Publié dans News

La fin approche… La deuxième partie de Free! –the Final Stroke– se dévoile.

Alors que la première partie du film fait de très bons chiffres au Japon, Kyoto Animation révèle aujourd’hui une première bande-annonce et, surtout, l’affiche de la deuxième partie, dont la sortie est prévue pour le 22 avril.

Bon, c’est court, et c’est essentiellement une série de flash backs, donc on ne voit pas encore grand chose du film, mais… on a une affiche, une tagline, des tokuten,…

Un peu dans le déni quant à la fin, la toute fin!, qui approche… je n’avais presque pas envie de cliquer sur la vidéo ! Et le fait de ne même pas pouvoir la vivre « en direct », puisqu’une sortie en France est toujours incertaine, n’aide pas. Comme lot de consolotion mais surtout comme remerciement envers les fans qui font bien marcher la première partie, KyoAni a généreusement posté les dix premières minutes du film sur sa chaîne Youtube ! De quoi nous faire patienter mais aussi encourager le public japonais à aller le voir en salle.

Pour ce qui est de la dernière partie, je suis curieuse d’avoir votre ressenti, surtout au niveau de l’affiche que je ne trouve pas très très joyeuse pour illustrer la conclusion… Ca me fait m’interroger quant au contenu du film et j’ai vraiment hâte d’en voir un peu plus, même si ça me fait toujours un petit pincement au coeur de me dire que les jours de Free! sont comptés… Ca aura quand même été une belle aventure et je suis contente d’encore un peu pouvoir la partager avec vous ici !

Publié dans Mobage, Otome Game

Mobage de qualité : Tears of Themis

Aujourd’hui, je ne vais pas vous parler de Genshin Impact mais d’un autre jeu signé miHoYo qui s’inscrit déjà un peu plus dans ma ligne éditoriale…


A ce jour, mes articles les plus visités sont toujours, entre autres, ceux sur Mystic Messenger et sur les otome games sur téléphone. Pourtant, en âge internet, ce sont des vieilleries ! Mais vous êtes toujours aussi nombreux-ses à vouloir draguer directement depuis votre portable… et ça tombe bien, parce que, même si la vague Mystic Messenger est passée, la relève est assurée.

Effectivement, après le succès de Genshin Impact, la boîte chinoise a décidé de taper dans un nouveau marché : celui des jeunes filles amatrices de jeux de romance. Le résultat : Tears of Themis, un jeu d’enquêtes mais aussi d’amoooour, arrivé chez nous en juillet 2021 !

On incarne une avocate dans la ville futuriste de Stellis, où le nombre de crimes augmente de manière étrange. Des gens aux vies bien rangées et a priori inoffensifs deviennent soudainement violents et les détails de ces incidents sont étouffés, même si le projet X-NOTE a pour vocation de faire éclater la vérité.

Mais ça, au début, ça ne concerne pas trop notre héroïne qui, pendant que cette intrigue un peu plus complexe se met tranquillement en place behind the scenes, se contente de défendre des innocent-es en suivant un schéma très simple :

Quelqu’un est accusé à tort, on prend connaissance de l’affaire, on relève des indices sur la scène du crime, on interroge les personnes impliquées, on fait des connexions entre les informations collectées et on essaie d’assembler toutes les pièces du puzzle avant le procès.

Une fois au tribunal, il faut défendre notre client-e avec toutes les preuves en notre possession. Pendant les procès mais aussi entre les différentes parties au sein d’un chapitre, il y a des « débats » : c’est un peu le coeur du gameplay puisque c’est là qu’il faut être stratégique et utiliser nos cartes. Parce que oui ! On a des cartes ! Il y a un gacha !!!

Lors de ces débats, il faut contrer les arguments de notre opposant-e en respectant quelques principes très simples : l’empathie est plus forte que l’intuition, l’intuition est plus forte que la logique et la logique est plus forte que l’empathie. Chaque carte possède un de ces attributs et il en va de même pour les arguments de la partie adverse. Deux autres statistiques entrent également en jeu : l’influence (qui détermine la valeur d’attaque de la carte) et la défense (relative aux dégâts) ; ces statistiques peuvent être augmentées, au même titre que le niveau et les compétences de la carte. En outre, chaque carte a au minimum une évolution (qui débloque une nouvelle illustration) et les plus rares ont aussi des side stories déblocables.

Pour améliorer ces cartes et amasser un max d’items, plein de possibilités et de modes de jeux différents s’offrent à nous : les Legal Studies (pour s’entraîner aux débats), les Anomaly Levels (les débats de la main story mais version hardcore), les Trials of Themis (des débats mais en 8 bits et dans un univers plus directement inspiré de la mythologie grecque) et le Temple of Trials (qui est sa version plus développée), mais aussi des events ponctuels.

Si vous n’avez pas encore joué, tout cela ne vous évoque sûrement pas grand chose, alors parlons plutôt de ce qui compte vraiment… Qui est-ce qu’on retrouve donc sur ces fameuses cartes ?! Ce sont bien sûr les quatre séduisants célibataires qui entourent l’héroïne et qui, comme par hasard, sont tous liés entre eux…

Là où ça devient croustillant, c’est que, en dehors de la main story, on peut leur rendre visite et passer des moments privilégiés avec eux…

Chaque jour, on peut distribuer notre affection en… en les caressant… Mais on peut aussi discuter avec eux, jouer à des mini-jeux, et débloquer les chapitres de leur histoire perso.

