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Premières impressions sur les anime du printemps 2017 !

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Je sors cet article avec une semaine de retard, je ne vais pas en plus m’attarder sur l’introduction, vous vous doutez bien de quoi il s’agit… ! Je me contenterai de préciser que je ne regarde que ce qui m’intéresse; cet article est donc loin de rassembler tous les anime sortant cette saison.

On commence en beauté avec la très attendue deuxième saison de… Shingeki no Kyojin. Attack on Titan. L’attaque des titans. Je ne sais pas compter mais je crois bien que ça fait quatre ans depuis la première saison. Et ça me parait une éternité ! J’ai attendu plus longtemps pour d’autres séries pourtant, mais je sais pas… j’étais encore au collège quand l’anime est sorti.

Je n’ai jamais grand chose à dire sur les saisons 2… normalement, si vous avez aimé la première, vous aimerez celle-ci; elle suit le manga donc c’est une valeur sûre. Moins d’action, plus de politique, mais je trouve l’intrigue vraiment fascinante et si vous n’êtes pas que là pour le sang, les cris et les pleurs, ça devrait voir plaire quand même.

Personnellement, ma hype s’est essoufflée; comme beaucoup, après la fin de la première saison, je me suis jetée sur le manga. J’ai finalement pas lu beaucoup de tomes, mais assez pour savoir ce qu’il va se passer dans les 12 prochains épisodes. Heureusement, c’est un bon anime; plaisant à regarder même si on en connait déjà l’intrigue, ça reste extrêmement prenant. Au pire, je pense que cette fois-ci, la prochaine saison mettra moins de temps à sortir, donc j’aurai du contenu ~inédit~ la prochaine fois.

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A force d’en parler, j’ai évidemment regardé Souryo to Majiwaru Shikiyoku no Yoru ni… et… j’étais curieuse de voir à quoi ressemblait un manga érotique avec un twist josei, mais ça a vraiment rien de bien différent d’un hentai softcore du début des années 2000.

Le concept est rigolo: son premier amour est devenu un prêtre, lol ! vont-ils baiser malgré tout?!!, mais c’est une coquille vide. L’end card était si belle par contre (voyez par vous-même, ci-dessus) ! Mais ne vous laissez pas avoir, l’anime ne ressemble en rien à ça.

Pour me remettre de cette daube, j’ai enchaîné avec la saison de Starmyu. C’est toujours aussi bon, ces gamins chantent n’importe quand, pour n’importe quelle raison, et un des nouveaux personnages est un emo qui voue un culte à Haruto, c’était vraiment tout ce qu’il manquait à cet anime.

Cette saison, on a trouvé un bon prétexte pour faire revenir les anciens du Kao Council; c’est toute une histoire de mise en scène de comédie musicale, et les élèves de seconde année vont se battre pour avoir un rôle; on a du drama en prévision.

J’ai ensuite donné sa chance à Oushitsu Kyoushi Haine. C’est quatre princes intenables, qui n’accéderont probablement jamais au trône, mais qui doivent quand même être formés pour, juste… au cas où. Mais eux, ils n’ont pas signé pour ça, et font fuir tous leurs professeurs les uns après les autres. Ca, c’était jusqu’à qu’Heine fasse son entrée en scène: petit, tout le monde le prend pour un enfant, mais derrière les apparences se cache un adulte qui n’est pas prêt de se laisser avoir par les quatre excentriques. Un concept qui promet et qui prend place dans une sorte d’Autriche(?) au 19ème siècle.

Premier épisode plutôt convaincant. C’était drôle et c’est (presque) tout ce que je demande à une comédie. Ce n’est pas sans clichés mais le tout fonctionne plutôt bien. En fait, Heine ne va pas se contenter d’éduquer les princes, mais aussi de les comprendre et de les aider à s’ouvrir. Le classique « ils sont pourris gâtés mais personne ne s’occupe vraiment d’eux et ce qu’ils ressentent »; heureusement, le Royal Tutor vient à la rescousse. Ca promet d’être divertissant ! des gags et des bons sentiments, que peut-on bien vouloir de plus ?

