Publié dans Chronique, Otome Game

En vrac: Killing Stalking, The Men of Yoshiwara: Ohgiya, et Shimanami Tasogare.

Normalement, je vous parlerais de mes récentes découvertes dans un Slice of Life, mais les mois de janvier-février ne sont pas propices à des SoL normaux, entre bilan de l’année et anniversaire du blog. Du coup, je vous propose un article rassemblant ce qui m’a marqué dernièrement, et dont j’ai envie de discuter avec vous.

Premièrement, Killing Stalking, un nom auquel vous n’avez certainement pas échapper ces dernières semaines. La hype en est presque envahissante, et à force de revoir le titre surgir inlassablement dans ma TL, ça a attisé ma curiosité; voilà comment je me suis retrouvée à enchaîner tous les chapitres disponibles en quelques heures.

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Malgré son ~omniprésence~, je ne savais pas trop à quoi m’attendre au niveau de l’histoire; c’est d’ailleurs pour ça que je me suis lancée sans trop attendre, je voulais en savoir le moins possible et lire avant que le webcomic ne prenne encore plus d’ampleur et que je sois spoilée de toutes part !! Vu le titre, je savais quand même que j’allais avoir affaire à une histoire de stalker, et ça n’a pas manqué: il s’appelle Yoon Bum, il nourrit une obsession pour le garçon le plus populaire de son université, Sangwoo. Un beau jour, il arrive à pénétrer dans la maison de ce dernier, et là!, plot twist, Yoon Bum et moi sommes tombés de haut: il s’avère que « l’homme parfait » enlève des jeunes filles pour les torturer et les tuer dans sa cave. Et le pire reste encore à venir pour Bum qui a à peine le temps de réaliser ce qu’il vient de découvrir que Sangwoo le surprend et le frappe à grands coups de batte.

t014A chaque page, ça devient un peu plus horrifiant… mais c’est tellement prenant ! J’aime bien ce genre de thrillers, et celui-ci est particulièrement bien écrit; j’ai tout le temps des sueurs froides, et à chaque fois que je crois que la situation ne peut pas empirer, le contraire m’est instantanément prouvé. Certaines scènes avaient l’air de venir tout droit de mes cauchemars, j’étais à bout en lisant le chapitre 7.

J’étais à moitié-surprise (mais complètement choquée quand même) de voir la relation de Sangwoo et Bum qualifiée de romantique (!!). Plus rien ne devrait m’étonner depuis Lolita, mais quand même… Et d’un autre côté, je crois que c’est ce qui me plait bien dans Killer Stalking. Sangwoo est humain, c’est un tueur en série qui semble ne plus avoir une once de compassion en lui, mais il n’est pas sans faiblesses, on le voit paniquer, rougir, parfois il est gentil et attentionné, on lui découvre une enfance difficile,… c’est ça qui fait le plus froid dans le dos, on est obligés de voir une vérité terrible en face: ce n’est pas un monstre mais bien un humain. Et Bum a beau l’avoir vu commettre les pires horreurs, il le met toujours sur un piédestal, il a conscience de la situation dans laquelle il est et veut y mettre un terme mais d’un autre côté se sent spécial aux côtés de Sangwoo (qu’il idolise encore malgré tout), parfois il a l’impression qu’il n’est pas si mauvais, et c’est terrifiant de le voir comme ça parce que ça existe dans la vraie vie. Rien n’est romantisé, bien au contraire, mais j’imagine que, quand même Bum lui laisse le bénéfice du doute, le lecteur a envie de faire de même.

Le nombre de personnes qui tombent dans le piège!!!, et qui en arrivent à interpréter ça comme autre chose qu’une relation au-delà du malsain!!!, n’en reste pas moins effrayant.

Mais j’ai l’impression que ça s’applique surtout aux plus jeunes lecteurs, et je ne peux pas non plus m’empêcher de penser que s’il n’y avait pas un tel fétichisme des relations M/M, beaucoup moins de gens « shiperaient » les deux personnages.

Quoi qu’il en soit, j’adore, j’en veux plus, et j’appréhende de savoir où Koogi, l’auteur, va nous mener. Le titre parle de lui-même, c’est aussi (voire plus) malsain et violent qu’on peut s’y attendre, parfois gore, quelques fois sexuel, alors probablement pas à mettre entre toutes les mains, mais si vous aimez ce genre de truc, vous allez être servis.