Pour avoir de nouvelles cartes, c’est simple, c’est un gacha classique : il faut accumuler les « visions » (la monnaie qui sert à tirer des cartes) et les dépenser à une des trois bannières (une permanente, une limitée, et une exclusive à l’event en cours). En termes de rareté, les cartes vont de R à SSR. Un tirage de dix cartes garanti une SR, dix tirages de dix cartes garantissent une SSR. Et bien sûr, vous pouvez acheter (avec de l’argent, du vrai de vrai) des visions mais comme je suis radine et que c’est de toute façon une pente glissante que je ne recommande jamais d’emprunter, je ne vais pas m’étaler sur le sujet. Sachez juste que c’est possible mais qu’on peut aussi tout à fait avancer dans le jeu sans jamais dépenser un centime.


Entre vous et moi, je n’ai plus le temps de m’investir dans un mobage comme à l’époque où je jonglais entre Love Live! et IDOLiSH7, donc je joue déjà beaucoup moins qu’au moment où j’ai téléchargé le jeu début août mais… j’étais trop curieuse pour passer à côté et je me suis retrouvée à dévorer les chapitres disponibles.

J’étais curieuse parce qu’il y a quand même un grand nom derrière ; quand on voit le succès de Genshin Impact, on (je) a envie de voir de quoi miHoYo est capable aux commandes d’un otome game et… la qualité est bel et bien au rendez-vous.

Non seulement, c’est magnifique, avec une direction artistique très propre et soignée, des illustrations et sprites animées, des character designs et des cartes travaillés,… et aussi un doublage de qualité, très sensuel, très suave (du moins pour la version originale ; je ne sais pas pour les autres versions mais il faut savoir que le jeu a également été doublé en japonais et en coréen). C’est un plaisir de naviguer entre les différents écrans et modes de jeu simplement parce que tout est beau et fluide.

Mais ce qui fait vraiment le charme du jeu, c’est qu’il est innovant : il emprunte les meilleurs éléments des jeux d’aventure et des jeux de romance pour faire quelque chose de nouveau et le résultat est quand même pas mal poussé. Les intrigues sont intéressantes, les personnages incarnent des stéréotypes mais restent humains et attachants, l’héroïne est une femme accomplie et compétente, le gameplay est sympa comme tout, il y a plein de choses à faire, et la romance fait partie intégrante du jeu même si elle n’est pas au centre de l’histoire.

miHoYo a l’air d’avoir bien compris son public avec Tears of Themis et, à une époque où les bons otome sur portable ne se bousculent pas non plus, c’est un vent d’air frais qui est le bienvenu.


Disponible sur iOS et Android !

Je me ferais un plaisir de discuter du jeu avec vous et, comme d’habitude, si vous n’avez pas encore joué, je suis curieuse de savoir pour quel personnage vous avez, au premier abord, une préférence !!

Publié dans Otome Game

Bar à chats mais sexy: NEKOPARA – Catboys Paradise

Je voulais profiter de cet été pour vider mon backlog, enchaîner les jeux, pondre plein de reviews… mais je n’ai pas eu le temps !, je n’ai jamais le temps ! Vous non plus ? Ca tombe bien ! Ce jeu dure cinq minutes.

Vous n’êtes peut-être pas étranger-ères à Nekopara : c’est une série de jeux pour adultes assez populaire qui est même arrivée jusqu’à chez nous en anglais et qui, il y a quelques années, a eu le droit à une adaptation anime sous forme d’OVA. Le concept est simple et, les quelques suites auxquelles il a eu le droit en attestent, efficace : il y a des filles-chats, elles travaillent dans une pâtisserie, on peut coucher avec.

J’avais testé la démo il y a de ça un certain temps (tellement longtemps que j’ai hésité à linké la review parce que ma façon d’écrire me fait un peu grincer des dents mais ça aura le mérite de vous apporter davantage d’infos sur la licence). Pour vous la faire courte : c’était pas trop mon truc. Il y a quelque chose de malsain dans le fait que des jeunes filles qui se comportent comme des animaux domestiques soient soumises à leur « maître ».

Et si c’était un otome game ?

C’est la bonne question que s’est posé le studio, Neko Works, à l’approche du 1er avril. Ils ont donc créé les profils de bishônen aux airs de chats pour un de ces poissons d’avril élaborés dont les japonais ont le secret. Le truc, c’est qu’il y avait évidemment un public qui n’attendait que ça!, et les réactions étaient tellement enthousiastes qu’ils se sont dit qu’ils allaient développer un petit quelque chose. Ce quelque chose, c’est NEKOPARA – Catboys Paradise.

Mais attention!, le mot-clé, ici, c’est vraiment « petit » parce que même si ce qui a commencé comme une blague s’est concrétisé, ce n’est pas non plus un jeu du calibre de Nekopara.

L’histoire est cependant assez similaire : on incarne une jeune fille qui n’a ni visage, ni voix, ni dialogue, mais qui a un café, hérité de son grand-père. Pour l’aider à le faire tourner, quatre serveurs aux noms de… d’herbes aromatiques: Laurier, Fennel, Sage et Dill. Mais travailler, ça va cinq minutes !, leur véritable objectif est d’être adoptée et d’officiellement devenir LE chat de compagnie de l’héroïne.

Faisons plus ample connaissance.

Laurier est très joli. C’est aussi celui qui se comporte le plus comme un chat : il est très tacticle et sa nature de félin est une bonne excuse pour passer son temps à faire à la sieste et à se frotter à l’héroïne. Il a une petite faiblesse qui aurait pu le rendre mignon mais qui, en fait, le fait juste pawler comme ça uwu.

Fennel est le plus sérieux (d’où les lunettes!!) et, sans lui, pas sûr que le café aurait eu une chance de marcher. Il est rigoureux, organisé, mais, lui aussi, il a sa petite particularité, ou plutôt un hobby des plus singuliers, censé le rendre « moe ».

Quant à Sage, c’est un peu le « grand frère » : le mec fort, protecteur, très familier, tu sais que tu peux compter sur lui, il a un grand coeur et… et il ne s’habille qu’en kimono. Ce n’est pas un trait de personnalité mais c’est un style qui peut plaire.

