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La weeberie en 2022 — Les 10 anime que j’ai regardés cette année

Il faudrait vérifier en allant déterrer quelques vieux articles mais je suis sûre que, dans ma jeunesse, il y avait des saisons où j’entamais au-delà de 10 anime à la fois… Certes, j’en abandonnais plein en cours de route mais j’avais soif de découvertes, je voulais tout voir et tout commenter ici, sur ce blog. Aujourd’hui, en 2022, regardez-moi… 10 anime, c’est ce que je regarde en DOUZE MOIS ! Ridicule !!!

Mais vous savez ce qu’on dit… Parfois, il vaut mieux de la qualité que de la quantité… Aujourd’hui, je vous présente ces séries triées sur le volet qui ont fait mon année. Oui, ils sont classés par ordre de préférence, et non, je ne vais pas faire durer le suspens, je commence direct avec le meilleur !!!

1. LE TOP DU TOP : IDOLiSH7 Third Beat, deuxième partie

Cette année, on a eu le droit à la deuxième partie de la troisième saison d’IDOLiSH7, un anime qui, comme vous le savez déjà, est cher à mon cœur. Je pense que c’est un des meilleurs sortis ces 10 dernières années, et je maintiens cette position après avoir regardé cette nouvelle salve d’épisodes très croustillants sur l’ascension de ZOOL et la chute de TRIGGER. Beaucoup restent encore sûrement rebuté par le fait que ça soit un anime d’idols mais si on peut bien retirer une chose de « Ainana », c’est que les anime d’idols ne sont pas fondamentalement mauvais, il faut juste les bons ingrédients.

Ne vous y méprenez pas, il y a bien tous les codes des anime d’idols, ça chante et ça danse, mais l’histoire est d’une qualité indéniable, encore plus quand on sait qu’elle est issue d’un jeu mobile et qu’elle n’a pas eu besoin de quelconque réécriture pour être adaptée à l’écran. La formule est pourtant la même que dans les saisons précédentes : une industrie toujours plus corrompue, un nouveau groupe rival peut-être pas si méchant que ça, des relations familiales et amicales tendues, des secrets qui éclatent au grand jour… mais ça marche toujours autant, on rigole, on pleure et, surtout, on se délecte des relations entre les personnages, de leurs interactions toujours plus attendrissantes, de leur évolution et de leurs conflits internes si bien mis en scène. Bref, je redis la même chose à chaque fois, mais c’est si vrai, et j’espère que ça pourra vous encourager à sauter le pas et à regarder cette série ! Crunchyroll ne la met pas trop en avant et je suis sûre que, à cause de ça, des personnes à qui ça pourrait plaire passent à côté.

Les derniers épisodes arriveront en début d’année et j’en trépigne d’impatience ! En attendant, j’ai même repris le jeu pour combler le vide que laissera la fin de la saison.

2. Ca y est, je suis une normie : JoJo’s Bizarre Adventure: Stone Ocean

Je n’ai jamais eu l’occasion d’en parler sur ce blog mais, depuis l’année dernière, je rattrape un long retard sur un classique qu’on ne présente plus : JoJo. Ce mois-ci, les derniers épisodes de la partie 6, Stone Ocean, sont sortis et je suis donc officiellement à jour sur l’adaptation anime. Wouhou !

Et que dire de cette sixième partie ? C’est sans doute ma préférée et, pour cela, il y a une raison pas du tout objective : c’est tout bêtement que c’est la première dont j’ai assisté à la sortie. Malheureusement, elle est produite par Netflix qui a décidé de la sortir en trois fois ; une expérience totalement différente que de regarder un épisode chaque semaine. J’ai même eu du mal à me remettre dans le bain pour la deuxième partie parce que trop de temps s’était écoulé et j’étais un peu frustrée par ce rythme de parution. Il n’empêche que ça y est, je découvrais une nouvelle itération de l’anime JoJo avec le reste des fans et ça la rendait un peu plus spéciale que les autres à mes yeux.

Outre cet aspect purement personnel, c’est aussi une saison qui était aussi tout simplement excellente. J’adore Jolyne, j’adore sa seiyuu, j’adore que ça soit une fille. Les personnages secondaires sont tous très bons, l’antagoniste est incroyable et, à mon humble avis, à la hauteur de Dio, très peu d’épisodes peuvent être qualifiés de « moyens » et la fin est exceptionnel. C’est un très gros tournant dans l’histoire de JoJo et il est parfaitement exécuté. Ca aussi, je suis contente d’avoir pu le vivre au moment de sa sortie. Les derniers épisodes m’ont hypnotisée comme je ne l’avais pas été depuis la fin de la partie 3 : c’est prenant, c’est grandiose, les enjeux sont monstrueux, le pouvoir de Pucci est terrifiant et l’issue imprévisible. J’étais presque angoissée, j’avais la tête qui tournait !!! Ce qu’il se passe à l’écran est dingue et on ne voit plus le temps passer.