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J’avais aussi envie de faire cet article pour vous parler de l’otome game auquel je joue en ce moment: The Men of Yoshiwara: Ohgiya. Je ne comptais pas lui consacrer un article entier parce que je n’ai pas tant à dire dessus, même si je dois avouer que c’est une plutôt agréable surprise. Il est disponible sur Steam depuis avril 2016; j’étais au courant de sa sortie mais je n’avais pas l’intention de l’acheter puisque j’avais déjà jouer à son cousin, Kikuya (j’en parle d’ailleurs dans cet article), et ça ne m’avait pas du tout convaincue. Mais… il se trouve qu’Ohgiya était en promo, et j’ai discuté avec une fille sur Twitter qui m’a dit qu’il était pas si mal, alors j’ai craqué.

Le concept discutable est toujours le même: ça se déroule dans le « quartier des plaisirs », Yoshiwara, et on tombe amoureuse d’un prostitué, sauf que cette fois-ci on incarne une jeune fille riche, héritière de la prestigieuse famille Somei, qui a pour obligation de se rendre à la maison close Ohgiya pour tomber enceinte, et assurer sa descendance. Rappelons que dans le monde de Men of Yoshiwara, le « quartier chaud » se trouve sur une île où n’habitent que des femmes; les garçons sont vendus très tôt aux maisons closes.

Je dois quand même lui accorder que c’est un niveau au-dessus de Kikuya. Kikuya qui, malgré tout ce qu’on peut en dire, avait des graphismes superbes; Ohgiya le bat rien qu’à ce niveau-là, avec un chara-design bien supérieur. Quoi que ça dépend des goûts de chacun, mais dans cet opus j’ai trouvé tous les personnages très beaux, alors que dans Kikuya, peu m’attiraient. Même l’héroïne a beaucoup plus de charme (elle a même des yeux !, fantastique upgrade). Aussi, la traduction est bien meilleure, et l’encodage beaucoup plus propre; les fautes sont minimes, et on peut passer outre.

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Ce que je peux lui reprocher par rapport à son prédécesseur, c’est qu’il est plus court, il y a moins de routes, mais le fait que les dites routes soient mieux écrites compensent largement. Je pense terminer Ohgiya, c’est pour dire !, alors que je n’avais terminé que deux routes de Kikuya. J’avais assez bien avancé dans toutes les autres, mais j’avais du mal à accrocher, tandis que là il ne me reste que deux routes à finir, et j’ai l’intention de les jouer, parce que pour le coup les histoires sont moins linéaires, c’est un cran plus travaillé, de même pour les personnages qui sont plus attachants. J’ai eu un coup de cœur pour Ahega !

Après, c’est toujours pas ce qui se fait de mieux en matière d’otoge, mais c’est correct. J’ai passé un bon moment à y jouer; ce titre n’est pas un indispensable, mais je vous le recommanderais si vous êtes déjà des habitués de ce genre de jeux et que vous voulez passer le temps (attendez juste des soldes sur Steam…) !

tasogareFinissons en beauté sur un manga de Kamatani Yuhki, j’ai nommé Shimanami Tasogare. Ses thèmes LGBT ont laissé penser une amie que ça pourrait m’intéresser… et elle avait vu juste !

« Tu regardes du porno gay ? » Le monde de Tasuku Kaname s’écroule, son secret est à deux doigts d’être révélés, et les rumeurs font le tour de la classe. Se sentant incapable de vivre dans un monde où il est « out », Tasuku veut en finir. Mais alors qu’il se tient au bord d’une falaise, il aperçoit une jeune femme sauter dans le vide depuis la fenêtre d’une maison. Il s’y précipite, pour finalement découvrir qu’ « Anonymous » n’a aucune égratignure. La mystérieuse jeune femme lui propose alors de venir passer du temps dans le lounge dont elle est propriétaire, lui expliquant que beaucoup de gens « comme lui » le fréquente.

Et effectivement ! Shimanami Tasogare nous invite à découvrir les difficultés mais aussi les joies du quotidien de personnages LGBT, à commencer par son héros, Tasuku, qui craint plus que tout les jugements homophobes et peine encore à s’accepter et s’assumer.

tasogare2La publication du manga a démarré en 2015, une dizaine de chapitres en sont déjà disponibles.