Et en parlant de style, Dill est de ces garçons « genderless », c’est à dire de ceux qui, indépendamment de leur orientation sexuelle, s’intéressent à la mode, aux cosmétiques, et assument totalement une apparence qu’on qualifierait « d’efféminée ». Contrairement à Sage, c’est plus le « petit frère ».

Tous très beaux autant qu’ils sont, mais, malheureusement, les catboys n’ont pas le droit au système e-mote. Alors que leurs équivalents féminins ont le droit à des modèles 3D, les garçons ont les traditionnels sprites statiques en 2D. Le jeu n’en reste pas moins beau, avec des effets sympathiques par-ci par-là : une patte de chat à chaque clic, des bulles pour illustrer certaines émotions,… c’est mignon comme tout, ça dégouline presque.

Pour nous éviter une overdose, le jeu est très court. 4/5 heures à tout casser. Les routes ne sont pas beaucoup plus longue qu’une demi-heure, même si on lit lentement.

En conséquence, il ne faut pas s’attendre à une histoire développée ou même à une quelconque romance. C’est niais, c’est doux, c’est sous-entendu mais ça ne va pas plus loin. Bien sûr, pas de sexe non plus ! C’est dommage, parce qu’à la base, c’est une série d’eroge, et peut-être bien que nous aussi, les filles, on veut du cul dans nos jeux ! Mais bon, pas le temps pour ça.

Pas le temps non plus pour faire parler l’héroïne. C’est pas un « vrai » jeu, il est court, il est gratuit, donc ça ne me choque pas et ça ne me dérange pas qu’il y ait un protagoniste fantôme, mais pour créer l’illusion d’un échange, les personnages s’expriment souvent sous forme de questions, ce qui rend le texte très peu naturel, voire lourd. « Ah bon ? Tu dis que tu n’as pas confiance en tes compétences de cuisinière et tu aimerais que je te montre comment faire ? » et autres répliques dans le style, toutes les deux phrases. Mais bon, c’est si court qu’on n’a pas vraiment le temps d’en devenir fou/folle.

Et les catboys, eux par contre, ils parlent ! Et pas avec n’importe quelles voix ! On retrouve Ishikawa Kaito, Komada Wataru, Umehara Yuuichirou et Enoki Junya ; des noms qui vous disent peut-être quelque chose si vous avez l’habitude de vous pencher sur le cast de vos anime et otome games. C’est quand même sympa de retrouver des voix qu’on aime bien.

Mais Catboys Paradise n’a pas vraiment grand chose de plus à offrir. Et est-ce que c’est ce qu’on lui demande ? Les otome games, ce n’est pas la spécialité de la maison, et il faut plutôt prendre ce jeu comme une façon pour le studio de dire « merci » à celles et ceux qui ont accueilli ces garçons-chats à bras ouverts. C’est gratuit et c’est le contenu qu’on attendrait plutôt d’une demo ; forcément, ça ne vole pas très haut, mais ça a le mérite d’exister.

Si vous êtes curieux-euses, ça ne coûte rien de lui donner une chance (littéralement !). Ca ne vous prendra que quelques heures et c’est non seulement disponible sur Steam mais aussi sur téléphone, sur iOS comme sur Android !

Publié dans BL game

Boy’s love psychédélique : Hashihime of the Old Book Town

Long time no BL game! Après une courte période où j’en ai enchaîné trois début 2017, je n’ai plus jamais eu l’occasion de retoucher à ce genre de jeu, et par « ce genre de jeu », j’entends les jeux de drague où les romances sont entre des personnages masculins. Pourtant, il y en a quelques uns sur le marché anglophone maintenant ! Surtout avec JAST BLUE qui s’est donné pour mission de nous ramener tous les titres de Nitro+CHiRAL en Occident ! Ils sont sur ma liste… mais en attendant !… je me suis attaquée à un titre un peu plus obscur.

Hashihime of the Old Book Town, sorti en 2016 sous le nom de Koshotengai no Hashihime, est un visual novel développé par ADELTA, qui m’a tout l’air d’être un studio amateur avec seulement quelques jeux (tous BL) à son actif et dont la promotion est assurée par un site fait avec Wix. Grâce à MangaGamer, on peut y jouer en anglais depuis 2019 ! Très différents de leurs autres titres BL, ici, on a moins de sexe, et plus de texte. Si vous êtes là pour les fesses, je ne peux que vous comprendre, et je vous redirige vers ma review de NO, THANK YOU!!!, qui saura peut-être davantage répondre à vos attentes. Si vous êtes plutôt à la recherche d’une histoire très travaillée, pleine de rebondissements, qui aborde des sujets sérieux et qui vous occupera une bonne trentaine d’heures, vous êtes au bon endroit !

On suit Tamamori, écrivain en devenir, présenté comme le raté de service : il a échoué aux examens pour entrer à l’Université impériale de Tokyo, il s’est fait virer de la résidence où il était hébergé parce que c’est un bon à rien, et il vit aux crochets d’un libraire qui a été assez généreux pour l’accueillir en échange d’un travail qu’il ne fait qu’à moitié. Egoïste, feignant, incapable, il coule des jours paisibles dans le quartier de Jinbochou jusqu’au jour où un de ses amis d’enfance est retrouvé mort et que Tamamori se découvre le pouvoir de pouvoir revenir dans le passé. Il se retrouve donc à sans cesse revivre les trois mêmes jours, en essayant désespérement de sauver son ami d’une fin qui semble inéluctable.