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J’ai aussi tenté Sakura Quest, sans trop savoir dans quoi je me lançais… Finalement, c’est exactement ce que l’affiche laissait penser: lassée de la vie de campagne, Koharu Yoshino a fait ses valises pour la capitale, mais ses études touchent bientôt à leur fin et même après 30 entretiens d’embauches, elle ne décroche toujours aucun emploi… Mais le hasard fait bien les choses, et un jour, elle reçoit un appel d’une agence de mannequinat pour qui elle avait fait un shoot, y’a longtemps, pour le fun, et ils la rappellent parce que la petite ville de Manoyama cherche une « reine ».

Elle y va sans réellement savoir en quoi consiste le boulot, mais elle s’imagine que c’est l’affaire d’une journée, alors pourquoi pas. Si elle savait ! En fait, elle a été engagée comme… ambassadrice du tourisme ?; la stratégie touristique du bled, c’est un concept de « royaume ». Ils ont un « palace », où ils organisent… des trucs. Et ils avaient besoin d’une « reine », une genre de mascotte pour la ville. Et, par erreur, c’est tombé sur notre héroïne aux cheveux roses. Ironie du sort, elle se retrouve à bosser un an dans le cadre rural qu’elle a pourtant tant essayé de fuir. Dur retour à ses racines: à la campagne, les bus et les trains ne roulent déjà plus à 22h.

Entre nous, je ne suis pas une grande amatrice de P.A.Works, je crois que je n’aime aucun de leurs anime… mais Sakura Quest est une plutôt bonne surprise. C’est… charmant, je crois que j’ai un faible pour les anime qui se passent à la campagne. L’histoire n’est pas forcément crédible, parfois le hasard fait un peu trop bien les choses, mais on a envie d’y croire; la fin de l’épisode, sans vous donner les détails, était vraiment mignonne. En bonus, une petite touche d’humour absurde que je me suis surprise à beaucoup aimer, et que je ne m’attendais pas à retrouver dans ce genre d’anime.

Je ne sais pas ce que ça va donner sur le long terme par contre, j’ai du mal à imaginer quelle histoire on va bien pouvoir nous raconter, mais le potentiel est là. Le seul détail qui m’a posé problème, et que j’avais déjà remarqué dans d’autres anime du studio (notamment Shirobako), c’est que les personnages masculins sont nombreux et ont tous des visages, des traits, différents. Ils ressemblent vraiment à des humains ! Pas autant d’efforts aux niveaux des héroïnes par contre: leurs cinq visage sont quasi identiques… (certaines n’ont pas encore été présentées dans cet épisode mais on aperçoit déjà le quintet dans l’opening).

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Un anime court que j’attendais avec impatience: Love Kome: -WE LOVE RICE-. Encore plus court que prévu ! Je pensais qu’il allait faire 10 minutes, mais c’est plutôt… 4… Mais c’est un bon format pour ce genre de scénario absurde.

Le contexte est complètement surréaliste: le Japon a totalement délaissé le riz pour le pain ! Plus personne ne mange de riz, le féculent est complètement tombé dans l’oubli. Dystopie !

Pour remédier à cela, une école pour… riz… a ouvert ses portes, mais à peine nos futurs héros aux coupes extravagantes l’intègrent-ils que le directeur annonce sa fermeture prochaine. Cliché mais: pour sauver l’école, Hikari Hino (j’éviterais de taper ce nom dans Google à votre place) décide de monter un groupe d’idols, pour faire briller le riz durant l’Harvest Show, où différents féculents donnent des concerts; rien de mieux pour gagner en popularité.

C’est exactement ce que j’en attendais: un humour décalé pour un concept ridicule, beaucoup de jeux de mots et de fun. L’humour marche, et c’est ce qui compte; ça ne vole pas très haut non plus (c’est pas le but), y’aurait pas de quoi en faire une longue série, donc le format lui rend bien service. Ca sera sans aucun doute un peu divertissement à suivre, quand on a quatre minutes à perdre !

Après quelques jours sans nouveautés, j’ai tenté Fukumenkei Noise. On est sur un triangle (voire carré) amoureux bien classique: Nino a une passion pour le chant, qu’elle partageait déjà toute petite avec son voisin Momo. C’était son premier amour, mais du jeu au lendemain, il a déménagé. Elle est persuadée de le revoir un jour, et pendant ce temps, elle rencontre Yuzu, un garçon avec qui elle composera de la musique au bord de la plage pendant un temps, jusqu’à ce qu’il disparaisse à son tour…

Quelques années plus tard, ils se retrouvent tous les trois dans le même lycée. Ca ne s’invente pas. Miou est amoureuse de Yuzu, mais lui aime évidemment Nino!, sauf que cette dernière n’a toujours d’yeux que pour Momo.