Dans les premiers, on fait connaissance avec Haruko. Le naturel avec lequel elle parle de son homosexualité est très rafraîchissant !, sûrement autant pour le lecteur que pour Tasuku qui, pour la première fois, rencontre quelqu’un comme lui, avec des expériences similaires, et, qui plus est, a surmonté la plupart de ses craintes, et vit maintenant sur un petit nuage avec sa femme, Miki.

Cela dit, Miki n’en est pas vraiment au même stade qu’Haruko: elle n’est finalement out qu’au sein de la communauté gay, et n’a, au début, aucune intention de faire son coming out à ses parents, ne voyant aucune utilité à « créer des problèmes ».

J’ai été très touchée par cette storyline, elle m’a parlé; je pense qu’elle peut d’ailleurs parler à beaucoup de monde. C’est important de montrer que chacun fait son coming out à son rythme, que certaines personnes ne ressentent pas le besoin de le faire à leur entourage et c’est parfaitement acceptable. Le manga ne cache pas toutes les difficultés qu’être « out » dans une société conservatrice représente, mais met un point d’honneur à montrer au travers d’Haruko et Miki qu’être gay n’est pas synonyme d’une vie de malheur et de solitude, mais qu’au contraire on peut très bien vivre heureux avec la personne qu’on aime.

L’histoire concentre ensuite sur Misora, et touche cette fois-ci à la transidentité. Misora est un garçon, mais quand il passe la porte du lounge, il revêtit des robes, porte des perruques, s’applique du maquillage, et se présente telle une fille. Encore au tout début de la puberté, il se découvre, et ne se comprend pas très bien. Il se sent incompris, et perdu, il ne sait plus très bien s’il est un garçon, une fille,… les deux, ou aucun des deux.

C’est peut-être la première fois que je vois le sujet aussi bien traité, la complexité de l’identité de genre est bien explorée, et Misora met tout de suite au clair qu’il n’y a aucune « cause », aucune « raison » à son identité, c’est juste qui il est.

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Lae mangaka étant x-gender, il ne fait aucun doute que ces sujets lui tiennent à cœur et iel fait un excellent travail à dépeindre la réalité des personnes LGBTQ+ au Japon, et à sensibiliser les lecteurs aux différents genres et orientations sexuelles en les représentant de manière réaliste et en déconstruisant les idées reçues. Il y a quelques années, j’avais lu un autre de ses manga, Shounen Note, qui traitait de thèmes similaires mais de manière moins directe.

Shimanami Tasogare est un manga très prometteur, avec des dessins magnifiques, certaines planches sont à couper le souffle (la première que j’ai utilisé pour illustrer cet article en est un bon exemple), un coup de cœur à suivre de très près. On croise les doigts pour une licence, un jour peut-être !


 Ca serait un plaisir de discuter plus amplement avec vous de l’un ou l’autre titre cité dans cet article, alors n’hésitez pas à me retrouvez dans les commentaires !

25 commentaires sur « En vrac: Killing Stalking, The Men of Yoshiwara: Ohgiya, et Shimanami Tasogare. »

  1. J’avais brièvement entendu parler de Shimanami Tasogare, du coup ton article me donne encore plus envie de le lire. Je crois que je vais m’y mettre. En tout cas, ça mériterait vraiment une publication à l’étranger, que je puisse enfin donner un peu de mon argent à quelqu’un qui parle mieux de ces sujets là que d’autres.

    1. <3 !!! Le manga est encore assez récent y'a peu de chapitres disponibles donc c'est sûrement encore un peu tôt pour le licencier à l'étranger, mais une fois qu'il y aura plus de contenu, j'espère le voir publier en dehors du Japon, c'est un manga comme on en voit pas assez. Tu vas beaucoup aimer je pense.

  2. Coucou Léa!
    Super article tu m’as vraiment donnée envie de lire Shimanami Tasogare, je ne connaissais pas du tout et ça m’a l’air d’être de très bonne qualité! Tu m’a aussi hypée à nouveau pour reprendre The Men of Yoshiwara (j’avais commencé Kikuya mais pas trop accroché) :)) Et pour Killing Stalking j’avais aussi déjà lu très rapidement tous les chapitres dispo après avoir fait une pause au chapitre du « jeu de cartes » car je trouvais que l’histoire devenait un peu « bateau » ??? je ne sais pas si tu as eu cette impression de répétition, mais c’est peut être parce-que les « thrillers gore » ne sont pas trop mon truc haha! néanmoins il reste très intéressant du point de vue psychologique des personnages (surtout pour Yoon Bum je trouve) et je me demande aussi où l’auteur nous emmènera !