Pour vous donner une idée du type de jeu auquel on a affaire : on a 5 routes avec une seule fin chacune, avec un ordre plus imposé que recommandé, très peu de choix, et une première route qui n’en contient même aucun. On est presque sur un kinect novel, et l’expérience est, je trouve, similaire à la lecture d’un roman, pas parce que c’est une « histoire visuelle » ni parce que c’est long, mais parce que le style d’écriture s’en rapproche. Qui plus est, les références à la littérature japonaise de l’époque sont nombreuses (on est à l’ère Taisho) et on peut tout à fait s’imaginer cette histoire au format livre papier, rangé sur une étagère aux côtés de Yumeno Kyuusaku et Izumi Kyôka.

Mais on a de la chance que ça soit bien un visual novel parce que, sinon, on serait passé à côté de cette incroyable direction artistique. Vous pouvez en avoir un bon aperçu avec les images et le trailer ci-dessus et, oui, tout le jeu ressemble vraiment à ça !! C’est un des plus beaux que j’ai pu voir, toutes catégories de jeu confondues. L’univers est haut en couleurs, emprunt du charme du Japon des années 20, sobre et élégant par temps de pluie, coloré et excentrique lorsque les histoires et illusions du protagoniste prennent vie. Et le jeu nous en met plein les yeux, il n’est pas radin ! Près de 200 CGs à débloquer, et des backgrounds tellement soignés qu’ils pourraient être considérés comme tels.

J’ai rarement quelque chose d’intelligent à dire sur les musiques d’un jeu mais la bande-son m’a particulièrement plu et je la trouve à la hauteur du reste : excellente, très belle, et contribue à nous transporter encore davantage dans cet univers si travaillé.

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Publié dans Otome Game, Review

Otome game sur papier : le light novel Obsessions of an Otome Gamer

Cross Infinite World est une maison d’édition californienne qui me fait de l’œil depuis longtemps. En activité depuis 2016, elle se spécialise dans la localisation de light novels et de manga dits « de niche », avec une préférence pour les œuvres qui s’adressent à un public féminin. Et, le mois dernier, elle a eu la générosité de m’envoyer un titre de mon choix au format eBook ! Comme, ici, on aime les otome games, j’ai bien sûr opté pour Obsessions of an Otome Gamer, un web novel écrit par Natsu et illustré par Shoyu.

C’est un titre qui s’inscrit dans la tendance des isekai : des histoires où le personnage principal se réincarne dans un jeu vidéo. Ici, Mashiro est transportée dans le remake de son jeu préféré, Hear My Heart, où elle retombe à l’âge de l’école primaire et se découvre une passion pour le piano, à l’instar de l’héroïne d’origine. Mashiro refuse de mener sa vie en fonction d’un scénario décidé par le jeu, et met donc à point d’honneur à éviter d’atterrir par mégarde sur les routes de Kou et Sou. Mais malgré tous ses efforts, ils finissent toujours par se retrouver aux mêmes endroits qu’elle, menant à des scènes romantiques tout droit sorties d’un otome game. Mashiro peut-elle vraiment échapper à son destin tout tracé ? Va-t-elle déclencher une « bad end » en s’éloignant du scénario ?

Alors, spoiler alert : elle va bel et bien finir avec un des deux garçons. Est-ce que l’heureux élu sera Kou, le personnage qui lui avait volé son cœur à l’époque où elle était encore simple joueuse ? Ou va-t-elle se tourner vers Sou, le garçon sensible et débordant d’affection ? C’est vous qui allez en décider ! En effet, Obsessions of an Otome Gamer s’annonce comme une série en trois arcs : le premier se déroule à l’école primaire, le deuxième prend place au collège, et le dernier, qui correspondra aux années lycées, sera divisé en deux volumes, chacun consacré à un des deux garçons et apportant donc une conclusion différente à l’histoire. Libre à vous de lire choisir la fin qui vous attire le plus ou de lire les deux scénarios possibles, comme dans un otome game !

Ce premier tome est donc ce qui s’apparente à une common route et l’héroïne passe environ autant de temps avec Kou qu’avec Sou, de quoi vous permettre d’apprendre à les connaître et d’orienter votre futur choix… ! Si les personnages évoluent, grandissent, et se rapprochent, c’est un tome qui sert avant tout à planter le décor en expliquant les mécanismes du monde de Hear My Heart et les mystères qui l’entourent. Comme toute bonne héroïne d’otome game qui se respecte, Mashiro est amnésique : pourquoi est-elle ici ? quel lien ont certains personnages avec son passé ? pourquoi les souvenirs de sa précédente vie s’effacent petit à petit ? qu’est-ce que Hear My Heart veut lui faire oublier ? et surtout, que cache Kon, l’ancienne héroïne reléguée au rang de personnage secondaire dans ce remake ? Beaucoup de questions restent sans réponse à l’issue de ce premier volume mais la lecture n’en reste pas moins divertissante et on en ressort forcément curieux-euses de savoir la suite.

Les fans d’otome games seront servi-es parce que le concept est bien exploité et on voit que l’autrice aime et connaît bien ce genre de jeux. La protagoniste est une fangirl dans laquelle on aura aucun mal à se reconnaître et l’univers dans lequel elle est plongée fait plein de clin d’œil aux clichés des otome games : après avoir perdu ses souvenirs, elle devient une héroïne bien élevée qui n’a pas une once de méchanceté en elle, ses love interests qui vivent dans l’opulence, l’un d’eux est un personnage « ore-sama » avec un côté tendre et la menace d’une bad end où le gentil garçon séquestre l’héroïne plane…

Et ce light novel saura également satisfaire les amateur-ices de musique classique ! En effet, le piano a une place importante dans l’histoire et de nombreuses scènes, décrites en des termes très techniques, y sont consacrées. J’avoue que, en ce qui me concerne, ça ne me parle pas plus que ça et j’ai parfois trouvé pénible les descriptions à rallonge des morceaux joués pendant les récitals. Mais je suis sûre que certain-e-s y trouveront leur compte ; je n’y connais rien donc je ne peux pas affirmer avec certitude que c’est bien écrit, mais l’autrice a confié dans une interview qu’elle a joué du piano pendant de nombreuses années donc… elle doit savoir de quoi elle parle. Pour les autres qui, comme moi, ne sont pas là pour ça, ce n’est pas grave ! Ca reste un light novel donc ça se lit sans peine grâce à l’écriture relativement simple et les dialogues qui sont très dominants par rapport aux descriptions.