J’ai été surprise d’apprendre que le manga dont c’est adapté date seulement de 2013 ! C’est pas tout récent mais c’est pas bien vieux non plus, et pourtant, le style me paraît tellement old school. Enfin, disons que j’avais l’impression de regarder un truc datant de 2005, quelque chose dans ces eaux-là. Tout ce qui prouve que c’est bien actuel, c’est l’utilisation un peu ratée de CGI pendant les concerts. Bref ! c’est pas une mauvaise chose, j’aime bien, mais pour l’instant, ça ne se démarque pas encore d’autres titres appartenant au même genre. Il y a juste de la musique en plus. Et ça se laisse écouter, c’est pas trop mal, mais est-ce que ça suffit ? J’ai du mal à imaginer ce que l’histoire va bien pouvoir proposer d’original, mais apparemment, le manga est très apprécié et ça ne doit pas être pour rien, donc je vais rester dans les parages.

Après, je me devais bien sûr de regarder Room Mate: One Room Side M. J’en ai suffisamment parler sur le blog, mais si vous débarquez à peine, ce que vous devez savoir: c’est que c’est la « version masculine » de l’anime One Room, c’est un anime « à la première personne » où le spectateur doit avoir l’impression « d’être » dans l’anime, les personnages s’adressent directement à nous. « On » est donc en colloc avec trois autres mecs, et… et c’est à peu près le seul semblant d’histoire qu’on a.

J’étais très excitée pour cet anime, parce que j’adore ces concepts-là; rappelez-vous quand mon plaisir coupable était Makura no Danshi ? Mais Room Mate fonctionne malheureusement moins bien. Déjà, parce que c’est moche. Et ces anime-là perde un peu de leur intérêt si on n’est même pas un peu « attiré » par les personnages. One Room avait Kantoku au chara-design, c’était plus que présentable, mais là on a… Hidari, qui dessine très bien aussi (l’affiche de l’anime donnait d’ailleurs envie!!), mais l’animation ne lui rend pas du tout justice, et le charme ne peut opérer !

En plus, ces quatre minutes étaient soporifiques, mais là encore, je reste dans le coin parce que ça sera sûrement un peu plus intéressant quand les personnages s’intéresseront à l’héroïne. Pour l’instant, il n’y a même pas ce sentiment de « malaise » si propre au concept, parce qu’encore aucun des droits protagonistes ne nous fait les yeux doux.

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Arrive enfin le tour de Kenka Banchou Otome: Girl Beats Boys. La majeure partie des anime adaptés d’otome games sont nuls, et celui-ci a l’air de respecter la tradition.

Mais honnêtement, c’était pas si mal pour ce que c’est, ça se laisse regarder.

Un beau jour, Hinako, découvre qu’elle a un frère jumeau, et il a une requête: qu’elle se fasse passer pour lui, et qu’elle aille au lycée à sa place. Sauf que le lycée en question est un vrai repère de délinquants.

L’héroïne est plutôt intéressante, j’ai bien aimé qu’elle ait le droit à un petit monologue interne; rien que ça, ça la rend déjà plus humaine, et l’éloigne de l’image de « coquille vide » qui colle à la peau des héroïnes de ce genre de jeux. Elle n’est pas non plus du genre à se laisser marcher sur les pieds, et son attitude change un peu de ce qu’on a l’habitude de voir. Elle n’est pas dans l’ombre de ses love interests, du moins pour l’instant.

Mais bon, je ne doute pas que ça soit bien médiocre à côté de ce que propose le jeu. Je continue de croiser les doigts pour qu’il soit localisé. En attendant, bah… le premier épisode était mieux que ce qu’on nous sert d’habitude, mais le niveau reste assez bas. On a du mal à comprendre ce qu’Hinako fait là, les explications sont floues, et bien que ça ne soit pas désagréable visuellement, l’animation n’est pas au top. Les personnages de background ne sont pas colorés, ni animés: un personnage s’adresse à Hinako mais ses lèvres ne bougent pas, le rendu fait un peu de peine…

Je vais suivre, parce qu’Hinako est cool, et que je veux faire la connaissance des autres personnages, mais c’est juste… dommage, de constater une fois de plus que les otome games reçoivent des adaptations médiocres, des formats courts, peu de moyens, alors que des eroge et des manga ecchi ont le droit à des séries de plusieurs saisons avec une animation correcte.

https://www.youtube.com/watch?v=_1XAYtCsFTQ

Un petit dernier pour la route: Tsuki ga Kirei. On peut dire que je prends le train en marche parce qu’on est déjà à la fin du mois d’avril. Il me faisait de l’œil depuis longtemps, et j’ai… pris mon temps… mais je me suis finalement lancée.