    1. Salut salut, et merciiii, je suis heureuse de pouvoir faire découvrir ce titre, j’espère que ça te plaira ! Pour Ohgiya, je te conseille d’attendre une promo; la dernière en date a déjà pris fin je crois, mais y’en a très souvent et le prix descend à 5€, c’est pas négligeable !!
      Je vois ce que tu veux dire, mais j’ai pas eu cette impression, peut-être parce que je les ai enchaîné jusqu’à 13, et dans les deux derniers chapitres, l’histoire avance; j’avais aussi peur que ça « stagne » mais pour l’instant je trouve que ça va !

  3. Quelqu’un sur twitter avait recommandé Shimanami Tasogare pour sa bonne représentation de la communauté lgbt. Je ne l’ai pas encore lu parce que ce sujet me touche un peu trop près (non-binaire? transgenre? ou juste gay? je ne le saurais jamais je pense…) et je ne n’avais pas trop envie de déprimer davantage encore pendant ces vacances.

    J’ai été surpris de voir que Kamatani Yuhki est aussi le mangaka de Nabari.
    Le fait qu’elle/qu’il? soit X-gender explique peut être pourquoi les dessins de Nabari (shounen) ont vite tourné au style shoujo/ le design de certains personnages est devenu plus androgyne X)

    Ya -t-il en français des pronoms neutres pour les non-binaires?
    J’ai découvert cette notion de non binarité sur tumblr lol, j’avais jamais entendu parlé de ça dans les médias français. Je me rends compte qu’en France on est en retard au niveau de la sensibilisation/acceptation de la non-binarité, et même simplement des sujets lgbt+. Pour un pays dit libéral, je trouve que la France n’est pas si progressiste. :’)

    1. Je comprends. Parfois ça peut vraiment beaucoup aider de lire des histoires avec des personnages aux expériences similaires aux nôtres, mais je peux aussi concevoir qu’on ne veuille pas y être confrontés. Mets-le de côté, tu pourras toujours revenir vers ce manga plus tard. Dans tous les cas, sache que c’est parfaitement normal d’être perdu par rapport à ces choses-là, ça prend du temps de se découvrir et de se comprendre.
      Il existe bien plusieurs pronoms neutres français mais le plus courant est celui que j’ai utilisé dans cet article: « iel » ! Et je n’ai jamais lu Nabari, donc je ne pourrais pas dire si ça a quelconque rapport haha qui sait.
      On est en retard sur beaucoup de choses haha, et pourtant la « non-binarité » n’est pas un concept si nouveau qu’on pourrait le croire !

      1. Merci pour ta compréhension et tes conseils ! ^^

        J’attends surtout maintenant qu’il y ait plus de chapitres sorties pour que je puisse lire d’une traite un volume sans être trop frustré par l’attente. J’aurais du faire pareil avec HunterXHunter (aka Hiatus X Hiatus)…
        J’ai pas lu Nabari en entier mais il semblait que ça tournait au Shonen Ai à la fin, je suis pas sûr.

        J’ai découvert ton blog aujourd’hui en cherchant des infos sur la créatrice de Yuri On Ice, pour voir si elle avait fait d’autres mangas/animes, mais lesbien. X)
        Je lis pas souvent des blogs francophones mais j’adhère à ton contenu ^^
        Je suis un peu à la ramasse au niveau anime par contre lol
        Et le seul otome game que j’ai joué c’est Mystic Messenger, mais j’ai pas pu le terminé par manque d’espace mémoire dans mon portable après toutes les mises à jour ;_;

        Bonne fin de soirée!

        1. Je pense que si tu as cherché tu connais déjà mais la réalisatrice de YOI a aussi fait Michiko to Hatchin; si je ne me trompe pas, il y a une lesbienne dedans ? pas de romance à ma connaissance cela dit.
          Merci beaucoup, ça fait très plaisir !
          Si jamais tu regrettes Mystic Messenger, tu peux toujours essayer Bluestacks; c’est un émulateur d’Android sur PC, c’est ce que j’utilisais pour y jour ! c’est légal et gratuit.