Niveau romance, par contre, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Il y a pourtant toutes les scènes qu’on pourrait attendre d’un shôjo : la Saint-Valentin, la sortie à la plage, le rendez-vous au parc d’attraction, l’aveu des sentiments amoureux,… Mais ce sont des enfants ! des bébés ! Et moi, ça me sort un peu du truc. Ca ne sera pas un frein pour tout le monde, ce n’est pas le premier bouquin dans son genre à prendre l’école primaire comme cadre, et même moi, à l’époque, j’étais dans tous mes états en lisant Gakuen Alice où les personnages étaient dans la même tranche d’âge mais… aujourd’hui, force est de constater que ça ne me fait plus autant d’effet. Je pense que j’ai un peu de mal à prendre ces scènes au sérieux. Mais ça reste mignon comme tout. Il en faut juste un peu plus pour faire battre mon cœur à toute vitesse !!! Peut-être que j’aurais été plus réceptive si Kon avait aussi été présentée comme un possible love interest mais, à en croire les dernières pages, le scénario a d’autres plans pour leur relation (et c’est dommage, parce qu’elles ont plein de scènes qui auraient pu aller dans ce sens !). Je suis curieuse de voir quel sera mon ressenti quand iels auront tous quelques années en plus.

En attendant, c’est une lecture très agréable -accompagnée de superbes illustrations où l’on peut voir les personnages grandir- que je recommande si vous aimez les tranches de vie, les otome games et la musique (évidemment !), et les histoires d’amour avec une touche d’angst.

Les deux premiers volumes sont d’ores et déjà disponibles en anglais, aux formats physique et digital ! Convaincue par cette licence, je compte bien en lire la suite, mais aussi jeter un œil aux autres titres de Cross Infinite World.

Publié dans Chronique

Mon avis sur plein de trucs

Assez parlé de moi. La dernière fois, je vous ai parlé en long et en large de de ma vie, de ce qu’il s’y passait depuis septembre dernier, mais j’ai totalement omis de mentionner tous les films, séries, livres ou encore chansons qui ont pu rythmer ces mois-là. Aujourd’hui, je ne vais pas en faire une liste exhaustive, mais je vais revenir sur ce qui m’a le plus marquée et dont j’ai envie de prendre le temps de parler.

Ça, j’ai vraiment aimé, vous pouvez y aller les yeux fermés

Ici, on ne garde pas le meilleur pour la fin. Je commence direct avec ce que j’ai aimé, comme ça, si jamais vous décidez d’arrêter de lire en cours de route, vous aurez au moins vu le top du top avant de fermer l’onglet.

On remonte dans le temps, plus précisément au mois d’octobre. The Haunting of Bly Manor vient de sortir. Non, je n’ai pas vu the Haunting of Hill House, la première saison. Oui, je regarde quand même, parce que c’est une anthologie et parce que cette saison-là est gay.

Tout simplement, on suit une fille au pair, Dani, partie à la campagne pour s’occuper de deux jeunes orphelins dans un vaste manoir au milieu de nulle part. Vous vous doutez bien que, très vite, les gamins vont avoir un comportement inquiétant, des gens censés être morts se baladent dans le jardin et Dani a toujours un spectre par-dessus l’épaule.

Alors oui, ça fait un peu peur. « Pas assez », selon certain-e-s, et « pas autant » que son prédecesseur à en croire les critiques. Mais ce que j’apprécie, c’est justement que c’est plus qu’une histoire d’horreur ; la série appartient indéniablement au genre, elle en reprend les codes et l’eshétique, mais c’est aussi l’histoire d’un drame, c’est aussi une histoire d’amour, et plus le manoir et ses secrets se dévoilent, plus la peur laisse place à la tristesse.

Il se trouve que son réalisateur, Mike Flanagan, est aussi derrière un de mes films préférés, Jessie. C’est d’ailleurs, avec cette série, tout ce que j’ai vu de lui, mais, à chaque fois, j’en suis ressortie émotionnellement chamboulée !! Parce que oui !, l’horreur, ce n’est pas toujours que des frissons !, c’est aussi pour ~explorer les émotions humaines à travers nos plus grandes peurs~, et même si je pense que le genre ne devrait évidemment pas se résumer à ça, j’apprécie les histoires qui glacent le sang mais où, derrière les phénomènes surnaturels, les monstres et les esprits, le plus terrifiant reste toujours les traumatismes endurés et infligés par l’homme. Et Flanagan fait exactement ça, avec des personnages féminins remarquablement bien écrits.

Avec Bly Manor, vous n’aurez donc pas besoin de trop vous couvrir les yeux mais soyez sûr-e-s d’avoir des mouchoirs à proximité. Au début, c’est mystérieux, prenant. Satisfaisant une fois que les pièces du puzzle s’assemblent. Déchirant quand certaines révélations tombent. Poignant et touchant lorsque les personnages tombent amoureux.

Gros coup de coeur en ce qui me concerne, et j’ai tout particulièrement aimé Dani, son développement, sa reconstruction, et sa romance avec Jamie qui est l’une des plus belles que j’ai pu voir sur le petit écran !!!