Si on s’en tient à ce que nous montre le premier épisode, c’est vraiment juste « l’histoire » de deux collégiens qui tombent amoureux. Rien de transcendant ou de nouveau, un scénario qui passe au second plan pour se concentrer sur une relation des plus pures et innocentes. Pour l’instant, ils ne font encore que se regarder, et déjà ça, c’est l’ascenseur émotionnel pour eux. Leurs parents en rajoutent une couche le soir où, comme par hasard, leurs deux familles mangent dans le même resto. Mais ils finissent par parler et échanger leurs numéros. Que de joues rouges et de regards qui s’évitent.

C’est très niais, mais parfois, c’est tout ce dont on a besoin. C’est mignon, et le graphisme rajoute une touche de douceur. Ca ne me déplaît pas. En espérant que leur relation ne stagne pas trop non plus !


Et vous, que suivez-vous cette saison ? quels anime avez-vous testé ? Dites-moi tout dans les commentaires ! Personnellement, je suis un peu déçue; il y a des suites qui me plaisent déjà beaucoup, mais aucune nouveauté qui semble réellement prometteuse. La saison dernière, j’avais au moins ACCA qui était une bonne surprise… Là, je ne vois pas encore ce qui pourrait bien marquer la saison…

6 commentaires sur « Premières impressions sur les anime du printemps 2017 ! »

  1. Pour le peu que j’ai visionné, je partage ton avis concernant Oushitsu Kyoushi Haine. Et pour ce qui est de Souryo to Majiwaru Shikiyoku no Yoru ni, j’avoue être tombée de haut, ne serait-ce par le design, mais également pour un scénario servant simplement de prétexte. Et comme tu le dis ;  » ça a vraiment rien de bien différent d’un hentai softcore du début des années 2000. » !

    1. Oui, c’est dommage parce que les couvertures du manga sont pas mal du tout!!, et l’end card est superbe, mais la réalité est… assez dégueu. Ca aurait été intéressant, c’est un genre inexploré en anime et je suis sûre que d’autres manga dans la même veine ont des trucs à offrir.

  2. Souryo to Majiwaru Shikiyoku no Yoru ni est donc pas super top, dommage, quand j’en ai entendu parler pour la première fois ça avait piqué ma curiosité… Du coup je pense ne pas tenter, même « juste pour voir ». Ça aurait pu donner dans le gênant-marrant, à la rigueur, mais apparemment ce n’est pas le cas. Tu dis que l’anime ne ressemble en rien à l’end card : l’animation est-elle déplorable ?

    Tu es la deuxième personne à confier avoir plutôt apprécié Sakura Quest, j’ai même vu quelques captures d’écran et ça a l’air raisonnablement chouette. Le côté « royaume », « reine » semble un peu étrange, je sais pas si je pourrais avaler ça
    En tout cas, à tenter

    Merci pour ton article ! j’attends l’update avec impatience

    1. Non, c’est vraiment court et y’a même pas vraiment d’écriture ? ça laisse même pas le temps pour du « gênant-marrant » comme tu dis, c’est juste une perte de temps lol. Et oui, c’est assez moche, dans un style hentai budget réduit, y’a rien à voir.
      C’est…tordu dit comme ça, mais c’est assez crédible dans le contexte haha, ça pourrait te plaire ! Excuse-moi si je suis à côté de la plaque mais tu fais pas un BTS Tourisme ? si c’est bien le cas: take notes, Sakura Quest, c’est de la stratégie touristique de haut niveau, tu ne verras pas ça en cours !!!

      1. Quel argument de poids!! Ça y est, tu m’as convaincue pour de bon, il faut absolument que j’essaie Sakura Quest… Je vais faire ça dans la journée !

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