          1. oooooohhhh nice! Merci, je vais tenter cette émulateur!
            Messed up sleeping schedule here I go X)

  4. Je suis un peu là que pour Shimanami Tasogare, étant donné que je n’ai pas encore touché à Killing Stalking (et qu’honnêtement autant les vn type Higurashi, Umineko, ou les jeux amateurs d’horreur ça va, autant ça c’est beaucoup plus… graphique on va dire!) et que Ohgiya n’est franchement pas vraiment mon genre de jeu…!
    Concernant Shimanami Tasogare, je l’ai trouvé début 2016 (peu après la parution des premiers chapitres sûrement) et depuis c’est l’un des seuls mangas ‘scan’ que je lis (car j’en lis pas tant que ça) et auquel j’attends impatiemment chaque update! haha je pleure qu’il n’y en ait pas plus souvent mais je ne perds jamais espoir (la preuve avec l’update d’octobre!)
    Shimanami Tasogare m’a d’abord attiré pour le style graphique parce qu’il est très rafraîchissant, détaillé sans être de trop… plus ou moins toutes les raisons que tu as cité plus haut! Après au niveau de l’histoire et du thème, c’est vraiment sympathique et inhabituel.. je trouve pas qu’il y ait beaucoup de mangas et/ou animes qui parlent aussi justement des personnes LGBT+ et de leur quotidien, ce qui donne un baume au coeur d’une certaine manière, de se dire qu’on a quand même une représentation qui nous représente comme des personnes normales et non des objets de fétichisme… il doit y avoir pleins d’autres oeuvres comme ça, mais celle-ci est celle qui m’a marqué le plus;; Personnellement, je pense qu’enfant/adolescent et même adulte, de nombreuses personnes LGBT+ se reconnaissent… c’est un peu mon cas! La façon dont il aspire à avoir une vie normale et se trouver quelqu’un, semblablement à Miki et Haruko, c’est un peu je pense plus ou moins tout ce qu’on espère un moment dans notre vie. !!!! !!! ce serait cool hahaha!! et le fait que l’auteur décide de toucher à la sexualité mais AUSSI à l’identité, !!! c’est super. C’est encore plus inattendu et rare (j’étais sous le choc en lisant le chapitre!) Les chapitres avec Misora sont peut-être ceux qui m’ont le plus plu jusqu’à présent!! Par contre j’ai pas compris pourquoi il s’est énervé? Je? n’ai pas compris? Tasuku était gentil et lui a dit qu’il était mignon comme ça et? bon. C’était assez violent et j’ai pas forcément compris le dialogue entre Haruko et Tasuku après?
    J’ai hâte pour la prochaine update!! C’est tout ce que j’avais à dire hahaha.

    1. Ah, ça me fait très plaisir non seulement de te voir traîner par ici mais aussi de pouvoir parler avec une autre fan du manga ! On a quand même la chance de pouvoir compter quelques manga avec des personnages LGBTQ+, mais très rares sont ceux qui traitent de ces sujets dans un contexte actuel et réaliste, ça fait beaucoup de bien de voir ça.
      Je pense qu’on est volontairement laissés dans le flou, mais rappelons-nous quand même que Tasuku lui a fait cette remarque après qu’il se soit fait /molesté/, il lui dit « you were targeted because you’re cute », et déjà: wtf !? c’est pas la meilleure façon de réagir à une agression, et ensuite, bah on ne peut qu’imaginer que ça ait vraiment fait peur à Misora, maintenant il craint peut-être que c’est ce qui l’attend s’il sort en public habillé comme ça, il n’a de toute évidence aucune envie de revivre ça, et aussi, si c’était allé « plus loin » l’agresseur aurait pu «  »découvrir son secret » » tu vois ce que je veux dire je peux imaginer que ça soit un truc qu’il lui fasse peur, et il a dû s’énerver parce que Tasuku n’a pas pris cette agression au sérieux et lui a même dit « bah oui c’est le prix à payer pour être mignonne lol!! » ? on verra bien au prochain chapitre.