A un moment donné… mais allez savoir quand parce qu’en ces temps de pandémie on perd un peu tous la notion du temps… j’ai aussi lu Underground de Murakami Haruki. Figurez-vous que j’ai réussi à valider ma licence d’études japonaises sans jamais toucher à un Murakami et, pour être honnête avec vous, je n’ai jamais cherché à y remédier. C’est sans aucun doute l’auteur japonais le plus connu en France, voire même dans le monde d’ailleurs, mais comme il est aussi connu pour s’illustrer dans le réalisme magique, le fantastique, et autres genres que je ne lis pas, aucune de ses oeuvres ne m’a jamais attirée. Jusqu’à… Undergroud.

C’est une exception car ce n’est pas vraiment un roman : c’est une série d’entretiens, et pas des moindres. Pour cet ouvrage, Murakami a interviewé des victimes et des témoins de l’attentat au gaz sarin qui a eu lieu dans le métro de Tokyo en 1995, un des plus graves attentats que le Japon ait connu dans l’après-guerre. Si vous me connaissez, vous savez que j’ai une préférence pour la non-fiction, les autobiographies, les récits de vie, les témoignages… je me suis dit que s’il y avait un Murakami pour moi, c’était celui-ci.

Et je ne m’étais pas trompée ! Livre très, très intéressant, avec bien sûr certains témoignages particulièrement durs à lire mais qui, à travers des témoignages individuels, permet d’avoir une meilleure compréhension de ce qui s’est passé le jour du drame mais aussi de son impact sur le long terme, et qui est révélateur de beaucoup de choses, que ça soit sur la place du travail dans la vie des japonais-e-s, l’inefficacité des secours en temps de crise, l’indécence des médias sensationnalistes, etc. Très respectueux et humanisant, chacune de ses interviews commence par un portrait de la personne interrogée, histoire de ne pas la réduire à l’incident, de poser un contexte et permettre aux lecteur-ices de mettre un « visage », d’associer une vie et un parcours, au témoignage.

L’édition française comprend également une autre série de témoignages (à l’origine publiés dans un magazine et plus tard rassemblés dans un recueil à part) mais cette fois-ci d’anciens et actuels membres de la secte Aum (qui a perpétué l’attentat). Intéressant aussi, nécessaire pour comprendre les mécanismes de la secte et le raisonnement de ses adeptes.

Au milieu de tout ça, on a un essai de l’auteur que j’ai trouvé un peu perché par moment et dont la lecture était, pour moi, plus pénible qu’autre chose. C’est la seule ombre au tableau, qui me conforte dans ma décision d’ignorer le reste de l’oeuvre de Murakami, mais qui heureusement n’occupe pas beaucoup de place dans le livre.

Je conseille, c’est un petit pavé de presque 600 pages mais qui, de par sa structure, se lit très vite.

J’étais pas convaincue mais je me suis attachée

Tout est dans le titre.

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Publié dans Slice of Life

Slice of Life – écoutez evermore

Par où commencer quand on n’a pas écrit ce genre d’article depuis septembre ? Est-ce que je sais encore comment on fait ? Je regarde quelle caméra ? Il y a toujours des gens dans le public ?

Je dépoussière, j’enlève les toiles d’araignées, et je suis à vous.

Bon, j’exagère, parce que des articles, depuis la rentrée, j’en ai quand même écrit quelques uns. Mais ça faisait un bout de temps qu’on ne s’était pas retrouvé-es en tête-à-tête ! La dernière fois que je vous parlais comme ça, les yeux dans les yeux, j’allais à peine entrer en master ! et là, je viens de valider ma première année ! Au risque de m’étaler, je vais profiter de cet article pour faire le point avec vous. Je suis dans une période de transition, j’ai l’impression de faire un pas de plus vers la vie d’adulte, et j’ai envie d’en garder une trace ici, mais aussi de le partager avec vous. Certain-e-s me suivent depuis que je suis au collège, ce blog grandi avec moi, je grandis avec vous, et je tenais à coucher par écrit ces étapes importantes ici.

J’ai validé ma première année de master (et j’ai bien kiffé !).

Dans mon dernier Slice of Life, je faisais le bilan d’une licence en études japonaises qui ne m’avait laissé quasiment que des mauvais souvenirs et, pour la suite de mes études, je m’étais donc dirigée vers une formation centrée sur les métiers du web avec de la communication digitale, de la programmation, de la gestion de contenus, de la PAO et… du japonais, à petites doses.

Pas déçue du voyage, je me suis trouvée une passion pour la com’ et le marketing digital, j’ai énormément appris, j’ai touché à plein de choses différentes et pris part à toute sortes de projets… C’était une année vraiment enrichissante où j’ai trouvé ma voie ! où j’ai trouvé l’amour ! et où j’étais toujours occupée, parfois débordée, mais toujours avec des choses qui me plaisaient. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, une organisation digne de l’université française, et on ne peut pas dire que le contenu de la formation ait fait l’unanimité dans ma promo, mais, en ce qui me concerne, je suis satisfaite, épanouie dans mes études, entourée de plein de nouvelles merveilleuses rencontres, et je ne pouvais pas en dire autant l’année dernière, donc je n’en tire que du positif.

Pour ce qui est du japonais, je n’en faisais plus que trois heures et demie par semaine ; ce qui est largement suffisant si vous voulez mon avis, mais ça fait bizarre de ne plus du tout avoir cette langue au centre de mes études après y avoir consacré autant de temps pendant trois ans. Je ne sais pas si j’ai progressé, mais j’ai pu maintenir mon niveau, et, pour l’instant, je n’en demande pas plus.

En ce qui concerne le M2, je vais le faire en EAD (ce qui ne me changera probablement pas trop de cette année où on était de toute façon en distanciel dès les vacances de la Toussaint) et… en alternance ! Parce que oui…

J’ai trouvé une alternance (et c’est dans un love store !).