Le seul bémol pour moi, c’était le deuxième opening que j’ai trouvé bien en-dessous du premier, mais on s’est réconciliés lorsque sa deuxième version a été dévoilée.

Que du plaisir.

3. Pourquoi cette saga n’est pas davantage populaire en France ? : Lupin The Third : The Woman Called Fujiko Mine

J’ai commencé à m’intéresser à Lupin en 2020 quand je suis allée voir le film Lupin The Third : The First au cinéma, un vrai régal pour les yeux que je ne peux que recommander…

Depuis, j’ai vu le film Goodbye Partner, la série animée de 2015 qui se passe en Italie, le premier Lupin VS Détective Conan, le film de Miyazaki qui s’intitule le Château de Cagliostro et je compte bien regarder Lupin ZERO qui est en cours en ce moment.

Lupin, j’ai l’impression que tout le monde connaît mais personne ne regarde. Grosse grosse licence au Japon, un peu méconnue en France, ou en tout cas c’est l’impression que j’ai. Toutes les adaptations sont indépendantes les unes des autres et même si parfois il y a quelques références, on peut, sans aucun souci, regarder ce qu’on veut, dans l’ordre qu’on veut. Suivant le réalisateur ou la réalisatrice, le style et le ton peuvent beaucoup changer et je pense sincèrement qu’il y en a pour tous les goûts.

Le film « THE FIRST » est une vraie pépite de l’animation japonaise que je vous recommande vivement et, en termes de séries, s’il y en a une qui est susceptible de vous intéresser, vous qui avez l’habitude de me lire, ça serait sans doute The Woman Called Fujiko Mine. Pourquoi ? Parce que cette série est réalisée par nulle autre que Yamamoto Sayo. Oui, oui, oui ! La réalisatrice de Yuri!!! on ICE, entre autres. J’adore tout ce que j’ai vu d’elle et je n’aurais pu rêver meilleure personne pour réaliser une série consacrée à la femme fatale de la saga, Fujiko.

C’est un personnage qui, depuis sa création, a toujours été très sexualisé et la Fujiko de Yamamoto ne fait pas exception, bien au contraire : elle est souvent nue et use de ses charmes pour arriver à ses fins. Elle n’y va pas de main morte ; si certaines adaptations de Lupin sont un peu plus family-friendly que d’autres, celle-ci est particulièrement sexy. Mais j’ai adoré voir ce personnage à travers les yeux de Yamamoto, elle lui donne beaucoup de profondeur, avec une backstory tirée par les cheveux mais qui colle complètement avec le style graphique expérimental de la série. Peut-être que je suis biaisée parce que je sais que c’est une femme qui est derrière l’anime mais je trouve que toutes les scènes où Fujiko est dénudée belles et sensuelles, jamais « sales » et voyeuristes. C’est une approche de Lupin super intéressantes et c’est possible qu’elle perde quelques personnes vers la fin où l’histoire part un peu loin mais c’est une telle pépite visuel que je ne peux que vous encourager à regarder de bout en bout.

Petite cerise sur le gâteau : chaque itération introduit un personnage original et Yamamoto en a profité pour écrire une storyline homoérotique bien comme on aime.

Oscar, homosexuel

Bref, totalement mon type d’anime et je vous le conseille même si vous ne connaissez rien à Lupin, ce n’est pas du tout un pré-requis pour apprécier l’anime !

4. Trois années n’étaient pas suffisantes pour me préparer : Ride Your Wave

Ride Your Wave est un film de Maasaki Yuasa, un réalisateur que tout le monde adore, que ça soit pour Tatami Galaxy, Ping Pong ou encore Devilman Crybaby. Je voulais absolument le voir au cinéma et je n’en ai finalement jamais eu l’occasion. Trois ans après sa sortie, le voilà sur myCANAL, ne demandant qu’à être visionné. Je savais que ça n’allait pas être facile et, depuis 2019, j’aurais dû avoir le temps de m’y préparer psychologiquement mais j’ai sous-estimé le torrent d’émotions qui m’attendait.

