! Dans Détective Conan, mon personnage préféré, c’était le Kid. Et alors que je maîtrisais pas encore vraiment la lange de Shakespeare, j’ai lu Magic Kaito; dont je connaissais l’existence, mais que j’avais jamais pu lire parce que le manga n’existait pas encore en France. Après ça, si je me souviens bien, j’ai lu Black Butler, Ichigo Mashimaro, Lovely Complex, C’était nous, Death Note,…

Premier crush sur un personnage fictif

En tant que « fan », c’était Natsume Hyuuga; et quand je lis aujourd’hui, c’est un peu flippant, mais à l’époque on avait le même âge, donc laissez la police en dehors de ça. (Evidemment, j’avais aussi un truc pour Shinichi Kudo et Kaito Kid, mais ça, c’était un peu prévisible.)

⇒ Premier OTP

Vous avez vu quels étaient mes premiers manga et anime; à partir de ça, je suppose que c’est un peu facile de deviner quels couples j’aimais bien. Étonnamment, dans Détective Conan, personne. Enfin, y’avait des pairings que j’aimais bien mais sans plus. Par contre, dans Gakuen Alice, inévitablement, Natsume/Mikan. Et j’étais aussi à fond sur Usui et Misaki, chose dont je ne me remets pas aujourd’hui, parce qu’entre temps, j’ai revu l’anime, et… Misaki est bien mieux avec moi qu’avec ce type qui, sous ses airs de beau gosse, est en fait hyper malsain. Mon engouement pour Usui/Misaki est une erreur de jeunesse.

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⇒ Premier film d’animation japonais

Princesse Mononoké ! Je pourrais franchement pas dire quand je l’ai regardé, mais j’étais très jeune. Je sais que je me cachais toujours les yeux au début du film, parce que j’étais terrifiée par la scène avec le sanglier démon. La musique, les vers, et à la fin, sa voix et ses entrailles… ça me rendait malade. Mais à part, j’affectionnais beaucoup ce film ! et encore aujourd’hui, c’est un de mes favoris, et de loin.


unnamed⇒ Premier produit dérivé

On en revient toujours à la même chose: mon premier produit dérivé, c’était un marque-page Détective Conan. Que j’ai toujours, d’ailleurs. Et en tant que fan, le premier produit dérivé que j’ai acheté était un mug L de Death Note, et, peu de temps après, j’ai carrément acheté une réplique du Death Note. C’est un peu gênant ce que je vais dire là, j’ai très honte en y repensant, mais mon meilleur ami, on était deux gros weebs, fans de Death Note, et surtout, on était deux petits êtres emplis de haine. Donc on a très rapidement noirci la première page de noms. Que de bons souvenirs, n’est-ce pas…

⇒ Premier magazine sur la japanim

J’ai commencé avec l’Animeland Xtra, juste parce que j’avais très très envie d’un poster qui était dedans. Puis finalement, j’ai trouvé ça chouette, alors j’ai continué à acheter des Animeland, des Made in Japan,… (Et aujourd’hui, je trouve ça beaucoup moins chouette, et j’achète plus que le Coyote; et encore, pas toujours.)

⇒ Premier visual novel

L’acte 1 de Katawa Shoujo, à l’époque où la version finale n’était pas encore sortie. Et j’en ai lu beaucoup d’autres depuis !

⇒ Premier light novel

La Mélancolie de Suzumiya Haruhi. Et j’en ai pas lu beaucoup plus depuis…

r-18-000a⇒ Premier doujinshi

Est-ce que vous vous souvenez de votre premier doujinshi ? C’est peut-être un peu dur de s’en souvenir; heureusement que j’ai déjà fait cet article trois ans plus tôt d’ailleurs, parce que je lis une quantité astronomique de doujinshi, et si je l’avais pas marqué quelque part, je me serais probablement jamais souvenu que mon tout premier doujinshi s’appelait « R18 » ; c’était sur le pairing Izaya/Shizuo de Durarara!! (que je ne ship même pas…). Je sais plus exactement quand (sûrement 2011, quand j’ai regardé Durarara!!), mais dans tous les cas, j’étais sûrement trop jeune pour lire ça, parce que…hé bien vous devinez son rating grâce à son titre… Si vous ne vous souvenez pas de votre premier doujinshi, ou que vous n’en lisez tout simplement pas, dites-moi simplement sur quel anime/manga était la première fanfiction que vous avez lu, et la première que vous avez écrite. Personnellement, j’ai jamais écrit de fanfiction, et je me souviens pas en avoir lu, mais peut-être que c’est votre cas !

⇒ Première convention

La Japan Expo Centre d’Orléans, en 2011 ! Soit la toute première édition. Et je crois pas que ça ait beaucoup marché, parce que y’a jamais eu de troisième édition; ça a duré deux ans, puis la Japan Expo Centre a été mise « en pause ». Mais en tout cas, je m’étais bien amusée; c’était tout petit, ça craignais un peu, mais c’était convivial et j’ai passé de bons moments. Je crois que j’aurais pu tomber n’importe où, ça m’aurait quand même plu, parce que c’était ma première convention donc il m’en fallait pas beaucoup pour m’impressionner. J’ai beaucoup changé depuis

⇒ Premier cosplay

Mon premier cosplay, et un de mes seuls cosplays d’ailleurs puisqu’ils se comptent sur les doigts de la main, était un cosplay de Madoka Kaname. Qui était fait-main, mais pas de mes mains, celles de ma tante. J’ai de la chance d’avoir de la famille qui gaspille du temps et de l’énergie pour mes hobbys de weeb. Je l’avais fait pour la Japan Expo de Paris, en 2012, et j’avais eu du succès je dois dire ! J’ai été sélectionné pour un concours de cosplay, que j’ai pas remporté mais qui m’a fait gagné une carte Weiß Schwarz. Je me suis fait prendre en photo un nombre incalculable de fois. Et j’ai été interviewée par Fuji TV aux côtés d’Idoling. C’était une bonne expérience !


Voici voilà, je pense qu’on a fait le tour des « premières fois » de fan; si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à m’en faire part et je les rajouterai à l’article ! Maintenant, c’est à votre tour. Comme pour le test « quel stéréotype d’anime êtes-vous ? », je vous ai listé les questions du tag après la coupure « Lire la suite », pour que ça soit plus facile à c/c dans les commentaires !


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