J’ai eu beaucoup de chance de trouver une alternance très tôt dans l’année et très peu de temps après le début de mes recherches. J’avais à peine envoyé trois candidatures quand je suis tombée sur une offre pour un poste de chargée de communication dans une boutique que je connaissais très bien, avec des missions qui correspondaient exactement à ce que je cherchais et, cerise sur le gâteau, de la vente ! La com’, c’est très bien, j’adore, mais ça implique de passer pas mal de temps derrière un écran et, personnellement, la perspective d’un peu de contact humain me réjouissait. Malgré une lettre de motivation sous forme de story insta qui avait l’air d’avoir fait son petit effet, je n’ai finalement pas reçu de nouvelles. Loin de moi l’idée de forcer, mais je suis directement passée au magasin pour savoir ce qu’il en était ! et j’ai bien fait ! Parce que mon CV s’était perdu parmi d’autres mails. Pas grave. On l’a retrouvé ensemble et, plus tard dans la journée, j’ai été recontactée pour un entretien.

Le jour J, ça se passe super bien, et d’entrée de jeu, on me dit d’ailleurs que je n’ai qu’une seule autre concurrente. Je me donne à fond, j’applique ce que j’ai vu en cours pour préparer un entretien, j’ai même l’occasion de parler d’Otome Street. Moins d’une heure plus tard, je reçois un appel pour me dire que je suis prise. Je n’en revenais pas tant j’avais peu d’espoir que mon premier entretien débouche direct sur une réponse positive… la vie n’est pas aussi facile d’habitude !! mais d’un autre côté, le job était fait pour moi.

Et ce job, c’est donc dans un love store. C’est le terme qu’on emploie maintenant pour parler des sex shops qui se veulent un peu plus modernes dans leurs approches. Ici, on ne se cache pas derrière des rayons étroits et mal éclairés : la sexualité est décomplexée, le plaisir féminin démystifié. On vend sex toys, lingerie, littérature érotique,… l’offre est variée et s’adresse à tous les publics. Ce que j’apprécie tout particulièrement dans celui pour lequel je vais avoir le plaisir de travailler, c’est qu’il met l’accent sur l’inclusivité. L’équipe est d’ailleurs en train de développer un jeu de société érotique qui s’adapte à tous les couples avec des défis non-genrés ; quelque chose qui manque cruellement sur le marché.

Bref, c’est tout ce que je voulais : une entreprise toute jeune encore en plein développement, une petite équipe, un cadre sympathique, un endroit qui partage mes valeurs. J’ai eu quelques coups de chaud au début, parce que le oui définitif dépendait de si oui ou non l’aide à l’embauche mise en place par l’Etat durant la crise sanitaire allait être reconduite ou pas, mais, heureusement, on a su relativement tôt que c’était le cas, donc… en mars, je savais déjà que j’avais une place quelque part à la rentrée. Un vrai luxe, j’en ai conscience.

(Et, bien sûr, c’est toujours cocasse d’annoncer aux gens où je fais mon alternance…)

J’ai passé mon code (et peut-être bientôt le permis ?!).

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Publié dans Chronique

MANKO MONOLOGUE — Antis vs pro-shippers

Je vous retrouve aujourd’hui pour un article qui, je l’espère, sera le premier d’une série. « Manko Monologue ». C’est le nom d’un projet qui n’a pas décollé, un blog auquel je n’ai pas su consacrer le temps nécessaire. Manko, c’est de l’argot, ça veut dire « chatte » en japonais !, et monologue, c’est bien sûr une référence aux Monologues du vagin d’Eve Ensler. Les monologues de la manko, c’est un petit clin d’oeil à une idée que j’ai eue à une époque, mais c’est surtout l’occasion de discuter ! Discuter des sujets qui divisent, des débats qui innondent les réseaux sociaux et polluent les fandoms, de toutes les choses sur lesquelles je suis curieuse de connaître votre avis.

Et cette série, je ne me voyais pas la commencer autrement que par un article sur celles et ceux qu’on qualifient « d’antis » et de « pro-shippers », acteur-ices d’un débat auquel il est difficile d’échapper de nos jours, qu’importe le ou les fandoms qu’on fréquente. Il se peut cependant que ces mots soient flous pour certain-e-s d’entre vous donc, avant d’aller plus loin, revenons sur ces termes.

Les antis, qu’on appelle aussi fancops, fantis, ou qu’on désigne parfois subtilement par un emoji fourmi, ce sont les gens qui s’opposent de manière plus ou moins virulente à un ship (un couple fictif) parce qu’il est considéré comme « problématique » (et si le débat est né autour des relations entre personnages de fiction, ce jugement peut également s’étendre à un personnage seul ou à une oeuvre entière). Problématique, c’est un terme très vague mais qui englobe généralement tout ce qui est moralement répréhensible, et, dans le cadre de ce débat, c’est surtout l’inceste, la pédophilie, les relations toxiques voire non-consensuelles,…

En face, on retrouve les pro-shippers, qui, au contraire, tolèrent toutes ces choses, aussi choquantes soient-elles, en partant du principe que ce n’est jamais rien de plus que de la fiction et que ça ne fait de mal à personne, surtout si le contenu est tagué de manière à ce que les personnes de moins de 18 ans mais aussi toutes celles qui ne voudraient pas y être exposé puissent facilement l’éviter. Leur postulat, c’est que, même si quelque chose les dérange à titre personnel, chacun-e est libre de ship ce qu’iel veut.

Voilà les deux camps qui se sont dessinés au fur et à mesure que ce débat a pris de l’ampleur ces dernières années.

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Deux nouveux (et derniers ?!) films : Free! -the Final Stroke-

Peu importe à quel point je délaisse ce blog, il reprendra toujours du service quand il s’agit de Free!, et aujourd’hui est justement un grand jour que KyoAni tease maintenant depuis une semaine sur Twitter. En effet, on fête les 8 ans de la licence ! Et quelle émotion que de se dire que cette série nous suit depuis maintenant tout ce temps… presque une décennie ! Elle a grandi avec nous, on a grandi avec elle, et ce n’est pas fini… ou presque ?