Ce n’est pourtant pas un film aussi déchirant que ça, l’ambiance reste quand même assez légère et l’histoire est un peu loufoque. Comme Lou et l’île aux sirènes, c’est un film tout public. Il n’empêche qu’il m’a bien chamboulée ! Je pleurais avant même que ça devienne triste !!!

Pour vous remettre un peu dans le contexte, c’est l’histoire d’amour de Hinako et Minato. Minato est pompier, il sauve Hinako d’un incendie et de là commence leur adorable histoire d’amour. Je pense encore trois fois par jour au montage qui montre l’évolution de leur relation. Leur amour est si pur, si beau, si fort, et j’ai beaucoup aimé la façon dont il est montré dans le film à travers toutes ces petites scènes de vie où on les voit se rapprocher, s’aimer, construire quelque chose de beau ensemble. C’est superbe et très efficace pour nous s’attacher rapidement à ce petit couple.

Et puis boum badaboum, en voulant sauver quelqu’un de la noyade, Minato meurt, et c’est là le vrai point de départ du film. Hinako est dévastée, je suis dévastée, elle pleure, je pleure, on ne s’arrête plus. Et puis un jour, elle revoit Minato. Elle voit dans l’eau. Dans son verre, dans un baignoire, dans une flaque, là où il y a de l’eau, Minato apparaît, il bouge, il sourit, c’est lui.

Les avis m’ont l’air un peu mitigés ; moi, en ce qui me concerne, j’ai été très touchée et j’ai jeté toute objectivité à la poubelle. Il a sûrement des défauts mais je ne retiens que la beauté de leur amour, du symbolisme, du message. C’est une magnifique histoire sur le deuil et le personnage de Hinako est magnifique. J’ai adoré la voir se reconstruire et j’ai envie de montrer ce film à plein de gens !

5. J’ai découvert l’existence de ce film par hasard et pourtant il est adapté d’un manga d’Ôtomo ! : Memories

Je n’avais jamais entendu parler de ce film ! Sorti en 1995, il est adapté d’un manga de Katsuhiro Ôtomo, qui est aussi l’auteur d’Akira ! Rien que ça ! Et pourtant… « Memories », quand on m’a invité à le voir au cinéma, ça ne me disait vraiment rien. Quelle ne fut pas ma surprise en parcourant la fiche technique !

Il s’agit de trois courts métrages : le premier réalisé par Morimoto Kôji aux côtés de Satoshi Kon (rien que ça ! bis), le deuxième est signé Okamura Tensai et le troisième est l’œuvre d’Ôtomo lui-même. C’est principalement le Studio 4°C qui est derrière l’animation mais Madhouse est également crédité. On part donc sur des bases plus que solides !!!

Les trois histoires sont très différentes les unes des autres, le style n’est pas le même, le ton n’a rien à voir, mais toutes sont excellentes. J’ai une préférence pour les deux premières mais l’animation du dernier a beaucoup de charme.

On commence fort avec « Magnetic Rose » : le scénario mélange plusieurs inspirations, c’est une espèce de space opera dérangeant et prenant, où réalité et mirage se confondent sans cesse. Stink Bomb se veut beaucoup plus léger : humoristique, loufoque, presque ridicule, mais très divertissant. Le film se termine sur Cannon Fodder, pas plus long qu’un épisode d’anime, plus ambitieux autant au niveau de l’animation que de la narration. Pas sûre de comprendre le message ? Pas sûre qu’il y ait un message ? Moins convaincue par celui-ci (mais il est très joli).

Contente d’avoir eu l’occasion de voir ce film qui est ressorti dans certaines salles de cinéma cette année. Il n’y a pas de cohérence entre les courts-métrages mais chacun apporte quelque chose d’original et même quand l’histoire n’était pas à la hauteur, l’animation valait toujours le détour.

6. Oui, ça ne dure même pas 3 minutes, et alors ? Ca compte quand même… : Zen : Grogu et les Susuwatari

Très satisfaite de cette collaboration entre Ghibli et Star Wars. Non, il ne se passe rien. Et tant mieux. C’est juste mimi. Parfois, ça suffit.

7. Il est bas dans la liste seulement parce que je l’ai déjà vu mais c’est évidemment un énorme banger indémodable : Ouran Host Club

Comme la série est arrivée sur Netflix, j’ai décidé de la revoir, avec dans l’idée de refaire un article dans la même veine que celui sur Maid Sama. En gros, voir si j’aime toujours autant maintenant que je regarde ça avec des yeux d’adulte et un esprit critique un peu plus développé. Hé bien spoiler alert, je pensais que plein de choses allaient mal vieillir mais… pas du tout ! J’aime toujours autant et j’ai pris tellement de plaisir à me replonger dans cet anime comme on en fait plus.