      1. oh!!! Je vois!! Merci de m’avoir expliqué parce que franchement c’était flou dans ma tête mais c’est vrai que réagir de cette manière n’a pu que déclencher quelque chose qui soit de la peur ou/et du dégoût chez Misora, j’avais pas vu ça de cette manière, mais si on y réfléchit c’est complètement logique. Va falloir attendre la suite pour une réponse claire mais je suis à peu près sûre que c’est ce que tu as expliqué plus ou moins…
        J’ai vraiment hâte que les prochains chapitres sortent mais il va falloir attendre encore un moment haha (soit mars comme la sortie des premiers chapitres ou avril/mai si on se base sur le fait qu’il y avait 7/6 mois d’écart entre mars et octobre)

  5. Bon je ne connaissais aucune des trois choses citées mais Killing Stalking m’a fortement intriguée après avoir lu ton article du coup j’ai lu tous les chapitres sortis d’une traite haha. Je ne lis pas souvent ce genre d’histoire. Je dois avouer que l’ambiance malsaine et glauque m’a pas mal perturbée. Mais l’histoire est tout de même prenante, j’ai envie de lire la suite maintenant ! C’est une bonne découverte, merci ! Le manga Shimanami Tasogare a aussi attisé ma curiosité, j’essayerai d’y jeter un coup d’œil quand j’aurai le temps !

      1. Je reviens à la charge pour dire que j’ai lu Shimanami Tasogare et wouah c’était vraiment super, impossible de m’arrêter de lire. J’ai enchaîné tous les chapitres qui sont sortis. C’était très prenant, tellement que j’ai dormi très tard haha. La façon dont les différentes thématiques sont abordées est vraiment bien. J’ai vraiment hâte que la suite sorte ! Je me demande comment ça va se passer avec Misora. J’espère qu’on va le revoir… Il y a aussi des personnages dont on ne sait peu de choses comme Tchaiko (je crois qu’il s’appelle comme ça le vieux monsieur ?), et Anonymous est vraaaimeent intriguante. Les dessins sont vraiment superbes ! Bref encore merci pour cette autre découverte hehe

  6. Le pire dans Killing Stalking (que j’ai découvert grâce à toi lors d’une de mes longues soirées d’hiver)(donc normalement je dois te dire merci haha) c’est que j’arrive à ressentir une putain d’empathie pour SangWoo alors que … C’est un foutu tueur. En fait j’me sens coupable de me mettre à sa place et de « comprendre » son comportement (attention je dis pas que je vais faire la même chose ni que j’efface ses actes haha). Limite je fais une analyse de ses moindres gestes pour le comprendre encore plus.
    J’ai hâte (mais j’ai aussi très peur) de lire la suite, j’ai pas mal d’appréhension et j’ai autant peur pour Bum que pour Woo. Que cette relation stagne ou au contraire qu’elle ne soit pas assez exploitée (En sachant que j’ai une poise dingue au niveau des spoils et donc que je sais déjà ce qu’il se passe un peu près dans le chap14-15 …)
    J’sais pas, à voir, pour le moment je suis assez satisfaite malgré les multiples questions qui fleurissent dans ma caboche. J’ai envie d’y voir plus clair.
    Bon, dans tous les cas je vais relire une troisème fois Killing Stalking pour essayer de me remettre les idées dans l’ordre haha.

    Bref, merci beaucoup pour cette découverte et encore une fois félicitation c’est une très belle analyse du manhwa (en comprenant l’engouement qu’il y a autour)

    Des bisous et des étoiles ! ♥

    1. C’est horrible hein ! Ni lui ni Bum n’ont eu la vie facile, on a parfois envie de ressentir de la compassion mais bon ils sont tous les deux allés trop loin et plus rien ne peut vraiment justifier/expliquer leurs actions………
      J’ai aussi vu les spoilers pour les prochains chapitres, et en me basant sur le peu que j’ai vu/lu, je pense qu’on n’a pas à s’en faire: ça ne stagne pas !
      Merci à toi, je suis contente que ça te plaise autant !!

    1. Non!, ça serait terrible!! haha
      Pour l’instant il n’y a que 15 chapitres de disponibles en anglais, mais de nouveaux chapitres sortent tous les mercredis ! Ils sortent le jeudi en coréen, le chapitre 16 est donc sorti y’a quelques jours à peine !

  7. Cool ! Merci de ta réponse, parce que j’ai tout lu aujourd’hui sur Mangafox(en une fois xD, l’histoire est trop intéressante) et ça s’arrêtait super brutalement donc je me suis dit, NO WAY.

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