Pour l’occasion, Kyoto Animation avait programmé l’avant-première d’une vidéo en rapport avec Free!, et comme on s’était jadis arrêté-es sur un « See you in 2021 », on ne pouvait que s’attendre à l’annonce du prochain film qui viendrait conclure la troisième saison, Dive to the Future. Mais il fallait voir plus grand ! Ce n’est pas un film qu’on nous réserve… mais deux ! « Free! -the Final Stroke » sortira en deux parties dans les salles japonaises : la première sera sur les écrans de cinéma cette année (comme promis), le 17 septembre, et pour la suite, il faudra attendre le 22 avril 2022.

Comme d’habitude, je suis dans tous mes états à l’idée de revoir mes personnages préférés sur grand écran, mais un peu triste à la perspective que ça soit la dernière fois : ça sentait déjà un peu la fin, et avec « final » dans le titre, peu de place pour le doute… Mais dans tous les cas, ça fait très plaisir de voir KyoAni remonter la pente et être en mesure de réaliser leurs projets comme prévu malgré la tragédie de 2019. On sera évidemment là pour les soutenir, soutenir Free!, et espérer que cette série si chère pour nous tous-tes se termine en beauté (je suis toute émue rien que d’y penser…). Je compte sur les deux ou trois personnes qui s’intéressent encore à mes articles sur Free! pour s’exciter avec moi dans les commentaires !

Publié dans Jeux

Je veux me battre avec Animal Crossing: New Horizons

Qui se souvient de ce jeu ? Pas moi ! Et pourtant, il va à peine fêter son premier anniversaire. Sorti pile au bon moment, à l’aube d’un confinement où on avait tous et toutes le loisir de se plonger dans ce nouvel opus, Animal Crossing: New Horizons, une des sorties Switch les plus anticipées, avait tout pour être un succès. Mais en ce qui me concerne, ce n’est ni plus ni moins que 60€ très mal dépensés.

Dans cet article, je vais revenir sur ce que j’aime bien, mais surtout sur ce que j’aime moins, dans ACNH. Cet article n’a pas pour vocation d’être une review complète ou objective… il y aura de la mauvaise foi, j’écris avant tout pour extérioriser ma frustration, et je ne vais pas m’embêter à commenter tous les aspects du jeu non plus. Aujourd’hui, le but, ce n’est pas de présenter le jeu et de donner mon avis dessus, c’est juste de cracher dessus. Maintenant qu’on est d’accord là-dessus… c’est parti !

Mon ~histoire~ avec Animal Crossing

Un peu de contexte avant d’entrer dans le vif du sujet… Je me considère comme une fan de la série et j’ai acheté la plupart de mes consoles Nintendo dans le seul but de jouer à Animal Crossing. C’est d’ailleurs le cas de la Switch, que je calculais à peine… jusqu’à ce que New Horizons soit annoncé. Les trailers étaient prometteurs, j’étais au max de la hype et je l’ai acheté le jour de sa sortie.

Si je raconte tout ça, c’est pour montrer que je ne partais pas pessimiste, que j’ai accueilli ce jeu à bras ouverts, mais que, n’étant pas une néophyte, je l’ai aussi inévitablement comparé à ses prédécesseurs. Voilà qui vous aidera peut-être à encore mieux comprendre mon avis quand je vous le donnerai… mais avant ça ! Encore une chose…

Quoi de new dans New Horizons ?

Animal Crossing, c’est un simulateur de vie, c’est un jeu qui n’a pas de fin, et, aussi longtemps qu’on ne s’en lasse pas, il y a toujours quelque chose à y faire. Mais ça existe depuis le tout début des années 2000 maintenant ! ça date ! On pourrait avoir l’impression d’avoir fait le tour de la question… Donc à chaque nouvel épisode, la saga se doit de se renouveler un peu. Sur Wii, on pouvait aller en ville ! Sur 3DS, on pouvait aussi aller en ville, mais en plus!, on était maire-esse ! Et maintenant, sur Switch, on est carrément à la tête d’une île. Île qu’on peut personnaliser à fond : on peut fabriquer toutes sortes de meubles et d’objets, on peut aller chercher les matériaux nécessaires sur d’autres îles et, surtout!, on peut terraformer!, c’est-à-dire qu’on peut créer des chemins, des falaises et des rivières. Trop bien, non ? Sur le papier, on adore. Mais en pratique… oooh, en pratique! rien que d’y penser… je vois rouge…

Ce que j’ai bien kiffé

On va commencer par le positif. Je vous rassure, ça ne va pas nous prendre beaucoup de temps.

Dans mon article consacré à New Leaf, l’opus sur 3DS, je faisais la liste des choses que j’aimerais bien voir dans le prochain jeu, et certaines de mes prières ont été entendues !

  • On peut désormais choisir où les villageois-es s’installent. Encore mieux ! On peut quasiment choisir nos villageois-es. Lorsqu’on place une parcelle, on a quelques jours pour soit laisser le hasard faire les choses, soit partir en quête d’un-e villageois-e qui nous plaît. On peut faire le tour des îles jusqu’à trouver une tête qu’on aime bien, proposer à un-e campeur-euse d’emménager, s’arranger avec d’autres joueur-euses pour récupérer un-e de leur villageois-e sur le point de déménager, faire venir un-e nouvel-le habitant-e grâce à une carte Amiibo,… Si on s’y prend bien, et qu’on a de la patience, on peut trier ses villageois-es sur le volet. En ce qui me concerne, j’ai pu réaliser mon ~rêve~ : une île entièrement constituée de cerfs.
Le gang.
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