8. Je fais plaisir à mon copain : Dragon Ball Super : SUPER HERO

Le titre est malhonnête, je suis allée le voir de bon cœur mais je vous avoue que je n’ai pas grand chose de pertinent à dire au sujet, je ne connais pas grand chose à Dragon Ball et encore moins à Dragon Ball Super… Mais j’ai passé un agréable moment devant, même en ayant quasiment aucun contexte. C’est rigolo, on voit que c’est pour les enfants mais ça reste divertissant pour un public adulte, et j’ai eu un gros coup de cœur pour le personnage de Piccolo qui est un vrai daron dans ce film. Pan aussi est adorable.

Moi dès que Piccolo essaie de faire un FaceTime : 😍😍😍😍😍💯💯💯👌👌👌

9. Tout Twitter essayait de me convaincre que c’était pas un truc crade pour les mecs mais c’est un truc crade pour les mecs : Sexy Cosplay Doll

J’ai donné sa chance à cet anime parce que je connaissais quelqu’un susceptible d’aimer, on a regardé ensemble en ayant conscience qu’il y allait avoir un peu de fanservice mais bon, l’histoire semblait quand même un peu chou. Un mec un peu à l’écart qui a honte de son hobby, la fille populaire amatrice de cosplay qui lui demande de l’aide, ça avait quand même l’air plein de bons sentiments. Et c’était le cas ! Mais il ne faut pas se voiler la face, c’est fait avec un public de mecs en chiens à l’esprit. Il y a un épisode entier où l’héroïne ne fait que se déshabiller. J’étais stupéfaite quand je me suis rendue compte que l’épisode était fini et qu’il ne s’était rien passer d’autre que ça. La relation entre les deux personnages est mignonne (vite fait), il y a des passages drôles, mais je ne pense pas être le public visé ; je n’ai pas accroché plus que ça et l’anime ne m’aura pas marqué puisque, 12 mois plus tard, je l’ai déjà quasiment oublié.

10. Je regarde de temps en temps et je finirai un jour mais pas tout de suite : Sonic X

Bon, Sonic X ne mérite pas la dernière place car je prends quand même plus de plaisir à regarder ça que My Dress-Up Darling, cependant… je n’ai toujours pas fini les saisons qui sont sur Netflix. Je regarde un épisode de temps en temps, quand ça me prend. C’est aussi pensé pour les enfants mais des fois c’est tellement, tellement drôle, sans toujours forcément faire exprès. Sonic est une vraie petite teigne et je ne me lasse pas de son engrish. C’est juste qu’on fait assez rapidement le tour donc je n’enchaîne pas non plus les épisodes comme si l’histoire était passionnante.

Cream, le meilleur personnage.

Mention spéciale : Free! The Final Stroke, bien sûr !!! Mais ça, ce n’est pas mon anime de l’année, c’est l’anime de MA VIE ! Et ça mérite un article dédié, donc on se retrouve l’année prochaine pour discuter en long, en large et de travers du dernier film de la saga !!!

En attendant, si vous voulez me parler des anime que vous avez regardé cette année, mes commentaires sont ouverts : je suis sûrement passée à côté de plein de choses !

2 commentaires sur « La weeberie en 2022 — Les 10 anime que j’ai regardés cette année »

  1. Fujiko Mine par Sayo ??? Ca me rend curieuse ça 👁️👁️ et tu m’avais la dit que tu avais revu host club !!! Je suis d’accord que ça a pas du tout mal à part sûrement l’épisode avec lobelia et les allusions n*zi au féminisme akshshsk
    Et franchement dress-up darling je sais toujours pas quoi en penser, Marine est super chou, Gojo aussi, mais le fan serve me fatiiigue je roule des yeux à chaque fois quoi…

    1. J’ai vraiment adoré !!

      Pour Host Club, en effet, y’a quelques trucs où…forcément….bon… Et comme justement je redoutais cette scène j’avais peur de plus aimer Lobelia du tout mais en fait, ce passage de quelques secondes à part, ça reste pépite, même le père drag de Haruhi est pas trop mal écrit…

      My dress up darling c’est trop je pense à certains mecs qui se délectent premier degré de certaines scènes et ça me dégoûte mdr

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